blue jeans - Le Monfort

Transcription

blue jeans - Le Monfort
blue jeans
marionnettes du 4 au 15 février
yeung faï
Dossier de presse
Olivier Saksik (Le Monfort)
&
Sabine Arman (Le Mouffetard)
BLue Jeans
en partenariat avec le Mouffetard - Théâtre des arts de la marionnette
conception, scénographie et marionnettes
Yeung Faï
assistant à la mise en scène
Yoann Pencolé
dramaturge
Pauline Thimonnier
création lumière
Christian Peuckert
assistant lumière
Adrien Gardel
création vidéo
Stéphane Janvier, Jérôme Vernez
musiques et son
Ludovic Guglielmazzi
sculpture
Sabine Calderoli, Alexandre
Obermoser
conseiller artistique
Thierry Tordjman
regard extérieur
Philippe Rodriguez Jorda
construction décor
Ateliers du Théâtre Vidy-Lausanne
chansons interprétées par
Elodie Pittet, Huanyu Pittet
jeu et manipulation
Yeung Faï, Yoann Pencolé, Inbal
Yomtovian, Jean-Pierre Leguay
production
Le Monfort théâtre, Théâtre Vidy-Lausanne, Espace des Arts - Scène Nationale de Chalon sur Saône, Théâtre
des Marionnettes de Genève, MA
scène nationale - Montbéliard, National Chiang Kai-Shek Cultural Center,
Taiwan, R.O.C
Extraits du documentaire
«China Blue» de Micha Peled
© Teddy Bear Films
Références
2 films conseillés autour du spectacle :
- «Last Train Home» de Lixin Fan (2009)
- «China Blue, ce que cache le ‘Made in
China’» de Micha X. Peled (2011)
calendrier de tournée
du 16 au 18 janvier Théâtre de Caen • du
21 au 23 janvier Espace des arts, Scène
nationale de Chalon-sur-Saône • du 28
janvier au 1er février Londres • du 4 au 15
février Le Monfort • du 18 au 21 février La
comédie de Béthune • du 22 au 26 mai
2014 Théâtre des marionnettes, Genève
du 4 février au 15 février • Grande Salle
du mardi au samedi à 20h45
le jeudi 13 février en matinée à 14h30
25€ tarif plein | 16€ tarif réduit
durée 1h | tout public, dès 12 ans
LE MONFORT
106 rue Brancion, 75015 Paris
01 56 08 33 88 / www.lemonfort.fr
licences 1-1056504 / 2-1056528 / 3-1056529
© photos Mario Del Curto
création graphique Jeanne Roualet
Quelque part en Asie…
Nous portons tous des jeans.
Symbole de liberté.
Ils conviennent à tous : hommes,
femmes.
Ils sont pratiques et
confortables, vont avec tout,
ne représentent aucunes
catégories sociales et toutes à
la fois.
Le jeans nous rend égaux.
A l’heure actuelle, 70% de la
production mondiale de jeans
est fabriqué en Asie.
Les plus grandes marques sont
américaines et européennes
(Diesel, Levi’s,...).
Ces jeans sont majoritairement
fabriqués par des mains jeunes,
de femmes et d’enfants dans des
conditions souvent ihhumaines
d’esclavage moderne.
La Chine est loin, très loin.
Mais cette économie basée sur
l’exploitation de l’autre se
rapproche de plus en plus.
Et demain il se pourrait que vos
enfants en soient les victimes.
Dans une famille de paysans, un homme pousse une meule en
pierre. Il semble être là depuis la nuit des temps. Sa femme,
famélique, vient de mettre au monde deux enfants, deux soeurs
jumelles. Dans un contexte de vie difficile, ils ne pourront pas
nourrir ces deux bouches supplémentaires. Il faudra donc vendre
l’une des deux filles. L’autre restera à la ferme mais partira, dès
que son âge le lui permettra, pour ces grandes métropoles où des
usines embauchent la jeune main-d’oeuvre. Il n’y a pas d’autre
alternative pour une jeune fille car le travail des champs n’est
pas pour elle. L’avenir est là-bas, dans ces villes champignons
où les usines étrangères s’installent pour produire des biens
pour la terre entière.
