N° 175 - Association des Ingénieurs ICAM

Transcription

N° 175 - Association des Ingénieurs ICAM
n°175
n°172
2eme trimestre 2013
3ème trimestre 2012
Editorial
Au sommaire
Dossier
Région Espagne
Enquête CGE Nouvelles des écoles
News
Vie des écoles
IESF
La page de l’aumônier
Nouvelles des promos
Nouvelles des régions
Voyages - Carnet
2
6
8
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18
20
Bulletin de l’Association des
Ingénieurs Icam (Institut
Catholique d’Arts et Métiers),
Membre de la CECAM et du IESF.
35 rue de la Bienfaisance
75008 PARIS
Téléphone : 01 53 77 22 22
Fax : 01 53 77 22 23
e-mail : [email protected]
Comité de rédaction : Rédacteur en chef : Dominique Lamarque,
Pierre Idrac - Assistante : Marie-Christine Bidault
Maquette : Corpus design graphic - Thomas Valentin
Crédits photo : Fotolia - Association des ingénieurs Icam
Notre Rencontre nationale des 11-13 mai, à La Roche/Yon, a été appréciée par tous
les participants, ceux-ci n’étant, toutefois, pas assez nombreux pour une association de 11 000 membres.
Est-ce une gageure de vouloir réunir un nombre suffisamment représentatif d’une
communauté constituée de différentes générations avec la particularité d’avoir
59% de ses membres sortis d’école il y a moins de 13 ans ?
c’est l’objectif que nous devrons réussir en 2014 !
La formule reste à améliorer en commençant par le recueil de vos avis, par une
communication plus adaptée aux jeunes générations et un contenu plus varié.
Vos suggestions seront les bienvenues par mail à l’Association.
Le compte-rendu de notre Assemblée Générale est disponible sur le site, via le lien
www.ingenieurs-icam.fr > association> rencontres nationales > rencontre nationale La Roche Sur Yon > Compte-rendu.
Je souhaite souligner le bon accueil par notre Ecole de La Roche/Yon avec une visite des installations et des exposés de très bon niveau dont celui de Jean-Michel
VIOT sur :
l’important programme d’investissement du Groupe Icam
«Audace et Développement»
Egalement, le constructeur Bénéteau nous a fait visiter l’impressionnante ligne de
production de ses voiliers de 50/60 pieds et la société Atlantic nous a présenté
ses produits de chauffage électrique.
Le samedi, l’équipe du Puy du Fou nous a conduits dans les coulisses de ce site de
175 hectares qui accueille 23 000 visiteurs par jour, en période haute. L’organisation y est parfaite, les techniques audacieuses et les spectacles innovants. Le Puy
du Fou est, désormais, une ressource majeure pour la Vendée avec environ 1 500
salariés et 1 500 bénévoles, dont la formation est assurée sur site. Une réalisation
qui encourage tous ceux qui ont l’esprit d’entreprendre.
Pierre IDRAC (68IL) , Président de l’Association
Dossier
L’ingénieur dans une
entreprise socio-économique
Chaîne de montage Bénéteau
DOSSIER
préparé par Piere Duponchel (75 IL)
Le métier d’ingénieur
dans une entreprise à but
socio-économique
Pourquoi choisir
cette voie ?
Les adaptations La place du
métier d’ingénieur
nécessaires
La principale raison est la réponse à une
quête de sens…
- à quoi sert le développement économique si le résultat humain est qu’il y ait
toujours plus de pauvres, de plus en plus
pauvres, au service de moins en moins
de riches de plus en plus riches ?
- quel avenir pour des sociétés, dites modernes, qui laissent sur le bord du chemin de plus en plus d’exclus ?
- quel rôle puis-je avoir, à mon niveau,
pour vivre autrement le progrès,
le développement économique et
y contribuer tout en veillant qu’ils
soient au bénéfice du plus grand
nombre possible ?
- quel sens donner à ma Vie si je ne
suis utile qu’à maximiser des profits pour quelques actionnaires, quel
que soit le prix humain à payer pour
obtenir ces résultats (y compris ma
mise au placard quand je ne suis plus
au top) ? etc.…
Face à ces questionnements, on
peut se faire une raison, se dire qu’on ne
peut y faire grand-chose , que refaire le
monde, c’est pour les débats et les discours, que «le grand soir» c’est dépassé
depuis longtemps.... et qu’il faut bien
vivre et travailler pour vivre...
On peut, aussi, faire des choix de vie, se
dire que seulement trois leviers peuvent
actionner l’humanité :
la Peur, l’Argent et l’Amour et choisir le
troisième pour qu’il y ait dans le monde
économique une approche dite «solidaire», motivée par le refus de l’exclusion et puisant sa force dans la Foi en
l’être humain, en sa capacité à grandir et
à grandir collectivement…
C’est cela choisir l’entreprise à but socioéconomique.
«Nous avons raison de croire en
l’homme» : l’ADN de l’entreprise à but
socio-économique.
Passée la période des questions et
des choix, des adaptations matérielles
sont nécessaires : dans le monde
économique classique, je vends mes
compétences au plus offrant, je mesure
ma Valeur au niveau du salaire qui m’est
donné.
Dans l’entreprise à but socio-économique qui a besoin de compétences, je
viens les apporter et les mettre au service d’un objectif de développement
2 Icam liaisons n°175
collectif...mon salaire n’est plus le moyen
de mesure de ma Valeur mais ce qui est
nécessaire pour vivre correctement....
tout un débat... avec un plafonnement
d’échelle de salaires de 1 à 3.
Ce qui n’est pas pris dans la caisse, en salaires, reste, en excédent. 50 % de cet excédent sera redistribué en participation
à parts égales et 50 % sera réinvesti dans
la création d’autres entreprises, d’autres
emplois, en France et dans le monde. Pas
de distribution de dividendes dans ces
entreprises qui sont sous statut coopératif, au sein desquelles les salariés sont
majoritaires au capital et élisent leurs
dirigeants.... pratiquent la démocratie
directe, en interne de l’entreprise. Une
véritable révolution dans les rapports
au sein de l’entreprise est vécue, car
l’être humain y est considéré comme
quelqu’un et non comme une chose...
Les besoins techniques, l’innovation,
les progrès dans tous les domaines des
métiers de l’ingénieur sont à satisfaire,
le travail ne manque pas... créer de
l’emploi passe par de la création et du
développement d’activité économique
rentable.
Qui peut croire qu’il est techniquement
possible d’aller sur la planète Mars alors
que nous n’aurions pas la matière grise
pour créer 2 000 000 ou 3 000 000 d’emplois en France ? Cherchons l’erreur… et les
sciences de l’ingénieur
peuvent y contribuer.
En définitive, dans l’entreprise à but socio-économique, pas de plan
de carrière, une échelle
de salaires peu élevée
(50 % du prix du marché)... autant de renoncements pour vivre une
Vie qui a un sens avec
des projets, de multiples voies pour s’investir au service du plus grand nombre,
une autre façon d’aborder les secteurs
marchands...… une carrière remplie
de plans et de projets... de réalisations
concrètes..
Quoi de plus beau que de pouvoir
contribuer à tenter de construire un
monde un peu meilleur ?
Artibois : 35 ans d’audace sociale et solidaire
Par Arnaud Desjonquères (94 IL) Directeur
Depuis 5 années, je dirige Artibois, une
entreprise socio-économique de pose
de menuiserie et isolation, de 30 salariés, en région lyonnaise. Dans cette
entreprise, la moitié des salariés sont
fragilisés par une maladie psychique
(schizophrénie, troubles bipolaires, ...),
et bénéficie, de ce fait, d’une reconnaissance de travailleur handicapé.
Je me suis lancé chez Artibois à la
suite d’un bilan de compétence passionnant et déterminant : je n’avais, à
priori, pas du tout orienté
mes recherches vers le
modèle des entreprises
sociales. Mais c’est en analysant l’offre d’Artibois, à
la lumière de mes points
clés, que j’ai découvert la
bonne adéquation pour
concilier : création de richesse et activité porteuse
de sens dans un secteur
technique, attention à la
personne et rigueur de
fonctionnement, prise de
responsabilités et dimension collective.
Nous sommes beaucoup d’ingénieurs
de l’industrie à s’être orientés vers des
postes de direction de ce type de structure, les compétences étant les mêmes
que pour une entreprise ordinaire, mais
avec une sensibilité particulière à la
place de l’Homme.
La fin justifie les
moyens... et donc
l’organisation !
La finalité d’Artibois
(et de manière générale de toute entreprise
à but social) est de créer
et maintenir des emplois.
La stratégie commerciale et
le développement de l’entreprise
sont un ensemble axé vers la recherche
de chantiers adaptés à nos salariés :
technicité et rythme de travail limités,
faible résistance à la pression. L’organisation du travail est basée sur l’accueil
de cette fragilité. C’est, finalement, la cohérence globale et maintenir en tension
nos deux impératifs qui me motivent.
L’aspect économique de l’entreprise
n’étant qu’un moyen et non un but,
ces choix amènent, intrinsèquement, à
une performance financière moindre,
bien entendu contrebalancée par une
forte performance sociétale. De ce fait,
la lucrativité et les rémunérations sont
limitées, ... pour tous. La reconnaissance
est ailleurs.
Echange entre Arnaud Desjonquères et Icam Liaisons
Icam Liaisons : Tu mentionnes le mot
«emploi». Peux-tu, aussi, nous parler
“métier” ?
Arnaud Desjonquères : De fait, la valeur
ajoutée et l’objectif de nos structures
sont orientés vers la création d’emplois.
La menuiserie et la peinture sont un
support ; l’accompagnement des personnes et la construction d’un projet professionnel peuvent amener à
d’autres métiers : nous avons, actuellement, par exemple, un aide-menuisier
qui a, pour projet, de suivre, en CIF, une
formation CAP en serrurerie.
Bien entendu, nous «poussons» prioritairement vers la menuiserie, mais ça
n’est pas exclusif.
Icam Liaisons : Comment tes embauches sont-elles faites ?
Arnaud Desjonquères : par recrutement classique avec entretien, décision
d’équipe et une période de validation
des capacités sous forme d’évaluation
en milieu de travail (Pôle Emploi) ou
stage selon l’origine des candidats.
Il s’agit de contrat de travail de droit
commun (CDD ou CDI).
Nous ne déposons pas spécifiquement
d’offres : nous avons des candidatures
régulières par CAP EMPLOI (le Pôle Emploi pour les personnes porteuses de
handicap), des structures spécifiques
du réseau de la maladie psychique
(ateliers de réadaptation des hôpitaux
psychiatriques de Lyon, missions locales, ITEP, ESAT, structure d’accompagnement de malades, ...).
Icam Liaisons : Tes travailleurs ont-ils,
déjà, une formation du «métier», ou
sont-ils en apprentissage ?
Arnaud Desjonquères : Avoir une formation de menuisier est idéal pour
nous, mais non rédhibitoire à l’embauche ; notre organisation permet
d’apprendre le métier sur le tas ; si c’est
le projet du salarié, nous pouvons compléter cela par une formation plus ou
moins longue, pouvant aller jusqu’au
CAP menuisier.
Bien entendu, un menuisier de formation trouvera toute sa place chez nous
et pourra, s’il le souhaite et le peut, travailler en autonomie ; cela dépendra
essentiellement de l’impact de la maladie, qui, bien souvent, vient entamer
les aptitudes mais, également, les compétences, notamment lorsqu’elle est
apparue après la formation.
