N° 175 - Association des Ingénieurs ICAM
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N° 175 - Association des Ingénieurs ICAM
n°175 n°172 2eme trimestre 2013 3ème trimestre 2012 Editorial Au sommaire Dossier Région Espagne Enquête CGE Nouvelles des écoles News Vie des écoles IESF La page de l’aumônier Nouvelles des promos Nouvelles des régions Voyages - Carnet 2 6 8 10 11 12 14 16 17 18 20 Bulletin de l’Association des Ingénieurs Icam (Institut Catholique d’Arts et Métiers), Membre de la CECAM et du IESF. 35 rue de la Bienfaisance 75008 PARIS Téléphone : 01 53 77 22 22 Fax : 01 53 77 22 23 e-mail : [email protected] Comité de rédaction : Rédacteur en chef : Dominique Lamarque, Pierre Idrac - Assistante : Marie-Christine Bidault Maquette : Corpus design graphic - Thomas Valentin Crédits photo : Fotolia - Association des ingénieurs Icam Notre Rencontre nationale des 11-13 mai, à La Roche/Yon, a été appréciée par tous les participants, ceux-ci n’étant, toutefois, pas assez nombreux pour une association de 11 000 membres. Est-ce une gageure de vouloir réunir un nombre suffisamment représentatif d’une communauté constituée de différentes générations avec la particularité d’avoir 59% de ses membres sortis d’école il y a moins de 13 ans ? c’est l’objectif que nous devrons réussir en 2014 ! La formule reste à améliorer en commençant par le recueil de vos avis, par une communication plus adaptée aux jeunes générations et un contenu plus varié. Vos suggestions seront les bienvenues par mail à l’Association. Le compte-rendu de notre Assemblée Générale est disponible sur le site, via le lien www.ingenieurs-icam.fr > association> rencontres nationales > rencontre nationale La Roche Sur Yon > Compte-rendu. Je souhaite souligner le bon accueil par notre Ecole de La Roche/Yon avec une visite des installations et des exposés de très bon niveau dont celui de Jean-Michel VIOT sur : l’important programme d’investissement du Groupe Icam «Audace et Développement» Egalement, le constructeur Bénéteau nous a fait visiter l’impressionnante ligne de production de ses voiliers de 50/60 pieds et la société Atlantic nous a présenté ses produits de chauffage électrique. Le samedi, l’équipe du Puy du Fou nous a conduits dans les coulisses de ce site de 175 hectares qui accueille 23 000 visiteurs par jour, en période haute. L’organisation y est parfaite, les techniques audacieuses et les spectacles innovants. Le Puy du Fou est, désormais, une ressource majeure pour la Vendée avec environ 1 500 salariés et 1 500 bénévoles, dont la formation est assurée sur site. Une réalisation qui encourage tous ceux qui ont l’esprit d’entreprendre. Pierre IDRAC (68IL) , Président de l’Association Dossier L’ingénieur dans une entreprise socio-économique Chaîne de montage Bénéteau DOSSIER préparé par Piere Duponchel (75 IL) Le métier d’ingénieur dans une entreprise à but socio-économique Pourquoi choisir cette voie ? Les adaptations La place du métier d’ingénieur nécessaires La principale raison est la réponse à une quête de sens… - à quoi sert le développement économique si le résultat humain est qu’il y ait toujours plus de pauvres, de plus en plus pauvres, au service de moins en moins de riches de plus en plus riches ? - quel avenir pour des sociétés, dites modernes, qui laissent sur le bord du chemin de plus en plus d’exclus ? - quel rôle puis-je avoir, à mon niveau, pour vivre autrement le progrès, le développement économique et y contribuer tout en veillant qu’ils soient au bénéfice du plus grand nombre possible ? - quel sens donner à ma Vie si je ne suis utile qu’à maximiser des profits pour quelques actionnaires, quel que soit le prix humain à payer pour obtenir ces résultats (y compris ma mise au placard quand je ne suis plus au top) ? etc.… Face à ces questionnements, on peut se faire une raison, se dire qu’on ne peut y faire grand-chose , que refaire le monde, c’est pour les débats et les discours, que «le grand soir» c’est dépassé depuis longtemps.... et qu’il faut bien vivre et travailler pour vivre... On peut, aussi, faire des choix de vie, se dire que seulement trois leviers peuvent actionner l’humanité : la Peur, l’Argent et l’Amour et choisir le troisième pour qu’il y ait dans le monde économique une approche dite «solidaire», motivée par le refus de l’exclusion et puisant sa force dans la Foi en l’être humain, en sa capacité à grandir et à grandir collectivement… C’est cela choisir l’entreprise à but socioéconomique. «Nous avons raison de croire en l’homme» : l’ADN de l’entreprise à but socio-économique. Passée la période des questions et des choix, des adaptations matérielles sont nécessaires : dans le monde économique classique, je vends mes compétences au plus offrant, je mesure ma Valeur au niveau du salaire qui m’est donné. Dans l’entreprise à but socio-économique qui a besoin de compétences, je viens les apporter et les mettre au service d’un objectif de développement 2 Icam liaisons n°175 collectif...mon salaire n’est plus le moyen de mesure de ma Valeur mais ce qui est nécessaire pour vivre correctement.... tout un débat... avec un plafonnement d’échelle de salaires de 1 à 3. Ce qui n’est pas pris dans la caisse, en salaires, reste, en excédent. 50 % de cet excédent sera redistribué en participation à parts égales et 50 % sera réinvesti dans la création d’autres entreprises, d’autres emplois, en France et dans le monde. Pas de distribution de dividendes dans ces entreprises qui sont sous statut coopératif, au sein desquelles les salariés sont majoritaires au capital et élisent leurs dirigeants.... pratiquent la démocratie directe, en interne de l’entreprise. Une véritable révolution dans les rapports au sein de l’entreprise est vécue, car l’être humain y est considéré comme quelqu’un et non comme une chose... Les besoins techniques, l’innovation, les progrès dans tous les domaines des métiers de l’ingénieur sont à satisfaire, le travail ne manque pas... créer de l’emploi passe par de la création et du développement d’activité économique rentable. Qui peut croire qu’il est techniquement possible d’aller sur la planète Mars alors que nous n’aurions pas la matière grise pour créer 2 000 000 ou 3 000 000 d’emplois en France ? Cherchons l’erreur… et les sciences de l’ingénieur peuvent y contribuer. En définitive, dans l’entreprise à but socio-économique, pas de plan de carrière, une échelle de salaires peu élevée (50 % du prix du marché)... autant de renoncements pour vivre une Vie qui a un sens avec des projets, de multiples voies pour s’investir au service du plus grand nombre, une autre façon d’aborder les secteurs marchands...… une carrière remplie de plans et de projets... de réalisations concrètes.. Quoi de plus beau que de pouvoir contribuer à tenter de construire un monde un peu meilleur ? Artibois : 35 ans d’audace sociale et solidaire Par Arnaud Desjonquères (94 IL) Directeur Depuis 5 années, je dirige Artibois, une entreprise socio-économique de pose de menuiserie et isolation, de 30 salariés, en région lyonnaise. Dans cette entreprise, la moitié des salariés sont fragilisés par une maladie psychique (schizophrénie, troubles bipolaires, ...), et bénéficie, de ce fait, d’une reconnaissance de travailleur handicapé. Je me suis lancé chez Artibois à la suite d’un bilan de compétence passionnant et déterminant : je n’avais, à priori, pas du tout orienté mes recherches vers le modèle des entreprises sociales. Mais c’est en analysant l’offre d’Artibois, à la lumière de mes points clés, que j’ai découvert la bonne adéquation pour concilier : création de richesse et activité porteuse de sens dans un secteur technique, attention à la personne et rigueur de fonctionnement, prise de responsabilités et dimension collective. Nous sommes beaucoup d’ingénieurs de l’industrie à s’être orientés vers des postes de direction de ce type de structure, les compétences étant les mêmes que pour une entreprise ordinaire, mais avec une sensibilité particulière à la place de l’Homme. La fin justifie les moyens... et donc l’organisation ! La finalité d’Artibois (et de manière générale de toute entreprise à but social) est de créer et maintenir des emplois. La stratégie commerciale et le développement de l’entreprise sont un ensemble axé vers la recherche de chantiers adaptés à nos salariés : technicité et rythme de travail limités, faible résistance à la pression. L’organisation du travail est basée sur l’accueil de cette fragilité. C’est, finalement, la cohérence globale et maintenir en tension nos deux impératifs qui me motivent. L’aspect économique de l’entreprise n’étant qu’un moyen et non un but, ces choix amènent, intrinsèquement, à une performance financière moindre, bien entendu contrebalancée par une forte performance sociétale. De ce fait, la lucrativité et les rémunérations sont limitées, ... pour tous. La reconnaissance est ailleurs. Echange entre Arnaud Desjonquères et Icam Liaisons Icam Liaisons : Tu mentionnes le mot «emploi». Peux-tu, aussi, nous parler “métier” ? Arnaud Desjonquères : De fait, la valeur ajoutée et l’objectif de nos structures sont orientés vers la création d’emplois. La menuiserie et la peinture sont un support ; l’accompagnement des personnes et la construction d’un projet professionnel peuvent amener à d’autres métiers : nous avons, actuellement, par exemple, un aide-menuisier qui a, pour projet, de suivre, en CIF, une formation CAP en serrurerie. Bien entendu, nous «poussons» prioritairement vers la menuiserie, mais ça n’est pas exclusif. Icam Liaisons : Comment tes embauches sont-elles faites ? Arnaud Desjonquères : par recrutement classique avec entretien, décision d’équipe et une période de validation des capacités sous forme d’évaluation en milieu de travail (Pôle Emploi) ou stage selon l’origine des candidats. Il s’agit de contrat de travail de droit commun (CDD ou CDI). Nous ne déposons pas spécifiquement d’offres : nous avons des candidatures régulières par CAP EMPLOI (le Pôle Emploi pour les personnes porteuses de handicap), des structures spécifiques du réseau de la maladie psychique (ateliers de réadaptation des hôpitaux psychiatriques de Lyon, missions locales, ITEP, ESAT, structure d’accompagnement de malades, ...). Icam Liaisons : Tes travailleurs ont-ils, déjà, une formation du «métier», ou sont-ils en apprentissage ? Arnaud Desjonquères : Avoir une formation de menuisier est idéal pour nous, mais non rédhibitoire à l’embauche ; notre organisation permet d’apprendre le métier sur le tas ; si c’est le projet du salarié, nous pouvons compléter cela par une formation plus ou moins longue, pouvant aller jusqu’au CAP menuisier. Bien entendu, un menuisier de formation trouvera toute sa place chez nous et pourra, s’il le souhaite et le peut, travailler en autonomie ; cela dépendra essentiellement de l’impact de la maladie, qui, bien souvent, vient entamer les aptitudes mais, également, les compétences, notamment lorsqu’elle est apparue après la formation. Certains sont en apprentissage (1 CAP menuisier en