parcours 1 - FRAC Nord
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parcours 1 - FRAC Nord
FRAC Nord-Pas de Calais parcours 1 Le FRAC en Chantiers Parcours Le FRAC en chantiers Le FRAC Nord-Pas de Calais est installé dans un nouveau bâtiment, le FRAC/AP2, qui fait revivre et prolonge la mémoire des Ateliers et Chantiers de France, véritables emblèmes de la ville de Dunkerque. Créés en 1898, les chantiers navals de Dunkerque ont été au cœur de l’activité économique de la ville. Employant jusqu’à 3000 personnes dans les années 1960, au plus fort de leur activité, leur fermeture en 1988 a marqué la ville en profondeur, laissant vide une friche industrielle de plusieurs milliers d’hectares. De ce passé, seuls quelques rares vestiges subsistent, c’est le cas de l’Atelier de Préfabrication n°2, à côté duquel s’inscrit, comme un reflet dans un miroir le FRAC/AP2 dans une halle jumelle. A travers ce parcours nous vous proposons de re-découvrir cette histoire, revisitée à la lumière des espaces du FRAC/AP2, accompagnés par les souvenirs de trois anciens des chantiers de France : M. Jean Barroy, M. Pierre Carpentier et M. Bruno Mariotto. 3 Etape 1 Rez-de-chaussée Le FRAC/AP2, Lacaton&Vassal parcours 1 Vous vous trouvez actuellement dans le hall d’accueil du FRAC/AP2, bâtiment jumeau de l’ancien Atelier de Préfabrication n°2. C’est là que nous vous proposons de débuter votre parcours. Pour le visiteur d’aujourd’hui l’arrivée sur ce site est un temps fort, pour les ouvriers du chantier il marquait une nouvelle étape de la vie : « Je suis entré sur les Chantiers de France le 15 octobre 1945. Je peux vous assurer qu’à cette période-là le chantier était dans un triste état des suites de la guerre. Alors là je peux vous dire qu’il n’y avait pas de parents pour nous accompagner, à 14 ans on n’aurait pas voulu avoir nos parents. Je suis arrivé seul et je me suis présenté devant l’atelier ajustage machines. On entrait là-bas seuls, on était heureux de pouvoir travailler. Pour ceux qui n’étaient pas entrés dans l’école d’apprentissage du chantier, quand 4 on arrivait, il fallait passer un entretien d’embauche, vous savez il fallait passer un essai manuel, et c’était un essai à 6 ou 7 heures, enfin il fallait travailler une journée. A partir de là, le chef d’atelier vous disait c’est bon ou c’est pas bon, et en plus de ça il vous donnait tout de suite le niveau de la paye que vous alliez toucher. » — Vue aérienne des Ateliers et Chantiers de France, non daté © Editions Alan Sutton 5 Etape 2 La halle AP2 Rez-de-chaussée parcours 1 Les architectes, Lacaton&Vassal, frappés devant l’immensité de la halle AP2 lors de leur première visite, ont immédiatement été convaincus qu’il fallait préserver cet espace. « Nous on parle de Cathédrale, ex AP2. Pour nous c’était simplement un atelier de préfabrication donc à partir de là en qualité d’ajusteurs on n’avait pas souvent l’occasion d’y aller, mais cela nous permettait de voir ce qui s’y passait à l’occasion. Cet atelier a été prévu au départ, en 1950 pour faire des préfabriqués, ça permettait de faire un retournement de préfabriqués et de les mettre en position prêts à embarquer pour le bord. C’était ça au départ. » Dans cet atelier on construisait des chaudières qui sont à bord des bateaux, avec aussi des surchauffeurs par-dessus, c’est quelque chose qui prenait de la hauteur, c’est pour ça que ça prenait deux étages de ponts roulants. 