Initiative mondiale en faveur des enfants non scolarisés

Transcription

Initiative mondiale en faveur des enfants non scolarisés
Tous les enfants à l’école d’ici 2015
Initiative mondiale en
faveur des enfants
non scolarisés
© UNICEF/NYHQ2004-0357/Furrer
L’UNICEF et l’Institut de statistique de l’UNESCO (ISU) ont lancé
conjointement l’Initiative mondiale en faveur des enfants non
scolarisés en 2010 en vue d’accélérer les interventions en faveur de
l’éducation primaire universelle d’ici 2015. L’Initiative vise à réaliser
un pas décisif dans la réduction du nombre d’enfants non
scolarisés (ENS). Elle se situe dans le prolongement du rapport
conjoint ISU/UNICEF de 2005, Enfants non scolarisés : Mesure de
l’exclusion de l’enseignement primaire, qui décrit une méthodologie
permettant d’estimer le nombre d’enfants en âge d’aller au primaire
non scolarisés et présente des estimations nationales, régionales et
mondiales pour cet indicateur1.
La problématique des enfants non scolarisés doit rester une priorité
élevée au sein des objectifs du programme Éducation pour tous
(EPT). Faute de mesures audacieuses et soutenues sur ce point,
l’Objectif du Millénaire pour le développement (OMD) 2 ne sera
pas réalisé. En outre, l’OMD 2 et l’EPT constituent des préalables
fondamentaux à la réalisation de l’ensemble des autres OMD :
éradication de la pauvreté, égalité des sexes, réduction de la
mortalité infantile et amélioration de la santé maternelle,
élimination du VIH et du SIDA et d’autres maladies, et durabilité
de l’environnement.
Conjuguer les efforts
Le défi urgent qui consiste à envoyer à l’école les enfants non
scolarisés a été mis en évidence dans les principaux engagements pris depuis l’adoption, par la communauté internationale,
des six objectifs de l’EPT à Dakar en 2000. Les déclarations
issues des réunions du groupe de haut de niveau sur l’EPT
tenues à Addis-Abeba en février 2010 et à Jomtien en mars 2011
appellent les gouvernements à renforcer leurs actions afin de
résoudre le problème des enfants non scolarisés et de garantir
l’équité en matière d’éducation.
L’Initiative ISU/UNICEF entre dans le cadre du Partenariat
statistique au service du développement au XXIème siècle
(PARIS21), dont l’objectif général est de « développer une
culture de prise de décisions et de mise en œuvre fondée sur
les faits, en vue d’améliorer la gouvernance et l’efficacité de
l’action gouvernementale en matière de réduction de la pauvreté
et de réalisation des Objectifs du Millénaire pour
le développement2 ».
1 Institut de statistique de l’UNESCO (ISU) et Fonds des Nations Unies pour l’enfance
(UNICEF), Enfants non scolarisés : Mesure de l’exclusion de l’enseignement primaire,
ISU, Montréal, 2005.
2 Partenariat statistique au service du développement au XXIème siècle (PARIS21),
Programme de travail 2009–2010 de PARIS21, réunion du comité de pilotage,
5–6 juin 2008.
UNICEF et l’Institut de
statistique de l’UNESCO
Mise à jour octobre 2011
Le défi
En 2009, 67 millions d’enfants en âge d’aller à l’école primaire
n’étaient pas scolarisés. Environ 45 % de ces enfants vivent en
Afrique subsaharienne, et 24 % en Asie du Sud et de l’Ouest. Plus de
35 millions d’entre eux vivent dans 15 pays seulement. Par ailleurs,
72 millions d’enfants en âge du premier cycle du secondaire n’étaient
pas scolarisés en 2009, ce qui augmente les chances d’exclusion3.
On s’inquiète de plus en plus du ralentissement des progrès
accomplis vers l’enseignement primaire universel ces dernières
années et des difficultés à maintenir le niveau de rétention scolaire.
Selon les estimations, 10 millions d’enfants par an abandonnent
l’école au niveau du primaire en Afrique subsaharienne. En Asie du
Sud et de l’Ouest, 40 % des enfants non scolarisés sont allés à
l’école mais ont abandonné (voir Figure 1). Dans ces deux régions,
les filles ont moins de chances d’être scolarisées que les garçons.
