Compte rendu du forum 2012

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Compte rendu du forum 2012
PARC NATIONAL BANFF
RÉSUMÉ DU FORUM DE PLANIFICATION ANNUEL DE 2012
LES 8 ET 9 NOVEMBRE 2012
SALLE HARKIN, CENTRE ADMINISTRATIF DE PARCS CANADA, BANFF (ALBERTA)
BANFF CENTRE, BANFF (ALBERTA)
Préparé par :
C. P. 2275, Banff (Alberta) T1L 1C1
403-762-3926
[email protected]
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Examen rétrospectif de l’année, présenté par les directeurs, 8 novembre
Dave McDonough (directeur de l’Unité de gestion du parc national Banff) et Caroline Marion (directrice
de l’Unité de gestion du secteur de Lake Louise et des parcs nationaux Kootenay et Yoho) ont présenté
un résumé des progrès accomplis au cours de la dernière année dans le cadre des cinq stratégies clés du
plan directeur.
Stratégie « C’est ici que tout commence »
• En 2012, nous avons commencé à travailler avec le Canadien Pacifique à un plan d’action
conjoint visant à réduire la mortalité attribuable aux trains chez les populations de grizzlis des
parcs nationaux Banff et Yoho. Nous avons déjà obtenu certains résultats préliminaires.
• Nous avons donné à l’Alberta Bird of Prey Centre près de 40 kg d’ombles de fontaine non
indigènes qui ont été retirés du lac Hidden dans le cadre de notre programme de remise en état
des milieux aquatiques.
• Nous avons renouvelé nos dépliants sur la randonnée estivale, le vélo et la grimpe ainsi que les
dépliants sur les excursions hivernales à Banff à Lake Louise.
• À Banff, nous avons offert de nouveaux programmes d’initiation à des activités hivernales et
deux nouvelles activités de raquette; à Lake Louise, nous avons organisé des activités
d’interprétation dans le cadre du festival Ice Magic.
• Nous avons collaboré à l’organisation du premier festival primé Les plaisirs de la neige de Banff.
• La troupe esPRIT a présenté la première de sa vidéo d’interprétation hilarante, Chèvre
MOUFLON Chèvre, la semaine dernière au prestigieux festival des films de montagne de Banff.
Stratégie « Établir et rétablir des liens »
• Le projet d’élargissement à quatre voies de la Transcanadienne dans le parc national Banff est
presque terminé.
• Nous avons maintenant 6 passages supérieurs et 38 passages inférieurs le long de la
Transcanadienne, afin de rétablir la connectivité de l’habitat et d’accroître la sécurité routière;
en outre, des clôtures ont été installées sur une distance de 175 km le long de l’autoroute.
• Tout en poursuivant la surveillance des gros mammifères le long de la Transcanadienne, nous
avons surveillé la présence de mammifères de petite et de moyenne taille à 27 ponceaux
routiers. D’après les résultats préliminaires, les ponceaux sont utilisés par un large éventail
d’espèces.
• Des caméras installées près de cinq barrières canadiennes et de deux tapis électrifiés ont permis
d’évaluer l’efficacité de ces dispositifs pour éloigner les animaux de la route et d’en adapter la
conception pour qu’ils soient plus fiables.
• Dans la dernière année, nous avons rétabli la connectivité d’au moins trois affluents de la rivière
Bow conformément à notre objectif, et nous avons rétabli la connectivité d’un autre ruisseau
entre Castle Junction et Lake Louise. De plus, les environs immédiats du ponceau du ruisseau
Bath ont été améliorés et le ponceau a été enlevé; le ruisseau coule maintenant librement sous
une nouvelle grande arche en béton qui constitue un passage inférieur.
• Nous avons aussi travaillé avec des partenaires afin d’élaborer et de lancer plusieurs nouveaux
produits de communications sur les passages pour animaux de la Transcanadienne et sur le
programme d’étude et de surveillance connexe, dont le nouveau site Web « Highway Wilding »,
un compte et un blogue Twitter ainsi qu’une page YouTube.
