Transport routier de marchandises (TRM) en France : évolution des
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Transport routier de marchandises (TRM) en France : évolution des
NOTE D’ANALYSE ECONOMIQUE Transport routier de marchandises (TRM) en France : évolution des coûts de revient pour 2012 et perspectives pour 2013 Paris, le 22 novembre 2012 La présente note dresse le bilan des hausses de coûts de revient pour l’année 2012 et donne les perspectives d’évolution de ces coûts pour 2013. Outil d’aide aux entreprises, ce document a un caractère purement indicatif. Il ne pourrait être considéré comme exhaustif car les coûts spécifiques doivent ensuite être pris en compte entreprise par entreprise. Ce document a été établi par la FNTR à partir de ses propres analyses et des travaux de différents organismes, dont le Comité National Routier (CNR). Sont exclus de cette étude : (i) le poste « gazole », en raison d’une part, de la volatilité des prix du carburant et, d’autre part, de la prise en compte de ce poste par le mécanisme législatif d’indexation ; (ii) le poste « taxe poids lourds », qui entrera en vigueur en juillet 2013 ; (iii) les impacts éventuels des mesures décidées dans le pacte de compétitivité annoncé récemment par le gouvernement. 1. L'environnement économique du TRM en 2012 Après la chute d’activité exceptionnelle observée au cours de l’hiver 2008-2009, l’année 2010 a été marquée par un rebond partiel des volumes d’activité dans le secteur du transport routier de marchandises. L’année 2011 a ensuite vu les volumes de nouveau décélérer. En 2012, l’activité est de nouveau négativement orientée dans le TRM, dans un contexte macro-économique atone. En parallèle, le prix du gazole culmine de façon continue à des plus hauts historiques. La situation financière des entreprises du secteur reste très tendue et les défaillances d’entreprises se multiplient. 1.1 Prix du pétrole et prix du gazole Le cours du pétrole (Brent) ne cesse d’augmenter depuis 2009. En mars 2012, il s’approche même du pic historique observé en juillet 2008. Quant au prix du gazole professionnel, il a été multiplié par 1,5 depuis mars 2009. A l’issue du mois de novembre 2012, l’augmentation du prix du gazole professionnel dépasse 5% en moyenne annuelle par rapport à l’année 2011. Au cours de l’année 2011, alors que le prix du pétrole bondissait, parallèlement l’euro se renforçait et atteignait une parité de 1,39 dollar en moyenne annuelle. Mais depuis le début de l’année 2012, cette parité faiblit, avec en moyenne annuelle de 1,28 dollar. Cet affaiblissement de l’euro s’ajoute aux effets de la hausse du prix du pétrole en dollars sur le prix du gazole professionnel. 1.2 Niveau d'activité Les volumes d’activité du pavillon français en transport national pour compte d’autrui ont commencé à baisser en 2008 (-5,5% par rapport à 2007) et ont accentué leur chute en 2009 (-15,7% par rapport à 2008). En 2010, l’activité a rebondit (+4,5%) puis a décéléré l’année suivante (+1,2% en 2011). 1.3 Coûts de revient et prix de vente Les coûts de revient augmentent nettement et de façon continue depuis 2009. Pour les transports en longue distance en 40 tonnes, la hausse, gazole compris, atteint 5,4% en 2011 par rapport à 2010 et 2,8% en 2012 (à l’issue du mois d’octobre) par rapport à 2011 (source : CNR). Pour les transports régionaux en 40 tonnes, le rebond est égal à 5,3% en 2011 par rapport à 2010 et vaut +2,9% en 2012 (à l’issue du mois d’octobre) par rapport à 2011 (source CNR). Depuis la fin de l’année 2011, les prix de vente des prestations de transport diminuent, tandis que les coûts de revient augmentent. Ce décalage entre, d’un côté, la hausse des coûts de revient et, d’un autre côté, la baisse des prix de vente, aboutit à une dégradation continue de l’écart coût-prix. 1.4 Investissements Selon le Comité des Constructeurs Français d’Automobiles (CCFA), le marché des immatriculations de véhicules industriels neufs subit une chute spectaculaire au cours de l’année 2009 (-38,2% par rapport à 2008) et une nouvelle baisse, quoique plus modérée, l’année suivante (-3,7% en 2010). En 2011, le nombre d’immatriculations de véhicules industriels neufs augmente nettement (+38,4%), sans toutefois atteindre le niveau précédant la crise (47 360 unités en 2011 contre 57 505 unités en 2008). En 2012, le marché français des immatriculations de véhicules industriels neufs plonge à nouveau, avec en octobre 2012, un recul de 3,4% du nombre cumulé des immatriculations au cours des 12 derniers mois, par rapport à octobre 2011. 