ce moment) ou en contrat Icam liaisons n°175 3 de professionnalisation (1 en peinture actuellement). Icam Liaisons : Quels sont les critères qui guident tes choix de personne ? Arnaud Desjonquères : En préalable, une personne ayant une Reconnaissance de Travailleur Handicapé (délivrée par les MDPH, ex Cotorep), et plus particulièrement, celle qui est fragilisée par une maladie psychique. Aptitude au travail physique, motivation, habileté manuelle, capacité de compréhension et d’apprentissage ; ces derniers points sont principalement évalués lors des stages ou EMT préalables à l’embauche. Vincent Desprets et sa famille, au Chili Après 10 années de vie professionnelle, mon épouse et moi-même avons décidé de vivre, en famille, une expérience de coopération. C’est ainsi que nous avons été au Chili pendant 2 ans, pour travailler au service de l’Institut Catholique Chilien de la Migration (INCAMI) Pourquoi une telle aventure ? Depuis 3 ans, nous avions une vie bien confortable à Bruxelles. J’étais expatrié pour Total avec un travail très intéressant dans la supply-chain. Malgré cette routine bien satisfaisante, un manque d’unité se faisait sentir. Nous avions le sentiment d’avoir une vie très cloisonnée entre le boulot, la famille, la vie extra-professionnelle et la Foi… De là, est né le souhait d’unifier notre vie et de rompre avec ce quotidien trop bien établi en s’ouvrant à d’autres réalités du monde. Ce projet de partir au service des pauvres permettait de répondre à ces attentes. Notre mission Fin 2010, envoyés par l’ONG Fidesco, nous sommes arrivés à Santiago. Nous nous mettons au travail au sein d’une congrégation de Pères scalabriniens, dont la mission était l’accueil et l’orientation des migrants qui arrivent au Chili. En effet, ce pays, plus développé que ses voisins, attire de nombreux travailleurs. Mon épouse, psychologue, s’occupait de l’accueil des femmes migrantes tandis que je devais développer la recherche de fonds pour la fondation. 4 Icam liaisons n°175 Nos conditions de vie étaient modestes. Avec nos 3 enfants (2, 4 et 6 ans) scolarisés dans l’école de notre quartier, nous avons vécu ces 2 années dans un petit appartement de 50m². Cette expérience fut extraordinaire pour chacun des membres de la famille et nous marquera à jamais. Nous avons reçu bien plus que ce que nous étions venus donner. Nous avons été édifiés par toutes les rencontres avec ces personnes migrantes qui portent en elles une espérance sans limite. Familialement, nous nous sommes rendu compte qu’une vie plus simple a tout autant de saveur. Enfin, les difficultés matérielles, linguistiques et culturelles nous ont appris à trouver, en nous, des ressources insoupçonnées. Professionnellement, cette mission m’a fait découvrir le travail dans une petite structure, loin des habitudes des grands groupes que je connaissais. Associer les entreprises chiliennes au développement de la société civile au moyen de la RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) fut un challenge passionnant ! En conclusion Après ces 2 années inoubliables, nous voici rentrés en France avec ce désir de continuer à donner du sens à notre vie par les choix que nous faisons chaque jour. Nous portons, aujourd’hui, un regard différent sur notre société et souhaitons nous engager de manière plus importante pour notre pays et les valeurs que nous portons. Rentrée depuis peu, toute la famille s’est très vite réadaptée en France ; pour moi, l’aventure se poursuit par la recherche d’un travail qui me permette de me réinsérer dans l’industrie française. Vincent Desprets (100 IL) Une expérience de 4 années dans les O.N.G. En 2008, après 3 années passées dans l’industrie automobile, j’ai souhaité donner une nouvelle orientation à mon parcours : je souhaitais mettre mes compétences professionnelles au service d’une autre structure qu’une entreprise classique, donner une autre utilité à mon travail. Intégrer le secteur humanitaire était un projet que j’avais depuis assez longtemps et c’est pour cette raison que je me suis tourné vers l’ONG Action contre la Faim, qui m’a engagé au poste de responsable logistique. Contrairement à ce que l’on pourrait croire de l’extérieur, les grandes ONG internationales, telles que A.C.F., sont de plus en plus professionnelles : les bailleurs de fonds internationaux qui, majoritairement, les financent demandent, en contrepartie, des preuves de l’utilisation efficace des fonds, des résultats conformes à ceux annoncés et des audits de contrôle très réguliers sont, d’ailleurs, effectués. On est assez loin de l’image d’aventurier… ou d’improvisation que peut avoir, parfois, ce secteur humanitaire, lequel se trouve être proche du fonctionnement d’une entreprise multi- nationale, notamment au niveau de l’organisation ! Et, de même, les responsabilités que doit assumer le responsable logistique sont très proches de celles que l’on pourrait avoir dans le privé : management d’équipes sûres, mais, aussi, organisation et gestion de projets importants (plusieurs millions d’euros de budget pour certains). C’est d’ailleurs ces responsabilités, de même niveau et complexité qu’un poste d’ingénieur plus «classique», qui m’ont poussé à prolonger, ensuite, mon engagement par d’autres missions pendant 4 ans, notamment au sein de la CroixRouge française. Bien sûr, les conditions de ces missions sont parfois difficiles (et assez loin de ce que peut offrir le secteur privé), mais cet environnement m’a donné l’opportunité, assez unique, d’avoir un métier d’ingénieur avec des responsabilités passionnantes dans une structure, dont le but est d’apporter une aide humanitaire. j’ai préféré rentrer en France Aujourd’hui, après des missions dans 6 pays différents pendant 4 années, j’ai préféré rentrer en France pour retrouver un peu plus de stabilité, et je travaille, maintenant, au sein de GFCConstruction (filiale du groupe Bouygues construction). Jean-Baptiste Wagner (105 IL) Sur la photo, on me voit, en 2010, au Tchad, à la frontière du Darfour, devant une voiture d’ACF . Une jeune entreprise socio-économique Marié et père de 3 enfants, je suis le dirigeant d’Entreprise Métal Insertion, une entreprise que je viens de créer, en octobre 2012. E.M.I. est une entreprise de production en assemblage – soudage (métallerie) se situant dans le secteur concurrentiel marchand, mais dont la finalité est, avant tout, d’accueillir et d’accompagner des personnes en situation d’exclusion, pour construire et finaliser, avec elles, un parcours d’insertion socio-professionnelle durable. Le projet social d’E.M.I. s’appuie sur deux convictions : La première est que le travail reste (notamment pour les personnes qui en sont exclues) le vecteur essentiel de l’intégration et de la citoyenneté. La seconde est que l’entreprise peut être un formidable outil de formation et d’insertion professionnelle. Répondre à ses aspirations professionnelles J’ai le sentiment, aujourd’hui, avec ce projet qui démarre, de répondre à mes aspirations professionnelles. D’une part, mes expériences personnelles, au travers de mes engagements associatifs ou dans le cadre de la coopération internationale, m’ont conforté dans ma volonté d’avoir une carrière professionnelle avec un but social fort et, d’autre part, les défis de l’entreprise m’ont, également, toujours intéressé en raison du travail généré par le développement et la gestion de projets complexes et techniques. les Ardennes, ont été très importantes. Enfin, la chance d’avoir pu développer, pendant 5 années, l’Ecole de Production de L’Icam de Lille, école professionnalisant pour des jeunes de 15 à 17 ans, en difficultés scolaires et sociales, a été déterminante pour connaître ce public passionnant et particulier et pour aborder les rouages de la création d’une telle structure (demande de subvention, utilisation du réseau, démarches administratives et commerciales…) Antoine Bobot (103 AL) Pour pouvoir réaliser ce projet, mes expériences en entreprise, en apprentissage, chez Colmant Cuvelier, au poste de chef d’équipe, puis responsable de production chez Unilin, dans Icam liaisons n°175 5 Icam liaisons EN RÉGION préparé par Philippe Gougues (104 IT ) Région Espagne Qui sont-ils ? Nous sommes 70 ingénieurs Icam vivant en Espagne, dont ¼ de femmes. Les promos s’étalent de la promo 70 à la 112 avec une majorité pour la promo 104 (11 personnes). Près de 60 % sont d’anciens étudiants Erasmus. Les ingénieurs Icam sont issus, majoritairement, des sites de Toulouse et Lille. 6LWHGHIRUPDWLRQ 1RPEUH ,FDPLQWpJUp7RXORXVH Où sont-ils localisés ? ,FDP$SSUHQWLVVDJH7RXORXVH ,FDPLQWpJUp/LOOH En Espagne, les Icam se trouvent répar ,FDP$SSUHQWLVVDJH/LOOH)& tis, principalement, entre les régions de ,FDPLQWpJUp1DQWHV ,FDP$SSUHQWLVVDJH9HQGpH Madrid (plus de 50 %), la Catalogne et 727$/ le Pays Valencien. Cette répartition correspond aux régions les plus industria 1RPEUH 1RPEUH si l’on exclut le Pays lisées d’Espagne, 6LWHGHIRUPDWLRQ 5pSDUWLWLRQJpRJUDSKLTXH ,FDPLQWpJUp7RXORXVH 0DGULG Basque. ,FDP$SSUHQWLVVDJH7RXORXVH ,FDPLQWpJUp/LOOH ,FDP$SSUHQWLVVDJH/LOOH)& ,FDPLQWpJUp1DQWHV ,FDP$SSUHQWLVVDJH9HQGpH 727$/ Que font-ils ? $XWUHV &DWDORJQH 9DOHQFLD 727$/ Près du tiers des Icam vivant en Espagne travaillent dans les secteurs de l’automobile (12 %), l’aéronautique (9 %) ou des Energies (8 %). Le reste est très diversifié : allant du textile au consulting en passant par la grande distribution, pour ne citer que quelques exemples. En ce qui concerne l’origine des entreprises : 40 % sont d’origine française : On trouve beaucoup d’équipementiers automobiles (FAURECIA, VALEO…) puis les grands noms tels que PSA, AIRBUS, AUCHAN, SAINT GOBAIN, L’Oréal…. Les entreprises espagnoles représentent 40 % de la répartition, sans prédominance particulière pour un secteur. On trouve : IBERIA, EUROPAVIA, CESA (Aéronautique), COPISA (Construction), ENDESA (Energie), TELEFONICA (Télécommunication), POWER ELECTRONICS (électronique), JMB (Textile)... Enfin, les 20 % restant sont des multinationales étrangères telles que PROCTER & GAMBLE, FUJIKURA AUTOMOTIVE, DELOITTE TOUCHE TOHMATSU… Là encore elles appartiennent à des secteurs très variés. Organisation des Icam en Espagne : Le groupe des Icam en Espagne est encore très récent : il est né cette année. Philippe Gourgues (104IT ) coordonne le groupe. Dans les deux plus importantes villes du pays, deux fonctions ont été établies : Suivre et informer le groupe Icam des activités liées à chaque secteur industriel dans sa propre ville (salons, forums, conférences...).Mission prise en charge par Jean-Baptiste Rétif (101 IT ) à Madrid et Emeline Palisson (107 IT ) à Barcelone. Faire office de conseil (en tout genre) pour les nouveaux arrivants, les étudiants et, pourquoi pas, organisateur de petits ras6 Icam liaisons n°175 semblements locaux. Ainsi, Carmen Monje (93 IL) est disposée à apporter son aide dans la région de Madrid. Pour Barcelone, nous cherchons un nouveau volontaire car Jean-Marie Hontanx (105IT ) vient d’être muté en Mauritanie. En Espagne, les Icam