Bulletin melior no 115, mai 2011 PDF, 1.84 MB
Transcription
Bulletin melior no 115, mai 2011 PDF, 1.84 MB
No 115 | Mai 2011 2 3 Editorial Porcs 4 melior pig-air®, une solution efficace contre les odeurs désagréables melior travaille depuis 4 ans et avec succès à réduire l’ammoniac dans les porcheries. 5 La lutte intégrée contre les mouches Nous le savons tous : une bonne hygiène et des cheptels en bonne santé sont une condition essentielle à la réussite de toute production animale. Minéraux 6 Apports en minéraux lors de la mise à l’herbe Avec le début de la période de végétation, l’herbe prend une place primordiale dans les rations des ruminants. Vaches laitières 8 Energie – maximaliser l’ingestion alimentaire à la pâture Des vaches en pleine forme, très bonnes laitières et fécondes présupposent un affouragement bien pensé, même pendant la mise à l’herbe. 9 synchropanse feedXpert – optimise les coûts et la rentabilité, dans l’affouragement des vaches laitières La libéralisation croissante du marché du lait et les coûts de production relativement élevés que nous connaissons en Suisse obligent les producteurs à sans cesse optimiser leur efficacité et comprimer leurs coûts alimentaires. Direction 10 75 ans melior – les festivités ont commencé Engraissement bovin 11 Journées des veaux Suisse romande Swiss Beef Romandie et la Vulg ont organisé, comme chaque début d’année, un cours lié à la production de viande. Melior a participé activement à cette journée qui avait pour thème «la santé des veaux». Engraissement des veaux 12 Les veaux en bonne santé font plaisir à voir. Economisez des coûts grâce à 8064 Digest PLUS. Chez les veaux, la diarrhée est la principale cause de pertes au cours des trois à quatre premières semaines de vie. Chevaux 13 Fibres alimentaires + Diamond® V XP = plus d’énergie Les levures telles que les levures boulangères et les levures de bière entrent dans la fabrication des denrées alimentaires, depuis des siècles Chèvres 14 Lait de chèvre – sa valeur ajoutée est dans ses composants Les taux butyreux et protéique jouent un rôle déterminant dans la formation des prix du lait de chèvre. Chiens 15 Les contrôles donnent confiance Les nouveaux aliments melior topquality sont fabriqués (procédé de mélange à froid) dans une petite entreprise familiale sise en Italie du Nord. Oiseaux chanteurs et oiseaux d’ornement La nature montre l’exemple De nombreux oiseaux complètent leur menu par des protéines animales. Chats Action dans notre boutique en ligne La gamme mastery offre des aliments pour chats d’excellente qualité. Et comme les chats aiment bien les régimes variés, nous avons préparé pour vous des lots de sachets-tests de 3 x 400 grammes, de différentes saveurs. Actuel 16 L’été sera bientôt là, c’est sûr Réfléchissez d’ores et déjà à la manière dont vous pourrez prévenir le stress thermique de vos truies. Foires: un premier trimestre chargé L’année des foires a commencé en janvier, à Lausanne, au bord du lac Léman, pour se terminer en mars, à Bulle, près du Lac de la Gruyère. Naturellement, toutes nos apparitions se sont déroulées sous le slogan «75 ans melior» ! 3 Chère Cliente, cher Client, Les catastrophes d’origine humaine – marée noire dans le golfe du Mexique, effondrement de la centrale nucléaire de Fukushima, érosion des sols, sécheresse et inondations dues au changement climatique, guerres et émigrations consécutives aux guerres pétrolières – semblent s’accumuler ces derniers temps. Mais en quoi ces tragédies concernent-elles aussi l’agriculture suisse ? En rien, au premier abord. Mais à moyen et à long terme, oui, elles toucheront certainement beaucoup notre secteur primaire. Le pétrole et l’électricité vont sans doute considérablement renchérir au cours des prochaines années, entre autre à cause de ces catastrophes, de la raréfaction des ressources et de la croissance démographique mondiale. Et c’est là que l’agriculture aura un rôle important à jouer, au titre de productrice d’énergie. – Nos forêts sont riches en bois de qualité, susceptible de remplacer le chauffage au mazout par le chauffage aux copeaux de bois. De nombreuses collectivités ont déjà mis en service des systèmes de chauffage aux copeaux de bois livrés par les agriculteurs. La hausse progressive du prix du pétrole augmentera la compétitivité de ce support énergétique neutre au regard du CO2. Il y a ici un important potentiel de développement. – Les vastes toits des bâtiments agricoles se prêtent parfaitement à la production d’électricité photovoltaïque. Etant donné la baisse régulière des prix des panneaux solaires et la hausse constante des prix de l’électricité, produire du courant grâce aux toits de nos fermes devrait bientôt devenir une excellente affaire. – Les installations de biogaz, sources de courant et de chaleur. Mais ici, la croissance paraît plutôt limitée à cause du manque de cosubstrat. En Suisse, on n’utilise pas les céréales ou l’ensilage de maïs à cet effet, contrairement à ce qui se fait dans d’autres pays. Les débats suscités par l’accident nucléaire japonais et l’avenir incertain de l’énergie atomique, en Suisse, ont mis en lumière, de manière inattendue, le potentiel énergétique de l’agriculture. De nouvelles perspectives s’ouvrent donc pour les paysans, futurs fournisseurs d’énergie. Il importe maintenant de ne pas manquer cette opportunité exceptionnelle et de s’engager en faveur de leurs intérêts, d’entente avec la politique et les fédérations. Impressum BULLETIN, revue destinée aux clients de melior 1070 Puidoux Tél. 058 434 15 90 [email protected] www.melior.ch Bureau Herzogenbuchsee Tél. 062 956 75 75 Paraît 3 x par