1.5 Défaillances d’entreprises Selon COFACE Services, le nombre de défaillances d’entreprises dans le secteur du transport routier de marchandises baisse en 2011 (-5,8% par rapport à 2010), tout en demeurant néanmoins élevé, avec 1 338 unités. Pour les 9 premiers mois de l’année 2012, le bilan des défaillances d’entreprises s’établit à 1 076 unités, soit une augmentation de 10,6% par rapport à la même période de 2011. Les plus fortes hausses de redressements et liquidations judiciaires constatées à l’issue de septembre 2012 concernent les très petites entreprises (0 ou 1 salarié : +25,1% par rapport à 2011), les entreprises de taille moyenne (10 à 49 salariés : +23,8% par rapport à 2011) et, dans une moindre mesure, les entreprises de grande taille (50 salariés ou plus : +9,5% par rapport à 2011). 2 2. L’évolution annuelle des coûts de revient en 2012 2.1 Prix des carburants Mécanisme de répercussion Selon la Loi Sécurité et Développement des Transports du 5 janvier 2006, les variations du prix du gazole doivent être répercutées, à la hausse ou à la baisse, dans les prix de vente de transport. Le poste « gazole » doit donc être exclu de la négociation commerciale proprement dite, pour être intégré dans le mécanisme de répercussion prévu par la loi. La loi fixe deux mécanismes possibles : (i) le mécanisme contractuel ; (ii) le mécanisme CNR. Ces mécanismes ne représentent pas une indexation automatique : il appartient aux entreprises d’utiliser cet outil législatif. La loi de modernisation de l'économie du 4 août 2008 renforce le dispositif de répercussion gazole par l'instauration d'une sanction pénale qui peut aller jusqu’à 15 000 euros d’amende en cas de refus du client du transporteur ou du client du commissionnaire d’accepter la répercussion des variations de charges de carburant. Pétrole ère Dans l'hypothèse d'un maintien du prix du baril (Brent) au niveau de novembre 2012 (1 quinzaine du mois), le prix du pétrole en moyenne annuelle pourrait augmenter de +0,8 % en 2012 par rapport à 2011. A noter que l’amplitude des variations du cours du Brent est grande. Gazole professionnel ère Dans l'hypothèse d'un maintien du prix du gazole professionnel au niveau de novembre 2012 (1 quinzaine du mois), le prix du gazole professionnel en moyenne annuelle pourrait augmenter de +5,1 % en 2012 par rapport à 2011. 2.2 Coûts salariaux Pour l’année 2012, une progression annuelle de +2,55% des coûts salariaux a été retenue. En effet, sont à prendre en compte : (i) une hausse des salaires due à l’ancienneté (+0,45% par rapport à 2011) ; (ii) une revalorisation des salaires de +1,5% en moyenne par rapport à 2011. Il faut enfin prendre en compte la er modification de la formule de calcul des allègements dits « Fillon » au 1 janvier 2012. 2.3 Frais de déplacement On a retenu une hausse de +2% pour l’année 2012. 2.4 Maintenance (entretien, pneumatiques) Une hausse de +3,2% a été retenue pour l’année 2012. 2.5 Péages, infrastructures Nous retenons une augmentation de +2,6% pour l’année 2012, compte tenu de ce qui a été observé jusqu’en 1 octobre 2012 . 2.6 Charges de structure Ce poste inclut, outre les coûts de personnel, les frais de structure comme les assurances, les loyers, etc. Une augmentation de +2,5% a été retenue pour l’année 2012 (les frais de personnel, qui représentant 60% des frais de structure, augmentent autant que l’inflation en 2012, soit +2% ; il faut ajouter alors +1,2% à l’acquis de croissance de +0,9% constaté pour 2012 à l’issue de juillet ; cela donne une hausse +2,1%). 2.7 Matériel roulant Une hausse de +2,1% a été retenue pour l’année 2012. 