«Blue Jeans» interroge notre monde contemporain à l’heure
de la globalisation en évoquant le destin de Jasmin, cette
jeune chinoise condamnée à travailler dans des conditions
épouvantables pour survivre. Sous la forme d’un spectacle
documentaire, nous découvrirons une famille traditionnelle
en rupture d’un monde en quête de progrès, de modernité et
d’urbanité.
Pour sa nouvelle création, après le succès de «Hand Stories» qui
l’a conduit du Brésil aux Etats-Unis, d’Avignon à Taïwan et dans de
nombreuses villes françaises et européennes, le marionnettiste
Yeung Faï s’inspire notamment des documentaires du réalisateur
«Last Train Home» de Lixin Fan et «China Blue, ce que cache
le ‘Made in China’» de Micha X. Peled. Ces films traitent de la
fabrication des jeans dans le monde et de la problématique du
travail.
Plusieurs techniques sont utilisées : marionnettes Bunraku,
marionnettes à gaine, théâtre d’objet, sur fonds d’images,
à la manière de Barry Purves, l’un des maîtres du cinéma
d’animation contemporain, grâce à un système de paravents sur
lesquels sont projetées des vidéos, créant un paysage et une
scénographie mobiles.
Trois interprètes sont les maîtres d’oeuvre de ce documentaire
marionnettique, véritable plongée dans les abysses du monde
du travail.
«Blue Jeans» est avant tout une fable visuelle poétique et
politique.
interview
propos recueillis par marie-odile cordaz
Vous pratiquez un art traditionnel
chinois, mais peu connu sous nos latitudes. Quelles sont ses origines et ses
particularités ? En quoi diffère-t-il des
marionnettes que nous connaissons en
Europe ?
Yeung Faï : En Chine, nous avons une
tradition très ancienne de cette discipline.
Elle date de plus de deux millénaires,
de l’époque de la dynastie des Han de
l’Ouest (206 av. J.-C. – 24 apr. J.-C.). Très
populaire, cet art a beaucoup évolué au
fil des siècles, au niveau de la conception
des figurines, mais surtout des techniques
de mouvements. De nombreuses guerres
civiles ont éclaté dans le pays, mais elles
ont épargné le Sud : ma province, le Fujian, et l’île de Taïwan ont été protégées
par les montagnes et par la mer. Dans ces
régions, la tradition des marionnettes a pu
être préservée et améliorée de génération
en génération.
Yoann Pencolé : La principale différence
entre les marionnettes à gaine d’Europe et
celles de Chine se situe au bas du corps.
Guignol en France, Polichinelle en Italie,
Punch en Angleterre n’ont pas de jambes.
Nous constatons aussi que les techniques
de mouvements sont beaucoup plus précises en Chine. Les détails sont soignés, à
l’image des scènes de kung-fu, des changements de masques ou de costumes
entre les figurines.
Inbal Yomtovian : Je viens d’Israël, un
pays qui n’a pas de tradition dans l’art
des marionnettes, car dans le judaïsme
les poupées sont interdites. Mais, depuis
les années 1980, cet art a commencé à
se développer. Cette nouvelle discipline
doit encore évoluer. Pour l’instant, je me
perfectionne en m’inspirant des traditions
européenne et chinoise. Etudier et jouer
avec Faï et Yoann est l’un des événe-
ments majeurs de mon parcours de marionnettiste.
Vos deux créations évoquent la Chine.
De quelle manière, et pour quelles raisons ?