an en allemand et en français Philipp Frey Membre de la Direction Rédaction Service publicité Tél. 062 956 76 05 [email protected] Réalisation Schelbli AG 3360 Herzogenbuchsee Reproduction des articles autorisée avec mention des sources (exemplaire justificatif) 4 Stefan Müller melior pig-air® – une solution efficace contre les odeurs désagréables melior travaille depuis 4 ans et avec succès à réduire l’ammoniac dans les porcheries. Nous investissons régulièrement dans de nouveaux essais car le taux d’ammoniac présent dans l’air constitue un désagrément pour les animaux qui peut devenir insupportable. Nous soutenons ainsi les producteurs de porcs à propos d’une problématique de plus en plus discutée mais aussi controversée. pig-air® c’est … • un concept phare, signé melior, incluant des additifs végétaux qui régulent la digestion et des aliments formulés de manière appropriée • un produit qui réduit efficacement les émissions d’ammoniac et donc les odeurs désagréables dans les porcheries • un moyen d’améliorer la métabolisation des protéines • un outil qui permet de purifier l’air à l’intérieur et à l’extérieur des porcheries Probands à l’olfactomètre Cet instrument issu d’une technologie très pointue possède des capteurs qui évaluent différents échantillons d’air. De bons résultats, gages de sécurité Après la réussite du premier essai d’engraissement avec pig-air®, en 2006, nous avons demandé à l’Institut fédéral de formation et de recherche Raumberg-Gumpenstein, en Autriche, de procéder à un deuxième essai pig-air® – à nos frais. Cet essai a duré du 20 janvier au 4 mai 2010. Il a donné les résultats suivants, statistiquement attestés: Comparaison des concentrations d’ammoniac en ppm, dans l’air 35 Contrôle NH3 Essai NH3 avec pig-air® 30 25 20 15 10 19.04.10 12.04.10 05.04.10 29.03.10 22.03.10 15.03.10 08.03.10 01.03.10 22.02.10 15.02.10 08.02.10 0 01.02.10 5 Source: E.Zentner, LFZ Raumberg-Gumpenstein, 2010 Concentration d’ammoniac en ppm, pendant le préengraissement et la finition ainsi que pendant toute la période d’engraissement Concentration d’ammoniac (ppm) Le graphique montre une nette réduction des émissions d’ammoniac dans le groupe objet de l’essai pig-air®. 25 22.15 20 15 10 17.00 14.23 12.26 11.74 9.24 5 0 Pré-engraissement Finition Contrôle Engraissement Essai Résumé – Nos objectifs concernant pig-air® Les retombées intéressantes de la réduction notable des émissions d’ammoniac (–35% !) nous incitent à poursuivre le développement du concept pig-air® élaboré par melior. Nous voulons offrir à nos clients éleveurs et engraisseurs de porcs des aliments qui leur permettent effectivement de maîtriser – à bon compte – les problèmes liés aux émissions d’ammoniac. Aliments melior, avec pig-air® Aliment Désignation EDP (MJ) PB (g) 3104 MH Aliment porcelets regalio-sprint pig-air® 14.0 3402 E Aliment préengraissement pig-air® 13.7 3412 Mh Aliment porcs à l’engrais pig-air® 13.7 3433 E Aliment porcs à l’engrais TURBO pig-air® 14.4 3422 E Aliment finition pig-air® 13.5 Lys (g) P (g) 180 12.5 5.5 160 11.0 4.2 160 10.0 4.0 180 11.3 4.2 160 9.5 4.0 Source: E.Zentner, LFZ Raumberg-Gumpenstein, 2010 La réduction d’ammoniac s’élève à 25.6% pendant le pré-engraissement, à 35.7% pendant la finition et à 34.8% pour toute la durée de l’engraissement. Le concept pig-air® vous intéresse ? Renseignez-vous auprès de votre conseiller melior, informez-vous via notre site Internet www.melior.ch ou appelez-nous au 062 956 75 75. 5 Martin Meszaros, Key Account Manager, Novartis Santé animale SA La lutte intégrée contre les mouches Nous le savons tous: une bonne hygiène et des cheptels en bonne santé sont une condition essentielle à la réussite de toute production animale. Et la lutte contre les mouches est une composante fondamentale de l’hygiène des porcheries et des étables. Pourquoi faut-il tenir les mouches «en échec» ? Les mouches sont incommodantes • Si on ne les combat pas, elles se développent en essaims de plus en plus importants et constituent un énorme facteur de stress pour les animaux et les hommes. Or, le stress induit des baisses de performances chez les animaux de rente. Les mouches transmettent des maladies • Etant donné leurs «habitudes» (séjours sur les déjections, les tas de fumier), les mouches sont porteuses de nombreux agents pathogènes. Elles peuvent ainsi transmettre des maladies graves aux animaux. La lutte intégrée contre les mouches signifie utiliser tous les instruments disponibles, c’est-à-dire physiques, biologiques et chimiques, pour contrôler leurs populations. Les instruments physiques sont, par exemple, les filets de protection installés devant les ouvertures des étables. Lutter de manière biologique contre les mouches signifie favoriser l’impact de leurs prédateurs en laissant, par exemple, les hirondelles coloniser les lieux. Pour lutter contre les mouches avec des moyens chimiques, il est indispensable de connaître leur cycle de multiplication. La durée du développement d’une nouvelle génération dépend de la température, à l’exemple de la mouche domestique : 44 jours à 16°C 16 jours à 25°C 7 jours à 35°C En d’autres termes, à une température constante d’environ 20°C, dans un climat contrôlé (par exemple dans une porcherie), les mouches sont un problème toute l’année. Source: melior Les mesures contre tous les stades de développement des mouches sont importantes car : Seuls 15% de la population de mouches sont adultes 85% sont des œufs, des larves ou des pupes Mouches Pupes Larves Œufs Dans la lutte contre les mouches, l’une des grandes erreurs est d’attendre trop longtemps avec le premier traitement. Lorsque l’on