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SOMMAIRE
Carte des objectifs x
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CHAPITRE I. DIAGNOSTIC ET FONCTIONNEMENT DES
COURS D'EAU
3
10
CHAPITRE IV. PLAN D'ENTRETIEN
1.1 PRINCIPES GENERAUX DE
L'ETUDE
1.1.1. Zone géographique
concernée Situation
administrative
1.1.2. Objet de l'étude
1.1.3. Contenu de l'étude
3
4.1. TRAVAUX D'ENTRETIEN
4.1.1. Niveau d'entretien
4.1.3. Visites de contrôle
Carte des types d'entretien
11
4.2. REMISE EN ETAT DES BERGES
1.2. ANALYSE DES MILIEUX
NATURELS
1.2.1. Topographie
1.2.2. Géologie
4
1.3. HABITATS NATURELS
4
1.4. DESCRIPTIF DES COURS D'EAU
1.4.1. Zones traversées
1.4.2. Caractéristiques des
ruisseaux
5
4.3. ENTRETIEN DES BERGES
4.3.1. Zones urbaines
4.3.2. Zones f orestières
4.3.3. Zones agricoles
4.3.4. Zones à vocation naturelle
12
4.5. PROGRAMMATION DES
TRAVAUX
6
CHAPITRE II. ANALYSE DES FACTEURS ECONOMIQUES ET
SOCIAUX
2.1. ZONES URBAINES
2.3. ACTIVITES FORESTIERES
2.4. ACTIVITES AGRICOLES
2.5. ACTIVITES PISCICOLES
2.6. ACCUEIL DU PUBLIC
2.7. INFRASTRUCTURES,
OUVRAGES D'ART
8
CHAPITRE III. OBJECTIFS D'ENTRETIEN
3.1. OBJECTIFS D'ENTRETIEN
3.1.1. Zones urbaines
3.1.2. Zones à vocation agricole
3.1.3. Zones à vocation f orestière
3.1.4. Zones à vocation naturelle
11
Depuis de nombreuses années, l'entretien de la végétation des berges des
cours d'eau a été considérablement réduit suite à l'abandon et à la
modif ication de certaines pratiques agricoles.
Depuis quelques années, les Communes de la Communauté de Communes
de la Fillière ont lancé un programme de remise en état et d'entretien
Soucieuse du bon f onctionnement des ruisseaux et consciente que
régulation systématique de la végétation des cours d'eau n'est
souhaitable pour l'équilibre des milieux, ni économiquement possible,
Communauté de Communes a demandé un diagnostic des cours d'eau
des zones humides les plus importantes af in de déf inir pour chacun d'eux
plan d'objectif s d'entretien de la végétation des berges.
La réalisation de l'étude a été conf iée à l'Of f ice National des Forêts.
la
ni
la
et
un
CHAPITRE 1
DIAGNOSTIC, FONCTIONNEMENT, ETAT ACTUEL DES COURS D'EAU, ZONES
HUMIDES ET LACS.
1.1. PRINCIPES GÉNÉRAUX DE L'ÉTUDE
1.1.1. Zone géographique concernée et situation administrative
Cette étude porte sur :
- la Fillière depuis le pont des Combes en amont jusqu’à sa conf luence avec le
Fier en aval.
- Deux de ses af f luents , le Daudens et le Flan étudiés uniquement dans leur
partie aval.
Ces cours d’eau traversent les communes suivantes :
Thorens Glières, Aviernoz, les Ollières, Villaz, Groisy, St Martin Bellevue,
Charvonnex, Villaz et Argonnay
PLAN DE SITUATION
GROISY
La Fillière
Le Daudens
Le Flan
THORENS GLERES
CHARVONNEX LES OLLIERES
La Fillière
AVIERNOZ
ST MARTIN
VILLAZ
ARGONNAY
Légende :
VILLAZ
Commune
Limite de Commune
Cours d'eau
Ces Communes sont regroupées au sein de la communauté de communes de la
Fillière qui est le maître d’ouvrage de cette étude
1.1.2. Objet de l'étude :
1.1.3.3. Elaboration d'un plan d'entretien.
Déf inir pour les cours d'eau concernés, un plan d'objectif s d'entretien et un
programme d'actions pluriannuel qui en résulte.
