Synthèse de l`atelier : L`ordinateur en classe : utilisation individuelle

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Synthèse de l`atelier : L`ordinateur en classe : utilisation individuelle
Synthèse de l'atelier : L'ordinateur en classe : utilisation
individuelle ou en groupe (en salle informatique)
Sommaire du document
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Synthèse des éléments de réflexion abordés
comparaison des différentes configurations matérielles existantes
Conseils et points de vigilance sur l'utilisation de l'ordinateur.
S'appuyer sur les compétences des élèves pour faciliter la formation.
Réflexion autour d'une vidéo « une journée bien remplie »
La salle informatique. (le journal scolaire)
L'ordinateur en classe. (le tétra-aide, le témoin)
La classe mobile. (Le logo rallye).
Synthèse des éléments de réflexion abordés
Les rencontres avec les différents groupes de cet atelier ont permis de mettre en
avant les points suivants :
1. Penser à mettre en évidence les plus-values des TICE auprès des collègues.
2. Il faut montrer aux collègues des outils TICE et leurs possibilités.
3. On pourrait dans cette optique intégrer une activité TICE dans les animations
pédagogiques disciplinaires.
4. les outils numériques sont un atout important pour la mise en place de la
différenciation.
5. il faut apporter des pistes pratiques pour l'utilisation des ordinateurs en
classe.
6. C’est au niveau de l'organisation pédagogique de la classe que se situe la
principale difficulté.
7. Il faut pour cela tenir compte de la pratique actuelle de chaque enseignant,
de l'équipement et des ressources numériques disponibles pour essayer
d'apporter des réponses personnalisées aux problématiques individuelles. (On
ne peut pas apporter de réponse générale à cette question). Une proposition
d'organisation pour être pertinente doit assurer une continuité réelle avec la
pratique actuelle.
Comparaison des différentes configurations matérielles existantes
Si l’on s’interroge sur la réalité de l’informatique à l’école aujourd’hui, on ne
saurait trouver un modèle couvrant l’ensemble des situations rencontrées. Il
pourrait s’agir dans cette classe maternelle d’une machine qui fonctionne en atelier
autonome, dans cette école urbaine, ce sera une salle informatique composée de 14
machines identiques, dans cette école rurale équipée dernièrement d’une classe
mobile on comptera 8 ordinateurs portables et dans cette école à une classe, quatre
ordinateurs occuperont le fond de la classe. Peut-être qu’en réalité la situation
idéale serait celle qui saurait allier les avantages des différentes situations décrites
ici.
L’organisation retenue au-delà de ses aspects de locaux et budgétaires doit
être un choix pédagogique de l’équipe. L’utilisation du matériel pose la question
essentielle de l’organisation de la classe, de la différenciation pédagogique et des
outils de suivi dont l’enseignant saura se doter.
On ne saura éluder la question technique de la configuration du réseau, de
l’accès aux données et de leur sauvegarde. Il nous faudra nous interroger enfin sur
l’intérêt que présente l’utilisation de l’outil informatique dans telle ou telle activité :
la « plus-value pédagogique ».
Éléments de réflexion :
L’installation d’un nouvel équipement prendra en compte les contraintes liées
au budget, aux locaux et à la volonté pédagogique des enseignants.
- Le budget : Quel est l'organisme porteur du projet ? Le cas échéant, quels
sont ses partenaires ?
- Les locaux : Y a-t-il une salle commune ? des ateliers entre les classes ? Les
salles de classe sont-elles spacieuses ? Sont-elles distantes ? Y a-t-il des faux
plafonds ? L'école est-elle pré-câblée ?
- La dynamique pédagogique : On oppose souvent salle informatique et
ordinateur en fond de classe, or il s'agit de situations complémentaires ayant
chacune leurs spécificités…
Alors, où placer les ordinateurs ?
En salle informatique ou dans la classe ?
Bien que son enjeu soit pédagogique (telle organisation induit telle pratique
pédagogique), l'implantation des ordinateurs est dans les faits souvent conditionnée
par des considérations qui peuvent échapper aux enseignants (Choix par la
municipalité de la salle informatique pour des raisons budgétaires, techniques ou de
sécurité. Utilisation partagée de cette salle (associations, formation pour adultes,
etc...).
