Bulletin melior no 115, mai 2011 PDF, 1.84 MB

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Bulletin melior no 115, mai 2011 PDF, 1.84 MB
No 115 | Mai 2011
2
3 Editorial
Porcs
4 melior pig-air®, une solution efficace contre les odeurs désagréables
melior travaille depuis 4 ans et avec succès à réduire l’ammoniac dans les
porcheries.
5 La lutte intégrée contre les mouches
Nous le savons tous : une bonne hygiène et des cheptels en bonne santé
sont une condition essentielle à la réussite de toute production animale.
Minéraux
6 Apports en minéraux lors de la mise à l’herbe
Avec le début de la période de végétation, l’herbe prend une place primordiale dans les rations des ruminants.
Vaches laitières
8 Energie – maximaliser l’ingestion alimentaire à la pâture
Des vaches en pleine forme, très bonnes laitières et fécondes présupposent
un affouragement bien pensé, même pendant la mise à l’herbe.
9 synchropanse feedXpert – optimise les coûts et la rentabilité, dans l’affouragement des vaches laitières
La libéralisation croissante du marché du lait et les coûts de production relativement élevés que nous connaissons en Suisse obligent les producteurs à
sans cesse optimiser leur efficacité et comprimer leurs coûts alimentaires.
Direction
10 75 ans melior – les festivités ont commencé
Engraissement bovin
11 Journées des veaux Suisse romande
Swiss Beef Romandie et la Vulg ont organisé, comme chaque début d’année, un cours lié à la production de viande. Melior a participé activement à
cette journée qui avait pour thème «la santé des veaux».
Engraissement des veaux
12 Les veaux en bonne santé font plaisir à voir. Economisez des coûts grâce à
8064 Digest PLUS.
Chez les veaux, la diarrhée est la principale cause de pertes au cours des
trois à quatre premières semaines de vie.
Chevaux
13 Fibres alimentaires + Diamond® V XP = plus d’énergie
Les levures telles que les levures boulangères et les levures de bière entrent
dans la fabrication des denrées alimentaires, depuis des siècles
Chèvres
14 Lait de chèvre – sa valeur ajoutée est dans ses composants
Les taux butyreux et protéique jouent un rôle déterminant dans la formation
des prix du lait de chèvre.
Chiens
15 Les contrôles donnent confiance
Les nouveaux aliments melior topquality sont fabriqués (procédé de mélange à froid) dans une petite entreprise familiale sise en Italie du Nord.
Oiseaux chanteurs et oiseaux d’ornement
La nature montre l’exemple
De nombreux oiseaux complètent leur menu par des protéines animales.
Chats
Action dans notre boutique en ligne
La gamme mastery offre des aliments pour chats d’excellente qualité. Et
comme les chats aiment bien les régimes variés, nous avons préparé pour
vous des lots de sachets-tests de 3 x 400 grammes, de différentes saveurs.
Actuel
16 L’été sera bientôt là, c’est sûr
Réfléchissez d’ores et déjà à la manière dont vous pourrez prévenir le stress
thermique de vos truies.
Foires: un premier trimestre chargé
L’année des foires a commencé en janvier, à Lausanne, au bord du lac Léman,
pour se terminer en mars, à Bulle, près du Lac de la Gruyère. Naturellement,
toutes nos apparitions se sont déroulées sous le slogan «75 ans melior» !
3
Chère Cliente, cher Client,
Les catastrophes d’origine humaine – marée noire dans le golfe du Mexique, effondrement de la centrale nucléaire de Fukushima, érosion des sols, sécheresse et
inondations dues au changement climatique, guerres et émigrations consécutives
aux guerres pétrolières – semblent s’accumuler ces derniers temps.
Mais en quoi ces tragédies concernent-elles aussi l’agriculture suisse ? En rien, au
premier abord. Mais à moyen et à long terme, oui, elles toucheront certainement
beaucoup notre secteur primaire. Le pétrole et l’électricité vont sans doute considérablement renchérir au cours des prochaines années, entre autre à cause de ces
catastrophes, de la raréfaction des ressources et de la croissance démographique
mondiale. Et c’est là que l’agriculture aura un rôle important à jouer, au titre de
productrice d’énergie.
– Nos forêts sont riches en bois de qualité, susceptible de remplacer le chauffage
au mazout par le chauffage aux copeaux de bois. De nombreuses collectivités
ont déjà mis en service des systèmes de chauffage aux copeaux de bois livrés par
les agriculteurs. La hausse progressive du prix du pétrole augmentera la compétitivité de ce support énergétique neutre au regard du CO2. Il y a ici un important
potentiel de développement.
– Les vastes toits des bâtiments agricoles se prêtent parfaitement à la production
d’électricité photovoltaïque. Etant donné la baisse régulière des prix des panneaux solaires et la hausse constante des prix de l’électricité, produire du courant
grâce aux toits de nos fermes devrait bientôt devenir une excellente affaire.
– Les installations de biogaz, sources de courant et de chaleur. Mais ici, la croissance paraît plutôt limitée à cause du manque de cosubstrat. En Suisse, on n’utilise pas les céréales ou l’ensilage de maïs à cet effet, contrairement à ce qui se
fait dans d’autres pays.
Les débats suscités par l’accident nucléaire japonais et l’avenir incertain de l’énergie atomique, en Suisse, ont mis en lumière, de manière inattendue, le potentiel
énergétique de l’agriculture. De nouvelles perspectives s’ouvrent donc pour les
paysans, futurs fournisseurs d’énergie. Il importe maintenant de ne pas manquer
cette opportunité exceptionnelle et de s’engager en faveur de leurs intérêts,
d’entente avec la politique et les fédérations.
