au temps du saint empire romain germanique

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au temps du saint empire romain germanique
 AU TEMPS DU SAINT EMPIRE ROMAIN GERMANIQUE
> Lorsque meurt Henri Ier l’Oiseleur (du fait de son amour pour la chasse au faucon),
roi de Francie orientale en 936, son fils Othon lui succède naturellement quoique
difficilement.
> Son sacre à Aix-la-Chapelle, en Lotharingie, marque sa volonté de continuer
la tradition carolingienne.
> Après maintes révoltes, il finit par imposer son pouvoir à la Bavière, à
la Franconie, à la Souabe et à la Saxe, les quatre grandes entités du royaume.
> Il confie la Lotharingie à son jeune frère Brunon, ou Bruno en 954.
> La perte de contrôle de l’empereur sur le Saint Empire
> Au XIVe s., les problèmes de succession de cette monarchie élue conjugués
aux relations houleuses avec la papauté entrainent l’affaiblissement des
empereurs :
> certains princes et villes en profitent pour s’émanciper ;
> l’autorité de l’empereur dépend de son charisme et non de sa
fonction.
> Pourtant les Habsbourg n’hésitent pas à conquérir le trône
en 1538.
> Le mariage entre Maximilien de Habsbourg et Marie de
Bourgogne leur donnent les Pays-Bas ainsi que la Franche-Comté.
Brunon, duc de Lotharingie (954-965)
> Alors que le duc de Lotharingie, Conrad le roux, se révoltait contre
son beau-Père Othon, ce dernier nomma son frère cadet Archevêque de
Cologne.
> Le désormais prince ecclésiastique vainquit Conrad et devient par làmême duc de Lotharingie.
> Othon charge ensuite Brunon de restructurer l’ancien royaume.
> En 959, ce dernier scinde son duché en deux duchés :
> La Basse-Lorraine au Nord ;
> La Haute-Lorraine au Sud ; cette dernière deviendra au XIe siècle ce
que l’on dénomme aujourd’hui par « Lorraine ».
> Brunon meurt à Reims en 965 et n’est pas remplacé.
> Au XIe s., la Basse-Lorraine connait des périodes troublées. Rois de Francie et
Empereurs germaniques s’affrontent sur cette terre du milieu.
> Godefroi de Bouillon, duc de Basse-Lorraine se croisera et deviendra
avoué du Saint-Sépulcre après la prise de Jérusalem en 1099.
Et le comté, puis duché de Luxembourg
> La maison de Luxembourg connait de nombreuses vicissitudes
entre le XIIIe et XVe siècles.
Le comte Henri V, célèbre à Thionville pour sa franchise de 1239,
accompagne le roi de France Louis IX à la croisade.
> Plus chanceux que Saint-Louis, il échappe à la peste et peut revenir
à Luxembourg.
Clé de voûte aux armes d’Elisabeth de Goerlitz
Le parcellement issu de la féodalité
> La Belgique du Moyen-âge se caractérise par une multitude de seigneurie comme :
> le comté de Flandre, les duchés de Brabant et de Hainaut ou l’évêché de Liège.
> L’Est de l’Escaut appartient au duché de Lorraine.
> Les Ardennes avec le comté éponyme et celui de Bastogne.
> Le comté de Champagne, indépendant jusqu’à son rattachement au royaume de France au
début du XIVe s.
> Des alliances soutenues avec le comté de Luxembourg
> Alors que depuis 1250, le titre d’empereur est vacant, le nouveau comte
Henri VII est élu Roi des Romains en 1308, puis accède à la titulature
impériale du Saint-Empire en 1312.
Son fils Jean, âgé de seulement 17 ans ne peut prétendre à une éventuelle
succession sur le trône du Saint-Empire.
> Arrière-petit-fils de Saint-Louis par sa mère, Jean de Luxembourg se trouvera souvent aux
côtés des rois de France lors de combats et entrera dans la famille royale par le mariage de sa sœur.
> Il meurt à la bataille de Crécy, fidèle jusqu’à sa mort aux Français.
> Son fils, Wenceslas, roi des Romains en 1346 devient empereur germanique en 1355 sous le
nom de Charles IV,
> ayant pris le nom de son oncle et parrain le roi Charles le Bel de France.
> Il élève à cette date le Luxembourg en territoire ducal.
> Mais Charles IV inaugure une ligné d’empereurs qui, loin de leurs terres d’origines, vont abandonner
le duché aux cadets de la famille, ayant pour conséquence la fraction du Luxembourg.
La Bourgogne rêve de Lotharingie…
> En 1361, le roi de France donne le duché de Bourgogne à son fils, Philippe le Hardi.
> Le jeune duc épouse alors Marguerite de Flandres, ce dernier comté entre dans l’escarcelle de
la Bourgogne.
> D’autres unions et acquisitions agrandissent encore les possessions ducales :
> le comté de Hainaut en 1433 ;
> le comté de Namur en en 1421;
> les duchés de Brabant et de Limbourg en 1430 ;
> le duché de Luxembourg en 1443 ;
> le duché de Gueldre ;
> la Picardie en1465 ;
> l’Alsace et le pays de Brisgau en 1469 ;
> et installent des proches sur les trônes des
principautés épiscopales.
> Wenceslas II et Sigismond, Empereurs du Saint-Empire, laissent en gage leur duché héréditaire.
> Les bénéficiaires de l’Etat Luxembourgeois sont qualifiés d’engagistes en ce qu’ils ne possèdent
aucune propriété sur le bien gagé. L’engagiste peut être considéré comme un créancier.
> Elisabeth de Goerlitz, duchesse engagiste de Luxembourg cède ses droits au profit du duché
de Bourgogne en 1441.
> Mais ces conquêtes territoriales vont se heurter à la
Lorraine :
> le duc de Lorraine est alors René d’Anjou, peu
attiré par ce territoire reçu en héritage.
> Le duc de Bourgogne en profite pour s’attirer les
bonnes grâces des Nancéens :
> il leur promet même que Nancy deviendra la
capitale de la nouvelle Lotharingie !
> Mais la déception devant les promesses non
tenues conjuguée au désir du duc d’Anjou de s’installer
en Lorraine entrainent un conflit avec Charles le
Téméraire.
> Ce dernier, occupé à mater une rébellion dans
le sud de l’Alsace décide de prendre Nancy par la Force :
> il échoue et trouve la mort près de l’étang
Saint-Jean en 1477.
> Le duché de Bourgogne originel est
rattaché à la couronne de France,
> tandis que les états au Nord de la
Lorraine passent sous domination des Habsbourg.
La France en 1477
l’Europe du temps de Charles Quint
DE LA LOTHARINGIE AU GRAND EST