lettre aux parrains 23 01 2014
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lettre aux parrains 23 01 2014
Narbonne le 25 janvier 2014 Chers adhérents, parrains, marraines, amis… Nous venons de rentrer d’un séjour de 3 semaines à Marlodj et comme chaque année je viens vers vous pour vous donner des nouvelles de vos petits protégés et de mes activités. Ce voyage est un peu différent, puisque nous retrouvons 3 amis Nantais, le lendemain de notre atterrissage à Dakar. Tous les trois dans l’attente d’un voyage utile et de rencontrer leur filleule respective. Une vraie équipe s’est alors soudée autour de mes activités, sauf la première semaine où j’ai pu être plus libre et leur faire découvrir Marlodj. En effet les vacances scolaires donnaient un air désertique aux deux écoles (Jardin-Maternelle et Primaire). Nous avons quand même pu rencontrer 5 adolescents sur 6, tous en vacances sur l’île pour un bel échange. Nous leur avons parlé de vous, les parrains-marraines qui les aidez à financer une partie de leurs études, puis leur avons suggéré de vous écrire une lettre (que je joins pour les personnes concernées par ces parrainages). Nous sommes aussi allés sur Wandié (l’île des pêcheurs), où je m’étais fixée deux engagements précis : • • Ibrahima, ce jeune homme de 19 ans, paraplégique, sans but, sans avenir et avec qui je souhaitais parler pour lui proposer un projet, Repeindre également le tableau noir des deux seules classes du village, bien mal en point lors de notre dernière visite en janvier 2013. En ce qui concerne notre arrivée à Wandié, le protocole veut que nous saluons « Babou » le chef du village, l’instituteur, les villageois. Nous leurs donnons alors les sacs de vêtements pour bébés, enfants… Ibrahima nous attend, timide, enfermé dans ses peurs, même si son regard me remercie pour les soins que je lui ai fait apporter dans l’année. Des religieuses infirmières à Kaolac ont su guérir ses escarres et ses douleurs au cours des deux mois passés là-bas… Puis Kristel en octobre, lui a livré deux cousins antiescarres achetés par l’association pour lui apporter plus de confort sur son fauteuil roulant. Nous comprenons vite que trop de monde nous entoure, trop de bruit, trop d’enfants, je décide alors de remettre un autre rendez-vous avec lui et sa maman le mardi suivant, mais cette fois sans tambour ni trompette. Avec l’aide de nos amis, le tableau a été rapidement repeint (en vert), une peinture que j’avais acheté grâce à l’association dans une librairie de Dakar, avec d’autres achats (cahiers, stylos, bâtons de colle, ardoises individuelles, craies, etc…) et puis des ballons gonflables. La joie, les cris, les rires des enfants résonnent encore en moi, en découvrant tous ces ballons sortir d’une fenêtre de l’école accompagnés de centaines de bulles de savons… Revenons à Marlodj : les directrice et directeur des deux établissements ne sont arrivés sur l’île que le 5 janvier au soir. Le travail avec les enfants n’a pu réellement commencer que le 6 au matin pour la rentrée des primaires. Les enfants du Jardin, eux ne sont rentrés que le 7 au matin, puisque leur classes étaient encore en travaux et que les institutrices devaient nettoyer et ranger. En effet en janvier 2013 j’avais pu constater que le toit de l’école maternelle avait été entièrement détruit par les pluies précédentes de l’hivernage… (Trois mois durant les pluies s’abattent sur le Sénégal, entraînant souvent de gros dégâts). Encore ce dernier hivernage (de fin juillet à fin septembre) a été ravageur, un mètre d’eau par endroit au cœur du village, des murs ont été détruits, des palissades, et beaucoup de maladies en plus du paludisme ont fait périr des villageois, sans parler des récoltes d’arachides et de mil anéanties. Ce 7 janvier, je vois avec bonheur que le toit de l’école est entièrement refait, sœur Madeleine l’explique par une aide financière des catholiques italiens, à l’origine de la construction de l’église et des bâtiments religieux