Impressum
BULLETIN, revue destinée
aux clients de melior
1070 Puidoux
Tél. 058 434 15 90
[email protected]
www.melior.ch
Bureau Herzogenbuchsee
Tél. 062 956 75 75
Paraît 3 x par an en
allemand et en français
Philipp Frey
Membre de la Direction
Rédaction
Service publicité
Tél. 062 956 76 05
[email protected]
Réalisation
Schelbli AG
3360 Herzogenbuchsee
Reproduction des
articles autorisée avec
mention des sources
(exemplaire justificatif)
4
Stefan Müller
melior pig-air® –
une solution efficace contre
les odeurs désagréables
melior travaille depuis 4 ans et avec succès à réduire l’ammoniac dans les porcheries. Nous investissons
régulièrement dans de nouveaux essais car le taux d’ammoniac présent dans l’air constitue un désagrément
pour les animaux qui peut devenir insupportable. Nous soutenons ainsi les producteurs de porcs à propos
d’une problématique de plus en plus discutée mais aussi controversée.
pig-air® c’est …
• un concept phare, signé melior, incluant des additifs végétaux qui régulent la digestion et des
aliments formulés de manière appropriée
• un produit qui réduit efficacement les émissions
d’ammoniac et donc les odeurs désagréables
dans les porcheries
• un moyen d’améliorer la métabolisation des protéines
• un outil qui permet de purifier l’air à l’intérieur et
à l’extérieur des porcheries
Probands à l’olfactomètre
Cet instrument issu d’une technologie très pointue
possède des capteurs qui évaluent différents
échantillons d’air.
De bons résultats, gages de sécurité
Après la réussite du premier essai d’engraissement
avec pig-air®, en 2006, nous avons demandé à
l’Institut fédéral de formation et de recherche
Raumberg-Gumpenstein, en Autriche, de procéder
à un deuxième essai pig-air® – à nos frais. Cet essai
a duré du 20 janvier au 4 mai 2010. Il a donné les
résultats suivants, statistiquement attestés:
Comparaison des
concentrations
d’ammoniac en ppm,
dans l’air
35
Contrôle NH3
Essai NH3 avec pig-air®
30
25
20
15
10
19.04.10
12.04.10
05.04.10
29.03.10
22.03.10
15.03.10
08.03.10
01.03.10
22.02.10
15.02.10
08.02.10
0
01.02.10
5
Source: E.Zentner, LFZ Raumberg-Gumpenstein, 2010
Concentration
d’ammoniac en ppm,
pendant le préengraissement et la
finition ainsi que
pendant toute la
période d’engraissement
Concentration d’ammoniac (ppm)
Le graphique montre une nette réduction des
émissions d’ammoniac dans le groupe objet de
l’essai pig-air®.
25
22.15
20
15
10
17.00
14.23
12.26
11.74
9.24
5
0
Pré-engraissement
Finition
Contrôle
Engraissement
Essai
Résumé – Nos objectifs concernant pig-air®
Les retombées intéressantes de la réduction notable
des émissions d’ammoniac (–35% !) nous incitent à
poursuivre le développement du concept pig-air®
élaboré par melior. Nous voulons offrir à nos clients
éleveurs et engraisseurs de porcs des aliments qui
leur permettent effectivement de maîtriser – à bon
compte – les problèmes liés aux émissions d’ammoniac.
Aliments melior, avec pig-air®
Aliment
Désignation
EDP (MJ) PB (g)
3104 MH Aliment porcelets
regalio-sprint pig-air® 14.0
3402 E Aliment préengraissement pig-air® 13.7
3412 Mh Aliment porcs à l’engrais
pig-air®
13.7
3433 E Aliment porcs à l’engrais
TURBO pig-air®
14.4
3422 E Aliment finition pig-air® 13.5
Lys (g) P (g)
180 12.5 5.5
160 11.0 4.2
160 10.0 4.0
180 11.3 4.2
160 9.5 4.0
Source: E.Zentner, LFZ Raumberg-Gumpenstein, 2010
La réduction d’ammoniac s’élève à 25.6% pendant
le pré-engraissement, à 35.7% pendant la finition
et à 34.8% pour toute la durée de l’engraissement.
Le concept pig-air® vous intéresse ? Renseignez-vous auprès de votre conseiller melior, informez-vous via notre site Internet www.melior.ch ou appelez-nous au 062 956 75 75.
5
Martin Meszaros, Key Account Manager, Novartis Santé animale SA
La lutte intégrée
contre les mouches
Nous le savons tous: une bonne hygiène et des cheptels en bonne santé sont une condition essentielle à
la réussite de toute production animale. Et la lutte
contre les mouches est une composante fondamentale de l’hygiène des porcheries et des étables.
Pourquoi faut-il tenir les mouches «en échec» ?
Les mouches sont incommodantes
• Si on ne les combat pas, elles se développent
en essaims de plus en plus importants et
constituent un énorme facteur de stress pour
les animaux et les hommes. Or, le stress induit des baisses de performances chez les
animaux de rente.
Les mouches transmettent des maladies
• Etant donné leurs «habitudes» (séjours sur
les déjections, les tas de fumier), les mouches
sont porteuses de nombreux agents pathogènes. Elles peuvent ainsi transmettre des
maladies graves aux animaux.
La lutte intégrée contre les mouches signifie utiliser tous les instruments disponibles, c’est-à-dire
physiques, biologiques et chimiques, pour contrôler leurs populations. Les instruments physiques
sont, par exemple, les filets de protection installés
devant les ouvertures des étables. Lutter de manière biologique contre les mouches signifie favoriser l’impact de leurs prédateurs en laissant, par
exemple, les hirondelles coloniser les lieux.
Pour lutter contre les mouches avec des moyens
chimiques, il est indispensable de connaître leur
cycle de multiplication. La durée du développement d’une nouvelle génération dépend de la température, à l’exemple de la mouche domestique :
44 jours à 16°C
16 jours à 25°C
7 jours à 35°C
En d’autres termes, à une température constante
d’environ 20°C, dans un climat contrôlé (par
exemple dans une porcherie), les mouches sont un
problème toute l’année.
Source: melior
Les mesures contre tous les stades de développement des mouches sont importantes car :
Seuls 15% de la
population de mouches
sont adultes
85% sont des œufs,
des larves
ou des pupes
Mouches
Pupes
Larves
Œufs
Dans la lutte contre les mouches, l’une des
grandes erreurs est d’attendre trop longtemps
avec le premier traitement. Lorsque l’on voit les
premières mouches dans l’étable, la génération
suivante se prépare déjà à son premier vol. L’utilisation précoce d’un larvicide, c’est-à-dire d’une
substance active qui interrompt le développement
des larves est donc essentielle. Précoce signifie:
lorsque l’on voit les premières larves dans les lieux
de ponte. Les populations de mouches adultes
sont neutralisées à l’aide d’un insecticide. La fréquence des pulvérisations dépend notamment de
la durée de développement attendue d’une génération à l’autre. Les insecticides, soit les produits
contre les mouches adultes, peuvent être issus de
différentes classes de substances actives (par exemple les pyréthrinoïdes, les organophosphates).