En Afrique subsaharienne, deux tiers des filles non scolarisées
risquent de ne jamais aller à l’école, contre seulement la moitié
des garçons4.
Figure 1 : Répartition des enfants non scolarisés par possibilité
d’aller à l’école et par région, 2009 (%)
Afrique subsaharienne
(30,1 millions)
Asie du Sud et de l’Ouest
(16,3 millions)
Asie de l’Est et Pacifique
(8,3 millions)
États arabes
(5,8 millions)
Amérique latine et Caraïbes
(2,9 millions)
Amérique du Nord et
Europe occidentale
(2,2 millions)
Europe centrale et orientale
(1,1 million)
Asie centrale
(0,4 million)
Monde
(67,2 millions)
0
Source : ISU, juin 2011 5
20
40
60
80
% du nombre total d'enfants non scolarisés
Ont abandonné
l'école (%)
Scolarisation
attendue (%)
100
Scolarisation non
attendue (%)
Des inégalités et disparités structurelles profondément
enracinées sont à l’origine des obstacles auxquels se heurtent
les enfants non scolarisés. Elles résultent de facteurs multiples :
pauvreté des revenus, risque d’exploitation des enfants au travail,
3 ISU, juin 2011.
4 ISU, juin 2011.
5 Les régions sont ventilées par nombre d’enfants non scolarisés en 2009.
conflits et catastrophes naturelles, lieu, migration et déplacement,
VIH et SIDA, handicap, sexe, appartenance ethnique, langue
d’instruction, religion et caste. Du fait de ces disparités, même
les pays aux indicateurs nationaux prometteurs risquent de ne pas
parvenir à l’enseignement primaire universel6. Il arrive souvent
que plusieurs disparités se recoupent et créent des profils de
désavantages complexes qui se renforcent mutuellement, dressant
ainsi des obstacles à la scolarisation et entravant les chances
d’éducation. La Figure 2 illustre les points d’intersection entre les
enfants non scolarisés et les disparités liées au sexe,
à la richesse des ménages et zone de résidence.
Figure 2 : Enfants non scolarisés par sexe, quintile de richesse et
zone de résidence, 2003-2010 (%)
45
40
35
30
40
Garçons
Garçons
Filles
Filles
36
32
31
29
25
28
25
23
20
19
15
18
15
10
14
11
9
5
0
20 % les
2ème tranche
20%
4ème tranche
plus pauvres
de 20% intermédiaires
de 20%
20 % les
plus riches
Zone
rurale
Zone
urbaine
Source: ISU, juin 2011
Les politiques et programmes mis en place pour résoudre le
problème et réduire les inégalités restent insuffisants dans nombre
de pays. De plus, les ressources disponibles ne sont pas toujours
utilisées de façon efficace. La rareté des analyses systématiques
pour identifier les goulots d’étranglement et expliquer pourquoi
des politiques bien intentionnées ne donnent pas encore de
résultats consistants, aggrave le problème. Par exemple, malgré
le mouvement pour la suppression des frais de scolarité dans le
monde, les familles pauvres continuent de supporter le poids de
diverses charges éducatives. Alors que les stratégies d’éducation
alternatives et informelles constituent une voie d’apprentissage
souvent empruntée par nombre d’enfants non scolarisés, la qualité,
l’appui financier et l’équivalence avec l’éducation formelle font
souvent défaut à ce type d’intervention.
Par ailleurs, le caractère multidimensionnel des disparités fait qu’il
est extrêmement difficile pour les pays de formuler et de financer les
politiques multisectorielles nécessaires pour relever ces défis. Pour les
enfants non scolarisés les plus défavorisés, la solution passe par des
mesures et des investissements ciblés supplémentaires, dont certains
dépassent le cadre de l’éducation et plusieurs sont coûteux et difficiles
à gérer. Les programmes de protection sociale ont mis en évidence
divers impacts directement liés aux enfants non scolarisés : en levant
les obstacles à l’éducation lies à la demande, ils réduisent le besoin
pour les parents de recourir à des stratégies de substitution néfastes.