• Nous avons continué à entrer en relation avec une diversité de Canadiens au moyen d’un
éventail de programmes novateurs.
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Nos programmes de diffusion externe au zoo de Calgary nous ont permis d’établir des contacts
avec près de 34 000 visiteurs l’été dernier.
Stratégie « Un modèle d’intendance des parcs nationaux »
• Nous avons publié notre premier Rapport des activités sur le terrain, dans lequel seront résumés
chaque année plus de 30 projets de recherche et de remise en état réalisés par nos spécialistes
de la Conservation des ressources et par des partenaires.
• Huit cents bénévoles ont consacré 16 000 heures aux projets du parc, notamment en participant
à des activités de recherche et de surveillance écologiques, aux rapports sur l’état des sentiers, à
l’entretien des sentiers et aux corvées d’arrachage de mauvaises herbes et de nettoyage des
jardins, de même qu’en appuyant les programmes d’apprentissage et les activités spéciales du
parc.
• Nous continuons à enlever les poissons non indigènes du lac Hidden, du ruisseau Corral, du lac
et du ruisseau Rainbow ainsi que du ruisseau Cascade. Les espèces retirées seront remplacées
par de la truite fardée du versant de l’ouest, une espèce indigène.
• Les travaux sur le caribou se poursuivent : la Stratégie de conservation du caribou des
montagnes du Sud dans les parcs nationaux du Canada a été soumise à un examen public, et
Parcs Canada a signé un protocole d’entente sur un programme d’élevage en captivité avec le
gouvernement de la Colombie-Britannique et le zoo de Calgary.
• Les nombreuses contributions des intervenants ont donné lieu à l’élaboration d’un plan
préliminaire pour la réintroduction du bison, qui fera l’objet d’une deuxième phase de
consultations au cours des prochains mois.
• La mortalité des animaux sauvages sur les routes et les accidents connexes demeurent un défi,
qui a inspiré le thème du forum de planification de cette année.
• Le personnel du parc a continué à déployer des efforts soutenus afin de protéger l’ourse 64 et
ses trois petits – qui forment probablement la famille la plus célèbre du parc national Banff.
Stratégie « Bienvenue à des montagnes de possibilités »
• Nous avons terminé le sondage administré dans le cadre du Programme d’information sur les
visiteurs à l’été 2011 : il en ressort notamment que 97 % des visiteurs se disent satisfaits de leur
visite dans l’ensemble.
• Dans les terrains de camping et les aires de pique-nique, nous avons rénové ou remplacé
plusieurs toilettes, posé de nouveaux panneaux d’orientation et de nouvelles canalisations
d’eau et amélioré les dépôts d’ordures et de matières recyclables.
• Nous avons exécuté un vaste programme d’évaluation et d’enlèvement d’arbres.
• Le nombre de visiteurs qui fréquentent le sentier de l’Héritage du parc national Banff continue
de dépasser les attentes; il a augmenté de près de 6 % en 2012 par rapport à la saison 2011.
Nous travaillons avec des partenaires en vue de prolonger le sentier et d’aménager des
raccordements.
• À Lake Louise, l’aménagement d’une passerelle pour les piétons et de 2 km de sentier assurant
un lien avec la promenade des Glaciers a été achevé au cours de la dernière année.
• Encore cette année, nos célébrations de la Journée des parcs et de la fête du Canada ont attiré
une foule impressionnante.
• Le parc national Banff a organisé seize activités spéciales de vélo, de course, de canot et de
kayak, de baignade, de ski de fond ou de patinage, auxquelles ont participé près de
14 000 personnes.
• Environ 45 000 personnes ont participé aux activités organisées par les interprètes du parc.
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Il y a eu des activités animées par des artistes aux lacs Vermilion et des promenades guidées par
des interprètes le long des rives du lac Louise.
L’exécution du programme Gardiens des ours s’est poursuivie : nous avons établi près de
31 000 contacts avec des visiteurs cette année.
Plusieurs améliorations ont été apportées au site Web : amélioration du contenu, conception de
pages présentant nos activités, pages plus conviviales pour nos terrains de camping, page Les
10 incontournables du parc national Banff et nouvelle page présentant nos dépliants.
