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Troisième dimanche de Carême -2016
« Donne-lui une chance ; fais-lui miséricorde !»
Carmelle Dugas, fdlS
Introduction :
L’Évangile de la liturgie de ce troisième dimanche de carême nous offre un cadeau: une parabole
apparentée à la miséricorde de Dieu. C’est l'histoire d'un dialogue entre un propriétaire qui avait planté
un figuier et son jardinier. Le propriétaire c’est Dieu; le jardinier c’est Jésus. Dieu est un Dieu de
dialogue et de miséricorde. Il dialogua avec Abraham pour Sodome, avec Moïse pour Israël, et surtout
avec son Fils Jésus, pour nous. Dieu dialogue avec nous aujourd’hui et veut nous parler cœur à cœur,
tout miséricordieux qu’il est. Supplions-le de nous parler !
Chant : Parle-moi. Cantique Gitan (You Tube) ou choix d’un autre chant
(si on ne peut chanter cette mélodie, réciter lentement le texte)
Parle-moi et montre-moi quel est mon état d’âme
Rien n’est caché devant tes yeux de flamme ; tout est à nu et à découvert.
Parle-moi et montre-moi si je m’égare dans ton chemin et reprends-moi par ta Parole,
Parle-moi et si tu me châties, c’est pour mon bien.
Parle-moi et ne me laisse pas dans le silence ; j’ai besoin de ressentir ta présence
Et d’entendre ta voix comme avant.
Parle-moi et reprends-moi lorsque je commets un faux pas.
C’est vrai, je reconnais que quelques fois je suis un peu perdu et maladroit.
Parle-moi et apprends-moi comment rester droit dans tes voies.
Ta Parole est un miroir dans lequel je me vois
Quand quelque chose dans ma vie ne va pas.
Parle-moi, fais-moi retrouver cette joie de vivre.
Redonne-moi ce zèle pour te suivre. Je ne veux plus être freiné-e sur ton chemin.
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Pardonne-moi ! Pardonne-moi !
Relire et prier en silence ...
- Ayant supplié Dieu de nous parler, écoutons ce qu’il a à nous dire :
Parole de Dieu en saint Luc, ch. 13, 6-9
« Jésus disait cette parabole : Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint pour y chercher du
fruit, et il n'en trouva point. Alors il dit au vigneron : "Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce
figuier, et je n'en trouve point. Coupe-le : pourquoi occupe-t-il la terre inutilement ?" »
Méditation
La parabole que nous venons de lire réfère à un figuier, qui, selon toute apparence, ne porte pas de fruits.
La Bible nous parle du figuier sous différentes formes : Adam et Ève, se firent des pagnes avec des
feuilles de figuier pour couvrir leur nudité (Gen 3,7); une pâte de figues écrasées sert de remède pour
ulcères (2e livre des Rois, 2;0,7) ; Jésus a vu Nathanaël sous le figuier, c’est-à-dire en prière (Jn 1, 43).
Ce seul mot de « figuier» nous incite à la réflexion :
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Quelles sont les parties de moi-même que je veux cacher, couvrir ?
Y a-t-il un ulcère qui me ronge et que je veux guérir ?
Où en suis-je de ma relation à Dieu ?
Temps de réflexion personnelle ...
Prenons le temps de demander pardon à ce Dieu de miséricorde pour tout ce que nous empêchons de
croître dans nos vies et peut-être dans celle des autres.
Expressions libres suivies du refrain qui suit ...
Poursuivons notre réflexion en écoutant comment le jardinier implore en faveur du figuier :
« Le vigneron répondit : Seigneur, laisse-le encore cette année; je creuserai tout autour, et j'y mettrai du
fumier. Peut-être à l'avenir donnera-t-il du fruit; sinon, tu le couperas ».
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Méditation :
Le « tu » le couperas de la dernière phrase en dit long sur l’intention du jardinier. Non, il ne le coupera
pas; non il n’éteindra pas la mèche qui fume encore; non il n’écrasera pas le roseau froissé (Mat. 12,20).
