Nouvelle Zélande : 27 11 2009 - Accueil

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Nouvelle Zélande : 27 11 2009 - Accueil
Les Univers de Francis
Nouvelle Zélande : 27 11 2009
20090718 et 20090719 – Thermal Pool Ride – Francis avait prévu de longue date une virée moto
organisée par un groupe de motards de Hamilton. "De longue date" uniquement dans le but de préparer
psychologiquement Delphine pour un week-end-dans-la-pluie-et-le-froid-hivernal-à-se-taler-les-fesses-sur-la-ridicule-sellepassager-de-la-moto... le seul argument valable est la destination: Turangi, au sud du lac Taupo, et dans un motel
offrant des Hot-Pools à ses hôtes. Delphine s'est donc laissée convaincre et a renié sa promesse "jamais plus de moto en
hiver" ! Et tant pis pour les fesses talées du lendemain. Le grand jour arrive. Après un briefing sur l'itinéraire et les
conditions météo appelant à la prudence, les 8 motos du groupe se mettent en route tout doucement. Enfin, doucement
seulement jusqu'à la sortie de la ville. Après, ceux qui sont devant roulent plutôt vite... heureusement, ceux qui sont
derrière roulent plutôt lentement. La première pause se fait à Otorohanga... où deux motos nous quittent pour partir à la
rencontre de trois autres venant de New Plymouth (ça fait un sacré détour!!!). L'arrêt suivant est à Mangakino sur la rive
du lac portant le même nom. On discute ¼ d'heure tout en prenant un café salutaire... il fait quand même bien froid,
même si, ô miracle, on est passé à travers les gouttes. L'étape suivante nous amène à Acacia Bay pour le repas de midi
–euh 15 heures- au Café l'Arte. On reprend la route, cette fois ci pour notre destination finale... La crème du café
(Moccachino) est de trop. Seulement, on se concentre plus sur la route qui est verte de mousse et sur le vent glacial qui
souffle en rafales latérales que sur les incompatibilités crème et moto... Une fois arrivé au motel, on enlève (chacun)
nos deux pantalons, 3 T-shirts manche courtes et longues, 2 polaires, 2 paires de chaussettes, et on brave le vent
hivernal pour se plonger dans les fameuses et promises sources chaudes. Rien de luxueux : les Hot Pools s'avèrent
être des cuves en béton (3m X 2m X 1m) alimentés en eau chaude locale, entourées de tôle ondulées (pour justifier le
"private"), et à ciel ouvert. On voit les étoiles... L'eau chaude est agréablement accueillie après nos nombreux kilomètres
du jour, et on se relaxe les muscles du dos en discutant avec le groupe. Surtout bien garder le maximum de peau dans
l'eau, le vent souffle toujours de façon glaciale... La nature humaine ne se nourrissant pas exclusivement d'eau chaude,
certains partent en quête de denrées alimentaires histoire de manger avant le coup d'envoi du match de rugby (les All
Blacks recevant les Wallabies). Le match se passe bien et les discussions permettent d'apprendre à se connaître un peu
plus. Sur la courte victoire de 3 points des All Blacks, on va se coucher. Le lendemain, petit déjeuner tranquille (un
muffin à la confiture de cassis, une part de gâteau à la banane, et deux thés à la menthe). On se joint au groupe qui opte
pour un retour direct via la SH1... le trajet nous prend quand même 4 heures, assez difficiles à cause du vent latéral.
C'est sûr, les voitures derrière nous doivent nous traiter de fous en voyant les écarts de la moto sur la route... On
récupère par des pauses fréquentes. On est de retour à Hamilton vers 14h... complètement crevés, mais content d'être
arrivés. Et devinez quoi ? Il y a une petite voix qui me souffle dans l'oreille "pas prête de refaire de la moto en hiver ! "...
Mais pour citer notre guide du week-end, des expériences comme celle-ci (surtout les routes humides et le vent latéral)
forgent le caractère du motard ... Et comme jamais deux sans trois, tout espoir est permis !
