Université d`été de Prisme – juillet 2013

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Université d`été de Prisme – juillet 2013
Université d'été de Prisme – juillet 2013
Préambule
Nous avons retrouvé à Paris des gens que nous connaissons bien : Alain Bollon, Claire
Leconte, Stéphanie de Vanssay, Catherine Chabrun... et découvert de nouveaux
intervenants possibles, comme par exemple Jean-Claude Guérin ou Yves Goepfert...
Tout de suite, voici quelques pistes de réflexion tirées des rencontres, en vrac... et plus
particulièrement orientés « PEDT », (et donc réforme des temps...)
• Remarque: les mutations de la famille, des déménagements, de l'habitat ont fait
"disparaître" la figure des parents. Donc: gros travail à faire aussi sur le travail intergénérationnel, dans le cadre du PEDT.
• Devant la fracture « du temps », des générations, un travail sur le jardin serait
particulièrement pertinent dans le cadre des PEDT
• 79% des parents dont les enfants vont en lycée n'y ont jamais mis les pieds. Donc:
expliquer aux parents les mutations de l'école
• dans le PEDT, créer un rite collectif de passage à l'âge de "jeune", de sortie de
l'enfance. Ce serait un rite de prise de responsabilité.
• PEDT: Donner sens au collectif, au bien commun. Et faire pour et non pas faire
avec. L'intérêt général doit primer. (métaphore des pommes de terre en purée...)
Construire du sentiment commun d'appartenance: proposer des éléments culturels,
sportifs... d'appartenance collective.
• Yves Goepfert renchérit et renforce: Des secteurs entiers doivent être associés,
(pédo-psy...). Cette dimension est importante et doit être rappelée aux élus, au
acteurs du PEL. L'entrée par les publics, qui serait croisée avec l'entrée par les
territoires, est un défi intéressant dans la perspective d'une éducation inclusive qui
ne se résume pas à "l'accueil des enfants à besoins particuliers"...
Mardi 9 juillet 2013
Intervention de J-P.Villain, (conseiller de Sego – bien connu de Alain Bollon)
La notion "d'éducation inclusive" n'était pas dans la Loi, au démarrage. Sophie Cluzel et
d'autres sont parvenus à l'y introduire, grâce à un travail important auprès des élus...:
La frilosité était plus liée à une incompréhension plus qu'à une résistance: peu
comprennent ce que serait une "éducation inclusive". Aujourd'hui, tout le monde s'en
réclame. Ce serait "LE" grand concept de la Loi. Cette situation n'est pas nécessairement
plus rassurante! Cela permet-il d'éclairer la notion?
Quand on parle « d'Ecole intégrative », on fait un focus sur l'école.
Quand on parle « d'Education inclusive », le focus est fait surr l'enfant. Et le
questionnement sur les partenaires...
Pour ce qui est du PEDT: Un important travail reste à faire en termes de propositions,
(pour éviter les risques de marchandisation dans le cadre de la réforme des temps...) Il y a
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trois risques: égalité, marchandisation et laïcité.
Jean-Louis Auduc: Revient sur une thématique abordée à Argenteuil.
JLA propose de voir les enjeux du PEDT et de l'école inclusive, et d'essayer de bien voir
l'ensemble des éléments en action. Pré-requis: Tous les jeunes sont capables de réussir.
On ne "photographie pas la situation", on vise l'excellence et on doit pousser au plus haut
l'ambition.
Quelles sont les fractures?
1. Celle de la ville, du territoire. Nos villes ne font plus sens. Notamment dans les
banlieues, les racines ont disparu, (25 % des familles déménagent tous les 10 ans,
dans certains endroits). L'enjeu est donc de créer du sens au delà de ces racines.
2. Celle de l'habitat. La fracture ne se résume pas à "rural-urbain". Notamment dans
des communes en dehors de la ville, il y a une vraie rupture dans l'accès à
certaines professions, (médecins, assistant...) au risque d'une exclusion des plus
précaires.