Comme les insectes peuvent développer des résistances à ces produits, il importe de changer régulièrement de classes de substance actives et d’utiliser plusieurs produits.
6
Patrick Schlegel Agroscope Liebefeld-Posieux Station de recherches ALP
Apports en minéraux lors
de la mise à l’herbe
Avec le début de la période de végétation, l’herbe prend une place primordiale dans les rations des ruminants. Le point sur sa teneur minérale et sur les compléments à apporter.
Aucun nutriment ne peut remplacer la fonction
des principaux minéraux et oligo-éléments dans le
métabolisme. En outre, une carence peut engendrer des dysfonctionnements physiologiques dépendants de l’élément déficient.
Une vache adulte se compose d’environ 20 kg de
ces minéraux. Ils proviennent de la teneur native
des matières premières (fourrages et aliments), des
minéraux supplémentés (aliments minéralisés, aliments minéraux et sel de bétail) et de l’eau ingérés. Pour permettre leur apport conforme au besoin de l’animal, il est nécessaire de connaître
leur teneur dans les matières premières utilisées.
La base de données suisse des valeurs nutritives
d’Agroscope (www.agroscope.admin.ch/futtermitteldatenbank) informe sur les teneurs en Ca, P,
Mg, K et Na de l’herbe selon son stade de développement et sa composition botanique. Mais qu’en
est-il pour S, Cl et les oligos-éléments ? Agroscope
mène un projet de recherche sur la question et
aura prélevé pas moins de 400 échantillons d’ici
la fin de l’année sur son site fribourgeois. Ces
données seront comparées avec des échantillons
d’herbes provenant d’autres régions helvétiques.
Le tableau ci-dessous présente les teneurs
moyennes en minéraux d’une première série de
25 échantillons d’herbe récoltés en 2010 sur des
parcelles préalablement sélectionnées en Suisse
romande avec la collaboration des services cantonaux de vulgarisation agricole et l’entreprise
melior. Ces échantillons ont été prélevés durant le
1er cycle de végétation, début épiaison (stade 3,
selon ADCF), sur des parcelles conduites de manière mi-intensive composées d’une population
botanique moitié équilibrée (E), moitié riche en
graminées (G) et sans dominance de raygras.
Teneurs moyennes en minéraux d’herbe de 1er cycle, stade 3, type E et G,
en provenance de Romandie.
Nutriments principaux
[g/kg MS]
MA
151
Eléments majeurs
[g/kg MS]
Teneur / besoin 1
Ca
6.0 ± 1.4
90%
P
3.4 ± 0.6
90%
Mg
1.8 ± 0.4
85%
K
29 ± 5
393%
Oligo-éléments
[mg/kg MS]
Teneur / besoin
Cu
8.7 ± 1.8
85%
Co
< 0.1
< 100%
Fe
120 ± 48
225%
Mn
Zn
62 ± 34 32 ± 10
150% 65%
1
2
± 28
CB
236
± 31
CE
78 ± 9
Na
0.33 ± 0.28
25%
Cl
8.0 ± 3.4
285%
S
1.72 ± 0.31
85%
Se
0.03 ± 0.02
20%
Apport recommandé pour une vache laitière (650 kg poids vif, 30 kg de lait / jour) ; consommation quotidienne de 18 kg MS d’herbe
et de 2 kg d’aliment non minéralisé
2
Apport recommandé pour une vache laitière ou allaitante
7
Eléments majeurs
Pour une vache (650 kg PV) qui produit 30 kg de
lait par jour et consomme 18 kg MS d’herbe et
2 kg d’aliment non minéralisé, 90% des apports
recommandés en Ca et P sont couverts. Toutefois,
seulement un tiers des échantillons prélevés permettent de couvrir ces besoins. La plupart des
échantillons exige donc une complémentation.
La teneur en Mg est connue pour être faible au 1er
cycle par rapport aux cycles suivants. De plus, la
teneur en K élevée réduit l’absorption du Mg à
travers la paroi de la panse. Cette présence élevée
va nécessiter un apport en Mg encore plus important qui n’est couvert par aucun échantillon analysé. Un aliment minéral riche en Mg est recommandé en début de saison de pâture. On voit ici
aussi l’importance d’éviter tout apport excessif en
potasse sur les herbages.
Aucun échantillon ne couvre les besoins en Na qui
se révèle avoir des teneurs très variables. Pour la
même vache, un apport d’environ 50 g par jour de
sel de bétail (NaCl) est nécessaire.
La moitié des échantillons permettent de couvrir
l’apport recommandé en S (2 g/kg MS).
Oligo-éléments
La totalité et les trois-quarts des échantillons
couvrent les apports recommandés en Fe et Mn.
Seul un cinquièmedes échantillons couvre celui en
Cu, un dixième ceux en Co et en Zn et aucun en Se.
Un apport en Cu, Co, Zn et Se à l’aide d’autres
aliments est recommandé pour couvrir leur besoin.
La teneur en selenium dans le lait dépend directement du statut en selenium de la mère. Une carence de cet élément peut affecter la santé du
veau (maladie du muscle blanc). A noter qu’il
existe des alternatives à la supplémentation en Se
alimentaire, comme par exemple la fumure en Se
des herbages qui permettent d’enrichir leur teneur.
Ces résultats d’analyses minérales rappellent qu’au
sein d’un herbage clairement défini, la variabilitié
de teneurs de certains minéraux (principalement
Na, Cl, Fe et Mn) peut être importante. L’herbe
couvre les apports recommandés en K, Fe et Mn et
couvre partiellement ceux en calcium, phosphore,
soufre et cuivre. L’herbe analysée ne permet, par
contre, pas de couvrir les apports recommandés
magnesium, sel, cobalt, zinc et selenium.