Certains sont en apprentissage (1 CAP
menuisier en ce moment) ou en contrat
Icam liaisons n°175 3
de professionnalisation (1 en peinture
actuellement).
Icam Liaisons : Quels sont les critères
qui guident tes choix de personne ?
Arnaud Desjonquères : En préalable,
une personne ayant une Reconnaissance de Travailleur Handicapé (délivrée par les MDPH, ex Cotorep), et plus
particulièrement, celle qui est fragilisée
par une maladie psychique.
Aptitude au travail physique, motivation, habileté manuelle, capacité de
compréhension et d’apprentissage ;
ces derniers points sont principalement évalués lors des stages ou EMT
préalables à l’embauche.
Vincent Desprets
et sa famille, au Chili
Après 10 années de vie
professionnelle,
mon épouse et
moi-même avons décidé de vivre, en famille, une expérience
de coopération. C’est ainsi que nous
avons été au Chili pendant 2 ans, pour
travailler au service de l’Institut Catholique Chilien de la Migration (INCAMI)
Pourquoi une telle
aventure ?
Depuis 3 ans, nous avions une vie bien
confortable à Bruxelles. J’étais expatrié
pour Total avec un travail très intéressant dans la supply-chain. Malgré cette
routine bien satisfaisante, un manque
d’unité se faisait sentir. Nous avions le
sentiment d’avoir une vie très cloisonnée entre le boulot, la famille, la vie
extra-professionnelle et la Foi… De là,
est né le souhait d’unifier notre vie et
de rompre avec ce quotidien trop bien
établi en s’ouvrant à d’autres réalités du
monde. Ce projet de partir au service
des pauvres permettait de répondre à
ces attentes.
Notre mission
Fin 2010, envoyés par l’ONG Fidesco,
nous sommes arrivés à Santiago. Nous
nous mettons au travail au sein d’une
congrégation de Pères scalabriniens,
dont la mission était l’accueil et l’orientation des migrants qui arrivent au
Chili. En effet, ce pays, plus développé
que ses voisins, attire de nombreux
travailleurs. Mon épouse, psychologue,
s’occupait de l’accueil des femmes
migrantes tandis que je devais développer la recherche de fonds pour la
fondation.
4 Icam liaisons n°175
Nos conditions de vie étaient modestes. Avec nos 3 enfants (2, 4 et 6 ans)
scolarisés dans l’école de notre quartier, nous avons vécu ces 2 années dans
un petit appartement de 50m².
Cette expérience fut extraordinaire
pour chacun des membres de la famille et nous marquera à jamais. Nous
avons reçu bien plus que ce que nous
étions venus donner. Nous avons été
édifiés par toutes les rencontres avec
ces personnes migrantes qui portent
en elles une espérance sans limite. Familialement, nous nous sommes rendu
compte qu’une vie plus simple a tout
autant de saveur. Enfin, les difficultés
matérielles, linguistiques et culturelles
nous ont appris à trouver, en nous, des
ressources insoupçonnées.
Professionnellement, cette mission m’a
fait découvrir le travail dans une petite structure, loin des habitudes des
grands groupes que je connaissais.
Associer les entreprises chiliennes au
développement de la société civile au
moyen de la RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) fut un challenge
passionnant !
En conclusion
Après ces 2 années inoubliables, nous
voici rentrés en France avec ce désir de
continuer à donner du sens à notre vie
par les choix que nous faisons chaque
jour. Nous portons, aujourd’hui, un regard différent sur notre société et souhaitons nous engager de manière plus
importante pour notre pays et les valeurs que nous portons. Rentrée depuis
peu, toute la famille s’est très vite réadaptée en France ; pour moi, l’aventure
se poursuit par la recherche d’un travail
qui me permette de me réinsérer dans
l’industrie française.
Vincent Desprets (100 IL)
Une expérience
de 4 années
dans les O.N.G.
En 2008, après 3 années passées dans
l’industrie automobile, j’ai souhaité
donner une nouvelle orientation à
mon parcours : je souhaitais mettre
mes compétences professionnelles au
service d’une autre structure qu’une
entreprise classique, donner une autre
utilité à mon travail.
Intégrer le secteur humanitaire était un
projet que j’avais depuis assez longtemps et c’est pour cette raison que je
me suis tourné vers l’ONG Action contre
la Faim, qui m’a engagé au poste de
responsable logistique.
Contrairement à ce que l’on pourrait
croire de l’extérieur, les grandes ONG
internationales, telles que A.C.F., sont
de plus en plus professionnelles : les
bailleurs de fonds internationaux qui,
majoritairement, les financent demandent, en contrepartie, des preuves de
l’utilisation efficace des fonds, des résultats conformes à ceux annoncés et
des audits de contrôle très réguliers
sont, d’ailleurs, effectués.
On est assez loin de l’image d’aventurier… ou d’improvisation que peut
avoir, parfois, ce secteur humanitaire,
lequel se trouve être proche du fonctionnement d’une entreprise multi-
nationale, notamment au niveau de
l’organisation ! Et, de même, les responsabilités que doit assumer le responsable logistique sont très proches de
celles que l’on pourrait avoir dans le privé : management d’équipes sûres, mais,
aussi, organisation et gestion de projets
importants (plusieurs millions
d’euros de budget pour certains). C’est
d’ailleurs ces responsabilités, de même
niveau et complexité qu’un poste d’ingénieur plus «classique», qui m’ont
poussé à prolonger, ensuite, mon engagement par d’autres missions pendant
4 ans, notamment au sein de la CroixRouge française. Bien sûr, les conditions
de ces missions sont parfois difficiles
(et assez loin de ce que peut offrir le
secteur privé), mais cet environnement
m’a donné l’opportunité, assez unique,
d’avoir un métier d’ingénieur avec des
responsabilités passionnantes dans
une structure, dont le but est d’apporter une aide humanitaire.
j’ai préféré rentrer en France
Aujourd’hui, après des missions dans
6 pays différents pendant 4 années,
j’ai préféré rentrer en France pour retrouver un peu plus de stabilité, et je
travaille, maintenant, au sein de GFCConstruction (filiale du groupe Bouygues construction).
Jean-Baptiste Wagner (105 IL)
Sur la photo, on me voit, en 2010, au
Tchad, à la frontière du Darfour, devant
une voiture d’ACF .
Une jeune entreprise socio-économique
Marié et père
de 3 enfants,
je suis le dirigeant
d’Entreprise Métal Insertion, une entreprise que je viens de créer, en octobre
2012.
E.M.I. est une entreprise de production
en assemblage – soudage (métallerie)
se situant dans le secteur concurrentiel marchand, mais dont la finalité est,
avant tout, d’accueillir et d’accompagner des personnes en situation d’exclusion, pour construire et finaliser,
avec elles, un parcours d’insertion socio-professionnelle durable.
Le projet social d’E.M.I. s’appuie sur
deux convictions : La première est que
le travail reste (notamment pour les
personnes qui en sont exclues) le vecteur essentiel de l’intégration et de la
citoyenneté. La seconde est que l’entreprise peut être un formidable outil
de formation et d’insertion professionnelle.
Répondre à ses
aspirations
professionnelles
J’ai le sentiment, aujourd’hui, avec ce
projet qui démarre, de répondre à mes
aspirations professionnelles. D’une
part, mes expériences personnelles, au
travers de mes engagements associatifs ou dans le cadre de la coopération
internationale, m’ont conforté dans
ma volonté d’avoir une carrière professionnelle avec un but social
fort et, d’autre part, les défis de
l’entreprise m’ont, également,
toujours intéressé en raison du
travail généré par le développement et la gestion de projets
complexes et techniques.
les Ardennes, ont été très importantes.
Enfin, la chance d’avoir pu développer,
pendant 5 années, l’Ecole de Production de L’Icam de Lille, école professionnalisant pour des jeunes de 15 à 17 ans,
en difficultés scolaires et sociales, a été
déterminante pour connaître ce public
passionnant et particulier et pour aborder les rouages de la création d’une
telle structure (demande de subvention, utilisation du réseau, démarches
administratives et commerciales…)
Antoine Bobot (103 AL)
Pour pouvoir réaliser ce projet,
mes expériences en entreprise,
en apprentissage, chez Colmant Cuvelier, au poste de chef
d’équipe, puis responsable de
production chez Unilin, dans
Icam liaisons n°175 5
Icam liaisons EN RÉGION
préparé par Philippe Gougues (104 IT )
Région Espagne
Qui sont-ils ?
Nous sommes 70 ingénieurs Icam vivant en Espagne, dont ¼ de
femmes. Les promos s’étalent de la promo 70 à la 112 avec une
majorité pour la promo 104 (11 personnes). Près de 60 % sont
d’anciens étudiants Erasmus.
Les ingénieurs Icam sont issus, majoritairement, des sites de Toulouse et Lille.
6LWHGHIRUPDWLRQ 1RPEUH
,FDPLQWpJUp7RXORXVH
Où sont-ils localisés ?
,FDP$SSUHQWLVVDJH7RXORXVH
,FDPLQWpJUp/LOOH
En Espagne, les Icam se trouvent répar
,FDP$SSUHQWLVVDJH/LOOH)&
tis, principalement, entre les régions de
,FDPLQWpJUp1DQWHV
,FDP$SSUHQWLVVDJH9HQGpH
Madrid (plus de 50 %), la Catalogne et
727$/
le Pays Valencien. Cette répartition correspond aux régions les plus industria 1RPEUH
1RPEUH si l’on
exclut le Pays
lisées d’Espagne,
6LWHGHIRUPDWLRQ
5pSDUWLWLRQJpRJUDSKLTXH
,FDPLQWpJUp7RXORXVH
0DGULG
Basque.
,FDP$SSUHQWLVVDJH7RXORXVH
,FDPLQWpJUp/LOOH
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,FDPLQWpJUp1DQWHV
,FDP$SSUHQWLVVDJH9HQGpH
727$/
Que font-ils ?
$XWUHV
&DWDORJQH
9DOHQFLD
727$/
Près du tiers des Icam vivant en Espagne travaillent dans les secteurs de l’automobile (12 %), l’aéronautique (9 %) ou des Energies (8 %). Le reste est très diversifié :
allant du textile au consulting en passant par la grande distribution, pour ne citer que quelques exemples.
En ce qui concerne l’origine des entreprises : 40 % sont d’origine
française :
On trouve beaucoup d’équipementiers automobiles (FAURECIA,
VALEO…) puis les grands noms tels
que PSA, AIRBUS, AUCHAN, SAINT GOBAIN, L’Oréal….
Les entreprises espagnoles représentent 40 % de la répartition, sans prédominance particulière pour un secteur.
On trouve : IBERIA, EUROPAVIA, CESA
(Aéronautique), COPISA (Construction), ENDESA (Energie), TELEFONICA
(Télécommunication), POWER ELECTRONICS (électronique), JMB (Textile)...
Enfin, les 20 % restant sont des multinationales étrangères telles
que PROCTER & GAMBLE, FUJIKURA AUTOMOTIVE, DELOITTE
TOUCHE TOHMATSU… Là encore elles appartiennent à des secteurs très variés.
Organisation des Icam en Espagne :
Le groupe des Icam en Espagne est encore très récent : il est né
cette année.
Philippe Gourgues (104IT ) coordonne le groupe.