voit les premières mouches dans l’étable, la génération suivante se prépare déjà à son premier vol. L’utilisation précoce d’un larvicide, c’est-à-dire d’une substance active qui interrompt le développement des larves est donc essentielle. Précoce signifie: lorsque l’on voit les premières larves dans les lieux de ponte. Les populations de mouches adultes sont neutralisées à l’aide d’un insecticide. La fréquence des pulvérisations dépend notamment de la durée de développement attendue d’une génération à l’autre. Les insecticides, soit les produits contre les mouches adultes, peuvent être issus de différentes classes de substances actives (par exemple les pyréthrinoïdes, les organophosphates). Comme les insectes peuvent développer des résistances à ces produits, il importe de changer régulièrement de classes de substance actives et d’utiliser plusieurs produits. 6 Patrick Schlegel Agroscope Liebefeld-Posieux Station de recherches ALP Apports en minéraux lors de la mise à l’herbe Avec le début de la période de végétation, l’herbe prend une place primordiale dans les rations des ruminants. Le point sur sa teneur minérale et sur les compléments à apporter. Aucun nutriment ne peut remplacer la fonction des principaux minéraux et oligo-éléments dans le métabolisme. En outre, une carence peut engendrer des dysfonctionnements physiologiques dépendants de l’élément déficient. Une vache adulte se compose d’environ 20 kg de ces minéraux. Ils proviennent de la teneur native des matières premières (fourrages et aliments), des minéraux supplémentés (aliments minéralisés, aliments minéraux et sel de bétail) et de l’eau ingérés. Pour permettre leur apport conforme au besoin de l’animal, il est nécessaire de connaître leur teneur dans les matières premières utilisées. La base de données suisse des valeurs nutritives d’Agroscope (www.agroscope.admin.ch/futtermitteldatenbank) informe sur les teneurs en Ca, P, Mg, K et Na de l’herbe selon son stade de développement et sa composition botanique. Mais qu’en est-il pour S, Cl et les oligos-éléments ? Agroscope mène un projet de recherche sur la question et aura prélevé pas moins de 400 échantillons d’ici la fin de l’année sur son site fribourgeois. Ces données seront comparées avec des échantillons d’herbes provenant d’autres régions helvétiques. Le tableau ci-dessous présente les teneurs moyennes en minéraux d’une première série de 25 échantillons d’herbe récoltés en 2010 sur des parcelles préalablement sélectionnées en Suisse romande avec la collaboration des services cantonaux de vulgarisation agricole et l’entreprise melior. Ces échantillons ont été prélevés durant le 1er cycle de végétation, début épiaison (stade 3, selon ADCF), sur des parcelles conduites de manière mi-intensive composées d’une population botanique moitié équilibrée (E), moitié riche en graminées (G) et sans dominance de raygras. Teneurs moyennes en minéraux d’herbe de 1er cycle, stade 3, type E et G, en provenance de Romandie. Nutriments principaux [g/kg MS] MA 151 Eléments majeurs [g/kg MS] Teneur / besoin 1 Ca 6.0 ± 1.4 90% P 3.4 ± 0.6 90% Mg 1.8 ± 0.4 85% K 29 ± 5 393% Oligo-éléments [mg/kg MS] Teneur / besoin Cu 8.7 ± 1.8 85% Co < 0.1 < 100% Fe 120 ± 48 225% Mn Zn 62 ± 34 32 ± 10 150% 65% 1 2 ± 28 CB 236 ± 31 CE 78 ± 9 Na 0.33 ± 0.28 25% Cl 8.0 ± 3.4 285% S 1.72 ± 0.31 85% Se 0.03 ± 0.02 20% Apport recommandé pour une vache laitière (650 kg poids vif, 30 kg de lait / jour) ; consommation quotidienne de 18 kg MS d’herbe et de 2 kg d’aliment non minéralisé 2 Apport recommandé pour une vache laitière ou allaitante 7 Eléments majeurs Pour une vache (650 kg PV) qui produit 30 kg de lait par jour et consomme 18 kg MS d’herbe et 2 kg d’aliment non minéralisé, 90% des apports recommandés en Ca et P sont couverts. Toutefois, seulement un tiers des échantillons prélevés permettent de couvrir ces besoins. La plupart des échantillons exige donc une complémentation. La teneur en Mg est connue pour être faible au 1er cycle par rapport aux cycles suivants. De plus, la teneur en K élevée réduit l’absorption du Mg à travers la paroi de la panse. Cette présence élevée va nécessiter un apport en Mg encore plus important qui n’est couvert par aucun échantillon analysé. Un aliment minéral riche en Mg est recommandé en début de saison de pâture. On voit ici aussi l’importance d’éviter tout apport excessif en potasse sur les herbages. Aucun échantillon ne couvre les besoins en Na qui se révèle avoir des teneurs très variables. Pour la même vache, un apport d’environ 50 g par jour de sel de bétail (NaCl) est nécessaire. La moitié des échantillons permettent de couvrir l’apport recommandé en S (2 g/kg MS). Oligo-éléments La totalité et les trois-quarts des échantillons couvrent les apports recommandés en Fe et Mn. Seul un cinquièmedes échantillons couvre celui en Cu, un dixième ceux en Co et en Zn et aucun en Se. Un apport en Cu, Co, Zn et Se à l’aide d’autres aliments est recommandé pour couvrir leur besoin. La teneur en selenium dans le lait dépend directement du statut en selenium de la mère. Une carence de cet élément peut affecter la santé du veau (maladie du muscle blanc). A noter qu’il existe des alternatives à la supplémentation en Se alimentaire, comme par exemple la fumure en Se des herbages qui permettent d’enrichir leur teneur. Ces résultats d’analyses minérales rappellent qu’au sein d’un herbage clairement défini, la variabilitié de teneurs de certains minéraux (principalement Na, Cl, Fe et Mn) peut être importante. L’herbe couvre les apports recommandés en K, Fe et Mn et couvre partiellement ceux en calcium, phosphore, soufre et cuivre. L’herbe analysée ne permet, par contre, pas de couvrir les apports recommandés magnesium, sel, cobalt, zinc et selenium. Cette enquête a été réalisée en collaboration avec Patrick Schlegel Agroscope, Pascal Python et Michel Amudruz, Agridea melior remercie sincèrement M. David Progin, agro-tech. de 2ème année à Grangeneuve. En stage dans notre entreprise durant 2 mois en 2010, il s'est remarquablement investi dans le travail de récoltes d'échantillons d'herbe, dans la saisie des données et à collaborer étroitement avec les agriculteurs et les vulgarisateurs. 