Cette enquête a été réalisée en collaboration
avec Patrick Schlegel Agroscope, Pascal Python et
Michel Amudruz, Agridea
melior remercie sincèrement M. David Progin,
agro-tech. de 2ème année à Grangeneuve. En stage
dans notre entreprise durant 2 mois en 2010, il
s'est remarquablement investi dans le travail de
récoltes d'échantillons d'herbe, dans la saisie des
données et à collaborer étroitement avec les agriculteurs et les vulgarisateurs.
8
Peter Bringold
Problème d’énergie – maximaliser
l’ingestion alimentaire au pâturage
Des vaches en pleine forme, très bonnes laitières et fécondes présupposent un affouragement bien pensé,
même pendant la mise à l’herbe. On sait que les vaches dotées d’une grande capacité d’ingestion, dont
l’indice de consommation est elevé, présentent un moindre déficit énergétique, au début de la lactation. Un
déficit énergétique important accroît de manière déterminante le risque de cétose et d’acidose, et porte
atteinte au système immunitaire. Il s’agit donc de prendre toutes les mesures d’amélioration utiles pour
limiter les facteurs inhibiteurs de l’ingestion.
Compléter à l’étable une bonne herbe de pâture
très digestible par une bonne ration de fourrage
appétible
• Si les vaches broutent moins, agrandir la surface
ou, surtout dans les régions plus élevées, augmenter la part de ration donnée à la crèche (pâture à mi-temps si l’ingestion alimentaire est insuffisante).
• Affourager davantage d’ensilage de maïs/de concentré protéique sur les exploitations utilisant les
ensilages, de pulpes de betteraves séchées, humidifiées/de concentré protéique, sur les exploitations n’utilisant pas d’ensilages, et de foin/regain
pour assurer des apports nutritionnels appropriés.
• Animaux à hautes productions: l’ingestion alimentaire au pâturage est limitée, toujours présenter du
fourrage frais (éliminer régulièrement les restes).
• A l’étable, les animaux en production devraient
pouvoir manger, ruminer et se reposer continuellement.
Le choix de l’aliment de production joue
un rôle central
Les bonnes laitières, en parfaite condition, dont les
taux butyreux et protéiques jouent, ont besoin d’un
aliment complémentaire, riche en amidon (flocons
de céréales), en précieuses protéines bypass et en
énergie.
• Haute densité énergétique dans la ration, avec
des quantités raisonnables d’aliment composé:
utiliser un aliment combifloc® haute énergie
contenant de la graisse stable dans le rumen.
• Rations RMP et faible temps de pâture: donner
aux grandes laitières non seulement du combifloc®, mais encore des aliments 2342/2343
(haute production).
• Si baisse du taux protéique de la ration (taux
d’urée), remplacer éventuellement les concentrés
protéiques stables dans le rumen par des composés protéiques contenant davantage de protéines
dégradables.
Minimaliser la baisse de l’ingestion
et le stress thermique
• Améliorer l’indice de consommation avec du
2387 Microb Booster (concentré de levures natu-
relles Diamond® XP) et du 2386 Quick Energy, selon la ration.
• Assurer un apport suffisant d’eau (jusqu’à 150
litres/vache/jour).
• Avec une ration de tarissement pauvre en énergie, minéraliser (2641), après le vêlage, augmenter soigneusement (pas trop vite!) la part d’aliment composé.
• Pour un démarrage optimal: prévenir la cétose
avec du 2316 combifloc® Transit ou du 2385 Propypart.
• Traiter préventivement les ensilages de maïs/
d’herbe ou les mélanges RMP instables avec du
8039 SILL ALL Fireguard.
• En cas de stress thermique, augmenter de
20–25% les rations d’aliment minéral, d’oligoéléments et de sel (via PhysiO® BLOC + ajouter des
PhysiO® Blocs en pâturage).
Contrôler périodiquement les animaux
et les rations
• vérifier régulièrement les creux des flancs, le BCS,
le comportement alimentaire et les allures
• adapter la ration à l’aide des calculs synchropanse, et des données issues des contrôles mensuels
• parturientes: vérifier chaque jour le comportement alimentaire, la température (10 premiers
jours) et le bien-être
• contrôler l’analyse des données et les coûts des
aliments composés en utilisant l’outil de gestion
synchropanse-feedXpert (voir article ci-contre).
Nous vous souhaitons un très bon affouragement
d’été !
Troupeau de laitières David Flury, Oekingen SO
Pour stabiliser une haute ingestion alimentaire,
on répartit la pâture en deux groupes de production. Les vaches en phase de démarrage restent à
l’herbe au max. 4–5 heures, alors que les vaches
gravides y séjournent toute la journée, et s’il fait
chaud toute la nuit. On leur donne encore une ration mélangée RMP/une ration d’aliment composé
à l’étable, au DAC et du minéral.
9
Peter Salvisberg
synchropanse feedXpert – optimise
les coûts et la rentabilité, dans
l’affouragement des vaches laitières
La libéralisation croissante du marché du lait et les coûts de production relativement élevés que nous
connaissons en Suisse obligent les producteurs à sans cesse optimiser leur efficacité et comprimer leurs
coûts alimentaires. A part les coûts des bâtiments, des machines et du travail personnel, l’affouragement des
animaux recèle encore un potentiel d’économie inexploité.
feedXpert, la nouvelle prestation melior
pour les professionnels de demain
Après une phase d’adaptation qui a duré plus de dix
ans, au cours desquels plus de 70 fermes laitières du
Plateau bernois ont travaillé avec feedXpert, nous
sommes heureux de pouvoir vous offrir une nouvelle prestation melior, soigneusement testée sur le
terrain, destinée aux professionnels de demain !
Si vous nous permettez d’accéder à vos données laitières, par le biais de votre fédération d’élevage, et
si vous êtes prêts à divulguer votre situation en matière d’affouragement, nous serons en mesure de
vous démontrer comment vous pourriez tirer meilleur profit de votre affouragement et ainsi augmenter votre rendement laitier de quelques centimes !