Dans les deux plus importantes villes du pays, deux fonctions
ont été établies :
Suivre et informer le groupe Icam des activités liées à
chaque secteur industriel dans sa propre ville (salons, forums,
conférences...).Mission prise en charge par Jean-Baptiste Rétif
(101 IT ) à Madrid et Emeline Palisson (107 IT ) à Barcelone.
Faire office de conseil (en tout genre) pour les nouveaux arrivants, les étudiants et, pourquoi pas, organisateur de petits ras6 Icam liaisons n°175
semblements locaux. Ainsi, Carmen Monje (93 IL) est disposée
à apporter son aide dans la région de Madrid. Pour Barcelone,
nous cherchons un nouveau volontaire car Jean-Marie Hontanx
(105IT ) vient d’être muté en Mauritanie.
En Espagne, les Icam ne se connaissent que très peu. Aussi, pour
remédier à cela, une rencontre, au niveau national, a été organisée le W.E. du 11 mai à Zaragoza.
L’Icam a des amis en Espagne
1RPEUH
Par Jean-Philippe
Pernet,
5pSDUWLWLRQJpRJUDSKLTXH
Toulouse
0DGULG
Chargé de l’international,
Icam
$XWUHV
L’Icam entretient
avec les institutions
d’enseigne
&DWDORJQH
9DOHQFLD
ment supérieur
espagnoles des
relations
de
longue
727$/
date et de confiance mutuelle. Parmi nos principaux
partenaires figurent deux universités jésuites : Universidad Pontificia Comillas à Madrid et Universidad
de Deusto à Bilbao. Il faut mentionner, aussi, l’Universitat Ramon Llull à Barcelone, où les jésuites sont
présents.
Le partenariat de l’Icam
avec l’I.C.A.I. est très ancien
A Madrid, l’école d’ingénieur qui fait partie de Comillas s’appelle l’ICAI ; le partenariat de l’Icam avec l’ICAI est un de nos
plus anciens : un accord de double diplôme a été signé en 1998
et, chaque année, plusieurs étudiants suivent ce cursus. Mais la
relation est plus ancienne encore puisqu’il m’a été raconté que
lorsque les jésuites espagnols
ont voulu créer une formation
d’ingénieur à Madrid, au début
du XX° siècle, ils sont venus à
Lille voir ce qui avait été mis en
place à l’Icam et ont, à l’époque,
repris peu ou prou les mêmes
principes de formation. Certaines années, nous avons
envoyé jusqu’à 18 de nos étudiants pour effectuer une année d’études, tandis que l’Icam
reste encore aujourd’hui une
des destinations préférées des étudiants madrilènes.
La relation de l’Icam avec l’école d’ingénieur de l’Universidad
de Deusto, l’ESIDE, est presque aussi ancienne ; l’université
proprement dite a été créée en 1886 par des jésuites, à Bilbao
(un autre campus se trouve à Saint Sebastian). Aujourd’hui, elle
propose des formations dans, pratiquement, tous les domaines
(7000 étudiants en licence, 1800 en Master et 465 en doctorat). Des relations anciennes donc, mais moins approfondies
qu’avec l’I.C.A.I. dans la mesure où les cursus d’ingénierie proposés à l’ESIDE étaient, jusqu’à récemment, plus orientés vers le
domaine électrique et les télécommunications. Une formation
d’ingénieur orientée vers la production et l’industrie est maintenant proposée.
Le partenariat avec l’universitat Ramon Llull, et, surtout, avec son
école d’ingénieur, l’IQS, est plus récent. En effet, l’IQS, qui se décline désormais en IQS school of engineering et IQS school of
management a longtemps formé des ingénieurs chimistes. Elle
propose maintenant une formation «ingenieria industrial» dont
le programme est proche de celui de l’Icam.
Région Espagne
104IT
104IT
70IL
Dominique Cosset
Je suis arrivé en Espagne en Août 2003 et y ai pris
ma retraite fin 2007.
Pendant ces 4 ½ années, j’ai occupé, successivement, les fonctions de directeur industriel (1½
année, le temps de maitriser la langue…) dans
l’usine d’Arcelor Mittal à Sagonte puis de directeur de l’usine de transformation à froid des Asturies, pendant 3 ans.
Je passerai sur la première expérience qui ne
m’a pas laissé un bon souvenir. Le premier poste
que j’ai occupé m’a, surtout, permis de constater
que le management du 19° siècle pouvait encore
exister de nos jours… et, ceci, malgré une bonne
relation avec mes équipes.
Dans les Asturies, par contre, j’ai pu mettre en
œuvre le style de management que j’avais appris
et pratiqué en France dans les différents postes
occupés.
Il s’agissait de « redresser » une usine dont les
résultats opérationnels et financiers étaient loin
d’être satisfaisants, ce qui a été fait avec une excellente équipe, des ingénieurs aux opérateurs
de maintenance et de fabrication.
Comme la TPM (Total Productive Maintenance)
avait été lancée avant mon arrivée, j’ai décidé de
m’appuyer sur cette méthode, en précisant d’emblée, au consultant japonais, que nous voulions
des résultats avant de décrocher le prix JTPM.
C’est ce qui s’est passé et l’usine a accéléré son
entrée dans la spirale du progrès, améliorant tous
ses résultats opérationnels et a dégagé, chaque
année, des gains importants de gestion.
Travailler avec les Espagnols n’est pas plus difficile
que de travailler avec les Français.
Chez Arcelor Mittal j’ai eu l’opportunité d’exercer mon activité professionnelle du Nord de la
France au Sud de l’Espagne. Je peux confirmer,
puisque l’occasion m’en est donnée, que les
hommes sont partout les mêmes. En tout cas,
ce qui fait le fond d’un management efficace est
toujours un mélange d’attention aux hommes,
de « chaleur » et d’exigence.
La crise ? Je n’en parlerai pas. Beaucoup d’Espagnols en souffrent dans leur vie quotidienne,
mais c’est un peuple gai et positif. Peut-être, certains Français pourraient-ils s’inspirer d’eux ?
Ana Morenes
Dupuy de Lome
Grâce à l’ICAM, que je peux remercier, j’ai eu l’opportunité de ne pas faire juste une année Erasmus mais une bourse Socrates de deux ans. Je venais de l’ICAI de Madrid et j’ai ainsi pu obtenir les
deux diplômes, celui de l’ICAI et celui de l’Icam. La
première année c’était la prise de contacts: s’habituer à la langue, comprendre et se faire comprendre…
Au début j’ai eu des difficultés avec l’argot, le
verlan, l’humour et les expressions françaises. Pas
évident pour une étrangère, et pourtant j’avais
fait dix ans de français au collège !
Ce n’est donc que la deuxième année que j’ai
vraiment profité de pouvoir communiquer et
vivre comme une étudiante française. D’ailleurs
je suis restée en France six ans et, quatre ans plus
tard, je reconnais que je suis encore très attachée
à la culture française.
Il est sûr que le succès de mon expérience, en
France, est dû, en grande partie, aux valeurs d’entraide et de convivialité de l’Icam qu’on a intégrées dans les cours de formation humaine, les TP
en binôme, le travail en équipe et plein d’autres
activités en groupe.
En ce qui concerne le contenu académique de
l’Icam, les formules et les algorithmes étaient les
mêmes que chez nous mais avec une formation
plus orientée à la pratique, à la vie professionnelle. C’est d’ailleurs grâce à mon projet informatique sur une base de données que j’ai réussi à
décrocher ma première expérience professionnelle, chez Siemens VDO, en tant que consultant
SAP, dans le domaine de la qualité. Souhaitant
approfondir ce sujet, je suis passée du secteur automobile au secteur aéronautique pour développer mes compétences en gestion de configuration avion, au sein de département informatique
d’Airbus.
Finalement, fidèle à mes origines, je suis rentrée
à Madrid, en 2009, où je suis maintenant chef de
projet des systèmes qualité et production d’Airbus en Espagne (civile et militaire). Mon expérience et mes contacts en France m’ont permis
de décrocher ce poste. Aujourd’hui, j’ai la chance
de participer à des projets complexes et internationaux. Aujourd’hui, faire partie d’une grande
compagnie en bonne santé dans ces temps de
crise en Espagne peut être considéré un luxe.
Philippe Gourgues
Il y a, maintenant, près de 9 années que je suis installé en
Espagne. A mon actif, deux expériences professionnelles
très différentes, aussi bien du point de vue du secteur
d’activité que de la zone géographique.
Après obtention du diplôme en 2004, je ne cherchais
pas, particulièrement, à travailler en France et l’Espagne
fut le pays qui m’attira.
J’ai commencé ma carrière fin 2004, en Espagne et plus
précisément en Catalogne, chez Zodiac (Division Marine,
à l’époque) fabricant de bateaux semi-rigides. Je fus,
d’abord, ingénieur méthodes puis chef d’atelier. Cette
expérience fut très enrichissante.
En effet, la fonction « méthodes » est peu connue et
développée chez les industriels espagnols. Aussi m’a-til fallu démontrer les avantages que pouvait apporter
cette fonction.
Pour un Français, le travail en Espagne peut paraître peu
rigoureux mais l’organisation y est d’un autre type: les
Espagnols ont une grande faculté à improviser et savent
s’adapter, sans se plaindre, tout en restant de grands professionnels.
Au niveau extra-professionnel, l’Espagne est un pays
avec un régionalisme très marqué ; surtout en Catalogne.
En 2008, j’ai été contacté par Hutchinson pour leur site
de Cáceres, en Extrémadure, qui fabrique des pièces en
caoutchouc et thermoplastiques élastomères (TPE). Un
nouveau défi, un nouveau secteur, une nouvelle fonction.
Aujourd’hui, j’exerce la fonction de Chef de Projet Produit au sein du département Développement.
Cáceres se trouve à 100 km de la frontière portugaise.
L’Extrémadure est une magnifique région mais très
pauvre et une industrie quasi inexistante. Les Extremeñens sont, de caractère, très opposés aux Catalans
En Espagne, hors du lieu de travail, les relations humaines
sont telles que la hiérarchie ou le statut ne comptent
plus. De même, à mon sens, les Espagnols sont, en général, bien plus positifs et gais que les Français.
Pour conclure : Revenir travailler en France ? Pas pour
l’instant. Voir d’autres pays ? Bien sûr. Vivre à l’étranger
apporte beaucoup d’autocritique sur son propre pays.
Aujourd’hui, je me sens déconnecté de l’actualité française et j’ai découvert que, d’une manière générale, je
ne raisonne plus comme un Français ni comme un Espagnol…
Icam liaisons n°175 7
ENQUÊTE CGE
Enquête de la Conférence
des Grandes Ecoles
6LWXDWLRQ (QDFWLYLWp
9,(
(WXGHVFRPSOpPHQWDLUHV
5HFKHUFKHG
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3URPRHQPDUV
3URPRHQPDUV
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$SSUHQWLVVDJH
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)RUPDWLRQ
$SSUHQWLVVDJH
SRXUPpPRLUH
,QWpJUp
HWFRQWLQX
,QWpJUp
HWFRQWLQXH
(QVHPEOH
la formation Ingénieur Icam apprentissage et continu. La partiCette enquête annuelle a été lancée fin mars 2013 auprès des
cipation est faible mais, sans doute en partie, due à un listing
602
diplômés en septembre 2011, soit 18 mois après leur sortie
9,(9RORQWDULDW,QWHUQDWLRQDOHQ(QWUHSULVHRXHQJDJHPHQWGDQVXQRUJDQLVPHKXPDQLWDLUH
avec adresse mail école peu regardée par les jeunes ingénieurs.
