chapitre 3 - CultureSciences-Chimie
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chapitre 3 - CultureSciences-Chimie
Préface Depuis qu’elle fait l’objet d’un enseignement public – pensons au célèbre cours de Guillaume-François Rouelle, professeur à Paris au Jardin du Roi, futur Jardin des Plantes, durant la première moitié du XVIIIe siècle – l’exposition de la chimie ne se conçoit pas hors d’une circulation permanente entre l’approche expérimentale et l’élaboration théorique dont les modalités varient selon la nature de l’objet considéré par le chimiste. Cette circulation entre théorie et expérience trouve très certainement son origine dans un aspect essentiel de l’objet sur lequel le chimiste porte son regard : la matière est d’abord pour lui une donnée qu’il ne choisit pas. Elle s’impose à lui – tout chimiste en fait un jour l’expérience – avec toutes les contraintes que recouvre l’expression « s’imposer ». C’est pourquoi l’entrée dans un laboratoire de travaux pratiques constitue une épreuve tant pour l’enseignant que pour l’étudiant. Ce laboratoire est le lieu où l’étudiant pourra confronter le savoir théorique acquis en classe devant un tableau à un apprentissage à la paillasse souvent long. L’aspect au premier abord confus des résultats expérimentaux obtenus est parfois bien éloigné de la clarté d’un exposé présenté en classe et peut conduire à une certaine insatisfaction vis-à-vis de la discipline, voire à son rejet. On conçoit aussi que cette confrontation avec la réalité expérimentale constitue pour l’enseignant le lieu où s’éprouve la fiabilité de son discours professoral. Ni l’étudiant ni l’enseignant ne sortent indemnes de cette épreuve de vérité. Si cette épreuve de vérité doit intervenir le plus tôt possible dans le processus d’apprentissage, il est essentiel qu’elle se déroule dans les meilleures conditions. Un ouvrage tel que celui-ci saura assurément contribuer à rendre ce passage de la théorie à la pratique le moins difficile possible pour les deux types de public. Les enseignants trouveront ici des informations sûres leur permettant d’illustrer au mieux des aspects de la chimie abordés en classe, les étudiants découvriront la rigueur indispensable dans la conduite d’un protocole expérimental, laquelle fonde la véracité d’un enseignement théorique. Plutôt que « Travaux pratiques tout prêts », cet ouvrage aurait pu s’intituler « Travaux pratiques très préparés », tant la précision y est au cœur. Qu’il s’agisse de la préparation des expériences, des modes opératoires, des mesures, de l’analyse des résultats, toutes les expériences proposées ont été essayées, vérifiées et critiquées avant d’être rassemblées et présentées. Réalisés par des enseignants jeunes qui possèdent déjà un regard critique sur leur discipline et son enseignement, ces travaux pratiques, par leur qualité, pourront être utilisés par l’enseignant soit comme illustration d’un point du cours passé soit en ouverture d’un sujet à traiter. C’est là sûrement l’intérêt des travaux pratiques dans l’enseignement des sciences : permettre que s’ébauche un chemin vers la connaissance dans une circulation incessante entre un discours et une pratique. Jean-Bernard BAUDIN Directeur des études du Département de chimie de l’ENS de Paris. X X Sujet 9 : Vodka Sujet 8 : Additifs alimentaires Sujet 7 : « Centilaboratoire », dosage du Destop Sujet 6 : Un sucre : le D-glucose Sujet 5 : Étude d’une eau polluée X X X X X X X X Sujet 11 : Additif E210 X X X Sujet 10 : Dismutation et médiamutation X X Sujet 4 : Pamplemousse Sujet 3 : La vanilline : un arôme du vin X X X X X X Évaporateur rotatif Réfractomètre Extracteur de Soxhlet Spectre RMN Spectre IR X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X Dosage colorimétrique X Dosage potentiométrique Dosage par précipitation Dosage conductimétrique Dosage pH-métrique Dosage par complexation X Dosage rédox X Spectrophotométrie Dilution X Électrolyse Pile Bain thermostaté Sujet 2 : Chimie pharmaceutique Sujet 1 : Variations autour du zinc CHIMIE ORGANIQUE CHIMIE G ÉN ÉRALE X X Chauffage à reflux Filtration/essorage Extraction/lavage Recristallisation Distillation CCM Banc Köfler X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X Sommaire Pictogrammes 6 Introduction 7 1 Variations autour du zinc 9 2 Chimie pharmaceutique 23 3 La vanilline : un arôme du vin 45 4 Pamplemousse 65 5 Étude d’une eau polluée 79 6 Un sucre : le D-glucose 95 7 « Centilaboratoire », dosage de l’ammoniaque dans le Destop 105 8 Additifs alimentaires 123 9 Vodka 145 10 Dismutation et médiamutation 159 11 Additif E210 175 Matériel et montages utilisés 199 Tables IR et RMN 201 Phrases de risque (R) et de sécurité (S) 203 Index 207 É TIQUETAGE DES PRODUITS CHIMIQUES : PICTOGRAMMES DE DANGER (annexe II de l’arrêté du 20 avril 1994 modifié) C Corrosif Substance susceptible de détruire les tissus vivants lors de contacts. Xi Irritant Substance qui peut irriter la peau, les yeux et les muqueuses. Xn Nocif Substance qui présente des risques modérés pour la santé par inhalation, ingestion ou contact avec la peau. E Explosif Substance qui peut exploser sous l’effet d’une flamme ou de la chaleur ou qui est plus sensible aux chocs que le nitrobenzène. O Comburant Substance qui conduit à des réactions très exothermiques par contact avec d’autres substances (en particulier les substances inflammables). F Facilement inflammable F+ Extrêmement inflammable Substance pouvant s’enflammer facilement sous l’action d’une source d’ignition (même à basse température). T Toxique T+ Très toxique Substance qui présente un risque accru d’empoisonnement (aigu ou chronique) par inhalation, ingestion ou contact avec la peau. N Dangereux pour l’environnement Substance qui, si elle entrait dans l’environnement, présenterait ou pourrait présenter un risque immédiat ou différé pour une ou plusieurs composantes de l’environnement. P ROTECTION INDIVIDUELLE (annexe II de l’arrêté du 4 novembre 1993 modifié par l’arrêté du 8 juillet 2003) Port de lunettes de protection ou de sur-lunettes obligatoire. Port d’une blouse obligatoire. Port de gants obligatoire. Manipulation sous hotte obligatoire. Signale un danger pour soi ou autrui ou une précaution particulière à prendre. Introduction Cet ouvrage est un recueil d’énoncés de travaux pratiques de chimie « clés en main ». Ces énoncés sont directement utilisables par un enseignant pour organiser une séance de TP ou par un étudiant qui souhaite s’entraı̂ner à une épreuve pratique. Chaque sujet contient : – des manipulations de chimie adaptées et testées, couvrant des domaines variés de la discipline (thermodynamique chimique, chimie des solutions, électrochimie, chimie organique, etc.) ; – des questions qui permettent de comprendre les expériences réalisées et de mettre l’accent sur des difficultés pratiques ou théoriques ; – un corrigé entièrement rédigé avec interprétations détaillées, courbes