8 Peter Bringold Problème d’énergie – maximaliser l’ingestion alimentaire au pâturage Des vaches en pleine forme, très bonnes laitières et fécondes présupposent un affouragement bien pensé, même pendant la mise à l’herbe. On sait que les vaches dotées d’une grande capacité d’ingestion, dont l’indice de consommation est elevé, présentent un moindre déficit énergétique, au début de la lactation. Un déficit énergétique important accroît de manière déterminante le risque de cétose et d’acidose, et porte atteinte au système immunitaire. Il s’agit donc de prendre toutes les mesures d’amélioration utiles pour limiter les facteurs inhibiteurs de l’ingestion. Compléter à l’étable une bonne herbe de pâture très digestible par une bonne ration de fourrage appétible • Si les vaches broutent moins, agrandir la surface ou, surtout dans les régions plus élevées, augmenter la part de ration donnée à la crèche (pâture à mi-temps si l’ingestion alimentaire est insuffisante). • Affourager davantage d’ensilage de maïs/de concentré protéique sur les exploitations utilisant les ensilages, de pulpes de betteraves séchées, humidifiées/de concentré protéique, sur les exploitations n’utilisant pas d’ensilages, et de foin/regain pour assurer des apports nutritionnels appropriés. • Animaux à hautes productions: l’ingestion alimentaire au pâturage est limitée, toujours présenter du fourrage frais (éliminer régulièrement les restes). • A l’étable, les animaux en production devraient pouvoir manger, ruminer et se reposer continuellement. Le choix de l’aliment de production joue un rôle central Les bonnes laitières, en parfaite condition, dont les taux butyreux et protéiques jouent, ont besoin d’un aliment complémentaire, riche en amidon (flocons de céréales), en précieuses protéines bypass et en énergie. • Haute densité énergétique dans la ration, avec des quantités raisonnables d’aliment composé: utiliser un aliment combifloc® haute énergie contenant de la graisse stable dans le rumen. • Rations RMP et faible temps de pâture: donner aux grandes laitières non seulement du combifloc®, mais encore des aliments 2342/2343 (haute production). • Si baisse du taux protéique de la ration (taux d’urée), remplacer éventuellement les concentrés protéiques stables dans le rumen par des composés protéiques contenant davantage de protéines dégradables. Minimaliser la baisse de l’ingestion et le stress thermique • Améliorer l’indice de consommation avec du 2387 Microb Booster (concentré de levures natu- relles Diamond® XP) et du 2386 Quick Energy, selon la ration. • Assurer un apport suffisant d’eau (jusqu’à 150 litres/vache/jour). • Avec une ration de tarissement pauvre en énergie, minéraliser (2641), après le vêlage, augmenter soigneusement (pas trop vite!) la part d’aliment composé. • Pour un démarrage optimal: prévenir la cétose avec du 2316 combifloc® Transit ou du 2385 Propypart. • Traiter préventivement les ensilages de maïs/ d’herbe ou les mélanges RMP instables avec du 8039 SILL ALL Fireguard. • En cas de stress thermique, augmenter de 20–25% les rations d’aliment minéral, d’oligoéléments et de sel (via PhysiO® BLOC + ajouter des PhysiO® Blocs en pâturage). Contrôler périodiquement les animaux et les rations • vérifier régulièrement les creux des flancs, le BCS, le comportement alimentaire et les allures • adapter la ration à l’aide des calculs synchropanse, et des données issues des contrôles mensuels • parturientes: vérifier chaque jour le comportement alimentaire, la température (10 premiers jours) et le bien-être • contrôler l’analyse des données et les coûts des aliments composés en utilisant l’outil de gestion synchropanse-feedXpert (voir article ci-contre). Nous vous souhaitons un très bon affouragement d’été ! Troupeau de laitières David Flury, Oekingen SO Pour stabiliser une haute ingestion alimentaire, on répartit la pâture en deux groupes de production. Les vaches en phase de démarrage restent à l’herbe au max. 4–5 heures, alors que les vaches gravides y séjournent toute la journée, et s’il fait chaud toute la nuit. On leur donne encore une ration mélangée RMP/une ration d’aliment composé à l’étable, au DAC et du minéral. 9 Peter Salvisberg synchropanse feedXpert – optimise les coûts et la rentabilité, dans l’affouragement des vaches laitières La libéralisation croissante du marché du lait et les coûts de production relativement élevés que nous connaissons en Suisse obligent les producteurs à sans cesse optimiser leur efficacité et comprimer leurs coûts alimentaires. A part les coûts des bâtiments, des machines et du travail personnel, l’affouragement des animaux recèle encore un potentiel d’économie inexploité. feedXpert, la nouvelle prestation melior pour les professionnels de demain Après une phase d’adaptation qui a duré plus de dix ans, au cours desquels plus de 70 fermes laitières du Plateau bernois ont travaillé avec feedXpert, nous sommes heureux de pouvoir vous offrir une nouvelle prestation melior, soigneusement testée sur le terrain, destinée aux professionnels de demain ! Si vous nous permettez