3. Le PEDT: inquiétude réelle: quelle présentation à la population? Aujourd'hui, les
PEDT ne sont pas obligatoires, ne sont pas partout gratuits, ne sont pas "pour
tous"... La seule "incitation" entraine parfois des inégalités et des exclusions. 3bis:
la fracture sociale: qui se conjugue et s'aggrave et des politiques "incitatives" la
renforce
4. Le temps. (fracture générationnelle) Le temps n'est pas le même selon le territoire.
Le temps des décideurs, le temps des institutions, des familles, des jeunes ne sont
pas les mêmes. Société d'impatience, de l'exigence. A ce propos: il manque une
"pédagogie du temps", d'explicitation... (allégorie du jardin, magnifique projet)
(Exemple pour PEDT: travail sur le jardin ) Remarque: les mutations de la famille,
des déménagements, de l'habitat ont fait "disparaître" la figure des parents. Donc:
gros travail à faire aussi sur le travail inter-générationnel, dans le cadre du PEDT.
79% des parents dont les enfants vont en lycée n'y ont jamais mis les pieds. Donc :
expliquer aux parents les mutations de l'école
5. Fracture scolaire C'est l'apprentissage qui a subi le plus de changements (une
mutation invisible) depuis 20 ans, avec une sorte d'élitisme, (auj.: bac +2)
6. Fracture sexuée: cf décrochage scolaire est essentiellement masculin, (record du
mon de français!) On a trop construit en "se moquant" de la différence des sexes. A
l'arrivée en 6ème, les grands deviennent les petits. Crise d'identité... Alors que les
filles, réglées, savent qu'elles sont sorties de l'enfance et sont donc moins en
difficulté: dans le PEDT, créer un rite collectif de passage à l'âge de "jeune", de
sortie de l'enfance. Ce serait un rite de prise de responsabilité.
7. Fracture numérique: pour en faire un bien collectif, un bien commun
8. Fracture culturelle. Y compris enjeu de la laïcité: PEDT: Donner sens au collectif,
au bien commun. Et faire pour et non pas faire avec. L'intérêt général doit primer.
(métaphore des pommes de terre en purée...) Construire du sentiment commun
d'appartenance: proposer des éléments culturels, sportifs... d'appartenance
collective.
Le défi de la démarche inclusive n'est pas d'opposer des cultures mais de trouver la part
d'universel qui dépasse les singularités.
Table ronde D.Zay D.Z. Pose la question de la faisabilité de l'éducation inclusive.
Est-ce possible?
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D.Z "en a trouvé", ici ou là, avec des gens très engagés, et avec des autorités qui
appuient, aident... Image du poisson jugé sur sa capacité à grimper à un arbre... (école...)
Pierre Rosset, (PR): la "cancritude", (candre + solitude) Rmq.: accueillant des stagiaires,
PR leur donne la parole, (que viens-tu faire ici? ), les place dans la situation d'acteurs de
leur parcours, (quel est ton projet), et les sort de la situation pénible de simple "bouchetrou" parce qu'il y avait une place libre... Il y a des obstacles... Du genre "l'enseignant doit
être dans sa classe, et sans tiers non enseignant!". On prétend modifier sans rien
changer. Le lieu prévu pour inclure, (IME par exemple dans son cas), devient exclusif.
Sophie Cluzel: Souhaite que la notion "d'inclusion" ne doit pas se réduire à la question du
handicap, (grandir en société).Aurait aimé que la formation inclue dès le début une
formation au handicap. Volonté d'un "Parcours Personnel de Scolarisation", (PPS): projet
partagé par tous pour éviter l'émiettement des temps de l'enfant.
M-C.Philbert: école inclusive: elle scolarise, (et non pas uniquement elle "accueille") Juste
agrandir les textes, ou mettre un document en braille, ce n'est pas faire de l'éducation
inclusive. Il fuat aller plus loin, dans une véritable réflexion de ce qu'apporte l'enfant
handicapé, l'élève fragile...
