1 « Ce Qui Sort de la Bouche de l`Éternel
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1 « Ce Qui Sort de la Bouche de l`Éternel
« Ce Qui Sort de la Bouche de l’Éternel » Quelqu’un remarqua un jour une chose étrange dans un cimetière. Une grande pierre tombale portait l’épitaphe suivante : “Passant, réfléchis et arrêt-toi … Tu es là où j’étais, moi. Où maintenant je suis, bientôt, tu y seras aussi. Prépare-toi donc à disparaître car un jour, avec moi, tu vas être.” Mais une main anonyme avait tracé à la suite de ces vers : “Mais, où te trouves-tu donc? Avec Dieu ou avec le démon?” Cela fait réfléchir, ne trouvez-vous pas? Un jour, nous mourrons, cela est aussi certain que deux et deux font quatre. Ce qu’il est important de savoir, c’est si nous avons vécu pour mourir ou si, au contraire, nous sommes morts parce que nous avons vécu. Dans l’Évangile selon Matthieu, Jésus répond à Satan : « 4 L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » (Matthieu 4, 4) Ces mêmes paroles avaient été prononcées par Moïse, bien des siècles auparavant, alors qu’il allait bientôt mourir. C’était à ce serviteur fidèle que Dieu avait annoncé la venue d’un autre grand prophète. Il annonce donc au peuple réuni : « 15 L’Éternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d’entre tes frères, un prophète comme moi : vous l’écouterez! » « 17 L’Éternel me dit : … 18 Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. » (Deutéronome 18, 15-19) Nous voyons donc que, de tous temps, les êtres humains ont senti la nécessité d’être dirigés par un grand principe fondamental : ne pas vivre de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. En s’adressant aux Hébreux, un des écrivains du Nouveau Testament dit : « 2 Si la parole annoncée par des anges a eu son effet, et si toute transgression et toute désobéissance a reçu une juste rétribution, 3 comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut… » (Hébreux 2, 2-3) NE PAS VIVRE DE PAIN SEULEMENT N’avez-vous jamais pris le temps de penser à ce que serait la vie si l’homme ne vivait uniquement que grâce à une nourriture matérielle? Telle n’a jamais été la volonté de Dieu. Dès le commencement de la création, il a toujours désiré que l’être humain 1 puisse vivre sur un plan bien plus élevé. Les bêtes des champs, les oiseaux qui évoluent dans l’air et les poissons des mers ne vivent que de nourriture temporelle. Mais l’homme est bien plus qu’un animal, car il est doté d’une âme, il peut se mettre en communication avec son Dieu. Il peut également se nourrir avec des aliments spirituels qui lui sont donnés par son Créateur. L’homme, lui, vit pour ne mourir que dans la chair et revivre dans l’au-delà. Il vit pour ressusciter! L’homme est le plus spécial de toutes les créatures faites par Dieu, car il a reçu la domination et l’autorité sur tous les êtres vivants de la terre. Il doit, cependant se souvenir d’une chose : que lui-même est et doit rester sujet à l’autorité de dieu ! L’homme doit vivre de « 4 toute parole qui sort de la bouche de l’Éternel » et non penser qu’il est capable de se passer de celui qui, tout au long des pages du Livre des Livres, lui répète : « 23 La voie de l’homme n’est pas en son pouvoir; ce n’est pas à l’homme, quand il marche, à diriger ses pas. » (Jérémie 10, 23) TROP SOUVENT ON SE SATISFAIT DE PAIN De nos jours, on essaie trop souvent de vivre de pain seulement, alors qu’en réalité, on devrait avoir toujours faim d’une autre espèce de nourriture qui est, elle, spirituelle et qui, seule, peut rassasier réellement en donnant une force qui jamais ne faiblit et qui est l’espérance. Celui