expérimentales et applications numériques ; – tous les éléments nécessaires à la réalisation pratique : liste des produits chimiques utilisés, montages utilisés, matériel nécessaire et bibliographie. Une description des montages « classiques » et du matériel utilisé, ainsi que des tables de données IR et RMN sont regroupées en annexe pages 199 à 202. De nombreuses techniques sont abordées, tant en chimie générale (pH-métrie, conductimétrie, spectrophotométrie, électrolyse, etc.) qu’en chimie organique (distillation, extraction, recristallisation, CCM, etc.). Dans chaque corrigé, des paragraphes en italique signalés par le symbole permettent d’approfondir une notion ou de mettre en évidence un aspect pratique délicat ou parfois culturel. Les énoncés proposés s’appuient sur une approche expérimentale mettant l’accent sur la sécurité. Les dangers inhérents aux produits chimiques utilisés sont signalés au début de chaque énoncé dans une FICHE DE S ÉCURIT É. Les pictogrammes de sécurité sont explicités ci-contre. Les phrases de risque (R) et de sécurité (S) figurent en annexe page 203. L’expérimentateur s’y reportera avant toute manipulation des produits chimiques concernés. L’obligation de porter une blouse et des lunettes de protection pendant toute la durée d’une séance de travaux pratiques est rappelée à chacune des pages des énoncés par les symboles et . Ponctuellement au fil du texte, les symboles et précisent que certaines manipulations doivent être réalisées avec une vigilance particulière et parfois en portant des gants. La plupart des manipulations proposées peuvent être menées entièrement à la paillasse. Cependant, il est parfois nécessaire de se placer sous hotte aspirante, ce qui est signalé . par le symbole 8 Introduction Chacun des énoncés proposés dans cet ouvrage a été élaboré à partir de sujets de travaux pratiques de chimie posés aux concours d’entrée aux Écoles normales supérieures (filières PC et BCPST-Véto, 2006-2008). Ils correspondent donc à une séance de travaux pratiques prévue pour une évaluation de 4 heures et s’appuient sur les programmes de chimie des classes préparatoires aux grandes écoles des filières PC et BCPST-Véto. Le symbole renseigne sur la difficulté de chaque énoncé (sur une échelle à trois niveaux). Les professeurs des classes préparatoires aux grandes écoles et de licence universitaire, mais aussi ceux des classes de BTS, d’IUT et des écoles d’ingénieurs, trouveront matière à de nouveaux travaux pratiques. Certaines manipulations peuvent être réalisées par des élèves de terminale scientifique, en particulier pour l’enseignement de chimie spécialité. Des manipulations originales pourront aussi être exploitées par les étudiants préparant les concours de recrutement de l’éducation nationale (CAPES et agrégations de sciences physiques). Quel que soit leur niveau, les élèves pourront confronter fondements théoriques et mise en œuvre expérimentale, et ainsi aborder plus sereinement une épreuve pratique souvent redoutée. Nous souhaitons dédier ce livre aux enseignants qui nous ont donné l’envie de devenir chimistes : Catherine Duffau, Jean-Pierre Foulon, Stéphane Mansuy, Anne-Lise MartinChristol, Maurice Roche et Dominique Zann. Nous tenons aussi à remercier l’ensemble de nos collègues et amis qui ont accepté de relire notre manuscrit et en particulier Antoine Éloi, Ludovic Fournier et Rémi Le Roux. Merci aussi à Jean-Bernard Baudin et Ludovic Jullien pour leurs bienveillants conseils. Enfin, un immense merci à Johann Jézéquel pour son aide au laboratoire. Sans son professionnalisme et sa gentillesse rien n’aurait été possible. Sujet 3 La vanilline : un arôme du vin I NTRODUCTION La vanilline est un produit naturel présent sous forme de glucovanilline dans les gousses du vanillier, une variété d’orchidées. Les gousses deviennent noires et aromatiques après une longue période d’exposition au soleil au cours de laquelle elles murissent puis sèchent. Le vin vieilli en fût de chêne possède des notes aromatiques particulières. L’arôme de vanille en est un exemple. Afin d’éviter une trop grande teneur en vanilline qui donnerait au vin un caractère trop boisé, il est possible d’utiliser des levures (réductases) en cours de fermentation, qui permettent la transformation de la vanilline odorante en alcool vanillique, inodore. Dans cet énoncé, on se propose d’étudier une méthode de réduction de la vanilline en alcool vanillique puis de mettre en œuvre des techniques d’analyse permettant de doser la vanilline. Les différentes parties sont indépendantes. Consulter la fiche de sécurité, lire les phrases de risque (R) et de sécurité (S) avant de commencer à manipuler. F ICHE DE S ÉCURIT É Réactifs Vanilline Alcool vanillique Pictogrammes Phrases R Phrases S 22 36/37/38 26-36 Borohydrure de sodium (NaBH4 ) 15-24/25-34 22-26 36/37/39-43 45 Acétate d’éthyle (éthanoate d’éthyle) 11-36-66-67 16-26-33 46 Sujet 3 Réactifs Pictogrammes Cyclohexane Dichlorométhane Acide chlorhydrique 2, 5 mol.L−1 Soude 1 mol.L−1 Phrases R Phrases S 11-38-50/53 65-67 9-16-25-33 60-61-62 40 23-24/25 36/37 36/37/38 26 34 26-37/39-45 D ONN ÉES NUM ÉRIQUES Masses molaires atomiques Élément Température de fusion de l’alcool vanillique (AlVan) M (g.mol−1 ) H 1, 0 B 10, 8 C 12, 0 O 16, 0 Na 23, 0 Cl 35, 5 Tf = 112 o C–115 o C pKA de quelques couples acide/base en solution aqueuse (valeurs à 298 K) pKA HVan (aq) − /Van(aq) = 7, 4 où HVan représente la vanilline et Van – sa base conjuguée. É NONC É 3.1 Réduction de la vanilline en alcool vanillique Dans cette partie, on se propose de réaliser la réduction de vanilline commerciale en alcool vanillique par le borohydrure de sodium (tétrahydruroborate de sodium, NaBH4 ). Cette réaction est présentée sur la figure 3.1. 3.1.1 Mode opératoire Peser 4 g de vanilline et les introduire dans un ballon bicol de 250 mL. Adapter un réfrigérant à eau et une ampoule d’addition isobare. La vanilline : un arôme du vin H O 47 OH 1) NaOH O OH 2) NaBH4 3) HCl O OH Alcool vanillique Vanilline F IG . 3.1 – Réduction de la vanilline par NaBH4 . Dissoudre la vanilline dans 30 mL de soude de concentration environ 1 mol.L−1 . Agiter pour obtenir une suspension homogène et refroidir le milieu réactionnel au moyen d’un bain de glace. Ajouter 0, 8 g de borohydrure de sodium par petites portions (en trois fois) en maintenant l’agitation. Une fois l’addition terminée, retirer le bain de glace et laisser sous agitation, à température ambiante, pendant 30 min. Refroidir ensuite à 0 o C et ajouter, goutte à goutte, au moyen de l’ampoule d’addition isobare, une solution d’acide chlorhydrique de concentration environ 2, 5 mol.L−1 , jusqu’à obtenir un pH voisin de 1. Si aucun solide ne précipite, amorcer la cristallisation en frottant les parois du ballon avec une baguette de verre. Essorer le précipité obtenu sur Büchner et le laver deux fois avec de l’eau glacée. Sécher le solide à l’aide d’un morceau de papier filtre ou dans une étuve. Peser le produit obtenu. 