MECANIQUE QUANTIQUE Chapitre 3: Solutions stationnaires de l
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MECANIQUE QUANTIQUE Chapitre 3: Solutions stationnaires de l
MECANIQUE QUANTIQUE Chapitre 3: Solutions stationnaires de l’équation de Schrödinger Pr. M. ABD-LEFDIL Université Mohammed V- Agdal Faculté des Sciences Département de Physique Année universitaire 07-08 Filières SM-SMI On a vu que l’équation de Schrödinger dépendante du temps était donnée par: → → → ∂ψ ( r , t ) h 2 ih = − ∆ + V ( r , t ) ( ψ ( r , t ) 2 m ∂t Lorsque le potentiel V est indépendant du temps V(r,t)=V(r), l'équation de Schrödinger devient: → → → → ∂ψ ( r , t ) h 2 ih = − ∆ + V ( r ) ψ ( r , t ) = H ψ ( r , t ) 2 m ∂t H est appelé Hamiltonien du système. les solutions de l'équation de Schrödinger seront dites solutions stationnaires. Le système est dit conservatif et son énergie est constante. 1 On avu dans le TD n°2 que la fonction d’onde peut être écrite sous forme d’un produit de fonction spatiale φ et de fonction temporelle u: ψ(x,t)= φ(x) u(t) On a montré que: On a vu dans le TD n°2 que la fonction d’onde peut être écrite sous forme d’un produit de fonction spatiale φ et de fonction temporelle u: ψ(x,t)= φ(x) u(t) On a montré que: E −i t h ψ(x, t) = A e φ(x) A 3 dimensions, on obtient: → E −i t h ψ( r , t) = A e → φ( r ) La résolution de l’équation de Schrodinger se réduit alors à A 1 dimension h2 ∂2 φ( x) = Eφ( x) − V ( x ) + 2 2 m x ∂ 2 Etude de quelques systèmes unidimensionnels On se limitera à des formes de potentiel très simplifiées afin de pouvoir résoudre sans difficulté l'équation de Schrödinger. Bien que les formes du potentiel que nous allons étudier soient simples, ils correspondent à des applications très intéressantes. 1- Saut de potentiel 2- Barrière de potentiel 3- Puits de potentiel fini 4- Puits de potentiel infini 5- Particule dans une boite (3D) 1- Saut de potentiel Il est défini par: 0 V(x) = V0 si x < 0 si x > 0 région I région II L’énergie E de la particule doit être positive afin que l’onde incidente soit une onde de propagation. On supposera que La particule vient du coté négatif de l’axe des abscisses x. Nous allons distinguer deux cas: x< 0 et x> 0. A- E > V0 1- x< 0: l’équation de Schrodinguer s’écrit: − h2 d2φ(x) d2φ(x) 2 2mE = Eφ(x) ⇔ + k1φ(x) = 0 où k12 = 2 2 2 2m dx dx h La solution générale est alors donnée par: φ1( x ) = Aeik1x + Be −ik1x 3 L’onde incidente est représentée par le terme exp(ik1x) et qui correspond à une onde plane allant de gauche vers la droite. Lorsque la particule arrive en x=0, elle peut soit être réfléchie, soit être transmise. L’onde réfléchie est représentée par le terme exp(-ik1x). 