X
feed pert
Une prestation mensuelle pour un petit forfait
annuel par vache
Nous établissons une analyse PL mensuelle détaillée des résultats de votre troupeau, comprenant
des chiffres et des graphiques. Ces données sont
préparées selon les phases de la lactation et les
productions. Nous vous calculons également un
plan d’affouragement optimisé, adapté aux productions et efficace quant au coût! Vous recevez
un aperçu détaillé de vos nouvelles rations et de
l’état de vos coûts.
Les tout derniers résultats du terrain
sont stupéfiants:
Exploitation en zone ensilage 34 vaches, Quantité
∅ de lait du troupeau 29.7 kg de lait / jour, 4.0 %
MG, 3.3 % P, Ration: 38% de fourrage vert / 22 %
d’ensilage de maïs / 24% d’ensilage d’herbe / 8%
de foin/regain / 8% d’aliment complémentaire.
Données concernant les rations
Quantité de lait journalière du troupeau kg
Ingestion totale troupeau
Fourrage de base (étable+pâture)
Coûts totaux fourrage/litre de lait
Aliment complémentaire (moyenne troupeau)
Prix aliment complémentaire protéines/énergie
Coût al. complém. total sans minéral/litre de lait
Al. minéral/sel
Coût minéral total/litre lait
PPL tiré du fourrage de base
Coût al. complémentaire y c. al. minéral
Coût ration total/litre lait
PPL par kg d’aliment complémentaire
Efficacité lait par kg d’aliment complémentaire
Coût annuel de l’al. complémentaire pour 300 000 l de lait
Comme vous pouvez le constater au vu des chiffres précités, le fait d’affiner la ration permet de gagner plusieurs centimes par litre de lait qui, selon
les droits de livraisons disponibles, représentent
ensuite une remarquable économie de coût alimentaire, de Fr. 2100.– à Fr. 5400.– et plus par exploitation et par an !
Variante
melior optimisée
29.7 kg
21.400 kg/MS
18.820 kg/MS
18.4 cts
2.350 kg/MS
76.00 Fr. dt.
8.2 cts
0.230 kg/MS
1.3 cts
25.2 Litres
9.5 cts
27.9 cts
3.0 Litres
11.5 Litres
28 500 Fr.
Variante
composé
29.7
21.400
17.470
17.8
3.700
64.00
8.7
0.230
1.5
23.4
10.2
28.0
2.2
7.6
30 600
aliment
bas prix
kg
kg/MS
kg/MS
cts
kg/MS
Fr. dt.
cts
kg/MS
cts
Litres
cts
cts
Litres
Litres
Fr.
Mélange
soja/céréales
29.7 kg
21.400 kg/MS
16.840 kg/MS
16.8 cts
4.100 kg/MS
55.00 Fr. dt.
8.7 cts
0.460 kg/MS
2.7 cts
22.9 Litres
11.3 cts
28.1 cts
2.0 Litres
6.5 Litres
33 900 Fr.
Demandez – sans engagement – des explications concernant notre
feedXpert et profitez, vous aussi, de l’expérience des spécialistes
melior ! Ils vous renseigneront volontiers. Essayez feedXpert pendant
trois mois et dites-nous si cette prestation vous rend aussi vraiment
service !
10
Philipp Frey
75 ans melior –
les festivités ont commencé !
Chères lectrices, chers lecteurs,
Grand concours de photos
Nous vous avons envoyé notre brochure du jubilé
(80 pages!) juste à temps pour Pâques. Une chronique historique vraiment impressionnante! Nous
sommes particulièrement fiers du fait que cette
brochure a été essentiellement créée par nos propres collaborateurs en un temps très court, sous la
direction de Mme Barbara Vögeli, de la firme de
marketing AMW. Nous espérons que vous avez eu
– et que vous aurez encore – beaucoup de plaisir à
lire ce passionnant cahier !
Pour l’heure, nous avons
reçu quelques photos parfois amusantes pour ce
concours. Nous avons prolongé le dernier délai d’envoi jusqu’au 30 mai pour
pouvoir présenter un plus
grand choix à notre jury.
Participez:
12 prix en espèces d’une valeur de Fr. 1000.–
chacun sont en jeu !
Et les photos gagnantes figureront dans le calendrier melior 2012.
Gilet melior
Ces dernières semaines,
nos collaborateurs au
Service externe ont fait
essayer des milliers de
vestes en tissu polaire, à
nos clients.
Nous avons maintenant
commandé les nombres
appropriés de tailles, de S
à XXL. Les vestes seront
disponibles dès les premières fraîcheurs automnales.
Svenja Kopp, apprentie
Conditions de participation :
• Votre photo doit avoir un rapport avec melior.
Elle doit comporter un logo melior (historique
ou actuel) ou un collaborateur melior.
• Le concours est ouvert à tout le monde.
• Exigences: photo numérique (au moins 4 mégapixels), photo argentique, dias (les photos
d’appareils de téléphone mobiles ne sont pas
suffisantes).
• La photo peut être transmise par courriel à
l’adresse suivante:
[email protected] ou à
Haefliger SA, Madame S. Eyer, Mühleweg,
3360 Herzogenbuchsee
• Dernier délai d’envoi: 30 mai 2011
Dans le courant de l’année, nos fidèles clients
et partenaires seront invités à un évènement
très particulier, organisé dans le cadre des
festivités de notre jubilé. Mais nous n’en
dirons pas plus, ce sera une grande surprise !
11
Sébastien Rossier
La santé des veaux
Swiss Beef Romandie et la Vulg ont organisé, comme chaque début d’année, un cours
lié à la production de viande. Melior a participé activement à cette journée qui avait
pour thème « La santé des veaux ».
Ce cours a rencontré un franc succès. Les sujets
techniques développés étaient variés. En début de
journée, l’accent était mis par le SSB sur le
contrôle sanitaire des veaux à l’arrivée dans l’exploitation et sur les différentes mesures de prévention. Des essais menés par l’ALP sur l’efficacité
d’antibiotiques contre la pneumonie nous ont été
présentés. L’ART a pour sa part déterminé le climat
d’étable optimal pour les veaux. L’après-midi un
vétérinaire français nous a parlé de leurs méthodes
d’alimentation des veaux de sevrage et des veaux
blancs, suivi des résultats du projet de complémentation fourragère dans l’engraissement de veaux
blancs. Pendant le cours, un sevreur professionnel
de melior nous a expliqué ses pratiques (voir cidessous).