d’accéder à vos données laitières, par le biais de votre fédération d’élevage, et si vous êtes prêts à divulguer votre situation en matière d’affouragement, nous serons en mesure de vous démontrer comment vous pourriez tirer meilleur profit de votre affouragement et ainsi augmenter votre rendement laitier de quelques centimes ! X feed pert Une prestation mensuelle pour un petit forfait annuel par vache Nous établissons une analyse PL mensuelle détaillée des résultats de votre troupeau, comprenant des chiffres et des graphiques. Ces données sont préparées selon les phases de la lactation et les productions. Nous vous calculons également un plan d’affouragement optimisé, adapté aux productions et efficace quant au coût! Vous recevez un aperçu détaillé de vos nouvelles rations et de l’état de vos coûts. Les tout derniers résultats du terrain sont stupéfiants: Exploitation en zone ensilage 34 vaches, Quantité ∅ de lait du troupeau 29.7 kg de lait / jour, 4.0 % MG, 3.3 % P, Ration: 38% de fourrage vert / 22 % d’ensilage de maïs / 24% d’ensilage d’herbe / 8% de foin/regain / 8% d’aliment complémentaire. Données concernant les rations Quantité de lait journalière du troupeau kg Ingestion totale troupeau Fourrage de base (étable+pâture) Coûts totaux fourrage/litre de lait Aliment complémentaire (moyenne troupeau) Prix aliment complémentaire protéines/énergie Coût al. complém. total sans minéral/litre de lait Al. minéral/sel Coût minéral total/litre lait PPL tiré du fourrage de base Coût al. complémentaire y c. al. minéral Coût ration total/litre lait PPL par kg d’aliment complémentaire Efficacité lait par kg d’aliment complémentaire Coût annuel de l’al. complémentaire pour 300 000 l de lait Comme vous pouvez le constater au vu des chiffres précités, le fait d’affiner la ration permet de gagner plusieurs centimes par litre de lait qui, selon les droits de livraisons disponibles, représentent ensuite une remarquable économie de coût alimentaire, de Fr. 2100.– à Fr. 5400.– et plus par exploitation et par an ! Variante melior optimisée 29.7 kg 21.400 kg/MS 18.820 kg/MS 18.4 cts 2.350 kg/MS 76.00 Fr. dt. 8.2 cts 0.230 kg/MS 1.3 cts 25.2 Litres 9.5 cts 27.9 cts 3.0 Litres 11.5 Litres 28 500 Fr. Variante composé 29.7 21.400 17.470 17.8 3.700 64.00 8.7 0.230 1.5 23.4 10.2 28.0 2.2 7.6 30 600 aliment bas prix kg kg/MS kg/MS cts kg/MS Fr. dt. cts kg/MS cts Litres cts cts Litres Litres Fr. Mélange soja/céréales 29.7 kg 21.400 kg/MS 16.840 kg/MS 16.8 cts 4.100 kg/MS 55.00 Fr. dt. 8.7 cts 0.460 kg/MS 2.7 cts 22.9 Litres 11.3 cts 28.1 cts 2.0 Litres 6.5 Litres 33 900 Fr. Demandez – sans engagement – des explications concernant notre feedXpert et profitez, vous aussi, de l’expérience des spécialistes melior ! Ils vous renseigneront volontiers. Essayez feedXpert pendant trois mois et dites-nous si cette prestation vous rend aussi vraiment service ! 10 Philipp Frey 75 ans melior – les festivités ont commencé ! Chères lectrices, chers lecteurs, Grand concours de photos Nous vous avons envoyé notre brochure du jubilé (80 pages!) juste à temps pour Pâques. Une chronique historique vraiment impressionnante! Nous sommes particulièrement fiers du fait que cette brochure a été essentiellement créée par nos propres collaborateurs en un temps très court, sous la direction de Mme Barbara Vögeli, de la firme de marketing AMW. Nous espérons que vous avez eu – et que vous aurez encore – beaucoup de plaisir à lire ce passionnant cahier ! Pour l’heure, nous avons reçu quelques photos parfois amusantes pour ce concours. Nous avons prolongé le dernier délai d’envoi jusqu’au 30 mai pour pouvoir présenter un plus grand choix à notre jury. Participez: 12 prix en espèces d’une valeur de Fr. 1000.– chacun sont en jeu ! Et les photos gagnantes figureront dans le calendrier melior 2012. Gilet melior Ces dernières semaines, nos collaborateurs au Service externe ont fait essayer des milliers de vestes en tissu polaire, à nos clients. Nous avons maintenant commandé les nombres appropriés de tailles, de S à XXL. Les vestes seront disponibles dès les premières fraîcheurs automnales. Svenja Kopp, apprentie Conditions de participation : • Votre photo doit avoir un rapport avec melior. Elle doit comporter un logo melior (historique ou actuel) ou un collaborateur melior. • Le concours est ouvert à tout le monde. • Exigences: photo numérique (au moins 4 mégapixels), photo argentique, dias (les photos d’appareils de téléphone mobiles ne sont pas suffisantes). • La photo peut être transmise par courriel à l’adresse suivante: [email protected] ou à Haefliger SA, Madame S. Eyer, Mühleweg, 3360 Herzogenbuchsee • Dernier délai d’envoi: 30 mai 2011 Dans le courant de l’année, nos fidèles clients et partenaires seront invités à un évènement très particulier, organisé dans le cadre des festivités de notre jubilé. Mais nous n’en dirons pas plus, ce sera une grande surprise ! 