2.8 Autres charges d’exploitation Certains éléments, pourtant connus et supportés par tout ou partie des entreprises, sont difficilement quantifiables, donc difficilement intégrables avec la fiabilité requise. Parmi les plus notoires, on distingue : • Les coûts indirects du chronotachygraphe numérique, dont l’impact commence à être minimisé avec un meilleur taux d’équipement du parc ; • Les coûts supplémentaires d'approvisionnement de liquide Ad Blue engendrés par les véhicules de nouvelle génération et consommé de plus en plus par les entreprises ; • Les coûts d’incorporation des biocarburants qui augmentent la consommation des véhicules ; • Les coûts de toutes les nouvelles réglementations qui ne vont pas dans le sens de la simplification pour les entreprises. La FNTR estime que certains de ces coûts dépendent des entreprises. 1 L’augmentation retenue de +2,6% est défini comme un acquis de croissance : on observe les valeurs de l’indice de coût d’infrastructures du CNR jusqu’en octobre 2012, et on suppose qu’en novembre et décembre 2012, les valeurs à ce jour inconnues de cet indice sont égales à la valeur du mois d’octobre. On calcule ensuite la moyenne de l’indice entre janvier et décembre 2012, puis le taux de variation de cette valeur par rapport à la moyenne de l’indice en 2011. 3 3. Les perspectives de coûts de revient en 2013 3.1 Perspectives de croissance macro-économique en 2013 En France, la croissance annuelle du Produit Intérieur Brut (PIB) a été de +1,6% en 2010 et de +1,7% en 2011. e Pour l’année 2012, l’économie française ralentirait avec un acquis de croissance à l’issue du 3 trimestre de seulement +0,2%. Si l’on s’intéresse à un échantillon de prévisions élaborées par les grandes institutions de la place (cf. tableau ci-dessous), on constate qu’en moyenne, les anticipations de croissance du PIB français approchent +0,1%. Pour l’année 2013, l’économie française accélérerait légèrement. En effet, l’échantillon étudié donne une croissance du PIB français d’environ +0,4% en moyenne, alors que la prévision officielle du gouvernement demeure à +0,8%. France : croissance du Produit Intérieur Brut (volumes chaînés, données cjo-cvs) Variations annuelles (a/a-1, en %) 2012 2013 2010 2011 (prévision) (prévision) Insee 1,6 1,7 0,2 Commission Européenne 0,2 0,4 Instituts publics FMI 0,1 0,4 français et Gouvernement (Trésor) 0,3 0,8 internationaux OFCE 0,1 0,0 OCDE 0,1 BNP Paribas 0,1 0,4 COFACE 0,3 COE - Rexecode 0,0 0,2 Crédit Agricole 0,2 0,7 Organismes privés Euler Hermes 0,1 0,5 et banques -0,4 Natixis 0,1 Société Générale 0,2 0,5 Standard and Poor's 0,1 0,4 Xerfi 0,1 0,1 0,4 Moyenne sur l'échantillon présenté mois où la prévision est réalisée octobre 2012 novembre 2012 octobre 2012 septembre 2012 octobre 2012 septembre 2012 septembre 2012 juillet 2012 septembre 2012 septembre 2012 septembre 2012 septembre 2012 septembre 2012 septembre 2012 octobre 2012 Sources : institutions, calculs FNTR 3.2 Perspectives globales de coûts de revient en 2013 Pour respecter la logique du mécanisme de répercussion gazole et compte tenu de la situation instable sur les marchés pétroliers, la FNTR a décidé depuis 2008 de dissocier le poste « gazole » des coûts et de publier les prévisions d'évolution des coûts hors gazole. Pour l’année 2013, les prévisions d’évolution des coûts sont publiés également hors taxe poids lourds et hors impacts des mesures annoncées récemment par le gouvernement dans son pacte de compétitivité pour la France. Ainsi, la FNTR retient les évolutions suivantes pour l'année 2013 : Evolutions en moyenne annuelle Longue distance 40 tonnes Régional 40 tonnes Régional porteurs 2013 / 2012 hors gazole, hors taxe poids lourds, hors mesures annoncées dans le pacte gouvernemental de compétitivité + 2,9% + 2,8% + 2,5% 4 3.3 Perspectives détaillées de coûts de revient en 2013 Gazole professionnel A ce jour, il est difficile de prévoir l’évolution du gazole pour 2013, la situation sur les marchés pétroliers demeurant instable. A long terme, le marché du gazole est haussier. Il est donc important pour les entreprises d’intégrer la clause de répercussion dans les contrats de transport. Coûts salariaux Pour l’année 2013, une