6 — Atelier de préfabrication AP2, surnommé la « cathédrale », non daté © Editions Alan Sutton 7 Etape 3 Rez-de-chaussée parcours 1 Items in care of items, Gabriel Kuri 19 Conçue comme une œuvre interactive, cette sculpture de Gabriel Kuri peut également servir de vestiaire aux visiteurs de l’exposition. L’arrivée chaque matin à l’embauche avec le passage obligé du vestiaire marquait un temps particulier dans la journée, moment d’échanges et de discussions entre les ouvriers. « Il fallait déjà arriver à l’heure. Si vous arriviez en retard, à 7 heures moins 5 c’était fermé, et il fallait attendre 7h20 pour rentrer. Et aussitôt vous perdiez une demiheure à l’embauche. Quand vous arriviez à l’atelier vous passiez par le vestiaire, du vestiaire vous rentriez dans l’atelier où le contremaître vous attendait derrière la porte. 8 Moi par exemple, pour commencer à 7h j’arrivais de bonne heure, j’aimais bien. J’arrivais à 7h moins 20, j’aimais bien me déshabiller, mettre ma tenue de travail, discuter, fumer une cigarette et partir vers le boulot. L’horaire en ce temps-là c’était de 7h à 11h30 et de 13h30 à 18h. Durant notre apprentissage, tous les soirs, on avait 1 heure de cours en plus, et le vendredi 2 heures. » — Ouvriers dans un atelier de confection de l’ACF, non daté © Editions Alan Sutton 9 Etape 4 Niveau 1 La passerelle et la rue intérieure parcours 1 Construits en regard l’un de l’autre, les deux bâtiments sont joints en leur milieu par cette rue intérieure, véritable espace ouvert à tous. « Pour moi personnellement ça n’apporte qu’un mieux à ces deux bâtiments. Ils sont reliés à la plage, et cette passerelle deviendra un lieu de promenade qui permettra d’entrer dans les bâtiments. » A terme, cette rue sera accessible depuis la passerelle actuellement en construction. Donnant accès au FRAC/AP2 depuis la digue de Malo, la passerelle est un élément marquant de la restructuration du quartier Grand Large, et marque la volonté d’effacer les distinctions entre les différents quartiers de la ville. « On habitait tous aux alentours de Dunkerque. Moi j’ai jamais bougé. Attention en ce temps-là Dunkerque c’était Dunkerque, mais il y avait toutes les communes avoisinantes. Moi j’étais rosendalien, une grande différence avec le dunkerquois. Les rosendaliens c’était les rosendaliens, les dunkerquois c’était autre 10 chose, il y avait les malouins aussi, eux c’était les bourgeois dans une certaine mesure. La passerelle c’est le cordon ombilical entre Malo, et le quartier Grand Large, ça permet leur réunion. Concernant le quartier Grand Large je peux vous assurer qu’au début j’étais stupéfait, il m’a fallu quelque temps pour, comment dirais-je, digérer l’affaire. Personnellement ça m’a fait drôle cette architecture contemporaine mais c’est un bonheur que ce quartier revive. Ils essaient de créer un quartier qui aura sa propre identité. » — Vue d’architectes du nouveau Frac Nord-Pas de Calais : le FRAC/AP2, 2012 © Cabinet d’architectes Lacaton & Vassal 11 Etape 5 Niveau 1 parcours 1 A chaque stencil une révolution, Latifa Echakhch 23 Cette œuvre de Latifa Echakhch est un hommage aux luttes sociales et ouvrières qui ont marqué le XX siècle. En utilisant du papier stencil, méthode de reproduction rapide et peu coûteuse utilisée avant les photocopieurs modernes, elle rappelle la manière dont les textes et pamphlets politiques étaient produits, diffusant les messages lors des grandes manifestations. Beaucoup de tracts ont été produits de cette manière durant mai 68, emblème s’il en est des luttes ouvrières et sociales en France. « Pour nous au départ mai 68 c’était une histoire d’étudiants. J’étais pas d’accord au début. Mais je reconnais que mai 68 ça nous a apporté une évolution complète et entière dans le monde ouvrier. A savoir qu’on a eu des avantages salariaux, des congés en plus. D’ailleurs