11 Sébastien Rossier La santé des veaux Swiss Beef Romandie et la Vulg ont organisé, comme chaque début d’année, un cours lié à la production de viande. Melior a participé activement à cette journée qui avait pour thème « La santé des veaux ». Ce cours a rencontré un franc succès. Les sujets techniques développés étaient variés. En début de journée, l’accent était mis par le SSB sur le contrôle sanitaire des veaux à l’arrivée dans l’exploitation et sur les différentes mesures de prévention. Des essais menés par l’ALP sur l’efficacité d’antibiotiques contre la pneumonie nous ont été présentés. L’ART a pour sa part déterminé le climat d’étable optimal pour les veaux. L’après-midi un vétérinaire français nous a parlé de leurs méthodes d’alimentation des veaux de sevrage et des veaux blancs, suivi des résultats du projet de complémentation fourragère dans l’engraissement de veaux blancs. Pendant le cours, un sevreur professionnel de melior nous a expliqué ses pratiques (voir cidessous). Le sevrage chez Jean-Marc Delay, Penthéréaz Les 2 boxes de sevrage de Jean-Marc Delay avec DAL et le box de pré-engraissement lui permettent de sevrer un peu plus de 300 veaux par an pour ses fournisseurs. L’alimentation pour un développement rapide du rumen; melior préconise l’aliment d’élevage 2116 à disposition dès les premiers jours et du foin de bonne qualité rationné à 0,4 kg par veau et par jour. La courbe d’allaitement melior est conçue pour favoriser une ingestion précoce d’aliment solide. L’introduction d’ensilage de maïs 3/3 se fait progressivement à partir de la 2ème semaine. La transition avec l’aliment pré-engraissement melior 2202 débute une semaine avant le sevrage pour favoriser l’ingestion de maïs. De l’eau fraîche est naturellement toujours à disposition. Un contrôle systématique des veaux à l’arrivée est effectué sur les membres, le nombril, les dartres et si nécessaire prise de la température. Un anti-parasitaire/vermifuge est également appliqué. Un traitement prophylactique débute le 3ème jour. Un second traitement est nécessaire seulement si plus de 25% des veaux sont atteints de problèmes respiratoires. Une bonne observation des animaux durant le sevrage est la clé du succès. Nous félicitons Jean-Marc Delay pour ses bons résultats techniques. Résultats techniques 2010 Veaux A - AA Poids d’achat kg 72 Prix d’achat Fr. 865 Poids de vente kg 203 Prix de vente Fr. 1425 Durée sevrage j. 109 GMQ g 1195 MB / veau Fr. 560 Pertes moyennes 2,2% Veaux femelles 72 630 154 1050 82 1005 420 Descriptif des produits Lait d’élevage : melior 2012 Starter Spécial – très appétible et digestible, les animaux s’y habituent rapidement – les protéines proviennent uniquement de protéines lactiques – taux très élevé de produits laitiers et de poudre de lait écrémé – haute teneur en substances actives pour la prophylaxie des diarrhées Aliment d’élevage / pré-engraissement : melior 2116 combifloc® PROFI / melior 2202 combifloc® – Part élevée de flocons (mélange sélectionné de maïs/blé/orge) – Protéines d’excellente qualité (beaucoup de PAIE), pour une bonne croissance – Ajout de levure Diamond qui optimise la digestion du fourrage grossier – Excellente appétibilité qui favorise une ingestion très précoce d’aliments solides 12 David Schwager Les veaux en bonne santé font plaisir à voir. Economisez des coûts grâce à 8064 Digest PLUS Chez les veaux, la diarrhée est la principale cause de pertes au cours des trois à quatre premières semaines de vie. Ce problème peut toucher toutes les exploitations même si la détention est optimale. Deux éleveurs l’ont bien maîtrisé. En général, la diarrhée est provoquée par des virus, des bactéries et des parasites. Le traitement coûte cher et il est aussi souvent inefficace. Voilà pourquoi melior a lancé, il y a un an, son 8064 Digest PLUS, un produit qui ne lutte pas contre l’agent pathogène mais qui renforce le système immunitaire des animaux. Les défenses immunitaires endogènes sont encore et toujours le meilleur moyen de combattre les maladies. Soucieux d’évaluer l’efficacité de notre produit, nous avons brièvement interviewé deux exploitants qui l’utilisent. Ils témoignent de leurs expériences positives en la matière. veaux ingèrent bien 2 dl par jour de ce mélange, pendant la période prévue (2e – 12e jour).» Veaux à l’engrais La communauté père-fils Karl et Rolf Müller, à Oberschlatt, utilise avec succès le Digest PLUS, depuis plus d’un an. Ces engraisseurs professionnels de veaux gèrent une exploitation comprenant une soixantaine de vaches. Tout le lait produit sur place sert à engraisser des veaux. Karl Müller, Oberschlatt Veaux sous la mère Franz Burri, détenteur de vaches mères Limousin, à Dagmarsellen LU (50 vaches) utilise le 8064 Digest PLUS depuis une année. Franz Burri, à Dagmarsellen, et son conseiller melior, Matthias Peter Comment avez-vous découvert le Digest PLUS? «Ce produit a été présenté pour la première fois à Tier & Technik, l’année passée. Par la suite, nous avons procédé à un essai, d’entente avec melior, essai qui nous a totalement convaincus. Depuis, nous donnons ce produit à tous nos nouveaunés». Comment avez-vous découvert le Digest PLUS? «L’an dernier, j’ai eu beaucoup de problèmes avec les veaux. Le vétérinaire n’a pas pu m’aider. Par chance, je suis tombé sur un article à propos de ce produit, dans le bulletin melior (numéro d’août 2010)». Comment l’utilisez-vous pour les veaux élevés sous les mères? «Je donne du Digest Plus à chaque veau, du deuxième au douzième jour de vie. Je délaie deux cuillères graduées (20g) de Digest PLUS dans 1 dl d’eau et j’ajoute encore un additif contenant des microorganismes (EM). Puis j’injecte cette mixture directement dans la gueule du veau, à l’aide d’une seringue de 100 ml. Ainsi, je suis sûr que tous mes Comment et à quelle fréquence utilisez-vous ce produit? «A partir du 2e jour de vie, nous ajoutons à la buvée 10 g par veau, matin et soir. Nous le donnons jusqu’au 30e jour de vie aux veaux d’élevage, et jusqu’au 14e jour de vie aux veaux d’engraissement. Ceux-ci sont sevrés plus tôt parce qu’on leur donne rapidement du 2012 Starter spécial, qui est aussi très efficace contre les diarrhées». Résumé En utilisant le 8064 Digest PLUS, ces deux exploitations ont considérablement réduit leurs frais vétérinaires puisque les diarrhées se sont raréfiées dans leurs cheptels. Ils perdent aussi bien moins d’animaux. Autre avantage important: ce produit ne requiert aucun délai d’attente. 