2- x> 0: l’équation de Schrodinguer s’écrit: − h2 d2φ(x) d2φ(x) 2 + V0φ(x) = Eφ(x) ⇔ + k2φ(x) = 0 2m dx2 dx2 Avec: k22 = 2m(E − V0 ) h2 La solution générale est alors donnée par: φ2(x) = Ceik2x +De−ik2x Le premier terme en exp(ik2x) correspond à une onde plane allant de gauche vers la droite: il représente donc l’onde transmise. Par contre le second terme représente une onde venant de + l’infini allant vers la gauche. Comme nous n’avons pas de particule qui provient dans ce sens, nous poserons D= 0 φ( x ) 2 4 Remarque: L’onde incidente et l’onde réfléchie interférent comme le montre la figure précédente. Conditions aux limites: La fonction φ(x) et sa première dérivée φ’(x) doivent être continues en x= 0. φ(0 − ) = φ(0 + ) ⇔ A + B = C φ' (0 − ) = φ' (0 + ) ⇔ ( A − B) = B= On trouve: k1 − k 2 A k1 + k 2 et C = k2 C k1 2k 1 A k1 + k 2 Pour x< 0, la densité de probabilité ρ=φ*(x) φ(x) est donnée par: k −k k −k φ1 ( x) = A 1 + ( 1 2 )2 + 2 1 2 Cos(2k1x) k +k k +k 2 2 1 2 1 2 Pour x> 0, la densité de probabilité ρ=φ*(x) φ(x) est donnée par: 4k12 φ2 ( x ) = C = A [k1 + k2 ]2 2 2 2 5 Détermination de la densité de courant de probabilité J: → → → J = ρ v = ψ ∗ p ψ m dN/dt est le taux de comptage dans un détecteur de surface S exposé à un flux de particules dont la densité est j=ρ v. ρ étant la densité des particules et v leur vitesse. h k1 AA m incidente : Ji = Onde réfléchie h k1 :Jr = − AA m Onde transmise Onde :Jt = ∗ hk2 AA m ∗ ∗ k1 − k 2 k + k 1 2 4 k 12 [k 1 + k 2 ]2 2 La probabilité de réflexion s’exprime par: k − k2 J R = r = 1 Ji k1 + k2 2 La probabilité de transmission s’exprime par: T = On remarque que: Jt = Ji 4 k 1k 2 (k 1 + k 2 )2 R+T =1 Remarque: Dans une situation analogue en mécanique classique, la particule serait toujours transmise, alors qu’en mécanique quantique elle a une probabilité non nulle d’être réfléchie 6 B- E < V0 1- x< 0: l’équation de Schrodinguer ne change pas: − h2 d2φ(x) d2φ(x) 2 2mE 2 = E φ ( x ) ⇔ + k φ ( x ) = 0 où k = 1 1 2m dx2 dx2 h2 φ1(x) = Aeik1x + Be−ik1x 2- x> 0: l’équation de Schrodinguer s’écrit: d2φ(x) 2 + k2φ(x) = 0 dx2 avec k22 = 2m(V0 − E) h2 La solution générale est donnée par: φ2 ( x) = Cek 2x + De−k 2x L’exponentielle positive diverge et ne représente donc pas une solution physique: C= 0.Il reste: φ2 ( x) = De−k 2x φ2 tend vers 0 à l’infini: C’est une onde évanescente. Il n’y a pas d’onde transmise. 7 φ2(x) φ2(x)2 Conditions aux limites: La fonction φ(x) et sa première dérivée φ’(x) doivent être continues en x= 0. φ1 (0 − ) = φ2 (0 + ) ⇔ A + B = D φ '1 (0 − ) = φ '2 (0 + ) ⇔ ( A − B ) = i On trouve: A= D k 1 + ik 2 2 k1 et B = k2 D k1 D k 1 − ik 2 2 k1 8 Détermination de la densité de courant de probabilité J comme dans la première partie: → → J = ρ v = ψ Ji = → ∗ h k1 1 D m 4 1 Ji = + D 4 1 D Jr = − 4 2 2 p ψ m 2 k 1 + ik k1 2 k 1 − ik k1 k 12 + k 22 k 12 h k1 m k 12 + k 22 k 12 h k1 m On a le coefficient de réflexion R: 2 R = ⇔ Jr = 1 Ji Remarques 1- R dépend de la valeur de E par rapport à V0 1 2 V 0 R = 1 − 1 − E 1 + 1 − V0 E si E < V0 Si E > V0 2- Comme l’équation de Schrödinger est linéaire, la superposition de solutions du type présenté est aussi une solution. On peut alors construire une solution type paquet d’ondes, qui seront en partie réfléchies et en partie transmises. 