Toutefois, les synergies entre les différents éléments du système
de protection sociale ne sont pas entièrement exploitées. Les
financements et subventions entre ministères et entre prestataires
de services de différents niveaux sont souvent incohérents. Il est non
seulement plus difficile d’atteindre les « derniers 10 % » d’enfants non
scolarisés, mais aussi plus coûteux, car ces enfants sont confrontés
à de multiples désavantages, dont des formes d’exclusion sociale
souvent masquées. Rares sont les estimations par pays des sommes
nécessaires pour les atteindre. De plus, les budgets du secteur
éducatif continuent de supposer que les coûts unitaires sont égaux
6 D
ans nombre de pays, les moyennes nationales cachent d’énormes disparités aux niveaux
sous-nationaux et entre certains groupes de populations.
pour tous les enfants, sans tenir compte des dépenses additionnelles
requises pour compenser les désavantages.
De plus, les analyses de la rentabilité relative des interventions
axées sur la demande par rapport à celles axées sur l’offre sont
rares, tout comme les analyses de rentabilité comparative des
diverses stratégies axées sur l’offre.
À l’origine de ces lacunes de politique, on trouve un manque de
données né de l’absence d’outils et de méthodologies rigoureux pour
identifier les enfants non scolarisés, mesurer l’ampleur de l’exclusion
et les multiples disparités, analyser les raisons de l’exclusion, suivre
l’état d’avancement de l’enseignement primaire universel et informer
les orientations politiques et la planification. Surtout un consensus
plus large autour des estimations du nombre d’enfants non scolarisés
est nécessaire. Pour ce faire, il est indispensable d’améliorer la qualité
des données recueillies par le biais des fichiers administratifs et des
enquêtes auprès des ménages et d’exploiter ces sources de données
avec plus d’efficacité. Les systèmes de gestion de l’information pour
l’éducation offrent une perspective essentiellement axée sur l’offre, indispensable pour gérer les systèmes éducatifs, contre une perspective
axée sur la demande pour les enquêtes auprès des ménages.
Les données fournies par les gouvernements peuvent sous-évaluer
le nombre d’enfants non scolarisés en raison de problèmes liés
à la collecte de données auprès des écoles ou au contraire le
surévaluer en omettant d’y inclure les enfants qui fréquentent
des écoles privées non agréées ou reconnues. Par ailleurs, les
statistiques actuelles ne couvrent pas suffisamment les activités
d’apprentissage informelles.
Du côté de la demande, des données ventilées de meilleure qualité
sont nécessaires pour étayer la nécessité d’accroître la visibilité
des marginalisés et d’élaborer des politiques en faveur des groupes
défavorisés. Des informations plus fournies et de meilleure qualité
sont indispensables pour identifier les enfants non scolarisés, savoir
où ils vivent et pourquoi ils ne sont pas scolarisés, et connaître les
formes d’exclusion et de disparités dont ils sont victimes.
OBJECTIF ET ACTIVITÉS
L’Initiative OOSCI (Out-of-School Children Initiative, Initiative
concernant les enfants non scolarisés) a pour but de relever ces
défis et d’aider les pays à faire des pas décisifs en matière de
réduction du nombre d’enfants non scolarisés. Elle se fixe les
objectifs spécifiques suivants :
• a
méliorer l’information et l’analyse des statistiques relatives
aux enfants non scolarisés et dresser des portraits complexes de
ces enfants afin de refléter les multiples privations et disparités
dont ils sont victimes en termes d’éducation ;
• identifier les goulots d’étranglement, analyser les interventions
existantes pour une fréquentation scolaire renforcée et mettre
au point des politiques et stratégies adaptées au contexte afin
d’accélérer et de renforcer la scolarisation des enfants exclus et marginalisés et de maintenir leur taux de fréquentation scolaire.
