Université du Québec à Montréal

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Université du Québec à Montréal
Université du Québec à Montréal
École des Sciences de la Gestion
Chaire Desjardins de gestion
des produits dérivés
Plan de cours / Automne 2010
ADM 997C – SÉMINAIRE EN FINANCE:
GOUVERNANCE, EFFICIENCE ET PRODUITS DÉRIVÉS
Cours de niveau doctorat
Coordonnateur du séminaire:
Nabil Khoury, Ph.D, F.R.S.C.
Professeurs :
Olfa Hamza, Nabil Khoury;
Maher Kooli, Gilles Paquet;
Marko Savor,
DESCRIPTION DU SÉMINAIRE
-
Ce séminaire porte sur un examen approfondi de différents aspects de la régie
d’entreprise au Canada. Il couvre plus particulièrement les pratiques de
gouvernance dans différentes situations. Le séminaire cherche en particulier à
établir les liens entre la gouvernance, les politiques financières de l’entreprise et
le recours aux produits dérivés dans la gestion. Une attention spéciale sera
accordée aux études empiriques qui portent sur l’économie canadienne.
-
Les thèmes abordés dans ce séminaire couvrent les problèmes de la gouvernance
en termes des interactions et des implications de celle-ci principalement sur la
qualité de la divulgation de l’information et l’efficience des marchés, la liquidité
des marchés de capitaux, les politiques financières de l’entreprise et en
l’occurrence la structure de capital et la politique de dividendes, les décisions de
fractionnement et de rachat d’actions, la performance de l’entreprise, le risque de
celle-ci et le recours aux produits dérivés.
OBJECTIFS DU SÉMINAIRE
-
entreprendre un examen approfondi du rôle de la régie d’entreprise dans la théorie
moderne de la gestion des compagnies;
entreprendre un examen approfondi du rôle de la régie d’entreprise dans le cas
particulier des firmes canadiennes;
entreprendre un examen approfondi du rôle de la régie d’entreprise dans les
politiques financières de celle-ci;
entreprendre un examen approfondi de l’apport de la régie d’entreprise à
l’efficience des marchés financiers;
établir le lien entre la régie des entreprises et l’utilisation des produits dérivés.
MÉTHODE D’ENSEIGNEMENT
La méthode d’enseignement est axée sur les conférences magistrales et les discussions en
plénière. La forme du séminaire favorise l’échange et les discussions entre les professeurs
et les étudiants (es). Chaque étudiant (e) participant (e) se verra assigné la tâche de
présenter quelques articles. Le présentateur jouera le rôle de l’animateur de la séance en
stimulant le débat avec le reste de l’auditoire.
Une table ronde des professeurs et des participants et à laquelle des spécialistes de haut
niveau pourraient être invités au besoin, clôture le séminaire. À cette occasion, les
étudiants (es) auront à présenter leurs projets de recherche afin d’élargir et d’approfondir
les sujets et également pour en valider la démarche. Ce concept de table ronde, un
équivalent de mini colloque centré sur les projets de recherche des doctorants, constitue
de ce fait même un forum utile aux étudiants (es) pour échanger et valider leurs choix et
orientation de recherche. Une rencontre préparatoire à cette table ronde se tiendra au
cours du trimestre dans le but de faire une première discussion des projets choisis.
MATÉRIEL PÉDAGOGIQUE
Il n’existe pas de manuels qui couvrent l’ensemble des thèmes retenus par ce séminaire.
Par ailleurs la profondeur recherchée nous amène à travailler quasi exclusivement avec
des articles scientifiques. Deux livres récents qui correspondent à un collectif d’articles
scientifiques sont une référence utile au cours :
« Traité de Gouvernance Corporative, théories et pratiques à travers le monde », sous la
direction de Ahmed Naciri, les Presses de l'Université Laval (2006) (disponible à la
librairie ESG).
« Gouvernance : une invitation à la subversion ». Gilles Paquet, Montréal : Liber (2005).