9 2- Barrière de Potentiel Elle est définie par: si x < 0 0 V( x ) = V0 0 région I si 0 < x < a région II si x > a région III V(x) V0 Région I Région II Région III a 1- x< 0 (région I): l’équation de Schrodinguer s’écrit: − h2 d2φ(x) d2φ(x) 2 2mE = Eφ(x) ⇔ + k1φ(x) = 0 où k12 = 2 2 2 2m dx dx h La solution générale est alors donnée par: φ1( x ) = Aeik1x + Be −ik1x 2- x> a (région III): l’équation de Schrodinguer s’écrit: φ3(x) =C eik x + De−ik x La solution générale est alors donnée par: Mais D=0, d’où 1 1 φ3(x) =C eik x 1 3- 0<x< a (région II): l’équation de Schrodinguer s’écrit: − h 2 d 2 φ( x ) + V0 φ( x ) = E φ( x ) 2 m dx 2 10 Dans cette zone 0<x< a, on distingue deux cas: a- E<V0: φ2(x) = Fek2x + Ge−k2x aveck2 = 1 2m(V0 − E) h b- E>V0: φ2(x) = Feik3x + Ge−ik3x aveck3 = 1 2m(E − V0 ) h Classiquement: si E>U0, la traversée de la barrière est possible. Par contre pour E<U0, il est impossible. Qu’en est il en mécanique quantique? a 11 Conditions aux limites: La fonction φ(x) et sa première dérivée φ’(x) doivent être continues en x= 0 et en x=a. φ1 (0− ) = φ2 (0+ ) et φ2 (a− ) = φ3 (a+ ) φ'1 (0− ) = φ'2 (0+ ) et φ'2 (a− ) = φ'3 (a+ ) On pourra ainsi déterminer les constantes B, C, F et G en fonction de A (A étant l’amplitude de l’onde incidente) Pour déterminer cette probabilité, on calculera les densités de courant de probabilité: → Le coefficient de transmission T est alors donné par: hk1 AA ∗ m hk1 = − BB m hk1 = CC ∗ m Ji = Jr J t ∗ Jt CC ∗ T = = Ji AA ∗ φ( x ) φ(x) 2 a 12 E<V0: sinh2 (k 2a) T = 1+ E 4 ( V − E) 0 V02 −1 Où k 2a = 2mV0 a 2 E ( 1 − ) h2 V0 T représente la probabilité de transmission par effet tunnel. C’est un phénomène très important en physique.(Microscope à effet tunnel, Électronique, …) E>V0: 2 sin (k 3a) T = 1+ E 4 (E − V ) 0 V02 −1 Où k 3a = 2mV0a 2 E ( − 1) V0 h2 T oscille en fonction de E et devient totale seulement pour certaines valeurs de celle-ci. Le fait le plus remarquable est que même pour E<V0, la particule à une certaine probabilité d’être transmise. Ce qui est contraire à la physique classique. Ce phénomène est appelé EFFET TUNNEL. V0 T dépend de la hauteur de barrière V0, de sa largeur a ainsi que de l’énergie E de la particule incidente. Pour E>V0, sin devient oscillant. Ce qui conduit à T oscillatoire aussi. La résonance T=1 se produit seulement pour quelques valeurs d’énergie spécifiques. Pour d’autres valeurs de E, certaines particules sont réfléchies même pour E>V0: c’est là la nature ondulatoire d’une particule quantique. 