Yeung Faï : Hand Stories présente la situation de la Chine du temps de mes parents
et de mon enfance. Il s’agit d’un hommage aux ancêtres. Blue Jeans évoque le
pays tel qu’il est actuellement : l’« atelier
du monde ». Il est nécessaire d’en révéler la face cachée. J’ai envie d’amener le
public à se poser des questions à propos
des ouvriers chinois qui produisent plus
de 70 % des jeans de la planète. Je veux
montrer aux gens ce qu’il se passe, les
rendre attentifs aux conditions de travail
inhumaines de ces usines et à la pollution
qu’elles génèrent. Cette création est dédiée aux générations futures.
Yoann Pencolé : La Chine vit une époque
terrible qui ressemble à celle de la France
au milieu du XIXe siècle. La situation
semble même encore pire, car il existe un
problème supplémentaire : celui de la pollution. Les rivières sont sales à cause des
usines de fabrication de jeans. Elles rejettent les colorants directement dans les
cours d’eau. Pendant ce temps, le gouvernement estime que tout est en ordre.
Les Occidentaux n’ont pas le droit de fermer les yeux là-dessus. Nous tentons de
le démontrer à travers Blue Jeans.
Dans ce spectacle, vous évoquez les
conditions de travail en Chine. Pourquoi tenez-vous également à exposer la place des filles dans la société
chinoise ?
Yeung Faï : La politique de contrôle des
naissances a commencé à l’époque de
Mao Zedong, dans les années 1950. Le
interview
propos recueillis par marie-odile cordaz
chef de la République populaire de Chine
pensait qu’une Troisième Guerre mondiale
allait éclater. Afin de préparer le pays à
un tel conflit, on incita les Chinois à faire
beaucoup d’enfants. Cependant, la guerre
n’est jamais arrivée. Entre 1970 et 1980,
la population était devenue trop nombreuse. Pour y remédier, les autorités
ont mis en place la politique de l’enfant
unique. Depuis 1979, elle a provoqué une
tragédie. Beaucoup de familles ont tué ou
vendu leurs enfants pour qu’il n’en reste
plus qu’un. Aujourd’hui, la politique s’est
légèrement assouplie ; les familles ont
l’autorisation d’avoir un deuxième enfant,
moyennant un paiement. En plus des disparités entre les sexes que constitue cette
société patriarcale, un autre problème se
pose : celui des enfants non déclarés.
La plupart du temps, ce sont des filles.
N’ayant aucune identité, elles ne peuvent
alors pas aller à l’école et deviennent
ainsi la main-d’oeuvre des usines. Dans
Blue Jeans, j’ai voulu montrer les conséquences qu’une telle politique peut provoquer chez les paysans. A la campagne,
les familles veulent avoir un garçon pour
reprendre plus tard le travail ardu et physique des champs. Les filles ne peuvent
rien faire, mis à part quelques travaux qui
ne rapportent pas beaucoup d’argent.
Elles doivent donc partir en ville pour être
en mesure de vivre, aider le reste de la
famille ou financer les études de leur frère
ou de leur soeur. Une sorte de sacrifice.
Blue Jeans raconte cette histoire qui est
celle de nombreuses familles chinoises.
Nous confrontons la réalité collective au
récit poétique et politique que portent nos
personnages. En un mot, l’enjeu de ce
spectacle est d’associer le documentaire
et la fiction. En ce sens, je me suis inspiré
du film Last Train Home de Lixin Fan ainsi
que du documentaire China Blue de Micha X. Peled.
Utiliser un art chinois traditionnel, les
marionnettes à gaine, pour révéler un
enjeu actuel dans un monde en mutation rapide : pouvons-nous le voir
comme une manière d’adapter le traditionnel au moderne, afin de mieux le
perpétuer ?
Yeung Faï : Oui. Je suis né dans une famille qui a vécu avec cet art durant des
générations. Le perpétuer relève aussi
d’une forme de devoir, car j’ai grandi avec
cet enseignement-là. Je veux continuer à
pratiquer cette vieille tradition, mais à ma
façon, en y apportant ma touche personnelle, en innovant. Je veux faire vivre
cet art en créant d’autres histoires, avec
d’autres techniques, en y ajoutant des
coutumes d’autres pays. D’ailleurs, ma
vision peut être qualifiée de plus moderne.