ne se connaissent que très peu. Aussi, pour remédier à cela, une rencontre, au niveau national, a été organisée le W.E. du 11 mai à Zaragoza. L’Icam a des amis en Espagne 1RPEUH Par Jean-Philippe Pernet, 5pSDUWLWLRQJpRJUDSKLTXH Toulouse 0DGULG Chargé de l’international, Icam $XWUHV L’Icam entretient avec les institutions d’enseigne &DWDORJQH 9DOHQFLD ment supérieur espagnoles des relations de longue 727$/ date et de confiance mutuelle. Parmi nos principaux partenaires figurent deux universités jésuites : Universidad Pontificia Comillas à Madrid et Universidad de Deusto à Bilbao. Il faut mentionner, aussi, l’Universitat Ramon Llull à Barcelone, où les jésuites sont présents. Le partenariat de l’Icam avec l’I.C.A.I. est très ancien A Madrid, l’école d’ingénieur qui fait partie de Comillas s’appelle l’ICAI ; le partenariat de l’Icam avec l’ICAI est un de nos plus anciens : un accord de double diplôme a été signé en 1998 et, chaque année, plusieurs étudiants suivent ce cursus. Mais la relation est plus ancienne encore puisqu’il m’a été raconté que lorsque les jésuites espagnols ont voulu créer une formation d’ingénieur à Madrid, au début du XX° siècle, ils sont venus à Lille voir ce qui avait été mis en place à l’Icam et ont, à l’époque, repris peu ou prou les mêmes principes de formation. Certaines années, nous avons envoyé jusqu’à 18 de nos étudiants pour effectuer une année d’études, tandis que l’Icam reste encore aujourd’hui une des destinations préférées des étudiants madrilènes. La relation de l’Icam avec l’école d’ingénieur de l’Universidad de Deusto, l’ESIDE, est presque aussi ancienne ; l’université proprement dite a été créée en 1886 par des jésuites, à Bilbao (un autre campus se trouve à Saint Sebastian). Aujourd’hui, elle propose des formations dans, pratiquement, tous les domaines (7000 étudiants en licence, 1800 en Master et 465 en doctorat). Des relations anciennes donc, mais moins approfondies qu’avec l’I.C.A.I. dans la mesure où les cursus d’ingénierie proposés à l’ESIDE étaient, jusqu’à récemment, plus orientés vers le domaine électrique et les télécommunications. Une formation d’ingénieur orientée vers la production et l’industrie est maintenant proposée. Le partenariat avec l’universitat Ramon Llull, et, surtout, avec son école d’ingénieur, l’IQS, est plus récent. En effet, l’IQS, qui se décline désormais en IQS school of engineering et IQS school of management a longtemps formé des ingénieurs chimistes. Elle propose maintenant une formation «ingenieria industrial» dont le programme est proche de celui de l’Icam. Région Espagne 104IT 104IT 70IL Dominique Cosset Je suis arrivé en Espagne en Août 2003 et y ai pris ma retraite fin 2007. Pendant ces 4 ½ années, j’ai occupé, successivement, les fonctions de directeur industriel (1½ année, le temps de maitriser la langue…) dans l’usine d’Arcelor Mittal à Sagonte puis de directeur de l’usine de transformation à froid des Asturies, pendant 3 ans. Je passerai sur la première expérience qui ne m’a pas laissé un bon souvenir. Le premier poste que j’ai occupé m’a, surtout, permis de constater que le management du 19° siècle pouvait encore exister de nos jours… et, ceci, malgré une bonne relation avec mes équipes. Dans les Asturies, par contre, j’ai pu mettre en œuvre le style de management que j’avais appris et pratiqué en France dans les différents postes occupés. Il s’agissait de « redresser » une usine dont les résultats opérationnels et financiers étaient loin d’être satisfaisants, ce qui a été fait avec une excellente équipe, des ingénieurs aux opérateurs de maintenance et de fabrication. Comme la TPM (Total Productive Maintenance) avait été lancée avant mon arrivée, j’ai décidé de m’appuyer sur cette méthode, en précisant d’emblée, au consultant japonais, que nous voulions des résultats avant de décrocher le prix JTPM. C’est ce qui s’est passé et l’usine a accéléré son entrée dans la spirale du progrès, améliorant tous ses résultats opérationnels et a dégagé, chaque année, des gains importants de gestion. Travailler avec les Espagnols n’est pas plus difficile que de travailler avec les Français. Chez Arcelor Mittal j’ai eu l’opportunité d’exercer mon activité professionnelle du Nord de la France au Sud de l’Espagne. Je peux confirmer, puisque l’occasion m’en est donnée, que les hommes sont partout les mêmes. En tout cas, ce qui fait le fond d’un management efficace est toujours un mélange d’attention aux hommes, de « chaleur » et d’exigence. La crise ? Je n’en parlerai pas. Beaucoup d’Espagnols en souffrent dans leur vie quotidienne, mais c’est un peuple gai et positif. Peut-être, certains Français pourraient-ils s’inspirer d’eux ? Ana Morenes Dupuy de Lome Grâce à l’ICAM, que je peux remercier, j’ai eu l’opportunité de ne pas faire juste une année Erasmus mais une bourse Socrates de deux ans. Je venais de l’ICAI de Madrid et j’ai ainsi pu obtenir les deux diplômes, celui de l’ICAI et celui de l’Icam. La première année c’était la prise de contacts: s’habituer à la langue, comprendre et se faire comprendre… Au début j’ai eu des difficultés avec l’argot, le verlan, l’humour et les expressions françaises. Pas évident pour une étrangère, et pourtant j’avais fait dix ans de français au collège ! Ce n’est donc que la deuxième année que j’ai vraiment profité de pouvoir communiquer et vivre comme une étudiante française. D’ailleurs je suis restée en France six ans et, quatre ans plus tard, je reconnais que je suis encore très attachée à la culture française. Il est sûr que le succès de mon expérience, en France, est dû, en grande partie, aux valeurs d’entraide et de convivialité de l’Icam qu’on a intégrées dans les cours de formation humaine, les TP en binôme, le travail en équipe et plein d’autres activités en groupe. En ce qui concerne le contenu académique de l’Icam, les formules et les algorithmes étaient les mêmes que chez nous mais avec une formation plus orientée à la pratique, à la vie professionnelle. C’est d’ailleurs grâce à mon projet informatique sur une base de données que j’ai réussi à décrocher ma première expérience professionnelle, chez Siemens VDO, en tant que consultant SAP, dans le domaine de la qualité. Souhaitant approfondir ce sujet, je suis passée du secteur automobile au secteur aéronautique pour développer mes compétences en gestion de configuration avion, au sein de département informatique d’Airbus. Finalement, fidèle à mes origines, je suis rentrée à Madrid, en 2009, où je suis maintenant chef de projet des systèmes qualité et production d’Airbus en Espagne (civile et militaire). Mon expérience et mes contacts en France m’ont permis de décrocher ce poste. Aujourd’hui, j’ai la chance de participer à des projets complexes et internationaux. Aujourd’hui, faire partie d’une grande compagnie en bonne santé dans ces temps de crise en Espagne peut être considéré un luxe. Philippe Gourgues Il y a, maintenant, près de 9 années que je suis installé en Espagne. A mon actif, deux expériences professionnelles très différentes, aussi bien du point de vue du secteur d’activité que de la zone géographique. Après obtention du diplôme en 2004, je ne cherchais pas, particulièrement, à travailler en France et l’Espagne fut le pays qui m’attira. J’ai commencé ma carrière fin 2004, en Espagne et plus précisément en Catalogne, chez Zodiac (Division Marine, à l’époque) fabricant de bateaux semi-rigides. Je fus, d’abord, ingénieur méthodes puis chef d’atelier. Cette expérience fut très enrichissante. En effet, la fonction « méthodes » est peu connue et développée chez les industriels espagnols. Aussi m’a-til fallu démontrer les avantages que pouvait apporter cette fonction. Pour un Français, le travail en Espagne peut paraître peu rigoureux mais l’organisation y est d’un autre type: les Espagnols ont une grande faculté à improviser et savent s’adapter, sans se plaindre, tout en restant de grands professionnels. Au niveau extra-professionnel, l’Espagne est un pays avec un régionalisme très marqué ; surtout en Catalogne. En 2008, j’ai été contacté par Hutchinson pour leur site de Cáceres, en Extrémadure, qui fabrique des pièces en caoutchouc et thermoplastiques élastomères (TPE). Un nouveau défi, un nouveau secteur, une nouvelle fonction. Aujourd’hui, j’exerce la fonction de Chef de Projet Produit au sein du département Développement. Cáceres se trouve à 100 km de la frontière portugaise. L’Extrémadure est une magnifique région mais très pauvre et une industrie quasi inexistante. Les Extremeñens sont, de caractère, très opposés aux Catalans En Espagne, hors du lieu de travail, les relations humaines sont telles que la hiérarchie ou le statut ne comptent plus. De même, à mon sens, les Espagnols sont, en général, bien plus positifs et gais que les Français. Pour conclure : Revenir travailler en France ? Pas pour l’instant. Voir d’autres pays ? Bien sûr. Vivre à l’étranger apporte beaucoup d’autocritique sur son propre pays. Aujourd’hui, je me sens déconnecté de l’actualité française et j’ai découvert que, d’une manière générale, je ne raisonne plus comme un Français ni comme un Espagnol… Icam liaisons n°175 7 ENQUÊTE CGE Enquête de la Conférence des Grandes Ecoles 6LWXDWLRQ (QDFWLYLWp 9,( (WXGHVFRPSOpPHQWDLUHV 5HFKHUFKHG HPSORL $XWUHV 3URPR 3URPRHQPDUV 3URPRHQPDUV HQMDQYLHU )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH SRXUPpPRLUH ,QWpJUp HWFRQWLQX ,QWpJUp HWFRQWLQXH (QVHPEOH la formation Ingénieur Icam apprentissage et continu. La partiCette enquête annuelle a été lancée fin mars 2013 auprès des cipation est faible mais, sans doute en partie, due à un listing 602 diplômés en septembre 2011, soit 18 mois après leur sortie 9,(9RORQWDULDW,QWHUQDWLRQDOHQ(QWUHSULVHRXHQJDJHPHQWGDQVXQRUJDQLVPHKXPDQLWDLUH avec adresse mail école peu regardée par les jeunes ingénieurs. (186 ont renvoyé le questionnaire - 80 pour formation Ingénieur Nous considérons cependant les chiffres comme statistiqueIcam Intégré, 106 pour la formation Ingénieur Icam Apprentisment satisfaisants, au moins pour les items généraux. L’addition sage et Continu) et auprès des 535 diplômés en septembre des pourcentages obtenus pour les deux formations n’est pas 2012, soit 6 mois après leur sortie (234 ont renvoyé un questiontoujours significative. naire -94 pour la formation Ingénieur Icam intégrée, et 140 pour 3URPR 3URPRHQ 'XUpHGH HQMDQYLHU SRXUPpPRLUH 6LWXDWLRQ SRXUPpPRLUH UHFKHUFKH (QFVHPEOH (QDFWLYLWp 9,( $YDQWODVRUWLH (WXGHVFRPSOpPHQWDLUHV 0RLQVGHPRLV 5HFKHUFKHG HPSORL jPRLV $XWUHV jPRLV 3URPRHQPDUV 3URPRHQ )RUPDWLRQ )RUPDWLRQ ,QWpJUp ,QWpJUpH $SSUHQWLVVDJH $SSUHQWLVVDJH HWFRQWLQX HWFRQWLQXH 3URPRHQPDUV 3URPRHQ (QVHPEOH (QVHPEOH )RUPDWLRQ )RUPDWLRQ ,QWpJUp ,QWpJUpH $SSUHQWLVVDJH $SSUHQWLVVDJH HWFRQWLQXH HWFRQWLQXH QRQVLJQ QRQVLJQ QRQVLJQ QRQVLJQ SOXVGHPRLV 9,(9RORQWDULDW,QWHUQDWLRQDOHQ(QWUHSULVHRXHQJDJHPHQWGDQVXQRUJDQLVPHKXPDQLWDLUH (QVHPEOH (QVHPEOH QRQVLJQ Activité : La situation des 2011 est en ligne avec les années précédentes. Par contre, on enregistre un retard d’environ 2 mois pour le placement des 2012 par rapport à ceux de l’année dernière. La cellule emploi carrière a repris contact avec les 10 % encore en recherche. La poursuite d’études complémentaires se maintient autour de 13 %, avec un écart significatif entre les 2 types de formation. 