parcours 1 - FRAC Nord

Transcription

parcours 1 - FRAC Nord
FRAC Nord-Pas de Calais
parcours 1
Le FRAC
en Chantiers
Parcours
Le FRAC en chantiers
Le FRAC Nord-Pas de Calais est installé dans un
nouveau bâtiment, le FRAC/AP2, qui fait revivre et
prolonge la mémoire des Ateliers et Chantiers de
France, véritables emblèmes de la ville de Dunkerque.
Créés en 1898, les chantiers navals de Dunkerque
ont été au cœur de l’activité économique de la ville.
Employant jusqu’à 3000 personnes dans les années
1960, au plus fort de leur activité, leur fermeture
en 1988 a marqué la ville en profondeur, laissant
vide une friche industrielle de plusieurs milliers
d’hectares.
De ce passé, seuls quelques rares vestiges
subsistent, c’est le cas de l’Atelier de Préfabrication
n°2, à côté duquel s’inscrit, comme un reflet dans un
miroir le FRAC/AP2 dans une halle jumelle.
A travers ce parcours nous vous proposons de
re-découvrir cette histoire, revisitée à la lumière
des espaces du FRAC/AP2, accompagnés par les
souvenirs de trois anciens des chantiers de France :
M. Jean Barroy, M. Pierre Carpentier et M. Bruno
Mariotto.
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Etape 1
Rez-de-chaussée
Le FRAC/AP2,
Lacaton&Vassal
parcours 1
Vous vous trouvez actuellement dans le hall
d’accueil du FRAC/AP2, bâtiment jumeau de
l’ancien Atelier de Préfabrication n°2. C’est là
que nous vous proposons de débuter votre
parcours.
Pour le visiteur d’aujourd’hui l’arrivée sur ce
site est un temps fort, pour les ouvriers du
chantier il marquait une nouvelle étape de
la vie :
« Je suis entré sur les Chantiers de France
le 15 octobre 1945. Je peux vous assurer
qu’à cette période-là le chantier était dans un
triste état des suites de la guerre.
Alors là je peux vous dire qu’il n’y avait pas
de parents pour nous accompagner, à 14 ans
on n’aurait pas voulu avoir nos parents. Je
suis arrivé seul et je me suis présenté devant
l’atelier ajustage machines. On entrait là-bas
seuls, on était heureux de pouvoir travailler.
Pour ceux qui n’étaient pas entrés dans
l’école d’apprentissage du chantier, quand
4
on arrivait, il fallait passer un entretien
d’embauche, vous savez il fallait passer un essai
manuel, et c’était un essai à 6 ou 7 heures, enfin
il fallait travailler une journée.
A partir de là, le chef d’atelier vous disait c’est
bon ou c’est pas bon, et en plus de ça il vous
donnait tout de suite le niveau de la paye que
vous alliez toucher. »
—
Vue aérienne des Ateliers et Chantiers de France, non daté
© Editions Alan Sutton
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Etape 2
La halle AP2
Rez-de-chaussée
parcours 1
Les architectes, Lacaton&Vassal, frappés
devant l’immensité de la halle AP2 lors de
leur première visite, ont immédiatement été
convaincus qu’il fallait préserver cet espace.
« Nous on parle de Cathédrale, ex AP2.
Pour nous c’était simplement un atelier de
préfabrication donc à partir de là en qualité
d’ajusteurs on n’avait pas souvent l’occasion
d’y aller, mais cela nous permettait de voir
ce qui s’y passait à l’occasion.
Cet atelier a été prévu au départ, en 1950 pour
faire des préfabriqués, ça permettait de faire
un retournement de préfabriqués et de les
mettre en position prêts à embarquer pour le
bord. C’était ça au départ. »
Dans cet atelier on construisait des
chaudières qui sont à bord des bateaux,
avec aussi des surchauffeurs par-dessus,
c’est quelque chose qui prenait de la hauteur,
c’est pour ça que ça prenait deux étages de
ponts roulants.
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—
Atelier de préfabrication AP2, surnommé la « cathédrale », non daté
© Editions Alan Sutton
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Etape 3
Rez-de-chaussée
parcours 1
Items in care of
items,
Gabriel Kuri
19
Conçue comme une œuvre interactive, cette
sculpture de Gabriel Kuri peut également
servir de vestiaire aux visiteurs de
l’exposition.