RÉPARTITION DE LA NOTE FINALE
Présentations au séminaire
Travail de recherche
60%
40%
100%
2
PLAN DU COURS ET LISTE DES LECTURES
LES LECTURES MARQUÉES D’UN ASTÉRISQUE SONT FACULTATIVES
Cours 1 et 2 : Gilles Paquet
Les différents systèmes de gouvernance
www.gouvernance.ca
Ce séminaire a de grandes ambitions : intégrer autour du concept de gouvernance un
grand nombre de sujets comptables et financiers complexes. Il faut donc commencer par
clarifier ce qu’il faut entendre par gouvernance, et bien se rendre compte que les
paradigmes traditionnels en comptabilité et en finance ne sont pas innocents ou neutres
par rapport à la notion de gouvernance.
La vocation de cette session de départ est donc claire :
• préciser la notion de gouvernance et celle de gouvernance corporative
• montrer comment la problématique gouvernance se distingue des autres
perspectives
• pathologies : faillites de coordination (santé, éducation, Caisse de dépôts)
• concept : manière de voir, cadre d’analyse, langage de définition de problèmes,
appareil d’examen clinique, outillage mental pour le designer organisationnel
• cartographie et protocole
• caractère subversif de cette perspective qui montre que comptabilité et finance
sont des schèmes réducteurs
• gouvernance et déconcertation (Paquet 2005a : ch. VIII)
• gouvernance : deux vignettes (Paquet 2005b, 2006)
• la gouvernance corporative proprement dite (Paquet 2005a : ch. IX, X, XI)
deux modèles
conseil d’administration
mirage financier
sources des malaises
évolution de la société privée et de son contrôle
responsabilité sociale
que faire?
• retour sur les dimensions comptables et financières
• culture corporative et gouvernance : divers contextes
Et tout cela en quelques heures!
Le débat va porter sur les limites des paradigmes comptables et financiers à l’épreuve de
la gouvernance. On va demander aux participants de s’inspirer des travaux en
bibliographie des textes à lire pour définir leurs positions dans le débat, et en tirer des
conclusions pour les nouvelles frontières suggérée par la gouvernance pour les recherches
en comptabilité et en finance.
3
Lectures suggérées :
Paquet G. (2005a), « Gouvernance : une invitation à la subversion. Montréal» Liber
Paquet G. (2005b), « Innovation et productivité au Canada: la gouvernance fait défaut »
Options politiques, 26 (3) mars-avril (www.irpp.org)
Paquet G. (2006), « Compétitivité structurelle et collaboration: un défi de gouvernance »
www.gouvernance.ca/publications
Perrin J. (1977), « Pour un nouveau tableau de bord » Revue française de gestion, no 11,
35-40
Naciri, A. et A. Ged (2006), « La transparence garante de la gouvernance
organisationnelle», dans Traité de gouvernance corporative : théories et pratiques à
travers le monde, chapitre 1, 19-56
Charreaux, G. (2006), « Les théories de la gouvernance : de la gouvernance des
entreprises à la gouvernance des systèmes nationaux », dans Traité de gouvernance
corporative : théories et pratiques à travers le monde, chapitre 2, 57-113
Cours 3 et 4 : Nabil Khoury
Les régimes de rémunération à base d’options aux dirigeants : problèmes
d’évaluation et de motivation
La rémunération des dirigeants au moyen d’options d’achat est devenue fort importante
au cours des dernières années. De nombreuses questions se posent à l’égard de
l’évaluation, de la reddition de comptes, et des effets sur la richesse des actionnaires et la
régie d’entreprise. Notre examen de cette question comporte les sujets suivants : nous
rappelons en premier lieu les problèmes comptables que pose ce mode de rémunération.
En second lieu, nous examinons un certain nombre de modèles d’évaluation d’options
parmi lesquels devra choisir le décideur afin d’évaluer le coût de cette rémunération. Tout
particulièrement les modèles binomial, de Black-Scholes, des chocs surimposés de
Merton, de la volatilité stochastique avec et sans retour à la moyenne, de la volatilité
déterministe et de l’option combinée seront étudiés en supposant l’absence et la présence
de dividendes pour le titre sous-jacent. L’application pratique de ces modèles dans le cas
particulier de l’évaluation des options détenues par les dirigeants sera effectuée lors d’une
séance en laboratoire à l’aide d’un logiciel convivial spécialement conçu à cette fin. Les
problèmes inhérents à la comptabilisation de ces régimes d’options selon la norme de
l’ICCA, ainsi que l’impact de la charge comptable sur la richesse des actionnaires et sur
la régie de l’entreprise seront ensuite analysés.