ça a eu une incidence sur tout. C’était une révolution, sans effusion de sang, mais une révolution qui a apporté une nouvelle manière de vivre. C’est les syndicats qui ont fait entrer les chantiers en grève. Les syndicats ont profité du 12 mouvement estudiantin pour essayer de tirer les marrons du feu aussi. Mais on n’est pas rentré tout de suite en grève. Ils se sont rendu compte qu’il y avait quelque chose à faire et que ça ne pouvait plus durer comme ça. Mai 1968 c’est là que j’ai commencé un jour à 7h du matin et on était tous dehors à 9h. Il y a eu un mois de grève, tous les jours il y avait des réunions syndicales. C’était un mois particulier dans notre carrière, ça ne peut pas s’oublier. C’est quelque chose qui est encore présent chez les nouvelles générations. » — Latifa Echakhch A chaque stencil une révolution, 2007 Collection FRAC Nord-Pas de Calais Courtesy Galerie Kamel Mennour © Latifa Echakhch, galerie Kamel Mennour et FRAC Nord-Pas de Calais 13 Etape 6 Niveau 1 parcours 1 Le Salon, espace de convivialité 22 Le Salon est un lieu bien particulier au sein du FRAC. Conçu comme un espace de détente et de convivialité, il invite les visiteurs à faire une pause au cours de leur visite dans un environnement chaleureux. Sur les chantiers aussi la convivialité était présente, lors des rares moments où une place était accordée au repos. « Le moment convivial c’était à l’embauche du matin. Parce qu’on commençait à 7h mais on commençait à arriver dès 6h40. Alors là on se retrouvait dans les vestiaires, on discutait un peu mais après on était en route et on s’arrêtait pas trop. Ensuite on avait une pause de 8h25 à 8h35 pour casser la croûte, et le repas de midi au début c’était deux heures de 11h30 à 13h30. A la pause de midi tout le chantier rentrait chez soi, surtout au début ou le personnel était beaucoup plus dunkerquois. 14 En dehors de ces moments-là on n’avait pas vraiment l’occasion de se retrouver pour discuter. C’était le travail avant tout. Par contre le soir on était contents de partir et de finir notre journée à 19h. Et puis la convivialité c’était aussi en dehors du travail, avec les amis tous les lundis on faisait une partie de belote. C’était le rituel, on était 4 et on faisait notre petite partie de belote après le travail. » — Charpentiers et gréeurs en pause, juste avant un lancement, non daté © Editions Alan Sutton 15 Etape 7 rue interieure parcours 1 Do you know, Otto Berchem 21 L’œuvre sonore que vous découvrez dans les espaces de circulation du FRAC/AP2 a été réalisée par Otto Berchem. Invité à travailler sur la collection du FRAC, il propose cette œuvre où trois voix d’hommes interpellent le spectateur en lui posant la question « Connais-tu ? » suivi du nom des 500 artistes dont les œuvres ont été acquises par le FRAC, suivant l’ordre de leur date d’acquisition. Cette ambiance sonore invite ainsi à aller à la découverte des œuvres exposées. Sur les chantiers, le bruit est un élément marquant des souvenirs des hommes et des femmes qui y travaillaient chaque jour. « D’abord le premier bruit qu’on entendait c’était les sirènes. Au début il y avait la sirène à 6h40, 6h50 et 7h le matin pour appeler le personnel. Puis il y avait une autre sirène à 11h30 pour la débauche, une autre à 13h30 pour l’embauche et une dernière sirène à 18h pour la débauche. 