13 Andreas Schori Fibres alimentaires + Diamond® V XP = plus d’énergie Les levures telles que les levures boulangères et les levures de bière entrent dans la fabrication des denrées alimentaires, depuis des siècles. Dans l’alimentation des chevaux, on peut favoriser la digestion des fibres grâce à des additifs fourragers à base de levures. La digestion du cheval est d’abord et surtout enzymatique, dans l’intestin grêle. Les nutriments qui ne peuvent pas être dégradés par les enzymes (surtout les fibres) parviennent dans l’intestin postérieur où ils sont digérés par des bactéries cellulolytiques (flore intestinale). Cette digestion produit des acides gras volatils qui passent dans la circulation sanguine via la paroi intestinale, et fournissent de l’énergie. stable, soit au stockage, soit lors du procédé de fabrication des aliments dans lesquels on l’ajoute. Il se montre très efficace dans l’intestin postérieur du cheval. La digestion des fibres est meilleure, ce qui a un effet bénéfique sur l’état général du cheval. Les chevaux ont plus d’énergie pour leur travail. Pour d’autres, on peut même économiser sur la ration d’aliment complémentaire. Le tube digestif du cheval Equine Digestive Tract Les levures peuvent favoriser la flore intestinale Des levures spécifiques stimulent la prolifération des bactéries cellulolytiques dans l’intestin postérieur. Une population bactérienne plus importante dégrade davantage de fibres. La ration est ainsi mieux métabolisée et le cheval a plus d’énergie à sa disposition. Encore faut-il que les levures puissent parvenir – non digérées – jusqu’à l’intestin postérieur. Estomac Stomach La levure Diamond® V XP Dans le procédé de fabrication spécial du Diamond® V XP, on fait fermenter des ingrédients totalement naturels avec des cultures de levures. Cette masse fermentée est ensuite inactivée et séchée: l’additif est prêt à l’emploi. Produit à partir de levures inactivées, le Diamond® V XP reste très Digestibilité % Apparent Digestibility % Effet du Diamond V sur la digestibilité d‘un vieux foin pour les chevaux adultes Effect of Diamond V on low quality forage digestibility in mature Horses Control Caecum Cecum Intestin antérieur Foregut Gros intestin Colon Intestin postérieur Hindgut Digestion enzymatique Digestion bactérienne Fibres des parois cellulaires Production d‘acides gras volatils et du complexe vitamines B Digestion by Horse Enzymes Absorption of protein, fat, starch, vitamins, most minerals Digestion by Bacteria, etc. Fiber from cell walls Production of volatille fatty acids and B vitamins Diamond V 40 30 20 Diamond® V XP pour chevaux, en exclusivité suisse chez melior, dans les produits suivants: 10 0 CP Protéines brutes Crude Protein NDF ADF Cellulose Hemicellulose Fibres alimentaires Dietary Fiber Rectum Rectum Absorption des protéines, graisse, amidon, vitamines, la plupart des minéraux 60 50 Intestin grêle Small Intestine 2704 2720 2724 2742 2757 2747 combifloc® ELEVAGE combifloc® SPORT combifloc® MANEGE Complément granulé IDEAL Instant-MASH EQUI’TONIC Complément minéraux, oligoéléments et vitamines 14 Peter Bringold Lait de chèvre – sa valeur ajoutée est dans ses composants Les taux butyreux et protéiques jouent un rôle déterminant dans la formation des prix du lait de chèvre. Alors qu’avec certains systèmes de paiement, on peut gagner un centime de plus par 0.1% de graisse en plus par rapport au taux de base, lorsqu’on améliore le taux protéique de 0.1%, on peut réaliser 3 centimes de plus. Pour mieux tenir compte de ce taux protéique, il faut surtout viser des apports ciblés d’énergie, de protéines et de minéraux via les rations. On sait que les taux du lait de chèvre descendent très bas pendant les mois du printemps et, en particulier, d’été. Selon les établissements de transformation, ils atteignent des seuils planchers de 2.5% pour les protéines et de moins de 3% pour les matières grasses, bien que les chèvres laitières soient plus tolérantes à la chaleur que les vaches laitières. Quels sont les facteurs responsables de la baisse des taux du lait, en été ? • une ingestion alimentaire insuffisante au pâturage et à l’étable (qualité du fourrage, stress thermique etc.) • des rations à densités énergétique et protéique trop basses (aliment complémentaire à faible teneurs et trop basses rations d’aliment composé) • des rations trop pauvres en fibres structurées – peu de restes de fourrages • une carence générale en énergie, aux dépens de la condition physique chez les chèvres en production (vérifier régulièrement le BCS !) Quelles mesures d’affouragement faut-il dont vérifier ? • améliorer l’ingestion alimentaire au pâturage (système de pâture) → présenter surtout de l’herbe jeune, courte (pâture tournante) • reporter l’affouragement principal aux heures plus fraîches – tolérer davantage de restes et les utiliser autrement • en cas de hautes productions ou si les chèvres sont en phase de démarrage, utiliser de l’aliment haute production combifloc® enrichi en levure naturelle Diamond XP, en capteurs d’ammoniac et en niacine, selon la quantité d’herbages – pour diminuer l’acidose ruménale/la cétose • lors de très hautes productions, distribuer de l’aliment composé plus riche en énergie et en protéines by-pass (2343/2362/ 2359) ou de l’aliment démarrage 2381 Protifit contenant de la méthionine protégée METASMART, pour améliorer le taux protéique du lait • si nécessaire, vermifuger régulièrement le troupeau Nos spécialistes sont à votre disposition pour toutes informations concernant l’affouragement