(186 ont renvoyé le questionnaire - 80 pour formation Ingénieur
Nous considérons cependant les chiffres comme statistiqueIcam Intégré, 106 pour la formation Ingénieur Icam Apprentisment satisfaisants, au moins pour les items généraux. L’addition
sage et Continu) et auprès des 535 diplômés en septembre
des pourcentages obtenus pour les deux formations n’est pas
2012, soit 6 mois après leur sortie (234 ont renvoyé un questiontoujours significative.
naire -94 pour la formation Ingénieur Icam intégrée, et 140 pour
3URPR
3URPRHQ
'XUpHGH
HQMDQYLHU
SRXUPpPRLUH
6LWXDWLRQ SRXUPpPRLUH
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HWFRQWLQXH
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QRQVLJQ
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SOXVGHPRLV
9,(9RORQWDULDW,QWHUQDWLRQDOHQ(QWUHSULVHRXHQJDJHPHQWGDQVXQRUJDQLVPHKXPDQLWDLUH
(QVHPEOH
(QVHPEOH
QRQVLJQ
Activité : La situation des 2011 est en ligne avec les années précédentes. Par contre, on enregistre un retard d’environ 2 mois pour le placement des 2012 par rapport à ceux de l’année dernière. La cellule emploi carrière a repris contact avec les 10 % encore en recherche.
La poursuite d’études complémentaires se maintient autour de 13 %, avec un écart significatif entre les 2 types de formation.
0R\HQVGH
'XUpHGH
UHFKHUFKH
UHFKHUFKH
3URPRHQ
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9,(
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6LWHHQWUHSULVHV
5HODWLRQVSHUVRQQHOOHV
9,(9RORQWDULDW,QWHUQDWLRQDOHQ(QWUHSULVHRXHQJDJHPHQWGDQVXQRUJDQLVPHKXPDQLWDLUH
$XWUHVPR\HQVGRQWUpVHDX[VRFLDX[ Moyens et durée de recherche : Les tendances de ces dernières années se confirment : importance du stage, place déterminante des
sites entreprises ou APEC et un peu des relations personnelles (réseaux). La durée de recherche est encore satisfaisante mais le manque
3URPRHQ
3URPRHQ
3URPRHQ
0R\HQVGH
de visibilité des entreprises crée
un frein aux
embauches,
même des jeunes
ingénieurs
(cf taux
d’activité ci-dessus).
SRXUPpPRLUH
)RUPDWLRQ
$SSUHQWLVVDJH
(QVHPEOH
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$SSUHQWLVVDJH
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3URPRHQ
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6LWHHQWUHSULVHV
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HWFRQWLQXH
$SSUHQWLVVDJH
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(QVHPEOH
QRQVLJQ
Types de contrats obtenus : La tendance à une une légère dégradation du pourcentage de CDI se poursuit et l’on voit apparaitre un %
d‘intérim qui devient significatif et correspond à un mode de recrutement de certaines sociétés qui font « transiter » leurs embauches
par des sociétés d’intérim. Il est, par contre, plus préoccupant de constater, quoi que faible, l’augmentation du pourcentage de recrutement en «non cadre», particulièrement en formation apprentissage et continu.
8 Icam liaisons n°175 3URPRHQ
0R\HQVGH
6WDWXWV
3URPRHQ
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$SSUHQWLVVDJH
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3URPRHQ
ENQUÊTE CGE
3URPRHQ
3URPRHQ
3URPRHQ
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3URPRHQ
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,QWpJUpH
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$SSUHQWLVVDJH
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,QWpJUpH
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HWFRQWLQXH
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!
3URPRHQ
3URPRHQ
3URPRHQ
avec un
pour l’apprentissage.
SURGXFWLRQ
)RQFWLRQV
Lieu
de vie : Le rapport Province-Paris
est sensiblement
le même
poids régional
plus marqué
Le chiffre
(QVHPEOH
)RUPDWLRQ
(QVHPEOH
SRXUPpPRLUH
)RUPDWLRQ
$SSUHQWLVVDJH
$SSUHQWLVVDJH
FRQQH[HVSURGXFWLRQ
«étranger»
est
sous-évalué ;
nos
jeunes
n’ont
pas
tous
reçu
l’enquête.
SULQFLSDOHV
(EVHPEOH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH
,QWpJUpH HWFRQWLQXH
PHWKRGHVPDLQWHQDQFHTXDOLWp UHFKHUFKHHWGHYOS
3URPRHQ
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DIIDLUHV
3URPRHQ
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DIIDLUHV PHWKRGHVPDLQWHQDQFHTXDOLWp
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FRPPHUFHWLQJHQG
DIIDLUHV DXWUHVVHUYLFHVLQGXVW
pWXGHVFRQVHLODXGLW
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SRXUPpPRLUH
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(QVHPEOH
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(QVHPEOH
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Fonctions
principales :
La production
et toutes les
fonctions
connexes sont
le lot le plus
courant des débutants.
G
DFWLYLWpV
(QVHPEOH
,QWpJUpH
HWFRQWLQXH
,QWpJUpH
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$XWUHVVHFWHXUV
$JUR$OLPHQWDLUH
(QHUJLH
%XUHDX(WXGHV
&KLPLHFRVPpWLTXH
Secteurs
d’activité : Peu de changements
sans
grâce à l’aéronautique.
6RFLpWpGH&RQVHLO
doute $JUR$OLPHQWDLUH
significatifs.
Le monde
du transport,
en général,remonte
7HFKQRORJLHGHO
LQIRUPDWLRQ
Le
BTP se maintient.
%XUHDX(WXGHV
$XWUHVVHFWHXUV
6RFLpWpGH&RQVHLO
7HFKQRORJLHGHO
LQIRUPDWLRQ
3URPRHQ
3URPRHQ
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HWFRQWLQXH
,QWpJUpH
3URPRHQ
)RUPDWLRQ
$SSUHQWLVVDJH
,QWpJUpH
HWFRQWLQXH
Pas beaucoup d’évolution des
rémunérations des débutants. On note cependant, dans
l’analyse,
des
écarts
à
la
moyenne
très importants
.
(QVHPEOH
6DODLUHPR\HQ
3URPRHQ
SRXUPpPRLUH
3URPRHQ
(QVHPEOH
3URPRHQ
)RUPDWLRQ
$SSUHQWLVVDJH
(QVHPEOH
,QWpJUpH
HWFRQWLQXH
3URPRHQ
HWFRQWLQXH
(QVHPEOH
3URPRHQ
Icam
liaisons n°175
)RUPDWLRQ
$SSUHQWLVVDJH
(QVHPEOH
,QWpJUpH
HWFRQWLQXH
3URPRHQ
9
NOUVELLES DES ÉCOLES
Ces écoles que le monde
nous envie
extrait de l’article paru dans
du 13.12.2012 et signé par Sébastien Dumoulin
Les grandes écoles d’ingénieurs à la française séduisent à l’étranger.
Rigueur, esprit critique, ouverture sur l’entreprise, autant de qualités reconnues à
nos «usines à ingénieurs».
Il n’y a pas qu’en Chine que les écoles d’ingénieurs françaises
ont la cote. Aujourd’hui, dans l’Hexagone, elles comptent, en
moyenne, 14 % d’étudiants étrangers. Certaines, comme l’Université de Troyes, dénombrent près d’un étudiant étranger sur
quatre. «Cela représente tout de même 4 000 à 4 500 ingénieurs
diplômés chaque année», souligne Christian Lerminiaux, président de la Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises
d’Ingénieurs (CEDEFI, appelé Cédéfi ). «L’intérêt pour ces cursus
est très fort dans de nombreux pays émergents, notamment la
Chine, mais aussi l’Inde, le Brésil ou encore le Maroc. Dans ces
pays, les problématiques industrielles, notamment le développement des infrastructures, génèrent un fort besoin d’ingénieurs ».
«Il y a besoin de cadres ayant à la fois une connaissance du pays et une
formation à l’européenne » Par Jean-Baptiste Suchet, chargé d’un partenariat avec l’Icam en Inde
Comment expliquer cet attrait spécifique
pour les formations françaises ?
Dans certaines zones géographiques, la proximité culturelle explique en bonne partie que le modèle français de formation des
ingénieurs s’impose. C’est le cas en Afrique francophone, où le
système des grandes écoles est souvent repris.
Néanmoins, la proximité culturelle ne suffit plus pour expliquer
l’intérêt des étudiants indiens ou chinois. Ce sont les qualités
intrinsèques des programmes français qui sont reconnus. Comparées aux formations universitaires scientifiques classiques,
les grandes écoles d’ingénieurs françaises ont deux caractéristiques majeures : elles sont généralistes et travaillent avec les
entreprises privées, notamment en envoyant leurs étudiants en
stage sur de longues périodes. En conséquence, leurs étudiants
sont à la fois plus polyvalents et plus familiers du monde du travail. «Une autre spécificité des formations d’ingénieurs françaises
est de partir du fondamental pour aller vers l’appliqué, ajoute
Hervé Biausser, le Directeur de l’Ecole Centrale à Paris. Souvent,
nos étudiants sont meilleurs en mathématique et en physique
que les ingénieurs étrangers. Plus tard, cela leur permet de modéliser facilement, de mettre les phénomènes en équation. C’est
une qualité très remarquée des entreprises internationales».
Pour les potentiels recruteurs, des ingénieurs étrangers formés
«à la française» seront à la fois performants et susceptibles de
jouer un rôle-clé de passerelle entre deux cultures.
«Les multinationales nous attendent. Il y a un besoin énorme de
cadres ayant à la fois une connaissance du pays et une formation
au management à l’européenne », assure Jean-Baptiste Suchet,
qui développe à Chennai (Madras), en Inde, en partenariat avec
l’Institut Catholique d’Arts et Métiers (Icam), le Loyola ICAM College of Engineering and Technology, dont la première promotion sortira en 2014.
Pour les écoles françaises, la perspective de débouchés faciles et
prestigieux est la meilleure des cartes de visite.
Un produit qui s’exporte
La seule véritable difficulté, dans ce concert de cocoricos, est de
trouver un modèle de financement. La question est loin d’être
simple, les études d’ingénieur étant financées par la collectivité
en France. L’Eigsi, école privée, s’en sort avec des sponsors et des
frais de scolarité de 4 000 d annuels à Casablanca.
A Centrale Pékin, la France s’est engagée à financer la moitié du
projet, soit une dizaine de millions d’euros par an sur les six premières années. Le délai arrive à expiration et les discussions sont
en cours pour déterminer comment équilibrer le budget entre
subventions locales éventuelles, financements privés et hausse
possible des frais de scolarité
Bien qu’en retard sur les écoles de commerce, de nombreuses
écoles d’ingénieurs développent des antennes à l’étranger. En
Chine, on peut citer au moins trois projets d’envergure à côté
de Centrale Pékin. En 2007, dans le sillage de l’installation d’une
chaîne d’assemblage par Airbus à Tianjin, trois écoles d’ingénieurs aéronautiques françaises s’associaient pour monter
l’Institut sino-européen d’ingénierie de l’aviation au sein de
l’université aéronautique de Tianjin dont les premiers diplômés
sortiront l’an prochain.