16 Ce sont des sons qui rythmaient la vie de chacun, tout Dunkerque savait comme ça l’heure qu’il était. Ah là, ça frappait durement les oreilles le bruit. Il y avait les riveurs, les chanfreineurs, les mateurs, les aléseurs. Le plus dur pour moi c’était les mateurs, ceux qui mataient les tôles pour l’étanchéité. Au début surtout on rentrait le soir, la tête était vide et fatiguée par le bruit. Il ne faut pas oublier qu’on n’avait pas de protection au début. » Le 1er décembre, jour de la Saint Eloi, Saint patron des orfèvres et des artisans du métal et jour de fête au chantier, des bruits plus insolites se faisaient aussi entendre : « On travaillait, mais vers 10h un calme olympien tombait sur les ateliers et les navires en construction. Le seul bruit qu’il y avait c’était les bouchons qui sortaient des bouteilles. Et on faisait la fête sur le chantier avec l’accord tacite de la direction. Puis les patrons ont décidé de donner aux ouvriers un jour de congé, mais les patrons n’avaient pas de chance, parce comme le 1 er était férié on le fêtait du coup le jour d’avant ! Mais à moins grande échelle quand même. » — Plus de 70 mécaniciens-ajusteurs fabriquent les machines à vapeur dans l’atelier de bois, 1912 © Editions Alan Sutton 17 Etape 8 Niveau 4 Un balcon vers l’AP2 parcours 1 Les architectes du FRAC/AP2 ont aménagé à plusieurs endroits du nouveau bâtiment, des balcons permettant de s’avancer dans l’ancienne halle AP2. Ces postes d’observations permettent de mesurer l’ampleur du lieu, tout en imaginant les proportions gigantesques des pièces qui y étaient produites. « De là, on voit tout l’intérieur de l’ex AP2. C’est bien ce balcon, on voit l’ampleur de ce bâtiment. Ça donne une bonne idée de ce qui s’y passait, les gens vont se poser des questions, avoir des idées. Ils verront déjà l’amplitude d’un tel atelier. Des ateliers de préfabrication il y en avait trois, l’AP2, l’AP4 et l’AP3 avait un toit ouvrant. Il fallait voir l’ampleur de ces préfabriqués : les morceaux qui sortaient de là, c’était des morceaux de 50, 60, 70 tonnes. » 18 Les ouvriers devaient gravir, au fil des mois, des échafaudages toujours plus hauts suivant l’avancement des pièces construites. Mieux valait ne pas avoir le vertige. « En dernier lieu, pour les gros bateaux, grâce à la préfabrication, il fallait compter 4 ou 5 mois, 6 mois maximum sur cale pour la construction. Au début, après la guerre c’était un an ou plus. Dès que le bateau pouvait flotter, il était mis à l’eau, et on le finissait à quai. Il fallait à tout prix libérer la cale pour pouvoir lancer un autre navire. » — Vue de l’AP2 depuis le poste de commande, non daté © DR 19 Etape 9 Niveau 5 parcours 1 Histoires de transmissions 50 Dans ce couloir, vous pouvez découvrir, diffusées sur des écrans, des vidéos retraçant l’évolution des œuvres produites à l’occasion de l’ouverture du FRAC. Ces making-off permettent de garder une trace du processus de création, tout en documentant un aspect du travail des artistes que l’on voit peu. L’histoire des œuvres du FRAC se construit ainsi peu à peu, alors que celle des chantiers navals est encore transmise par les anciens du chantier. Chantiers de France, on ne savait pas où elles étaient stockées. Par la suite on a appris qu’elles étaient stockées chez un maquettiste. J’ai donc dû écrire et passer par le sous-préfet de Dunkerque pour prendre possession de ces photos qui étaient notre bien à nous. « On aurait pu récupérer plus de choses, c’est dommage. Mais au départ on n’aurait jamais cru que ça allait fermer. Et on les a eues. On les a eues quelques années dans le local de l’association, mais on s’apercevait qu’elles se détérioraient. Alors on a décidé avec les copains du comité d’en faire don au Musée Portuaire de Dunkerque qui eux sont outillés pour conserver de tels souvenirs. Il y avait un photographe officiel sur le chantier, un photographe de métier. Ce qui serait un léger reproche à faire, c’est que sur les photos réalisées par le photographe officiel, on ne voyait que les navires et très peu d’hommes au travail. 