où ils vivent. Elle m’explique aussi qu’avec la vente des cartes postales de Vole ! Papillon… elle a pu faire réparer la porte d’entrée de la cour, qui avait été cassée par une charrette, mais aussi la réparation d’un petit mur dans la cour de récréation. Lors de mon dernier voyage, comme l’école était fermée, les enfants travaillaient dans un autre bâtiment plus sécurisant et la cour de récréation ne pouvait pas servir pour leurs jeux extérieurs que Vole ! Papillon… avait acheté grâce à un généreux donateur, que je remercie encore ici, il se reconnaîtra. Deux autres jeux extérieurs vont être achetés cette année avec le reste de l’argent de la vente des cartes postales ! Comme chaque séjour à Marlodj mais là, en bonne compagnie avec mes trois amis, nous avons photographié tous vos protégés à l’école, mais aussi tous ceux dont les familles espèrent qu’ils soient parrainés un jour. Notre brave boulanger de Marlodj a pu rembourser comme convenu une année (370 €) sur le prêt que l’association lui a accordé en janvier 2013. Rappelez-vous avec ces 1 500 €, il avait pu s’acheter un jeune cheval, une charrette et surtout une tronçonneuse sur batterie pour lui permettre d’aller couper le bois mort sur l’île et fournir à son four de quoi cuire le pain. Malheureusement il m’apprend que son cheval « Maloui » s’est fait mal à l’épaule droite, en sautant. J’ai des huiles essentielles avec moi, je lui propose de le soigner chaque jour, par des massages, et ce jusqu’à mon départ. La veille de partir, Maloui avait fait de très grands progrès pour marcher. Ces moments ont été exceptionnels pour moi, une grande complicité nous a uni tous les deux, tête contre tête, il fermait les yeux et s’allongeait, heureux qu’on s’occupe de lui. Comme prévu je reviens à Wandié, ce petit village de pêcheur, à une heure ½ environ de Marlodj, calèche et pirogue à rames sont nécessaires pour y arriver. Je vais pouvoir parler tranquillement avec Ibrahima et sa maman, grâce à mon « interprète » Ferdinand, qui me sert de médiateur depuis le premier jour. C’est grâce à lui que tout est possible car il est mon relais à Marlodj pour toutes mes actions en France. Après un temps d’adaptation, Ibrahima accepte de me dire le fond de sa pensée, quant à son avenir… j’avais imaginé beaucoup de choses, mais tout était toujours très compliqué à réaliser. En effet il souhaitait au départ tenir une petite épicerie, mais je ne pensais pas pouvoir l’aider dans cette direction, puisqu’il n’est jamais vraiment allé à l’école. A l’âge de 12 ans il est tombé de cet arbre et plus rien n’était possible. Donc ne sachant ni lire, ni compter… je lui ai expliqué qu’il n’était pas raisonnable de partir tout de suite dans ce projet. Je lui parle de la couture, j’avais entendu dire qu’il avait fait quelques travaux de couture sur Marlodj, mais très malade il avait dû renoncer à l’époque. Il se posait aussi un autre problème, c’était que sa mère ne pouvait pas le suivre à Marlodj, et surtout ne pouvait pas lui prodiguer les soins de toilette quotidienne qu’il ne peut faire seul. Il n’y avait qu’un seul moyen : il fallait trouver un travail pour lui, à Wandié, près des siens. Il me parle alors de quelque chose à quoi il pense depuis deux ans, c’est de revendre du « crédit téléphone Orange ». Les villageois de Wandié doivent faire recharger leur téléphone portable à Marlodj et chaque fois une perte de temps pour les pêcheurs ou leur proches. Ce téléphone qui leur est très utile, vu leur isolement et leur travail pénible en mer. Je demande alors à Ferdinand de regarder si Ibrahima a de quoi recharger un téléphone étant donné qu’il n’y a pas d’électricité sur l’île ! Il revient en me disant qu’ils ont un panneau solaire mais la batterie et le transfo sont morts ! Le bilan n’était donc pas si catastrophique, lorsque nous repartons de Wandié, je laisse un grand espoir à Ibrahima pour l’aider à faire son petit « commerce » mais bien sûr je dois me renseigner et connaître le montant