Dans les parcs des montagnes, les inondations printanières ont causé des dommages s’élevant à
près de 2,4 millions de dollars, principalement dans les parcs nationaux Jasper et Kootenay. Les
efforts déployés par le personnel ont permis de limiter les dégâts.
Stratégie « Gérer l’aménagement et les activités commerciales »
• Les lignes directrices du parc national Banff sur la via ferrata en sont aux dernières étapes du
processus d’approbation.
• Nous avons poursuivi la mise en œuvre des stratégies relatives aux terres adjacentes à la ville de
Banff et au secteur de Lake Louise. À Banff, des mesures visant à enrichir l’expérience des
visiteurs sont en cours aux lacs Vermilion.
• Les travaux de remise en état de la carrière de gravier Cascade sont en cours, et la partie active
de la carrière a été réduite de plus de 70 %.
• Les travaux de remise en état du ruisseau Cascade en sont à leur deuxième saison. Nous
travaillons en collaboration avec TransAlta afin d’améliorer l’habitat aquatique (y compris les
frayères) et de créer un milieu qui atténue les fluctuations de débit.
• Le plan conceptuel proposé pour l’entrée de Lake Louise a reçu un accueil favorable des
intervenants et des visiteurs. La prochaine étape suivra lorsque le budget le permettra.
• Nous avons collaboré avec le district en voie d’organisation no 9, l’hôtel Fairmont Chateau Lake
Louise et Banff Lake Louise Tourism afin d’enrichir l’expérience de ski nordique à Lake Louise, en
augmentant la fréquence du damage, en modernisant l’équipement de damage, en mettant le
dépliant à jour et en élargissant la portée de nos efforts de promotion.
• La congestion pendant les périodes de pointe continue de poser problème. Nous avons surveillé
la situation de près, en particulier au lac Moraine et dans les environs de Lake Louise, et nous
avons instauré des règles pour les périodes de pointe.
• Nous avons informé les visiteurs de façon proactive des meilleurs moments et des meilleures
façons de profiter du Festival d’automne de Lake Louise.
• Nous avons demandé à la commission régionale des transports en commun de la vallée de la
Bow de proposer des solutions afin de résoudre les problèmes de congestion, et nous mettrons
en place des solutions à court terme dès l’automne prochain au lac Moraine.
• Le nombre total de visiteurs en 2011-2012 a augmenté de 2,4 % par rapport à 2010-2011, pour
dépasser 3,2 millions de visiteurs.
Conclusion de l’examen rétrospectif
• L’ouverture officielle du lieu historique national Cave and Basin aura lieu la longue fin de
semaine de la fête de la Reine, du 17 au 20 mai 2013. L’activité sera ouverte à tous.
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Séance ouverte de questions et réponses des directeurs, 8 novembre
Les directeurs ont répondu à tout un éventail de questions que les membres de la table ronde et le
public leur ont posées à brûle-pourpoint. Voici certains des sujets abordés :
• Méthode de calcul de l’affluence
• Mesures prises en ce qui a trait à la mortalité faunique sur les routes et sur les voies ferrées et
autres mesures possibles
• Manière dont Parcs Canada peut communiquer ses bons coups de façon proactive
• Détails relatifs à la croissance de la harde de caribou et au projet de réintroduction
• Résultats tangibles du forum de planification de l’an dernier
• Réduction des heures de travail au Centre d’accueil de Lake Louise
• Problème lié à la faune sur la promenade de la Vallée-de-la-Bow : accoutumance ou mortalité?
• Objectifs mesurables des restrictions d’accès proposées sur la promenade de la
Vallée-de-la-Bow
• Aube et crépuscule : des moments cruciaux pour la faune?