L’arrivée chaque matin à l’embauche avec
le passage obligé du vestiaire marquait un
temps particulier dans la journée, moment
d’échanges et de discussions entre les
ouvriers.
« Il fallait déjà arriver à l’heure. Si vous
arriviez en retard, à 7 heures moins 5
c’était fermé, et il fallait attendre 7h20 pour
rentrer. Et aussitôt vous perdiez une demiheure à l’embauche.
Quand vous arriviez à l’atelier vous passiez
par le vestiaire, du vestiaire vous rentriez
dans l’atelier où le contremaître vous
attendait derrière la porte.
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Moi par exemple, pour commencer à 7h
j’arrivais de bonne heure, j’aimais bien.
J’arrivais à 7h moins 20, j’aimais bien me
déshabiller, mettre ma tenue de travail,
discuter, fumer une cigarette et partir vers le
boulot.
L’horaire en ce temps-là c’était de 7h à 11h30
et de 13h30 à 18h. Durant notre apprentissage,
tous les soirs, on avait 1 heure de cours en plus,
et le vendredi 2 heures. »
—
Ouvriers dans un atelier de confection de l’ACF, non daté
© Editions Alan Sutton
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Etape 4
Niveau 1
La passerelle et la
rue intérieure
parcours 1
Construits en regard l’un de l’autre, les deux
bâtiments sont joints en leur milieu par cette rue
intérieure, véritable espace ouvert à tous.
« Pour moi personnellement ça n’apporte qu’un
mieux à ces deux bâtiments. Ils sont reliés à
la plage, et cette passerelle deviendra un lieu
de promenade qui permettra d’entrer dans les
bâtiments. »
A terme, cette rue sera accessible depuis
la passerelle actuellement en construction.
Donnant accès au FRAC/AP2 depuis la digue de
Malo, la passerelle est un élément marquant de
la restructuration du quartier Grand Large, et
marque la volonté d’effacer les distinctions entre
les différents quartiers de la ville.
« On habitait tous aux alentours de Dunkerque.
Moi j’ai jamais bougé. Attention en ce temps-là
Dunkerque c’était Dunkerque, mais il y avait
toutes les communes avoisinantes. Moi j’étais
rosendalien, une grande différence avec
le dunkerquois. Les rosendaliens c’était les
rosendaliens, les dunkerquois c’était autre
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chose, il y avait les malouins aussi, eux c’était
les bourgeois dans une certaine mesure.
La passerelle c’est le cordon ombilical entre
Malo, et le quartier Grand Large, ça permet
leur réunion.
Concernant le quartier Grand Large je peux
vous assurer qu’au début j’étais stupéfait,
il m’a fallu quelque temps pour, comment
dirais-je, digérer l’affaire. Personnellement
ça m’a fait drôle cette architecture
contemporaine mais c’est un bonheur que
ce quartier revive. Ils essaient de créer un
quartier qui aura sa propre identité. »
—
Vue d’architectes du nouveau Frac Nord-Pas de Calais : le FRAC/AP2, 2012
© Cabinet d’architectes Lacaton & Vassal
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Etape 5
Niveau 1
parcours 1
A chaque stencil une
révolution,
Latifa Echakhch
23
Cette œuvre de Latifa Echakhch est un hommage
aux luttes sociales et ouvrières qui ont marqué
le XX siècle. En utilisant du papier stencil,
méthode de reproduction rapide et peu coûteuse
utilisée avant les photocopieurs modernes,
elle rappelle la manière dont les textes et
pamphlets politiques étaient produits, diffusant
les messages lors des grandes manifestations.
Beaucoup de tracts ont été produits de cette
manière durant mai 68, emblème s’il en est des
luttes ouvrières et sociales en France.
« Pour nous au départ mai 68 c’était une histoire
d’étudiants. J’étais pas d’accord au début. Mais
je reconnais que mai 68 ça nous a apporté une
évolution complète et entière dans le monde
ouvrier. A savoir qu’on a eu des avantages
salariaux, des congés en plus. D’ailleurs ça a eu
une incidence sur tout. C’était une révolution,
sans effusion de sang, mais une révolution qui a
apporté une nouvelle manière de vivre.