20090809 – Mt Pureora – Premier beau week-end de longue date... Comme en ce moment c'est plutôt
rare, on en profite pour sortir prendre l'air et (tenez vous bien...) faire une balade !!! Depuis le temps qu'on fait des
balades en Nouvelle Zélande, on devrait les avoir toutes éclusées... mais il semblerait qu'en ce domaine, Delphine ait
un 6ème sens pour dénicher des inédits. Aujourd'hui encore, on ne va pas trop loin pour trouver de début du sentier :
seulement 2h30 de route pour y aller dont bien 30 minutes sur une route non goudronnée !!! Arrivées sur place sur le
coup de midi, on casse une graine avant d'attaquer les 300 mètres de dénivelés plus ou moins abrupts. Mais, la balade
vaut le coup : en haut, on a droit à un panorama sur 360°. D'un coté, on voit le Tongariro et Taupo... de l'autre, on aperçoit
Egmont. Sans oublier la partie sur King Country, encore bien embrumée. Ca fait plaisir d'enfin tomber sur une ascension
donnant sur une vue à vous couper le souffle. Et en plus, la montée, bien que soutenue, nous a pris moins de temps que
ce qui est annoncé au début du chemin. Un exploit ! On ne traîne tout de même pas trop en haut... il fait encore
relativement froid, et il reste encore quelques heures de route.
20090823 – Cambridge – Petite balade dans les rues du village voisin. C'est l'opportunité de prendre
quelques maisons typiquement kiwi en photos...
20090829 – "Number seven level" walk – On a décidé, c'est le printemps ! Qui dit printemps dit
jonquilles, magnolias et kowhai en fleurs, oiseaux réveillés à 5 h du matin... et, bien évidement, promenades. Pour
commencer la saison, on se fixe comme objectif le sommet Karangahake. Une fois au départ de la balade, il semble que
l'on ait été un peu trop optimiste en annonçant le printemps : le plafond bas des nuages cache le sommet. On s'adapte,
et remplaçons le sommet par la balade appelée No 7 level (le nom s'explique par le passé minier du massif). Francis
remarque que la balade en question est plus courte et avec moins de dénivelé... En plus, le sentier se révèle plein de
surprises : points de vue sur les gorges et la vallée, tunnels miniers désaffectés (ça, ce n'était pas prévu, heureusement
que Francis avait son téléphone portable avec lampe de poche intégrée), vers luisants, cascades et torrents... Du
coup, on ne voit pas passer les 3h30 de marche (5h !!!, proteste Francis!)...
20090905 - Mariage Chris et Martina – Orewa – Une fois de plus, les néo-zélandais nous surprennent. A
l'issue de la cérémonie religieuse, le vin d'honneur est servi... dans l'église !
20090919 – Shopping à Auckland – Le concept de la librairie est original, en plus des bouquins, la boutique
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propose des café et de quoi se sustenter... A importer en France, une pause au milieu des bouquins relaxe vraiment la
tête et les pieds au milieu de cette dure et longue -au moins 4h- journée de shopping à Newmarket, cœur de la
mode néo-zélandaise ! Delphine apprécie le contraste entre les trois rues principales du quartier. La première rue
regroupe les boutiques des jeunes designers prometteurs, la seconde est celle du prêt-à-porter, la troisième est
réservée à la classe sociale qui peut s'acheter des T-Shirts fashion coutant au minimum $500...
20090920 – Wai-O-Tapu – On avait fait Hell's Gate, Craters of the Moon... et l'attrait de ces zones
géothermiques est toujours aussi fort... Alors, il reste encore celle-ci, le Wai-O-Tapu. Les photographies sur le dépliant
font baver Delphine depuis des mois !!! Comme la dernière fois qu'on a fait une excursion d'intérêt géothermique, on y
va... en moto (très-grand-sourire-jusque-derrière-les-oreilles-de-Francis) !!! La route malgré la fraicheur matinale (il est
quand même 08h30 au moment du départ) s'avère bien agréable. Arrivés sur place, Delphine se précipite au comptoir
pour aller acheter les billets, et nous voilà remontés sur la moto. Mais ce n'est pas déjà l'heure du retour... loin de nous
cette idée ! En fait il y a une attraction qu'il faut aller voir absolument : un geyser (Lady Knox). Et on peut assister
quotidiennement à une éruption. La dite éruption est tout de même chimiquement déclenchée. Les seules variables
restant inconnues étant la hauteur à laquelle va monter l'eau et la durée de l'éruption. En effet, notre guide nous
explique que cela ne dépend que de la quantité d'eau en réserve. Au final, on y restera près de 45 minutes, et ce n'est
pas terminé quand on s'en va. On retourne donc à l'entrée de parc où l'on se débarrasse de nos casques avant de
prendre le chemin balisé. A partir de là), le spectacle est inouï. On marche le long de lacs et cratères fumants, de temps à
autre verts, jaunes, orangés, rouges... et devant des eaux dont l'ébullition permanente trouble le fond. Les noms sont
évocateurs : Artist's Palette, Champagne Pool, Mud Pool, Devil's Bath. Bref, on y traine le reste de la matinée et une
bonne partie de l'après midi (malgré les 75 minutes officiellement annoncées pour faire le parcours).