0R\HQVGH 'XUpHGH UHFKHUFKH UHFKHUFKH 3URPRHQ 3URPRHQ SRXUPpPRLUH SRXUPpPRLUH (QVHPEOH (QFVHPEOH 3URPRHQ 3URPRHQ 3URPRHQ )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH 3URPRHQ )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH 3URPR 3URPRHQPDUV 3URPRHQPDUV )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH $SSUHQWLVVDJH (PSORL(FROHHW$VVRFLDWLRQ HQMDQYLHU (QVHPEOH )RUPDWLRQ (QVHPEOH $YDQWODVRUWLH 6WDJHGHILQG pWXGHV 6LWXDWLRQ SRXUPpPRLUH ,QWpJUp HWFRQWLQX ,QWpJUp HWFRQWLQXH 0RLQVGHPRLV $SSUHQWLHPEDXFKp (QDFWLYLWp jPRLV &DQGLGDWXUHVSRQWDQpH 9,( QRQVLJQ jPRLV )RUXPpFROH (WXGHVFRPSOpPHQWDLUHV QRQVLJQ QRQVLJQ QRQVLJQ QRQVLJQ SOXVGHPRLV &KDVVHXUGHWrWH 5HFKHUFKHG HPSORL 6LWHLQWHUQHWW\SH$3(& $XWUHV 6LWHHQWUHSULVHV 5HODWLRQVSHUVRQQHOOHV 9,(9RORQWDULDW,QWHUQDWLRQDOHQ(QWUHSULVHRXHQJDJHPHQWGDQVXQRUJDQLVPHKXPDQLWDLUH $XWUHVPR\HQVGRQWUpVHDX[VRFLDX[ Moyens et durée de recherche : Les tendances de ces dernières années se confirment : importance du stage, place déterminante des sites entreprises ou APEC et un peu des relations personnelles (réseaux). La durée de recherche est encore satisfaisante mais le manque 3URPRHQ 3URPRHQ 3URPRHQ 0R\HQVGH de visibilité des entreprises crée un frein aux embauches, même des jeunes ingénieurs (cf taux d’activité ci-dessus). SRXUPpPRLUH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH UHFKHUFKH (QVHPEOH 3URPRHQ 6WDWXWV 3URPRHQ SRXUPpPRLUH (PSORL(FROHHW$VVRFLDWLRQ 'XUpHGH 6WDJHGHILQG pWXGHV &', UHFKHUFKH $SSUHQWLHPEDXFKp &'' &DQGLGDWXUHVSRQWDQpH ,QWpULP $YDQWODVRUWLH )RUXPpFROH &RQWU/RFHWUDQJHU 0RLQVGHPRLV &KDVVHXUGHWrWH 6WDWXW&$'5(6 jPRLV 6LWHLQWHUQHWW\SH$3(& jPRLV 6LWHHQWUHSULVHV SOXVGHPRLV 5HODWLRQVSHUVRQQHOOHV $XWUHVPR\HQVGRQWUpVHDX[VRFLDX[ (QVHPEOH SRXUPpPRLUH (QFVHPEOH QRQVLJQ QRQVLJQ ,QWpJUpH HWFRQWLQXH 3URPRHQ )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH 3URPRHQ ,QWpJUpH )RUPDWLRQ ,QWpJUpH HWFRQWLQXH $SSUHQWLVVDJH HWFRQWLQXH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH 3URPRHQ (QVHPEOH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH 3URPRHQ ,QWpJUpH )RUPDWLRQ ,QWpJUpH QRQVLJQ HWFRQWLQXH $SSUHQWLVVDJH HWFRQWLQXH QRQVLJQ (QVHPEOH QRQVLJQ Types de contrats obtenus : La tendance à une une légère dégradation du pourcentage de CDI se poursuit et l’on voit apparaitre un % d‘intérim qui devient significatif et correspond à un mode de recrutement de certaines sociétés qui font « transiter » leurs embauches par des sociétés d’intérim. Il est, par contre, plus préoccupant de constater, quoi que faible, l’augmentation du pourcentage de recrutement en «non cadre», particulièrement en formation apprentissage et continu. 8 Icam liaisons n°175 3URPRHQ 0R\HQVGH 6WDWXWV 3URPRHQ SRXUPpPRLUH SRXUPpPRLUH (QVHPEOH 3URPRHQ 3URPRHQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH )RUPDWLRQ )RUPDWLRQ ,QWpJUpH $SSUHQWLVVDJH HWFRQWLQXH (QVHPEOH 3URPRHQ 3URPRHQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH )RUPDWLRQ )RUPDWLRQ ,QWpJUpH $SSUHQWLVVDJH HWFRQWLQXH (QVHPEOH 3URPRHQ ENQUÊTE CGE 3URPRHQ 3URPRHQ 3URPRHQ 6WDWXWV SRXUPpPRLUH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH SRXUPpPRLUH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH /LHXGHYLH (QVHPEOH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH (QVHPEOH &', 3URPRHQ &'' 3URYLQFH SRXUPpPRLUH ,QWpULP /LHXGHYLH ,') &RQWU/RFHWUDQJHU (QVHPEOH (WUDQJHU 6WDWXW&$'5(6 ,QWpJUpH HWFRQWLQXH 3URPRHQ )RUPDWLRQ (QVHPEOH $SSUHQWLVVDJH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH 3URPRHQ 3URPRHQ )RUPDWLRQ )RUPDWLRQ ,QWpJUpH ,QWpJUpH $SSUHQWLVVDJH $SSUHQWLVVDJH HWFRQWLQXH HWFRQWLQXH (QVHPEOH (QVHPEOH 3URPRHQ )RUPDWLRQ (QVHPEOH $SSUHQWLVVDJH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH 3URYLQFH 3URPRHQ 3URPRHQ 3URPRHQ SRXUPpPRLUH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH $SSUHQWLVVDJH ,') (QVHPEOH )RUPDWLRQ (QVHPEOH /LHXGHYLH (WUDQJHU 3URPRHQ (QVHPEOH HWFRQWLQXH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH ,QWpJUpH 3URPRHQ 3URPRHQ SRXUPpPRLUH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH /LHXGHYLH 3URPRHQ 3URPRHQ 'LPHQVLRQVGH 3URPRHQ ,QWpJUpH 3URYLQFH (QVHPEOH HWFRQWLQXH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH SRXUPpPRLUH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH ,') O¶HQWUHSULVH (QVHPEOH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH (WUDQJHU 3URYLQFH ,') 3URPRHQ 3URPRHQ GHjSHUVRQQHV 'LPHQVLRQVGH 3URPRHQ (WUDQJHU (QVHPEOH )RUPDWLRQ (QVHPEOH SRXUPpPRLUH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH $SSUHQWLVVDJH GHj O¶HQWUHSULVH (QVHPEOH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH j ! GHjSHUVRQQHV 3URPRHQ 3URPRHQ 'LPHQVLRQVGH 3URPRHQ GHj (QVHPEOH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH SRXUPpPRLUH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH j O¶HQWUHSULVH 3URPRHQ (QVHPEOH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH 3URPRHQ 3URPRHQ 'LPHQVLRQVGH ! (QVHPEOH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH SRXUPpPRLUH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH O¶HQWUHSULVH (QVHPEOH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH GHjSHUVRQQHV GHj 3URPRHQ 3URPRHQ 3URPRHQ )RQFWLRQV j GHjSHUVRQQHV $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH )RUPDWLRQ (QVHPEOH SRXUPpPRLUH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH ! GHj SULQFLSDOHV (EVHPEOH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH j ! 3URPRHQ 3URPRHQ 3URPRHQ avec un pour l’apprentissage. SURGXFWLRQ )RQFWLRQV Lieu de vie : Le rapport Province-Paris est sensiblement le même poids régional plus marqué Le chiffre (QVHPEOH )RUPDWLRQ (QVHPEOH SRXUPpPRLUH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH $SSUHQWLVVDJH FRQQH[HVSURGXFWLRQ «étranger» est sous-évalué ; nos jeunes n’ont pas tous reçu l’enquête. SULQFLSDOHV (EVHPEOH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH PHWKRGHVPDLQWHQDQFHTXDOLWp UHFKHUFKHHWGHYOS 3URPRHQ SURGXFWLRQ FRPPHUFHWLQJHQG DIIDLUHV 3URPRHQ 3URPRHQ )RQFWLRQV FRQQH[HVSURGXFWLRQ SRXUPpPRLUH pWXGHVFRQVHLODXGLW )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH PHWKRGHVPDLQWHQDQFHTXDOLWp ,QIRUPDWLTXHHW7pOpFRP SULQFLSDOHV (EVHPEOH HWFRQWLQXH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH ,QWpJUpH 3URPRHQ 3URPRHQ )RQFWLRQV 3URPRHQ UHFKHUFKHHWGHYOS DXWUHVVHUYLFHVLQGXVW SRXUPpPRLUH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH FRPPHUFHWLQJHQG DIIDLUHV SURGXFWLRQ SULQFLSDOHV (EVHPEOH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH pWXGHVFRQVHLODXGLW FRQQH[HVSURGXFWLRQ ,QIRUPDWLTXHHW7pOpFRP PHWKRGHVPDLQWHQDQFHTXDOLWp SURGXFWLRQ DXWUHVVHUYLFHVLQGXVW UHFKHUFKHHWGHYOS FRQQH[HVSURGXFWLRQ FRPPHUFHWLQJHQG DIIDLUHV PHWKRGHVPDLQWHQDQFHTXDOLWp pWXGHVFRQVHLODXGLW UHFKHUFKHHWGHYOS ,QIRUPDWLTXHHW7pOpFRP FRPPHUFHWLQJHQG DIIDLUHV DXWUHVVHUYLFHVLQGXVW pWXGHVFRQVHLODXGLW 3URPRHQ 3URPRHQ 3URPRHQ 6HFWHXUV ,QIRUPDWLTXHHW7pOpFRP SRXUPpPRLUH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH DXWUHVVHUYLFHVLQGXVW Fonctions principales : La production et toutes les fonctions connexes sont le lot le plus courant des débutants. G DFWLYLWpV (QVHPEOH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH 3URPRHQ 3URPRHQ 3URPRHQ $XWR$HUR1DY 6HFWHXUV (QVHPEOH )RUPDWLRQ (QVHPEOH %73 SRXUPpPRLUH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH $SSUHQWLVVDJH G DFWLYLWpV (QVHPEOH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH 0pWDOOXUJLH (QHUJLH $XWR$HUR1DY 3URPRHQ &KLPLHFRVPpWLTXH 3URPRHQ 3URPRHQ 6HFWHXUV %73 $JUR$OLPHQWDLUH SRXUPpPRLUH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH 0pWDOOXUJLH %XUHDX(WXGHV G DFWLYLWpV (QVHPEOH HWFRQWLQXH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH ,QWpJUpH 3URPRHQ 3URPRHQ 3URPRHQ 6HFWHXUV (QHUJLH 6RFLpWpGH&RQVHLO SRXUPpPRLUH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH &KLPLHFRVPpWLTXH 7HFKQRORJLHGHO LQIRUPDWLRQ G DFWLYLWpV $XWR$HUR1DY (QVHPEOH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH $JUR$OLPHQWDLUH $XWUHVVHFWHXUV %73 %XUHDX(WXGHV 0pWDOOXUJLH $XWR$HUR1DY 6RFLpWpGH&RQVHLO (QHUJLH %73 7HFKQRORJLHGHO LQIRUPDWLRQ &KLPLHFRVPpWLTXH 0pWDOOXUJLH $XWUHVVHFWHXUV $JUR$OLPHQWDLUH (QHUJLH %XUHDX(WXGHV &KLPLHFRVPpWLTXH Secteurs d’activité : Peu de changements sans grâce à l’aéronautique. 6RFLpWpGH&RQVHLO doute $JUR$OLPHQWDLUH significatifs. Le monde du transport, en général,remonte 7HFKQRORJLHGHO LQIRUPDWLRQ Le BTP se maintient. %XUHDX(WXGHV $XWUHVVHFWHXUV 6RFLpWpGH&RQVHLO 7HFKQRORJLHGHO LQIRUPDWLRQ 3URPRHQ 3URPRHQ $XWUHVVHFWHXUV 3URPRHQ 6DODLUHPR\HQ SRXUPpPRLUH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH (QVHPEOH 6DODLUHPR\HQ (QVHPEOH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH 3URPRHQ 3URPRHQ (QVHPEOH SRXUPpPRLUH )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH ,QWpJUpH 3URPRHQ )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH Pas beaucoup d’évolution des rémunérations des débutants. On note cependant, dans l’analyse, des écarts à la moyenne très importants . (QVHPEOH 6DODLUHPR\HQ 3URPRHQ SRXUPpPRLUH 3URPRHQ (QVHPEOH 3URPRHQ )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH 3URPRHQ HWFRQWLQXH (QVHPEOH 3URPRHQ Icam liaisons n°175 )RUPDWLRQ $SSUHQWLVVDJH (QVHPEOH ,QWpJUpH HWFRQWLQXH 3URPRHQ 9 NOUVELLES DES ÉCOLES Ces écoles que le monde nous envie extrait de l’article paru dans du 13.12.2012 et signé par Sébastien Dumoulin Les grandes écoles d’ingénieurs à la française séduisent à l’étranger. Rigueur, esprit critique, ouverture sur l’entreprise, autant de qualités reconnues à nos «usines à ingénieurs». Il n’y a pas qu’en Chine que les écoles d’ingénieurs françaises ont la cote. Aujourd’hui, dans l’Hexagone, elles comptent, en moyenne, 14 % d’étudiants étrangers. Certaines, comme l’Université de Troyes, dénombrent près d’un étudiant étranger sur quatre. «Cela représente tout de même 4 000 à 4 500 ingénieurs diplômés chaque année», souligne Christian Lerminiaux, président de la Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d’Ingénieurs (CEDEFI, appelé Cédéfi ). «L’intérêt pour ces cursus est très fort dans de nombreux pays émergents, notamment la Chine, mais aussi l’Inde, le Brésil ou encore le Maroc. Dans ces pays, les problématiques industrielles, notamment le développement des infrastructures, génèrent un fort besoin d’ingénieurs ». «Il y a besoin de cadres ayant à la fois une connaissance du pays et une formation à l’européenne » Par Jean-Baptiste Suchet, chargé d’un partenariat avec l’Icam en Inde Comment expliquer cet attrait spécifique pour les formations françaises ? Dans certaines zones géographiques, la proximité culturelle explique en bonne partie que le modèle français de formation des ingénieurs s’impose. C’est le cas en Afrique francophone, où le système des grandes écoles est souvent repris. Néanmoins, la proximité culturelle ne suffit plus pour expliquer l’intérêt