Le plan pluriannuel d'entretien est établi en comparant pour chaque tronçon
homogène l'état actuel du cours d'eau, les objectif s et les priorités d'entretien.
1.1.3. Contenu de l'étude :
L'étude comporte trois phases :
1.1.3.1. Etablissement du diagnostic du fonctionnement et de l'état actuel
des cours d'eau
Le plan pluriannuel d'entretien est présenté notamment sous f orme de :
- tableaux récapitulatif s comportant la programmation des premières interventions
de remise en état de la végétation des berges ainsi que la programmation des
opérations courantes d'entretien qui leur succèdent.
1.2. ANALYSE DU MILIEU NATUREL
En septembre 1998, l'Agence de l'Eau Bassin Rhône Méditerranée Corse a publié
un Guide Technique N° 1 intitulé :
LA GESTION DES BOISEMENTS DE RIVIERES, comprenant deux fascicules :
- f ascicule 1 : Dynamique et f onctions de la ripisylve.
- f ascicule 2 : Déf inition des objectif s et conception d'un plan d'entretien.
Ce guide très bien conçu et très complet a servi de cadre à la présente étude et
nous avons repris plusieurs éléments de ce guide, que nous avons parf ois
adaptés au contexte local, notamment :
- les f iches de description de la ripisylve
- les f iches de description des tronçons homogènes
- les déf initions des niveaux d'entretien
Les cours d'eau étudiés ont été divisés ou regroupés selon les cas en tronçons
homogènes suivant leur localisation géographique, leur morphologie, la
spécif icité de leur ripisylve ou d'autres éléments déterminants.
1.2.1. Topographie :
La Fillière se caractérise par :
- de f ortes à très f ortes pentes dans la partie supérieure jusqu'à sa conf lluence
avec le Daudens.
- des pentes moyennes dans la partie inf érieure.
1.2.2. Géologie :
La rivière coule essentiellement dans les matériaux f luvio glaciaires issus du
glacier de l’Arve. Ces dépôts recouvrent la molasse (grés avec ciment calcaire)
que l’on voit apparaître sur certaines sections.
Les tronçons homogènes sont décrits à l'aide :
- de f iches de diagnostic donnant les principaux renseignements concernant la
morphologie du cours d’eau, l'état de la végétation des berges.
- de cartes regroupant tous les éléments indispensables à une lecture rapide de
l'état de ces cours d'eau.
1.1.3.2. Définition d'objectifs d'entretien.
Pour chaque tronçon homogène, il est proposé dans la f iche de description un ou
plusieurs objectif s considérés comme l'expression d'une vocation de l'espace
aquatique : vocation agricole, vocation f orestière, vocation naturelle, vocation
urbaine, vocation industrielle, …
Ces objectif s sont classés en objectif s principaux et secondaires.
Les vocations principales et secondaires des dif f érentes zones sont représentées
sur la carte qui accompagne les f iches de diagnostic .
La Fillière coule parfois directement sur la molasse
1.3. HABITATS NATURELS
1.4.1. Zones traversées
Le lit et les berges des cours d’eau étudiés ne f ont pas l’objet de mesures de
protection autre que celles f igurant dans les documents d’urbanisme des
communes concernées.
Par ailleurs aucune ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique) n’a été répertoriée sur le secteur d’étude.
Néanmoins, les investigations de terrain nous ont permis de mettre en évidence
l’intérêt des milieux rencontrés. En ef f et , la Fillière, bien qu’ayant f ait l’objet de
nombreux travaux de protection de berges, présente encore dans quelques
secteurs un lit relativement mobile qui f avorise l’installation de successions
végétales (du banc de gravier à la f orêt mature) ainsi que de prof ils de berges
f avorables à la présence d’espèces animales et végétale diversif iées.
La Fillière s'écoule essentiellement dans deux types de zones
-
zones agricoles et f orestières sur la majorité du parcours.
zones urbaines ou industrielles sur un linéaire relativement réduit (secteur de
la Vuaz, zone industrielle de Villaz)
1.4.2. Caractéristiques des cours d’eau
La Fillière et ses af f luents ont un débit permanent. A la suite de violents orages,
ces cours d'eau ont des crues importantes, ils peuvent donc transporter des
quantités de matériaux : pierres, sables, bois morts, etc.….