20 Les photos qui avaient été prises elles existaient, mais nous, à notre échelle, ceux du comité qui avons monté l’association des Anciens des L’autre chose que l’on a faite pour garder la mémoire des chantiers, c’est qu’on a débaptisé une rue, la rue du Maréchal Leclerc, et après maintes discussions, elle s’appelle aujourd’hui la rue des Chantiers de France. » — Couplés à des matelots, les apprentis sont, dès 12 ans, formés “sur le tas”, non daté © Editions Alan Sutton 21 Etape 10 Niveau 5 Tournés vers la mer parcours 1 L’ultime étape de ce parcours prend place dans un espace exceptionnel : le Belvédère. Cet espace entièrement translucide offre une vue panoramique sur la mer. « Moi je trouve que ce Belvédère c’est parfait. Ça donne une vue de toute la plage, et la mer et l’eau derrière ça rappelle la construction navale. Et c’est un magnifique paysage. » La mer c’est aussi la finalité du travail sur le chantier. Moment de plaisir et de joie, chaque lancement était synonyme de fête pour la ville de Dunkerque. « Avant le lancement du navire on le baptisait en lançant une bouteille de champagne sur la coque. La bouteille était lancée par la marraine, c’était toujours une femme, il n’y avait jamais de parrain, souvent la femme du ministre ou de l’armateur. La bouteille de champagne était retenue à la coque du navire par un ruban tricolore et la marraine coupait ce ruban. 22 Toutes celles et ceux qui habitaient Dunkerque pouvaient venir au lancement. Le personnel était simple spectateur à ce moment-là. Il y avait toujours beaucoup de monde qui venait assister. Il y avait la foule, puis la musique… C’était quand même un spectacle, quand on voit une masse pareille glisser sur son berceau et qui rentre ensuite dans l’eau et qu’on voit la vague qui est poussée et qui ensuite revient… » — Le contre-torpilleur Vauban, le 1er février 1930 © Editions Alan Sutton 23 PLANS de l’exposition Ainsi en une carrière un jeune mousse passé matelot sur le chantier pouvait voir se construire jusqu’à 150 navires. Le lancement, geste symbolique ne marquait pourtant qu’une étape, celle où chaque bateau libérait sa cale et laissait place à une nouvelle construction. Rez-de-chaussée Comme autant d’expositions qui prendront place dans ce nouveau bâtiment… que nous vous invitons à redécouvrir à l’occasion de vos prochaines visites. rue interieure Salon expo 2 Studio Extérieur Café expo 1 Niveau 1 Niveau 2 Administration Niveau 3 CInéma Niveau 4 Forum Niveau 5 24 Belvédère Salle de réunion Rez-de-chaussée Extérieur Café expo 1 café ascenseur accueil escalier Librarie entrée toilettes Extérieur 54. Angela Bulloch Blowing in the Wind, 2013 55. Scott King L’art est simplement la preuve d’une vie pleinement vécue, 2013 19 19 56. Rainier Lericolais Le Son des Dunes, 2013 55 Café 1. Lang/Baumann «Module #3» et «Beautiful curtain #1», 2013 2. Lawrence Weiner Opus 15, 1968 7. Walead Beshty Fedex Large Kraft Box , 2009 8. Marcel Duchamp Esquivons les ecchymoses des esquimaux aux mots exquis, 1968 expo 1 3. Gerhard Richter Athen , 1985 4. Fabien Rigobert Avènements, 2004 5. Walead Beshty 3 Sided Picture (Magenta/Red/Blue), December 23, 2006, Los Angeles, CA, Kodak Supra, 2007 6. 