augmentation annuelle au moins égale à +1,9% a été retenue. De nombreuses mesures pourraient en effet avoir des impacts significatifs sur les salaires cette année-là, comme l’instauration d’une mutuelle obligatoire (phénomène qui pourrait concerner environ la moitié des salariés du secteur), l’effet retraite et primes à l’ancienneté, l’effet de charges patronales spécifiques (prévoyance, invalidité, décès), l’effet de la suppression de la loi dite « TEPA », ainsi que l’augmentation probable du SMIC er le 1 janvier 2013. Frais de déplacement On retient une hausse de +2,0% pour l’année 2013. Cette augmentation est égale au taux d’inflation globale anticipé à ce jour pour 2013. Maintenance (entretien, pneumatiques) Une augmentation de +2,5% est envisagée pour l’année 2013. Péages, infrastructures 2 Pour l’année 2013, une augmentation de +4,2% a été retenue . En outre, la mise en place de la taxe poids lourds générera des reports de trafic sur autoroutes. Cela représente un surcoût d’environ 250 millions d’euros pour le secteur, à comparer aux 2,75 milliards d’euros de recettes des péages autoroutiers. Ce surcoût vaut ainsi environ 9,1% en année pleine, soit approximativement 4,5% pour la période allant de juillet à décembre 2013. Au final, les coûts liés aux péages et aux infrastructures pourraient augmenter d’environ +8,7% en 2013. Charges de structure Pour l’année 2013, une hausse de +2,3% a été retenue. En effet, il est prévu une baisse des volumes transportés à l’échelle nationale. Or, les frais de structure augmentent quand les volumes diminuent. Matériel roulant 3 Pour l’année 2013, on retient une hausse de +2,2% , à laquelle on ajoute un effet EURO VI de +0,5 point de pourcentage. Ainsi, il est finalement retenu une augmentation de +2,7% en 2013. Autres charges d’exploitation Certains éléments, pourtant connus et supportés par tout ou partie des entreprises, sont difficilement quantifiables, donc difficilement intégrables avec la fiabilité requise. Parmi les plus notoires, on distingue : • Les coûts indirects du chronotachygraphe numérique, dont l’impact commence à être minimisé avec un meilleur taux d’équipement du parc ; • Les coûts supplémentaires d'approvisionnement de liquide Ad Blue engendrés par les véhicules de nouvelle génération et consommé de plus en plus par les entreprises ; • Les coûts d’incorporation des biocarburants qui augmentent la consommation des véhicules ; • Les coûts de toutes les nouvelles réglementations qui ne vont pas dans le sens de la simplification pour les entreprises. La FNTR estime que certains de ces coûts dépendent des entreprises. 2 3 Cette hausse est égale au taux de croissance annuel moyen constaté entre 2001 et 2011 dans l’indice « infrastructures » du CNR. Cette hausse est égale au taux de croissance annuel moyen constaté entre 2001 et 2011 dans l’indice « matériel roulant » du CNR. 5 4. Poids des différents postes de coûts de revient dans les indices synthétiques 4.1 Indice CNR « Longue distance 40 tonnes » (au 31 décembre) Carburant Maintenance Infrastructures Matériel Personnel de conduite Frais de déplacement Structure 2010 23,0% 8,6% 6,1% 12,8% 28,8% 6,5% 14,2% 2011 26,3% 8,2% 5,8% 11,7% 28,5% 6,3% 13,2% 2012 28,5% 7,8% 5,8% 11,0% 28,1% 6,3% 12,5% 4.2 Indice CNR « Régional 40 tonnes » (au 31 décembre) Carburant Maintenance Infrastructures Matériel Personnel de conduite Frais de déplacement Structure 2010 22,2 % 9,5 % 4,0 % 13,9 % 32,9 % 3,0 % 14,5 % 2011 25,3 % 8,4 % 4,3 % 13,5 % 31,0 % 3,1 % 14,4 % 2012 28,2 % 9,6 % 3,8 % 12,3 % 30,2 % 3,3 % 12,6 % 4.3 Indice CNR « Régional Porteurs » (au 31 décembre) Carburant Maintenance Matériel Personnel de conduite Structure 2010 2011 2012 15,8 % 17,9 % 19,4 % 7,3 % 7,1 % 7,4 % 21,7 % 21,3 % 20,7 % 40,7 % 39,7 % 39,0 % 14,5 % 14,0 % 13,5 % Ces structures peuvent être utilisées comme références dans l’établissement de formules de révision de prix. Rappelons aussi qu’à défaut de stipulations contractuelles, la part des charges de carburant dans le prix de transport à retenir dans le cadre de l’application de la loi du 5 janvier 2006 est celle évaluée ci-dessus pour la catégorie de transport correspondante. 