Lectures suggérées:
Aboody, D. M.E. Barth and R. Kasznik (2004), « Firms’ Voluntary Recognition of
Stock-Based Compensation Expense », Journal of Accounting Research, 42, No. 2 May,
123-150
4
Finnerty, J.D. (2003), « Valuing Employee Stock Options: A Comparison of Alternative
Models », Financial Executives Research Foundation Inc, Executive Report
Hall, B.J. and K.J. Murphy (2000), «Optimal Exercise Prices for Executive Stock
Options», American Economic Review
Hall, B.J. and K.J. Murphy (2003), « The Trouble with Stock Options», Journal of
Economic Perspectives, 17, No 3, 49-70
Hall, B.J. (2003), «Six Challenges in Designing Equity-Based Pay», Journal of Applied
Corporate Finance, 15, No 3
Hull, J.C., and A. White (2004), « How to Value Employee Stock Options », Financial
Analysts Journal, January/February, 114-119
Jensen, M.C. and K.J. Murphy (1990), «Performance Pay and Top-Management
Incentives», Journal of Political Economy
Khoury, N., J.-M. Gagnon et S. El Ghoul (2006), « Les régimes de rémunération des
dirigeants à base d’options : Charge comptable et gouvernance des entreprises », dans
Traité de gouvernance corporative : Théories et pratiques à travers le monde, chapitre
11, 489-525
Murphy, K.J. (2003), « Stock-based Pay in New Economy Firms », Journal of
Accounting and Economics, 34, 129-147
Rappaport, A. (1999), « New Thinking on How to Link Executive Pay with
Performance », Harvard Business Review, 91-101
La stabilisation du revenu imposable de l’entreprise : avantage fiscal et
gouvernance
Le revenu imposable de la PME, et par conséquent sa facture d’impôt, peut varier d’une
année à l’autre sous l’impact des fluctuations du taux de change, du taux d’intérêt ou des
prix des matières premières. Bien que la loi de l’impôt autorise le report des pertes, dans
certaines limites, dans le but de contrer l’effet négatif de ces fluctuations, il est important
pour la bonne gouvernance de savoir que la couverture des fluctuations générées par les
risques financiers offre un avantage fiscal pour le compte d’impôt de la PME et celui de
ses propriétaires qui dépasse l’avantage découlant du report des pertes. La présentation
fera le point sur l’avantage fiscal additionnel de la couverture des risques financiers et
présentera quelques stratégies de couverture, simples et à faible coût, à titre d’exemple.
Lectures suggérées :
Barth,M. E., Elliott, J.A. and Finn, M. W. (1999). « Market Rewards Associated with
Patterns of Increasing Earnings », Journal of Accounting Research, 37-2, 387-413
Gagnon, J.-M., Khoury, N. and Landry, S. (2010), « The Tax Benefits of Hedging for
Canadian Small and Medium Size Firms », à paraître dans The Journal of Small business
and Entrepreneurship
5
Graham, J.R. and Smith, C.W., Jr. (1999), « Tax Incentives to Hedge ». Journal of
Finance, 54(6), 2241-2262
Graham, J.R and D. A. Rogers. (2002), « Do Firms Hedge in Response to Tax
Incentives? », The Journal of Finance, 57(2), 815-839
Khoury, N., Savor, M. et Toffoli, R. (2006), « La couverture des risques financiers par les
PME québécoises », Revue Canadienne des Sciences de l’Administration, 23 (1),
pp.67-80
Manzon, G. and G. Plesko (2002), « The Relation between Financial & Tax Reporting
Measures of Income », Tax Law Review, 55, 175-214.
Mawani, A. (2007). « Simulating Firm-Specific Corporate marginal Tax Rates in a
Canadian Context », Multinational Finance Journal, 11(1-2), 77-96
Plesko, G. (2002), « Corporate Tax Avoidance and the Properties of Corporate
Earnings », National Tax Journal, 57 (3), 729-737.