10 Icam liaisons n°175
NEWS
ON PARLE D’EUX
Xavier Hochet (83IL)
Les Echos du 22.04.2013 ont annoncé la nomination de Xavier Hochet
(83 IL) au poste de Directeur Général de Capgemini Consulting et rejoint le comité exécutif du Groupe.
Lucie Thébault (113 IT) et Marie
Exposito (113 IT)
Mardi 28 mai, à 17h30, Lucie Thébault (113 IT) et Marie Exposito (113
IT) ont reçu la récompense du concours de promotion de l’éthique
professionnelle. Leur essai, «Notre avenir ou l’espoir d’une industrie
nouvelle», également rédigé par Marie Charlotte Dumas, a reçu le prix
du district du Rotary et le second prix national
L’appli toulousaine qui annonce
l’arrivée des bus
Publié dans la Dépêche du 26 Février.
Même s’il ne participe pas au Mobile World Congress de Barcelone, Nicolas Fouin (110 IT )
est un homme heureux. Fini d’attendre votre bus en vain, ou de ne pas connaître l’itinéraire des transports Tisséo. Depuis le 20 Février, il est possible de suivre, en temps réel,
le trajet des bus Tisséo de la région toulousaine. «L’idée m’est venue en juin. J’avais
envie d’aider les Toulousains, j’ai pensé que cette application règlerait pas mal de
soucis de transport en commun» Nicolas Fouin, concepteur de cette application,
est tout sourire. Le concept est simple «Avec l’application, les utilisateurs savent
où en est leur bus, notamment s’il a du retard. Ils suivent le parcours en temps
réel» explique l’ingénieur de 25 ans. Le passage entre l’idée et la conception
de l’application n’était pas compliqué. «Les bus Tisséo avaient tous un GPS.
Ingénieur en nouvelle technologie à Sopragroup, Nicolas souhaite désormais
améliorer son application et la faire connaître.
Une collection originale
Au Musée de la Céramique de Saint Uze Drôme, Philippe Passerat (64 IL) expose une très originale collection de pots de yaourt.
Ecole doctorale
Thèse présentée par
Maël Mollard
Sciences et Ingénierie en Matériaux, Mécanique, Energétique
et Aéronautique (SIMMEA) - Université de La Rochelle
Laboratoire des Sciences de l’Ingénieur pour l’Environnement
(LaSIE)
THÈSE présentée par : Maël MOLLARD (109AT )
soutenue le 6 Décembre 2012 pour l’obtention du grade de
Docteur de l’Université de La Rochelle
Discipline : Sciences des matériaux
Elaboration de systèmes barrière thermique par barbotine.
Comportement du nickel et de ses superalliages revêtus en
oxydation cyclique à haute température.
Agenda
----
ANNONCE
Le Comité de Rédaction d’Icam Liaisons recherche une
ou un bénévole pour venir l’épauler. Nous ne recherchons pas des spécialistes mais une bonne volonté qui
aime notre publication et nous propose son aide. Une
grande partie du travail pourra être faite via Internet.
Contact : Dominique LAMARQUE (64 IL) [email protected]
Promo 50 : du 17 au 20 septembre 2013 à Gouvieux (60)
Promo 68: du 21 au 22 Septembre 2013 à Angers
Promo 70 : Prochainement, 3 jours dans les Vosges
Région Poitou Charentes : week-end du 6-7 avril 2014
en Charente Maritime
Région Centre : Rencontre bière le jeudi 6 octobre
Icam liaisons n°175 11
VIE DES ÉCOLES
Audace et développement
Le 11 avril dernier, l’Icam a dévoilé ses projets
et son ambition pour les années à venir.
Cet évènement majeur a rassemblé plus de
1 000 personnes, ingénieurs Icam, parents
d’élèves, collaborateurs et étudiants de dernière année, regroupées sur les sites Icam de
Lille, Nantes, Toulouse, Vannes et La Rochesur-Yon en France, et sur les sites du groupe
en Afrique Centrale, à Pointe-Noire et Douala.
Deux cents personnes assistaient au Collège
des Bernardins à cette soirée exceptionnelle,
retransmise en direct sur nos sites.
Près de 400 ingénieurs Icam se sont connectés sur le web pour
suivre en direct cet évènement, là où ils se trouvaient ! Deux
tables rondes, animées par Dominique SEUX, rédacteur en chef
au journal Les Echos, ont rassemblé autour de Monsieur Francis
MER, qui présidait cette soirée, divers intervenants en mesure de présenter les projets portés par l’Icam ou témoigner de leur mise en
œuvre. L’ensemble de ces projets représente,
sur cinq ans, un investissement de près de
100 millions d’euros pour l’ensemble de nos
sites en France et à l’international.
Cet investissement est nécessaire et possible.
Environ 15 Md seront directement obtenus
par la capacité d’autofinancement de nos
sites actuels. Un peu plus de 50 Md, dont 30
déjà obtenus, proviendront de financements
publics, car les actions portées par l’Icam s’inscrivent dans la politique de service public de l’enseignement supérieur français
et sont en ligne avec les axes de développement fixés par les
régions, la Nation ou l’Europe.
L’Icam a lancé sa 1ère campagne de levée de fonds
Pour finaliser le financement de ces projets, l’Icam a lancé, en
septembre 2010, sa première campagne de levée de fonds :
Audace et Développement. Notre objectif est de réunir, d’ici fin
2015, 30 millions d’euros. En deux ans, nous avons pris contact
avec une trentaine de grands donateurs (fortunes individuelles,
fondations, grandes entreprises).
Et nous allons, par ces actions, réunir environ 14 Md.
Aujourd’hui, en faisant appel à la communauté Icam, nous devons nous rassembler autour de ces projets audacieux de développement de notre école, contribuer à leur réalisation et favoriser ainsi le rayonnement de l’Icam !
Jean-Michel Viot (83 IL), Directeur Général
----
PROJETS :
5 Md pour renforcer encore nos spécificités pédagogiques, et
en particulier la mise en œuvre de la pédagogie ignatienne,
35 Md pour devenir une école de dimension internationale
et multiculturelle,
10 Md pour prendre part aux innovations du 21ème siècle
en structurant nos activités de recherche,
5 Md pour répondre aux enjeux essentiels de la mixité sociale et du mieux vivre ensemble dans notre société,
40 Md pour développer et moderniser nos campus existants,
et leur donner une image à la hauteur de nos ambitions.
Sénart poursuit son expansion
Le permis de construire a été déposé fin 2012 pour la construction des locaux de Sénart. Un grand ensemble en L, labellisé BBC
(bâtiment basse consommation) rejoindra donc, prochainement,
les autres constructions du Carré Sénart, tout en conservant un
environnement entouré de
vastes espaces verts, en bordure d’un canal de collecte
des eaux pluviales, et bordé de
bosquets de tilleuls. De jolies
lignes architecturales pour un
projet qui réunit, en un même
site, le bâtiment «fonctionnel»
(salles de cours, bureaux…) et
12 Icam liaisons n°175
la résidence des étudiants.
La proximité de commerces et restaurants offre un cadre de vie
pratique et agréable pour les jeunes élèves ingénieurs. Actuellement 23, ces derniers seront, prochainement, une centaine ! En
effet, la rentrée 2013 se
prépare, avec l’ouverture des promotions
de I2 et A3. Une «géométrie» nouvelle, qui
nécessite le recrutement de trois ou quatre
nouveaux enseignants
(en cours).
VIE DES ÉCOLES
Echanges France-Inde
Par Marc Genuyt (86IL)
Les échanges d’étudiants franco/indiens sont essentiels dans le
processus de formation d’ingénieurs Icam «multiculturels». Le
programme France - Inde existe depuis Juillet 2010. Deux promotions d’environ 10 étudiants français ont passé un semestre
au Loyola – Icam College. Chaque étudiant était logé dans la famille d’un étudiant indien du Loyola – Icam College. Ce fut, pour
tous, une expérience très enrichissante. Dès leur retour, les étudiants
français n’avaient qu’une seule envie : repartir en Inde !
Une nouvelle promotion de 12
étudiants arrivera à Chennai, début
juillet 2013.
A partir de juin 2013, c’est au tour
du programme Inde - France de
démarrer. Ce programme se divise
en 3 étapes.
1 ère étape : le Summer program - Juin 2013
Une cinquantaine d’étudiants indiens de
3ème année étaient candidats mais, finalement, 22 étudiants indiens ont été sélectionnés. Ils vont passer 4 semaines en
France sur le site de Lille et logeront à la
Maison des Icam.
Le programme, en France, s’articule autour de cours de français, d’un projet
technique de réalisation d’un véhicule à
énergie solaire, de visites d’entreprises,
de rencontres de managers de l’industrie. Les étudiants visiteront aussi Paris et
Bruges.
2 ème étape: le projet de fin d’études – Déc. 2013 à Jan. 2014
Ils logeront en famille d’accueil.
Au programme : cours de Français, projet de fin d’études du Bachelor of Engineering, cours techniques, cours d’organisation
industrielle, cours de cross culturel. Cette période permettra aux
étudiants de contractualiser avec les entreprises qui accepteront de les accueillir lors du Master
of Engineering.
3 ème étape: le Master of Engineering
Icam - Juin 2014 à Sept. 2015
Ils logeront en colocation avec
d’autres étudiants.
Ils suivront le même programme des
études Icam que les étudiants français de dernière année : mémoire
scientifique de 5 mois, stage de fin
d’études de 6 mois en entreprise,
cours techniques, cours de management, sensibilisation à l’entreprenariat.
Ce programme ambitieux nous donne
l’occasion de nous mobiliser à tous les
niveaux pour en assurer sa réussite. Cela
passe, en particulier, par la mobilisation
de familles d’accueil pour la période décembre 2013 – janvier 2014.
Pour toute demande supplémentaire
d’informations, la personne à contacter
est Marc Genuyt qui sera basé, à temps
plein, à Chennai, dès Septembre 2013.
([email protected])
L’Icam s’associe aux conférences TED
Particulièrement
prestigieuses, les conférences
TED sont devenues, en une
poignée d’années, une référence de par le monde.
Elles offrent des rencontres
d’un nouveau genre avec
pour leitmotiv « Ideas worth
spreading » («diffusons nos
idées»). Les participants
viennent y raconter leur expérience, leurs projets, avec des initiatives porteuses d’espoir, de rêve, d’ambition, et tournées plus que
jamais vers l’humain.
Quel meilleur «terreau» pour l’Icam ?
La première conférence TEDx* de Lille s’est ainsi déroulée le 7 février dernier et a été sponsorisée par le groupe Icam. Elle a eu lieu
dans l’ancienne gare de Saint-Sauveur, reconvertie en centre culturel. Elle avait pour thématique :
«Désordre global, solutions locales»
Gaspard Verchere, élève de quatrième année à l’Icam de Lille, a eu
l’extrême privilège de faire partie des invités, au titre de son rôle
au sein du BDE : «Les intervenants offrent une vision du monde
que l’on n’a pas l’habitude de
rencontrer, avec des idées très
humaines, tout à fait en phase
avec ce que l’on vit et apprend
à l’Icam,» témoigne-t-il. «Ils
donnent beaucoup d’espoir, à
un moment où tout le monde
affirme que le monde va mal.
Ces gens se battent pour la
justice et l’égalité. Deux interventions m’ont particulièrement interpellé : celle d’Arnaud Poissonnier, président du site Babyloan.org, qui présentait son concept
de microcrédit solidaire, basé sur le principe du crowdfunding et
Michel-Yves Grauwin, un médecin qui s’est expatrié de nombreuses
années pour lutter contre la lèpre, notamment en Afrique, et qui
m’a vraiment donné envie d’offrir, aussi, un peu de mon temps pour
un projet à l’étranger».
