Livre blanc Développez votre business logiciel à l
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Développez votre business logiciel à l’international : stratégie marketing et bonnes pratiques. Livre blanc Le choix des marchés sur lesquels agir est plus important pour la croissance que de gagner des parts de marché. Les Echos, février 2008. 2010, SO’xperts. Tous droits réservés. Développez votre business logiciel à l’international : stratégie marketing et bonnes pratiques. Table des matières Introduction 3 1. Démarche 4 a. Diagnostic et choix des marchés 4 b. Le Plan Marketing International 6 c. Pilotage Opérationel 7 2. Bonnes pratiques 8 a. Le marketing est culture 8 b. Le marché américain : repères utiles 8 3. Cas pratique: Cartesis 10 A propos de SO’xperts 2010, SO’xperts. Tous droits réservés. 11 2 Développez votre business logiciel à l’international : stratégie marketing et bonnes pratiques. Introduction La France représentant à peine 5% du marché mondial des logiciels, les éditeurs nationaux se trouvent très vite confrontés à des problématiques d’expansion internationale, parfois même dès le 1er million d’euros de chiffre d’affaires. Se posent alors des questions de choix de marchés, de définition des priorités et de mode opératoire à des structures souvent assez restreintes et ayant déjà à faire face à de nombreux challenges sur leur marché domestique. La première expérience d’internationalisation est plus souvent liée à la saisie d’une opportunité commerciale que le résultat d’une démarche systématique. Il n’en demeure pas moins que très vite, l’équipe dirigeante doit formuler un plan de développement international en fonction des potentiels de marchés, de leur accessibilité, des risques, de l’estimation des investissements nécessaires et de leur rentabilité, et enfin des atouts de leur entreprise sur ces marchés. Bien que de nature différente, la problématique existe aussi chez les éditeurs multinationaux qui doivent non seulement gérer la complexité, mais aussi sans cesse pondérer les efforts entre les pays d’implantation. Sans oublier la difficulté d’alignement entre la stratégie et l’opérationnel, pratiquement inhérente à toute grosse structure multi-pays, multi-produits, multiculturelle… Dans sa fonction d’aspirateur d’opportunités sur les marchés pour les traduire en création de valeur ajoutée, le marketing joue un rôle clé dans cet enjeu d’expansion internationale. L’objectif de ce livre blanc est de partager notre expérience en la matière et de proposer une démarche simple mais rigoureuse pour partir à la conquête de nouveaux marchés avec efficacité. 2010, SO’xperts. Tous droits réservés. 3 Développez votre business logiciel à l’international : stratégie marketing et bonnes pratiques. 1. Démarche Etapes Diagnostic, Choix des Marchés 1. Etablir un rapide état des lieux visant à comprendre les forces et faiblesses de votre entreprise Objectifs a. 2. Choisir les marchéscibles et de proposer un mode d’entrée Une approche qui a le mérite d’être à la fois très pragmatique et de parler le même langage que les commerciaux et les partenaires, et donc celui du business Plan Marketing International Véritable épine dorsale du développement à l’export il doit comporter: Un volet commercial (go to market types de partenariat, hypothèses de revenus, scénarios de «ramp-up» etc…) un volet marketing (positionnement produit, besoin ou non de localisation, stratégie prix, proposition de valeur pour les partenaires, définition du programme de partenariat, plan de communication, etc…). Pilotage Opérationnel Piloter et à mettre en œuvre les actions définies dans le business plan, incluant le recrutement opérationnel des partenaires Construire dans votre entreprise la structure adéquate, tant sur le plan des équipes, que des systèmes d’information et de gestion commerciale. Diagnostic et choix des marchés Selon McKinsey «le choix des marchés sur lesquels agir est plus important pour la croissance que de gagner des parts de marchés». (article Les Echos de février 2008). Un exercice qui mobilise des ressources et