C’est les syndicats qui ont fait entrer les
chantiers en grève. Les syndicats ont profité du
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mouvement estudiantin pour essayer de tirer
les marrons du feu aussi. Mais on n’est pas
rentré tout de suite en grève. Ils se sont rendu
compte qu’il y avait quelque chose à faire et que
ça ne pouvait plus durer comme ça.
Mai 1968 c’est là que j’ai commencé un jour à
7h du matin et on était tous dehors à 9h. Il y a
eu un mois de grève, tous les jours il y avait des
réunions syndicales. C’était un mois particulier
dans notre carrière, ça ne peut pas s’oublier.
C’est quelque chose qui est encore présent
chez les nouvelles générations. »
—
Latifa Echakhch
A chaque stencil une révolution, 2007
Collection FRAC Nord-Pas de Calais
Courtesy Galerie Kamel Mennour
© Latifa Echakhch, galerie Kamel Mennour et FRAC Nord-Pas de Calais
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Etape 6
Niveau 1
parcours 1
Le Salon,
espace de convivialité
22
Le Salon est un lieu bien particulier au sein
du FRAC. Conçu comme un espace de détente
et de convivialité, il invite les visiteurs à faire
une pause au cours de leur visite dans un
environnement chaleureux.
Sur les chantiers aussi la convivialité était
présente, lors des rares moments où une place
était accordée au repos.
« Le moment convivial c’était à l’embauche du
matin. Parce qu’on commençait à 7h mais on
commençait à arriver dès 6h40. Alors là on se
retrouvait dans les vestiaires, on discutait un
peu mais après on était en route et on s’arrêtait
pas trop.
Ensuite on avait une pause de 8h25 à 8h35 pour
casser la croûte, et le repas de midi au début
c’était deux heures de 11h30 à 13h30. A la pause
de midi tout le chantier rentrait chez soi, surtout
au début ou le personnel était beaucoup plus
dunkerquois.
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En dehors de ces moments-là on n’avait pas
vraiment l’occasion de se retrouver pour
discuter. C’était le travail avant tout. Par contre
le soir on était contents de partir et de finir
notre journée à 19h.
Et puis la convivialité c’était aussi en dehors du
travail, avec les amis tous les lundis on faisait
une partie de belote. C’était le rituel, on était 4
et on faisait notre petite partie de belote après
le travail. »
—
Charpentiers et gréeurs en pause, juste avant un lancement, non daté
© Editions Alan Sutton
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Etape 7
rue interieure
parcours 1
Do you know,
Otto Berchem
21
L’œuvre sonore que vous découvrez dans les
espaces de circulation du FRAC/AP2 a été réalisée
par Otto Berchem. Invité à travailler sur la
collection du FRAC, il propose cette œuvre où trois
voix d’hommes interpellent le spectateur en lui
posant la question « Connais-tu ? » suivi du nom des
500 artistes dont les œuvres ont été acquises par
le FRAC, suivant l’ordre de leur date d’acquisition.
Cette ambiance sonore invite ainsi à aller à la
découverte des œuvres exposées.
Sur les chantiers, le bruit est un élément marquant
des souvenirs des hommes et des femmes qui y
travaillaient chaque jour.
« D’abord le premier bruit qu’on entendait c’était les
sirènes. Au début il y avait la sirène à 6h40, 6h50
et 7h le matin pour appeler le personnel. Puis il y
avait une autre sirène à 11h30 pour la débauche,
une autre à 13h30 pour l’embauche et une dernière
sirène à 18h pour la débauche.
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Ce sont des sons qui rythmaient la vie de chacun,
tout Dunkerque savait comme ça l’heure qu’il était.