Cette parabole nous invite à changer notre regard sur Dieu. Il est un Dieu qui ne nous lâche pas, qui
espère dans ce que chacun(e) - vous, moi, l’humanité - serait capable finalement de produire de bon et
de beau. Dieu espère! Même s’il est déçu, il continue néanmoins d’espérer et il fait ce qu’il faut. Espérer
en quelqu’un, être déçu par lui, continuer d’espérer… tout cela nous rappelle aussi nos histoires d’êtres
humains. Dieu se laisse attendrir et ouvre son cœur à notre misère – c’est bien cela la miséricorde. C’est
bien à cela que je suis appelé(e) aujourd’hui.
Temps de réflexion (et de partage si désiré) :
Laissons-nous interpeller par ces paroles.
Psaume 102 (103)
Hymne à la miséricorde
Refrain : Le Seigneur est tendresse et pitié.
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n’oublie aucun de ses bienfaits !
Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d’amour et de tendresse ;
il comble de biens tes vieux jours :
tu renouvelles, comme l’aigle, ta jeunesse.
Le Seigneur fait œuvre de justice,
il défend le droit des opprimés.
Il révèle ses desseins à Moïse,
aux enfants d’Israël ses hauts faits.
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour;
il n’est pas pour toujours en procès,
ne maintient pas sans fin ses reproches ;
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il n’agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
Méditation :
Le thème de la miséricorde fait partie du programme du pontificat du Pape François. Voici quelques lignes
qui peuvent nous inspirer :
« Je vois clairement que ce dont l’Église a le plus besoin aujourd’hui, c’est de la capacité à soigner les
blessures et à réchauffer le cœur des fidèles, de la proximité, du contact. Je vois l’Église comme un
hôpital sur un champ de bataille. Il est inutile de demander à un blessé grave s’il a du cholestérol et si
son taux de sucre est élevé ! Il faut soigner ses blessures. Ensuite, nous pourrons parler de tout le reste.
Soigner les blessures, soigner les blessures… Et il faut commencer en partant d’en bas. »
Changez vos cœurs, croyez à la Bonne Nouvelle.
Changez de vie. Croyez que Dieu vous aime.
Intentions de prière libres avec répons au choix.
Conclusion : Chant thème du carême : Dieu offre son alliance (versets 3 et 5) OU ...
Le vent de l’Espoir (mélodie : Hymne a la Joie de Beethoven ; Les Prêtres, Album Gloria
ou Nana Mouskouri)
R/ Dieu, offre son alliance, son amour fait les premiers pas En Jésus-Christ, il nous devance, nous
invite à goûter sa joie.
3. Dieu qui écoute, Dieu qui protège,
Ton cœur frémit au sanglot des mal-aimés.
Jésus appelle ceux qui chancèlent; il guérit les cœurs blessés.
5. Dieu qui pardonne; Dieu qui se donne
Pour tes enfants, tout en toi devient nouveau.
Jésus relance notre espérance, il allège nos fardeaux.
ou le chant suivant ...
LE VENT DE L’ESPOIR : Les Prêtres, Album Gloria (mélodie «Hymne à la Joie» de Beethoven)
Le vent de l'espoir se lève pour faire triompher l'amour
De la joie et l'espérance vient de se lever le jour
Qu'il soit noir ou blanc, peu importe, l'amour est comme un arc-en-ciel
Main dans la main, chacun chante une paix universelle
le vent de l'espoir se lève et avec la même foi
de partout les voix s'élèvent pour chanter l'hymne à la joie
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au-delà des vieilles frontières qui étouffaient l'humanité
le troisième millénaire parie sur la liberté
La colombe n’est plus un rêve
Son règne arrive cette fois
Que partout les voix se lèvent
Pour chanter l’hymne à la joie.
- On peut terminer en s’adressant mutuellement une parole de bénédiction.
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