• Concentration des répercussions du budget sur des services particuliers dans le parc et
préoccupations qui en découlent
• Avenir du programme de bénévolat dans l’arrière-pays, en particulier de la surveillance de la
faune en hiver, compte tenu du déménagement d’un employé clé
• Rôles respectifs du bénévolat et du travail rémunéré dans l’exécution du mandat
• Nouvelles tendances observées dans la fréquentation de l’arrière-pays et relations de Parcs
Canada avec les visiteurs de l’arrière-pays
• Existence de plans d’intervention en cas d’urgence ou de désastre dans le parc
• Date d’approbation des lignes directrices relatives à la via ferrata et personnes y travaillant
• Passages supérieurs et inférieurs et clôtures : un gain écologique?
• But des travaux d’éclaircie entre le camping du Canyon-Johnson et Castle Junction
• Détails sur le programme d’enlèvement d’arbres au camping du Mont-Protection
Ils sont sauvages… C’est dans leur nature, 9 novembre
À la lumière de renseignements de fond obtenus lors d’une séance de conte, des résultats d’un examen
des incidents liés à la faune, de renseignements sur les activités qui contribuent déjà à l’atteinte de cet
objectif et des différents points de vue concernant la faune, le groupe a procédé à un brassage d’idées
pour suggérer des programmes et des approches d’éducation et d’intendance pouvant être mis en place
afin d’appuyer des expériences authentiques et de grande qualité pour les visiteurs (expériences
associées à l’observation de la faune) tout en protégeant la faune.
Renseignements de fond
Les exposés présentés ont permis au groupe de mieux comprendre le contexte :
• Du 1er janvier au 23 octobre 2012, le personnel de la Conservation des ressources du parc
national Banff a répondu à plus de 1 000 appels liés à des affrontements humains-animaux
sauvages.
• Pour sa part, le personnel de l’Application de la loi est intervenu à la suite de plus de
300 incidents, qui ont donné lieu à 272 enquêtes et avertissements verbaux ou écrits ainsi qu’à
49 mises en accusation.
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Du point de vue écologique, le terme « sauvage » désigne la possibilité pour les animaux d’errer
librement partout dans leur aire de répartition naturelle, pour trouver de la nourriture au gré
des saisons, pour exercer leurs activités naturelles, pour interagir avec leur environnement et
pour maintenir des contacts les uns avec les autres.
Pour les humains, le contact avec la nature sauvage donne lieu à des expériences puissantes et
mémorables sur le plan émotif, esthétique et spirituel.
Les animaux et les espaces sauvages font partie intégrante de notre identité et de notre
renommée comme parc national, comme site du patrimoine mondial et comme destination de
choix.
Il importe aussi que les animaux restent sauvages pour assurer la sécurité humaine.
Si nous voulons espérer survivre, nous devons à tout prix protéger les animaux sauvages, la
nature sauvage et nos espaces sauvages.
Parcs Canada réalise déjà tout un éventail d’activités d’éducation, d’interprétation et de
diffusion externe, seul et avec les membres de la table ronde, individuellement et
collectivement.
Les animaux sauvages accessibles (c.-à-d. en ville ou au bord de la route) sont parfois considérés
comme « inoffensifs » ou « apprivoisés ».
Certaines personnes veulent observer des animaux sauvages, mais elles éprouvent de la crainte
à l’idée de se trouver en leur présence.
Plusieurs visiteurs assimilent à tort le parc au Serengeti – ils pensent qu’il renferme plus
d’animaux qu’il n’y en a réellement.
Défis
Les participants ont cerné six catégories d’obstacles à surmonter pour que les animaux puissent rester
sauvages :
• Syndrome « Je suis spécial » : « Les règles s’appliquent aux autres »; « Il faut profiter du moment
présent »; « Il n’y a pas de mal si je le fais juste une fois » ou « Quelqu’un d’autre s’en
occupera ».
• Méconnaissance des bons choix : Les visiteurs qui connaissent mal l’environnement du parc
risquent de négliger des indices importants que donnent les animaux sauvages ou de mal en
comprendre le sens.
• Différences de mentalité : urbanisation et changements sociétaux, différences culturelles,
évolution des valeurs, perception de la faune comme produit, divergences d’opinions sur la
signification du mot « sauvage », décalage entre les humains et la nature, perception voulant
que la sécurité soit la responsabilité de quelqu’un d’autre.