Le sevrage chez Jean-Marc Delay, Penthéréaz
Les 2 boxes de sevrage de Jean-Marc Delay avec
DAL et le box de pré-engraissement lui permettent
de sevrer un peu plus de 300 veaux par an pour ses
fournisseurs.
L’alimentation pour un développement rapide du
rumen; melior préconise l’aliment d’élevage 2116
à disposition dès les premiers jours et du foin de
bonne qualité rationné à 0,4 kg par veau et par
jour. La courbe d’allaitement melior est conçue
pour favoriser une ingestion précoce d’aliment solide. L’introduction d’ensilage de maïs 3/3 se fait
progressivement à partir de la 2ème semaine. La
transition avec l’aliment pré-engraissement melior
2202 débute une semaine avant le sevrage pour
favoriser l’ingestion de maïs. De l’eau fraîche est
naturellement toujours à disposition.
Un contrôle systématique des veaux à l’arrivée est
effectué sur les membres, le nombril, les dartres et
si nécessaire prise de la température. Un anti-parasitaire/vermifuge est également appliqué. Un traitement prophylactique débute le 3ème jour. Un
second traitement est nécessaire seulement si plus
de 25% des veaux sont atteints de problèmes
respiratoires. Une bonne observation des animaux
durant le sevrage est la clé du succès. Nous félicitons Jean-Marc Delay pour ses bons résultats techniques.
Résultats techniques 2010
Veaux
A - AA
Poids d’achat kg
72
Prix d’achat Fr.
865
Poids de vente kg
203
Prix de vente Fr.
1425
Durée sevrage j.
109
GMQ g
1195
MB / veau Fr.
560
Pertes moyennes 2,2%
Veaux
femelles
72
630
154
1050
82
1005
420
Descriptif des produits
Lait d’élevage : melior 2012 Starter Spécial
– très appétible et digestible, les animaux s’y habituent rapidement
– les protéines proviennent uniquement de protéines lactiques
– taux très élevé de produits laitiers et de poudre de lait écrémé
– haute teneur en substances actives pour la prophylaxie des diarrhées
Aliment d’élevage / pré-engraissement :
melior 2116 combifloc® PROFI / melior 2202 combifloc®
– Part élevée de flocons (mélange sélectionné de maïs/blé/orge)
– Protéines d’excellente qualité (beaucoup de PAIE), pour une bonne croissance
– Ajout de levure Diamond qui optimise la digestion du fourrage grossier
– Excellente appétibilité qui favorise une ingestion très précoce d’aliments
solides
12
David Schwager
Les veaux en bonne santé font
plaisir à voir. Economisez des
coûts grâce à 8064 Digest PLUS
Chez les veaux, la diarrhée est la principale cause de pertes au cours des trois à quatre premières semaines
de vie. Ce problème peut toucher toutes les exploitations même si la détention est optimale. Deux éleveurs
l’ont bien maîtrisé.
En général, la diarrhée est provoquée par des virus,
des bactéries et des parasites. Le traitement coûte
cher et il est aussi souvent inefficace. Voilà pourquoi melior a lancé, il y a un an, son 8064 Digest
PLUS, un produit qui ne lutte pas contre l’agent
pathogène mais qui renforce le système immunitaire des animaux. Les défenses immunitaires endogènes sont encore et toujours le meilleur moyen
de combattre les maladies. Soucieux d’évaluer l’efficacité de notre produit, nous avons brièvement
interviewé deux exploitants qui l’utilisent. Ils témoignent de leurs expériences positives en la matière.
veaux ingèrent bien 2 dl par jour de ce mélange,
pendant la période prévue (2e – 12e jour).»
Veaux à l’engrais
La communauté père-fils Karl et Rolf Müller, à
Oberschlatt, utilise avec succès le Digest PLUS, depuis plus d’un an. Ces engraisseurs professionnels
de veaux gèrent une exploitation comprenant une
soixantaine de vaches. Tout le lait produit sur place
sert à engraisser des veaux.
Karl Müller,
Oberschlatt
Veaux sous la mère
Franz Burri, détenteur de vaches mères Limousin, à
Dagmarsellen LU (50 vaches) utilise le 8064 Digest
PLUS depuis une année.
Franz Burri, à
Dagmarsellen,
et son conseiller melior,
Matthias Peter
Comment avez-vous découvert le Digest PLUS?
«Ce produit a été présenté pour la première fois à
Tier & Technik, l’année passée. Par la suite, nous
avons procédé à un essai, d’entente avec melior,
essai qui nous a totalement convaincus. Depuis,
nous donnons ce produit à tous nos nouveaunés».
Comment avez-vous découvert le Digest PLUS?
«L’an dernier, j’ai eu beaucoup de problèmes avec
les veaux. Le vétérinaire n’a pas pu m’aider. Par
chance, je suis tombé sur un article à propos de ce
produit, dans le bulletin melior (numéro d’août
2010)».
Comment l’utilisez-vous pour les veaux élevés
sous les mères?
«Je donne du Digest Plus à chaque veau, du
deuxième au douzième jour de vie. Je délaie deux
cuillères graduées (20g) de Digest PLUS dans 1 dl
d’eau et j’ajoute encore un additif contenant des
microorganismes (EM). Puis j’injecte cette mixture
directement dans la gueule du veau, à l’aide d’une
seringue de 100 ml. Ainsi, je suis sûr que tous mes
Comment et à quelle fréquence utilisez-vous
ce produit?
«A partir du 2e jour de vie, nous ajoutons à la buvée 10 g par veau, matin et soir. Nous le donnons
jusqu’au 30e jour de vie aux veaux d’élevage, et
jusqu’au 14e jour de vie aux veaux d’engraissement. Ceux-ci sont sevrés plus tôt parce qu’on leur
donne rapidement du 2012 Starter spécial, qui est
aussi très efficace contre les diarrhées».