20091003 au 20091029 – Un mois en France – Le mariage du frère de Francis nous donne une excuse
pour rentrer en France, après presque 2 ans et demi sans remettre les pieds sur le territoire français... C'est vraiment bien
de revoir la famille et les amis, de voir des couleurs d'automne et de re-découvrir les richesses gastronomiques
françaises (on avait même oublié que les paupiettes de veau existaient ! Et on ne parle pas du reste). Bonne nouvelle :
notre résidence à été acceptée (on a reçu un mail le 16/10/2009).
20091101 – Karamu walkway – partie 1 – Arhg ! De retour en Nouvelle-Zélande depuis même pas
24h, Delphine se sent de nouveau une âme d'exploratrice... Alors, on commence une balade sur les pâturages entre
Hamilton et Raglan. C'est drôlement venteux (printemps oblige), mais on se trouve une petite place protégée et on se
chauffe au soleil... Au retour, Francis se moque de Delphine qui a malencontreusement mis le pied dans une bouse de
vache odorante !
20091102 – 10 000 pas. Faire environ 3000 km à pieds en 6 semaines, cela vous dit ? Non ? Rassurez-vous, à
Francis non plus. Mais à Delphine, si ! Alors, elle s'est embrigadée avec 7 kiwis pour relever le défi suivant : faire BluffKerikeri à pied – ou plutôt, l'équivalent en kms de la traversée Sud-Nord de la Nouvelle-Zélande. Et la voilà avec un
podomètre à enregistrer le moindre de ses pas. Francis grommelle, il devine qu'il va entendre des discours engagés et
enflammés sur le thème "il FAUT qu'on aille se promener, j'ai des pas à faire !"
20091107 – Karamu walkway – partie 2 – Et bien sûr, cela ne rate pas... Delphine insiste pour aller
terminer la balade commencée le week-end précédent : "Ce n'est pas long, c'est une boucle de 4h. Je me demande
combien de pas ça fait"... La réponse, c'est VINGT CINQ MILLE ! ou plutôt 12500 dans un sens, et 12500 dans l'autre
sens ! Parce que, la fameuse petite balade, ce n'est pas une boucle, mais un aller-retour ! L'aller est censé durer 4h, on
vérifiera -6 heures trop tard- le panneau qu'on aurait mieux fait de regarder attentivement au départ. Le retour est
mémorable. La raison ? Les mésaventures de Francis avec les nombreux pièges disséminés sur le sentier. Les
pièges, ce sont les "petits" souvenirs odorants laissées par les vaches et moutons, et qui ont déjà causés du tort à
Delphine la dernière fois... Francis, certainement trop occupé à ruminer le fait que la boucle de 4h se soit transformée en
marche de 8 heures (théorique), ne regarde pas où il pose le pied. Il écrase vigoureusement une belle bouse de vache
séchée par le vent... Sauf que la bouse de vache n'est sèche qu'en surface, l'intérieur reste moelleux... La chaussure
gauche est recouverte de m... Francis jure et passe bien 5 minutes à se tordre la cheville pour essuyer ce qu'il peut avec
l'herbe... Une heure plus tard –et quelques centaines de pas plus loin- il saute lourdement dans un fossé –
là aussi, le terrain semble sec... Malheureusement, c'est sec seulement en apparence ! Et la chaussure droite disparaît
intégralement dans la boue/bouse, on ne voit plus que la chaussette... Re-juron. La chaussure est littéralement
couverte par une couche de boue ! Ahahaha!
20091114 – Te Tapui Scenic Reserve – Original... le bush dans la réserve n'est pas trop dense, on peut
marcher dessous... Heureusement, parce que le sentier est inexistant. On joue au Petit Poucet et on suit les fanions de
couleur accrochés aux arbres. En veillant surtout à toujours garder un œil sur un fanion avant de trouver le suivant...
Et en ramassant les fanions tombés au sol et peu visibles... Malgré tout, on se perd ! On dirait que les oiseaux
–nombreux et bruyants dans cette petite réserve - se moquent de nous...
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