• Curiosité : Les visiteurs font des découvertes merveilleuses qui sortent de leur cadre habituel. Il
s’agit d’une expérience stimulante et chargée d’émotion. La naïveté, la curiosité déterminée et
la tentation d’une expérience spéciale peuvent embrouiller le jugement.
• Absence d’objectifs communs mesurables : En l’absence d’une définition commune claire de
notre orientation et d’indications nous permettant de confirmer que nous avons atteint notre
but, il sera impossible de déterminer quelles mesures seront les plus efficaces, et nous pourrions
finir par travailler à contre-courant les uns des autres. Il faut des sources de financement pour
couvrir le coût des travaux de mesure et des communications.
• Compréhension des autres points de vue : Nous devons comprendre toute la gamme de
perspectives de nos publics et les moyens de faire naître chez eux un intérêt pour nos activités
de communications.
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Ce qui donne de bons résultats
Les participants ont cerné divers moyens d’influencer le comportement :
• Renforcement positif et incitatifs : Il faut prendre les visiteurs à faire quelque chose de bien.
• Liens créés avec le cœur : Éprouver un attachement pour l’environnement, ressentir la
satisfaction de faire les bons choix.
• Conséquences néfastes : Rétroaction négative, amendes, crainte de se blesser.
• Attentes raisonnables : Nous devrions nous concentrer sur ce que nous pouvons réellement
offrir (air pur, grands espaces) plutôt que de promettre aux visiteurs qu’ils verront des animaux
sauvages de près.
• Modèles de comportement positifs : Il faut créer de nouveaux modèles de comportement
positifs qui correspondent au profil démographique, à la culture, aux types de visiteurs et à leurs
activités.
• Conception des installations : L’entourage peut favoriser un comportement approprié.
• Expériences réelles : En interagissant avec son environnement, on peut tirer des enseignements
utiles.
• Éducation : Il est possible d’influencer le comportement en enseignant le « comment » et le
« pourquoi » des choses.
• Démographie : Les attentes et les comportements sont rattachés à l’âge, à la génération, à la
culture et aux valeurs.
Poursuivez dans la même veine…
Les participants ont énuméré les activités que Parcs Canada et ses partenaires gagneraient à
poursuivre :
• Continuer de préciser les objectifs, améliorer la segmentation des publics pour permettre
l’adoption d’une approche ciblée.
• Demander de l’aide : Programmes de bénévolat et diffusion au public de renseignements sur les
bons choix à faire (p. ex. Gardiens des ours).
• Continuer de recourir aux guides et aux ambassadeurs : Du personnel de première ligne habilité,
qui amène les visiteurs à mieux apprécier le parc par l’interprétation personnalisée.
• Raconter des récits : En personne et à distance, oralement et par des montages visuels ou des
vidéos; recours aux médias sociaux tels que TripAdvisor; diffusion de récits de comportements
appropriés pour façonner les attentes.
• Se concentrer sur l’établissement de contacts avec les enfants : Les aider à nouer des liens avec
la nature et les amener à la respecter.
• Montrer ce que nous faisons : Nous concentrer sur les bons choix plutôt que sur les
comportements inappropriés.
• Poursuivre les efforts déployés dans le cadre du programme Canada authentique.
• Continuer d’améliorer les recherches et les pratiques exemplaires.
Cessez…
Les participants ont énuméré les activités auxquelles il faudrait songer à renoncer :
• Mettre fin à l’approche coercitive : Il serait plus sage de renforcer l’orientation, les messages et
les programmes et de s’employer à mieux les faire connaître.
• Ne plus tenter de faire plaisir à tout le monde : Prendre plutôt l’initiative (et bien le faire).
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Cesser de se concentrer uniquement sur les deux langues officielles (français et anglais).
Cesser de demander aux biologistes de la faune de se pencher sur la question du comportement
humain.
Possibilités
Les participants ont lancé des suggestions à l’intention de particuliers, d’organismes et de groupes
travaillant en partenariat. Il s’agit de nouvelles idées pour relever des défis, susciter des attentes
réalistes et favoriser l’adoption de comportements qui ne nuisent pas à la faune :
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Créer des possibilités d’interprétation impromptues dans le lotissement urbain et dans les
commerces.