3.1.2 Purification du brut réactionnel Dans un ballon de 25 mL, recristalliser environ 1 g du produit brut obtenu précédemment dans de l’acétate d’éthyle. Essorer les cristaux obtenus sur Büchner puis les sécher à l’aide d’un morceau de papier filtre ou dans une étuve. Peser le produit obtenu. 3.1.3 Caractérisation Chromatographie sur couche mince (CCM) Préparer l’éluant en réalisant un mélange cyclohexane/acétate d’éthyle en proportions volumiques 50/50. Préparer cinq piluliers contenant des solutions peu concentrées en suivant les indications du tableau suivant : Solution Produit Solvant A B C D E vanilline commerciale alcool vanillique commercial filtrat produit brut produit recristallisé acétate d’éthyle acétate d’éthyle acétate d’éthyle acétate d’éthyle Réaliser une CCM en utilisant une plaque recouverte de gel de silice avec indicateur de fluorescence, en faisant cinq dépôts des solutions A à E au moyen de tubes capillaires. Éluer la plaque puis la révéler aux UV. 48 Sujet 3 Test caractéristique Dans six tubes à essai, introduire environ 2 mL de solution de 2,4-DNPH. Introduire respectivement dans cinq des tubes ainsi préparés, 10 gouttes des solutions A, B, C, D et E. Le sixième tube sert de tube témoin. Agiter manuellement. Température de fusion Mesurer la température de fusion du produit brut ainsi que du produit recristallisé. 3.1.4 Exploitation Question 1 Écrire l’équation-bilan de la réaction qui rend possible la dissolution de la vanilline dans la soude. Justifier votre réponse à l’aide des pKA des couples mis en jeu. Question 2 Écrire l’équation-bilan de la réduction par le borohydrure de sodium du produit formé par dissolution de la vanilline dans la soude. Quel est le nombre minimal d’équivalents de borohydrure de sodium à introduire théoriquement ? Question 3 Quelle est la nature du dégagement gazeux observé lors de l’addition de borohydrure de sodium ? Justifier sa formation. Pourquoi introduire alors NaBH4 en excès ? Question 4 Quels sont les deux rôles de l’acide chlorhydrique utilisé lors du traitement ? Question 5 Faire un schéma de la plaque de CCM après élution et révélation. Interpréter. Question 6 Donner les résultats du test caractéristique. Interpréter. Question 7 Calculer le rendement de la réaction en produit brut. Question 8 Commenter les températures de fusion obtenues avant et après recristallisation. La recristallisation était-elle nécessaire ? Justifier. Calculer le rendement de la recristallisation puis le rendement global de la réaction en produit recristallisé. Question 9 Interpréter les spectres IR et RMN 1 H (fournis en annexe) du produit formé, en comparant aux spectres de la vanilline. La vanilline : un arôme du vin 49 3.2 Dosage d’une solution basique de vanilline Dans cette partie, on se propose de réaliser un dosage indirect d’une solution de vanilline par pH-métrie et conductimétrie. 3.2.1 Préparation de la solution à doser Introduire une masse pesée précisément, d’environ 760 mg de vanilline, dans une fiole jaugée de 100 mL. Ajouter de la soude de concentration environ 0, 1 mol.L−1 en quantité suffisante pour obtenir 100 mL de solution (appelée solution S1 ). Prélever précisément 20 mL de la solution S1 et les introduire dans un bécher de 250 mL. Ajouter 100 mL d’eau distillée. Question 10 – Calculer les concentrations théoriques en ions hydroxyde et en ion Van(aq) dans la solution S1 . En déduire quelles réactions se produisent lorsque la solution contenue dans le bécher est dosée par une solution d’acide chlorhydrique. 3.2.2 Réalisation du dosage Réaliser un suivi pH-métrique et conductimétrique du dosage de la solution contenue dans le bécher par une solution d’acide chlorhydrique de concentration 0, 1 mol.L−1 . On utilisera une burette de 25 mL. Question 11 Porter sur un graphe le pH et la conductivité σ de la solution en fonction du volume V de la solution d’acide chlorhydrique ajouté. Déterminer : – les volumes équivalents obtenus par pH-métrie ; – les volumes équivalents obtenus par conductimétrie. Calculer la concentration de la solution S1 en soude et en vanilline. Question 12 – Déterminer graphiquement le pKA du couple HVan(aq) /Van(aq) . Commenter. 3.3 Dosage spectrophotométrique de la vanille liquide Dans cette partie, on se propose de déterminer la quantité de vanilline contenue dans un échantillon de vanille liquide en réalisant un dosage par spectrophotométrie. 3.3.1 Extraction de la vanilline Dans une ampoule à décanter de 100 mL, verser 1 mL d’échantillon de vanille liquide et ajouter 10 mL d’eau distillée. Extraire la vanilline avec du dichlorométhane (procéder à trois extractions successives en utilisant trois fois 20 mL de solvant). Rassembler les différentes phases organiques. 50 Sujet 3 À partir de la phase organique, extraire la vanilline avec de la soude de concentration environ 0, 1 mol.L−1 (procéder à trois extractions successives en utilisant trois fois 50 mL de soude). Rassembler les différentes phases aqueuses. Question 13 Quel est l’intérêt d’effectuer ces différentes extractions ? 3.3.2 Préparation de la solution à doser Introduire la phase aqueuse dans une fiole jaugée de 250 mL. Compléter jusqu’au trait de jauge avec de la soude de concentration environ 0, 1 mol.L−1 . Cette solution sera appelée solution Sα . 3.3.3 Gamme étalon Préparation des solutions étalon Diluer d’un facteur 100 la solution S1 préparée pour le dosage précédent en utilisant de la soude de concentration environ 0, 1 mol.L−1 pour obtenir 100 mL d’une solution appelée S2 . Réaliser alors, pour obtenir une gamme étalon, les solutions S3 , S4 et S5 suivantes (de volumes 50 mL) à partir de la solution mère S2 en complétant par de la soude de concentration environ 0, 1 mol.L−1 : Solution Concentration en vanilline (mol.L−1 ) S3 S4 S5 5.10−5 3.10−5 1.10−5 Question 14 Expliquer comment réaliser les solutions S3 , S4 et S5 . Question 15 Quelle loi relie la concentration molaire et l’absorbance à une longueur d’onde donnée ? Donner cette relation en précisant les unités des différentes grandeurs. Quelles sont les limites de cette relation ? Tracé de la courbe d’étalonnage La figure 3.2 représente le spectre UV d’une solution de vanilline basique de concentration 3, 1.10−5 mol.L−1 . La vanilline : un arôme du vin 51 0,8 A 0,6 0,4 0,2 0 280 320 360 400 440 λ (nm) − F IG . 3.2 – Spectre d’absorption UV d’une solution de Van(aq) de concentration 3, 1.10−5 mol.L−1 . Question 16 En déduire la longueur d’onde à laquelle il est le plus judicieux de se placer pour réaliser la courbe d’étalonnage. Justifier. Question 17 Porter sur un graphe l’absorbance de la solution à la longueur d’onde λ considéré Aλ en fonction de la concentration c en ions Van – des solutions S3 , S4 et S5 . Effectuer un ajustement linéaire à la calculatrice. Donner le coefficient de corrélation au carré. Donner la relation numérique liant Aλ et c. 3.3.4 Dosage de la solution de vanilline Question 18 Par une mesure d’absorbance, déterminer la concentration molaire cα , puis massique τα , en vanilline, de la solution Sα . En déduire la concentration en vanilline de l’échantillon de vanille liquide commercial. On suppose que le rendement de l’extraction est égal à un. 52 Sujet 3 A NNEXE Spectres RMN 1 H[1] 3 2 1 12 11 10 1 9 8 1 7 6 5 4 3 2 1 0 1 0 (ppm) F IG . 