Duos éphémères Carte blanche à Jeff Mills

Paris, le 6 décembre 2014
Duos éphémères
Carte blanche à Jeff Mills
Communiqué de presse
Projections/Concerts
6 février - 19 juin 2015
Auditorium
Depuis 2006, les « Duos éphémères » allient patrimoine
cinématographique et musiques actuelles. En dix ans, plus de
500 films ont ainsi été exhumés de leurs boîtes pour revivre en
musique devant près de 20 000 spectateurs.
Pour poursuivre cette aventure tant cinématographique que
musicale, carte blanche est donnée cette année à un amoureux
du cinéma considéré comme l’un des DJ et producteurs les plus
inventifs au monde, Jeff Mills. Le pionnier de la techno de
Detroit a laissé libre cours à sa créativité pour cinq soirées
placées sous le signe de la fusion et du cross over.
Jeff Mills © Nestor Leivas
Le maître des platines a ainsi concocté un duo avec le pianiste
classique Mikhaïl Rudy sur la thématique du Temps avec des
rushes de l’Enfer d’Henri-Georges Clouzot, réalisé un film
tourné au Louvre pour un spectacle chorégraphié autour de
l’Égypte ancienne, réécrit en images avec l’écrivain de sciencefiction David Calvo un film sur l’exploration spatiale et, pour
conclure cette dixième édition, préparé un programme autour
du geste musical, à partir de sa pratique de DJ et de son film
Exhibitionist.
Vendredi 6 février 2015 à 20h30
When Times Splits
De et par Mikhaïl Rudy et Jeff Mills
Performance piano et DJ set avec film conceptuel
(archives remixées)
Durée : 60 minutes
Programmation : Pascale Raynaud
Informaons praques
Lieu: Auditorium
Informaons
01 40 20 55 55 du lundi au vendredi de 9 h
à 19 h et sur www.louvre.fr
Tarifs
De 6 € (moins de 26 ans) à 12 €
Gratuit pour les Amis du Louvre jeune.
Achat de places
À la caisse de l’auditorium
Par téléphone : 01 40 20 55 00 du lundi au
samedi (sauf le mardi) de 9h à 17h15, les
mercredi et vendredi jusqu’à 19h15
En ligne sur : www.fnac.com
Jeff Mills a proposé à Mikhaïl Rudy, pianiste de formation classique
mais curieux de toutes formes d’expression artistique, de
l’accompagner en musique et en images dans une exploration spatiotemporelle inspirée notamment de L’Enfer, film inachevé d’HenriGeorges Clouzot (1964), très lié à l’art cinétique.
« Qui dit collaboration artistique dit, selon moi, absence totale de
compromis, de confort ou de lien de subordination ; il peut même
arriver que la démarche réussisse bien au-delà de ce que l’on
espérait, mettant au jour quelque chose de nouveau et de
révolutionnaire. C’est ce qui est arrivé avec Mikhaïl Rudy. J’ai eu
envie d’explorer avec lui la notion de Temps, qu’on envisage celuici à travers le prisme de la durée, de l’évolution ou bien sous l’angle
spatial, selon que celui-ci réunit — ou sépare — les êtres. Il nous a
fallu « disséquer » le sujet, éclaircir nos idées obscures et faire
émerger notre vision avant de pouvoir enfin proposer au public
notre représentation du Temps en musique et en images ».
Direcon des Relaons extérieures
Anne-Laure Béatrix, directrice
Adel Ziane, sous-directeur de la communication
Sophie Grange, chef du service presse
Contact presse
Christine Cuny
[email protected]
Tél. 01 40 20 51 42
Nicolas Pons
[email protected]
+33 (0)6 67 96 46 64
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Vendredi 6 mars (Louvre) et
Samedi 7 mars 2015 (Louvre-Lens)
Life To Death And Back (De la vie à la mort et retour)
De Jeff Mills
Film tourné dans le département des Antiquités égyptiennes et
spectacle chorégraphique
Musique originale exécutée en direct par Jeff Mills.
Réalisateur et compositeur : Jeff Mills
Conseiller à la chorégraphie : Michel Abdoul
Durée : 1 heure 15
Jeff Mills et Mikhaïl Rudy © Rémy Golinelli
Mikhaïl Rudy, piano
Né en URSS, Mikhaïl Rudy a fait ses
études au Conservatoire Tchaïkovski de
Moscou. Il a joué dans le monde entier,
avec les plus grands orchestres (Orchestre
Symphonique de Londres, Orchestre
philarmonique de Berlin, Orchestre
philharmonique de Saint-Pétersbourg…)
et sous la direction des plus grands chefs
(Lorin Maazel, Herbert Von Karajan…).