des réparations. Pour ce qui était du téléphone portable, nos amis Nantais en avaient apporté quelques-uns avec eux, mais il fallait les réinitialiser. Je dois vous dire ici, qu’avec l’appel que j’ai fait sur Internet et à mon cabinet de consultations, j’ai réussi à trouver deux marraines pour Ibrahima, pour la somme de 200 €/an, ce qui me laissait un joli budget pour arriver à mes fins. Le lendemain je rencontre un des frères d’Ibrahima, à N’Dangane village embarcadère sur la côte sénégalaise, qui de son côté va m’aider à acheter le fond de son commerce « Orange » mais aussi à arranger son téléphone. Mon ami le quincailler de N’Dangane, Ibou, toujours à mon écoute, surtout lorsqu’il s’agit d’aider son prochain, me propose de s’occuper du Transfo et de la Batterie, il négocie les prix et surtout achète du bon matériel. Voilà un large sourire qu’Ibrahima va m’offrir ce jour-là, il est heureux et je sais qu’il va bien gérer, car je lui ai dit que si tout allait bien pour lui, s’il arrivait à bien tirer profit de son petit commerce, l’an prochain avec l’aide financière de ses deux marraines, j’envisagerai de lui faire un petit fond d’épicerie pour le village, avec les bases : farine, sucre, huile..etc… puisque rien n’existe vraiment sur Wandié. Donc rendez-vous en janvier 2015 ! Je reviens sur Marlodj, où pendant mes absences, nos amis Nantais continuaient à photographier les enfants et passer de bons moments avec eux. Notamment pour leur présenter la deuxième marionnette sur fil que j’ai amené dans mes bagages. Vous vous souvenez sans doute de « Malika », l’autruche que j’avais laissée lors de mon départ en janvier dernier. Maintenant Malika a un compagnon, c’est « Moko » le flamand rose, qui a eu autant de succès qu’elle. Les enfants et institutrices étaient ravis de ces deux compères. Au fil du séjour je vois avec bonheur nos amis heureux et allant de découverte en découverte. Nous prenons nos repas tous ensembles, des repas généreux et excellents, dont tous se souviendront. Notre cuisinière « Louise » la future épouse de Ferdinand, nous enchante par ces festins quotidiens. Elle fait pourtant tous ces repas dans une cuisine « improvisée et minuscule », sans four et sans réfrigérateur ! Elle me confie ses 7 années d’expérience en cuisine et rêve de pouvoir faire son restaurant avec Ferdinand. Ferdinand a pu au cours de ces dernières années construire sa petite maison en parpaings, près de l’embarcadère, grâce à l’association qui le rémunère pour servir de guide à nos voyageurs utiles, et aux multiples services rendus tout au long de l’année. Il va chercher les mandats, les colis, récolte chaque mois les remboursements de prêts pour les mettre à la banque. Tous ces déplacements lui demande et chaque fois, une journée de pirogue, taxi etc… On ne peut pas s’imaginer comme tout devient compliqué au Sénégal ! Venez passer un séjour, vous verrez ! Nous nous sommes tous réunis pour discuter avec nos deux futurs mariés et finalement toujours au nom de l’association, j’ai pu leur proposer un prêt de 1 700 € à rembourser sur 6 ans sans intérêt bien sûr. A ça se sont ajoutés deux dons de 500 € et 300 € pour leur permettre de bâtir à côté de leur future maison, un restaurant sous abri, avec cuisine d’été, tables chaises, réfrigérateur à gaz, gazinière et vaisselle bien sûr. Ils pensent ouvrir vers le mois d’avril. Les remboursements se feront à compter de cette date, en sachant que pendant l’hivernage (juillet à début octobre), ils n’auront pas de touristes. La confiance est totale, ils sont travailleurs tous les deux et méritent d’être aidés. Au passage ils m’ont demandé de choisir le nom de leur restaurant : il s’appellera « AU FLAMBOYANT ». Le flamboyant est un arbre très beau, partout sur l’île, ses fruits ressemblent à de gros haricots bruns, les graines à l’intérieur, permettent de faire du bruit et servent ainsi d’instrument de musique. Mais le flamboyant c’est aussi un magnifique oiseau de la grosseur d’un