Sans se livrer à un inventaire exhaustif nous avons pu tout de même observer
une avif aune riche (cincle, martin pêcheur..). Nous avons également pu observer
un batracien ,le sonneur à ventre jaune, batracien protégé sur la plan national.
La parcours systématique de la rivière nous a permis de constater que la
quantité de bois mort présente dans le lit mineur était relativement peu
importante.
La ripisylve est présente sur l’ensemble du linéaire des cours d’eau étudiés.
Dans la partie supérieure elle se présente plutôt sous la f orme de haies . Celles ci
ont f ait l’objet d’un entretien régulier jusqu’au milieu du 20°siècle. Elles
f ournissaient essentiellement du bois de chauf f age et un peu de bois d’œuvre pour
la construction et la réparation des bâtiments.
Ces pratiques ont aujourd'hui disparu, les haies se sont beaucoup développées,
elles ont tendance à se ref ermer sur le lit des ruisseaux et se conf ondent parf ois
avec les boisements naturels de terrains abandonnés par l'agriculture.
L'essence la plus courante est le f rêne qui est un colonisateur, mais on trouve
aussi f réquemment des trembles, saules, aulnes et quelques érables. L’épicéa,
f avorisé par l’homme est également présent.
Sonneur à ventre jaune observé sur la Fillière
Cette dynamique de plus en plus rare dans les rivières alpines de plaine ou
de moyenne montagne mérite donc d’être conservée voir même restaurée.
1.4. DESCRIPTIF DES COURS D'EAU
Dans la partie basse, la Fillière présente un lit plus large dont l’emplacement a
évolué au cours des dernières décennies. C’est ainsi que dans l’ancien lit mineur
on retrouve des boisements composés d’essences pionnières telles que le saule
blanc, l’aulne blans et les peupliers. Hors du lit majeur la ripisylve est composée
d’essences à bois durs tel que le f rêne, les érables le f rêne, le tilleul….
Ces terrasses sont de moins en moins connectées à la rivière du f ait de
l’enf oncement du lit. Ces peuplements pionniers risquent donc d’évoluer assez
rapidement (quelques décennies) vers une f orêt de bois durs composée
majoritairement de f rêne.
D’une manière générale les boisements composants la rpisylve présentent un bon
état sanitaire. On note toutef ois deux types dépérissements :
Le premier du à des attaques d’Ips typographe insecte xylophage et qui touche
exclusivement les épicéas. Des dépérissements semblables ont af f ecté de très
nombreux peuplements de cette essence au cours de ces 3 dernières années
dans le département de Haute-Savoie. Ces attaques sont souvent liées à des
stress (sécheresse, tempête, station inadapté ).
Le second af f ecte, dans la partie basse de la rivière, les aulnes blancs et des
saules ; Il s’agit probablement d’un problème d’alimentation en eau des arbres
lié à l’enf oncement du lit de la rivière.
La Fillière a été utilisé jadis pour sa f orce hydraulique . C’est ainsi que l’on trouve
encore plusieurs bief s qui sont toujours entretenus.
L’un deux pourrait éventuellement f aire l’objet d’une valorisation pédagogique
(sentier à proximité).
Par ailleurs sur la commune de Villaz une zone industrielle a été installée à
proximité de la rivière.
Les travaux liés aux activités industrielles et à l’aménagement hydraulique de la
Fillière ont entraîné involontairement la prolif ération de plantes envahissantes et
indésirables comme la Renouée du Japon (Polygonum sacchalinense) ou l'Arbre
aux Papillons (Buddléia davidii) ainsi que l’impatience de l’Himalaya Ces deux
plantes prolif èrent très rapidement et empêchent toute autre végétation de se
développer.
La situation n’est pour l’instant pas alarmante. Toutef ois les moyens de lutte contre
ces f léaux sont encore très limités et peu ef f icaces.
2.2. ACTIVITES FORESTIERES
Elles concernent essentiellement les parties supérieures. Ces activités sont très
variables selon la nature du propriétaire des f orêts.
Les bois de qualité sont destinés à la menuiserie, mais la plupart d'entre eux
servent à la f abrication de charpentes ou de palettes.
Dans la partie basse, il s'agit essentiellement de f orêts de f euillus . Ces f orêts,
situées dans des zones de pentes, de glissement de terrains, sont peu ou pas
exploitées. Elles produisent essentiellement du bois de chauf f age.
