Mairie de Gonfaron
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Mairie de Gonfaron
Histoire de la CHAPELLE de SAINT-QUINIS. Gonfaron : Fête de l’âne. Le 05 avril 2015 St. Quinis, né à VAISON vers l’année 500, a évangélisé les terroirs de CAMPS, Ste ANASTASIE et GONFARON. Ainsi sont nées les premières paroisses chrétiennes créées par St. Quinis vers le Xème siècle. Détruite au XVIème siècle, la chapelle fut reconstruite au XVIIème siècle puis en 1849 : la terre de la colline (roubine) s'étant éboulée. Elle fut édifiée un peu plus bas . Comme les vents fréquents et violents du NORD OUEST s'engouffraient dans la chapelle par son ouverture donnant sur le couchant, on a décidé, contrairement à la tradition, de placer la porte d'entrée vers le midi. Les déblais de cet important terrassement furent descendus en passant par les rues "de Brignoles" et 'des Beaux Esprits" qui sont devenues rues "Thiers" et "Maréchal Gallieni". La réception des travaux de la reconstruction sera prononcée par le conseil communal en 1852. Dans la même séance, on réceptionna les travaux de nivellement de la nouvelle Grand-Place (actuellement place de la Victoire). Une quarantaine d'années plus tard, une réfection importante de la chapelle eut encore lieu, et au XXème siècle une rénovation fut nécessaire. Grâce à SAINT-QUINIS, la cloche protège la population des dangers, des orages. A Gonfaron, St Quinis était très aimé et vénéré par les villageois et quand il partit, il y laissa une communauté chrétienne qu’il avait formée : ce fut la première « paroisse » à Gonfaron. Chaque année, au mois de FEVRIER , la paroisse de Gonfaron fête St QUINIS : Monsieur le Curé dit neuf messes (une neuvaine) au rythme de une par jour. Programme : 10h00 à 10h30 : Arrivée du troupeau d’ânes 10h30 : Défilé carnavalesque de l’âne dans les rues, avec « la Peña du dragon » 15h00 : Bénédiction des ânes par le Père Jean-Louis 15h30 : Départ de l’âne en procession jusqu’à la Chapelle St Quinis et bénédiction du village. 17h00 : Mise à feu de l’âne sur le stade Casserat. La tour de l’horloge et son campanile En belles pierres calcaires extraites du quartier Saint Michel, au nord de Gonfaron, elle fut érigée au bout de la Rue Neuve. Cette rue fut appelée Rue de l’horloge et est dénommée aujourd’hui Rue Président Wilson. La tour hexagonale est l’œuvre de l’architecte Louis Roux et du maître tailleur Charles Aiguier. Elle fut dessinée en 1772 par M. Bigeard. En 1870 la cloche fut remplacée et surmontée d’un campanile, véritable dentelle de fer forgé. Peu après furent construits les escaliers qui mènent aux pieds de la tour. Autrefois, la colline où est situé le vieux village était beaucoup plus élevée qu'aujourd'hui et à son sommet s'élevait une chapelle antérieure à celle d’aujourd’hui. En 1645, le jour de la fête de Saint Quinis, on fit une procession et on Invita les habitants à nettoyer le devant de leur porte pour laisser passer, le long des rues pentues et étroites, la statue et son cortège. Un Gonfaronnais de mauvais caractère déclara qu'il ne nettoierait pas et que si le Saint voulait passer, il n 'avait qu'à « voler »par dessus le tas d'ordures l A quelque temps de là, il monta lui-même sur son âne au sommet de la colline, l'âne glissa sur la roubine qui s'effritait et dégringola avec son maître jusqu'au fond du ravin. Les Gonfaronnais virent dans cet accident un geste du Saint et s'écrièrent "Saint Quinis l'a puni, l'âne a volé". Et de là est né le dicton disant que les ânes de Gonfaron volent du sommet de la chapelle de Saint Quinis. N’en déduisez pas que les Gonfaronnais sont des ânes volants… ni des grincheux. Sources « Histoire générale de la commune de Gonfaron » de Louis BAUDOIN. 2ème édition. Dessin d’entrée d’Eric Kalmar. Photos j-m babilon Mairie de Gonfaron Pôle Festivités Etymologie du nom de Gonfaron : Dans les premières chartes où figure ce nom, il est orthographié Gonfano et Gofanono. Il est donc possible que ce nom soit l’assemblage de Gonto ou Gontes, le nom d’un dieu païen qui était vénéré dans un petit temple situé à la place actuelle de la Chapelle St. Quinis et de Fanum, mot latin qui signifie petit temple. Les Fontaines : L’eau jaillit de partout à Gonfaron ! Et il n’y a pas moins de 16 fontaines et lavoirs répartis dans tout le vieux village. Il n’est pas tellement loin le temps où l’on cotisait par quartier pour avoir sa fontaine. La route des Moulins : Actuellement appelée Route