requière pragmatisme et méthodologie, quelque soit le stade d’internationalisation. Phase initiatique : faire simple avant tout La décision d’aller à l’international part souvent d’une opportunité commerciale. Vous êtes approché par un distributeur. Vos clients utilisent vos solutions dans d’autres pays et nécessitent des équipes sur place. Vous rencontrez des prospects sur un salon ou encore décidez de répondre à un appel d’offres pour un marché à l’étranger. A ce stade, les critères sont très pragmatiques : n’ayant par définition pas d’expérience, on cherche à faire simple… un mode d’entrée facilement actionnable (partenaire, distributeur ou commercial sur place), un pays francophone ou dont une partie de votre équipe maîtrise parfaitement la langue, une proximité géographique et l’absence de contraintes administratives. L’enjeu est ici de s’organiser pour faciliter la signature des premiers contrats et la satisfaction de clients qui constitueront le socle de références pour l’expansion future. Le rôle du marketing dans cette phase est très opérationnel et consiste à fournir au commercial les outils d’aide à la vente indispensables aux premiers succès. 2010, SO’xperts. Tous droits réservés. 4 Développez votre business logiciel à l’international : stratégie marketing et bonnes pratiques. Mais très vite, il faut formaliser un plan plus structuré ne serait-ce que pour répondre à la question : faut-il investir plus et combien pour transformer l’essai dans ce pays, et/ou faut-il en parallèle commencer à développer d’autres pays ? Phase d’expansion : stratégie de développement et choix des pays Il s’agit dans cette phase de choisir les marchés-cibles, choisir un mode d’entrée, élaborer un plan marketing international et choisir le mode d’organisation. Le choix des marchés repose sur l’analyse de leurs potentiels, de leur accessibilité, des risques qu’ils présentent, de l’estimation des investissements nécessaires et de l’évaluation de leur rentabilité, le tout à mettre en face des atouts et avantages concurrentiel de l’entreprise pour y réussir. La principale difficulté en la matière est de trouver les informations, à la fois fiables et exhaustives, qui permettent de procéder à cette analyse. Il est bien évidemment impossible de les obtenir pour le monde entier. De manière pragmatique, il peut suffire de se limiter aux territoires sur lesquels on peut avoir des informations. Car ceci prouve qu’on a déjà identifié des modes d’accès actionnables par la suite. Les sources d’information sont multiples à partir du moment où l’on sait les exploiter et les comparer entre elles. Les clients qui peuvent partager leurs priorités internationales et leurs expériences en la matière. Les partenaires opérant déjà dans ces pays. Les concurrents qui entre autres publient la liste de leurs clients et de leurs partenaires par pays sur leur site web. Les analystes de l’industrie qui non seulement dimensionnent les marchés mais peuvent aussi être questionnés sur un segment spécifique – de manière ponctuelle ou régulière. Les organismes internationaux tels qu’Ubifrance (qui a notamment quelques publications intéressantes sur la commercialisation de logiciels dans certains pays), la Coface, les chambres de commerces. Et bien sûr les études ad-hoc, plus longues et souvent plus onéreuses mais bien évidemment plus complètes. Ne pas oublier dans ce domaine les missions d’étude pouvant être prises en charge par les grandes écoles. La seconde difficulté est d’estimer le potentiel de business, au moins en Année 1 et 2. Pour ce faire, le plus simple est de faire une analyse SWOT (forces, faiblesses, opportunités, menaces) par pays, d’évaluer le marché adressable de chacune des opportunités, puis la part potentiellement atteignable en fonction des capacités internes. Une approche qui a le mérite d’être à la fois très pragmatique et de parler le même langage que les commerciaux, et donc celui du business. Considérer l’international comme un portefeuille d’opportunités permet d’aligner les objectifs, de les confronter aux réalités du terrain, et constituera