L’épicéa devrait être progressivement éliminé de la ripisylve dans la partie
de la Fillière objet de la présente étude. En effet dans l’étage collinéen la
forêt climacique de bois dur est plutôt une frénaie chênaie. De plus
l’enracinement de l’épicéa est peu adapté à la tenue des berges.
Les f orêts appartenant aux Communes ou à l'Etat, f ont l'objet d'un Aménagement
Forestier et les exploitations et interventions y sont ef f ectuées selon un échéancier
bien établi. Une seule f orêt gérée par l’Of f ice national des Forêt se trouvent au
niveau de la conf luence avec le Fier sur la commune d’Argonay.
Les f orêts appartiennent donc essentiellement à des propriétaires privés et sont
gérées d'une manière moins rigide. Les exploitations ont un caractère beaucoup
plus aléatoire.
L'exploitation des coupes n'est pas toujours f aite avec la rigueur souhaitée. Les
houppiers et rémanents d'exploitation sont parf ois laissés dans le lit des petits
af f luents, ce qui conduit inexorablement à la f ormation d'embâcles.
2.3. ACTIVITES AGRICOLES
CHAPITRE II.
ANALYSE DES FACTEURS ECONOMIQUES ET SOCIAUX
2.1. ZONES URBAINES ET INDUSTRIELLES
La principale activité agricole est l'élevage bovin. Avec la concentration des
exploitations et la mécanisation, seules les zones les plus riches et les plus f aciles
d'accès sont encore exploitées.
2.4. ACTIVITES PISCICOLES
La pêche est gérée par l’Associations Agréées de Pêche et de Protection du
Milieu Aquatique d’Annecy.
L’ AAPPMA est directement intéressées par l'entretien de la végétation des
berges , mais comme le nombre de pêcheurs locaux est limité, elles manquent de
bras pour participer à cet entretien.
2.5. ACCUEIL DU PUBLIC
La proximité de l’agglomération d’Annecy ainsi que l’attrait exercé par l’eau
conf èrent aux berges de la Fillière une bonne potentialité pour l’accueil du
public. Plusieurs sentiers piétons, essentiellement empruntés par les pêcheurs
longent déjà la rivière. Ils ont été recensés et f igurent sur la carte située en
annexe. Une section vient d’ailleurs d’être balisé sur la commune de Thorens
dans le cadre du PDIPR. Il semble néanmoins dif f icile, étant donné la
topographie des berges (zone de glissement, …) d’envisager un itinéraire
complet le long de la Fillière. Toutef ois il peut paraître judicieux d’améliorer les
aménagements existants à partir des deux pôles d’attraction que sont :
La zone situé en rive droite à l’aval du pont de la Vuaz
La zone situé sur la commune d’Argonnay
Par ailleurs, dans la section aval du cours d’eau, plusieurs accès conduisent à la
rivière. En f onction de la nature juridique de ces chemins il serait judicieux d’en
f ermer certains af in de limiter des pratiques peu respectueuses de
l’environnement (vidange de moteur, dépôts sauvages…). En revanche des
aménagements spécif iques (pose de panneaux, mise en place de tables et
poubelles) et une surveillance particulière pourraient concernés 1 ou 2 sites.
2.6. INFRASTRUCTURES - OUVRAGES D'ART
De nombreuses voies de communications f ranchissent les cours d'eau étudiés :
routes, pistes agricoles ou f orestières, sentiers… A ces f ranchissements
correspondent autant d'ouvrages : ponts et viaducs en pierre ou en béton,
passages busés ou radiers, seuils...
Ils ont été inventoriés par le bureau hydrétude. Manif estement, un
amoncellement de bois sur ces ouvrages en période menaçant leur stabilité en
période de crue n’est pas à redouter (tirant suf f isant, pas de pile centrale).
CHAPITRE III.
OBJECTIFS D'ENTRETIEN
3.1. OBJECTIFS D'ENTRETIEN
L'établissement du diagnostic des ruisseaux nous a permis de déf inir des
objectif s d'entretien considérés comme l'expression d'une vocation de l'espace
aquatique.
Nous avons déf ini par tronçon homogène, deux niveaux d'objectif s : un objectif
principal et un objectif secondaire qui se superposent.