des étudiants indiens ou chinois. Ce sont les qualités intrinsèques des programmes français qui sont reconnus. Comparées aux formations universitaires scientifiques classiques, les grandes écoles d’ingénieurs françaises ont deux caractéristiques majeures : elles sont généralistes et travaillent avec les entreprises privées, notamment en envoyant leurs étudiants en stage sur de longues périodes. En conséquence, leurs étudiants sont à la fois plus polyvalents et plus familiers du monde du travail. «Une autre spécificité des formations d’ingénieurs françaises est de partir du fondamental pour aller vers l’appliqué, ajoute Hervé Biausser, le Directeur de l’Ecole Centrale à Paris. Souvent, nos étudiants sont meilleurs en mathématique et en physique que les ingénieurs étrangers. Plus tard, cela leur permet de modéliser facilement, de mettre les phénomènes en équation. C’est une qualité très remarquée des entreprises internationales». Pour les potentiels recruteurs, des ingénieurs étrangers formés «à la française» seront à la fois performants et susceptibles de jouer un rôle-clé de passerelle entre deux cultures. «Les multinationales nous attendent. Il y a un besoin énorme de cadres ayant à la fois une connaissance du pays et une formation au management à l’européenne », assure Jean-Baptiste Suchet, qui développe à Chennai (Madras), en Inde, en partenariat avec l’Institut Catholique d’Arts et Métiers (Icam), le Loyola ICAM College of Engineering and Technology, dont la première promotion sortira en 2014. Pour les écoles françaises, la perspective de débouchés faciles et prestigieux est la meilleure des cartes de visite. Un produit qui s’exporte La seule véritable difficulté, dans ce concert de cocoricos, est de trouver un modèle de financement. La question est loin d’être simple, les études d’ingénieur étant financées par la collectivité en France. L’Eigsi, école privée, s’en sort avec des sponsors et des frais de scolarité de 4 000 d annuels à Casablanca. A Centrale Pékin, la France s’est engagée à financer la moitié du projet, soit une dizaine de millions d’euros par an sur les six premières années. Le délai arrive à expiration et les discussions sont en cours pour déterminer comment équilibrer le budget entre subventions locales éventuelles, financements privés et hausse possible des frais de scolarité Bien qu’en retard sur les écoles de commerce, de nombreuses écoles d’ingénieurs développent des antennes à l’étranger. En Chine, on peut citer au moins trois projets d’envergure à côté de Centrale Pékin. En 2007, dans le sillage de l’installation d’une chaîne d’assemblage par Airbus à Tianjin, trois écoles d’ingénieurs aéronautiques françaises s’associaient pour monter l’Institut sino-européen d’ingénierie de l’aviation au sein de l’université aéronautique de Tianjin dont les premiers diplômés sortiront l’an prochain. 10 Icam liaisons n°175 NEWS ON PARLE D’EUX Xavier Hochet (83IL) Les Echos du 22.04.2013 ont annoncé la nomination de Xavier Hochet (83 IL) au poste de Directeur Général de Capgemini Consulting et rejoint le comité exécutif du Groupe. Lucie Thébault (113 IT) et Marie Exposito (113 IT) Mardi 28 mai, à 17h30, Lucie Thébault (113 IT) et Marie Exposito (113 IT) ont reçu la récompense du concours de promotion de l’éthique professionnelle. Leur essai, «Notre avenir ou l’espoir d’une industrie nouvelle», également rédigé par Marie Charlotte Dumas, a reçu le prix du district du Rotary et le second prix national L’appli toulousaine qui annonce l’arrivée des bus Publié dans la Dépêche du 26 Février. Même s’il ne participe pas au Mobile World Congress de Barcelone, Nicolas Fouin (110 IT ) est un homme heureux. Fini d’attendre votre bus en vain, ou de ne pas connaître l’itinéraire des transports Tisséo. Depuis le 20 Février, il est possible de suivre, en temps réel, le trajet des bus Tisséo de la région toulousaine. «L’idée m’est venue en juin. J’avais envie d’aider les Toulousains, j’ai pensé que cette application règlerait pas mal de soucis de transport en commun» Nicolas Fouin, concepteur de cette application, est tout sourire. Le concept est simple «Avec l’application, les utilisateurs savent où en est leur bus, notamment s’il a du retard. Ils suivent le parcours en temps réel» explique l’ingénieur de 25 ans. Le passage entre l’idée et la conception de l’application n’était pas compliqué. «Les bus Tisséo avaient tous un GPS. Ingénieur en nouvelle technologie à Sopragroup, Nicolas souhaite désormais améliorer son application et la faire connaître. Une collection originale Au Musée de la Céramique de Saint Uze Drôme, Philippe Passerat (64 IL) expose une très originale collection de pots de yaourt. Ecole doctorale Thèse présentée par Maël Mollard Sciences et Ingénierie en Matériaux, Mécanique, Energétique et Aéronautique (SIMMEA) - Université de La Rochelle Laboratoire des Sciences de l’Ingénieur pour l’Environnement (LaSIE) THÈSE présentée par : Maël MOLLARD (109AT ) soutenue le 6 Décembre 2012 pour l’obtention du grade de Docteur de l’Université de La Rochelle Discipline : Sciences des matériaux Elaboration de systèmes barrière thermique par barbotine. Comportement du nickel et de ses superalliages revêtus en oxydation cyclique à haute température. Agenda ---- ANNONCE Le Comité de Rédaction d’Icam Liaisons recherche une ou un bénévole pour venir l’épauler. Nous ne recherchons pas des spécialistes mais une bonne volonté qui aime notre publication et nous propose son aide. Une grande partie du travail pourra être faite via Internet. Contact : Dominique LAMARQUE (64 IL) [email protected] Promo 50 : du 17 au 20 septembre 2013 à Gouvieux (60) Promo 68: du 21 au 22 Septembre 2013 à Angers Promo 70 : Prochainement, 3 jours dans les Vosges Région Poitou Charentes : week-end du 6-7 avril 2014 en Charente Maritime Région Centre : Rencontre bière le jeudi 6 octobre Icam liaisons n°175 11 VIE DES ÉCOLES Audace et développement Le 11 avril dernier, l’Icam a dévoilé ses projets et son ambition pour les années à venir. Cet évènement majeur a rassemblé plus de 1 000 personnes, ingénieurs Icam, parents d’élèves, collaborateurs et étudiants de dernière année, regroupées sur les sites Icam de Lille, Nantes, Toulouse, Vannes et La Rochesur-Yon en France, et sur les sites du groupe en Afrique Centrale, à Pointe-Noire et Douala. Deux cents personnes assistaient au Collège des Bernardins à cette soirée exceptionnelle, retransmise en direct sur nos sites. Près de 400 ingénieurs Icam se sont connectés sur le web pour suivre en direct cet évènement, là où ils se trouvaient ! Deux tables rondes, animées par Dominique SEUX, rédacteur en chef au journal Les Echos, ont rassemblé autour de Monsieur Francis MER, qui présidait cette soirée, divers intervenants en mesure de présenter les projets portés par l’Icam ou témoigner de leur mise en œuvre. L’ensemble de ces projets représente, sur cinq ans, un investissement de près de 100 millions d’euros pour l’ensemble de nos sites en France et à l’international. Cet investissement est nécessaire et possible. Environ 15 Md seront directement obtenus par la capacité d’autofinancement de nos sites actuels. Un peu plus de 50 Md, dont 30 déjà obtenus, proviendront de financements publics, car les actions portées par l’Icam s’inscrivent dans la politique de service public de l’enseignement supérieur français et sont en ligne avec les axes de développement fixés par les régions, la Nation ou l’Europe. L’Icam a lancé sa 1ère campagne de levée de fonds Pour finaliser le financement de ces projets, l’Icam a lancé, en septembre 2010, sa première campagne de levée de fonds : Audace et Développement. Notre objectif est de réunir, d’ici fin 2015, 30 millions d’euros. En deux ans, nous avons pris contact avec une trentaine de grands donateurs (fortunes individuelles, fondations, grandes entreprises). Et nous allons, par ces actions, réunir environ 14 Md. Aujourd’hui, en faisant appel à la communauté Icam, nous devons nous rassembler autour de ces projets audacieux de développement de notre école, contribuer à leur réalisation et favoriser ainsi le rayonnement de l’Icam ! Jean-Michel Viot (83 IL), Directeur Général ---- PROJETS : 5 Md pour renforcer encore nos spécificités pédagogiques, et en particulier la mise en œuvre de la pédagogie ignatienne, 35 Md pour devenir une école de dimension internationale et multiculturelle, 10 Md pour prendre part aux innovations du 21ème siècle en structurant nos activités de recherche, 5 Md pour répondre aux enjeux essentiels de la mixité sociale et du mieux vivre ensemble dans notre société, 40 Md pour développer et moderniser nos campus existants, et leur donner une image à la hauteur de nos ambitions. Sénart poursuit son expansion Le permis de construire a été déposé fin 2012 pour la construction des locaux de Sénart. Un grand ensemble en L, labellisé BBC (bâtiment basse consommation) rejoindra donc, prochainement, les autres constructions du Carré Sénart, tout en conservant un environnement entouré de vastes espaces verts, en bordure d’un canal de collecte des eaux pluviales, et bordé de bosquets de tilleuls. De jolies lignes architecturales pour un projet qui réunit, en un même site, le bâtiment «fonctionnel» (salles de cours, bureaux…) et 12 Icam liaisons n°175 la résidence des étudiants. La proximité de commerces et restaurants offre un cadre de vie pratique et agréable pour les jeunes élèves ingénieurs. Actuellement 23, ces derniers seront, prochainement, une centaine ! En effet, la rentrée 2013 se prépare, avec l’ouverture des promotions de I2 et A3. Une «géométrie» nouvelle, qui nécessite le recrutement de trois ou quatre nouveaux enseignants (en cours). VIE DES ÉCOLES Echanges France-Inde Par Marc Genuyt (86IL) Les échanges d’étudiants franco/indiens sont essentiels dans le processus de formation d’ingénieurs Icam «multiculturels». Le programme France - Inde existe depuis Juillet 2010. Deux promotions d’environ 10 étudiants français ont passé un semestre au Loyola – Icam College. Chaque étudiant était logé dans la famille d’un étudiant indien du Loyola – Icam College. Ce fut, pour tous, une expérience très enrichissante. Dès leur retour, les étudiants français n’avaient qu’une seule envie : repartir en Inde ! Une nouvelle promotion de 12 étudiants arrivera à Chennai, début juillet 2013. A partir de juin 2013, c’est au tour du programme Inde - France de démarrer. Ce programme se divise en 3 étapes. 1 ère étape : le Summer program - Juin 2013 Une cinquantaine d’étudiants indiens de 3ème année étaient candidats mais, finalement, 22 étudiants indiens ont été sélectionnés. Ils vont passer 4 semaines en France sur le site de Lille et logeront à la Maison des Icam. Le programme, en France, s’articule autour de cours de français, d’un projet technique de réalisation d’un véhicule à énergie solaire, de visites d’entreprises, de rencontres de managers de l’industrie. Les étudiants visiteront aussi Paris et Bruges. 