Rmq de JL.Auduc: on s'est trompé dans la suite de la loi de 2005, qui faisait une formation
de type 1. Les autistes 2. les handicapés moteurs 3. Les trisomiques... Et ainsi de suite... Il
aurait fallu - il faut - former à la posture d'accueil, sur le changement de posture, à
l'éthique du métier d'enseignant et évitons toute formation "technicienne"...
Joli distinction de P.Bouchard sur le savoir et savoir. Prééminence du Savoir, (le nom), et
pas le savoir, le verbe et sa dynamique...
Alain Bollon: pense que l'entrée par le handicap n'est pas la bonne. C'est celle de la
différenciation qui est la bonne.
D.Zay: c'est petit à petit que cela se fera. Avec des partenaires qui apprennent et se
découvrent non pas seulement en "disant" ensemble mais en "faisant" ensemble.
JP.Delaubier, IGEN Comment l'école doit-elle devenir plus inclusive? "Système intégratif
mais pas inclusif" déf. de l'école par JPD. L'IGEN explique qu'il ne parvient pas à être
"scientifique", (cf. Trop de rapports à rendre) Qu'est-ce que serait une école inclusive? La
France n'a pas été moteur sur ce sujet. Cela dit, tournant dans les années 1989-1994. La
date marquante: 2008, réunion de l'Unesco: "une éducation pour l'inclusion"
Ecole inclusive: ouverte à tous; ouverte aux handicapés, école bienveillante et
bientraitante; et une école qui vise à l'inclusion dans la société. C'est donc une école qui
explicite ses compétences, qui décrit très clairement ce qu'elle vise. C'est différent de
l'école "intégrative", qui est plus "assimilatrice". L'école inclusive est plus sensible aux
différences, aux identités. La question ne se réduit pas aux enfants handicapés. De
même, une loi qui n'engloberait pas d'autres besoins éducatifs particuliers n'est pas
inclusive. La Loi de 2005 ne crée-t-elle pas un fossé entre enfants handicapés et les
autres?
Intégration: bons sentiments, volonté... (respect des règles, acceptation de règles...,
assimilation). Inclusion: c'est un droit! Et le groupe non seulement accepte la personne
mais s'organise pour que la personne soit ce qu'elle veut. Un système qui sort ceux "qui
n'en veulent pas" n'est pas nécessairement inclusif!
Evaluation: si on veut inclure, on doit transformer le système d'évaluation. On ne batit pas
le projet d'un élève sans avoir regardé le situation initiale, les progrès qu'il a réalisés...
Parcours individualisé: indissociable de l'école inclusive. Enfin, un système inclusif est
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organisé par compétences, (cf. SCC)
L'école française est-elle inclusive?
Doit-on êrtre inclusif? Mais oui, serait-ce déjà parce que la France a signé des
déclarations internationales...! Hormis la dernière loi où le terme apparait, le mot
"inclusion" est rare dans le code de l'éducation! Le modèle éducatif ne prétend pas être
"inclusif"!
On est en train de dire qu'on est dans une école intégrative: on met tout le monde dans la
même maison, gratuitement (en gros)... De loi en loi, à partir de la fin de 1880s, on avance
vers plus d'intégration.
A l'autre bout, "à la sortie", les élèves s'intègrent-ils facilement dans la société? Si on
regarde PISA, en maths plus du 1/5 des élèves n'atteignent pas la niveau suffisant pour
s'insérer dans la société. Près de 10% des élèves de 15ans encore scolarisés sont
largement en dessous du minimum du minimum!
Enfants analphabètes ou en fort risques de le redevenir, à 17ans: 15% (à vérifier)
Les exclusions du sytème: tout en accueillant quasi tous les élèves, (et donc aussi les
handicapés...), il y a beaucoup de "sortants"... Donc, que se passe-t-il enrtre les deux?
Le système juxtapose une "école commune", (école pour tous, (et pas forcément pas pour
chacun)), et des "petites boîtes"; réponse à la situation de handicap, (s)egpa, enfants
allophones, enfants du voyage, élèves intellectuellement précoces, élèves malades, adol
en mesures judiciaires, enfants scolarisés à domicile, enfants de bateliers, enfants
scolarisés à l'étranger, élèves décrocheurs, (classes-relais...), MJEN, réseaux ECLAIR et
éducation prioritaire...