A ce jour, les vidéos de cette conférence, portant chacune la signature de l’Icam en conclusion, totalisent près de 70 000 vues sur la
chaîne You Tube ! TEDx, générateur de vocations !
*x = independently organized event
Pour en savoir plus : http://tedxsaintsauveursquare.fr/
Icam liaisons n°175 13
VIE DES ÉCOLES
Relations entreprises, désormais en région !
2013 inaugure une nouvelle façon d’aborder les partenariats
entreprises au sein du groupe Icam. En particulier, des correspondants en région seront chargés d’animer, localement, le Club
Entreprises.
Six régions ont été définies : Nord, Ile de France, Ouest, Midi-Pyrénées, Afrique et Inde. Désormais, les rencontres avec nos partenaires seront délocalisées !
Parmi nos partenaires, nous pouvons citer Sogeti, SNCF, L’Oréal,
Vallourec, GIF, PSA. et Schneider Electric
Le groupe COLAS, quant à lui, vient de réaffirmer son grand intérêt pour l’Icam en reconduisant le partenariat, signé il y a 3 ans,
avec l’ensemble des sites français.
Plus d’informations sur les partenariats sur www.icam.fr
Partenariats signés sur les autres sites Icam
L’Icam continue de renforcer ses liens avec les entreprises.
Le site de Toulouse vient de signer avec JACQUES LEFEBVRE –
EUROVIA & Ratier FIGEAC
Le site de Nantes avec le groupe AIM et IDEFI
Le site de Lille avec la PME TPS.
Le site de DOUALA avec BOLLORE LOGISTICS Africa
IESF
Bilan de la 1ère Journée Nationale de l’Ingénieur
Vers un Ordre des Ingénieurs ?
1 ère Journée Nationale de l’Ingénieur : un bilan chiffré
Cette première Journée Nationale de l’Ingénieur avait pour
objectifs de renforcer le sentiment d’appartenance et la fierté
d’être ingénieur, de promouvoir le métier pour susciter des vocations et de participer au combat pour la ré-industrialisation.
Plus de 12 000 visiteurs sur le site dédié www.iesf-jni.org et près
de 2 500 participants se sont inscrits aux rencontres qui se sont
déroulées à Paris, le 18 mars, et dans 12 grandes villes de France,
entre le 14 et le 25 mars. Ces chiffres encourageants reflètent
l’enthousiasme suscité par l’initiative d’Ingénieurs et Scientifiques de France qui a vocation à se répéter d’année en année,
ainsi que la volonté des ingénieurs, de leurs associations et de
leurs écoles de prendre part au rebond du pays. Un des points
d’orgue de cette journée
a été le témoignage de
François Gabart, ingénieur diplômé de l’INSA
Lyon et vainqueur du
Vendée Globe, qui a vanté avec intelligence et
passion l’avantage d’être
ingénieur dans son aventure de marin. Dans un
prochain flash des photos et des synthèses des
débats des JNI, ville par
ville, seront publiées.
14 Icam liaisons n°175
La mission primordiale des ingénieurs devient l’obligation de
s’interroger sur le meilleur moyen de protéger le public et la
société, tout en les servant du mieux possible. Plus que jamais,
il est donc nécessaire de préserver et de développer la compétence, de protéger le diplôme et sans doute le titre d’ingénieur,
d’établir une déontologie, voire même peut-être d’aller vers une
réglementation de notre profession. Pareille évolution nécessite
un large consensus et relève d’une concertation nationale qui
prenne le temps d’évaluer tous les aspects de la question sans
préjuger des conclusions à venir. Ingénieurs et Scientifiques de
France a donc décidé de lancer un débat national tout au long
de l’année 2013 en vue d’une éventuelle création d’un Ordre
des Ingénieurs, un premier point étant fait lors de la 2 ème Journée
de l’Ingénieur prévue le
jeudi 3 avril 2014.
L’initiative d’IESF suscite
déjà des réactions spontanées, en large majorité
positives. Dans les prochaines semaines sera
défini et communiqué le
processus d’une consultation souhaitée aussi
large que possible auprès des ingénieurs à travers leurs associations.
IESF
Service IESF : Certificat d’inscription au
Répertoire des Ingénieurs et des Scientifiques
Pour obtenir un visa, pour justifier votre diplôme d’ingénieur
français dans le cadre d’un contrat de travail à l’étranger ou encore pour passer des examens professionnels hors de France,
une copie de votre diplôme s’avère parfois insuffisante.
Il vous est demandé de fournir un document officiel de l’organe
représentatif de la profession d’ingénieur. Ingénieurs et Scientifiques de France peut répondre à votre besoin en vous délivrant
un certificat d’inscription au Répertoire des Ingénieurs et des
Scientifiques.
Ce document, signé par le président d’IESF, peut vous être
adressé en français, allemand, anglais, arabe, chinois, espagnol,
japonais ou russe. Le tarif pour attester un diplôme dans l’une
de ces langues est le suivant : certificat de base : 20 euros HT
(23,92 euros TTC), certificat supplémentaire : 15 euros HT (17,94
euros TTC), tout certificat suivant : 10 euros HT (11,96 euros TTC).
Pour passer commande, après avoir vérifié votre présence sur le
Répertoire, vous pouvez nous adresser un mail à certifRIS@cnisf.
org . Plus d’information : www.iesf.fr
Bilan Semaine de l’industrie 2013
La Semaine de l’Industrie qui se tenait, du 18 au 24 mars 2013,
vient de se terminer. La mobilisation exceptionnelle de tous les
acteurs de l’industrie a permis, pour la 3 ème édition de la Semaine
de l’industrie, l’organisation de 2 760 événements sur tout le
territoire rassemblant plus de 240 000 participants. IESF a réalisé une cinquantaine d’interventions (des séances PMIS, des
tables rondes, des colloques scientifiques, etc.). La semaine s’est
terminée samedi 24 mars par une
séance, présidée par le Ministre du
Redressement Productif, de remise
du prix national de l’innovation industrielle dans la grande salle de
l’IRCAM à Beaubourg. Toujours dans
le cadre de cette Semaine, IESF a décidé de lancer la «Journée Nationale
de l’Ingénieur» qui sera reconduite
chaque année. Cette
première
journée
nationale de l’ingénieur avait pour objectifs de renforcer le
sentiment d’appartenance et la fierté
d’être ingénieur, de promouvoir le métier pour susciter
des vocations et de participer au combat pour la ré-industrialisation de la France. Ce colloque parisien a été
répliqué en région et ainsi différentes manifestations
ont eu lieu à Rennes, Metz, Strasbourg, Lille, Grenoble,
Caen, Toulouse, Bordeaux, Lyon, Nantes, et enfin Aix en
Provence et Marseille.
La 4 ème édition de la Semaine de l’industrie aura lieu du
7 au 13 avril 2014.
Le brevet européen est né
Les brèves du CEFI
Le 10 décembre 2012, les 27 ministres en charge de la compétitivité ont conclu un accord politique permettant la création d’un
brevet unitaire européen. Le lendemain, les députés européens
ont approuvé trois textes sur le brevet unitaire, son régime linguistique et la juridiction compétente. Le même jour, la Cour de
justice de l’Union européenne a rejeté les arguments de l’Italie
et de l’Espagne, qui contestaient le régime linguistique trilingue
(allemand, anglais, français) de ce brevet. Le 17 décembre, les ministres approuvaient définitivement deux règlements permettant la mise en œuvre du brevet unique. Le brevet européen
devrait entrer en vigueur au 1er janvier 2014, après plus de 30
ans de négociations.
Dans ces Nouvelles du CEFI du mois de mars 2013, nous vous
proposons quelques résultats d’enquêtes récentes relatives au
marché de l’emploi des ingénieurs dans trois pays européens.
Au sommaire :
Allemagne : 70.000 offres d’emplois d’ingénieurs seraient non
pourvues en février 2013
Italie : l’emploi des ingénieurs résiste à la crise
Espagne : des perspectives de croissance des emplois d’ingénieurs - l’ingénieur en énergies renouvelables, un profil particulièrement recherché.
Plus d’informations : www.cefi.org
Icam liaisons n°175 15
LA PAGE DE L’AUMÔNIER
Préparée par Hubert Hirrien, s.j
Le responsable des JMJ au Vatican est un Icam
de 100 pays et de 50 mouvements de jeunes ou de communauEn 2008, j’ai été envoyé à Rome, pour tratés (scouts, Compagnie de Jésus, etc.). Inutile de dire que je revailler à la préparation des Journées
grette de ne pas avoir plus investi, pendant mes études, dans
Mondiales de la Jeunesse (JMJ), au
l’apprentissage des langues étrangères ; à présent, il me faut
sein d’un organisme du Saint-Siège :
comprendre l’anglais, l’italien, l’espagnol et le portugais !
le Conseil Pontifical pour les Laïcs.
L’enjeu, dans la préparation de ce type d’événement, est touC’est une expérience internatiojours le même : permettre à des personnes différentes de tranale passionnante. Et l’on peut
vailler ensemble. C’est la clé du succès, comme dans toutes les
penser que ma formation d’ingéentreprises. Et, même si nous appartenons à la même famille
nieur n’est pas étrangère à cette
(l’Eglise), ce n’est pas toujours simple de faire
mission.
L’enjeu : permettre à des
collaborer des personnes de pays et d’apComme on le sait,
personnes différentes
proches différents. Comme je l’ai appris à
c’est en 1985, que
l’Icam, les grands problèmes à résoudre ne
Jean Paul II a lancé les JMJ.
de travailler ensemble
sont pas techniques mais humains.
Au rythme d’une fois tous les deux ou trois
Les préparatifs des JMJ de Rio sont actuellement très intenses
ans, le pape avait donné rendez-vous aux jeunes du monde enet l’élection récente d’un pape sud-américain rend l’événement
tier, pour ces rencontres internationales extraordinaires, dans
encore plus attractif. On s’attend donc à une participation masde grandes métropoles: Buenos Aires (1987), Paris (1997), Rome
sive de jeunes de toute l’Amérique Latine. Sans parler des jeunes
(2000), Sydney (2008).
du monde entier, que le Brésil se prépare à accueillir très chaCouramment, plus de 200 pays sont représentés et, depuis 25
leureusement, avec une foi et une joie communicatives. J’espère
ans, des millions de jeunes y ont fait l’expérience de la joie de la
bien y croiser quelques étudiants Icam !
foi chrétienne et de la beauté de l’Eglise.