qui cherche à se passer de la volonté bienfaisante de Dieu pour vivre uniquement selon la matière n’est qu’un être allant à la dérive, comme un navire privé de boussole ou de gouvernail. Comme lui, il ne sait plus dans quelle direction il va. Il ne peut plus obtenir la paix, la joie et le bonheur qui doit régner dans son cœur et qui sont pourtant essentiels à son équilibre mental, moral et spirituel. SALOMON ET LES PLAISIRS TERRESTRES On dit souvent qu’un bon exemple vaut dix démonstrations. Voyons ensemble l’histoire de deux vies : l’une, nourrie « de pain seulement » et l’autre, basée sur « tout ce qui sort de la bouche de Dieu. » La première est celle d’un prince, héritier de la couronne d’un royaume d’Orient, et qui possède de grandes richesses. Son père, être orgueilleux, mais néanmoins rempli d’amour, l’a élevé et instruit dans le but de régner un jour sur Israël. Quand il a dix-neuf ans, il est couronné roi et revêt une auréole de gloire et de puissance. Il est maintenant le roi Salomon. Dès son intronisation, il se tourne vers Dieu, qui lui offre de nombreux sacrifices et le prie sans cesse. L’Éternel lui apparaît alors et lui dit : « 7 Demande ce que tu veux que je te donne. » (2 Chroniques 1, 7) Écoutons sa réponse empreinte de bon sens, d’honnêteté et de noblesse : 2 « 10 Accorde-moi donc de la sagesse et de l’intelligence, afin que je sache me conduire à la tête de ce peuple! Car, qui pourrait juger ton peuple, ce peuple si grand? » (2 Chroniques 1, 10) Cela lui fût accordé, mais de plus Dieu déclara : « 12 Je te donnerai, en outre, des richesses, des biens et de la gloire, comme n’en a jamais eu aucun roi avant toi et comme n’en aura aucun après toi. » (2 Chroniques 1, 12) Salomon veut durant de longues années mais il ne tarda cependant pas à baser son existence par « le pain seulement » et, à partir de ce moment, il devint un mort vivant. Il épousa des femmes étrangères qui éloignèrent son cœur du Dieu de ses pères et bientôt, chacun de ses actes fut guidé par le seul souci de satisfaire les désirs de la chair, autrement dit, de vivre « de pain seulement ». Écoutons-le parler à lui-même : « 4 J’exécutai de grands ouvrages : je me bâtis des maisons; je me plantai des vignes, 5 je me fis des jardins et des vergers… 8 Je m’amassai de l’argent et de l’or… 8 Je me procurai des chanteurs et des chanteuses… 8 Des femmes en grand nombre… 10 Tout ce que mes yeux avaient désiré, je ne les en ai point privés. » (Écclésiaste 2, 45.8.10) Cela pouvait-il réellement s’appeler vivre? Vous direz peut-être : “Bien sûr, c’est vivre, et comment!” Quelle belle vie! Permettez-moi de vous dire que si telle vient d’être votre réaction, vous vous mettez le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Une telle existence n’est pas la vie. Non, c’est une mort éternelle. Le roi Salomon était pauvre quoique riche parce qu’il avait pu se payer tout ce que son cœur désirait. Il nous dit qu’il s’était « 3 attaché à la folie jusqu’à que je visse ce qu’il est bon pour les fils de l’homme de faire sous les cieux pendant le nombre des jours de leur vie. » (Écclésiaste 2, 3) Les vapeurs de l’alcool, le lucre et la recherche des plaisirs du monde avaient attiré vers lui la mort spirituelle. La pire des morts! Peu avant son décès, alors qu’il était brisé et pauvre en esprit, il annonce à qui veut l’entendre sur un ton désabusé et misérable : « 14 J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil; et voici, tout est vanité et poursuite du vent. » (Écclésiaste 1,14) Laissez-moi vous répéter cela : « Tout est vanité et poursuite du vent. » Écoutez également ce que ce grand roi tire comme conclusion de sa vie : « 14 Du reste, mon fils tire instruction de ces choses… 15 Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit tout homme. 