2 ème étape: le projet de fin d’études – Déc. 2013 à Jan. 2014 Ils logeront en famille d’accueil. Au programme : cours de Français, projet de fin d’études du Bachelor of Engineering, cours techniques, cours d’organisation industrielle, cours de cross culturel. Cette période permettra aux étudiants de contractualiser avec les entreprises qui accepteront de les accueillir lors du Master of Engineering. 3 ème étape: le Master of Engineering Icam - Juin 2014 à Sept. 2015 Ils logeront en colocation avec d’autres étudiants. Ils suivront le même programme des études Icam que les étudiants français de dernière année : mémoire scientifique de 5 mois, stage de fin d’études de 6 mois en entreprise, cours techniques, cours de management, sensibilisation à l’entreprenariat. Ce programme ambitieux nous donne l’occasion de nous mobiliser à tous les niveaux pour en assurer sa réussite. Cela passe, en particulier, par la mobilisation de familles d’accueil pour la période décembre 2013 – janvier 2014. Pour toute demande supplémentaire d’informations, la personne à contacter est Marc Genuyt qui sera basé, à temps plein, à Chennai, dès Septembre 2013. ([email protected]) L’Icam s’associe aux conférences TED Particulièrement prestigieuses, les conférences TED sont devenues, en une poignée d’années, une référence de par le monde. Elles offrent des rencontres d’un nouveau genre avec pour leitmotiv « Ideas worth spreading » («diffusons nos idées»). Les participants viennent y raconter leur expérience, leurs projets, avec des initiatives porteuses d’espoir, de rêve, d’ambition, et tournées plus que jamais vers l’humain. Quel meilleur «terreau» pour l’Icam ? La première conférence TEDx* de Lille s’est ainsi déroulée le 7 février dernier et a été sponsorisée par le groupe Icam. Elle a eu lieu dans l’ancienne gare de Saint-Sauveur, reconvertie en centre culturel. Elle avait pour thématique : «Désordre global, solutions locales» Gaspard Verchere, élève de quatrième année à l’Icam de Lille, a eu l’extrême privilège de faire partie des invités, au titre de son rôle au sein du BDE : «Les intervenants offrent une vision du monde que l’on n’a pas l’habitude de rencontrer, avec des idées très humaines, tout à fait en phase avec ce que l’on vit et apprend à l’Icam,» témoigne-t-il. «Ils donnent beaucoup d’espoir, à un moment où tout le monde affirme que le monde va mal. Ces gens se battent pour la justice et l’égalité. Deux interventions m’ont particulièrement interpellé : celle d’Arnaud Poissonnier, président du site Babyloan.org, qui présentait son concept de microcrédit solidaire, basé sur le principe du crowdfunding et Michel-Yves Grauwin, un médecin qui s’est expatrié de nombreuses années pour lutter contre la lèpre, notamment en Afrique, et qui m’a vraiment donné envie d’offrir, aussi, un peu de mon temps pour un projet à l’étranger». A ce jour, les vidéos de cette conférence, portant chacune la signature de l’Icam en conclusion, totalisent près de 70 000 vues sur la chaîne You Tube ! TEDx, générateur de vocations ! *x = independently organized event Pour en savoir plus : http://tedxsaintsauveursquare.fr/ Icam liaisons n°175 13 VIE DES ÉCOLES Relations entreprises, désormais en région ! 2013 inaugure une nouvelle façon d’aborder les partenariats entreprises au sein du groupe Icam. En particulier, des correspondants en région seront chargés d’animer, localement, le Club Entreprises. Six régions ont été définies : Nord, Ile de France, Ouest, Midi-Pyrénées, Afrique et Inde. Désormais, les rencontres avec nos partenaires seront délocalisées ! Parmi nos partenaires, nous pouvons citer Sogeti, SNCF, L’Oréal, Vallourec, GIF, PSA. et Schneider Electric Le groupe COLAS, quant à lui, vient de réaffirmer son grand intérêt pour l’Icam en reconduisant le partenariat, signé il y a 3 ans, avec l’ensemble des sites français. Plus d’informations sur les partenariats sur www.icam.fr Partenariats signés sur les autres sites Icam L’Icam continue de renforcer ses liens avec les entreprises. Le site de Toulouse vient de signer avec JACQUES LEFEBVRE – EUROVIA & Ratier FIGEAC Le site de Nantes avec le groupe AIM et IDEFI Le site de Lille avec la PME TPS. Le site de DOUALA avec BOLLORE LOGISTICS Africa IESF Bilan de la 1ère Journée Nationale de l’Ingénieur Vers un Ordre des Ingénieurs ? 1 ère Journée Nationale de l’Ingénieur : un bilan chiffré Cette première Journée Nationale de l’Ingénieur avait pour objectifs de renforcer le sentiment d’appartenance et la fierté d’être ingénieur, de promouvoir le métier pour susciter des vocations et de participer au combat pour la ré-industrialisation. Plus de 12 000 visiteurs sur le site dédié www.iesf-jni.org et près de 2 500 participants se sont inscrits aux rencontres qui se sont déroulées à Paris, le 18 mars, et dans 12 grandes villes de France, entre le 14 et le 25 mars. Ces chiffres encourageants reflètent l’enthousiasme suscité par l’initiative d’Ingénieurs et Scientifiques de France qui a vocation à se répéter d’année en année, ainsi que la volonté des ingénieurs, de leurs associations et de leurs écoles de prendre part au rebond du pays. Un des points d’orgue de cette journée a été le témoignage de François Gabart, ingénieur diplômé de l’INSA Lyon et vainqueur du Vendée Globe, qui a vanté avec intelligence et passion l’avantage d’être ingénieur dans son aventure de marin. Dans un prochain flash des photos et des synthèses des débats des JNI, ville par ville, seront publiées. 14 Icam liaisons n°175 La mission primordiale des ingénieurs devient l’obligation de s’interroger sur le meilleur moyen de protéger le public et la société, tout en les servant du mieux possible. Plus que jamais, il est donc nécessaire de préserver et de développer la compétence, de protéger le diplôme et sans doute le titre d’ingénieur, d’établir une déontologie, voire même peut-être d’aller vers une réglementation de notre profession. Pareille évolution nécessite un large consensus et relève d’une concertation nationale qui prenne le temps d’évaluer tous les aspects de la question sans préjuger des conclusions à venir. Ingénieurs et Scientifiques de France a donc décidé de lancer un débat national tout au long de l’année 2013 en vue d’une éventuelle création d’un Ordre des Ingénieurs, un premier point étant fait lors de la 2 ème Journée de l’Ingénieur prévue le jeudi 3 avril 2014. L’initiative d’IESF suscite déjà des réactions spontanées, en large majorité positives. Dans les prochaines semaines sera défini et communiqué le processus d’une consultation souhaitée aussi large que possible auprès des ingénieurs à travers leurs associations. IESF Service IESF : Certificat d’inscription au Répertoire des Ingénieurs et des Scientifiques Pour obtenir un visa, pour justifier votre diplôme d’ingénieur français dans le cadre d’un contrat de travail à l’étranger ou encore pour passer des examens professionnels hors de France, une copie de votre diplôme s’avère parfois insuffisante. Il vous est demandé de fournir un document officiel de l’organe représentatif de la profession d’ingénieur. Ingénieurs et Scientifiques de France peut répondre à votre besoin en vous délivrant un certificat d’inscription au Répertoire des Ingénieurs et des Scientifiques. Ce document, signé par le président d’IESF, peut vous être adressé en français, allemand, anglais, arabe, chinois, espagnol, japonais ou russe. Le tarif pour attester un diplôme dans l’une de ces langues est le suivant : certificat de base : 20 euros HT (23,92 euros TTC), certificat supplémentaire : 15 euros HT (17,94 euros TTC), tout certificat suivant : 10 euros HT (11,96 euros TTC). Pour passer commande, après avoir vérifié votre présence sur le Répertoire, vous pouvez nous adresser un mail à certifRIS@cnisf. org . Plus d’information : www.iesf.fr Bilan Semaine de l’industrie 2013 La Semaine de l’Industrie qui se tenait, du 18 au 24 mars 2013, vient de se terminer. La mobilisation exceptionnelle de tous les acteurs de l’industrie a permis, pour la 3 ème édition de la Semaine de l’industrie, l’organisation de 2 760 événements sur tout le territoire rassemblant plus de 240 000 participants. IESF a réalisé une cinquantaine d’interventions (des séances PMIS, des tables rondes, des colloques scientifiques, etc.). La semaine s’est terminée samedi 24 mars par une séance, présidée par le Ministre du Redressement Productif, de remise du prix national de l’innovation industrielle dans la grande salle de l’IRCAM à Beaubourg. Toujours dans le cadre de cette Semaine, IESF a décidé de lancer la «Journée Nationale de l’Ingénieur» qui sera reconduite chaque année. Cette première journée nationale de l’ingénieur avait pour objectifs de renforcer le sentiment d’appartenance et la fierté d’être ingénieur, de promouvoir le métier pour susciter des vocations et de participer au combat pour la ré-industrialisation de la France. Ce colloque parisien a été répliqué en région et ainsi différentes manifestations ont eu lieu à Rennes, Metz, Strasbourg, Lille, Grenoble, Caen, Toulouse, Bordeaux, Lyon, Nantes, et enfin Aix en Provence et Marseille. La 4 ème édition de la Semaine de l’industrie aura lieu du 7 au 13 avril 2014. Le brevet européen est né Les brèves du CEFI Le 10 décembre 2012, les 27 ministres en charge de la compétitivité ont conclu un accord politique permettant la création d’un brevet unitaire européen. Le lendemain, les députés européens ont approuvé trois textes sur le brevet unitaire, son régime linguistique et la juridiction compétente. Le même jour, la Cour de justice de l’Union européenne a rejeté les arguments de l’Italie et de l’Espagne, qui contestaient le régime linguistique trilingue (allemand, anglais, français) de ce brevet. Le 17 décembre, les ministres approuvaient définitivement deux règlements permettant la mise en œuvre du brevet unique. Le brevet européen devrait entrer en vigueur au 1er janvier 2014, après plus de 30 ans de négociations. Dans ces Nouvelles du CEFI du mois de mars 2013, nous vous proposons quelques résultats d’enquêtes récentes relatives au marché de l’emploi des ingénieurs dans trois pays européens. Au sommaire : Allemagne : 70.000 offres d’emplois d’ingénieurs seraient non pourvues en février 2013 Italie : l’emploi des ingénieurs résiste à la crise Espagne : des perspectives de croissance des emplois d’ingénieurs - l’ingénieur en énergies renouvelables, un profil particulièrement recherché. Plus d’informations : www.cefi.org Icam liaisons n°175 15 LA PAGE DE L’AUMÔNIER Préparée par Hubert Hirrien, s.j Le responsable des JMJ au Vatican est un Icam de 100 pays et de 50 mouvements de jeunes ou de communauEn 2008, j’ai été envoyé à Rome, pour tratés (scouts, Compagnie de Jésus, etc.). Inutile de dire que je revailler à la préparation des Journées grette de ne pas avoir plus investi, pendant mes études, dans Mondiales de la Jeunesse (JMJ), au l’apprentissage des langues étrangères ; à présent, il me faut sein d’un organisme du Saint-Siège : comprendre l’anglais, l’italien, l’espagnol et le portugais ! le Conseil Pontifical pour les Laïcs. L’enjeu, dans la