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SAMMELN COLLECTION / Nr. 108
INHALT | SOMMAIRE
Artikel / Articles
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Zen-Meister Sengai, 1750 – 1837
40 der berühmtesten Werke
81914–
Das Ende der Belle Époque
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18 La cithare
Un instrument pour faire de la musique
chez soi
26 Chronographes sans
compteur sur base Ebauches SA
Informationen / Renseignements
38Restauratoren
Restaurateurs
Restauratori
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41 Terminagenda
Le Calendrier des Manifestations
Calendario
50Auktionskalender
Salle des ventes
Casa d’aste
54Ausstellungskalender
Calendrier des expositions
Calendario delle esposizioni
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58 Magazin – Veranstaltungsvorschau
Aperçu des manifestations futures
Rivista
63 Eurotime
64 Impressum
Titelbild: Plakat «Salem Aleikum Cigaretten»
Entwurf Unbekannt, um 1909, Lithographie
Bröhan Museum, Berlin, © Foto: Martin Adam, Berlin
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Zen-Meister Sengai
(1750 – 1837)
Erstmals nach über 50 Jahren sind 40 der berühmtesten Werke des Zen-Meisters Sengai exklusiv in Zürich zu sehen. Die lichtempfindlichen Bilder werden in zwei Serien je sechs Wochen gezeigt und stammen aus dem Idemitsu Museum of Arts in Tokio, das die die bedeutendste Sammlung von Tuschebildern und Schriftkunstwerken von Gibon Sengai besitzt.
Einmalig ist die Gelegenheit, das facettenreiche Vermächtnis des Zen-Meisters und höchst
eigenwilligen Künstlers neu zu entdecken.
Gibon Sengai war Abt des ältesten, bereits 1195 erbauten, Zen-Klosters in Japan. Im Alter von 62 Jahren zog
er sich zurück, um sich ganz der Malerei und Schriftkunst zu widmen, die ihm zur Unterweisung seiner
Schüler dienten. Seine Kunst sollte Kerngedanken des
Zen-Buddhismus aber auch der einfachen Bevölke-
Universum
© Museum Rietberg
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rung näherbringen. Ein Grossteil seiner Bilder gehört
denn auch zu den zenkizu, den «Zen-Hilfsmittel-bildern» hinter denen eine didaktische Absicht steht.
Im Vergleich zur mittelalterlichen Zen-Malerei, die
bezüglich der Beherrschung der Pinseltechnik den
semiprofessionellen Status vieler Malermönche des
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1914 –
Das Ende
der Belle Époque
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Vor einhundert Jahren, am 1. August
1914, begann der erste Weltkrieg
durch die Kriegserklärung des Deutschen Reiches an Russland. Dieser
erste weltumfassende Krieg veränderte Europa nachhaltig und führte
zum Untergang einer Ära, die im
Nachhinein als Belle Époque bezeichnet wurde. Sie war sowohl eine Epoche des Beharrens auf dem Tradierten
als auch des rapiden Wandels, des
Aufbruchs in ein neues Jahrhundert.
Und sie war vor allem – vielleicht
sogar noch mehr als die Moderne
zwischen Weltkriegen – ein gesamteuropäisches Phänomen. Die Probleme der Zeit wurden gleichermassen in
England/Schottland, in ÖsterreichUngarn, in Deutschland, Spanien,
Belgien, Frankreich und den skandinavischen Ländern diskutiert.
Franz Skarbina
CAFÉ BAUER – UNTER DEN LINDEN/
ECKE FRIEDRICHSTRASSE
um 1893, Pastell auf Pappe
Privatbesitz; © Foto: Martin Adam, Berlin
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La cithare
Un instrument pour faire de la musique chez soi, de la musique
savante et de la musique populaire
Ein Blick in den Klangkunst-Saal mit der Zither-Ausstellung
© Musée des automates à musique Seewen SO
Le musée des automates à musique a invité le centre culturel suisse de cithare de Trachselwald
pour la première des deux expositions temporaires qu’il monte en 2014. Quelque 50 cithares de
la collection de l’institution dirigée par Lorenz Mühlemann à proximité de Sumiswald sont ainsi
exposées. Elles sont entourées d’un orchestrion et de boîtes à musiques dont le son évoque la cithare, d’une cithare mécanique Triola, d’un autre type de cithare mécanique, le chordephon, qui
sont tous des pièces de la collection du musée. L’idée de cette exposition est née de la rencontre
fortuite de Christoph Hänggi, le responsable du musée des automates à musique avec Lorenz
Mühlemann à l’occasion d’une émission de télévision à Interlaken.
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Hausmusik, Häxeschit Freimettigen bei Konolfingen, 1877
© Musée des automates à musique Seewen SO
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La deuxième partie
Les chronographes
sans compteur sur
base Ebauches SA
Ebauches SA à joué un rôle central dans l’horlogerie suisse du 20e siècle. Son histoire mérite
qu’on s’y attarde car elle montre comment les structures officielles d’une nation peuvent se
mobiliser autour d’une industrie jugée d’intérêt national.
En 1921 l’horlogerie suisse est, une fois de plus, en
crise. Alors qu’on s’attendait à une forte demande
après la première guerre mondiale et que de nombreuses entreprises avaient investi pour augmenter leur
capacité de production, le marché s’effondre et les prix
avec. Resurgit alors ce qui était considéré à l’époque
comme un fléau: le chablonnage. Le chablonnage consiste à vendre des mouvements en pièces détachées à
l’étranger où ils sont remontés pour fabriquer des
montres complètes qui, en retour, font une concurrence jugée déloyale à la montre suisse.
Pour maîtriser la fluctuation des prix et lutter contre le
chablonnage on décide alors de réunir l’ensemble des
fabricants pour tenter d’imposer des règles communes.
Mais il y a des dizaines de fabricants de mouvement, la
plupart fabriquant également la montre complète, et
des centaines de sociétés annexes fournissant les
ancres, les balanciers, les aiguilles etc.
Ebauches SA nait le 27 décembre 1926 à Neuchâtel
du regroupement de trois gros fabricants d’ébauches:
A. Schild SA, la Fabrique d’Horlogerie de Fontainemelon et Michel SA. À elle trois ces sociétés produisent alors plus de 50% des ébauches suisses. La force
d’Ebauches SA c’est que c’est une société privée et
qu’avec l’aide des banques elle est très riche.
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Dans le domaine du chronographe par exemple, dès
1927 elle rachète Charles Hahn (Landeron) et l’année
d’après Vénus.
En 1928 est signée la «convention chablonnage» qui
fixe les règles pour chaque exportateur et chaque pays.
Mais les fabricants qui n’ont pas intégré Ebauches SA
ne jouent pas le jeu et continuent à exporter librement
alors qu’une nouvelle crise des ventes survient en 1930.
La solution paraît claire: il faut poursuivre la concentration des ébauches en rachetant toutes les sociétés
concernées. Pour cela on crée en 1931 une super holding, l’ASUAG, qui a pour mission de concentrer les
ébauches et l’ensemble des fournitures. L’ASUAG a
besoin de beaucoup d’argent pour réussir son entreprise, plus que ce que ne peuvent avancer les banques.
Mais la situation en 1931 est dramatique avec 20 000
horlogers au chômage et c’est la Confédération ellemême qui viendra apporter sa contribution en entrant
dans le capital de l’ASUAG et en accordant un prêt sans
intérêt de 7,5 millions de francs suisses.