Annoncer par des gazouillis l’emplacement des activités d’interprétation.
Promouvoir le slogan « Profitez des choses simples de la vie » (va bien avec « N’oubliez pas de
respirer »).
Diffuser des messages communs uniformes et améliorés dans toutes les organisations (avec le
leadership de Parcs Canada).
Établir des seuils : Fixer des objectifs écologiques et les faire connaître.
Partager des produits, tels que le programme WildSmart.
Solliciter les commentaires des visiteurs.
Installer des « voitures de police » gonflables et se servir de panneaux graphiques et de
publications pour dissuader les automobilistes de faire de la vitesse.
Travailler en étroite collaboration avec les groupes d’usagers.
Tirer pleinement parti du musée du parc.
Rester en contact avec les résidents en publiant une chronique dans le journal. Rendre compte
des objectifs et des réalisations.
Examen prospectif du forum
Les participants et les membres du public ont exploré l’idée de faire du forum une activité biennale et de
choisir une formule différente pour les mises à jour au cours des années intercalaires.
Voici, selon les participants, les avantages d’un forum biennal :
• Les membres du groupe disposeraient d’un délai suffisant entre les forums pour concrétiser et
évaluer les idées lancées.
• Le personnel et les membres de la table ronde économiseraient du temps.
• Les ressources pourraient être concentrées sur le suivi.
• Cette formule pourrait inciter les membres du groupe à tenir des communications informelles
plus fréquentes.
Voici, selon les participants, les inconvénients d’un forum biennal :
• Le public aurait moins souvent l’occasion de communiquer directement avec Parcs Canada.
• Le monde évolue trop rapidement pour que des mises au point biennales soient efficaces.
• Les tendances se développent rapidement et doivent être reconnues et communiquées.
• Il est important et utile d’avoir des contacts face à face avec le public.
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Idée « hybride » :
Un grand nombre de membres ont manifesté un intérêt pour une approche hybride, qui consisterait par
exemple à présenter l’examen rétrospectif des directeurs et la séance ouverte chaque année, mais à
tenir le forum de planification complet tous les deux ans seulement. Une autre suggestion « hybride » a
été formulée, celle d’organiser des séances semestrielles « d’examen des tendances » (demi-journées)
et de tenir le forum de planification complet aux deux ans.
Réflexions des directeurs
Les directeurs, Caroline Marion et Dave McDonough, ont fait part de leurs réflexions sur ce qu’ils ont
entendu pendant le forum. Voici les grandes lignes de leurs commentaires :
• L’observation de la faune représente manifestement l’une des expériences les plus recherchées
par les visiteurs, et l’exaltation du moment peut parfois mener à des comportements
inattendus.
• Parcs Canada doit se concentrer, mieux comprendre les visiteurs, assumer un rôle de leadership
et coordonner – il s’agit clairement d’une orientation que les participants invitent Parcs Canada
à envisager.
• Parcs Canada examinera l’information et les idées présentées, et il explorera les moyens
d’améliorer ses programmes à la lumière de ces suggestions.
• Parcs Canada a bien entendu les participants qui réclament davantage de suivi. Il souhaite leur
soumettre une proposition (réaliste et réalisable) dans deux ou trois secteurs clés à des fins de
concertation.
• Les participants accordent manifestement beaucoup de valeur aux échanges que permet le
forum de planification annuel. Parcs Canada examinera les commentaires sur les avantages et
les inconvénients ainsi que l’idée « hybride ».
Les deux directeurs ont dit apprécier l’esprit de coopération et de collaboration qui règne au forum, et
ils ont remercié le groupe.
Étapes à venir
• Remise d’un compte rendu complet de la réunion aux participants et à Parcs Canada d’ici le
15 janvier 2013.
• Affichage du résumé sur le site Web en français et en anglais d’ici le 31 janvier 2013.
Les participants qui souhaitent recevoir par courriel le compte rendu complet de la réunion ont été priés
de transmettre leur adresse à Tracey LeBlanc.
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