préparation de ce type d’événement, est touC’est une expérience internatiojours le même : permettre à des personnes différentes de tranale passionnante. Et l’on peut vailler ensemble. C’est la clé du succès, comme dans toutes les penser que ma formation d’ingéentreprises. Et, même si nous appartenons à la même famille nieur n’est pas étrangère à cette (l’Eglise), ce n’est pas toujours simple de faire mission. L’enjeu : permettre à des collaborer des personnes de pays et d’apComme on le sait, personnes différentes proches différents. Comme je l’ai appris à c’est en 1985, que l’Icam, les grands problèmes à résoudre ne Jean Paul II a lancé les JMJ. de travailler ensemble sont pas techniques mais humains. Au rythme d’une fois tous les deux ou trois Les préparatifs des JMJ de Rio sont actuellement très intenses ans, le pape avait donné rendez-vous aux jeunes du monde enet l’élection récente d’un pape sud-américain rend l’événement tier, pour ces rencontres internationales extraordinaires, dans encore plus attractif. On s’attend donc à une participation masde grandes métropoles: Buenos Aires (1987), Paris (1997), Rome sive de jeunes de toute l’Amérique Latine. Sans parler des jeunes (2000), Sydney (2008). du monde entier, que le Brésil se prépare à accueillir très chaCouramment, plus de 200 pays sont représentés et, depuis 25 leureusement, avec une foi et une joie communicatives. J’espère ans, des millions de jeunes y ont fait l’expérience de la joie de la bien y croiser quelques étudiants Icam ! foi chrétienne et de la beauté de l’Eglise. Eric Jacquinet, s.j. (85 IL) J’ai eu la charge de préparer les JMJ de Madrid (2011) et suis, actuellement, en train de préparer celles de Rio de Janeiro (juillet ---2013). Ma mission consiste, d’abord, à accompagner le comité local d’organisation sur l’ensemble de la préparation de l’événement : construction du programme, contenu des célébrations, à Lalouvesc (07520) logistique. Pour la partie logistique, ma formation d’Icam m’est C’est la seconde proposition JMJ du RJI sur le thème bien précieuse et j’y fais souvent “ allez de toutes les nations faites des disciples “ ( Mt28,19) référence : organigramme, suivi du mardi 23 au dimanche 28 Juillet ( jour de la présence des équipes de travail, retro-plandu Pape à Rio). ning, équipements techniques, Activités : catéchèse, ateliers, veillées... infos : http//rji.jmj.fr budgets sont des domaines où Parmi les nombreuses autres initiatives pour l’été : de la ma formation d’ingénieur m’est Communauté Vie Chrétienne ( CVX) : www.cvxfrance.com bien plus utile de celle de prêtre ! du Chemin Neuf : www.chemin-neuf.fr Pour ma mission, je suis en du Mouvement Chrétien des Cadres et Dirigeants : contact avec 150 correspondants www.mcc.asso.fr dans le monde entier, provenant Festival JMJ Au seuil de l’été… Après ce printemps très arrosé, les conjectures sur la météo de l’été sont nombreuses et aléatoires. Quoi qu’il en soit, nous désirons tous vivre pendant l’été des rencontres familiales ou amicales vivifiantes et pourquoi pas innovantes : quelques jours sur le chemin de Saint Jacques ? un festival de musique ? un service auprès de personnes avec un handicap ? Magis Brésil, les Icam et le Pape François….31 étudiants Icam de cinq sites (Lille, Nantes, Toulouse, Paris-Sénart et Douala), 2 jésuites et un couple vont vivre les JMJ du Brésil au sein de la délégation du Réseau : Jeunesse Ignatien. L’aventure commencera à Salvador de Bahia (12-15 juillet) par un rassemblement international de près de 2 000 personnes. Comme en Espagne, en 2011, le Père Adolfo Nicolas, Supérieur Général de la Compagnie de Jésus, participera à cette première étape. Capitale du Brésil de 16 Icam liaisons n°175 1549 à 1763, Salvador de Bahia a été un point de convergence des cultures européennes, africaines et amérindiennes. Les jeunes pèlerins vivront, ensuite, une semaine “d’expériment” selon une thématique : action sociale, pèlerinage ou écologie… et cela dans un des 70 lieux choisis parmi les missions des jésuites et de leurs associés, dans cet immense pays. L’internationalité continuera, alors, à se déployer dans des groupes de 20 à 30 personnes. Troisième étape, enfin, avec la semaine à Rio et les célébrations présidées par le Pape François qui retrouvera son continent, pour la première fois, depuis son élection. Les Icam vivront de l’inter-sites tout comme des rencontres avec des ingénieurs (et leurs familles) qui travaillent au Brésil (Rio, Belo-Horizonte…). Un moment d’échanges est également prévu avec le Père Eric Jacquinet, (85IL), coordinateur des JMJ pour le Vatican (C.f. son témoignage ci-dessus). NOUVELLES DES PROMOS 53 Promo 49 La 49 ème avait choisi de jumeler sa réunion de promo avec la Rencontre Nationale prévue, début mai à La Roche sur Yon. Les rangs s’éclaircissant, nous n’étions que 9 camarades, dont 5 étaient accompagnés de leurs épouses, mais plusieurs veuves de camarades nous ont fait le plaisir de compléter nos souvenirs. Onze déclarations de regrets de ne pouvoir participer, pour état de santé, ont complété notre ensemble de 17 participants présents. Accueillis le 2 au soir par Annie et Jacques Masson – le régional de l’étape – le diner fut sympathique et animé. Le lendemain, réunion de promo, avec apéritif et échange de nouvelles dans le salon convivial de notre ami. Après le déjeuner, visite d’usine pour certains et visite de la station balnéaire vendéenne des Sables d’Olonne pour les autres. La visite commentée d’un marais salant, démontra que le sel ne s’obtient pas aussi facilement que l’on pourrait croire. Les deux jours suivants, nous avons intégré la rencontre nationale avec la visite captivante du Puy du Fou, très appréciée, et l’AG. du dimanche dans l’amphi de l’école de La Roche sur Yon. Très heureux de nous retrouver, un optimisme certain nous a incités à prévoir une prochaine réunion en 2014… Jacques Masson (49) Promo 51 Metz 27-31 Mai 2013, 60 ème anniversaire de notre sortie, 28 ème réunion, 22 ème réunion annuelle consécutive Nous étions encore 23, après des défections de dernière minute, toujours aussi heureux de nous retrouver. C’est Metz, vieille cité galloromaine, qui nous a accueillis cette année. Nous avons pu admirer la cathédrale gothique, construite sur une ancienne église romane. Une autre nouveauté à Metz : le METTIS, tramway sur pneus et chaussée réservée, à moteur thermique hybride qui entraîne une génératrice, laquelle alimente la propulsion ou des batteries. L’après-midi nous avons découvert la campagne messine, avec ses églises fortifiées, son aqueduc gallo-romain qui approvisionnait Metz en eau, pour atteindre l’église de Sillegny, la «Sixtine lorraine» avec ses remarquables peintures murales de 1540. Un saut vers Luxembourg, la «Gibraltar du Nord» audacieusement implantée sur un piton rocheux à la croisée de 2 profondes vallées et à l’intersection de 2 voies romaines. Enfin, Nancy nous a dévoilé ses charmes. Nous vous attendons tous l’année prochaine à Besançon, la première semaine de septembre, sauf impossibilité hôtelière. Michel Parent (53) Du 12 au 18 Mai 2013, Domaine du Mas Blanc à ALENYA (Pyrénées Orientales) Au nombre de 19 participants, dont 8 épouses, la 51ème promotion a tenu sa 29ème réunion en pays catalan. Malgré un temps médiocre, mais dans la bonne humeur, les excursions prévues ont pu se réaliser, sous la conduite d’une guide remarquable : approche du pays Cathare, pause à Cucugnan, musée de Tautavel, visites de Collioure, de l’abbaye de Fontfroide, de Narbonne, Perpignan, Elne, Banyuls sur Mer (avec une dégustation appréciée….), découverte du four solaire de Montlouis, et enfin, de Villefranche de Conflent, etc… Tout au long du séjour, les échanges amicaux n’ont pas manqué, resserrant encore nos liens et permettant d’évoquer le souvenir des camarades absents ou disparus, grâce à la projection de photos prises à l’ICAM entre 1948 et 1951. Jean Olivier (51) Promo 53 51 Promo 65 Nous avions rendez-vous du 5 au 7 mai à la Rochelle pour les «ICAMO-folies» de la 65 ème C’est avec ce néologisme que nous a accueilli Pierre-André Carpentier, notre délégué. Il avait souhaité faire coïncider notre rencontre avec la Rencontre Nationale qui avait lieu le week-end précédent à La Roche sur Yon. Bruno Panis nous en fit un compte rendu bien détaillé, permettant notre complète information sur l’actualité du Groupe Icam et ses grands projets. A ce propos, 6 membres de notre promotion ont participé, sous la houlette de Daniel Bracquart, à la campagne «silencieuse» de levée de fonds. Jacques Legeay (65) 65 Icam liaisons n°175 17 NOUVELLES DES RÉGIONS Ile de France Visite de la Manufacture des Gobelins, Paris Nous étions nombreux (78) à s’être inscrits à la visite de ces lieux à la fois historiques et toujours très actifs. Les bâtiments se répartissent plusieurs activités : - La Manufacture proprement dite avec ses 2 activités principales : les ateliers de réparation et d’entretien des anciennes tapisseries les ateliers de tissage : haute-lice (métiers à chaîne verticale) et basse-lice (métier à chaîne horizontale) le Mobilier National (qui ne se visite pas) où sont entreposés et répertoriés les meubles servant à la décoration des bâtiments officiels. Nous avons été particulièrement impressionnés par le travail des licières qui fabriquent de nouvelles tapisseries destinées exclusivement au Mobilier National. Elles peuvent travailler aussi bien à partir du dessin d’un artiste contemporain que de la reproduction d’une œuvre ancienne. Avec une concentration exemplaire, elles ont une “productivité” moyenne annuelle de 1 m² par an. Nous avons pu voir le tissage sur les 2 types de métiers. L’ensemble est contrôlé par le Ministère de la Culture et tout le personnel est, par conséquent, fonctionnarisé, ce qui n’est pas le cas, par exemple, de la Manufacture d’Aubusson qui, elle, est privée et vie de la vente de sa production. Haut Rhin Musée du papier peint Zuber le samedi 13 avril en soirée 10 camarades et épouses ont répondu à l’appel: Une réussite ! Une organisation «top» comme savent le faire les Icam et, surtout, après une visite du musée du papier peint Zuber, la convivialité et le partage se sont installés entre des Icam et des épouses des promos 1971 à 2007. «Échanger nos idées et partager nos expériences reste toujours une expérience enrichissante et constructive. Et quand cela se passe autour d’un bon repas, c’est encore mieux ! L’endroit était très judicieusement choisi et nos hôtes agréables». Comment le temps dont je dispose est-il utilisé ? Où est l’essentiel? Je me pose parfois la question. L’utiliser à entretenir ou créer du lien dans la confiance, positive et rend plus serein. Avec 18 Icam liaisons n°175 2 autres camarades, j’ai pris l’initiative de rassembler les Icam du département dans lequel j’habite depuis 7 ans. Prépare tes souhaits ou demande et apporte tes propositions et réussites. Nous les partagerons de façon informelle au cours de la soirée, accompagnée d’un tour de table pendant lequel chacun témoignera comme il le souhaite. Le compte rendu (abrégé N.D.L.R.) reprend les retours des participants classés et mis entre guillemets 1) Les retours du vécu de cette soirée : Elle avait été organisée afin de ménager un temps d’échange de 1heure1/2 (avant le repas !) «Bons échanges» «se replonger les racines dans l’ambiance Icam et se ressourcer». «développer le réseau en mettant nos contacts/compétences/ connaissances au service des autres» «Rencontres inattendues : je ne m’étais jamais demandée s’il y avait des Icam dans la région !» «La bonne ambiance encourage l’organisation d’autres rencontres entre Icam». 