des caprins. Nous souhaitons un très bon été à tous les producteurs de lait de chèvre. ∅ Taux du lait (matières grasses + protéines) des races CH Alpine chamoisée Grisonne à raies Toggenbourg Gessenay Le troupeau de chèvre de Christian Ramseyer, à Gohl 7,3% 7,2% 6,8% 6,0% Aliments complémentaires melior-combifloc® pour de bons taux du lait – avec la pâture et à la crèche Art. Dés. art. 2957 2317 2329 2399 combifloc® combifloc® combifloc® combifloc® pour chèvres/brebis laitières EXPO Haute production Haute production BIO PAIE g PAIA g NEL MJ 155 165 135 160 105 110 90 120 7.4 7.7 8.2 7.4 15 Markus Hofer La confiance est là si l’on a confirmation de ce que l’on attend Les nouveaux aliments melior topquality sont fabriqués (procédé de mélange à froid) dans une petite entreprise familiale sise en Italie du Nord. Vincenzo di Stasio, chef d’entreprise, et Markus Hofer, chef de vente melior, entretiennent des contacts réguliers. Vincenzo di Stasio vient en Suisse plusieurs fois par an pour se documenter sur les besoins particuliers des détenteurs suisses de chiens. Markus Hofer se rend souvent à l’usine italienne pour vérifier sur place le respect des accords convenus. Les aliments topquality® arrivent du fabricant chez melior, sans intermédiaire ni importateur général. melior les vend directement à ses clients. Ce mode de s glute an n s topquality se nz ne glutenfrei a g l u ti faire permet d’économiser des coûts et des marges et de garantir un excellent rapport qualité:prix. Vous bénéficiez d’un rabais de quantité de 30% déjà à partir de 10 sacs. Ainsi, un sac de 15 kg de topquality® Adult coûte Fr. 41.60. Sur demande (via [email protected] ou 062 956 75 75), nous vous enverrons volontiers un sac pour 50 francs, franco par poste, pour que vous puissiez tester cet aliment (offre valable pour nouveaux clients, jusqu’au 30 juin 2011). La nature montre l’exemple De nombreux oiseaux complètent leur menu par des protéines animales. Leurs besoins en vitamines et en minéraux augmentent aussi lorsqu’ils doivent élever des jeunes ou fournir des efforts particuliers. Si ces composants manquent dans l’alimentation des parents, les jeunes n’en profiteront pas non plus! melior vous propose une solution optimale: un mélange granulé, succédané de crevettes, composé de farine de poisson (source des meilleures protéines), de calcium et de plusieurs vitamines et minéraux. Demandez un échantillon gratuit (jusqu’à épuisement du stock)! Découvrez cet aliment et donnez-en à vos oiseaux car mieux vaut un jugement fondé qu’un préjugé! Action dans notre boutique en ligne La gamme mastery offre des aliments pour chats de qualité extra. Et comme les chats aiment bien les régimes variés, nous avons préparé pour vous des lots de sachets-tests de 3 x 400 grammes, de différentes saveurs. Cette promotion spéciale, avec une écuelle en inox pour Fr. 9.75, est disponible sur notre site Internet www.melior.ch (Onlineshop). Profitez-en pour faire plaisir à vos chats et commandez aujourd’hui encore via [email protected] ou au numéro 062 956 75 75. 16 L’été sera bientôt là, c’est sûr ! Walter Prisig Réfléchissez d’ores et déjà à la manière dont vous pourrez prévenir le stress thermique de vos truies. melior vous soutient avec son concentré de vitamines et de substances actives 3319 fertility-pac®. 3319 fertility-pac® – Concentré de vitamines et de substances actives pour truies reproductrices • soutient activement le métabolisme pendant les mois d’été • compense les pertes de vitamines et de substances actives dues à la baisse de l’ingestion alimentaire • truies gestantes: 50 g par animal/jour • truies allaitantes et pendant les saillies: 100 g par animal/jour • disponible en sacs de 20 kg L’alimentation des mères allaitantes conditionne la réussite de la portée suivante De bons apports nutritionnels, une complémentation minérale appropriée (macro/oligoéléments et notamment le sélénium, le zinc et le cuivre sous forme organique) doivent être garantis. Des extraits végétaux favorisant à la fois l’ingestion et la digestion sont d’autres clés du succès. Le concept alimentaire sowpac® est ce qu’il y a de mieux pour vos truies. Le Service technique melior procède aux BCS et aux contrôles de gestation sur place, parce que, et vous le savez bien, « quatre yeux voient mieux que deux ». Optez pour les produits melior. Ils ont largement fait leurs preuves! Donnez à vos truies tout ce dont elles ont besoin et protégez-les de la canicule: vous éviterez ainsi une baisse de leur fécondité liée au stress thermique ! Foires: un trimestre chargé ! L’année des foires a commencé en janvier, à Lausanne, au bord du lac Léman, pour se terminer en mars, à Bulle, près du Lac de la Gruyère. Naturellement, toutes nos apparitions se sont déroulées sous le slogan « 75 ans melior » ! Lausanne, St-Gall, Thoune et Bulle. On y était, bien sûr, et le public ne nous a pas boudés! Surtout à la 10e édition de Tier & Technik, à St-Gall, dont le nombre de visiteurs s’est chiffré à 31 000, soit 4% de plus que l’année précédente ! Nous avons particulièrement apprécié le fait que Swiss’Expo, à Lausanne, et Tier & Technik, à St-Gall, ont une fois de plus attiré un très grand nombre de gens. agriMesse, à Thoune devient de plus en plus «LE» rendez-vous du bassin bernois et de la Suisse centrale. Et Expo Bulle a présenté plus de 360 vaches laitières des races Holstein et Red Holstein. Nous remercions tous nos clients et toutes les personnes qui nous ont rendu visite au stand et leur adressons nos meilleurs vœux de réussite. Numéros actuels des bureaux de commandes Puidoux Téléphone 058 434 15 90, fax gratuit 0800 001 201