petit merle, rouge vif, noir et couronné d’un rond jaune d’or, son chant est remarquable. Il est toujours en couple, et je souhaite qu’un jour dans leur terrain, un arbre accueille le nid d’un couple de flamboyants. Sur le CD qui va accompagner cette longue lettre annuelle, je vous joins la photo de ce flamboyant pour vous faire rêver, mais aussi la photo des petits « Ramatou », petits oiseaux minuscules de toutes les couleurs, j’ai réussi cette année à « capturer leurs belles couleurs », c’est un oiseau qui doit peser quelques grammes, tout petit, petit. Cette année les artistes ont innové ! Ils ont créé leurs tableaux de sables, sur des cosses de flamboyant, magnifiques objets de décoration. Nous en avons rapporté quelques-uns dans nos valises, afin de les vendre pour eux. L’artiste de M’Bour, Yannick, fabrique des objets à l’aide de capsules de bouteilles. Nous avions pu ramener l’an passé, des boîtes et quelques dessous de plat, pour l’encourager dans son projet de devenir vétérinaire. Ce mois-ci, je lui ai passé une grosse commande, qu’il a assuré, à savoir : des boîtes à mouchoirs en papier, des petits plateaux pour la table, des dessous de plat (grands et petits) et des porte-clefs qui pourraient aussi servir de boule de noël. Grâce à nos achats de l’an passé, Yannick a pu s’acheter un ordinateur d’occasion et ainsi faire son site. Grâce à internet il a pu aussi trouver une avocate qui lui finance ses cours pour devenir vétérinaire. Les derniers achats vont lui permettre d’acheter encore des livres et d’améliorer ses contacts sur internet. Je suis heureuse pour lui. Je voudrais aussi vous parler des « Antiquaires » comme on les appelle à Marlodj. Ce sont ces 45 femmes qui vendent comme elles peuvent, les bijoux, les barques en bois et d’autres objets que malheureusement les touristes trouvent partout au Sénégal. Chaque année je rapporte dans mes bagages des colliers que je les encourage à me fabriquer pour les vendre en France et ainsi leur faire un capital. Depuis toutes ces années je leur ai vendu pas moins de 3000 € de bijoux, grâce à vous, ma clientèle, mes amis. Elles ont commencé timidement leur projet de travaux, pour faire leur marché artisanal. Il est difficile pour ces 45 femmes de trouver un terrain d’entente, elles n’arrivent jamais à se réunir toutes ensembles, même si elles continuent à se répartir les tâches commerciales. A tour de rôle elles sont à attendre le touriste sur leur terrain dénudé, où à partir avec leur « bassine pleine de leur objets à vendre » sur la tête, parfois sur plusieurs kilomètres dans les campements, c’est-à-dire des hôtels, des centres touristiques, qui sont installés au bord du saloum. Les réunions que nous avons pu avoir ensemble, aboutiront peut être à leur donner à poursuivre leur construction de marché. Je leur ai dessiné un plan, expliqué la façon à procéder pour que cinq cases servent à vendre chacune des choses différentes : papeterie, tissus-vêtements, objets déco pour la maison, bijoux-cosmétiques, et enfin l’alimentaire. Comme elles sont 45 femmes, je leur ai proposé de faire des équipes de 3 femmes, qui se partageront une case par jour, en roulement sur trois jours… ainsi elles ne seront plus en concurrence et ne vendront pas la même chose. Je leur ai donné l’idée que ces trois femmes loue leur case pour une petite somme, qui servira dans une cagnotte commune à encourager les guides et les piroguiers à faire passer les touristes chez elles, mais aussi à entretenir leur terrain pour planter des arbres et des fleurs. Bien sûr que les 30 femmes qui ne travailleront pas ce jour-là à vendre, devront animer le marché avec des danses, des percussions, des chants, démontrer leur talent pour coiffer avec les rajouts, mais aussi fabriquer devant les touristes, des colliers et d’autres activités. Elles pourront aussi continuer à aller vendre leurs produits dans les campements… J’espère que tout ça va fonctionner, pour elles, je les ai toujours soutenues, j’espère