le socle d’évaluation des investissements nécessaires à mettre en face, qu’ils soient d’ordre commercial, engineering, administratif ou marketing. Le volet marketing de cette démarche est présenté dans le chapitre suivant. Phase de maturité : pondérer, optimiser et ajuster avec autant d’agilité que possible Devenu multinational, voire mondial, l’éditeur est alors confronté à des challenges d’optimisation : renforcer sa présence dans certains pays, ou encore se délester dans d’autres ; mieux aligner la stratégie et l’opérationnel ; gérer la complexité. Comme dans la phase précédente, la formulation d’un plan marketing international est d’autant plus nécessaire pour concilier avec efficacité le double défi de globalisation et de localisation. 2010, SO’xperts. Tous droits réservés. 5 Développez votre business logiciel à l’international : stratégie marketing et bonnes pratiques. b. Le Plan Marketing International Véritable structure de la compétitivité, le plan marketing international formalise les enjeux, les objectifs et les ressources nécessaires pour les atteindre en fonction des caractéristiques spécifiques de chacun des marchés. Il est composé de deux parties : les plans locaux par pays d’une part (éventuellement par région si cela fait du sens) et d’autre part une synthèse globale qui dégagera les grandes tendances, identifiera les priorités et les synergies potentielles, et formalisera donc la stratégie internationale de l’éditeur. Les plans marketing locaux, pays par pays Selon qu’il s’agit des Etats-Unis ou du Burkina Faso, la granularité de votre plan marketing et le temps que vous y passerez ne sera pas le même. Il n’en reste pas moins nécessaire d’adopter la même démarche pour pouvoir ensuite comparer les pays entre eux et en dégager les synthèses nécessaires. Pour ce faire, nous conseillons d’organiser un atelier marketing par pays avec l’équipe de management concernée et de suivre les étapes suivantes : Le diagnostic repose sur une analyse SWOT (Forces-Faiblesses-Opportunités-Menaces) et constitue un exercice fondateur en ce sens qu’il oblige toutes les parties à s’accorder sur les enjeux et les objectifs de chacun des marchés. Au cœur de cette analyse, la liste des opportunités est clé. Elle va permettre d’évaluer les potentiels de business, et ce de façon segmentée. Il suffit ensuite, comme expliqué plus haut, de valoriser ce portefeuille d’opportunités : estimer le marché adressable segment par segment, la part atteignable et donc chiffre d’affaires pouvant être généré. L’étape suivante consiste à définir les objectifs marketings, c’est-à-dire la contribution souhaitée du marketing pour atteindre les objectifs business évalués dans le portefeuille d’opportunités. Ceux-ci peuvent être quantitatifs ou qualitatifs mais doivent pouvoir faire l’objet de mesure de performance. Vient ensuite la formulation de la stratégie pour atteindre ces objectifs, articulée autour du marketing mix 4P : produit, prix, communication et distribution. La stratégie produit s’attache à adapter le positionnement en fonction de la situation concurrentielle du pays et des attentes spécifiques de vos cibles. La stratégie prix doit choisir entre un tactique de pénétration (prix agressif), d’alignement ou d’écrémage, et ce en fonction de vos coûts, de la demande, du mode de distribution et de la concurrence. La stratégie de distribution définit non seulement la part attendue de chaque canal de vente (direct, indirect, OEM), mais aussi l’influence de l’écosystème (partenaires et autres acteurs de votre marché) dans l’atteinte de vos objectifs. Enfin, la stratégie de communication s’articule autour de quatre grands axes : la plate-forme marketing localisée (site web, fiches produit, brochures si nécessaires, et référencement dans les guides et autres moteurs de recherche locaux), la génération de leads, les programmes de rélations clients et le développement de la notoriété. La dernière partie consiste à définir les indicateurs de performance marketing, mesures indispensables permettant non seulement d’estimer la contribution à l’atteinte des objectifs business, mais aussi de valider ou non les hypothèses de départ et d’ajuster le tir en fonction des résultats. C’est en outre le meilleur outil d’aide à la décision pour la définition du budget, qui prend en compte non seulement les dépenses liées à la mise en œuvre des programmes, mais aussi les ressources humaines allouées. La stratégie marketing internationale Atelier après atelier, pays après pays, se dessine une cartographie des potentiels (les opportunités), des différences (les spécificités de chaque marché) mais aussi des synergies 2010, SO’xperts. Tous droits réservés. 