Avantages
Contraintes
En salle
informatique
- Travail par groupe d'élèves
(1).
- Salle et parc informatique
plus faciles à sécuriser.
- Pratique pour mener des
séances "dirigées" ou pour
finaliser un projet de
production quand le temps
presse.
- Horaires plus ou moins rigides,
ne permettant pas d'intégrer
l'outil à la vie de la classe (2).
- Aide d'une tierce personne
incontournable si l'espace ne
permet pas d'accueillir tous les
élèves
Dans la classe
- Ordinateurs toujours à
disposition.
- Outil "ordinaire" au service
de la classe .
- Mise en place d'un travail
individualisé et d'une
pédagogie différenciée (3)
- Travail par atelier compromis si
le
nombre
de postes
est
insuffisant.
- Espace conséquent pour ne
pas gêner les déplacements
dans la classe.
- L'ordinateur ne doit pas être
pris d'assaut par les mêmes
élèves, notamment par ceux qui
en auraient le moins besoin.
Classe mobile
- On cumule les avantages des - Temps de mise en œuvre
deux autres configurations.
(déplacement de la classe
mobile, branchements).
- Durée de vie des batteries.
Quelques commentaires :
-
Ce n'est pas parce que des élèves sont installés devant les ordinateurs en
même temps au même endroit qu'ils font nécessairement la même activité
(1).
-
On peut imaginer une organisation pour l'utilisation de la salle dans l'école,
qui apporte un peu plus de souplesse (2):
* Convenir qu'un poste peut être laissé à disposition d'une autre
classe, pour qu'un élève l'utilise si besoin, sous la surveillance de
l'enseignant présent dans la salle.
* Échanger des plages horaires avec les collègues en fonction des
projets en cours.
-
Accepter que certains élèves ne fassent pas la même activité que leurs
camarades, d'autant qu'ils peuvent tout à fait travailler la même
compétence, mais différemment (3).
Conseils et points de vigilance sur l'utilisation de l'ordinateur.
* Éviter que l’achèvement d’un travail ou qu’un créneau temporel soit une condition
d’accès à la machine.
* Éviter que l’usage de l’ordinateur soit dénué de contexte et serve d’atelier
occupationnel (s’interroger sur l’intérêt des logiciels éducatifs)
* Veiller à ne pas créer de frustration ni de lassitude vis-à-vis de l’ordinateur : son
usage n’est évidemment pas réservé aux seuls « bons élèves » ni à ceux qui sont
en difficulté.
* L’ordinateur doit être allumé le plus souvent possible, pour permettre de l’utiliser
rapidement dès que le déroulement du travail le permet.
*Disposer l’ordinateur d’une manière qui permette de « voir ce qui se passe », pour
pouvoir se rendre compte rapidement s’il est nécessaire d’intervenir… ou si les
élèves sont capables de résoudre le problème
*Un « minuteur » qui sonne au bout d’un temps donné peut rappeler qu’il est temps
d’imprimer et de laisser la place à un autre groupe. Pendant une journée, il est ainsi
tout à fait possible que tous les élèves (par exemple par groupe de 2) utilisent
l’ordinateur pour une activité donnée, pendant environ une quinzaine de minutes.
*L’activité à réaliser peut être d’abord présentée sur papier. Les élèves peuvent
alors se préparer : ils cherchent - éventuellement en petits groupes - comment ils
vont faire, écrivent des annotations qui les aideront à travailler ensuite à
l’ordinateur (d’où gain de temps ensuite)
S'appuyer sur les compétences des élèves pour faciliter la
formation
On peut aussi envisager de faire devenir les élèves référents dans certaines
compétences, une fois ceux-ci formés et leurs compétences validés par l’enseignant.
En "fragmentant" ainsi les compétences, chaque élève se voit attribuer, en début
d’année, une mission spécifique. Ces élèves seront chargés de former tous les
élèves lorsque le besoin de mobiliser cette compétence se fera ressentir. Un tableau
de compétences affiché dans la classe permet à tous de repérer les élèves
compétents dans tel ou tel domaine. Ce tableau est évolutif (une fois les
compétences acquises, de nouveaux élèves peuvent devenir référents). Il peut se
présenter sous la forme d’un tableau à double entrée, avec les prénoms des élèves
de la classe dans la première colonne et les compétences à acquérir dans la
première ligne. Ces compétences ne sont que des fragments de celles exigées par le
B2i.