3.3 – Spectre RMN 1 H de la vanilline. 3 3 2 1 1 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 (ppm) F IG . 3.4 – Spectre RMN 1 H de l’alcool vanillique. 1. Enregistrés dans le chloroforme deutéré CDCl3 . Le signal vers 7, 5 ppm correspond au pic du solvant. La vanilline : un arôme du vin 53 Spectres IR 1,0 0,8 T 0,6 0,4 0,2 0 4000 3500 3000 2500 2000 -1 1500 1000 1500 1000 σ (cm ) F IG . 3.5 – Spectre IR de la vanilline. 1,0 0,8 T 0,6 0,4 0,2 0 4000 3500 3000 2500 2000 -1 σ (cm ) F IG . 3.6 – Spectre IR de l’alcool vanillique. 54 Sujet 3 P RODUITS CHIMIQUES UTILIS ÉS • Vanilline • Vanille liquide alimentaire • Alcool vanillique • Borohydrure de sodium • Acétate d’éthyle • Cyclohexane • Dichlorométhane • Solution de 2,4-DNPH (2,4-dinitrophénylhydrazine) • Soude 0, 1 mol.L−1 • Soude ≈ 1 mol.L−1 • Acide chlorhydrique 0, 1 mol.L−1 • Acide chlorhydrique ≈ 2, 5 mol.L−1 M ONTAGES UTILIS ÉS • Montage de filtration sur Büchner • Montage de chauffage à reflux (avec ampoule d’addition isobare) • Montage de recristallisation M AT ÉRIEL N ÉCESSAIRE • Matériel d’extraction liquide-liquide • Matériel de CCM • Matériel de dilution • Matériel de dosage conductimétrique • Matériel de dosage pH-métrique • Matériel de spectrophotométrie • Banc Köfler B IBLIOGRAPHIE • W. H. Miles et K. B. Connell, J. Chem. Ed., 1992, vol. 69, p. A43. • E. W. Ainscough et A. M. Brodie, J. Chem. Ed., 1990, vol. 67, p. 1070. • M. Bernard et F. Busnot, Usuel de chimie générale et minérale, Paris, Dunod, 1996. La vanilline : un arôme du vin 55 Corrigé 3 3.1 Réduction de la vanilline en alcool vanillique Réponse 1 La vanilline (notée HVan) est une molécule organique peu soluble en milieu aqueux. Pour la solubiliser, on la dissout dans de la soude. En effet, les ions hydroxyde peuvent déprotoner la fonction phénol de la vanilline formant ainsi un anion phénolate (noté Van – ) soluble en phase aqueuse. L’équation-bilan de cette réaction acido-basique est présentée sur la figure 3.7. H O O H OH H2O O O OH O HVan Van- F IG . 3.7 – Équation-bilan de la déprotonation de la vanilline. Cette réaction acido-basique est thermodynamiquement favorisée puisque : pKA H − 2 O(ℓ) /HO(aq) > pKA HVan (aq) − /Van(aq) Réponse 2 L’équation-bilan de la réduction, par le borohydrure de sodium, de la fonction aldéhyde de la vanilline déprotonée Van – , est donnée sur la figure 3.8. Le borohydrure de sodium fournit quatre équivalents d’ions hydrure. Il faut donc a priori 0, 25 équivalent de borohydrure de sodium par équivalent de vanilline. Réponse 3 Le gaz qui se dégage est du dihydrogène. Il est formé par la réaction du borohydrure de sodium avec l’eau. 56 Corrigé 3 O H O H H 4 BH4 4 H2O 4 B(OH)4 O O O O F IG . 3.8 – Équation-bilan de la réduction de Van – par NaBH4 . C’est à cause de cette réaction parasite qu’il faut introduire le borohydrure de sodium en excès. On remarque ici que le borohydrure de sodium est utilisé dans l’eau. Contrairement au tétrahydruroaluminate de lithium (LiAlH4 ), sa réaction acido-basique avec l’eau, bien que thermodynamiquement possible, est lente. Réponse 4 L’ajout d’acide chlorhydrique lors du traitement permet : – de détruire le borohydrure de sodium en excès ; – de reprotoner le groupe fonctionnel phénolate de la molécule réduite pour donner l’alcool vanillique souhaité. Peu soluble dans l’eau sous forme neutre, il précipite. Réponse 5 La plaque CCM obtenue après élution et révélation est schématisée sur la figure 3.9. Vanilline ; Rf = 0,63 Alcool vanillique ; Rf = 0,31 Impureté ; Rf = 0,14 A B C D E F IG . 3.9 – Schéma de la plaque CCM après élution et révélation. L’analyse de la CCM montre que : – la solution C (filtrat) contient de la vanilline qui n’a pas réagi et de l’alcool vanillique qui n’a pas précipité ; – la solution D (produit brut) contient de l’alcool vanillique et une impureté de structure non déterminée ; – la solution E (produit recristallisé) contient uniquement de l’alcool vanillique. On voit clairement que la recristallisation a permis d’éliminer l’impureté contenue dans le produit brut. La vanilline : un arôme du vin 57 Réponse 6 Le test caractéristique donne les résultats suivants : Tube Observation A B C D E précipité rouge identique au tube témoin léger trouble rouge identique au tube témoin identique au tube témoin L’appartition d’un précipté rouge montre la présence, dans le tube A, d’un composé présentant une fonction carbonyle. La vanilline forme une hydrazone rouge avec la 2,4-DNPH puisqu’elle possède un groupement fonctionnel aldéhyde. Les tubes B, D et E (sans trace d’hydrazone) ne contiennent pas de vanilline. Dans le filtrat (solution C), le léger trouble rouge montre qu’un peu de vanilline n’a pas réagi et a été éliminée lors de l’essorage. Il est possible de caractériser un composé carbonylé par la température de fusion de l’hydrazone qu’il forme avec la 2,4-DNPH. Ce type de méthode n’est plus utilisé depuis l’introduction systématique en laboratoire de techniques d’analyses modernes, comme la RMN ou la spectrométrie de masse. Réponse 7 Une masse d’alcool vanillique brut mAlVan = 1, 9 g a été obtenue pour une masse de vanilline mHVan = 4 g introduite. Puisque la vanilline est le réactif limitant, le rendement rbrut de la réaction est alors : rbrut = nAlVan mAlVan MHVan = nHVan MAlVan mHVan A.N. rbrut = 1, 9 × 152 = 47 % 154 × 4 Réponse 8 Une expérience a donné les températures de fusion suivantes : avant recristallisation : Tf brut = 110 o C après recristallisation : Tf recrist = 114 o C La température de fusion du produit non recristallisé est inférieure à celle du produit purifié : le brut réactionnel contient donc des impuretés (comme le montre l’analyse CCM réalisée). La recristallisation était donc nécessaire. La recristallisation a été réalisée en utilisant 4 mL de solvant pour 1, 0 g de produit brut. Une expérience a donné une masse de produit recristallisé de 0, 8 g à partir de 1, 0 g de produit brut. Le rendement de recristallisation rrecrist est donc : 58 Corrigé 3 rrecrist = 0, 8 = 80 % 1, 0 Le rendement global de la réaction rglobal est alors : rglobal = rbrut rrecrist A.N. rglobal = 0, 47 × 0, 80 = 38 % Réponse 9 Le spectre IR de la vanilline permet de mettre en évidence une bande à 1665 cm−1 caractéristique de la vibration d’élongation de la liaison C=O conjuguée avec le cycle aromatique. Sur le spectre IR de l’alcool vanillique, on peut noter la disparition de cette bande et l’apparition d’une nouvelle bande à 3442 cm−1 correspondant à la vibration d’élongation de la liaison O–H de la fonction hydroxyle formée. Les attributions des signaux observés sur les spectres RMN 1 H de la vanilline et de l’alcool vanillique sont résumées sur les figures 3.10 et 3.11. Singulet 9,9 ppm 1H Multiplet 7,0-7,5 ppm 3H H O H H H O O H H H H Singulet 4,0 ppm 3H Singulet 6,3 ppm 1H F IG . 