13 Exercice: Deux fils de cuivre sont séparés par une couche d’oxyde isolante. On modélise cette couche par une hauteur de barrière égale à V0=10 eV. 1- Estimer le coefficient de transmission dans le<cas où L’énergie incidente de l’électron est de 7 eV. On distinguera Les deux cas: a= 5 nm et a=1nm Solution: 1- On utilisera la formule ci-dessous: 2 sinh (k 2a) T = 1+ E 4 ( V − E) 0 V02 Pour a= 5 nm: T=0,963 10-38 −1 Pour a= 1 nm: T=0,657 10-6 Baisser la largeur de 5 fois, conduit à une augmentation de T de 33 ordres de grandeurs 2- Si un courant électrique de 1 mA arrive sur le fil 1, quel sera le courant à l’autre extrémité du fil 2 après avoir traversé la couche isolante d’épaisseur a= 1nm Solution: 1mA = q Ne = ⇔ N = 6,25 1013 électrons t t N est le nombre d’électrons dans la zone du fil 1. 1 mA correspond au courant dû aux électrons incidents et réfléchis. Soit Ntransmis le nombre d’électrons transmis: Ntransmis = N T = 4,11 107 Itransmis = 65,7 pA 14 Microscope à effet Tunnel Il s'agit, pour simplifier, d'un palpeur, d'une pointe qui suit la surface de l'objet. La pointe balaie (scanne) la surface à représenter, un ordinateur enregistre la hauteur de la pointe, on peut ainsi reconstituer la surface. Pour cela, avec un système de positionnement de grande précision (réalisé à l'aide de piézoélectriques), on place une pointe conductrice en face de la surface à étudier et l'on mesure le courant résultant du passage d'électrons entre la pointe et la surface par effet tunnel (les électrons libres du métal sortent un peu de la surface, si l'on se met très près sans pour autant la toucher, on peut enregistrer un courant électrique). Dans la plupart des cas, ce courant dépend très rapidement (exponentiellement) de la distance séparant la pointe de la surface, avec une distance caractéristique de quelques dixièmes de nanomètres. Ainsi, on fait bouger la pointe au dessus de l'échantillon avec un mouvement de balayage et on ajuste la hauteur de celle-ci de manière à conserver une intensité du courant tunnel constante. On peut alors déterminer le profil de la surface avec une précision inférieure aux distances inter atomiques. Mais souvenons-nous que l'on a une image de synthèse, pas une « photographie » des atomes. (Première réalisation en 1982 par les chercheurs d’IBM- Zurich. Ces auteurs ont reçu le prix Nobel en 1986. « STM Scanning Tunneling Microscopy ») AFM (Atomic Force Microscopy) pour les échantillons non conducteurs. 3- Puits de potentiel fini Il est défini par: Région I Région I Région III Région II Ce cas sera traité dans l’exercice IV du TD n°3 15 4- Puits de potentiel infini Zone II Zone I Zone III V(x)=0 L La résolution de l’équation de schrodinger nous donne en tenant compte du fait que: φ(0)=φ(L)=0 Pour x>a et x<0, il est impossible de trouver la particule (les parois du puits sont rigides): φΙ(x)= φΙΙΙ(x)=0 Pour 0< x <L (zone II) 2 −h2 d2φ(x) d = Eφ(x) ⇔ φ(x) + k 2φ(x) = 0 où k 2 = 2mE 2 2m dx dx2 h2 La solution est: φ II ( x ) = Ae ikx + Be − ikx Conditions de raccordements (de continuité): φII(0) = φI(0) ⇔ A + B = 0 D’où φII(L) = φIII(L) ⇔ AeikL + Be−ikL = 0 A = −B et A(eikL − e−ikL) = 0 ⇔ k = nπ L n∈Z∗ 16 n2π2h2 En = 2mL2 Pour 0< x <L Énergie du nième niveau: E est quantifiée Fonction d’onde du nième niveau (où C=Cte de normalisation): φn ( x) = C sin nπ x L avec C= 2 L a et ∫ φ (x)φ n m φn(x) 2 ( x)dx = δnm 0 φn(x) E 5- Particule dans une boite (3D) Extension de l’étude d’une particule Dans une boite avec des murs rigides Lx=Ly=Lz=L Boite avec des murs rigides: V est infini suivant les 3 directions OX, Oy et OZ V= 0 pour 0 <x,y,z < L 17 L’équation de Schrödinger (3D) pour un potentiel indépendant du temps. → → → → h2 − ∆ + V ( r ) φ ( r ) = H φ ( r ) = E φ ( r ) 2 m On a: → → → → r = x i+ y j+ zk et → φ( r ) = φ( x, y, z ) ∂2 ∂2 ∂2 ∆ = + + ∂x 2 ∂y 2 ∂z 2 h2 h2 ∂2 h2 ∂2 h2 ∂2 ) + (− ) + (− ) − ∆ = (− 2m 2m ∂ x 2 2m ∂ y 2 2m ∂ z 2 = E CX + E Cy + E Cz Or V= 0 pour 0 <x,y,z < L, L’équation de Schrödinger devient → → → h2 − ∆ φ( r ) = H φ( r ) = E φ( r ) 2m Comme x,y et z sont indépendantes, on peut écrire: → φ( r ) = φ( x, y, z ) = φ 1 ( x ) φ 2 ( y ) φ 3 ( z ) En substituant dans l’équation de Schrödinger ci-dessous et en divisant par φ(x,y,z), on obtient: 1 h2 ∂2φ1(x) 1 h2 ∂2φ2(y) 1 h2 ∂2φ3(z) (− )+ (− )+ (− ) =E φ1(x) 2m ∂x2 φ2(y) 2m ∂y2 φ3(z) 2m ∂z2 18 Comme E=Constante, l’expression n’est vraie que si: h2 ∂2φ1(x) − = E1φ1(x) 2m ∂x2 Avec: h2 ∂2φ2(y) − = E2φ2(y) 2m ∂y2 h2 ∂2φ3(z) − = E3φ3(z) 2m ∂z2 E1 + E 2 + E 3 = E E étant l’énergie totale du système 3D. Chaque terme ressemble à celui qu’on a vu dans le cas d’un puits de potentiel infini. Par conséquent: φ1( x) ∝ sin k1x φ2 ( y) ∝ sin k 2 y φ3 (z) ∝ sin k 3 z Conditions de raccordement: φi (L ) = 0 ⇔ sin k iL = 0 ⇔ k iL = nπ avec i = 1, 2 et 3 n ∈ Z∗ La quantité de mouvement 3D a pour composantes: P1 = hk 1 = hk x = h π n1 Lx P3 = hk 3 = hk z = h π n3 Lz L’énergie E est donnée par: P2 = hk 2 = hk y = h π n2 Ly n1, n 2 et n3 = 1, 2,..... + ∞ E = En1,n2 ,n3 P2 1 h 2π2 2 2 2 2 E= = (P1 + P2 + P3 ) = (n1 + n 22 + n32 ) 2 2m 2m 2mL 19 La fonction d’onde φ(x,y,z) est donnée par: φ(x, y, z) = A sink1x sink2y sink3z Où A est la constante de normalisation. La fonction d’onde ψ(x,y,z) est donnée par: E -i t h ψ(x, y,z,t) = A sink1x sink2y sink3z e Détermination de A: ∗ ψ ∫∫∫ ( x, y, z)ψ( x, y, z) dxdydz = 1 Boite A 2 L L ∫ sin k1x dx 2 0 On trouve: L 2 sin k y dy sin 2 ∫ ∫ k3z dz = 1 2 0 2 A= L 0 3 2 3 2 E -i t 2 ψ ( x, y, z, t ) = sin k1x sin k2 y sin k3 z e h L 1er état (fondamental):n1=n2=n3=1 2 ème état (1er état excité): C’est un état dégénéré: même énergie pour 3 états différents. E111 E1er état excité h 2π2 =3 = E0 2mL2 h 2π2 =6 = 2 E0 2mL2 E112 = E121 = E 211 20 n2 Dégénérescence 4 E0 12 11/3 E0 11 3 3 E0 9 3 2 E0 6 3 E0 3 Pas de dégénérescence Pas de dégénérescence 21