Penser à élaborer des règles de fonctionnement :
* Le "dépanneur" n’est pas toujours disponible ; il a son travail personnel à assurer,
d’où l’intérêt d’en prévoir plusieurs.
* Le "dépanneur", en règle générale, "ne fait pas" à la place de l’autre, il explique et
montre à l’autre en utilisant un vocabulaire adapté.
* Le "dépanneur" a une durée de vie (la semaine, le mois …) ; il faut permettre à
d’autres de le devenir.
* Un "dépanneur" n’est pas dépanneur en tout.
* L’enseignant fait le point de temps à autre avec ses "dépanneurs".
* C’est l’occasion aussi d’envisager d’autres enfants "experts" dans des domaines
moins techniques. Des élèves doués en français par exemple pourront être désignés
comme "relecteurs" des productions avant la mise en page finale.
Exemples de "dépanneurs" :
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Dépanneur EDITION : pour centrer, justifier, souligner, mettre en gras,
italique, modifier police, faire saut de ligne, insérer du texte, copier, couper,
coller …
Dépanneur FICHIER : pour copier fichier, chercher fichier, enregistrer dans
répertoire, sur disquette… faire différence entre enregistrer et enregistrer
sous …
Dépanneur CLAVIER/SOURIS : pour connaître les touches spéciales, produire
les accents, utiliser les boutons de la souris …
Dépanneur IMPRESSION : pour faire imprimer, remettre du papier, de l’encre,
retirer une feuille coincée …
Dépanneur MESSAGERIE : pour ouvrir la messagerie, récupérer le courrier, le
classer, y répondre, gérer le carnet d’adresses …
Dépanneur INTERNET : pour se connecter sur le réseau, faire une recherche,
retrouver les favoris, naviguer grâce aux liens hypertexte …
Il est judicieux de penser à faire produire aux élèves "tuteurs" ou
“dépanneurs”une petite fiche explicative des manipulations à réaliser qui sera
disponible à proximité de l’ordinateur (dans un classeur ressource par exemple ou
sur des affiches) ainsi les élèves suivants ne mobiliseront quasiment pas l’assistance
de qui que ce soit, ou à défaut celle de leurs camarades tuteurs.
Avec un tel système, les plus à l’aise ont vite fait d’acquérir toutes les
compétences "premières" (notamment celles concernant l’utilisation du clavier). Un
second tableau est introduit dès que deux élèves (ou plus) maîtrisent toutes les
compétences du premier tableau, avec de nouvelles "compétences", selon le projet
de classe visé (cela peut-être, dans le cadre d’une correspondance scolaire, les
différentes compétences nécessaires à l’envoi et la réception de mail, d’abord sans,
puis avec pièces jointes, par exemple). Ainsi, ils restent en situation d’apprentissage
le plus longtemps possible, et pas seulement en position de référent. Et ainsi de
suite en fonction des besoins de la classe, des capacités des élèves... et des vôtres.
Présentation d’une vidéo « Une journée de classe bien remplie »
http://eduscol.education.fr/canal-educnet/?direct=133
L’objet de ce visionnage n’était pas tant de repérer la nature des outils numériques
présents dans cette classe unique (TNI, ordinateurs mobiles et ordinateurs fixes en
classe) mais d’être le point de départ d’une réflexion sur l’organisation de la classe
(gestion des niveaux autour des outils numériques), la nature des activités proposées
aux élèves en autonomie ainsi que le rôle du maître dans la classe à la fois ici comme
chef d’orchestre dans la gestion des groupes mais également disponible auprès de
chaque élève prêt à apporter son aide aux élèves en difficultés.
Les outils présents en classe :
* Le Tableau Numérique Interactif.