Justement, dans votre création, les
marionnettes ne sont pas seules… Dévoilez-nous un peu plus de cette fable
visuelle…
Yeung Faï : J’avais commencé les défis
avec Hand Stories déjà. Dans ce spectacle, j’avais décidé de me montrer au
public, qu’il voie mon visage. Je veux aller
plus loin avec Blue Jeans, utiliser différents types de marionnettes, pas seulement celles à gaine. L’enjeu est aussi de
pratiquer un nouvel espace de jeu : un
plateau tournant sur lequel glissent des
panneaux comme autant d’écrans, de
cadres et de cadrages. Ce dispositif inclut
des jeux d’interaction entre des projections vidéo et les marionnettes. Je prends
un risque en innovant.
Yoann Pencolé : Des bunrakus (marionnettes japonaises), des jeux d’ombres et
d’autres marionnettes (notamment des
gaines) de différentes tailles sont utilisés.
Nous pouvons jouer avec les échelles et
ainsi montrer plusieurs plans, comme dans
un film. Par ailleurs, le dispositif scénique
mobile permet de découper l’espace et
de créer diverses perspectives. Les marionnettistes jouent également certains
personnages. Ensemble, nous racontons
l’histoire de Blue Jeans en articulant différents modes visuels et narratifs.
Quels projets ou quels thèmes avezvous en tête pour la suite de votre parcours artistique ?
Yoann Pencolé : Je suis très excité par le
projet de Blue Jeans, j’aime la recherche
que nous initions, j’adore l’équipe. Je me
sens comme si j’allais découvrir le Nouveau Monde. Avec cette création, nous
ne voulons pas donner des leçons, mais
nous aiguisons la curiosité des spectateurs. Nous les incitons à réfléchir sur leur
comportement de consommation. Par la
suite, je veux continuer à travailler et à
écrire des projets qui abordent l’humain et
qui touchent notre temps. J’ai la conviction que nous sommes en train de vivre
une époque clef, un nouveau tournant
pour l’humanité.
Yeung Faï : Je réfléchis à un thème plus
léger que celui de Blue Jeans. Le titre est
Si la vie est une blague. Le récit est basé
sur des histoires que tout le monde vit.
Les mauvaises expériences provoquent
de bons événements. Et réciproquement,
une bonne surprise peut entraîner une
déception.
Inbal Yomtovian : Le plus important est
de partager des moments avec des artistes qui sont conscients de leurs origines
et qui veulent faire en sorte de changer les
opinions ou l’état d’esprit des gens qui
regardent leurs spectacles. Ce contexte
est source d’inspiration pour mon avenir
de marionnettiste. Je pense que l’art mérite d’être pratiqué si vous êtes conscients
des raisons pour lesquelles vous l’exercez
et si vous l’envisagez comme un dialogue.
Propos recueillis par
Marie-Odile Cornaz
BIOGRAPHIE
yeung faï
Né en Chine en 1964, Yeung Faï incarne la cinquième
génération d’une grande famille de marionnettistes
chinois.
L’art des marionnettes est l’un des arts folkloriques
traditionnels chinois les plus anciens, datant de la
dynastie des Han de l’Ouest (206 av. J.C. - 24 ap.
J.C.). Son père, grand maître chinois de marionnettes
sera persécuté au moment de la révolution culturelle
et laissera des traces indélébiles dans la pratique
artistique de son fils.
Il vit aujourd’hui en France et pratique inlassablement
son art, devenu maître incontesté de la manipulation
ainsi que de la fabrication de marionnettes.
Il tourne son solo «Scenes of the Beijing Opera» dans
les principaux festivals internationaux de marionnettes
depuis près d’une vingtaine d’années, en Asie, en
Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Europe.