6 Développez votre business logiciel à l’international : stratégie marketing et bonnes pratiques. pouvant constituer des lignes de forces et des économies d’échelle. L’équipe dirigeante est alors en mesure de définir les priorités au niveau global – souvent en fonction de l’estimation des risques – et d’élaborer la stratégie internationale la plus à même de soutenir les objectifs stratégiques et de croissance de l’entreprise. c. Pilotage Opérationel Celui-ci dépend bien évidemment de la pratique et des pays choisis. Voici néanmoins quelques bonnes pratiques à prendre ne compte : 1. Gardez l’esprit ouvert, et acceptez que vos propres codes ou référentiels ne soient pas les seuls valides. 2. Faites appel à des natifs du pays pour valider et adapter les différents éléments de votre marketing mix, et pas uniquement dans sa dimension de communication. 3. Dès que vous le pouvez, créez des équipes multiculturelles et multiethniques, ne serait-ce qu’au travers de stagiaires étrangers, ou avec des contrats de type VIE (renseignements chez UBIFrance). N’hésitez pas à confier des responsabilités globales à des managers situés dans d’autres pays. 4. Faites des tests. Ne vous lancez pas dans une campagne globale tout de go. 5. Si vous êtes challenger, ne cassez pas à la fois tous les codes de votre secteur. Jouez la différenciation dans le respect de ceux-ci. Méfiez-vous par exemple des couleurs ou des formes trop créatives. Préférez la différence des mots. 6. Soignez les interfaces de vos produits. Une démonstration visuelle vaut toujours mieux qu’un long discours. 7. Refusez les traductions littérales. Moins le texte d’origine est rédigé, mieux il sera traduit. Partez plutôt de la liste des idées que vous voulez transmettre. Et si vous n’avez pas les moyens de tout traduire (sur votre site web par exemple), n’hésitez pas à garder certaines parties en anglais. Votre audience ne vous en voudra pas si 1- vous la prévenez et 2- vous lui laissez une autre alternative (par exemple en proposant un contact direct ou l’envoi sur demande d’une traduction). 8. Simplifiez le nom de vos produits et concentrez-vous sur une seule marque. Ne vous dispersez pas dans ce domaine. Vous n’avez pas les moyens de protéger légalement ni de créer de la notoriété sur plus d’une marque dans plusieurs pays. 9. Evitez les cocoricos. Ne prenez pas que des références ou des exemples français. Considérez la France comme une filiale, même si ce n’est pas le cas juridiquement. 10. Voyagez. Allez à la rencontre de vos équipes, de vos partenaires, de vos prospects, de vos clients. Ne restez pas dans votre tour d’ivoire. Et rappelez-vous que vous pouvez bénéficier à ce titre des déductions fiscales sur la partie de la rémunération correspondant au temps passé à l’étranger (renseignement publié au Bulletin officiel des impôts). 2010, SO’xperts. Tous droits réservés. 7 Développez votre business logiciel à l’international : stratégie marketing et bonnes pratiques. 