Conséquences: on étiquette, (et donc on ne prend pas en compte la complexité); la
complexité de chaque élève n'est pas prise en charge, (on n'a pas les bons instruments);
paas d'harmonisation des dispositifs.
Deux ruptures importantes: La maternelle-CP fonctionne pas si mal. Mais l'entrrée au
collège et l'entrée au lycée sont dramatiques. Le collège n'améliore pas la situation. Que
se passe-t-il?
Du "1 maître" aux "multi-enseignants". On morcelle la responsabilité. Surtout qu'il n'y a
pas de système de tutorat désigné. Ensuite, l'organisation du collège est beaucoup plus
rigide, (on ne peut pas bouger!). Il y a de plus sans doute plus de résistance du système à
passer à une évaluation positive. L'aspect très ponctuel des dispositifs est terrible. Tel prof.
est porteur d'un projet, souvent solitaire. Dans le système tel qu'il est, la Segfpa est utile...
mais quelle monstruosité... Le lycée: moment de la grande séparation.
Les 3/4 des élèves de Segpa appartiennent aux classes défavorisées, (contre 36 % en
ordinaire...)
Que changer alors?
1. Le Collège: il faut modifier le collège. Tant qu'on n'aura pas changé le collège,
l'école ne sera pas inclusive. PAr exemple créer un collège où tout le monde y est,
avec une organisation modulaire, (genre sur les matières "instrumentales", (maths.,
français...), où on apporte une différenciation pour aider l'élève, toute l'année... 2/3
du temps en différenciation. 2
2. Le handicap, chantier inachevé: si on va au bout de la Loi de 2005: faire des vrais
projerts personnalisés de scolarisation, rapprocher des unités d'enseignement pour
les IME, (si possible intégré), penser différemment, (au collège en particulier)
3. Réduire le noyau dur des redoublements.
4. Généralisation du projet personnalisé de Scolarisation, (cf. pas que les
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handicapés...)
5. Mise en cohérence des dispositifs, (cf multitude des textes...)
6. Prise en charge des enfants en dehors des purs temps scolaires. L'élève doit
quitter l'établissement en ayant terminé son travail, (cf travail à la maison);
Mercredi 10 juillet 2013
Eric Plaisance, universitaire, Paris-Descartes: "l'éducation inclusive entre orientation
internationale et contextes locaux"
Dans la Loi d'Orientation, il y a la notion d'inclusion scolaire, (ce qui n'était pas le cas au
début). Ce qui permet d'avoir un référentiel politique fort. Et les associations ont fait leur
travail de revendications. La dimension "accessibilité universelle" est présente. L'éducation
inclusive, nouveau référentiel d'action publique: oui. Mais elle ne va pas de soi et
demande d'être construite, définie. Un paradoxe: Claudere - Claustra: cloître, fermeture!
On "inclut" = on enferme?
Analyse critique: les risques d'exclusion à l'intérieur d'un lieu d'inclusion: les "exclus de
l'intérieur", (P.Bourdieu et P.Champagne - La Misère du Monde)
Robert Castel: "l'exclusion est une notion piège, qui suppose qu'il y aurait des "totalement
inclus" et des "totalement exclus"; or il faut affiner l'analyse". La notion "d'affiliation" insiste
sur des "processus" plutôt que sur des états, (où on placerait les gens dans des zones)...
Passer du statut de "visiteur" à celui "d'appartenant". La notion d'appartenance n'est-elle
pas plus riche, plus générale encore?
Projet Comenius - sur 5 pays européens: travail de recherche théorique et pratique.
