LE PARC NATUREL REGIONAL DU LUBERON
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LE PARC NATUREL REGIONAL DU LUBERON
L’Atlas du Parc naturel régional du Luberon - Le Parc naturel régional du Luberon LE PARC NATUREL REGIONAL DU LUBERON • Le Luberon obtient en 1977 le label «Parc Naturel Régional». • Son classement a été renouvelé pour 10 ans, par un décret du 28 mai 1997 (voir carte de la charte) • Autour d’un projet d’intérêts communautaires, il est né de la volonté des collectivités : - les communes du territoire, - les deux départements, du Vaucluse et des Alpes de Haute-Provence, la région Provence Alpes Côte d’Azur. - l’Etat, qui impulse et suit les actions qu’il entreprend par le ministère de l’Environnement et d’autres ministères. • Superficie: 165.000 hectares. • Population: 155.000 habitants • Périmètre du Parc : 69 communes. • Périmètre d’étude1 : 76 communes • ses quatre agglomérations principales (plus de 10 000 habitants) : Apt (Vaucluse), Cavaillon (Vaucluse) Pertuis (Vaucluse), Manosque (Alpes de Haute Provence), • En décembre 1997, le Luberon a été officiellement admis par l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture) dans le réseau mondial des réserves de biosphère (MAB). Spécificités et caractéristiques du territoire du Luberon Le pastoralisme a contribué à la création et à l’entretien des milieux dits ouverts : pelouses et garrigues buissonnantes, grouillantes de vie notamment sur les crêtes du Luberon (voir carte de la végétation). La forêt méditerranéenne occupe de vastes étendues sur le Luberon et les Monts de Vaucluse. Le chêne blanc et le chêne vert y prédominent mais on y trouve également le cèdre, le pin d’Alep, et même le hêtre (voir carte des peuplements). Résultat du travail de l’eau sur la roche calcaire, des falaises abruptes et des gorges encaissées, sur lesquelles les grands Le Parc naturel régional du Luberon- Sept. 2002 page 1 L’Atlas du Parc naturel régional du Luberon - Le Parc naturel régional du Luberon rapaces (aigle de Bonelli, Vautour Percnoptère, circaète Jeanle-blanc, hibou Grand-duc) se sont installés.(voir carte du relief et de la faune). Si l’on excepte la Durance, qui longe le territoire sur plus de 70 km, les cours d’eau sont chose rare en Luberon, surtout en période estivale, où nombre d’entre eux sont à sec. Climat (méditerranéen) et sols (calcaires) en sont responsables (voir carte de l’hydrologie). Les falaises d’ocre, les falaises de sables ocreux de Roussillon, de Gargas, ou du Colorado provençal sont l’héritage d’une exploitation autrefois prospère (voir carte géologie). Les villages perchés furent bâtis sur les hauteurs au Moyen Âge pour assurer la sécurité des habitants et les protéger contre l’air malsain des plaines marécageuses. Les maisons étaient groupées au pied des châteaux. Bâties par empilement de pierres sans mortier, les bories avaient jadis un usage agricole ou pastoral. Il en subsiste un grand nombre, souvent accompagnées de champs de lavande. Dans le pays d’Aigues, on peut visiter plusieurs édifices remarquables : les châteaux de Lourmarin, de La Tour d’Aigues et d’Ansouis. Edifiés au moyen âge, ils ont souvent subi, notamment à la renaissance, d’importants travaux de réaménagement. Fontaines, lavoirs, chapelles, calvaires, puits, fours, moulins… le monde rural a réalisé quantité de petites constructions qui représentent des éléments importants de la vie et du patrimoine collectif (voir atlas du patrimoine rural). Bibliographie: • • • • Site Internet du Parc Naturel régional du Luberon www.parc-du-luberon.org Parc Naturel du Luberon, guide Gallimard, Edition nouveaux loisirs, 1996, 192 p. Parc Naturel Régional du Luberon, carte touristique au 1/ 60000, IGN, PNRL, coll. : culture et environnement, 1999. Vivre en Luberon, article paru dans Parcs naturels régionaux magazine, n°1, pages 29 à 77, juillet, août, septembre 2001. Le Parc naturel régional du Luberon- Sept. 2002 page 2