Ah là, ça frappait durement les oreilles le bruit. Il y
avait les riveurs, les chanfreineurs, les mateurs,
les aléseurs. Le plus dur pour moi c’était les mateurs, ceux qui mataient
les tôles pour l’étanchéité. Au début surtout on rentrait le soir, la tête
était vide et fatiguée par le bruit. Il ne faut pas oublier qu’on n’avait pas de
protection au début. »
Le 1er décembre, jour de la Saint Eloi, Saint patron des orfèvres et des
artisans du métal et jour de fête au chantier, des bruits plus insolites se
faisaient aussi entendre :
« On travaillait, mais vers 10h un calme olympien tombait sur les ateliers et
les navires en construction. Le seul bruit qu’il y avait c’était les bouchons
qui sortaient des bouteilles. Et on faisait la fête sur le chantier avec
l’accord tacite de la direction. Puis les patrons ont décidé de donner aux
ouvriers un jour de congé, mais les patrons n’avaient pas de chance,
parce comme le 1 er était férié on le fêtait du coup le jour d’avant ! Mais à
moins grande échelle quand même. »
—
Plus de 70 mécaniciens-ajusteurs fabriquent les machines à vapeur dans l’atelier de bois, 1912
© Editions Alan Sutton
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Etape 8
Niveau 4
Un balcon
vers l’AP2
parcours 1
Les architectes du FRAC/AP2 ont aménagé à
plusieurs endroits du nouveau bâtiment, des
balcons permettant de s’avancer dans l’ancienne
halle AP2. Ces postes d’observations permettent
de mesurer l’ampleur du lieu, tout en imaginant
les proportions gigantesques des pièces qui y
étaient produites.
« De là, on voit tout l’intérieur de l’ex AP2. C’est
bien ce balcon, on voit l’ampleur de ce bâtiment.
Ça donne une bonne idée de ce qui s’y passait,
les gens vont se poser des questions, avoir des
idées.
Ils verront déjà l’amplitude d’un tel atelier. Des
ateliers de préfabrication il y en avait trois, l’AP2,
l’AP4 et l’AP3 avait un toit ouvrant.
Il fallait voir l’ampleur de ces préfabriqués :
les morceaux qui sortaient de là, c’était des
morceaux de 50, 60, 70 tonnes. »
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Les ouvriers devaient gravir, au fil des mois,
des échafaudages toujours plus hauts suivant
l’avancement des pièces construites. Mieux
valait ne pas avoir le vertige.
« En dernier lieu, pour les gros bateaux, grâce à
la préfabrication, il fallait compter 4 ou 5 mois,
6 mois maximum sur cale pour la construction.
Au début, après la guerre c’était un an ou plus.
Dès que le bateau pouvait flotter, il était mis à
l’eau, et on le finissait à quai. Il fallait à tout prix
libérer la cale pour pouvoir lancer un autre
navire. »
—
Vue de l’AP2 depuis le poste de commande, non daté
© DR
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Etape 9
Niveau 5
parcours 1
Histoires de
transmissions
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Dans ce couloir, vous pouvez découvrir,
diffusées sur des écrans, des vidéos retraçant
l’évolution des œuvres produites à l’occasion de
l’ouverture du FRAC. Ces making-off permettent
de garder une trace du processus de création,
tout en documentant un aspect du travail des
artistes que l’on voit peu.
L’histoire des œuvres du FRAC se construit
ainsi peu à peu, alors que celle des chantiers
navals est encore transmise par les anciens du
chantier.
Chantiers de France, on ne savait pas où elles étaient stockées. Par
la suite on a appris qu’elles étaient stockées chez un maquettiste. J’ai
donc dû écrire et passer par le sous-préfet de Dunkerque pour prendre
possession de ces photos qui étaient notre bien à nous.
« On aurait pu récupérer plus de choses, c’est
dommage. Mais au départ on n’aurait jamais cru
que ça allait fermer.
Et on les a eues. On les a eues quelques années dans le local de
l’association, mais on s’apercevait qu’elles se détérioraient. Alors on a
décidé avec les copains du comité d’en faire don au Musée Portuaire de
Dunkerque qui eux sont outillés pour conserver de tels souvenirs.
Il y avait un photographe officiel sur le chantier,
un photographe de métier. Ce qui serait un
léger reproche à faire, c’est que sur les photos
réalisées par le photographe officiel, on ne voyait
que les navires et très peu d’hommes au travail.
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Les photos qui avaient été prises elles existaient,
mais nous, à notre échelle, ceux du comité qui
avons monté l’association des Anciens des
L’autre chose que l’on a faite pour garder la mémoire des chantiers, c’est
qu’on a débaptisé une rue, la rue du Maréchal Leclerc, et après maintes
discussions, elle s’appelle aujourd’hui la rue des Chantiers de France. »
—
Couplés à des matelots, les apprentis sont, dès 12 ans, formés “sur le tas”, non daté
© Editions Alan Sutton
21
Etape 10
Niveau 5
Tournés
vers la mer
parcours 1
L’ultime étape de ce parcours prend place dans
un espace exceptionnel : le Belvédère. Cet
espace entièrement translucide offre une vue
panoramique sur la mer.