-Il permet de visionner avec l’ensemble du groupe le travail en binôme entrepris
sur des ordinateurs portables (recherche sur le centre d’accueil de la future classe
transplantée). Il est relié à Internet comme les ordinateurs portables dont est issu le
travail en autonomie des élèves.
Il peut aussi, en grand groupe, être le support d’une recherche collective
(Géométrie CM).
Il peut également être l’outil qui permet à un groupe de visionner une vidéo qui
dont l’exploitation sera prolongée par un travail sur papier (CP : vidéo Les dinosaures).
* Les ordinateurs portables mobiles.
D’un encombrement réduit, posé sur la table usuelle de l’élève, disposant d’une
connexion Internet en WIFI, ils peuvent être utilisés pour des activités de recherche
documentaire.
Disposant de logiciels didactiques, souvent utilisés en binôme, ils permettent aux
élèves de s’exercer en autonomie.
Remarque : Pour l’heure, les tablettes permettent une plus grande mobilité et un
encombrement moindre par rapport aux ordinateurs portables. L’offre des logiciels de
cet outil est encore bien inférieure aux ordinateurs portables.
* Les ordinateurs en classe.
Disposés en des endroits fixes en classe du fait de leur encombrement (écran,
tour), ils ont la même utilisation que les ordinateurs portables, la mobilité en moins.
Quelle(s) organisation(s) de classe ?
On trouve dans les classes multi-niveaux des organisations qui s’adaptent
parfaitement à l’utilisation des outils numériques.
Pourquoi ces outils sont-ils beaucoup moins utilisés dans les « classes à un seul
niveau » ? (Sachant qu’il n’existe pas de classe où tous les élèves ont le même niveau.
Ce terme s’entend comme l’ensemble des élèves d’une classe inscrits dans la même
année d’un cycle.)
Est-ce lié à une crainte de rencontrer des problèmes matériels ?
Dans cette vidéo, les élèves maîtrisent les outils numériques. Comment l’ont-ils
acquise ? Tutorat des plus grands, entraide ?
La maîtrise de ces outils passe par une nécessaire phase d’apprentissage
consolidée par une pratique régulière. Il en est de même pour les enseignants. Les
formations proposées aux enseignants ne devraient-elles pas faire appel beaucoup plus
fréquemment à l’outil numérique (utilisation des supports, création d’outils…)
Le fonctionnement en ateliers est-il réservé aux enseignants en maternelle et à
ceux qui sont en classe multi-niveaux ?
Il apparaît que l’utilisation de l’outil est plus fréquente
lors de l’aide
personnalisée. La taille du groupe d’élèves devant les ordinateurs est-elle un
facteur prépondérant ? La perspective de perdre la main sur le travail d’une partie
du groupe classe n’est-il pas à l’origine de cette frilosité ? Qu’elles peuvent en être
les raisons ?
- La méconnaissance de l’outil informatique (que se passera-t-il si l’ordinateur
ne fonctionne pas ?)
- la méconnaissance des logiciels. (manque de temps pour s’approprier
(paramétrer) le logiciel, manque de temps pour connaître l’offre, manque de
moyens financiers pour en acheter).
Quelles activités peut-on proposer aux élèves ?
Un des intérêts de l’utilisation de l’outil numérique est de faire travailler les élèves
en autonomie.
Elle nécessite toutefois une réflexion sur le contenu de ces activités afin que le
travail des élèves soit réellement profitable.
La réalisation d’un exposé à partir d’une recherche sur Internet n’a d’intérêt
que si l’élève s’approprie le fruit de sa recherche par la reformulation des écrits et
un réel questionnement sur la pertinence des objets (images, extraits) copiés.
L’enseignant ne peut (ne doit) se satisfaire de copier coller de la part de ses élèves !
Supports
numériques
Types d’activités
Recherches
documentaires
Visionnage vidéo
Ordinateurs
mobiles
avec Internet
Ordinateurs en
classe
(sans internet)
Oui en petit groupe
Oui souvent en
binôme
Oui souvent en
binôme
Oui en petit groupe
ou en classe entière
en binôme ou en
petit groupe autour
de l’ordinateur
en binôme ou en
petit groupe autour
de l’ordinateur
(nécessite une carte son
TNI
et un lecteur DVD ou clé
USB)
Phase
apprentissage :
découverte
Exercices de
mémorisation
Exercices de
recherche
didactique, de
réinvestissement.