L’OOSCI comporte des dimensions nationales, régionales et
mondiales et elle est conçue pour obtenir des résultats privilégiant
la recherche et l’action et liés au développement des capacités. Elle
produira des études nationales et régionales et un rapport mondial
sur les enfants non scolarisés et fournira aux pays un document
d’orientation sur une méthodologie permettant de s’attaquer au
problème des enfants non scolarisés. Vingt-six pays de sept régions
adhèrent actuellement à l’Initiative. Les activités nationales sont
menées par des équipes de pays composées des différentes
parties prenantes de l’éducation et dirigées par les partenaires
gouvernementaux. Ces activités favoriseront des actions continues de
planification et de réforme du secteur éducatif, mais aussi des revues
7 Données de l’enquête auprès des ménages provenant de 31 pays ayant plus de 100 000
enfants non scolarisés. Les valeurs moyennes ne sont pas pondérées.
sectorielles et budgétaires annuelles, dans le cadre des processus
du Partenariat mondial pour l’éducation et d’autres approches
sectorielles8. Le programme Comprendre le travail des enfants
(Understanding Children’s Work, UCW), une initiative de coopération
inter-institutions pour la recherche regroupant l’OIT, l’UNICEF et la
Banque mondiale, prendra en charge les liens analytiques avec le
travail des enfants9. L’action aux niveaux national, régional et mondial
sera accompagnée d’activités de plaidoyer, et une conférence
mondiale est prévue début 2012 pour partager les leçons apprises
et élargir l’action à d’autres pays.
L’approche
Un Cadre conceptuel et méthodologique a été mis au point par
l’OOSCI afin de guider l’action au niveau national. Il introduit
une nouvelle approche (inspirée du modèle du CREATE10) pour
l’analyse de la problématique des enfants non scolarisés au
moyen de Cinq dimensions d’exclusion (5DE) qui identifient les
enfants exclus du préscolaire au premier cycle du secondaire
sur la base d’une série de disparités et de degrés d’exposition
à l’éducation. Il promeut également une association et
une exploitation plus systématiques de trois composantes
principales : (i) profils des enfants exclus rendant compte de la
complexité de la problématique des ENS en termes d’ampleur,
d’inégalités et de multiples disparités autour des 5DE ; (ii)
obstacles et goulots d’étranglement pour clarifier les processus
dynamiques et causaux liés aux 5DE ; (iii) politiques et stratégies
pour surmonter les obstacles et goulots d’étranglement liés aux
5DE au sein du secteur éducatif et au-delà, notamment pour ce
qui est des systèmes de protection sociale.
Le modèle 5DE constitue une approche innovante qui offre une
vision de l’exclusion de l’éducation plus large, plus complexe
et plus tournée vers l’équité que les OMD, avec des résultats
clés concernant les obstacles et l’élaboration de politiques. En
générant des données sur les enfants non scolarisés en âge
d’aller au préscolaire, au primaire et au premier cycle du
DIMENSION 1
Non inscrits
au préscolaire
Enfants en âge
d'aller au préscolaire
DIMENSION 2
Ont
abandonné
Entreront
tardivement
secondaire, le modèle souligne l’importance d’adopter une
approche portant sur le cycle de vie et de lier efficacement la
fourniture d’une éducation aux enfants avec différents besoins
de développement aux diverses étapes de la vie. Le modèle
attire l’attention sur les types et formes d’exposition à l’école des
enfants non scolarisés (ont abandonné, entreront tardivement,
n’entreront jamais). L’analyse des disparités au sein des 5DE est
également indispensable pour mieux comprendre les formes
multiples d’exclusion et les obstacles à l’inclusion, afin d’améliorer la visibilité des groupes marginalisés, de suivre et de cibler de
façon plus efficace les groupes et zones défavorisés (tout en travaillant sur l’accès universel) et de mieux associer les politiques
éducatives et les systèmes de protection sociale.
Enfin, le cadre 5DE couvre les enfants actuellement scolarisés,
mais qui risquent de ne pas achever leurs études, en identifiant
les groupes susceptibles de devenir un jour des enfants non
scolarisés. Ce point est un aspect clé pour combiner différentes
problématiques entre elles : équité de l’accès et qualité de
l’éducation, politiques de lutte contre la pauvreté axées sur la
demande et fourniture de qualité axée sur l’offre (notamment
en termes de processus au niveau des écoles) et politiques au
profit des enfants non scolarisés et politiques en faveur des
enfants scolarisés.