Smith, C.W. and Stulz, R.M. (1985), « The Determinants of Firms’ Hedging Policies »,
Journal of Financial and Quantitative Analysis, 20(4), 391-405
Cours 5 et 6 : Olfa Hamza
Sujets spéciaux sur le développement des marchés boursiers (2 séances)
L’importance d’avoir des marchés boursiers développés a été largement discutée dans la
littérature. Des marchés boursiers bien développés participent à la croissance
économique, constituent une source de financement, permettant l’existence d’une
propriété corporative, possèdent un effet disciplinaire sur les gestionnaires à travers le
changement de propriété, permettent aux investisseurs de diversifier leurs portefeuilles et
accordent aux entrepreneurs la possibilité d’innover. Qu’est-ce qui fait que certains
marchés boursiers sont plus développés que d’autres? L’objectif de ces deux séances est
de présenter et de discuter des facteurs, ou « déterminants » potentiels du développement
du marché boursier tels qu’ils ont été traités dans la littérature. Ces facteurs regroupent
l’environnement légal, institutionnel, et socioéconomique ainsi que les réformes
économiques telles que la libéralisation des marchés boursiers et la privatisation des
entreprises publiques.
Lectures suggérées :
Séance 1
La Porta, R., F. Lopez-De-Silanes, A. Shleifer, et R.W. Vishny, 1997, “Legal
determinants of external finance”, Journal of Finance, 52(3), p. 1131-50.
La Porta, R., F. Lopez-De-Silanes, A. Shleifer, et R.W. Vishny, 1998, “Law and
finance”, Journal of Political Economy, 106(6), p. 1113-1155.
La Porta, R., F. Lopez-De-Silanes, A. Shleifer, et R.W. Vishny, 2006, “What works in
securities laws? ”, Journal of Finance, 61(1), p. 1-32
6
La Porta, R., F. Lopez-De-Silanes, A. Shleifer, et R.W. Vishny, 2000, “Investor
protection and corporate governance, Journal of Financial Economics, 58(1-2), p. 3-27.
Stulz, R., et R. Williamson, 2003, “Culture, openness and finance”, Journal of Financial
Economics, 70(3), 313-349.
Beck, T, A.Demirgüç-kunt, et R.Levine, 2003, “Law, endowments and finance”, Journal
of Financial Economics, 70(3), 137-181.
Lerner, J et A. Schoar, 2005, “Does legal enforcement affect financial transactions? The
contractual channel in private equity”, Quarterly Journal of Economics, 120(1), p. 223246.
Séance 2
Henry, P. B., 2000, “Stock market liberalization, economic reform, and emerging market
equity prices”, Journal of Finance, 55(2), 529-564.
Henry, P. B., 2000, “Do stock market liberalizations cause investment booms?” Journal
of Financial Economics, 58(1-2), 301-334.
Bekaert, G, C. R. Harvey et C. Lundblad, 2005, “Does financial spur growth?” Journal of
Financial Economics, 77, 3-55.
Bhattacharya, U et H, Daouk, 2002, “The world price of insider trading”, Journal of
Finance, 57(1), p. 75-108.
Rajan, R., and L. Zingales, 2003, The great reversals: The politics of financial
development in the 20th Century, Journal of Financial Economics 69(1), p. 5-50.
Boutchkova, M. K., et W. L Megginson, 2000, “Privatization and the rise of global
capital markets”, Financial Management, 29(4), p. 31-76.
Boubakri, N et O. Hamza, 2007, “The Dynamics of Privatization, the Legal Environment
and Stock Market Development”, International Review of Financial Analysis, 16(4),
(Special Issue on Privatization edited by William. L. Megginson), p. 304-331.
Cours 7 : Présentation des projets
Olfa Hamza; Nabil Khoury; Maher Kooli; Marko Savor. D’autres spécialistes de
haut niveau dans le domaine pourraient être invités au besoin.
Présentation et discussion des sujets de recherche des étudiants (es).
Les projets, résumés en une page, doivent parvenir aux professeurs et aux invités
potentiels au moins dix jours avant la tenue de la table ronde.