Oui en groupe ou
classe entière
Oui souvent en
binôme
Oui souvent en
binôme
X en petit groupe
Oui individuel ou
binôme
Oui en binôme
Oui individuel ou
binôme
Oui en binôme ou
en individuel*
Oui en petit groupe
(permet l’entraide à
l’intérieur du groupe)
Cf. vidéo : « Les fruits »
http://eduscol.education.f
r/canal-educnet/?
direct=133
* Le travail en binôme est souvent utilisé avec l’outil informatique car il permet
d’éviter l’arrêt du travail des élèves à cause d’un blocage lié au fonctionnement de
l’outil. D’où l’utilité de bien choisir les binômes.
L’outil numérique permet de garder en mémoire le travail des élèves
(quantité, qualité), il permet aussi de reprendre un travail interrompu
antérieurement.
Le TNI offre la possibilité de garder en mémoire les procédures de réalisations
et les conclusions qui en ont été tirées. Lors d’une séance, à tout moment (en
particulier lorsqu’il voit que ce qu’il évoque n’a pas d’écho chez ses élèves,
l’enseignant peut rappeler et montrer, en deux clics, tout le chemin réflexif élaboré
lors des séances précédentes. L’aide apportée aux élèves en difficulté est alors très
efficace et le gain de temps très précieux.
L’interactivité du TNI permet aux élèves de fonctionner en totale autonomie.
La réalisation de scénarios simples même si elle peut vite devenir fastidieuse et très
chronophage permet aux élèves de vérifier seuls la validité de leur travail.
Et l’enseignant dans tout ça ?
Il organise et maîtrise à la fois les outils et les contenus. Bien évidemment
mais celui de la vidéo en est un expert et ce n’est que progressivement qu’il a pu le
devenir. Ce qu’on constate :
Le matériel devient de plus en plus convivial.
Les outils et logiciels sont de plus en plus intuitifs.
Les outils sont de plus en plus diversifiés (ordinateurs portables,
tablettes, boîtiers de vote, tablettes associées au TNI permettant une utilisation
déportée du vidéo projecteur, stylet associé à un vidéo projecteur permettant de
projeter sur un mur ou un écran le contenu d’une feuille, etc.)
L’offre des logiciels est de plus en plus importante et de qualité très
variable.
Il faut toujours se soucier du réel avantage d’utiliser ou non ces nouvelles
technologies. L’utilisation de l’outil numérique apporte-t-elle un plus pédagogique ?
N’aurait-on pas pu demander aux élèves d’utiliser le crayon et la règle pour relier
des mots d’une même famille sur une feuille de papier plutôt que de perdre 10
minutes à allumer un ordinateur et déplacer des segments de droite entre deux
noms déjà écrits dans des colonnes.
Non seulement l’enseignant doit toujours avoir à l’esprit la question du plus
pédagogique mais il doit aussi reprendre avec le groupe ou individuellement le
travail réalisé en autonomie.
Le TNI offre ici l’énorme avantage non seulement d’exposer le résultat du
travail de chacun mais l’interactivité permet également de visualiser les procédures
utilisées ET de les mémoriser dans un fichier qui a tout moment peut être de
nouveau affiché.
Voilà donc un petit éventail des questions que voulait soulever cette vidéo.
* La place des outils numériques dans la classe, quelle(s) organisation(s),
quels usages et le rôle du maître.
* Bien évidemment si l’on trouve encore aujourd’hui une certaine résistance
à l’usage de l’ordinateur en classe, la présence d’un tableau numérique interactif
offre un nouvel outil qui connecté à Internet est une réelle ouverture sur le monde.
* A demeure dans une classe, il sera d’autant plus utilisé qu’il ne remet pas
en cause l’organisation frontale traditionnelle. On peut le déplorer mais si dans un
premier temps il contribue à familiariser quotidiennement l’enseignant à l’usage de
l’outil numérique, on peut supposer qu’à terme ce dernier sera plus à l’aise pour
organiser sa classe en y intégrant l’ensemble des outils à sa disposition.