3.10 – Attribution des signaux observés sur le spectre RMN 1 H de la vanilline. Doublet 4,6 ppm 2H H H O H Multiplet 6,8-7,0 ppm 3H H H H O O H Triplet 1,6 ppm 1H H H H Singulet 3,9 ppm 3H Singulet 5,7 ppm 1H F IG . 3.11 – Attribution des signaux observés sur le spectre RMN 1 H de l’alcool vanillique. La vanilline : un arôme du vin 59 3.2 Dosage d’une solution basique de vanilline Réponse 10 Comme on l’a déjà précisé sur la figure 3.7, l’introduction de la vanilline dans la soude – conduit (de façon quantitative) à la formation de sa base conjuguée Van(aq) dont la concentration est donc : i n h mHVan HVan − = = Van(aq) Vfiole MHVan Vfiole où Vfiole est le volume de la fiole. A.N. 760.10−3 = 5, 0 10−2 mol.L−1 152 × 100.10−3 i h − , on prend en compte la Pour déterminer la concentration en ions hydroxyde OH(aq) – quantité de vanilline ayant été déprotonnée. Sachant que pour un ion Van(aq) formé, un ion hydroxyde est consommé, on a : i i h i h h − − − = OH(aq) OH(aq) − Van(aq) i h − = Van(aq) initial A.N. i h − = 0, 1 − 0, 05 = 5, 0 10−2 mol.L−1 OH(aq) Les ions hydroxyde ont été introduits en excès. – Les ions hydroxyde et les ions Van(aq) sont dosés par l’acide chlorhydrique. La différence de pKA entre les deux couples acide-base impliqués étant supérieure à 4, les deux dosages sont successifs. • Première réaction de dosage : − + HO(aq) + H3 O(aq) = 2 H2 O(ℓ) • Seconde réaction de dosage : − + Van(aq) + H3 O(aq) = HVan(aq) + H2 O(ℓ) Réponse 11 Les graphes représentant l’évolution du pH et de la conductivité σ en fonction du volume V d’acide chlorhydrique ajouté sont représentés sur la figure 3.12. Les volumes équivalents du dosage pH-métrique Véq1 et Véq2 , déterminés grâce à la méthode des tangentes, sont : – Véq1 = 9, 8 mL – Véq2 = 20, 2 mL ′ et V ′ , déterminés grâce aux Les volumes équivalents du dosage conductimétrique Véq1 éq2 ruptures de pentes, sont : ′ = 9, 2 mL – Véq1 ′ = 19, 8 mL – Véq2 Corrigé 3 4,0 14 3,6 12 3,2 10 -1 σ (mS.cm ) 60 8 pH 2,8 6 2,4 4 2,0 2 1,6 0 0 10 20 30 V (mL) F IG . 3.12 – Graphes représentant l’évolution du pH et de la conductivité σ en fonction du volume V d’acide chlorhydrique ajouté. L’échantillon a été dilué initialement pour s’affranchir de la dilution lors du dosage conductimétrique : le graphe σ = f(V ) est alors constitué de portions de droite. Il faut cependant garder en mémoire que cette dilution nuit au dosage pH-métrique puisqu’elle diminue l’amplitude des sauts de pH, rendant ainsi la détermination des volumes équivalents moins précise. La détermination des volumes équivalents réalisée par l’exploitation des ruptures de pente observées sur le graphe σ = f(V ) est plus précise que celle effectuée par la méthode des tangentes. Ce sont donc ces volumes que l’on va utiliser pour déterminer les − concentrations en ions hydroxyde et en ions Van(aq) . • À la première équivalence, on a : ′ nOH − = cHCl Véq1 (aq) où cHCl est la concentration de la solution d’acide chlorhydrique. i h − est alors : La concentration en ions hydroxyde OH(aq) i cHCl V ′ h éq1 − = OH(aq) Vintroduit où Vintroduit est le volume de solution S1 introduit. A.N. i 0, 1 × 9, 2 h − = 0, 046 mol.L−1 = OH(aq) 20 • À la deuxième équivalence : ′ ′ −Véq1 nVan − = cHCl Véq2 (aq) i h − – de la solution S1 : d’où la concentration en ion Van(aq) Van(aq) La vanilline : un arôme du vin 61 ′ −V ′ i cHCl Véq2 h éq1 − = Van(aq) Vintroduit A.N. i 0, 1 × (19, 8 − 9, 2) h − = Van(aq) = 0, 053 mol.L−1 20 Réponse 12 – à la demi-équivalence de la deuxième On détermine le pKA du couple HVan(aq) /Van(aq) réaction de dosage sur la courbe de dosage pH-métrique. Le volume à la demi-équivalence de la deuxième réaction de dosage V 1 vaut : 2 V1 = ′ +V ′ Véq2 éq1 2 2 = 19, 8 + 9, 2 = 14, 5 mL 2 Une lecture graphique donne : pKA HVan (aq) − /Van(aq) = 7, 3 Cette valeur est en accord avec la valeur tabulée. 3.3 Dosage spectrophotométrique de la vanille liquide Réponse 13 L’extraction par le dichlorométhane permet de faire passer la vanilline en phase organique alors que les colorants restent en phase aqueuse. Lors de la seconde extraction la vanilline est déprotonée par la soude. Elle est alors sous – forme ionique (Van(aq) ) et repasse donc dans une phase aqueuse débarrassée de colo– rant. On réalise ensuite le dosage spectrophotométrique des ions Van(aq) en milieu aqueux basique. Réponse 14 Pour réaliser les solutions S3 , S4 et S5 , on prélève un volume Vmère de la solution mère S2 de concentration cmère = 5.10−4 mol.L−1 à l’aide d’une pipette graduée. Ce volume est versé dans une fiole jaugée de 50 mL (Vfille ) dans laquelle on ajoute la soude de concentration environ 0, 1 mol.L−1 jusqu’au trait de jauge. Le volume Vmère de S2 prélevé est donné par le relation : Vmère = Vfille c cmère A.N. pour S3 par exemple Vmère = 50 × 5.10−5 = 5 mL 5.10−4 On peut alors compléter le tableau suivant : 62 Corrigé 3 Solution Concentration en ions – Van(aq) −1 (mol.L ) Vmère (mL) S3 S4 S5 5.10−5 3, 0.10−5 10−5 5 3 1 Réponse 15 La concentration molaire et l’absorbance sont reliées par la loi de Beer-Lambert. À une longueur d’onde λ donnée, on a : Aλ = ε (λ ) ℓ c avec : ε (λ ) coefficient d’absorption molaire à la longueur d’onde λ (L.mol−1 .cm−1 ) ℓ longueur de la cuve (cm) c concentration molaire de l’espèce qui absorbe (mol.L−1 ) À fortes concentrations, l’absorbance ne varie plus linéairement avec la concentration. La formation d’agrégats moléculaires peut expliquer cette déviation. Réponse 16 Pour minimiser l’erreur relative ( ∆A A ), il faut se placer à la longueur d’onde pour laquelle l’absorbance est maximale. Ici, on se place donc à λ = 346 nm. Réponse 17 Le tracé de la courbe d’étalonnage de l’absorbance à 346 nm A346 de la solution en – fonction de la concentration en ions Van(aq) c, est représenté sur la figure 3.13. 1,2 1,0 A 346 0,8 0,6 0,4 0,2 0,0 0 1 2 3 4 5x10 -1 c (mol.L ) F IG . 