Les objectifs principaux déf inissent quatre vocations pour les cours d'eau :
vocation urbaine dans la traversée des agglomérations ou dans les secteurs
bo4rdant des habitations.
-
Il sera important de veiller à conserver un caractère bocager dans les bordures des
cours d'eau et d'éviter que les haies ne se transf orment en véritables f orêts et ne
se ref erment complètement sur le lit des ruisseaux.
3.1.3. Zones à vocation forestière :
Af in d'alléger la masse des arbres qui déstabilise les sols souvent meubles, il
f audrait pouvoir exploiter les peuplements f orestiers constitués de gros sujets, sur
les bordures des ruisseaux.
Dans les f orêts privées, ces opérations sont dif f icilement réalisables pour les
raisons suivantes :
- les f orêts appartiennent souvent à de multiples propriétaires qui n'ont pas
f orcément envie d'exploiter leurs bois.
- les pentes sont assez f ortes et les conditions d'accès souvent dif f iciles.
vocation industrielle
vocation agricole
vocation forestière
vocation naturelle
vocation touristique
Pour l'instant, dans ces f orêts, on devra se limiter à surveiller les arbres dangereux
et à f aire exploiter ceux qui tombent en travers du lit des ruisseaux et qui risquent
de provoquer de gros embâcles préjudiciables sur le plan hydraulique.
Quand des exploitations ont lieu, les résidus de coupes, houppiers et branches
sont souvent abandonnés ou jetés dans le lit des cours d'eau.
Ces pratiques sont une des premières causes de f ormation d'embâcles. Il y a lieu
de sensibiliser les exploitants f orestiers sur ce problème et d'utiliser les moyens
réglementaires pour les f aire cesser.
3.1.1. Zones urbaines :
Ce sont celles qui doivent attirer le plus l'attention car c'est là que les enjeux
sont les plus importants.
Elles doivent être protégées contre les crues violentes et les dégâts qu'elles
peuvent occasionner : érosions , dépôts de matériaux divers, débordements,
inondations, etc.
Les parties de ruisseaux situées directement à l'amont des agglomérations
doivent être surveillées attentivement et régulièrement af in d'éviter la f ormation
d'embâcles.
Les interventions de nettoyage devront être ef f ectuées immédiatement dès que
l'on a constaté la dégradation des berges ou la f ormation d'embâcles..
Dans les f orêts privées, ces mesures devraient être mises en œuvre par un Arrêté
Municipal.
3.1.4. Zones de protection des milieux naturels remarquables :
Ces zones se situent à l'écart des zones urbaines et industrielles, dans la partie
aval du secteur d’étude. La Fillière qui les traverse, présente souvent peu de
danger à ces endroits.
Dans la plupart des cas, il n'y aura pas d'intervention dans ces zones.
Cependant, on pourrait améliorer la qualité des habitats piscicoles :en créant des
caches à poissons par le maintien et l'aménagement de certains embâcles.
On veillera toutef ois à éliminer les embâcles présents sur les seuils.
3.1.1. Zones à vocation Industrielle :
Comme dans les zones urbaines, les enjeux sont importants.
3.1.6 Zones à vocation d’accueil du public
3.1.2. Zones à vocation agricole :
La végétation des abords des sentiers balisés sera entretenue. On pourra
également aménager des vues sur la rivière .
Voir les cartes d'objectifs pages suivantes
CHAPITRE IV.
PLAN D'ENTRETIEN
Au cours des 5 prochaines années, les dif f érents tronçons ou parties de tronçons
seront parcourus de manière dif f érente selon les enjeux, les niveaux d'entretien
retenus :
4.1. TRAVAUX D'ENTRETIEN
- les tronçons de niveau d'entretien 0 et de niveau d'entretien 1 (R0-E0, R0-E1, R0E2) ne seront pas parcourus ou ne le seront qu'une seule f ois
4.1.1. Niveau d'entretien
- les tronçons de niveau d'entretien 2 seront parcourus deux f ois
L'entretien courant des ruisseaux cessé progressivement avec la modif ication
des techniques agricoles et des besoins humains,
Une remise en état générale d'une partie des ruisseaux s'avère
indispensable avant d'envisager des travaux d'entretien courants.
Les travaux d'entretien seront déf inis dans le détail par tronçon après une visite
dont la périodicité a été f ixée en f onction du diagnostic des ruisseaux.