qu’elles sauront être suffisamment fortes pour dépasser les barrières. Grâce à la dernière nantaise restée après notre départ, elles ont pris le temps de fabriquer des colliers que j’aurai l’occasion de récupérer dans les mois qui viennent. J’ai encore des choses à rajouter, j’espère que je ne vous ennuie pas avec mon journal, mais il est important que je vous explique de futurs projets, qui pourraient voir le jour dans les mois qui viennent. Entre autre, deux autres crédits, pour 1200 € et 1500 €, remboursables tous les deux sur 5 ans, pour aider deux familles. La famille d’un piroguier, M’Baye, que je connais depuis le début de mon aventure, et qui, au cours de notre séjour a pleuré son petit frère, 12ans, noyé dans le fleuve Saloum par accident, alors qu’il rentrait de la pêche avec son père trop fatigué. L’autre famille, celle d’Allioune, qui pourrait grâce à ce prêt revenir vivre près de ses enfants à Dakar en travaillant dans sa boutique de cosmétique avec sa sœur, il pourrait ainsi mettre ses deux filles à l’école, à ce jour il n’en a pas les moyen. Allioune travaille depuis deux ans comme gardien d’une maison appartenant à un européen, sur l’île de Marlodj, ce qui fait qu’il n’a plus de vie de famille et surtout ne gagne pas suffisamment sa vie pour payer la scolarité de ses enfants. Je connais bien cette famille et je sais que grâce à cet argent ils pourront vivre plus décemment et surtout être ensemble. Le prêt que j’avais accordé à Angélique l’an passé, pour un montant de 160 € a été remboursé à 50 % cette année, je suis heureuse que tout ça fonctionne bien. On sait bien que les banques ne prêtent pas aux pauvres et qu’ils n’auraient aucun moyen d’obtenir des prêts sans garantie. Moi, j’ai leur parole, mais je sais à qui l’association prête. J’ai confiance. Tout ce que je fais, c’est grâce à vous, à vos dons, à votre confiance vis-à-vis de moi, de mes actions. Comment vous remercier si ce n’est qu’en vous faisant partager ces photos, mes projets, les réussites scolaires des enfants, leurs parents reconnaissants par des petits cadeaux, quand ils le peuvent. Vraiment merci à vous tous… un grand merci. Je vais finir ma lettre en vous proposant de continuer à m’aider, en parlant de l’association Vole ! Papillon… en étant curieux de venir jusqu’à Marlodj et vivre par vous-même, tout ce que je vous fais partager au mieux par mes récits ou mes photos. Je vais me servir du TAM-TAM internet pour vous demander à tous de m’aider à trouver des adhérents pour l’association, pour un minimum de 30 €/an. Si dix d’entre vous donnent cette somme annuelle cela me permet de payer une formation professionnelle à un jeune-adulte de Marlodj. Des formations qui durent 3 ans minimum. Ces mini-adultes comme je les appelle, n’ont pas pu terminer leurs études par manque de moyens des parents, ils se sont arrêtés en cours de route, souvent au CM2. Ils savent lire, écrire et compter, mais souhaiteraient apprendre un métier, là encore, pas de moyens. J’ai rapporté avec moi quelques photos d’entre eux, qui veulent faire l’école hôtelière ou électricien, ou menuisier… Je compte sur vous pour faire passer le message. Cet argent ira seulement à ce projet et pour ceux qui auront participés à cet élan de solidarité, sachez que vous saurez serez informés de l’avenir de ces jeunes et de leur réussite sociale. Nous sommes rentrés voilà une semaine et j’ai repris mes activités professionnelles, j’ai très peu de temps pour vous faire parvenir ce courrier et les photos, les lettres, les petites attentions des parents… Je fais de mon mieux, merci encore pour votre confiance en moi, en mon équipe. Je ne fais rien seul, personne ne fait rien seul ! Joëlle DUCHEMIN Et son équipe solide et soudée ! ASSOCIATION VOLE ! PAPILLON… N° W113000387 LES HAUTS DE NARBONNE - 1, Impasse Léon et Robert Morane 11100 NARBONNE Tél : 04.68.70.14.77 [email protected] www.spherys.fr http://association-humanitaire-vole-papillon.blog4ever.com/blog/index-549675.html