9. La salle informatique. (le journal scolaire)
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Intérêt: travail régulier sur l'année
(ritualise l'usage de l'outil sans faire «une séance d'informatique»)
Développer des productions d'écrits, d'illustrations.
Consulter des sources d'information (web radio-TV, podcast, journaux tous
supports)
Correspondance avec des sources d'informations (transat, muséum, écoles...)
Vérifications en croisant les différentes sources d' information
Production, enregistrement et diffusion d'un document (papier, courriel,
internet...)
Apprentissage d'un logiciel (traitement de textes, navigateur Internet...)
Avec des modèles ou des productions d'élèves, entraînement à l'usage d'un
traitement de textes, est-ce d'actualité?)
Rallye, défis internet, recherches...
Par deux le plus souvent ou par équipe :
Principe de l'historanet ou autre défi simple (un questionnaire et des liens internet
pour trouver les réponses ou les contenus demandés)
Autre défi : Défis scolaires du crdp de Grenoble
Visite de site ou lecture de médias (vidéos, sons) (avec un questionnaire)
Les muséums (RMN)
La grotte de Lascaux
Google earth (visite historique, Rome)
Google maps (créer un parcours dans une ville, lde chez moi à l'école)
www.googleartproject.com/
Un exemple, une chasse au trésor d’œuvres d'art à travers des musées du monde
avec google art projet: associer des œuvres aux musées où elles sont observables.
Les 17 musées participant à Google Art Project
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Château de Versailles - France
Galerie des Offices, Florence - Italie
Tate Britain, Londres - Royaume-Uni
National Gallery, Londres - Royaume-Uni
Sofia Museo Reina, Madrid - Espagne
Museo Thyssen - Bornemisza, Madrid - Espagne
Alte Nationalgalerie - Staatliche Museen zu Berlin, Berlin - Allemagne
Gemäldegalerie - Staatliche Museen zu Berlin, Berlin - Allemagne
Musée Van Gogh, Amsterdam - Pays-Bas
Rijksmuseum, Amsterdam - Pays-Bas
Musée Kampa, Prague - République tchèque
Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg - Russie
Galerie nationale Tretiakov, Moscou - Russie
Metropolitan Museum of Art, New York - États-Unis
MoMA, le Musée d'Art Moderne, New York - États-Unis
Frick Collection, New York – États-Unis
Freer Gallery of Art, Smithsonian, Washington DC – États-Unis.
L'ordinateur en classe. (le tétra-aide, le témoin)
Utiliser le « tétra-aide »
de Bruce Demaugé-Bost.
La face supérieure indique l'état du travail de l'élève.
http://bdemauge.free.fr/tetraaide2.pdf
- Chaque enfant a un tétra-aide sur son bureau.
- Il est fabriqué dans du papier colorié, découpé et collé.
● Vert : Tout va bien, je travaille seul.
● Jaune : J'ai une question non-urgente. Ça ne m'empêche pas de travailler à un
autre exercice.
J'ai terminé mon travail et je suis occupé.
J'attends que l'enseignant valide mon travail et m'envoie à l'ordinateur.
● Rouge : A l'aide, je suis coincé.
● Bleu : Je suis à l'ordinateur ou j'y suis passé. Je travaille en autonomie.
(adaptation personnelle)
Les plus du tétra-aide : Faciliter la gestion des différentes activités tout en
repérant les élèves en difficulté !
- Les ordinateurs sont plus vite utilisés et plus souvent : L'enseignant envoie
plus rapidement les élèves qui ont terminé aux ordinateurs. En coup d'oeil, suffit.
- Ambiance de travail plus sereine : l'élève sait que sa demande est le plus
rapidement possible prise en compte.
L'enseignant va d'abord vers les tétra-aide qui pointent en rouge, puis en
jaune. Il ne s'occupe pas des bleus.
Les enfants avancent leurs projets en autonomie.
- Gain de temps : Plus d'attente, main levée. Et en silence...
L'élève est toujours occupé, les ateliers en autonomie avancent.
Les élèves sont motivés pour aller en autonomie.
- Le temps de l'enseignant est optimisé. Les enfants en difficultés sont plus vite
repérés et aidés.
