(f)aro sur pecheresse

Transcription

(f)aro sur pecheresse
Catherine Pierloz - Rue des Coteaux 272 - 1030 Bruxelles
+32 472 89 04 32
[email protected]
www.catherinepierloz.be
(F)ARO SUR PECHERESSE
Il y a ceux qui ont l’ivresse joyeuse.
Il y a ceux qui ont l’ivresse pleureuse.
Moi, je l’ai vengeresse.
Les histoires naissent dans la bière. Elles tourbillonnent dans le liquide ambré avant
de venir mousser à fleur d’imagination. Laissez-moi plonger dans mes souvenirs de
bières partagées, j’en ressortirai des histoires excessives, de celles qu’on ne raconte
qu’au bord de l’ivresse, quand on échange la vérité contre une réalité réinventée,
quand, royal et délivré, on se venge enfin de tous ses amours échoués.
Spectacle de conte et chansons : voix et guitare par Catherine Pierloz
Public : adulte (à partir de 15 ans)
Durée : 1h10
Contexte de représentation : salle équipée, en appartement, musée de la bière...
tout lieu où un espace 'spectacle' peut être créé (fond neutre et lumières)
Conditions techniques en salle : Tabouret - Fond noir ou neutre - Éclairage de
scène simple (2 projecteurs faces + 2 contres) - Pas de sonorisation nécessaire (sauf
si mauvaise acoustique du lieu)
O RIGINE ET ABOUTISSEMENT DU PROJET
Nuit d’octobre pluvieux. Nous sommes 5, entassés dans une de ces vieilles tavernes
qu’on trouve au bout d’impasses cachées dans le centre de Bruxelles. Les bières
défilent. Et nous parlons.
Et je me dis en écoutant mes amis: « Quels merveilleux conteurs ! » Pourtant ils ne
sont pas conteurs, ni comédiens, ni artistes… Mais ils savent, d’instinct ils savent,
utiliser les silences, forcer le trait, mimer sans parler… Ils savent parce qu’on est là,
entre bières et sommeil, entre souvenirs et ivresse. Nous avons tous les yeux brillants
et nous nous souvenons avec délectation.
Ce spectacle est parti de là : tisser des histoires dans les souvenirs de bières partagées.
Le prétexte était trouvé. Les histoires ont pris leur temps à arriver. Finalement j’ai
conservé 2 nouvelles et une légende : ‘La barrique d’Amontillado’ de E.A. Poe, ‘La
Vénus d’Ille’ de P. Mérimée et ‘La légende de Gambrinus’ de Ch. Deulin. Les
histoires sont transformées, malaxées. Mais on les reconnaît. Des chansons sont
venues s’ajouter au programme initial : Jacques Brel pour ‘Amsterdam’ et ‘La bière’,
et Noir Désir avec « Le vent nous portera » dont les paroles ont été transformées.
Au final, un spectacle comme une longue conversation et des histoires qui font la part
belle aux souvenirs d’amours déçus sur fond de vengeance. Serait-ce parce que c’est
ce que j’explore au fond de mes propres ivresses ? Je veux bien le laisser croire…
P ARCOURS
Catherine Pierloz s’intéresse aux histoires depuis toujours. Ce sont ses premières
ivresses en quelque sorte. Et les plus durables.
Si certains ont pu écrire sur la première gorgée de bière et sa saveur toute particulière,
elle pourrait évoquer pendant des heures l’impact de quelques mots sur un imaginaire.
Cette soudaine fêlure qui fait passer la lumière, transcende toutes les réalités et fait
croire à d’autres mondes.
Racontant ou écrivant, il ne s’agit jamais de rien d’autre pour elle que de tenter de
retrouver ce frisson où le cerveau s’éclabousse de petites bulles, et redire autrement ce
qui, vécu, a légèrement déçu.