Résumé
En utilisant le 8064 Digest PLUS, ces deux
exploitations ont considérablement réduit leurs
frais vétérinaires puisque les diarrhées se sont
raréfiées dans leurs cheptels. Ils perdent aussi
bien moins d’animaux. Autre avantage important: ce produit ne requiert aucun délai d’attente.
13
Andreas Schori
Fibres alimentaires + Diamond® V XP =
plus d’énergie
Les levures telles que les levures boulangères et les levures de bière entrent dans la fabrication des denrées
alimentaires, depuis des siècles. Dans l’alimentation des chevaux, on peut favoriser la digestion des fibres
grâce à des additifs fourragers à base de levures.
La digestion du cheval est d’abord et surtout enzymatique, dans l’intestin grêle. Les nutriments qui
ne peuvent pas être dégradés par les enzymes (surtout les fibres) parviennent dans l’intestin postérieur où ils sont digérés par des bactéries cellulolytiques (flore intestinale). Cette digestion produit
des acides gras volatils qui passent dans la circulation sanguine via la paroi intestinale, et fournissent
de l’énergie.
stable, soit au stockage, soit lors du procédé de
fabrication des aliments dans lesquels on l’ajoute.
Il se montre très efficace dans l’intestin postérieur
du cheval. La digestion des fibres est meilleure, ce
qui a un effet bénéfique sur l’état général du
cheval. Les chevaux ont plus d’énergie pour leur
travail. Pour d’autres, on peut même économiser
sur la ration d’aliment complémentaire.
Le tube digestif du cheval
Equine Digestive Tract
Les levures peuvent favoriser la flore intestinale
Des levures spécifiques stimulent la prolifération
des bactéries cellulolytiques dans l’intestin postérieur. Une population bactérienne plus importante
dégrade davantage de fibres. La ration est ainsi
mieux métabolisée et le cheval a plus d’énergie à
sa disposition. Encore faut-il que les levures puissent parvenir – non digérées – jusqu’à l’intestin
postérieur.
Estomac
Stomach
La levure Diamond® V XP
Dans le procédé de fabrication spécial du Diamond® V XP, on fait fermenter des ingrédients
totalement naturels avec des cultures de levures.
Cette masse fermentée est ensuite inactivée et
séchée: l’additif est prêt à l’emploi. Produit à partir
de levures inactivées, le Diamond® V XP reste très
Digestibilité %
Apparent Digestibility %
Effet du Diamond V sur la digestibilité
d‘un vieux foin pour les chevaux adultes
Effect of Diamond V on low quality
forage digestibility in mature Horses
Control
Caecum
Cecum
Intestin antérieur
Foregut
Gros intestin
Colon
Intestin postérieur
Hindgut
Digestion enzymatique
Digestion bactérienne
Fibres des parois cellulaires
Production d‘acides gras volatils
et du complexe vitamines B
Digestion by Horse Enzymes
Absorption of protein, fat, starch,
vitamins, most minerals
Digestion by Bacteria, etc.
Fiber from cell walls
Production of volatille fatty acids
and B vitamins
Diamond V
40
30
20
Diamond® V XP pour chevaux, en exclusivité
suisse chez melior, dans les produits suivants:
10
0
CP
Protéines brutes
Crude Protein
NDF
ADF
Cellulose Hemicellulose
Fibres alimentaires
Dietary Fiber
Rectum
Rectum
Absorption des protéines, graisse, amidon,
vitamines, la plupart des minéraux
60
50
Intestin grêle
Small Intestine
2704
2720
2724
2742
2757
2747
combifloc® ELEVAGE
combifloc® SPORT
combifloc® MANEGE
Complément granulé IDEAL
Instant-MASH
EQUI’TONIC Complément minéraux,
oligoéléments et vitamines
14
Peter Bringold
Lait de chèvre – sa valeur ajoutée
est dans ses composants
Les taux butyreux et protéiques jouent un rôle déterminant dans la formation des prix du lait de chèvre.
Alors qu’avec certains systèmes de paiement, on peut gagner un centime de plus par 0.1% de graisse en plus
par rapport au taux de base, lorsqu’on améliore le taux protéique de 0.1%, on peut réaliser 3 centimes de
plus. Pour mieux tenir compte de ce taux protéique, il faut surtout viser des apports ciblés d’énergie, de
protéines et de minéraux via les rations.
On sait que les taux du lait de chèvre descendent
très bas pendant les mois du printemps et, en particulier, d’été. Selon les établissements de transformation, ils atteignent des seuils planchers de 2.5%
pour les protéines et de moins de 3% pour les matières grasses, bien que les chèvres laitières soient
plus tolérantes à la chaleur que les vaches laitières.
Quels sont les facteurs responsables de la baisse
des taux du lait, en été ?
• une ingestion alimentaire insuffisante au pâturage et à l’étable (qualité du fourrage, stress
thermique etc.)
• des rations à densités énergétique et protéique
trop basses (aliment complémentaire à faible teneurs et trop basses rations d’aliment composé)
• des rations trop pauvres en fibres structurées –
peu de restes de fourrages
• une carence générale en énergie, aux dépens de
la condition physique chez les chèvres en production (vérifier régulièrement le BCS !)
Quelles mesures d’affouragement faut-il dont
vérifier ?
• améliorer l’ingestion alimentaire au pâturage
(système de pâture)
→ présenter surtout de l’herbe jeune, courte
(pâture tournante)
• reporter l’affouragement principal aux heures
plus fraîches – tolérer davantage de restes et les
utiliser autrement
• en cas de hautes productions ou si les chèvres
sont en phase de démarrage, utiliser de l’aliment
haute production combifloc® enrichi en levure
naturelle Diamond XP, en capteurs d’ammoniac
et en niacine, selon la quantité d’herbages –
pour diminuer l’acidose ruménale/la cétose
• lors de très hautes productions, distribuer de
l’aliment composé plus riche en énergie et en
protéines by-pass (2343/2362/ 2359) ou de l’aliment démarrage 2381 Protifit contenant de la
méthionine protégée METASMART, pour améliorer le taux protéique du lait
• si nécessaire, vermifuger régulièrement le troupeau
Nos spécialistes sont à votre disposition pour toutes informations concernant l’affouragement des
caprins.
Nous souhaitons un très bon été à tous les producteurs de lait de chèvre.