DIMENSION 3
N’entreront
jamais
Enfants en âge d'aller au primaire
Ont
abandonné
Entreront
tardivement
Non scolarisés
Enfants en âge d'aller au premier cycle du secondaire
DIMENSION 4
DIMENSION 5
Exposés au
risque d'abandon
du primaire
Exposés au risque
d'abandon du
premier cycle
du secondaire
Élèves du primaire
N’entreront
jamais
Scolarisés
Élèves du premier cycle du secondaire
PAYS
Vingt-six pays de sept régions participent à l’Initiative :
• A
frique de l’Est et australe : Éthiopie, Mozambique, Zambie.
• A
sie de l’Est et Pacifique : Cambodge, Indonésie,
Philippines, Timor-Leste.
• A
frique de l’Ouest et centrale : Congo (République
démocratique du), Ghana, Libéria, Nigéria.
• Asie du Sud : Bangladesh, Inde, Pakistan, Sri Lanka.
• A
mérique latine et Caraïbes : Bolivie, Brésil, Colombie, Mexique.
• Europe centrale et orientale et Communauté d’états
indépendants : Kirghizistan, Roumanie, Tadjikistan, Turquie.
Ces 26 pays reflètent l’ampleur du problème des enfants non
scolarisés, ainsi que les énormes disparités en termes d’éducation
(voir Tableau, page suivante).
• Moyen-Orient et Afrique du Nord : Maroc, Soudan,
Soudan du Sud.11
8 9 des 26 pays participant à l’OOSCI font partie du Partenariat mondial
pour l’éducation.
9 Voir www.ucw-project.org [consulté le 15 avril 2011].
10 C
onsortium for Research on Educational Access, Transitions and Equity :
www.create-rpc.org [consulté le 15 avril 2011].
11 O
n ne dispose pas actuellement de données séparées pour le Soudan
et le Soudan du Sud.
Pays
Nombre d’ENS
en âge d’aller en
primaire, 2009
(‘000)
(données d’enquête)
(1)
Pourcentage
d’ENS en âge
d’aller en
primaire (%)
(Données
d’enquête)
(2)
Nombre d’ENS en
âged’aller en
primaire,2009 (‘000)
(données
administratives)
(3)
Pourcentage
d’ENS en âge
d’aller en primaire,
2009 (%)
(données
administratives)
(4)
Principal type
d’ENS
(5)
IPS pour le TBS
au primaire
(données
administratives)
(6)
Taux
d’alphabétisation
des jeunes (%)
(7)
Taux de
travail des
enfants (%)
(8)
ASIE DE L’EST ET PACIFIQUE
Cambodge
284
15
230
11
A
0,94
87
45
Indonésie
3 797
15
389
2
A
0,97
99
7
Philippines
1 459
12
961
8
T
0,98
98
12
Timor-Leste
48
25
32
17
Ta
0,95
–
4
3 251
19
1 835
11
N
1,04
75
13
ASIE DU SUD
Bangladesh
20 853
17
3 852
3
A
0,97
81
12
Pakistan
7 414
34
7 300
34
N
0,84
71
–
Sri Lanka
–
–
81
5
Ta
1,00
98
8
N
1,00
100
4
Inde
EUROPE CENTRALE ET ORIENTALE ET COMMUNAUTÉ D’ÉTATS INDÉPENDANTS
Kirghizistan
32
8
37
9
Roumanie
–
–
35
4
T
0,99
97
1
Tadjikistan
18
3
17
2
N
0,96
100
10
860
11
361
5
Tn
0,97
98
3
377
11
357
10
TN
0,92
79
8
3 002
46
–
–
–
0,90
86
13
55
2 184
16
Na
0,91
45
53
Turquie
MOYEN-ORIENT ET AFRIQUE DU NORD
Maroc
Soudan
(Nord et Sud)
AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALE
Éthiopie
7 402
Mozambique
833
19
413
9
T
0,90
71
22
Zambie
503
20
190
8
T
0,99
75
41
39
–
–
–
0,85
65
32
AFRIQUE DE L’OUEST ET CENTRALE
Congo, RD
4 507
Ghana
890
25
828
24
T
0,99
80
34
Libéria
388
60
–
–
–
0,90
76
21
Nigéria
9 267
37
8 650
37
Nt
0,88
72
13
70
5
T
0,99
99
22
AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES
Bolivie
44
3
Brésil
728
5
682
5
T
0,93
98
4
Colombie
410
9
306
7
T
1,00
98
7
Mexique
392
3
61
0
T
0,98
99
6
Sources et notes
(1) Nombre estimé d’enfants en âge officiel d’aller au primaire qui ne vont ni au primaire ni au secondaire, basé sur le pourcentage d’enfants non scolarisés (ENS) en âge d’aller au primaire et sur les estimations démographiques officielles de la tranche d’âge correspondante. Source : Base de données
de l’UNICEF, février 2011. Données : Enquêtes MICS 2003-2009, DHS et autres enquêtes auprès des
ménages et estimations démographiques de la Division de la population des Nations Unies issues de
World Population Prospects (perspectives de la population mondiale) : version 2008 révisée.