Question: "quels aspects pédagogiques facilitent la co-éducation et l'inclusion d'enfants
avec besoins particuliers", (et adpatant les institutions à la diversité des enfants et non
l'inverse!). Instrument d'observation partagée:
Atelier: Pour F.Jesu on ne tient pas assez compte des institutions ou établissements
spécialisés, (EPSM...), pour lesquels des projets pourraient être mis en oeuvre. Yves
Goepfert renchérit et renforce: Des secteurs entiers doivent être associés, (pédo-psy...).
Cette dimension est importante et doit être rappelée aux élus, au acteurs du PEL. L'entrée
par les publics, qui serait croisée avec l'entrée par les territoires, est un défi intéressant
dans la perspective d'une éducation inclusive qui ne se résume pas à "l'accueil des
enfants à besoins particuliers"... L'inventaire des ressources doit aussi, d'ailleurs, inclure
les acteurs économiques. Petite pique de Y.G. à propos du côté "petits bras" de la
réflexion actuelle, très scolaro-centrée et en plus trop axée sur le primaire. A ce sujet,
l'IGEN, (Didier Valgas?), remarque que les Maires ont le pouvoir sur leur territoire et donc
"que" sur le primaire; ce qui explique que les PEDT soient "axés" sur le primaire. "pas de
PEDT sans prise en compte des établissements spécialisés présents sur le territoire".
"réforme-préau" "collectif de parents 93" + pouvoir d'agir: www.pouvoirdagir.fr et
http://collectifparentseleves93.blogspot.fr Voir ce qui se fait à Albertville...
Démarche "charte pour une éducation partagée":
Y.Goepfert et J-C.Guérin
Etape 1: définir la position de Prisme sur le sujet de l'éducation partagée. La Charte aurait
une vision plus pragmatique, plus consensuelle; elle serait un exposé des motifs et le
contenu lui-même de la charte, (valeurs, finalités, objectifs visés et engagements pris par
les signataires, (le plus large possible)). Cette charte hiérarchiserait les objectifs. Volonté
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de créer une dynamique qui s'inscrive dans la durée, (on est sur une logique à 10 ans).
Choix de Prisme de parler "d'éducation inclusive", (en s'inspirant de l'Unesco). Voir le
schéma de YG. L'idée est de passer à une "éducation partagée", (pour sortir du côté
scolaro-centré de la notion d'éducation inclusive...)
La Loi sur la Refondation est selon J-C.Guérin est trop scolaro-centrée. Et par exemple
sur l'innovation, JCG pense qu'il y a un risque réel de voir les acteurs "choisir la bonne
innovation". JCG propose de s'appuyer sur les quelques points, (et la Loi commence à
avoir une vision non négative de l'éducation, ce qui n'a pas toujours été le cas... ) Il faut
justifier pourquoi il s'agit de refonder, (de construire un système éducatif dans lequel
s'inscrirait la refondation, (où sont les autres acteurs ministériels? )), expliciter l'enjeu de
l'éducation aujourd'hui: donc aussi faire la référence à l'Europe, (les 8 compétences clefs
plutôt que les 7 piliers et la fameuse disparition "savoir à apprendre" (ou apprendre à
apprendre)). Et l'analyse des fractures, (cf Auduc hier), sont en partie le résultat de
mutations mondiales. Cette création d'incertitudes est à la source, aussi, des difficultés.
Quels sont nos outils pour comprendre, pour agir?
Donc: partir de ces fractures pour voir ce qui est à l'oeuvre. L'utopie, part magistrale et
essentielle. Fonder ou refonder en parlant de ce qui se fait déjà. Des formes
d'organisation qui proposent d'autres fonctionnement... (cf. les AMAP par exemple!)
S'appuyer sur les initiatives, pour faire le lien sur ce qui peut se faire, (qui existe), et
repérer les invariants... JCG fait un parallèle avec le mariage pour tous: mêmes
angoisses, incompréhensions, ignorance, replis... Le travail est de construire les outils
pour tous. Rmq.: droit de l'homme et du citoyen... L'important est le petit "ET": qui fait le
lien entre individualité et collectivité. O.Masson propose que ici ou là, des territoires se
mettent au boulot là dessus, (y compris après les municipales).
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