Il a participé à plusieurs films pour le cinéma et la
télévision et a également enseigné de nombreuses
années à l’école de marionnettes de Zhangzhou en
Chine.
En 2004, il joue dans «La neige au milieu de l’été»
de Guân Hanging, un poème chinois adapté par
Grégoire Callies, directeur du Théâtre jeune public de
Strasbourg, pour mettre en scène une vingtaine de
marionnettes dont il supervise la fabrication.
En 2005, il construit, avec toute une équipe, les
marionnettes de «Don Quichotte», la création 2005
du TJP, mise en scène par Grégoire Callies : des
marionnettes à gaine et des marionnettes portées (ou
bunraku), ont été pensées, dessinées et construites
en Chine. De 2006 à 2009, il participe à trois créations
«Odyssée 1-2-3», dirigées par Grégoire Callies.
Depuis 2011, son spectacle «Hand Stories» a été
représenté plus de 200 fois, de Lausanne à New
York, de la Réunion au Brésil, en passant par de
nombreuses scènes françaises.
Depuis 2011, Yeung Faï intervient à l’Ecole nationale
supérieure des arts de la marionnette (ESNAM)
à Charleville-Mézières dans les Ardennes pour
transmettre son savoir-faire à la jeune génération
(2011-2014).
BIOGRAPHIE
yoann pencolé
Yoann Pencolé est acteur marionnettiste.
En parallèle à une pratique amateur, il se forme
aux techniques du clown et du bouffon ainsi qu’à
la marionnette et au Théâtre gestuel au Samovar à
Bagnolet en France.
En 2005, il entre à l’Ecole nationale supérieure des
arts de la marionnette de Charleville-Mézières et
intègre la 7ème promotion. Il se forme trois années
durant aux techniques de la marionnette : de l’écriture
à la construction, du jeu à la manipulation... Au cours
de cet apprentissage, il rencontre et travaille avec
des maîtres issus de la gaine (Bruno Leone) du
théâtre d’ombre (Fabriccio Montecchi), du fil (Stephen
Mottram), de l’objet (Roland Shön) ainsi que des
créateurs plus contemporains mêlant les techniques
comme Gavin Glover, la compagnie ALIS.
En 2008, il est associé au projet «Clown et théâtre
d’Objet Capharnaum» dirigé par Alain Gautré.
A côté de ce spectacle, il créé «7 Péchés» avec Pierre
Tual, un projet entre Marionnette et Théâtre d’objets.
Ce projet minimaliste s’invite dans différents lieux
insolites, l’objectif étant de le jouer aussi bien chez
les gens que dans un café. Ce projet sera développé
en 2010 en direction d’une action culturelle dans un
quartier en difficulté de Charleville-Mézières.
En même temps, Yoann Pencolé participe à une
création de Grégoire Cailles du TJP de Strasbourg
intitulé «La petite Odyssée». Dans cette création,
il travaille sur la deuxième partie d’un tryptique.
Il rencontre sur ce projet Yeung Faï, maître de la
marionnette à gaine chinoise qui lui propose de
participer à sa première création en qualité d’assistant
et manipulateur. «Hand Stories» voit le jour en janvier
2011, et tourne depuis en France et à l’étranger. Yoann
poursuit actuellement son apprentissage auprès de
Yeung Faï dans l’art de la Gaine Chinoise et l’assiste
pour un projet de transmission et deux créations
sur l’ensemble du cursus de la 9ème promotion de
l’ESNAM (2011-2014).
BIOGRAPHIE
Inbal Yomtovian
Inbal Yomtovian est une artiste et marionnettiste
israélienne. Elle est diplômée de la Visual School
Theatre de Jerusalem (2010) et codirectrice artistique
du Golden Delicious.
Ensemble, compagnie établie à Jérusalem et Tel Aviv
en Israël.