2. Bonnes pratiques a. Le marketing est culture Pour chacun des pays, le marketing doit s’attacher à positionner au mieux les caractéristiques d’un produit, sur le plan technique, fonctionnel et même symbolique – souvent propre à chaque culture. Quand on vend un vélo en Chine, on dit que c’est un bon moyen de transport pour aller travailler. Au Brésil, on l’associera beaucoup plus à la forme physique qu’il permet d’entretenir. La diversité des critères de différenciation des prix est aussi très influencée par les habitudes de négociations qui peuvent être très variées d’un pays à l’autre. Quant à la communication, c’est évidemment le royaume de l’expression, culturelle par nature. Alors comment s’assurer de l’efficacité de votre marketing international dans ce contexte multidimensionnel ? Car il s’agit là non seulement de choisir les bons programmes et les bons messages adaptés au pays, mais aussi de garder une cohérence globale de votre positionnement et d’éviter la multiplication des coûts inhérente à toute localisation. Voici quelques bonnes pratiques. b. Le marché américain : repères utiles Selon les marchés, les Etats-Unis représentent entre 45 et 60% des chiffres d’affaires logiciels. Un pays incontournable donc. Que vous trouverez sur votre route un jour ou l’autre. Plutôt tôt que tard. Alors timides s’abstenir. Et bienvenue au pays des possibles… et des gros risques. Le style de conversation américaine Le Discours France U.S. La tonalité politesse Direct L’argumentation Basée sur le produit Basée sur les besoins La conversation Débat Résolution urgente Les besoins Problématique métier Une question de survie 2010, SO’xperts. Tous droits réservés. 8 Source: StrategicLee Développez votre business logiciel à l’international : stratégie marketing et bonnes pratiques. Les spécificités commerciales ▪▪ L’étendue du territoire se traduit par une forte dispersion des équipes. Prévoir un management qui voyage beaucoup. Concentrez-vous sur une ou deux régions au départ. ▪▪ Des cycles de vente plus courts, mais une habitude des commerciaux à ne pas cultiver les comptes dans la durée. ▪▪ Une mentalité de commerciaux mercenaires, assez volatiles, difficiles à recruter. Les spécificités marketing ▪▪ Très forte influence des analystes dans la sélection des short-lists. ▪▪ Le « online » est l’outil de communication de préférence. ▪▪ Besoin de démonstration très visuelle; soignez vos interfaces ! ▪▪ Relations presse très agressives, sans hésiter de mentionner les concurrents. Quelques recommandations ▪▪ Négociez des partenariats avec des éditeurs connus pour capitaliser sur leur notoriété et leurs ressources. ▪▪ Veillez à ce que tous les contenus soient écrits par des natifs américains. ▪▪ Utilisez au maximum le Web pour générer des leads (40 à 50% des leads viennent du web en B2B). ▪▪ Les conférences sont des plateformes de rencontres interessantes (avec des offres de sponsoring à considérer). 2010, SO’xperts. Tous droits réservés. 9 Développez votre business logiciel à l’international : stratégie marketing et bonnes pratiques. 3. Cas pratique: Cartesis Acteur dominant du marché français des logiciels applicatifs financiers, Cartesis réalise 70% de son chiffre d’affaires dans l’hexagone en 2004. Trois ans après, l’international représente 45% et l’éditeur est considéré comme l’un des trois grands acteurs mondiaux en matière de Business Performance Management. Quel fut le rôle du marketing dans cette croissance soutenue ? quasi hebdomadaires avec les analystes du secteur. Ces programmes sont nourris par des campagnes globales de «thought leadership» consistant à développer des contenus très pointus (livres blancs, études de marché, séminaires en ligne, speech à des conférences), pour se positionner en tant qu’expert auprès des directions financières. Des thèmes développés en parallèle dans les programmes de génération de demande. Elaborés au niveau global, ils permettent de générer des économies d’échelle importantes – les pays se concentrant sur la mise en œuvre opérationnelle, le ciblage et la qualification. Les objectifs assignés au marketing Cap sur la croissance, la mission numéro un du marketing est d’alimenter en continu la pompe à business (le pipeline pour parler jargon commercial) que ce soit en conquête ou en «cross-selling» sur les clients. Il s’agit de renouveler le portfolio produit et de générer une demande qualifiée. Enfin côté partenaires, des alliances stratégiques sont conclus avec Microsoft et HP, et un programme de recrutement et de co-marketing est lancé pour les SSII. L’objectif est de positionner Cartesis