7
Cours 8, 9 et 10: Maher Kooli
Les anomalies des émissions initiales d’actions : efficience des marchés financiers et
gouvernance
Les émissions initiales d’actions ont fait l’objet de très nombreuses études qui ont
généralement démontré que les rendements de ces émissions initiales étaient
anormalement élevés à très court terme et anormalement faibles à long terme. Ces
anomalies ont des implications pratiques et théoriques importantes. L’objectif de ces
deux séances est d’examiner en profondeur les récents travaux qui portent sur les
anomalies qu’on associe aux appels plublics à l’épargne, de comprendre l’importance de
la dimension méthodologique à cet égard et d’analyser les différentes questions de
financement et d’investissement qu’elles sucitent. Nous abordons également la question
de gouvernance et l’impact de la structure de propriété sur le comportement des
entreprises émettrices.
Lectures suggérées:
Hsu, Hung-Chia, Adam V. Reed et Jörg Rocholl (2010), “The new game in town:
Competitive effects of IPOs”, Journal of Finance, 65(2), 495-528.
Lowry, Michelle, Micah S. Officer, et G. William Schwert (2010), “The variability of
IPO Initial Returns”, Journal of Finance, 65(2), 425-465.
Edwards, Amy K et Kathleen Weiss Hanley, (2010), “Short selling in initial public
offerings Journal of Financial Economics, à paraître.
Aggawal R., N. Prabhala et Manju Puri (2002), « Institutional Allocation in Initial Public
Offerings: Empirical Evidence», Journal of Finance, 57(3), 1421-1442.
Kim, Woojin et Michael S. Weisbach (2008), « Motivations for public equity offers: An
international perspective », Journal of Financial Economics 87(2), 281-307.
Kooli, M, J.F. L’Her et J.M. Suret (2006), « Do IPOs Really Underperform in The LongRun? New Evidence from the Canadian Market », The Journal of Private Equity, Fall
2006 .1-16.
Loughran, Tim, et Jay R. Ritter (2002), « Why Don’t Issuers Get Upset About Leaving
Money on the Table in IPOs? », Review of Financial Studies 15(2), 413-443.
Lyon, J., B. Barber, et C. Tsai (1999). « Improved methods for tests of long-run abnormal
stock returns », Journal of Finance, 54, 165-201.
Mitchell, M. L., and E. Stafford (2000), « Managerial decisions and long-term stock price
performance », Journal of Business, 73, 287-320.
Nahata R, (2008), « Venture capital reputation and investment performance», Journal of
Financial Economics 90(2), 127-151.
Ritter, J.R., et D. Zhang (2007), « Affiliated mutual funds and the allocation of initial
public offerings », Journal of Financial Economics 86(2), 337-368.
8
Ritter, J.R., et I. Welch (2002), « A review of IPO allocation, pricing, and allocations »,
Journal of Finance, 57, 1795-1828.
Steven X. Zheng (2007), « Are IPOs really overpriced? », Journal of Empirical Finance
14(3), 287-309.
Yung, Chris, G. Çolak, et W. Wang (2008), « Cycles in the IPO market», Journal of
Financial Economics 89(1), 192-208.
Le rachat d’actions versus le versement de dividendes : financement et gouvernance
Ces dernières annés, les programmes de rachats d’actions ont connu une croissance
accélérée, et ce dans un grand nombre de pays. Aux États-Unis, on observe que pour la
première fois, en 1999 et 2000, les entreprises ont dépensé plus d'argent en rachats
d’actions qu’en dividendes. Le Canada et le Royaume-Uni ont également connu une forte
augmentation des activités de rachat d’actions, et les pays où le rachat d'actions était
interdit, comme le Japon et la Suède, permettent maintenant à leurs entreprises de
racheter leurs actions. Plusieurs raisons ont été avancées dans la littérature pour expliquer
ce phnénomène. L’objectif de cette séance est de faire le tour de la littéraure théorique et
empirique sur le choix entre les rachats d’actions et le versement de dividendes et
d’analyser les différents problèmes de gouvernance et de financement que soulève cette
décision.
Lectures suggérées :
Brav, Alon, John R. Graham, Campbell R. Harvey et Roni Michaely (2005), « Payout
policy in the 21st century », Journal of Financial Economics 77(3), 483-527.
DeAngelo, Harry, Linda DeAngelo et Douglas J. Skinner (2004), « Are dividends
disappearing? Dividend concentration and the consolidation of earnings », Journal of
Financial Economics 72(3), 425-456.
