Communiqué publié le 5 juillet 2016 Trois collectifs d`artistes
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Communiqué publié le 5 juillet 2016 Trois collectifs d`artistes
Le 5 juillet 2016 Trois collectifs d’artistes ont été retenus pour un itinéraire de création entre La Bellone-Maison du Spectacle, La Fabrique de Théâtre et l’Observatoire de l’Espace du CNES A l’issue d’un appel à projets baptisé « Arrière-plan », la Cie FullPETALMachine, la Compagnie Laïka et le collectif formé par Rémi Mort, Samy El Ghassasy et Thierry Gilotte vont imaginer des créations scéniques autour des archives graphiques spatiales. Ces créations entendent explorer le potentiel dramaturgique des archives spatiales et engagent une réflexion sur le lien entre espace scénique et environnements confinés dans l’espace. Un processus de résidence original Pour les accompagner dans ce travail de création, La Bellone – Maison du Spectacle (Bruxelles, Belgique), La Fabrique de Théâtre (La Bouverie, Belgique) et l’Observatoire de l’Espace du CNES (Paris) ont imaginé un processus de résidence original sous forme d’un itinéraire de création. La première rencontre se fera au Centre National d’Études Spatiales (CNES) à Paris le 1er juillet. Cette journée permettra aux artistes de découvrir plus amplement les archives du corpus et de rencontrer des acteurs du domaine spatial. Les trois collectifs d’artistes seront ensuite en résidence à La Bellone successivement pendant une semaine en septembre pour développer et consolider leurs choix esthétiques. Chaque équipe bénéficiera d’une journée de consultation dramaturgique avec Camille Louis, philosophe et dramaturge. Puis durant trois semaines, tous les artistes seront simultanément en résidence plateau à La Fabrique de Théâtre pour travailler à leur création scénique et à sa mise en espace. Les trois collectifs présenteront le fruit de leur travail lors d’une sortie publique de résidence le 21 octobre à la Fabrique de Théâtre. Enfin, l’une des trois créations sera programmée au prochain festival Sidération, en mars 2017 au siège du Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) à Paris. Présentation des projets La Cie FullPETALMachine propose Protocole V.A.L.E.N.T.I.N.A, une pièce explorant les points de bascule et de rupture entre fantasme, abstraction et réalité. Sur scène, une conférenceperformance se transforme en vol spatial dont Valentina Terechkova, la première femme cosmonaute d’origine russe, est l’héroïne. Aidée de son assistant, elle s’équipe pour son voyage et partage son goût pour la musique et la littérature avec le public. À partir de plans dessinés au sol, 2/2 l’engin propulseur se déploie en trois dimensions, montrant le basculement dans le concret de l’exploration spatiale. La Compagnie Laïka a imaginé La Love Capsule, conférence gesticulée et musicale autour des moyens techniques et questions soulevées par l’intimité physique et les relations sexuelles dans l’Espace. Les plans y sont conçus comme autant d’habitats pour tester et éprouver cette intimité physique. Les comédiens incarnent quant à eux des scientifiques en pleine expérimentation d’installations techniques d’étreinte. Qu’ils soient des hypothèses incertaines ou qu’ils débouchent sur des réalités, chaque schéma que la conquête spatiale fait émerger pose un regard sur la façon dont nous pensons le futur. Avec La hauteur d’un ciel duquel doit tomber, L’eau qui coule et dans laquelle on peut nager, Rémi Mort, Samy El Ghassasy et Thierry Gilotte s’emparent des archives spatiales en concevant un huis clos où l’ambivalence de ce qu’est habiter l’Espace se révèle. De l’utopie à la contre-utopie, les astronautes à bord de l’ISS sont d’abord en parfaite harmonie avec leur environnement singulier. Au fur et à mesure, le huis clos prend une tournure tragique. Les astronautes se mettent à parler en vers. À partir de l’histoire, du langage et des modes d’existence dans ces habitats insolites, l’aventure spatiale apparaît comme laboratoire de notre humanité. Les conditions de vie singulières des personnages deviennent la base d’une utopie très terrestre dans laquelle ils sont tour à tour astronautes, exilés, ermites, prisonniers ou surhommes. A propos de l’Observatoire de l’Espace, le laboratoire arts-sciences du Centre national d’études spatiales Depuis l’an 2000, l’Observatoire de l’Espace développe une approche originale pour faire émerger des créations inédites autour de l’univers spatial. Cette démarche est mise en place à travers deux programmes. Le premier, intitulé Histoire culturelle de l’Espace, a pour but de constituer un patrimoine culturel de l’Espace, de développer de nouvelles analyses et réflexions à son sujet et surtout de faciliter son accès. Le deuxième, Création et imaginaire spatial, propose des dispositifs aux artistes qui nourrissent ainsi leur processus de création des matériaux produits pour réaliser des œuvres singulières, riches d’un travail approfondi sur l’univers spatial. www.cnes-observatoire.fr CONTACT PRESSE pour l’Observatoire de l’Espace du CNES : Amand Berteigne & Co - Amand Berteigne : 01 42 23 09 18 – 06 84 28 80 65 [email protected]