Elle a joué et créé plusieurs spectacles, tels que :
- «Human Nature», «Body and Puppetry Ensemble
Performance», représentés en Israel, à Bialistok en
Pologne, à l’International festival of Train Theatre de
Jerusalem, au Fist Festival de Belgrade en Serbie
(Grand prix), au Talinn Festival en Estonie, à la Central
school of speech and Drama de Londres et à Dorercht
aux Pays-Bas.
- «Jonathan and The Blue Table» (co-mise en scène
et interprète) avec le Golden Delicious ensemble,
représentés au Théâtre Lab de Jerusalem, au Fist
festival de Belgrade en Serbie, au Théâtre Clipa de
Tel Aviv, au Théâtre Vidy-Lausanne, au Versuchung
festival de Berlin, en Thaïlande, au FITO festival au
Brésil, au Mistelabach International Puppetry Festival
en Autriche.
- «Zimski Cvet» (co-mise en scène et interprète), une
coopération avec l’Académie FDU de Belgrade en
Serbie, elle y crée une pièce en collaboration avec
des artistes serbes et israéliens en 2008 à l’occasion
du Fist Festival.
- «Menachem Mizrachi», représentatées en Israël.
- «Savanna», d’Amit Drori (Interprète), créé au Théâtre
Vidy-Lausanne puis représentés à CharlevilleMézières, Paris, Madrid, Malaga, Séville, Compiègne,
Annecy, Bâle, Baden, Meylan etc
- «Heidi», un théâtre d’objets créé à Tel Aviv en février
2013.
Elle exerce également des activités de pédagogue à
l’école de Design Shenkar à Tel Aviv, et occupe des
fonctions de performeuse et éclairagiste au sein du
Zik Group, ensemble de performeurs établis en Israël.
BIOGRAPHIE
Christian Peuckert
A 26 ans, il suit une école pour la conception lumière
au CFPTS de Bagnolet en France pendant deux
ans. Attiré par la lumière au théâtre, il participe à des
créations de spectacles depuis 20 ans en France,
Italie, Belgique et au Canada.
Il éclaire ainsi des classiques : «Roméo et Juliette»,
«Le songe d’une nuit d’été», «Don Juan», «Le
misanthrope», mais aussi des pièces du répertoire
contemporain : Ionesco, E.-E. Schmidt, Anouilh.
Il était permanent au Théâtre du jeune public de
Strasbourg jusqu’en juin 2010, un lieu où il a pu créer
des lumières pour des mises en scène de E. De
Dadelsen (CDN de Vire), Eve Ledig, Bernard Sultan
dans le jeune public, et pour des mises en scène de
Josiane Fritz, Pascale Spengler, Pierre Diependaele,
J.M. Koltès, Jacques Bachelier.
A Parme, il participe aux créations de Maurizio Bercini
(Theatro del Briciole).
Au Québec, Le Sous-Marin Jaune l’appellent pour
la conception de leur 3ème spectacle «Les essais»
d’après Montaigne.
Formateur pour l’Université de Strasbourg,
éclairagiste pour l’opéra baroque, mise en lumière de
sites, son éclectisme en fait un concepteur complet.
Il a également abordé la marionnette avec Grégoire
Cailles dans La soupe compagnie et les ombres
chinoises avec Michelle Augustin.
Il a participé au projet de la Compagnie Foirades
autour de Jean-Luc Godard, mis en scène par
Pascale Spengler.
Il a participé au spectacle «Feigels Mosaik» organisé
par Virus à Bâle avec le compositeur Beat Gysin et
le metteur en scène Gian Manuel Rau en mai 2012.
Le Monfort
106 rue Brancion
75015 Paris
www.lemonfort.fr
01 56 08 33 88
contact PRESSE
LE MOUFFETARD
Sabine Arman
LE MONFORT
Olivier Saksik
01 44 52 80 80 / 06 15 15 22 24
06 73 80 99 23
[email protected]
[email protected]

Documents pareils