en « short-list » aux Etats-Unis, au Royaume Uni, en Allemagne, au Benelux et au Japon, comme l’alternative d’Hyperion, le concurrent leader mondial d’origine américaine. L’optimisation des performances Une structure de management de la performance est mise en place : plans marketing bi-annuels réalisés au niveau de chaque pays pour s’assurer d’un bon alignement avec les objectifs business, indicateurs individuels de l’équipe, amélioration des bases de données et mise en place des technologies adéquates en matière d’intégration au CRM, de marketing en ligne et de gestion des campagnes. L’allocation des ressources (budget et personnels) fait l’objet d’un reforecast mensuel pour s’assurer du bon déroulement du plan et procéder aux ajustements nécessaires en continu. Cartesis veut aussi faire évoluer son modèle économique en renforçant la part du chiffre d’affaires logiciels par rapport à celle du consulting. Le marketing doit accompagner cette transition, notamment au travers du développement de partenariats. La stratégie Cartesis se positionne comme le spécialiste mondial des suites intégrées de BPM soutenues par une « roadmap » ambitieuse, une expertise financière incomparable et le lancement de nouveaux produits complémentaires à son offre historique. Les résultats Cartesis enregistre une croissance de son chiffre d’affaires logiciels de 56% en 2006 aux Etats-Unis, puis de 107% au cours des 9 premiers mois de 2007. En l’espace de trois ans, sa position sur le Magic Quadrant du Gartner passe de niche à visionnaire et frôle la barre des leaders. Les leads qualifiés sont multipliés par deux, les opportunités par six, et les retombées presse sont doublées. Une segmentation précise est mise en place, consistant à identifier les profiles d’entreprise à fort potentiel. Les 1300 clients constituent le socle de crédibilité. Une enquête de satisfaction annuelle est mise en place et un programme de fidélisation est développé sur trois axes : la co-innovation, l’amélioration de l’information et la mise en avant des succès des clients au travers de retours d’expérience et de témoignages dans les médias. Bien parti sur sa lancée de procéder à une introduction en bourse fin 2007, Cartesis révise sa copie au lendemain du rachat d’Hyperion par Oracle et annonce son acquisition par Business Objects deux mois après. SAP suit avec l’acquisition d’OutlookSoft et le bal se termine avec Cognos racheté par IBM. En l’espace de trois mois, le paysage du BPM s’est drastiquement consolidé. Une conclusion qui montre à quel point cette industrie du logiciel est réactive et dynamique. Focus image sur les Etats-Unis : Cartesis doit penser global. Le marketing corporate ne produit plus une ligne en français, l’américain devient la langue de référence. Deux vecteurs sont privilégiés: les analystes et les relations presse. Ce, avec une approche très agressive, d’occupation du terrain et d’interactions 2010, SO’xperts. Tous droits réservés. 10 Développez votre business logiciel à l’international : stratégie marketing et bonnes pratiques. A propos de SO’xperts SO’xperts est une société de conseil exclusivement dédiée au management de la performance marketing. Nos services aident les équipes dirigeantes et marketing à répondre à deux principaux défis : ▪▪ comment mesurer la valeur ajoutée du marketing et en optimiser la performance ▪▪ comment générer plus de croissance sur les marchés internationaux Notre particularité repose sur une approche pragmatique et complète – du plan marketing au benchmarking et à l’amélioration de la performance – qui aide les entreprises à saisir les opportunités marchés tout en optimisant leurs programmes et ressources marketing. Une méthodologie qui s’appuie sur une expertise pointue et une expérience internationale acquise au sein d’entreprises innovantes et à très forte croissance. Lisez notre Blog pour pour connaître l’actualité sur le managemement de la performance marketing: www.so-xperts.com/blog/ Pour en savoir plus : [email protected] www.so-xperts.com +33 1 47 12 68 53 2010, SO’xperts. Tous droits réservés. 11