Eric Jacquinet, s.j. (85 IL)
J’ai eu la charge de préparer les JMJ de Madrid (2011) et suis,
actuellement, en train de préparer celles de Rio de Janeiro (juillet
---2013). Ma mission consiste, d’abord, à accompagner le comité
local d’organisation sur l’ensemble de la préparation de l’événement : construction du programme, contenu des célébrations,
à Lalouvesc (07520)
logistique. Pour la partie logistique, ma formation d’Icam m’est
C’est la seconde proposition JMJ du RJI sur le thème
bien précieuse et j’y fais souvent
“ allez de toutes les nations faites des disciples “ ( Mt28,19)
référence : organigramme, suivi
du mardi 23 au dimanche 28 Juillet ( jour de la présence
des équipes de travail, retro-plandu Pape à Rio).
ning, équipements techniques,
Activités : catéchèse, ateliers, veillées... infos : http//rji.jmj.fr
budgets sont des domaines où
Parmi les nombreuses autres initiatives pour l’été : de la
ma formation d’ingénieur m’est
Communauté Vie Chrétienne ( CVX) : www.cvxfrance.com
bien plus utile de celle de prêtre !
du Chemin Neuf : www.chemin-neuf.fr
Pour ma mission, je suis en
du Mouvement Chrétien des Cadres et Dirigeants :
contact avec 150 correspondants
www.mcc.asso.fr
dans le monde entier, provenant
Festival JMJ
Au seuil de l’été…
Après ce printemps très arrosé, les conjectures sur la météo de
l’été sont nombreuses et aléatoires. Quoi qu’il en soit, nous désirons tous vivre pendant l’été des rencontres familiales ou amicales vivifiantes et pourquoi pas innovantes : quelques jours sur
le chemin de Saint Jacques ? un festival de musique ? un service
auprès de personnes avec un handicap ?
Magis Brésil, les Icam et le Pape François….31 étudiants Icam
de cinq sites (Lille, Nantes, Toulouse, Paris-Sénart et Douala), 2
jésuites et un couple vont vivre les JMJ du Brésil au sein de la
délégation du Réseau : Jeunesse Ignatien. L’aventure commencera à Salvador de Bahia (12-15 juillet) par un rassemblement international de près de 2 000 personnes. Comme en Espagne, en
2011, le Père Adolfo Nicolas, Supérieur Général de la Compagnie
de Jésus, participera à cette première étape. Capitale du Brésil de
16 Icam liaisons n°175
1549 à 1763, Salvador de Bahia a été un point de convergence
des cultures européennes, africaines et amérindiennes.
Les jeunes pèlerins vivront, ensuite, une semaine “d’expériment”
selon une thématique : action sociale, pèlerinage ou écologie…
et cela dans un des 70 lieux choisis parmi les missions des jésuites et de leurs associés, dans cet immense pays. L’internationalité continuera, alors, à se déployer dans des groupes de 20 à
30 personnes.
Troisième étape, enfin, avec la semaine à Rio et les célébrations
présidées par le Pape François qui retrouvera son continent,
pour la première fois, depuis son élection.
Les Icam vivront de l’inter-sites tout comme des rencontres avec
des ingénieurs (et leurs familles) qui travaillent au Brésil (Rio, Belo-Horizonte…). Un moment d’échanges est également prévu
avec le Père Eric Jacquinet, (85IL), coordinateur des JMJ pour le
Vatican (C.f. son témoignage ci-dessus).
NOUVELLES DES PROMOS
53
Promo 49
La 49 ème avait choisi de jumeler sa réunion de promo avec la Rencontre Nationale prévue, début mai à La Roche
sur Yon. Les rangs s’éclaircissant, nous
n’étions que 9 camarades, dont 5 étaient
accompagnés de leurs épouses, mais
plusieurs veuves de camarades nous ont
fait le plaisir de compléter nos souvenirs.
Onze déclarations de regrets de ne pouvoir participer, pour état de santé, ont
complété notre ensemble de 17 participants présents.
Accueillis le 2 au soir par Annie et Jacques Masson – le régional
de l’étape – le diner fut sympathique et animé. Le lendemain,
réunion de promo, avec apéritif et échange de nouvelles dans le
salon convivial de notre ami.
Après le déjeuner, visite d’usine pour certains et visite de la station balnéaire vendéenne des Sables d’Olonne pour les autres.
La visite commentée d’un marais salant, démontra que le sel ne
s’obtient pas aussi facilement que l’on pourrait croire.
Les deux jours suivants, nous avons intégré la rencontre nationale avec la visite captivante du Puy du Fou, très appréciée, et
l’AG. du dimanche dans l’amphi de l’école de La Roche sur Yon.
Très heureux de nous retrouver, un optimisme certain nous a incités à prévoir une prochaine réunion en 2014…
Jacques Masson (49)
Promo 51
Metz 27-31 Mai 2013, 60 ème
anniversaire de notre sortie,
28 ème réunion, 22 ème réunion
annuelle consécutive
Nous étions encore 23, après
des défections de dernière
minute, toujours aussi heureux de nous retrouver.
C’est Metz, vieille cité galloromaine, qui nous a accueillis
cette année. Nous avons pu
admirer la cathédrale gothique, construite sur une ancienne
église romane.
Une autre nouveauté à Metz : le METTIS, tramway sur pneus
et chaussée réservée, à moteur thermique hybride qui entraîne une génératrice, laquelle alimente la propulsion ou des
batteries. L’après-midi nous avons découvert la campagne
messine, avec ses églises fortifiées, son aqueduc gallo-romain
qui approvisionnait Metz en eau, pour atteindre l’église de
Sillegny, la «Sixtine lorraine» avec ses remarquables peintures
murales de 1540.
Un saut vers Luxembourg, la «Gibraltar du Nord» audacieusement implantée sur un piton rocheux à la croisée de 2 profondes vallées et à l’intersection de 2 voies romaines. Enfin,
Nancy nous a dévoilé ses charmes. Nous vous attendons tous
l’année prochaine à Besançon, la première semaine de septembre, sauf impossibilité hôtelière.
Michel Parent (53)
Du 12 au 18 Mai 2013, Domaine du Mas Blanc à ALENYA (Pyrénées Orientales)
Au nombre de 19 participants, dont 8 épouses, la 51ème promotion a tenu sa 29ème réunion en pays catalan. Malgré un
temps médiocre, mais dans la bonne humeur, les excursions
prévues ont pu se réaliser, sous la conduite d’une guide remarquable : approche du pays Cathare, pause à Cucugnan, musée
de Tautavel, visites de Collioure, de l’abbaye de Fontfroide, de
Narbonne, Perpignan, Elne, Banyuls sur Mer (avec une dégustation appréciée….), découverte du four solaire de Montlouis, et
enfin, de Villefranche de Conflent, etc… Tout au long du séjour,
les échanges amicaux n’ont pas manqué, resserrant encore nos
liens et permettant d’évoquer le souvenir des camarades absents
ou disparus, grâce à la projection de photos prises à l’ICAM entre
1948 et 1951.
Jean Olivier (51)
Promo 53
51
Promo 65
Nous avions rendez-vous du 5 au 7 mai à la Rochelle pour les
«ICAMO-folies» de la 65 ème
C’est avec ce néologisme que nous a accueilli Pierre-André
Carpentier, notre délégué. Il avait souhaité faire coïncider
notre rencontre avec la Rencontre Nationale qui avait lieu
le week-end précédent à La Roche sur Yon. Bruno Panis
nous en fit un compte rendu bien détaillé, permettant notre
complète information sur l’actualité du Groupe Icam et ses
grands projets. A ce propos, 6 membres de notre promotion
ont participé, sous la houlette de Daniel Bracquart, à la campagne «silencieuse» de levée de fonds.
Jacques Legeay (65)
65
Icam liaisons n°175 17
NOUVELLES DES RÉGIONS
Ile de France
Visite de la Manufacture des
Gobelins, Paris
Nous étions nombreux (78) à s’être inscrits à la visite de ces lieux
à la fois historiques et toujours très actifs.
Les bâtiments se répartissent plusieurs activités :
- La Manufacture proprement dite avec ses 2 activités
principales :
les ateliers de réparation et
d’entretien des anciennes
tapisseries
les ateliers de tissage :
haute-lice (métiers à chaîne
verticale) et basse-lice (métier à chaîne horizontale)
le Mobilier National (qui ne
se visite pas) où sont entreposés et répertoriés les
meubles servant à la décoration des bâtiments officiels.
Nous avons été particulièrement impressionnés par
le travail des licières qui fabriquent de nouvelles tapisseries destinées exclusivement au Mobilier National.
Elles peuvent travailler aussi bien à partir du dessin d’un artiste
contemporain que de la reproduction d’une œuvre ancienne.
Avec une concentration exemplaire, elles ont une “productivité”
moyenne annuelle de 1 m² par an.
Nous avons pu voir le tissage sur les 2 types de métiers.
L’ensemble est contrôlé par le Ministère de la Culture et tout le
personnel est, par conséquent, fonctionnarisé, ce qui n’est pas
le cas, par exemple, de la Manufacture d’Aubusson qui, elle, est
privée et vie de la vente de sa production.
Haut Rhin
Musée du papier peint Zuber
le samedi 13 avril en soirée
10 camarades et épouses ont répondu à l’appel:
Une réussite !
Une organisation «top» comme savent le faire les Icam et,
surtout, après une visite du musée du papier peint Zuber, la
convivialité et le partage se sont installés entre des Icam et des
épouses des promos 1971 à 2007.
«Échanger nos idées et partager nos expériences reste toujours
une expérience enrichissante et constructive. Et quand cela se
passe autour d’un bon repas, c’est encore mieux ! L’endroit était
très judicieusement choisi et nos hôtes agréables».
Comment le temps dont je dispose est-il utilisé ? Où est l’essentiel? Je me pose parfois la question. L’utiliser à entretenir ou
créer du lien dans la confiance, positive et rend plus serein. Avec
18 Icam liaisons n°175
2 autres camarades, j’ai pris l’initiative de rassembler les Icam du
département dans lequel j’habite depuis 7 ans.
Prépare tes souhaits ou demande et apporte tes propositions
et réussites.
Nous les partagerons de façon informelle au cours de la soirée,
accompagnée d’un tour de table pendant lequel chacun témoignera comme il le souhaite.
Le compte rendu (abrégé N.D.L.R.) reprend les retours des participants classés et mis entre guillemets
1) Les retours du vécu de cette soirée :
Elle avait été organisée afin de ménager un temps d’échange de
1heure1/2 (avant le repas !)
«Bons échanges»
«se replonger les racines dans l’ambiance Icam et se ressourcer».
«développer le réseau en mettant nos contacts/compétences/
connaissances au service des autres»
«Rencontres inattendues : je ne m’étais jamais demandée s’il y avait
des Icam dans la région !»
«La bonne ambiance encourage l’organisation d’autres rencontres
entre Icam».
2) Le «et après ? »
- «J’organise une sortie ….»
- Je propose d’essayer d’attirer «les jeunes»….
- Organiser des sorties techniques avec visite d’entreprise…
- Prenons contact avec les Icam qui habitent près de chez nous
(moi).
- Retenir des thèmes d’échange qui nous permettraient de s’enrichir les uns les autres
- Date déjà à retenir : l’invitation de Pierre Mercier de se retrouver
pour un pique-nique au bord de son étang en famille pour le 14
juillet !
3) Des thèmes également plus personnels :
- «Peut-on être chrétien et ne pas manger bio ? Peut-on concilier
respect d’autrui et acheter des produits fabriqués par des enfants
de 10 ans ayant une espérance de vie d’au plus 20 ans? Parce qu’on
en a les moyens, doit-on acheter un 4x4 pour conduire ses enfants
à l’école ? »
- «Quel monde laissons-nous à nos enfants ?»
- «C’est quoi une vie réussie ?»
- «Qu’apporte la méditation (ou prière du cœur selon John Main)?
Est-il nécessaire de prendre soin de son corps pour réussir sa vie spirituelle ? Les sept péchés capitaux existent-ils encore?»