3.13 – Courbe d’étalonnage A346 = f (c). -5 La vanilline : un arôme du vin 63 Un ajustement linéaire de la forme y = a x permet d’obtenir une relation entre l’absorbance et la concentration : A346 = 2, 71.104 × c Le coefficient de corrélation au carré r2 vaut alors : r2 = 0, 999824 Réponse 18 Pour la solution Sα , l’absorbance mesurée est : Aα346 = 0, 88 En utilisant la droite d’étalonnage, on en déduit la concentration molaire cα : cα = Aα346 2, 71.104 A.N. cα = 0, 88 = 3, 2.10−5 mol.L−1 2, 71.104 On en déduit alors la concentration massique τα de la solution Sα : τα = MHVan cα A.N. τα = 152 × 3, 2.10−5 = 4, 9.10−3 g.L−1 La solution Sα a été obtenue à partir de 1 mL d’échantillon de vanille liquide dilué d’un facteur 250. On en déduit donc la concentration massique de l’échantillon commercial τéchantillon en vanilline : τéchantillon = 250 τα A.N. τéchantillon = 250 × 4, 9.10−3 = 1, 2 g.L−1 Matériel nécessaire et montages utilisés Matériel de dilution : fiole jaugée, pipette graduée ou jaugée. Matériel de dosage : bécher, burette graduée, agitateur magnétique, barreau aimanté. Matériel de dosage pH-métrique : matériel de dosage, électrode de verre, électrode de référence (ECS), pH-mètre, solutions tampon. Matériel de dosage conductimétrique : matériel de dosage, cellule de conductimétrie, conductimètre (pas de solution étalon de KCl). Matériel de potentiométrie : électrode de travail, électrode de référence (ECS), pinces crocodile, fils électriques, voltmètre. Matériel pour l’étude d’une pile : béchers reliés par un pont salin, électrodes, pinces crocodile, fils électriques, voltmètre, ampèremètre. Matériel pour électrolyse : bécher, électrodes, pinces crocodile, fils électriques, voltmètre, ampèremètre, générateur. Matériel de spectrophotométrie : spectrophotomètre UV-visible, cuves plastiques. Matériel d’extraction liquide-liquide : ampoule à décanter bouchée et son support, béchers ou erlenmeyers. Matériel de CCM (chromatographie sur couche mince) : plaque de chromatographie (nature selon le sujet), capillaires, pot à élution fermé. Matériel de filtration sur filtre plissé : entonnoir à liquide (en verre) et son support, filtre plissé, erlenmeyer ou bécher. 200 Matériel nécessaire et montages utilisés garde ouvert ouvert fermé eau eau (1) ouvert eau eau eau eau (2) (3) F IG . 1 – (1) montage à reflux ; (2) montage à reflux avec ampoule d’addition isobare ; (3) montage à reflux avec garde (• et ◦ représentent respectivement des fixations fermes et lâches). ouvert fermé thermomètre eau fermé trompe à eau eau solvant chaud eau colonne de vigreux eau (2) solubilisation dans un minimum de solvant chaud trompe à eau (1) (3) (4) F IG . 2 – (1) montage de distillation fractionnée ; (2) montage pour dégazer une solution ; (3) montage de filtration sur Büchner ; (4) montage de recristallisation (• et ◦ représentent respectivement des fixations fermes et lâches). Tables IR et RMN Table IR Liaison O−H C−H C−N C− −C N−H C−O C−C C−O Groupe fonctionnel alcool (libre) alcool (lié) alcane alcène alcyne nitrile alcyne amine/amide anhydride d’acide chlorure d’acyle acide carboxylique (libre) ester aldéhyde cétone amide aromatique alcène non conjugué alcène conjugué ester éther alcool Nombre d’onde (en cm−1 ) 3580 − 3650 3200 − 3550 2480 − 3000 > 3000 3265 − 3330 2240 − 2260 2100 − 2260 3400 − 3520 1720 − 1870 1785 − 1815 1760 1735 − 1750 1720 − 1740 1715 1650 − 1695 1650 − 2000 1640 − 1670 1600 − 1650 1050 − 1330 1000 − 1250 970 − 1260 202 Tables IR et RMN Table RMN 1 H 13 12 O O H 11 O 10 H 9 O 8 H 7 O H N H H ppm 6 H 5 H 4 O H H N H H O 3 O H 2 H 1 0 il faut mettrte plus de mots Phrases de risque (R) et de sécurité (S) Phrases de risque (R) simples R1 Explosif à l’état sec. R2 Risque d’explosion par le choc, la friction, le feu ou d’autres sources d’ignition. R3 Grand risque d’explosion par le choc, la friction, le feu ou d’autres sources d’ignition. R4 Forme de composés métalliques explosifs très sensibles. R5 Danger d’explosion sous l’action de la chaleur. R6 Danger d’explosion en contact ou sans contact avec l’air. R7 Peut provoquer un incendie. R8 Favorise l’inflammation des matières combustibles. R9 Peut exploser en mélange avec des matières combustibles. R10 Inflammable. R11 Facilement inflammable. R12 Extrêmement inflammable. R14 Réagit violemment au contact de l’eau. R15 Au contact de l’eau dégage des gaz extrêmement inflammables. R16 Peut exploser en mélange avec des substances comburantes. R17 Spontanément inflammable à l’air. R18 Lors de l’utilisation, formation possible de mélange vapeur-air inflammable/explosif. R19 Peut former des peroxydes explosifs. R20 Nocif par inhalation. R21 Nocif par contact avec la peau. R22 Nocif en cas d’ingestion. R23 Toxique par inhalation. R24 Toxique par contact avec la peau. R25 Toxique en cas d’ingestion. R26 Très toxique par inhalation. R27 Très toxique par contact avec la peau. R28 Très toxique en cas d’ingestion. R29 Au contact de l’eau, dégage des gaz toxiques. R30 Peut devenir facilement inflammable pendant l’utilisation. R31 Au contact d’un acide, dégage un gaz toxique. R32 Au contact d’un acide, dégage un gaz très toxique. R33 Danger d’effets cumulatifs. R34 Provoque des brûlures. R35 Provoque de graves brûlures. R36 Irritant pour les yeux. R37 Irritant pour les voies respiratoires. R38 Irritant pour la peau. R39 Danger d’effets irréversibles très graves. R40 Effet cancérogène suspecté. R41 Risque de lésions oculaires graves. R42 Peut entraı̂ner une sensibilisation par inhalation. R43 Peut entraı̂ner une sensibilisation par contact avec la peau. R44 Risque d’explosion si chauffé en ambiance confinée. R45 Peut provoquer le cancer. R46 Peut provoquer les altérations génétiques héréditaires. R48 Risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée. R49 Peut provoquer le cancer par inhalation. R50 Très toxique pour les organismes aquatiques. R51 Toxique pour les organismes aquatiques. R52 Nocif pour les organismes aquatiques. R53 Peut entraı̂ner des effets néfastes à long terme pour l’environnement aquatique. R54 Toxique pour la flore. R55 Toxique pour la faune. R56 Toxique pour les organismes du sol. R57 Toxique pour les abeilles. R58 Peut entraı̂ner des effets néfastes à long terme pour l’environnement. R59 Dangereux pour la couche d’ozone. R60 Peut altérer la fertilité. R61 Risque pendant la grossesse d’effets néfastes pour l’enfant. R62 Risque possible d’altération de la fertilité. R63 Risque possible pendant la grossesse d’effets néfastes pour l’enfant. R64 Risque possible pour les bébés nourris au lait maternel. R65 Nocif : peut provoquer une atteinte des poumons en cas d’ingestion. R66 L’exposition répétée peut provoquer dessèchement ou gerçures de la peau. R67 L’inhalation de vapeurs peut provoquer somnolence et vertiges. R68 Possibilité d’effets irréversibles. 