6 5. Tableaux de synthèse sur l’évolution des coûts de revient 5.1 « Longue Distance 40 tonnes » Evolutions annuelles 2010 / 2009* 2011 / 2010* Prévisions 2012 Perspectives 2013 + 1,8 % + 1,3 % + 2,5 % + 2,9% - Salaires et charges (150M – grand routier) +1,1% +1,7% +2,55% +1,9% - Frais déplacement +2,6% +1,3% +2,0% +2,0% - Maintenance +2,8% +6,1% +3,2% +2,5% - Infrastructures (y compris effet report de trafic sur autoroute lié à la mise en place de la taxe poids lourds) +1,5% +2,8% +2,6% +8,7% - Matériel +2,2% -1,0% +2,1% +2,7% - Structure +1,9% -1,5% +2,5% +2,3% Hausse Gazole +16,3% +16,4% - - HAUSSE GLOBALE Gazole inclus +5,1% +5,4% - - HAUSSE GLOBALE, Hors gazole, Hors taxe poids lourds, Hors mesures annoncées dans le pacte gouvernemental de compétitivité … dont personnel de conduite : … dont autres charges : * moyenne de l’indice sectoriel au cours de l’année courante / moyenne de l’indice sectoriel au cours de l’année précédente - valeur non connue 7 5.2 « Régional 40 tonnes » Evolutions annuelles 2010 / 2009* 2011 / 2010* Prévisions 2012 Perspectives 2013 + 2,3 % + 1,3 % +2,5% +2,8% - Salaires et charges (138M – courte distance) +2,6% +1,8% +2,55% +1,9% - Frais déplacement +2,5% +1,3% +2,0% +2,0% - Maintenance +2,8% +6,1% +3,2% +2,5% - Infrastructures (y compris effet report de trafic sur autoroute lié à la mise en place de la taxe poids lourds) +1,5% +2,8% +2,6% +8,7% - Matériel +2,2% -1,0% +2,1% +2,7% - Structure +2,0% -1,4% +2,5% +2,3% Hausse Gazole +16,3% +16,4% - - HAUSSE GLOBALE Gazole inclus +5,4% +5,3% - - HAUSSE GLOBALE, Hors gazole, Hors taxe poids lourds, Hors mesures annoncées dans le pacte gouvernemental de compétitivité … dont personnel de conduite : … dont autres charges : * moyenne de l’indice sectoriel au cours de l’année courante / moyenne de l’indice sectoriel au cours de l’année précédente - valeur non connue 8 5.3 « Régional Porteurs » Evolutions annuelles 2010 / 2009* 2011 / 2010* Prévisions 2012 Perspectives 2013 HAUSSE GLOBALE, Hors gazole, Hors taxe poids lourds, Hors mesures annoncées dans le pacte gouvernemental de compétitivité + 2,9 % + 0,9 % + 2,5 % + 2,5 % +2,6% +1,8% +2,55% +1,9% - Maintenance +2,8% +6,1% +3,2% +2,5% - Matériel +4,0% -1,1% +2,1% +2,5% - Structure +2,0% -1,4% +2,5% +2,7% Hausse Gazole +16,3% +16,4% - - HAUSSE GLOBALE Gazole inclus +5,0% +3,9% - - … dont personnel de conduite : - Salaires et charges (138M – courte distance) … dont autres charges : * moyenne de l’indice sectoriel au cours de l’année courante / moyenne de l’indice sectoriel au cours de l’année précédente - valeur non connue Encadré : évolution des prix du transport routier de marchandises en 2013 La FNTR rappelle que les évolutions des coûts de revient diffèrent des évolutions des prix des prestations, principalement parce que le prix du service de transport routier de marchandises est essentiellement formé à partir de trois postes : 1. les coûts de revient : pour 2013, l’augmentation globale des coûts de revient (hors gazole, hors taxe poids lourds et hors mesures annoncées dans le pacte gouvernemental de compétitivité) serait de +2,9% pour la « longue distance 40 tonnes », de +2,8% pour le « régional 40 tonnes » et de +2,5% pour le « régional porteurs ». 2. le prix du gazole professionnel : pour 2013, la situation sur le marché pétrolier est incertaine et très instable. Toutefois, il semble raisonnable de retenir un rebond d’environ 5% en 2013 après les fortes augmentations enregistrées en 2010 et 2011 (respectivement +16,9% et +16,6%). 3. le montant de la taxe poids lourds : en année pleine, la mise en place de la taxe poids lourds engendrerait un surcoût compris entre 4% et 8% du prix du transport. Cette estimation est faite avant que ne soit connues les modalités du mécanisme de répercussion de la taxe. Pour l’année 2013, le surcoût pourrait être compris entre 2% et 4% car la taxe poids lourds sera effective entre juillet et décembre. Au final, les variations de coûts du transport routier de marchandises conduiraient à une envolée du prix du transport comprise entre 9,5% et 11,9% en 2013. 9