∅ Taux du lait (matières grasses + protéines)
des races CH
Alpine chamoisée
Grisonne à raies
Toggenbourg
Gessenay
Le troupeau de
chèvre
de Christian
Ramseyer, à Gohl
7,3%
7,2%
6,8%
6,0%
Aliments complémentaires melior-combifloc® pour de bons taux du lait – avec la pâture et à la crèche
Art.
Dés. art.
2957
2317
2329
2399
combifloc®
combifloc®
combifloc®
combifloc®
pour chèvres/brebis laitières
EXPO
Haute production
Haute production BIO
PAIE g
PAIA g
NEL MJ
155
165
135
160
105
110
90
120
7.4
7.7
8.2
7.4
15
Markus Hofer
La confiance est là si l’on a
confirmation de ce que l’on attend
Les nouveaux aliments melior topquality sont fabriqués (procédé de mélange à froid) dans une petite
entreprise familiale sise en Italie du Nord.
Vincenzo di Stasio, chef d’entreprise, et Markus
Hofer, chef de vente melior, entretiennent des
contacts réguliers. Vincenzo di Stasio vient en
Suisse plusieurs fois par an pour se documenter sur
les besoins particuliers des détenteurs suisses de
chiens. Markus Hofer se rend souvent à l’usine italienne pour vérifier sur place le respect des accords
convenus.
Les aliments topquality®
arrivent du fabricant
chez melior, sans intermédiaire ni importateur
général. melior les vend
directement
à
ses
clients. Ce mode de
s glute
an
n
s
topquality
se
nz
ne
glutenfrei
a g l u ti
faire permet d’économiser des coûts et des
marges et de garantir un
excellent rapport qualité:prix.
Vous bénéficiez d’un rabais de quantité de 30%
déjà à partir de 10 sacs. Ainsi, un
sac de 15 kg de topquality®
Adult coûte Fr. 41.60. Sur demande (via
[email protected] ou 062 956 75 75), nous
vous enverrons volontiers un sac pour 50 francs,
franco par poste, pour que vous puissiez tester cet
aliment (offre valable pour nouveaux clients,
jusqu’au 30 juin 2011).
La nature montre l’exemple
De nombreux oiseaux complètent leur menu par des protéines animales. Leurs besoins en vitamines et en
minéraux augmentent aussi lorsqu’ils doivent élever des jeunes ou fournir des efforts particuliers.
Si ces composants manquent dans l’alimentation
des parents, les jeunes n’en profiteront pas non
plus! melior vous propose une solution optimale:
un mélange granulé, succédané de crevettes, composé de farine de poisson (source des meilleures
protéines), de calcium et de plusieurs vitamines et
minéraux. Demandez un échantillon gratuit (jusqu’à épuisement du stock)! Découvrez cet aliment
et donnez-en à vos oiseaux car mieux vaut un
jugement fondé qu’un
préjugé!
Action dans notre boutique en ligne
La gamme mastery offre des aliments pour chats de qualité extra. Et comme les chats aiment bien les régimes variés, nous avons préparé pour vous des lots de sachets-tests de 3 x 400 grammes, de différentes saveurs.
Cette promotion spéciale, avec une écuelle en inox pour Fr. 9.75, est disponible sur notre site Internet
www.melior.ch (Onlineshop). Profitez-en pour faire plaisir à vos chats et commandez aujourd’hui encore via [email protected] ou au numéro 062 956 75 75.
16
L’été sera bientôt là, c’est sûr !
Walter Prisig
Réfléchissez d’ores et déjà à la manière dont vous pourrez prévenir le stress
thermique de vos truies. melior vous soutient avec son concentré de vitamines
et de substances actives 3319 fertility-pac®.
3319 fertility-pac® – Concentré de vitamines et de substances actives pour
truies reproductrices
• soutient activement le métabolisme pendant les mois d’été
• compense les pertes de vitamines et de substances actives dues à la baisse
de l’ingestion alimentaire
• truies gestantes: 50 g par animal/jour
• truies allaitantes et pendant les saillies: 100 g par animal/jour
• disponible en sacs de 20 kg
L’alimentation des mères allaitantes conditionne la réussite de la portée
suivante
De bons apports nutritionnels, une complémentation minérale appropriée
(macro/oligoéléments et notamment le sélénium, le zinc et le cuivre sous
forme organique) doivent être garantis. Des extraits végétaux favorisant à la
fois l’ingestion et la digestion sont d’autres clés du succès. Le concept alimentaire sowpac® est ce qu’il y a de mieux pour vos truies.
Le Service technique melior procède aux BCS et aux contrôles de gestation sur
place, parce que, et vous le savez bien, « quatre yeux voient mieux que
deux ».
Optez pour les produits melior. Ils ont largement fait leurs preuves! Donnez à
vos truies tout ce dont elles ont besoin et protégez-les de la canicule: vous éviterez ainsi une baisse de leur fécondité liée au stress thermique !
Foires: un trimestre chargé !
L’année des foires a commencé en janvier, à Lausanne, au bord du lac Léman,
pour se terminer en mars, à Bulle, près du Lac de la Gruyère. Naturellement,
toutes nos apparitions se sont déroulées sous le slogan « 75 ans melior » !
Lausanne, St-Gall, Thoune et Bulle. On y était, bien sûr, et le public ne nous a
pas boudés! Surtout à la 10e édition de Tier & Technik, à St-Gall, dont le nombre de visiteurs s’est chiffré à 31 000, soit 4% de plus que l’année précédente !
Nous avons particulièrement apprécié le fait que Swiss’Expo, à Lausanne, et
Tier & Technik, à St-Gall, ont une fois de plus attiré un très grand nombre de
gens. agriMesse, à Thoune devient de plus en plus «LE» rendez-vous du bassin
bernois et de la Suisse centrale. Et Expo Bulle a présenté plus de 360 vaches
laitières des races Holstein et Red Holstein.
Nous remercions tous nos clients et toutes les personnes qui nous ont rendu
visite au stand et leur adressons nos meilleurs vœux de réussite.
Numéros actuels des bureaux de commandes
Puidoux
Téléphone 058 434 15 90, fax gratuit 0800 001 201

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