Puis un entretien régulier devra être réalisé à des intervalles plus ou moins longs
selon l'état et la dynamique de la végétation, les enjeux et les vocations des
cours d'eau.
Le niveau d'entretien des ruisseaux a été f ixé à des niveaux variables en f aisant
la distinction entre gestion des boisements de berge et gestion du bois mort.
Cette classif ication a été ef f ectuée d'après les indications du f ascicule 2 du
Guide Technique N° 1 : La Gestion des boisements de Rivières édité par
l'Agence de l'Eau Bassin Rhône Méditerranée Corse (sept 1998).
Entretien du
boisement de berge
- R - (ripisylve)
Enlèvement du
bois mort
- E - (embâcle)
Représentatio
n
cartographiqu
e
Niveau 0
espacé (> 10 ans) - R0
non - E0
R0-E0
Niveau 1 0
espacé (> 10 ans) - R0
sélectif - E1
R0 E1
Systématique - E2
R0–E2
non - E0
R1-E0
sélectif - E1
R1-E1
Systématique - E2
R1-E2
non - E0
R2-E0
sélectif - E1
R2-E1
Systématique - E2
R2-E2
Niveau d'entretien croissant
Niveau
d’entretien
Niveau 1 1
Niveau 2 0
Niveau 2 1
Niveau 2 2
Niveau 3 0
Niveau 3 1
Niveau 3 2
Espacé (> 10 ans) R0
f réquent (3 à 5 ans) R1
f réquent (3 à 5 ans) R1
f réquent (3 à 5 ans) R1
très f réquent (1 à 3
ans) - R2
très f réquent (1 à 3
ans) - R2
très f réquent (1 à 3
ans) - R2
4.1.2 Visites de contrôle
L'étude des boisements des berges a été réalisée à une date précise, les ruisseaux
continuent à évoluer au f il du temps, les interventions d'entretien ne pourront donc
avoir lieu qu'après des visites de contrôle qui permettront de f aire un programme
d'intervention plus détaillé et d'en af f iner le coût.
Ces visite sont programmées à une périodicité de 6 mois à plus de 2 ans selon les
enjeux et les tronçons.
Les niveaux d'intervention, les priorités et les visites de contrôle figurent
sous forme de tableau et de cartes, pages suivantes.
Nous avons différencié les programmations de première intervention (remise
en état) et les travaux d'entretien courant.
4.2. REMISE EN ETAT DES LITS ET DES BERGES DES COURS D'EAU
Le premier passage sur les ruisseaux consistera en fait en une remise en
état d'une partie du lit et des berges des ruisseaux.
C'est la principale tâche à accomplir par sa priorité et son ampleur et celle
qui nécessite les plus gros moyens financiers et humains pour sa
réalisation.
Cette remise en état sera systématique ou partielle suivant les tronçons ou
parties de tronçons :
- débitage des parties ligneuses des embâcles et enlèvement des déchets de
toutes sortes
- abattage, et f açonnage des arbres penchés secs ou renversés essentiellement
dans les secteurs à risques.
Une f ois la remise en état des ruisseaux terminée, l'entretien sera beaucoup plus
léger, mais il devra être f ait régulièrement.
Après chaque visite de contrôle, il sera déf ini un programme de travaux annuel.
4.3. ENTRETIEN DE LA VEGETATION DES BERGES DE RUISSEAUX
L'entretien des berges se f era de manière ponctuelle, en f onction du résultat des
visites des cours d'eau.
On ne procédera plus à un nettoyage systématique , mais les travaux auront pour
objet de permettre la libre circulation des eaux en respectant au mieux les
milieux naturels et en garantissant la sécurité des agglomérations.
- on éliminera immédiatement les arbres dangereux : secs, penchés, renversés et
les embâcles en cours de f ormation lorsqu'ils ne présentent pas d'intérêt
piscicole ou qu'ils représentent un danger pour les ouvrages situés à l'aval.
- les arbustes et le taillis poussant sur les berges seront maintenus af in
d'empêcher l'érosion des berges.
- on f avorisera les essences qui rejettent : aulnes, saules, f rênes, érables. On
éliminera progressivement l’épicéa.
- on exploitera les arbres de gros diamètre situés au bord des cours d'eau.
Zones de protection des milieux naturels :
- les interventions seront très prudentes.
ANNEXES