26 9. Dan Flavin Untitled (in Honor of Harold Joachim) 2, 1977 Walead Beshty 6 Sided Picture (Cyan/ Magenta/Yellow/ 10. Olivier Mosset Sans titre, 1966Red/Green/Blue), 1972 December 21, 2006, Los Angeles, CA, Kodak Supra, 2007 11. Philippe Meste Miroir, 2002-2003 17. Ari Marcopoulos Celebrity, 2010 12. John Armleder Sans titre, 1991 18. Bruce Nauman Good Boy / Bad Boy, 1985 13. Anne Collier New Beginning, 2007 14. Gabriel Kuri Untitled (3/4 Blue), 2011 15. Isabell Heimerdinger Breath on Mirror, 2008 19. Gabriel Kuri Items in Care of Items , 2008 20. André Cadere Barre de bois rond 16. Andy Warhol Electric Chairs, 1971 27 Niveau 1 Salon expo 2 Studio rue interieure toilettes ascenseur escalier rue interieure 26 21. Otto Berchem Do You Know (Collection FRAC NordPas de Calais), 2011 22 23 23 Salon 22. Matthew Darbyshire The Soft Shape Room, 2013 24 expo 2 23. Latifa Echakhch A chaque stencil une révolution, 2007 24. Fabrice Hyber Ciment bouilli, 1992 21 Studio 25. Rirkrit Tiravanija Untitled (Recreational Lounge), 1994 28 26. Daan Van Golden Neuss, 2009 29 Niveau 2 Administration toilettes ascenseur escalier Administration 27. Peter Friedl Untitled (Badly Organized), 2003 30 28. Mathieu Mercier Structure de mélaminé blanc pour plante, 1995-1996 27 28 31 Niveau 3 CInéma cinéma toilettes ascenseur escalier cinéma 29. Lorena Zilleruelo Elan et Elégie, 2009 29 32 33 Niveau 4 Forum toilettes ascenseur escalier Forum 30. Barbara Visser Série Detitled, 2000 35. Gabriel Sierra Hang it all, 2006 31. Piero Gatti, Cesare Paolini, Franco Teodoro Sacco, 1968 36. Sam Durant Rocking Chair, 2003 32. Dejanov et Heger Still Life (Plenty Objects of Desire), 1997 37. Georg Herold Ohne Titel, 1989 41. Daan Van Golden Etude d’après Pollock , 1995 46. Donald Judd Chaises B-vB 84/85, 1991 42. Antonia Low Jugend Forsch II, 2005 47. Martí Guixé Statement Chair : Stop Discrimination of Cheap Furniture!, 2004 38. Superflex Copy Right (Colored Version), 2007 43. Gavin Turk Les Bikes de bois rond (Red/Black/ White), 2010 33. Markus Sixay Superhelix , 2006 39. Christopher Wool Sans titre, 1988 44. Donald Judd Untitled, 1985 34. Claude Courtecuisse Chaise monobloc Soléa, 1970 40. Rosemarie Trockel (Sans titre), 1991 45. Didier Fiuza Faustino Love Me Tender, 2000-2001 37 42 48. Angela De La Cruz Flat, 2009 48 BALCON 34 35 Niveau 5 Belvédère Salle de réunion toilettes ascenseur escalier Belvédère 49. Saâdane Afif L’André, 2008-2011 50 50 50. Dmitri Makhomet 8 making of BELVéDèRE 51. Franz West Ordinary Language, 1995 49 52. Didier Fiuza Faustino H BOX / Le Fresnoy Studio Hermès, 2008 Salle de réunion 51 52 53 53. Otto Berchem Forgive Me for What I Have Not Done, 2011 36 37 Editeur Frac Nord-Pas de Calais Hilde Teerlinck, Directrice Conception Parcours et coordination Séverine Muller, Chargée de médiation conception graphique Ok Kyung Yoon, Paris Remerciements Association des Anciens des Chantiers de France Jean Barroy Pierre Carpentier Bruno Mariotto L’équipe du Frac FRAC/AP2 503, avenue des Bancs de Flandres 59140 DUNKERQUE (FR) +33 (0)3 28 65 84 20 [email protected] WWW.FRACNPDC.FR Le FRAC Nord-Pas de Calais bénéficie du soutien du ministère de la Culture et de la Communication/ Direction générale de la création artistique, de la Direction régionale des affaires culturelles Nord-Pas de Calais, du Conseil Régional Nord-Pas de Calais, de Dunkerque Grand Littoral/Communauté urbaine, de la Ville de Dunkerque, des Conseils Généraux du Nord et du Pas-de-Calais et du Rectorat de l’Académie de Lille. Etape n°1 : Le FRAC/AP2, Lacaton&Vassal Etape n°2 : La halle AP2 / Etape n°3 : Items in care of items, Gabriel Kuri / Etape n°4 : La passerelle et la rue intérieure / Etape n°5 : A chaque stencil une révolution, Latifa Echakhch / Etape n°6 : Le Salon, espace de convivialité / Etape n°7 : Do you know, Otto Berchem / Etape n°8 : Un balcon vers l’AP2 / Etape n°9 : Histoires de transmissions / Etape n°10 : Tournés vers la mer