2) Le «et après ? » - «J’organise une sortie ….» - Je propose d’essayer d’attirer «les jeunes»…. - Organiser des sorties techniques avec visite d’entreprise… - Prenons contact avec les Icam qui habitent près de chez nous (moi). - Retenir des thèmes d’échange qui nous permettraient de s’enrichir les uns les autres - Date déjà à retenir : l’invitation de Pierre Mercier de se retrouver pour un pique-nique au bord de son étang en famille pour le 14 juillet ! 3) Des thèmes également plus personnels : - «Peut-on être chrétien et ne pas manger bio ? Peut-on concilier respect d’autrui et acheter des produits fabriqués par des enfants de 10 ans ayant une espérance de vie d’au plus 20 ans? Parce qu’on en a les moyens, doit-on acheter un 4x4 pour conduire ses enfants à l’école ? » - «Quel monde laissons-nous à nos enfants ?» - «C’est quoi une vie réussie ?» - «Qu’apporte la méditation (ou prière du cœur selon John Main)? Est-il nécessaire de prendre soin de son corps pour réussir sa vie spirituelle ? Les sept péchés capitaux existent-ils encore?» Bravo pour toutes ces initiatives ! Pour les animer dans les mois qui viennent le point de contact est Jacques Roth 06 89 19 24 31 [email protected] avec le soutien de Dominique Klein 03 89 89 40 46 [email protected] le rédacteur du compte rendu. Sarthe Courant février, nous nous sommes retrouvé à une petite vingtaine pour le repas annuel des Icam de la Sarthe. C’est dans un restaurant italien que nous avons eu plaisir à bavarder et échanger. De nouvelles têtes, des habitués, différents métiers, différentes entreprises, bref tout ce qui fait la richesse du réseau Icam. Alors, face à l’enthousiasme de l’assistance, j’ai promis d’organiser un après-midi détente pour toutes les familles durant le printemps. Gaël Le Duc (IL 93) Président Groupe Sarthe Centre Pays de la Loire Rencontre «bière» Rencontres IESF Compte-rendu de la rencontre “bière” du 7/3/2013 à Olivet Pour la reprise de nos rencontres «bière» en 2013, nous avons invité et accueilli nos amis de l’ISL. Nous étions 12 autour de 3 tablées réservées par notre barman pour apprécier une boisson, pas nécessairement la bière, mais surtout la joie d’échanger entre nous. François Gauthier réside à Blois (dépt 41) et se fait une joie de nous rejoindre chaque fois que cela lui sera possible Autre rencontre “bière”du 6/6/2013 à Olivet Nous étions 9 autour de la tablée pour partager la joie d’échanger sur nos engagements divers. Nous avons convenu qu’il fallait très tôt fixer la date du rassemblement familial. C’est dit ! Ce sera le dimanche 19 ou 26 janvier 2014. Les prochaines échéances : CA de l’ISL le 14/6. Rendez-vous «bière» avec RAPPEL le jeudi 6 octobre. Jean Bavière (63 IL) Oise Aérodrome de Persan-Beaumont Le groupe ICAM de l’Oise a été invité ce 8 juin à la visite de l’aérodrome de Persan-Beaumont : présentation des infrastructures, avions récents et anciens (un biplan), un avion de voltige, des ULM, autogyres, moto planeurs, un hélicoptère. À souligner, la présentation remarquable a été celle d’un prototype d’avion à moteur rotatif destiné à fonctionner à l’hydrogène. Beaucoup de passion chez les personnes rencontrées et désireuses de communiquer leur enthousiasme. Des ENSAM s’étaient joints à nous, et nous étions 27 participants (5 ICAM, 22 ENSAM). Groupe Oise ESPAGNE Rencontre nationale Le week-end du 11-12 mai, à Zaragoza, les Icam d’Espagne se sont retrouvés à l’occasion de leur première rencontre nationale. Plusieurs générations de lillois et de toulousains, de la promo 91 à la promo 107, pour la plus récente, étaient présentes, accompagnées de leur famille… A ceux-ci, il faut ajouter deux participants, anciens de l’ICAI de Madrid et une 3ème personne qui avait effectué une année Erasmus dans ce même établissement. Malgré les différences d’âge, les points communs entre tous les participants étaient fort nombreux. La première journée s’est déroulée en commençant par une visite de l’usine de recyclage d’acier d’Arcelor Mittal. (Encore merci à Victor notre guide). Puis le déjeuner dans un lieu choisi par Paul (91L). Ce fut l’occasion d’échanger sur les différentes situations et parcours de chacun… puis de faire une promenade et la visite de la fameuse basilique du Pilar. Le dimanche se déroula dans la bonne humeur grâce à Carmen (93L) et François (92L) qui eurent la très bonne idée de ramener leur album photos de l’Icam… Que de souvenirs, d’anecdotes et de rires… Nous avons passé un très bon moment ensemble avec beaucoup d’échanges (certaines personnes ne s’étaient pas revues depuis 20 ans !)… Nous nous sommes rendu compte que, malgré les années, l’Icam est resté une étape très marquante pour chacun d’entre nous. Philippe Gourgues (104T ) COTISATION 2013 ❑ Membre actif Apprentissage ou intégré 120 € ❑ Promos 2002/2007 - 102/107 100 € ❑ Promos 2008/2009 - 108/109 75 € ❑ Promos 2010/2012 - 110/112 55 € ❑ Cotisation de soutien 150 € à 300 € ❑ Retraités 100 € à 120€ ❑ Couple ICAM 175 € ❑ Autres 50 € ❑ Caisse d’entraide : PAIEMENT Yvon GUILLOT ( 70 IL ) nous a informé du succès de la rencontre : MEDECINE ET NUCLEAIRE qui s’est tenue à Nantes, le 22 Mars 2013. Non seulement les ingénieurs et scientifiques étaient fort nombreux mais le corps médical était, lui aussi, très bien représenté grâce à la présence de médecins spécialistes de la médecine nucléaire. ………… € Coupon réponse à renvoyer à l’Association des Ingénieurs Icam : 35 rue de la Bienfaisance, 75008 PARIS Téléphone : 01 53 77 22 22 – Mail : [email protected] NOM …………………………………………………………………… Prénom ………………………………………… Promotion ………. Adresse ………………………………………………………………. CP ……………. Ville …………….………………………………… E-mail : …………….………………………… ma cotisation 2013 : ……………… € + Caisse d’Entraide : ……………… € Pays ……………… TOTAL ❑ CHEQUE ❑ CARTE BANCAIRE (voir le site ingenieurs-icam.fr) ❑ PRELEVEMENT AUTOMATIQUE (contacter l’Association) ❑ VIREMENT BANCAIRE (IBAN : FR46 2004 1010 0500 0901 1 P02 691) (BIC : PSSTFRPPLIL) Icam liaisons n°175 19 VOYAGES En Arménie 27 Mai - 4 Juin Chaque Français pense qu’il connait l’Arménie, car il connait des Arméniens, même s’il ne sait pas très bien situer ce pays sur la carte. Vingt-six ingénieurs Icam, ECAM, et leur épouse sont allés voir de plus près ce pays en limite de l’Europe et de l’Asie, proche de la Turquie, de la Géorgie, de l’Azerbaïdjan, de l’Iran. Très grande il y a plusieurs siècles, l’Arménie, au fil d’invasions ou de spoliations, s’est réduite considérablement et ne compte plus aujourd’hui que 3 millions d’habitants, sans compter la diaspora russe, américaine et française. L’Arménie revendique une très forte identité politique et religieuse (première église officielle chrétienne en 301) que nous avons ressentie particulièrement lors de la visite du musée et du mémorial du génocide de 1915, mais aussi lors de la visite du musée archéologique et des nombreux monastères des IVème, Vème siècles et des XIIème et XIIIème siècles. Des paysages magnifiques, souvent à l’altitude de 2000 m, notamment près du Lac Sevan (2 fois le lac Léman) et une capitale Erevan bien développée, sous le regard du mont Ararat (5300m) mais un pays pauvre dont on ne perçoit pas bien l’avenir. Un bon voyage riche de rencontres avec l’église arménienne, autocéphale mais très proche de l’église catholique. LE CARNET Prochains voyages Icam/ECAM Du 30 Janvier au 14 Février 2014 : Inde du Nord et Népal Mai-Juin : Moscou, l’anneau d’Or, St Pétersbourg Novembre : Dubaï – Oman Pour tout renseignement s’adresser à Marie-Christine Bidault Téléphone : 01 53 77 22 22 POUR INFOS : il est bien évident que chaque participant paie intégralement son voyage et que l’Association Icam ne participe en rien aux frais. ARRIVÉE AU FOYER Paul Méchineau, 7ème enfant de Sabine (95) et Marc (95) NAISSANCES MARIAGES Arthur Dugast, 1er enfant de Freddy Victoria Abbas, 4ème petit-enfant de Michel Thomas (51) 10/04/12 Aloys Bulot, 2ème enfant de Xavrine (102) et Sylvain (100) 20/01/13 Anouk Godin, 2ème enfant de Raphaël (108) 24/10/12 Philippine Woestelandt, 2ème enfant de Mathieu (96) 24/10/12 Jean Olagne, 16ème petit enfant de Marc (68) 27/10/12 Pablo Vigneron, 5ème petit-enfant de Michel Thomas (51) 25/11/12 Victor Marien, 2ème petit-enfant de Marc-André Frouin (82) 27/11/12 Aélis Tieulié, 2ème enfant de Marc (100) 18/12/12 Juliette Warnier, 3ème enfant de Jean (100) 20/01/13 Léopold Bernard, 4ème enfant de Paul-Antoine (104) 04/02/12 Marc-Antoine Chuffart, petit enfant de Jean-Marie (82) 05/02/13 Léa Vigneron, 6ème petit-enfant de Michel Thomas (51) 24/02/13 Valentine Dubois, 6ème petit-enfant de Gérard Cornille (66) 26/02/13 Marius Cuvelier, 12ème petit enfant de Patrick (71) 06/03/13 Paul Maréchal, 9ème petit-enfant de François Briet (73) et 20ème arrière petit-enfant de René Briet (+41) 17/03/13 Benoit Girard, 21ème petit-enfant de Pierre Fremaux (57) 21/03/13 Maxime Racette, 1er enfant de Claire Ginocchio (101) 28/03/13 Mathilde Fondeur, 2ème enfant de Timothée (101), petite-fille de Jean-Marie (65) 28/03/13 Cécile Nehme, 11ème petit enfant de Jean-Claude Dequiedt (70)30/03/13 Brieuc Olagne, 17ème petit enfant de Marc (68) 05/04/13 Joséphine Ochin, 2ème enfant de Thibaut (101) 06/04/13 Loup Van Berten, 3ème enfant de Pascal (101) 09/04/13 Diane Lemaire, 3ème enfant de Pierre (105) 12/04/13 Maguelone Romefort, 2ème enfant de Gonzague (103) 20/04/13 Suzie Évrard, 2ème petit-enfant de Christian (69) 24/04/13 Martina et Fabien Salvignol (107) Lucile Soubeiran et Patrick Devaux (106) Guillaume Hamet et Noémie Nys, fille de Jean-Luc (82), sœur de Nicolas (107) Erik Hubert et Elise Meurette, fille de Paul (70) Pierre-Jean Camblin et Rose-Emilie Frouin, fille de Marc (82) 28/01/12 21/07/12 10/05/13 15/06/13 06/07/13 03/08/13 ORDINATION Nicolas de Francqueville (104) a été ordonné prêtre le 30 Juin à 15h30 à la Cathédrale de Rouen avant de partir en Chine où il est envoyé au titre des Missions Etrangères de Paris. DECES Bruno Verlyck (76) Paul Deschodt (49) Michel Depla (53) Pierre Maucourt (33) Pierre Desnoues (53) Pierre Delesalle (64) Pierre Remigereau (54) Lucien Lécluse (63), frère d’Henri-Jean (60) Jacques Méric (63) Roger Toussaint (38) Madame Plancke, mère de Jean-Marie (51) et belle-mère de Daniel Bracquart (65) Madame Godin, veuve de Jean (41) André Servais (39), frère de René (40) 15/01/13 27/02/13 07/03/13 15/03/13 21/03/13 21/03/13 02/04/13 14/04/13 14/04/13 15/04/13 28/04/13 04/05/13 19/05/13