A tenir compte :
La séance dure plus longtemps car elle inclut :
- un passage à l'ordinateur
- et un travail en autonomie pour les plus rapides
( projet, fiche, lecture silencieuse, etc. ).
Pour une activité que tout le monde doit absolument terminer en
temps et en heure :
Exemple : Taper une production d'écrits
(lettre aux correspondants, etc.) ou une évaluation.
Utiliser un « témoin ».
Un flacon translucide qui contient un papier où l'enseignant écrit une consigne
très précise.
Ex : « Ordi 1, Application en ligne sur le site de l'école :
- Exercices interactifs
- Présent de l'indicatif (avoir-être-aller) (souris) »
Il y a un ordre de circulation de bureau à bureau dans la classe. « L'ordre du
serpent ». Toujours le même.
Pendant des exercices d'application ou des ateliers, l'enseignant pose le « témoin »
sur la « tête du serpent » sans dire un mot.
L'enfant exécute la consigne.
A son retour, il pose le « témoin » sur la table suivante. Toujours sans un mot et
ainsi de suite.
Quand le « témoin » arrive à la « queue du serpent » le dernier enfant rapporte
le « témoin » à l'enseignant.
On peut utiliser autant de témoins que l'on a d'ordinateurs. On ne pose pas tous les
témoins sur la tête du serpent. On les décale. Ce n'est pas le dernier enfant qui les
redonne à l'enseignant, mais celui qui un témoin pour la 2è fois.
Pour le cas où malgré le tétra-aide, certains élèves ne sont pas allés aux
ordinateurs.
Utiliser un « témoin » mais avec une liste de prénoms en plus de la consigne dans
le témoin.
Toujours dans « L'ordre du serpent », mais, si l'élève n'est pas dans la liste, il
passe à son voisin. Le dernier enfant de la liste redonne le « témoin » à
l'enseignant.
Exemple d'utilisation de la classe mobile (Le logo rallye).
1) La règle du jeu :
Vous devez écrire un petit texte en utilisant le plus grand nombre
possible de mots de la liste suivante :
accompagnons, glaçons, habitons, maisons, grillons, poissons, polissons, rêvons,
savons, talons.
Votre petit texte doit évidemment avoir un sens et vous devez respecter les règles
d'orthographe.
Vous disposez de deux jokers, vous pouvez:
-Soit remplacer deux de ces mots par deux autres mots qui se
terminent aussi par -ons;
-Soit ajouter deux mots qui se terminent par -ons mais pas d'avantage.
2) Décompte des points :
Chaque mot terminé par -ons et correctement orthographié vaut un point.
(attention : si on écrit ils "irons" ou un "champignons" on ne marque pas
de points!)
Remarque :
Si vous utilisez tous les mots proposés ( en utilisant vos jokers ou non)
vous pouvez marquer jusqu'à 10 points. Avec les deux mots
supplémentaires autorisés, vous pouvez atteindre un score de 12, si vous
n'avez pas fait d'erreur orthographique.
Si vous avez écrit plus de 12 mots terminés par _ons, même si leur
orthographe est correct, vous perdez un point par mot à partir du treizième.
Cette activité permet d'utiliser une classe mobile en classe avec la possibilité
de faire travailler un groupe à l'ordinateur et l'autre groupe sur papier et d 'autre
part.
Déroulement possible
Première
séquence
Se familiariser avec le jeu A partir d'un texte donné compter le
nombre de points obtenus après avoir
rechercher les mots de la liste et avoir
vérifier leur orthographe. Possibilité de
compléter un texte modèle avec une
phrase pour obtenir un meilleur score.
Seconde
séquence
Créer un texte
Créer un texte et le faire corriger par le
voisin. Ce dernier doit souligner les mots
de la liste et les mettre en gras s'ils sont
bien orthographiés.
Les listes de mots proposées sont établies
en fonction des objectifs fixés.
Remarque : l'utilisation d'un espace de stockage centralisé et d'un vidéoprojecteur
permet facilement l'analyse collective des divers textes élaborés.
Cette proposition a été élaborée à partir du scénario de l'école Barbières
(académie de Grenoble).