« Moi je trouve que ce Belvédère c’est parfait. Ça
donne une vue de toute la plage, et la mer et l’eau
derrière ça rappelle la construction navale. Et
c’est un magnifique paysage. »
La mer c’est aussi la finalité du travail sur le
chantier. Moment de plaisir et de joie, chaque
lancement était synonyme de fête pour la ville de
Dunkerque.
« Avant le lancement du navire on le baptisait
en lançant une bouteille de champagne sur la
coque. La bouteille était lancée par la marraine,
c’était toujours une femme, il n’y avait jamais
de parrain, souvent la femme du ministre ou
de l’armateur. La bouteille de champagne était
retenue à la coque du navire par un ruban
tricolore et la marraine coupait ce ruban.
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Toutes celles et ceux qui habitaient Dunkerque
pouvaient venir au lancement. Le personnel
était simple spectateur à ce moment-là. Il y
avait toujours beaucoup de monde qui venait
assister. Il y avait la foule, puis la musique…
C’était quand même un spectacle, quand on voit
une masse pareille glisser sur son berceau et
qui rentre ensuite dans l’eau et qu’on voit la
vague qui est poussée et qui ensuite revient… »
—
Le contre-torpilleur Vauban, le 1er février 1930
© Editions Alan Sutton
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PLANS de
l’exposition
Ainsi en une carrière un jeune mousse passé
matelot sur le chantier pouvait voir se construire
jusqu’à 150 navires. Le lancement, geste
symbolique ne marquait pourtant qu’une étape,
celle où chaque bateau libérait sa cale et laissait
place à une nouvelle construction.
Rez-de-chaussée
Comme autant d’expositions qui prendront
place dans ce nouveau bâtiment… que nous
vous invitons à redécouvrir à l’occasion de vos
prochaines visites.
rue interieure
Salon
expo 2
Studio
Extérieur
Café
expo 1
Niveau 1
Niveau 2
Administration
Niveau 3
CInéma
Niveau 4
Forum
Niveau 5
24
Belvédère
Salle de réunion
Rez-de-chaussée
Extérieur
Café
expo 1
café
ascenseur
accueil
escalier
Librarie
entrée
toilettes
Extérieur
54. Angela Bulloch
Blowing in the Wind,
2013
55. Scott King
L’art est simplement
la preuve d’une vie
pleinement vécue,
2013
19
19
56. Rainier Lericolais
Le Son des Dunes,
2013
55
Café
1.
Lang/Baumann
«Module #3» et
«Beautiful curtain
#1», 2013
2.
Lawrence Weiner
Opus 15, 1968
7.
Walead Beshty
Fedex Large Kraft
Box , 2009
8.
Marcel Duchamp
Esquivons les
ecchymoses des
esquimaux aux mots
exquis, 1968
expo 1
3.
Gerhard Richter
Athen , 1985
4.
Fabien Rigobert
Avènements, 2004
5.
Walead Beshty
3 Sided Picture
(Magenta/Red/Blue),
December 23, 2006,
Los Angeles, CA,
Kodak Supra, 2007
6.
26
9.