204 Phrases de risque (R) et de sécurité (S) Phrases de risque (R) combinées R14/15 Réagit violemment au contact de l’eau en dégageant des gaz extrêmement inflammables. R15/29 Au contact de l’eau, dégage des gaz toxiques et extrêmement inflammables. R20/21 Nocif par inhalation et par contact avec la peau. R20/22 Nocif par inhalation et par ingestion. R20/21/22 Nocif par inhalation, par contact avec la peau et par ingestion. R21/22 Nocif par contact avec la peau et par ingestion. R23/24 Toxique par inhalation et par contact avec la peau. R23/25 Toxique par inhalation et par ingestion. R23/24/25 Toxique par inhalation, par contact avec la peau et par ingestion. R24/25 Toxique par contact avec la peau et par ingestion. R26/27 Très toxique par inhalation et par contact avec la peau. R26/28 Très toxique par inhalation et par ingestion. R26/27/28 Très toxique par inhalation, par contact avec la peau et par ingestion. R27/28 Très toxique par contact avec la peau et par ingestion. R36/37 Irritant pour les yeux et les voies respiratoires. R36/38 Irritant pour les yeux et la peau. R36/37/38 Irritant pour les yeux, les voies respiratoires et la peau. R37/38 Irritant pour les voies respiratoires et la peau. R39/23 Toxique : danger d’effets irréversibles très graves par inhalation. R39/24 Toxique : danger d’effets irréversibles très graves par contact avec la peau. R39/25 Toxique : danger d’effets irréversibles très graves par ingestion. R39/23/24 Toxique : danger d’effets irréversibles très graves par inhalation et par contact avec la peau. R39/23/25 Toxique : danger d’effets irréversibles très graves par inhalation et par ingestion. R39/24/25 Toxique : danger d’effets irréversibles très graves par contact avec la peau et par ingestion. R39/23/24/25 Toxique : danger d’effets irréversibles très graves par inhalation, par contact avec la peau et par ingestion. R39/26 Très toxique : danger d’effets irréversibles très graves par inhalation. R39/27 Très toxique : danger d’effets irréversibles très graves par contact avec la peau. R39/28 Très toxique : danger d’effets irréversibles très graves par ingestion. R39/26/27 Très toxique : danger d’effets irréversibles très graves par inhalation et par contact avec la peau. R39/26/28 Très toxique : danger d’effets irréversibles très graves par inhalation et par ingestion. R39/27/28 Très toxique : danger d’effets irréversibles très graves par contact avec la peau et par ingestion. R39/26/27/28 Très toxique : danger d’effets irréversibles très graves par inhalation, par contact avec la peau et par ingestion. R42/43 Peut entraı̂ner une sensibilisation par inhalation et contact avec la peau. R48/20 Nocif : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par inhalation. R48/21 Nocif : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par contact avec la peau. R48/22 Nocif : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par ingestion. R48/20/21 Nocif : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par inhalation et par contact avec la peau. R48/20/22 Nocif : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par inhalation et par ingestion. R48/21/22 Nocif : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par contact avec la peau et par ingestion. R48/20/21/22 Nocif : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par inhalation, par contact avec la peau et par ingestion. R48/23 Toxique : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par inhalation. R48/24 Toxique : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par contact avec la peau. R48/25 Toxique : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par ingestion. R48/23/24 Toxique : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par inhalation et par contact avec la peau. R48/23/25 Toxique : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par inhalation et par ingestion. R48/24/25 Toxique : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par contact avec la peau et par ingestion. R48/23/24/25 Toxique : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par inhalation, par contact avec la peau et par ingestion. R50/53 Très toxique pour les organismes aquatiques, peut entraı̂ner des effets néfastes à long terme pour l’environnement aquatique. R51/53 Toxique pour les organismes aquatiques, peut entraı̂ner des effets néfastes à long terme pour l’environnement aquatique. R52/53 Nocif pour les organismes aquatiques, peut entraı̂ner des effets néfastes à long terme pour l’environnement aquatique. R68/20 Nocif : possibilité d’effets irréversibles par inhalation. R68/21 Nocif : possibilité d’effets irréversibles par contact avec la peau. R68/22 Nocif : possibilité d’effets irréversibles par ingestion. R68/20/21 Nocif : possibilité d’effets irréversibles par inhalation et par contact avec la peau. R68/20/22 Nocif : possibilité d’effets irréversibles par inhalation et par ingestion. R68/21/22 Nocif : possibilité d’effets irréversibles par contact avec la peau et par ingestion. R68/20/21/22 Nocif : possibilité d’effets irréversibles par inhalation, par contact avec la peau et par ingestion. Phrases de risque (R) et de sécurité (S) 205 Phrases de sécurité (S) simples S1 Conserver sous clé. S2 Conserver hors de la portée des enfants. S3 Conserver dans un endroit frais. S4 Conserver à l’écart de tout local d’habitation. S5 Conserver sous... (liquide approprié à spécifier par le fabricant). S6 Conserver sous... (gaz inerte à spécifier par le fabricant). S7 Conserver le récipient bien fermé. S8 Conserver le récipient à l’abri de l’humidité. S9 Conserver le récipient dans un endroit bien ventilé. S12 Ne pas fermer hermétiquement le récipient. S13 Conserver à l’écart des aliments et boissons y compris ceux pour animaux. S14 Conserver à l’écart des... (matière(s) incompatible(s) à indiquer par le fabricant). S15 Conserver à l’écart de la chaleur. S16 Conserver à l’écart de toute flamme ou source d’étincelles - Ne pas fumer. S17 Tenir à l’écart des matières combustibles. S18 Manipuler et ouvrir le récipient avec prudence. S20 Ne pas manger et ne pas boire pendant l’utilisation. S21 Ne pas fumer pendant l’utilisation. S22 Ne pas respirer les poussières. S23 Ne pas respirer les gaz/vapeurs/ fumées/aérosols (terme(s) approprié(s) à indiquer par le fabricant). S24 Éviter le contact avec la peau. S25 Éviter le contact avec les yeux. S26 En cas de contact avec les yeux, laver immédiatement et abondamment avec de l’eau et consulter un spécialiste. S27 Enlever immédiatement tout vêtement souillé ou éclaboussé. S28 Après contact avec la peau, se laver immédiatement et abondamment avec... (produits appropriés à indiquer par le fabricant). S29 Ne pas jeter les résidus à l’égout. S30 Ne jamais verser de l’eau dans ce produit. S33 Éviter l’accumulation de charges électrostatiques. S35 Ne se débarrasser de ce produit et de son récipient qu’en prenant toute précaution d’usage. S36 Porter un vêtement de protection approprié. S37 Porter des gants appropriés. S38 En cas de ventilation insuffisante, porter un appareil respiratoire approprié. S39 Porter un appareil de protection des yeux/du visage. S40 Pour nettoyer le sol ou les objets, souillés par ce produit, utiliser... (à préciser par le fabricant). S41 En cas d’incendie et/ou d’explosion ne pas respirer les fumées. S42 Pendant les fumigations/pulvérisations porter un appareil respiratoire approprié (terme(s) approprié(s) à indiquer par le fabricant). S43 En cas d’incendie utiliser... (moyens d’extinction à préciser par le fabricant. Si l’eau augmente les risques, ajouter « Ne jamais utiliser d’eau »). S45 En cas d’accident ou de malaise consulter immédiatement un médecin (si possible lui montrer l’étiquette). S46 En cas d’ingestion consulter immédiatement un médecin et lui