Sa discographie comprend notamment
l’enregistrement de l’intégrale des
concertos de Sergueï Rachmaninov, [ou]
l’anthologie des œuvres pour piano de
Liszt. Sa curiosité l’a conduit à explorer
d’autres territoires artistiques, jazz,
littérature ou spectacle vivant.
En résonance avec les collections d'Égypte ancienne du Louvre,
Jeff Mills revisite l'idée de "cycle" : cycle circadien de l'apparition
et de la disparition du Soleil, cycle de la sécheresse et des crues du
Nil, cycle de la naissance et de la mort des êtres. En compagnie du
chorégraphe Michel Abdoul et de ses danseurs, le DJ mêle boucles
et samples aux mouvements des corps qu'il place en miroir avec
leur propre image sur l'écran, images dont il s'empare pour les
confronter aux témoignages du passé.
Trois figures divines symboliques descendent sur Terre, s’incarnant
sous la forme de trois êtres humains, dans le dédale du musée du
Louvre. Tout en admirant l’état de conservation des artefacts de
l’Égypte ancienne, les trois personnages parcourent une succession
de galeries qui symbolisent les états émotionnels qu’ils traversent
en réalisant combien l’Humanité a changé. Ils s’en retournent alors
dans le Royaume des Morts.
« L’égyptologie m’a toujours passionné. Et à travers elle, l’idée du
cycle de la vie et de la mort et du processus de réincarnation. J’ai
eu envie d’explorer ces notions, en portant une attention
particulière à ceux et celles qui ont cru en la légitimité d’une vie de
soumission et de résignation et en la consolation d’une vie dans
l’au-delà. Ils nous rappellent combien les générations sont
intrinsèquement connectées, combien aussi l’art conserve l’esprit
des dieux vivant et présent. Les salles d’Égypte du Louvre ont été le
lieu propice de ce cheminement "De la vie à la mort et retour". »
Vendredi 10 avril 2015 à 20h30
The Last Storyteller
De David Calvo & Jeff Mills
Projection du film Wunder der Schöpfung (1925) de Hanns Walter
Kornblum, avec lecture narrative remixée en direct et son live
Durée : 1 heure 30
Life To Death And Back © Pascale Raynaud
Jeff Mills et l’écrivain de science-fiction David Calvo détournent
Wunder der Schöpfung, le film réalisé par Hanns Walter Kornblum
en 1925 — qui inspira Stanley Kubrick pour 2001 l’Odyssée de
l’espace — et construisent leur propre périple intersidéral. Œuvre
atypique et protéiforme, Wunder der Schöpfung offre un curieux
mélange de rigueur scientifique et de poésie, alliant séquences
d’animation reproduisant le ballet des planètes dans nos espaces
infinis et scènes de science-fiction figurant la future conquête
spatiale.
« The Last Storyteller est l’aboutissement d’un questionnement sur
le hasard et la nécessité. Pour concrétiser cette réflexion, j’ai fait
appel au talent de David Calvo, qui a reconstitué et remixé les sous
-titres du film muet allemand Wunder der Schöpfung (1925). Sur
scène David Calvo et moi associerons la projection du film à
l’écran, une lecture et une musique live spécialement créées pour
l’accompagnement ».
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David Calvo, écrivain, dessinateur,
scénariste et game designer autodidacte.
Né en 1974 à Marseille. Depuis 2008, il
développe des jeux/poèmes miniatures et
indépendants. Inspirés par la Nature et la
spiritualité, ces fragments sont des
narrations expérimentales mettant en
scène des univers inconnus, dessinés à la
main ou testant les limites du pixel art.
David Calvo est aussi le créateur
de BEULAH, un webcomic explorant un
monde parallèle rendant hommage à
William Blake et à Tex Avery.
Vendredi 19 juin 2015 à 20h30
Exhibitionist 2
De et avec Jeff Mills
Film et spectacle live avec archives filmées
Durée : 1 heure 30
Accompagné sur scène de deux musiciennes, le DJ met en regard
sa pratique, filmée au cours de plusieurs sets, avec des archives
filmées sur le thème du geste musical.
« J’ai toujours pensé qu’il pouvait être intéressant de donner au
public l’occasion de comprendre comment un set de DJ est conçu
et programmé, et d’en suivre le processus dès le début. En 2006,
cette idée m’a inspiré le projet d’un film accompagné d’un set,
Exhibitionist. C’était un projet ambitieux, qui consistait à montrer
avec grande précision ce que fait un DJ. Premier concept du
genre, ce film a été accueilli de manière très positive, ce qui a
permis à beaucoup d’autres films du même type de suivre.
Exhibitionist 2 va encore plus loin dans la forme artistique et
montre non seulement la façon dont un DJ se sert des dernières
technologies, mais aussi comment il travaille de façon spontanée
tel un musicien qui joue d’un instrument acoustique ou un soliste
qui pense des rythmes, ici et maintenant. »
The Exhibitionist 2, Jeff Mills © axis records
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