Bravo pour toutes ces initiatives ! Pour les animer dans les mois
qui viennent le point de contact est Jacques Roth 06 89 19 24 31
[email protected] avec le soutien de Dominique Klein 03 89 89 40 46 [email protected] le rédacteur
du compte rendu.
Sarthe
Courant février, nous nous sommes retrouvé à une petite vingtaine pour le repas annuel des Icam de la Sarthe. C’est dans
un restaurant italien que nous avons eu plaisir à bavarder et
échanger. De nouvelles têtes, des habitués, différents métiers,
différentes entreprises, bref tout ce qui fait la richesse du réseau
Icam. Alors, face à l’enthousiasme de l’assistance, j’ai promis d’organiser un après-midi détente pour toutes les familles durant le
printemps.
Gaël Le Duc (IL 93)
Président Groupe Sarthe
Centre
Pays de la Loire
Rencontre
«bière»
Rencontres IESF
Compte-rendu de la
rencontre “bière” du 7/3/2013 à Olivet
Pour la reprise de nos rencontres «bière» en 2013, nous avons
invité et accueilli nos amis de l’ISL. Nous étions 12 autour de 3
tablées réservées par notre barman pour apprécier une boisson, pas nécessairement la bière, mais surtout la joie d’échanger entre nous. François Gauthier réside à Blois (dépt 41) et se
fait une joie de nous rejoindre chaque fois que cela lui sera
possible
Autre rencontre “bière”du 6/6/2013 à Olivet
Nous étions 9 autour de la tablée pour partager la joie d’échanger sur nos engagements divers. Nous avons convenu qu’il fallait très tôt fixer la date du rassemblement familial. C’est dit ! Ce
sera le dimanche 19 ou 26 janvier 2014.
Les prochaines échéances : CA de l’ISL le 14/6. Rendez-vous
«bière» avec RAPPEL le jeudi 6 octobre.
Jean Bavière (63 IL)
Oise
Aérodrome de
Persan-Beaumont
Le groupe ICAM de l’Oise a été invité ce 8 juin à la visite de
l’aérodrome de Persan-Beaumont : présentation des infrastructures, avions récents et anciens (un biplan), un avion de voltige,
des ULM, autogyres, moto planeurs, un hélicoptère. À souligner,
la présentation remarquable a été celle d’un prototype d’avion
à moteur rotatif destiné à fonctionner à l’hydrogène. Beaucoup
de passion chez les personnes rencontrées et désireuses de
communiquer leur enthousiasme. Des ENSAM s’étaient joints à
nous, et nous étions 27 participants (5 ICAM, 22 ENSAM).
Groupe Oise
ESPAGNE
Rencontre
nationale
Le week-end du 11-12 mai, à Zaragoza, les Icam d’Espagne se sont
retrouvés à l’occasion de leur première rencontre nationale.
Plusieurs générations de lillois et
de toulousains, de la promo 91 à la promo 107, pour la plus récente, étaient présentes, accompagnées de leur famille… A ceux-ci, il faut ajouter deux participants,
anciens de l’ICAI de Madrid et une 3ème personne qui avait effectué une année
Erasmus dans ce même établissement. Malgré les différences d’âge, les points communs entre tous les participants étaient fort nombreux.
La première journée s’est déroulée en commençant par une visite de l’usine de
recyclage d’acier d’Arcelor Mittal. (Encore merci à Victor notre guide). Puis le déjeuner dans un lieu choisi par Paul (91L). Ce fut l’occasion d’échanger sur les différentes situations et parcours de chacun… puis de faire une promenade et la visite
de la fameuse basilique du Pilar. Le dimanche se déroula dans la bonne humeur
grâce à Carmen (93L) et François (92L) qui eurent la très bonne idée de ramener
leur album photos de l’Icam… Que de souvenirs, d’anecdotes et de rires…
Nous avons passé un très bon moment ensemble avec beaucoup d’échanges (certaines personnes ne s’étaient pas revues depuis 20 ans !)… Nous nous sommes
rendu compte que, malgré les années, l’Icam est resté une étape très marquante
pour chacun d’entre nous.
Philippe Gourgues (104T )
COTISATION 2013
❑ Membre actif Apprentissage ou intégré
120 €
❑ Promos 2002/2007 - 102/107
100 €
❑ Promos 2008/2009 - 108/109
75 €
❑ Promos 2010/2012 - 110/112
55 €
❑ Cotisation de soutien
150 € à 300 €
❑ Retraités
100 € à 120€
❑ Couple ICAM
175 €
❑ Autres
50 €
❑ Caisse d’entraide :
PAIEMENT
Yvon GUILLOT ( 70 IL ) nous a informé du succès de la rencontre :
MEDECINE ET NUCLEAIRE
qui s’est tenue à Nantes, le 22 Mars 2013.
Non seulement les ingénieurs et scientifiques étaient fort nombreux
mais le corps médical était, lui aussi, très bien représenté grâce à la présence de médecins spécialistes de la médecine nucléaire.
………… €
Coupon réponse à renvoyer à l’Association des Ingénieurs Icam :
35 rue de la Bienfaisance, 75008 PARIS
Téléphone : 01 53 77 22 22 – Mail : [email protected]
NOM ……………………………………………………………………
Prénom ………………………………………… Promotion ……….
Adresse ……………………………………………………………….
CP …………….
Ville …………….…………………………………
E-mail : …………….…………………………
ma cotisation 2013 : ……………… €
+ Caisse d’Entraide : ……………… €
Pays ………………
TOTAL
❑ CHEQUE
❑ CARTE BANCAIRE (voir le site ingenieurs-icam.fr)
❑ PRELEVEMENT AUTOMATIQUE (contacter l’Association)
❑ VIREMENT BANCAIRE (IBAN : FR46 2004 1010 0500 0901 1 P02 691) (BIC : PSSTFRPPLIL)
Icam liaisons n°175 19
VOYAGES
En Arménie 27 Mai - 4 Juin
Chaque Français pense qu’il connait l’Arménie, car il connait des Arméniens, même s’il ne sait pas très bien situer ce pays sur la carte.
Vingt-six ingénieurs Icam, ECAM, et leur épouse sont allés voir de
plus près ce pays en limite de l’Europe et de l’Asie, proche de la
Turquie, de la Géorgie, de l’Azerbaïdjan, de l’Iran. Très grande il y a
plusieurs siècles, l’Arménie, au fil d’invasions ou de spoliations, s’est
réduite considérablement et ne compte plus aujourd’hui que 3 millions d’habitants, sans compter la diaspora russe, américaine et française. L’Arménie revendique une très forte identité politique et religieuse (première église officielle chrétienne en 301) que nous avons
ressentie particulièrement lors de la visite du musée et du mémorial
du génocide de 1915, mais aussi lors de la visite du musée archéologique et des nombreux monastères des IVème, Vème siècles et des
XIIème et XIIIème siècles.
Des paysages magnifiques, souvent à l’altitude de 2000 m, notamment près du Lac Sevan (2 fois le lac Léman) et une capitale Erevan
bien développée, sous le regard du mont Ararat (5300m) mais un
pays pauvre dont on ne perçoit pas bien l’avenir.
Un bon voyage riche de rencontres avec l’église arménienne, autocéphale mais très proche de l’église catholique.
LE CARNET
Prochains voyages Icam/ECAM
Du 30 Janvier au 14 Février 2014 : Inde du Nord et Népal
Mai-Juin : Moscou, l’anneau d’Or, St Pétersbourg
Novembre : Dubaï – Oman
Pour tout renseignement s’adresser à Marie-Christine Bidault
Téléphone : 01 53 77 22 22
POUR INFOS : il est bien évident que chaque participant paie
intégralement son voyage et que l’Association Icam ne participe en rien aux frais.
ARRIVÉE AU FOYER
Paul Méchineau, 7ème enfant de Sabine (95) et Marc (95)
NAISSANCES
MARIAGES
Arthur Dugast, 1er enfant de Freddy
Victoria Abbas, 4ème petit-enfant de Michel Thomas (51)
10/04/12
Aloys Bulot, 2ème enfant de Xavrine (102) et Sylvain (100)
20/01/13
Anouk Godin, 2ème enfant de Raphaël (108)
24/10/12
Philippine Woestelandt, 2ème enfant de Mathieu (96)
24/10/12
Jean Olagne, 16ème petit enfant de Marc (68)
27/10/12
Pablo Vigneron, 5ème petit-enfant de Michel Thomas (51)
25/11/12
Victor Marien, 2ème petit-enfant de Marc-André Frouin (82)
27/11/12
Aélis Tieulié, 2ème enfant de Marc (100)
18/12/12
Juliette Warnier, 3ème enfant de Jean (100)
20/01/13
Léopold Bernard, 4ème enfant de Paul-Antoine (104) 04/02/12
Marc-Antoine Chuffart, petit enfant de Jean-Marie (82) 05/02/13
Léa Vigneron, 6ème petit-enfant de Michel Thomas (51)
24/02/13
Valentine Dubois, 6ème petit-enfant de Gérard Cornille (66)
26/02/13
Marius Cuvelier, 12ème petit enfant de Patrick (71) 06/03/13
Paul Maréchal, 9ème petit-enfant de François Briet (73)
et 20ème arrière petit-enfant de René Briet (+41)
17/03/13
Benoit Girard, 21ème petit-enfant de Pierre Fremaux (57)
21/03/13
Maxime Racette, 1er enfant de Claire Ginocchio (101)
28/03/13
Mathilde Fondeur, 2ème enfant de Timothée (101),
petite-fille de Jean-Marie (65)
28/03/13
Cécile Nehme, 11ème petit enfant de Jean-Claude Dequiedt (70)30/03/13
Brieuc Olagne, 17ème petit enfant de Marc (68)
05/04/13
Joséphine Ochin, 2ème enfant de Thibaut (101)
06/04/13
Loup Van Berten, 3ème enfant de Pascal (101)
09/04/13
Diane Lemaire, 3ème enfant de Pierre (105) 12/04/13
Maguelone Romefort, 2ème enfant de Gonzague (103)
20/04/13
Suzie Évrard, 2ème petit-enfant de Christian (69)
24/04/13
Martina et Fabien Salvignol (107)
Lucile Soubeiran et Patrick Devaux (106)
Guillaume Hamet et Noémie Nys, fille de Jean-Luc (82),
sœur de Nicolas (107)
Erik Hubert et Elise Meurette, fille de Paul (70)
Pierre-Jean Camblin et Rose-Emilie Frouin, fille de Marc (82)
28/01/12
21/07/12
10/05/13
15/06/13
06/07/13
03/08/13
ORDINATION
Nicolas de Francqueville (104) a été ordonné prêtre le 30 Juin à 15h30 à la
Cathédrale de Rouen avant de partir en Chine où il est envoyé au titre des
Missions Etrangères de Paris.
DECES
Bruno Verlyck (76)
Paul Deschodt (49)
Michel Depla (53)
Pierre Maucourt (33)
Pierre Desnoues (53)
Pierre Delesalle (64)
Pierre Remigereau (54)
Lucien Lécluse (63), frère d’Henri-Jean (60)
Jacques Méric (63)
Roger Toussaint (38)
Madame Plancke, mère de Jean-Marie (51)
et belle-mère de Daniel Bracquart (65)
Madame Godin, veuve de Jean (41)
André Servais (39), frère de René (40)
15/01/13
27/02/13
07/03/13
15/03/13
21/03/13
21/03/13
02/04/13
14/04/13
14/04/13
15/04/13
28/04/13
04/05/13
19/05/13