Denis, David J et Igor Osobov (2008), « Why do firms pay dividends? International
evidence on the determinants of dividend policy», Journal of Financial Economics 89(1),
62-82.
Grullon, Gustavo et David Ikenberry (2000), « What do we know about stock
repurchases? », Bank of America – Journal of Applied Corporate Finance 13(1), 31-49.
Grullon, Gustavo et Roni Michaely (2002), « Dividends, share repurchases and the
substitution hypothesis », Journal of Finance 57(4), 1649-1684.
Grullon, Gustavo et Roni Michaely (2004), « The information content of share
repurchase programs », Journal of Finance 59(2), 651-680.
9
Grullon, Gustavo, Roni Michaely, Shlomo Benartzi et Richard H. Thaler (2005),
« Dividend Changes Do Not Signal Changes in Future Profitability », Journal of Business
78 (5), 1659-1682.
Ikenberry, David, Josef Lakonishok et Theo Vermaelen (2000). « Stock repurchases in
Canada: Performance and strategic trading », Journal of Finance 55(5), 2372-2397.
Jagannathan, Murali, Clifford P. Stephens et Michael S. Weisbach (2000), « Financial
flexibility and the choice between dividends and stock repurchases », Journal of
Financial Economics 57, 355-384.
Skinner, Douglas J. (2006), « The Evolving Relation between Earnings, Dividends, and
Stock Repurchases », disponible sur SSRN: http://ssrn.com/abstract=906853
Cours 11, 12 et 13 : Marko Savor
La gestion des risques financiers de l’entreprise: facteurs déterminants pour la
gouvernance
Plusieurs études ont montré que la propension de couvrir les risques financiers de
l’entreprise et le niveau de cette couverture sont positivement corrélés avec l’importance
de la position en actions détenue par les dirigeants de l’entreprise et négativement
corrélés avec la position en options qu’ils détiennent. Nous examinerons cette question
dans le cadre des résultats de certaines études empiriques qui portent sur le choix de
l’instrument de couverture et sur le degré de son utilisation. Après avoir discuté les
principaux résultats empiriques sur la gestion des risques financiers, nous examinerons,
de manière plus approfondie les modèles théoriques et les liens entre la gestion du risque
des entreprises non financières et le choix des instruments de couverture en rapport avec
la taille du portefeuille d’actions et d’options que détiennent les dirigeants dans leur
entreprise, principalement dans le secteur des mines d’or nord américaines.
Lectures suggérées :
Adam, T. (2004), « Why firms hedge with options », Hong Kong University of Science &
Technology, Document de recherche
Dionne, G. & T. Triki (2004), « On risk management determinants: what really matters »,
Chaire de recherche du Canada en gestion des risques, Document de recherche
Dionne, G. & Garand, M. (2003), « Risk management determinants affecting firms’
values in the gold mining Industry: New empirical evidence », Economics Letters,
vol. 79, no 1, p. 43-52
Froot, K. A., Scharfstein, D. S. & J. C. Stein (1993), « Risk management: coordinating
corporate investment and financing policies », The Journal of Finance, vol. 48,
no 5, 1629-1658
10
Gay, G. D., Nam, J. & M. Turac (2003), « On the optimal mix of corporate hedging
instruments: linear versus non-linear derivatives ». Journal of Futures Markets,
vol. 23, 3, 217-239
Jebli, A., N. Khoury, & M. Savor (2008), « CEO Stock and Option Holdings as a
Determinant of Option Hedging by Gold Mining Firms », Corporate Ownership and
Control, vol. 5(2), 400-408
Smith, C.W. & R.M. Stulz (1985), « The determinants of Firms’ hedging Policies »,
Journal of Financial and Quantitative Analysis, vol. 20, no 4, 391-405
Stulz, R.M. (1996), « Rethinking risk management », Journal of Applied Corporate
Finance, vol. 9, no 3, 8-24
Thornton, J. H., Kim, Y. S. & Nam, J. (2005), « The Effect of Managerial Stock Options
on the Choice of Derivatives Instruments », Meeting of the Eastern Finance Association
(Norfolk (Va.), Avril 20-23,) 14 pages
Tufano, P. (1996), « Who manages risk? An empirical examination of risk management
practices in the gold mining industry », The Journal of Finance, vol. 51, no 4, 1097-1137
La compétition entre les intervenants dans le marché des produits dérivés
Ce thème porte sur les enjeux liés à la compétition entre les intervenants du marché des
produits dérivés et s’attarde plus spécifiquement à deux études récentes sur la
compétition interne et externe au sein de ces marchés en pleine croissance.