(2) E
nfants en âge officiel d’aller au primaire qui ne vont ni au primaire ni au secondaire, exprimé en
pourcentage de la population correspondante. Source : Base de données de l’UNICEF, février 2011.
Données : Enquêtes MICS 2003-2009, DHS et autres enquêtes auprès des ménages.
(3) Nombre d’enfants en âge officiel d’aller au primaire qui ne sont inscrits ni au primaire ni au
secondaire. Source : ISU, juin 2011. Données : 2009, sauf pour le Brésil, le Cambodge, l’Inde,
le Mexique, les Philippines, le Tadjikistan, la Turquie (2008), la Bolivie et le Nigéria (2007).
(4) P
ourcentage d’enfants en âge officiel d’aller au primaire qui ne sont inscrits ni au primaire ni au
secondaire, dérivé du taux net de scolarisation (TNS) ajusté du primaire. Source : ISU, juin 2011.
Données : 2009, sauf pour le Brésil, le Cambodge, l’Inde, le Mexique, les Philippines, le Tadjikistan, la Turquie (2008), la Bolivie et le Nigéria (2007).
(5) P
rincipal type d’enfants non scolarisés (ont abandonné, entreront tardivement, n’entreront jamais).
Source : ISU, juin 2011. Données : 2008, sauf pour le Mozambique (2010), le Cambodge, l’Inde, les
Pour plus d’informations
Jordan Naidoo (UNICEF): [email protected]
Aarti Saihjee (UNICEF): [email protected]
Albert Motivans (ISU): [email protected]
Philippines, le Tadjikistan, la Turquie (2008), la Bolivie et le Nigéria (2007). Codes des lettres :
a = ont abandonné, t = entreront tardivement, n = n’entreront jamais (lettre majuscule : >45% du
groupe, lettre minuscule : >33% du groupe).
(6) Indice de parité pour le taux brut de scolarisation du primaire. Ratio filles-garçons du taux brut de
scolarisation du primaire, qui représente la scolarisation totale au primaire, indépendamment de
l’âge, exprimée sous forme de pourcentage de la population officielle en âge d’aller au primaire.
Une valeur comprise entre 0,97 et 1,03 correspond à la parité des sexes. En deçà de 0,97, les filles
sont désavantagées ; au-delà de 1,03, les garçons sont défavorisés. Source : Base de données
de l’ISU, juin 2011. Données : 2009, sauf pour la Bolivie, le Brésil, le Libéria, les Philippines, le
Tadjikistan, la Turquie (2008) et l’Inde (2007).
(7) Nombre de personnes âgées entre 15 et 24 ans sachant lire et écrire et capables de comprendre
une phrase courte et simple sur leur vie quotidienne, divisé par la population du même groupe
d’âge. Source : Base de données de l’ISU, juin 2011. Données : 2009, sauf pour la Bolivie, le
Brésil, le Cambodge, l’Indonésie, le Pakistan, les Philippines, le Sri Lanka, (2008), l’Inde (2006) et
L’Éthiopie (2005).
(8) Pourcentage d’enfants de 5-14 ans qui travaillent. Source : UNICEF, Situation des enfants dans le
monde, 2011. Données issues des enquêtes MICS 2000-2009, DHS et d’autres enquêtes nationales (année la plus récente disponible ; données antérieures à 2000 pour le Brésil, le Cambodge, la
Colombie, le Mexique, le Nigéria, la Turquie et la Zambie).