16 Car Dieu amènera toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. » (Écclésiaste 12, 1416) 3 ET VOUS, QUELLE EST VOTRE ATTITUDE? Mes chers amis, je suis certain que vous réalisez, comme Salomon, l’immense vanité des choses terrestres. Vivez-vous selon « Toute parole qui sort de la bouche de l’Éternel » ou avez-vous également cessé de vivre? Essayez-vous de vivre « de pain seulement » sans vous préoccuper de Dieu? Salomon a possédé et a joui de tout ce que la terre pouvait lui offrir dans cette vie. Il a compris que la misère, le désespoir et la mort éternelle étaient les inévitables conséquences d’une telle existence. C’est cela vivre « de pain seulement. » Mais vous, le comprenez-vous également? JÉSUS ET LE BONHEUR SPIRITUEL Mais parlons maintenant du deuxième exemple : C’ÉTAIT QUELQU’UN! – – – – – – – – – – Un homme qui est né dans un petit village. Le fils d’une paysanne… Il grandit dans un autre petit village et jusqu’à 30 ans, travailla comme charpentier. Après cela, il prêcha tout en voyageant pendant trois ans, mais il ne s’éloigna jamais plus de 350 kilomètres du lieu de sa naissance. Ces voyages, il les faisait généralement à pied. Il ne s’occupa jamais de politique… N’écrivit jamais aucun livre… Il n’acheta jamais de maison… N’eut jamais de famille… Il n’alla jamais à l’université… Ne mit jamais le pied dans une grande ville… Et pourtant oui, c’était quelqu’un! Eh bien qu’il n’accomplit jamais aucune des choses qui vont généralement de pair avec la grandeur… C’ÉTAIT QUELQU’UN! – – – – – – – Il ne fut jamais recommandé que par lui-même… N’eut jamais rien à faire avec le monde sinon pour accomplir un but divin… Et bien qu’étant encore un homme jeune, l’opinion publique se dressa contre lui… La plupart de ses amis le fuirent… L’un le renia… L’autre le trahit et le livra à ses ennemis… Il eut alors à subir un procès grotesque… 4 – – – – Et fut cloué sur une croix entre deux bandits… Et même, pendant son agonie, les artisans de son supplice jouèrent aux dés, la seule chose qu’il n’eut jamais possédée … c’étaient ses vêtements. Après sa mort, on le descendit de la croix… Et on mit sa dépouille dans une tombe qui appartenait à quelqu’un d’autre… C’ÉTAIT QUELQU’UN! – – – Depuis, dix-neuf longs siècles ont passé… Aujourd’hui, il est toujours la clé de voûte de la race humaine… La colonne supportant la destinée de l’homme… Et je n’exprime qu’une vérité fondamentale en disant que toutes les armées qui n’ont jamais foulé la terre… – – – – – Toutes les flottes qui n’ont jamais sillonné les océans… Tous les corps législatifs qui n’ont jamais siégé… Et tous les rois qui n’ont jamais régné… Que tout cela mis ensemble… N’a pas influencé aussi puissamment l’existence de l’être humain… Que cette vie-là. C’ÉTAIT QUELQU’UN! (Cité d’après J. Cash) Nous arrivons au terme de notre entretien et je devrais tirer une conclusion. Mais, au fond, pourquoi ne la tireriez-vous pas? Oui, vous-même! Vous voyez parfaitement la différence entre ces deux genres d’existence et je suis persuadé que vous voulez, à partir d’aujourd’hui, vous nourrir de « toute parole qui sort de la bouche de Dieu », car vous en voulez pas vivre pour mourir… L’auteur : M. JACQUES MARCHAL Copier en forme de Word par M. Denis Tarko 5 Éditions CEB 4806 Trousdale Dr. NASHVILLE, TENNESSEE 37220 ÉTATS-UNIS Imprimé aux États-Unis - ©Tous droits Réservés [email protected] Contacts: [email protected] ou [email protected] No. 340 6