1- compétition interne
Les nouveaux systèmes « d’intériorisation » des commandes introduits récemment sur
certains marchés boursiers nord-américains des produits dérivés ont suscités une
controverse entre les partisans et les opposants à ces systèmes. Le premier et le mieux
connu de ces systèmes est celui introduit par la « Boston Option Exchange » en 2004
et qui a servi de modèle à d’autres places boursières. Dans cette section nous
examinerons les effets de cette récente innovation sur la qualité du marché autant à
Boston que sur les autres marchés nord américains tout en examinant son impact sur
les investisseurs.
2- compétition externe
Cette section analysera la compétitivité de la Bourse de Montréal en contrastant la
qualité du marché des contrats transigés uniquement à Montréal avec celle des
contrats interinscrits qui se transigent aussi sur une autre bourse nord américaine.
L’analyse présentée s’attarde aussi sur les effets de l’étroitesse de nos marchés
boursiers et fournit une indication des effets dans le cadre de la théorie des jeux sur
les coûts de transaction et sur la qualité de nos marchés qui demeurent en constante
évolution dans un contexte de plus en plus compétitif.
De plus, nous examinerons l’apport informationnel des marchés canadiens et
américains pour les options interinscrites et leurs titres sous-jacents également
interinscits.
11
Lectures sugérées :
Khoury, N., S. Perrakis, M. Savor et M. Czerwonko, (2009), « Price Discovery in
Internationally Cross-listed Options and Underlying Equities: The Canadian Case »,
cahier de recherche 01-2009 Chaire Desjardins de gestion des produits dérivés,
http://www.chaire-produits-derives.uqam.ca/
Khoury, N, S. Perrakis et M. Savor, (2008), « Pip Transactions, Price Improvement,
Informed Trades and Order Execution Quality », forthcoming in European Financial
Management
Khoury, N., S. Perrakis et M. Savor, (2008), « Competion, Interlisting and Thin Trading
in Canadian Options Markets », cahier de recherche 03-2008 Chaire Desjardins de
gestion des produits dérivés, http://www.chaire-produits-derives.uqam.ca/
Khoury, N., & Fischer, K., (2002). « The effect of multiple listings on the bid-ask spread
in option markets: The case of Montreal exchange ». The Journal of Futures Markets,
22(10), 939-957
Battalio, R., B. Hatch and R. Jennings, (2004), « Toward a National market System for
U.S. Exchange-listed Equity Options », The Journal of Finance, LIX(2), 933-962
Hasbrouck, J., (1995), « One security, many markets: Determining the location of price
discovery », Journal of Finance 50, 1175-1199
Mayhew, S., (2002), « Competition, Market Structure, and Bid-Ask Spreads in Stock
Option Markets », The Journal of Finance, LVII(2), 931-958
Neal, R., (1992). « A comparison of transaction cost between competitive markets and
dpecialist market dtructures », Journal of Business, 65(3), 317-334
Neal, R., (1987). « Potential competition and actual competition in equity option »,
Journal of Finance, 42(3), 51 1-531
Pinder, S., (2003), « An empirical examination of the impact of market microstructure
changes on the determinants of option bid-ask spreads », International Review of
Financial Analysis 12, 563-577
Stephan, J. A and R. E. Whaley, (1990), « Intraday price change and trading volume
relations in the stock and stock option markets », Journal of Finance 45, 191-220
Cours 14: Table ronde
Olfa Hamza; Nabil Khoury; Maher Kooli; Marko Savor. D’autres spécialistes de
haut niveau dans le domaine pourraient être invités au besoin.
Présentation et discussion de l’avancement des travaux de recherche des étudiants (es).
Un résumé des résultats préliminaires de la recherche doit parvenir aux professeurs et aux
invités potentiels au moins dix jours avant la tenue de la table ronde.
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