Dan Flavin
Untitled (in Honor
of Harold Joachim)
2, 1977
Walead Beshty
6 Sided Picture (Cyan/
Magenta/Yellow/
10. Olivier Mosset
Sans titre, 1966Red/Green/Blue),
1972
December 21, 2006,
Los Angeles, CA,
Kodak Supra, 2007
11. Philippe Meste
Miroir, 2002-2003
17. Ari Marcopoulos
Celebrity, 2010
12. John Armleder
Sans titre, 1991
18. Bruce Nauman
Good Boy / Bad Boy,
1985
13. Anne Collier
New Beginning, 2007
14. Gabriel Kuri
Untitled (3/4 Blue),
2011
15. Isabell
Heimerdinger
Breath on Mirror,
2008
19. Gabriel Kuri
Items in Care of
Items , 2008
20. André Cadere
Barre de bois rond
16. Andy Warhol
Electric Chairs, 1971
27
Niveau 1
Salon
expo 2
Studio
rue interieure
toilettes
ascenseur
escalier
rue interieure
26
21. Otto Berchem
Do You Know
(Collection FRAC NordPas de Calais), 2011
22
23
23
Salon
22. Matthew Darbyshire
The Soft Shape Room,
2013
24
expo 2
23. Latifa Echakhch
A chaque stencil une
révolution, 2007
24. Fabrice Hyber
Ciment bouilli, 1992
21
Studio
25. Rirkrit Tiravanija
Untitled (Recreational
Lounge), 1994
28
26. Daan Van Golden
Neuss, 2009
29
Niveau 2
Administration
toilettes
ascenseur
escalier
Administration
27. Peter Friedl
Untitled (Badly
Organized), 2003
30
28. Mathieu Mercier
Structure de
mélaminé blanc pour
plante, 1995-1996
27
28
31
Niveau 3
CInéma
cinéma
toilettes
ascenseur
escalier
cinéma
29. Lorena Zilleruelo
Elan et Elégie, 2009
29
32
33
Niveau 4
Forum
toilettes
ascenseur
escalier
Forum
30. Barbara Visser
Série Detitled, 2000
35. Gabriel Sierra
Hang it all, 2006
31. Piero Gatti, Cesare
Paolini, Franco
Teodoro
Sacco, 1968
36. Sam Durant
Rocking Chair, 2003
32. Dejanov et Heger
Still Life (Plenty
Objects of Desire),
1997
37. Georg Herold
Ohne Titel, 1989
41. Daan Van Golden
Etude d’après Pollock ,
1995
46. Donald Judd
Chaises B-vB 84/85,
1991
42. Antonia Low
Jugend Forsch II,
2005
47. Martí Guixé
Statement Chair :
Stop Discrimination
of Cheap Furniture!,
2004
38. Superflex
Copy Right (Colored
Version), 2007
43. Gavin Turk
Les Bikes de bois
rond (Red/Black/
White), 2010
33. Markus Sixay
Superhelix , 2006
39. Christopher Wool
Sans titre, 1988
44. Donald Judd
Untitled, 1985
34. Claude Courtecuisse
Chaise monobloc
Soléa, 1970
40. Rosemarie Trockel
(Sans titre), 1991
45. Didier Fiuza Faustino
Love Me Tender,
2000-2001
37
42
48. Angela De La Cruz
Flat, 2009
48
BALCON
34
35
Niveau 5
Belvédère
Salle de réunion
toilettes
ascenseur
escalier
Belvédère
49. Saâdane Afif
L’André, 2008-2011
50
50
50. Dmitri Makhomet
8 making of
BELVéDèRE
51. Franz West
Ordinary Language,
1995
49
52. Didier Fiuza Faustino
H BOX / Le Fresnoy
Studio Hermès, 2008
Salle de réunion
51
52
53
53. Otto Berchem
Forgive Me for What I
Have Not Done, 2011
36
37
Editeur
Frac Nord-Pas de Calais
Hilde Teerlinck, Directrice
Conception Parcours et coordination
Séverine Muller, Chargée de médiation
conception graphique
Ok Kyung Yoon, Paris
Remerciements
Association des Anciens des Chantiers de France
Jean Barroy
Pierre Carpentier
Bruno Mariotto
L’équipe du Frac
FRAC/AP2
503, avenue des Bancs de Flandres
59140 DUNKERQUE (FR)
+33 (0)3 28 65 84 20
[email protected]
WWW.FRACNPDC.FR
Le FRAC Nord-Pas de Calais bénéficie du soutien
du ministère de la Culture et de la Communication/
Direction générale de la création artistique, de
la Direction régionale des affaires culturelles
Nord-Pas de Calais, du Conseil Régional Nord-Pas de
Calais, de Dunkerque Grand Littoral/Communauté
urbaine, de la Ville de Dunkerque, des Conseils
Généraux du Nord et du Pas-de-Calais et du
Rectorat de l’Académie de Lille.
Etape n°1 : Le FRAC/AP2, Lacaton&Vassal
Etape n°2 : La halle AP2 / Etape n°3 : Items
in care of items, Gabriel Kuri / Etape n°4 :
La passerelle et la rue intérieure / Etape
n°5 : A chaque stencil une révolution,
Latifa Echakhch / Etape n°6 : Le Salon,
espace de convivialité / Etape n°7 : Do
you know, Otto Berchem / Etape n°8 : Un
balcon vers l’AP2 / Etape n°9 : Histoires
de transmissions / Etape n°10 : Tournés
vers la mer