Impériale, témoigne de l’importance des oliveraies qui étaient une des richesse de la commune. On peut encore voir les murs de force des 3 moulins à huile datant des XVIème et XVIIème siècle. Un morceau d’aqueduc est toujours visible. Quelques dates : En 1800 la Grand-Place - une des plus belles du Var se limitait à la partie supérieure de la place. Plus bas se trouvait le 'Pré de Clastre' qui descendait jusqu'au bord de la rivière Maraval. C'est en 1833 que fut entrepris la construction de l'hôtel de ville actuel. L'ancien était situé sur les pentes du vieux village. La chapelle de St Quinis que nous connaissons aujourd'hui date de 1849. La construction de l’église débuta en 1862 et moins de 3 ans plus tard, le 28 juillet 1865 elle fut consacrée sous le vocable d'Immaculée Conception. . En 1860 Gonfaron connaîtra le développement du Chemin de fer. Le 1er septembre 1862 le tronçon Marseille - Solliès-Pont - Les Arcs (à voie unique à l'époque) fut ouvert à l'exploitation. Histoire de Gonfaron La chanson de Gonfaron Origines: On a trouvé dans la colline de la Roquette, deux grottes dont les vestiges et certains ossements semblent remonter à l'époque de la pierre polie et du bronze. Dans cette même colline, des vestiges d'un oppidum ligure subsistent. A 350 mètres d'altitude, ce site comportait les conditions classiques exigées par ces sortes d'habitation refuge. La position domine la haute vallée de l'Aille et la plaine du Luc. La vue s'étend vers les versants de la chaîne des Maures, les Alpes de Provence, le Haut Var et les sommets élevés des Alpes Maritimes. (Se chante sur l'air des Allobroges) Composée à l'occasion d'un Corso par Abel VIAN, enfant de Gonfaron, lieutenant , tombé au Champ d'Honneur en Septembre 1918 C'est vers 100 avant J.C.que commence la conquête romaine dans la région de Gonfaron. Il semble que c'est dans le domaine de Gasqui que les Romains auraient laissé le plus de vestiges. Ce vaste domaine de plus de 110 hectares est situé aux confins de la commune, de part et d'autre de la route qui relie Gonfaron et Flassans. Elle est composée entre autre de bonnes terres de culture qui font penser que de tout temps l'activité humaine s'y est organisée. Au Moyen-Age, le village appartenait à la seigneurie de Pignans et le haut de Gonfaron était constitué d'un Castrum ou village fortifié. Rue de la treille, subsiste une fontaine à l'emplacement de la porte du Castrum. Certaines maisons actuelles sont dans l'ancien mur d'enceinte. L'intérieur du camp complètement en ruine, a été déblayé pour construire les habitations sociales actuelles. Fin du XIIIème siècle, construction d'une nouvelle église, dans le village. Cette "vieille église" dont une rue du village porte encore le nom, fut abandonnée en 1865 lors de la mise en service de l'église actuelle. Les ruines en furent rasées au milieu du XXème siècle. En 1481, Charles III d'Anjou, Comte de Provence désignait comme héritier de son comté de Provence, Louis XI roi de France. Dorénavant, Gonfaron comme la Provence, fait partie de la France. Gonfaron est dominée par la chapelle St Quinis. (Point de vue sur les environs et la chaîne des Maures avec table d'orientation). Mais la chapelle fut détruite à trois reprises par des incendies et l'actuelle date seulement du XIXème siècle. 1er Couplet Pays charmant, bâti au pied des Maures, Environné de chênes et de pins, De châtaigniers que l'astre du jour dore De frais bouquets d’olivier et de thym Ton doux climat est de ceux qu'on envie La galéjade, en ton sein, vit le jour. Sois donc heureux, ta gloire est infinie O Gonfaron (bis) nid de paix et d'amour Refrain Honneur, honneur à toi, Gonfaron ma patrie Tes garçons ont la joie, tes filles la beauté Et nous, le verre en main, buvons jusqu'à la lie A ta prospérité. 2ème couplet Tes enfants ont du cœur et du courage Qu'ils soient terriens, artisans, bouchonniers, C'est avec joie qu'ils abattent l'ouvrage. Tous sont jaloux et fiers de leur métier. Mais, cependant, lorsque l'occasion s'offre, Que le travail peut sans crainte chômer, Unis entre eux, trinquant les uns les autres, Ils savent tous (bis) danser, rire et chanter Coupo santo Provençau, veici la coupo que nous ven de catalan A de ren beguen nen troupo Lou vin pur de noste plant Refrain : Coupo sante e ver santo vuejo à plein bord vuejo à bord lis es tran bord D'un vîeîl pople fier è libre Sian bessai la finicion E se toumboun li filibre Toumbaran noste nacioun Refrain