montrer l’emballage ou l’étiquette. S47 Conserver à une température ne dépassant pas... o C (à préciser par le fabricant). S48 Maintenir humide avec... (moyen approprié à préciser par le fabricant). S49 Conserver uniquement dans le récipient d’origine. S50 Ne pas mélanger avec... (à spécifier par le fabricant). S51 Utiliser seulement dans des zones bien ventilées. S52 Ne pas utiliser sur de grandes surfaces dans les locaux habités. S53 Éviter l’exposition, se procurer des instructions spéciales avant l’utilisation. S56 Éliminer ce produit et son récipient dans un centre de collecte des déchets dangereux ou spéciaux. S57 Utiliser un récipient approprié pour éviter toute contamination du milieu ambiant. S59 Consulter le fabricant ou le fournisseur pour des informations relatives à la récupération ou au recyclage. S60 Éliminer le produit et son récipient comme un déchet dangereux. S61 Éviter le rejet dans l’environnement. Consulter les instructions spéciales/la fiche de données de sécurité. S62 En cas d’ingestion, ne pas faire vomir : consulter immédiatement un médecin et lui montrer l’emballage ou l’étiquette. S63 En cas d’accident par inhalation, transporter la victime hors de la zone contaminée et la garder au repos. S64 En cas d’ingestion, rincer la bouche avec de l’eau (seulement si la personne est consciente). 206 Phrases de risque (R) et de sécurité (S) Phrases de sécurité (S) combinées S1/2 Conserver sous clef et hors de portée des enfants. S3/7 Conserver le récipient bien fermé dans un endroit frais. S3/9/14 Conserver dans un endroit frais et bien ventilé à l’écart des... (matières incompatibles à indiquer par le fabricant). S3/9/14/49 Conserver uniquement dans le récipient d’origine dans un endroit frais et bien ventilé à l’écart de... (matières incompatibles à indiquer par le fabricant). S3/9/49 Conserver uniquement dans le récipient d’origine dans un endroit frais et bien ventilé. S3/14 Conserver dans un endroit frais à l’écart des... (matières incompatibles à indiquer par le fabricant). S7/8 Conserver le récipient bien fermé et à l’abri de l’humidité. S7/9 Conserver le récipient bien fermé et dans un endroit bien ventilé. S7/47 Conserver le récipient bien fermé et à une température ne dépassant pas... Co (à préciser par le fabricant). S20/21 Ne pas manger, ne pas boire et ne pas fumer pendant l’utilisation. S24/25 Éviter le contact avec la peau et les yeux. S27/28 Après contact avec la peau, enlever immédiatement tout vêtement souillé ou éclaboussé et se laver immédiatement et abondamment avec... (produits appropriés à indiquer par le fabricant). S29/35 Ne pas jeter les résidus à l’égout ; ne se débarrasser de ce produit et de son récipient qu’en prenant toutes les précautions d’usage. S29/56 Ne pas jeter les résidus à l’égout, éliminer ce produit et son récipient dans un centre de collecte des déchets dangereux ou spéciaux. S36/37 Porter un vêtement de protection et des gants appropriés. S36/37/39 Porter un vêtement de protection approprié, des gants et un appareil de protection des yeux/du visage. S36/39 Porter un vêtement de protection approprié et un appareil de protection des yeux/du visage. S37/39 Porter des gants appropriés et un appareil de protection des yeux/du visage. S47/49 Conserver uniquement dans le récipient d’origine à une température ne dépassant pas... o C (à préciser par le fabricant). Index A acétate d’isoamyle, 129 acétylation, 96 acide acétique, 129 acide ascorbique, 66 acide benzoı̈que, 161, 177 acide chlorhydrique, 164 acide citrique, 68 acide nitrique, 11 acide paratoluènesulfonique, 129, 183 acide phosphorique, 128 acide sulfanilique, 127 additif alimentaire, 66, 68, 123, 175 Adiaril, 98 alcool benzylique, 161, 177 alcool de grain, 147 alcool isoamylique, 129 alcool vanillique, 46 aldéhyde salicylique, 25 alliage, 11 ammoniac, 111 ammoniaque, 81, 110 anhydride acétique, 96 anticoagulant, 25 anti-oxydant, 128 antiseptique, 28 arôme, 129 B benzaldéhyde, 161 bonbons, 125 borax, 126 borohydrure de sodium, 46 C Cannizzaro, 161 3-carbéthoxycoumarine, 25 CCM, 26, 47, 69, 125, 177, 178 Célite, 178 centilaboratoire, 105 chlorure de sodium, 27 chromate de potassium, 28 Coca-Cola, 128, 177 cocktail, 149 colorant azoı̈que, 127 colorants alimentaires, 125 complexe, 69, 81 conductivité ionique molaire, 110 conservateur, 126, 175 constante thermodynamique, 81 contrôles de qualité, 125 contraction de volume, 148 coumarine, 25 couplage diazoı̈que, 127 courbe intensité-potentiel, 110 cuivre, 11, 83 cuivre (II), 12, 81 D Dakin, 28, 30 degré d’alcool, 147 Destop, 110 diagramme binaire, 112, 149 diagramme potentiel-pH, 163 diazotation, 127 dichloroindophénolate de sodium, 66 diiode, 98, 163 dioxyde d’azote, 16, 83 dismutation, 161 dissolution, 179 distillation, 111, 147 2,4-DNPH, 48 dosage colorimétrique, 12, 13, 28, 30, 68, 81, 82, 98, 111, 147, 164, 180 dosage complexométrique, 13 dosage conductimétrique, 27, 49, 180 dosage par précipitation, 27, 28, 69 dosage pH-métrique, 49, 69, 129, 149, 180 208 Index dosage potentiométrique, 183 dosage rédox, 12, 30, 67, 98, 147, 164 dosage spectrophotométrique, 28, 49, 66, 83, 128 E–H eau polluée, 83 échantillon de vanille liquide, 49 EDTA, 13 électrolyse, 14, 109 électrozingage, 14 encre effaçable, 163 estérification, 96, 129 éthanoate de zinc, 126 éthanol, 147, 182 extraction, 50, 81, 126, 130, 161, 177 fer, 14 ferricyanure de potassium, 13 ferrocyanure de potassium, 13, 126 gamme étalon, 28, 50, 83, 126 D -glucose, 95 grandeur thermodynamique, 13, 179 hélianthine, 180 hypochlorite de sodium, 30 I–M indicateur coloré, 108 indice de réfraction, 130 iodate de potassium, 163 iodométrie, 12, 30, 98, 164 iodure de potassium, 12, 30, 163 jambon, 126 laboratoire miniaturisé, 105 laiton, 11 M&M’s, 125 médiamutation, 163 médicament, 23 3-méthylbutan-1-ol, 129 microfluidique, 105 milieu non aqueux, 182 Mohr (méthode de), 28 Mohr (sel de), 147 N (N)-1-naphtyléthylènediamine, 127 naringine, 69 nitrate, 83 nitrate d’argent, 27 nitrate de zinc (II), 13 nitrite de sodium, 126 nitrozation, 127 O–P octan-1-ol, 81 orangé de xylénol, 13 oxydation, 11, 98, 177 pamplemousse, 65 permanganate de potassium, 28, 147, 177 phénolphtaléine, 108, 180 pharmacie, 25 pile, 13 pipéridine, 25 polydiméthylsiloxane, 107 polymère, 107 potentiométrie, 82, 182 propanedioate de diéthyle, 25 Q–R quinhydrone, 182 recristallisation, 26, 47, 97, 162, 178, 182 réduction, 46, 83 réticulation, 107 rouge de méthyle, 82, 108, 180 S sérum physiologique, 27, 28 Smarties, 125 Smirnoff-Ice, 149 solubilité, 179 Soxhlet (extracteur), 69 spectre IR, 31, 53, 131 spectre RMN, 31, 52, 165 stœchiométrie, 81 sucre, 95 sulfate de cuivre (II), 81 T–Z tétraamminecuivre (II), 81, 83 température de fusion, 26, 48, 97, 162, 179 test caractéristique, 48 thiosulfate de sodium, 12, 30, 98, 164 Vahiné, 125 vanille, 45 vanilline, 45 vitamine C, 66 vodka, 145 volume molaire partiel, 148 zinc, 11 zinc (II), 13, 14, 69