La Cordée n°3 - Eclaireurs Evangéliques de France

Transcription

La Cordée n°3 - Eclaireurs Evangéliques de France
La Cordée n° 3 – Novembre 2006 – page 1
Éditorial
Infos
Bien chers,
J’espère que les vacances avant ou après les camps, se sont
bien passées. Sortir du rythme habituel pour se détendre,
s’amuser, se ressourcer physiquement et spirituellement est
nécessaire. Une fois reposés et « ré-énergisés » nous pouvons
mieux affronter les nombreux défis, difficultés qui nous
attendent. Et si, malgré un temps de repos, nous commençons
cette année scolaire fatigués ou découragés, approchons-nous
du Seigneur dans la prière. Sa présence nous rafraîchira !
« Demandez et l’on donnera ; cherchez, et vous trouverez
; frappez, et l’on vous ouvrira? » Matthieu 7,7
Nous passons tant de fois à coté de ce que nous aurions pu
expérimenter, parce que nous avons peur de continuer de
demander, parce que nous sommes fatigués de faire des
efforts pour chercher, ou parce que nous n’avons plus envie de
continuer à frapper… nous avons pris un peu de recul et laissé
un autre prendre le risque de recevoir la récompense. Nous
avons besoin de persévérer !!! Il y a quelque temps, j’ai lu ces
phrases lourdes de signification :
« Rire, c’est risquer d’être pris pour un fou.
Pleurer, c’est risquer de paraître sentimental.
Aider son prochain, c’est risquer de mettre le doigt dans un
engrenage.
Exposer ses sentiments, c’est risquer le rejet.
Parler de ses rêves devant les autres, c’est risquer le ridicule.
Aimer, c’est risquer de ne pas être aimé en retour.
Abandonner, alors que s’amoncellent les obstacles,
c’est risquer l’échec. »
Si pour cette rentrée, si nous décidions de nous risquer à la
suite du maître ? Et si nous changions certaines habitudes,
pour l’écouter et le servir ? Déjà le réveil a sonné… le réveil
spirituel dans notre vie, dans le groupe local, dans les EEF. Qui
veut éviter de s’engager, est incapable d’apprendre, de
ressentir, de changer, de grandir ou d’aimer. La liberté et le
bonheur sont pour celui qui décide de risquer sa vie pour
Jésus.
Demandons à Dieu le discernement pour entendre Sa voix, la
sagesse pour comprendre ce qu’Il nous dit aujourd’hui et du
courage et de l’enthousiasme pour nous lever dans les EEF et
être ses témoins !
Merci à tous et à vos familles pour votre engagement dans
les EEF. Bonne année scoute à tous
Eh oui, pour faire ce journal, nous avons besoin
de toi, de ton ai de, de tes idées, de t es remarques,
etc…
Si tu as envie de nous faire partager tes
cercles du feu, tes réflexions spirituelles,
Si tu as envie de donner ta super r ecette de
jeu qui marche à tous les coups,
Si tu veux nous montrer le plan de ta dernière
invention, tes astuces techniques,
Si tu as des questions à poser ou des nouvelles
à donner …
Alors écris-nous ! Voici nos adresses :
[email protected]
lacordee.eef@lapost e.net
EEF Secrétariat national, 6 rue des Malgré-Nous,
67520 MARLENHEIM.
A bientôt !
AGENDA :
15 Novembre : envoi des articles pour
« A Travers Bois »
18 au 20 Novembre : Stand des EEF à Lognes
15 décembre : envoi des articles pour « La Cordée »
24 décembre : envoie des sujets de prière
pour Janvier/ Février
31 décembre : publication des sujets de prières
TCPMG
La Cordée
Bulletin d’information de s Eclaireurs Evangé liques de France
Éditorial, infos
page 2
Responsa ble de l’é dition : Eclaireurs Evangé liques de France
Equipe de rédaction : Waldmeyer Heï di (Aonyx SV)
Conception graphique et ré alisation : Waldmeye r Heïdi (Aony x SV)
Questions réponses
page 3
Le Flambeau
page 4
Adre sse du journal : lacordee.eef@lapo ste.net -Parution tri me strie lle
Ressources spirituelles
page 6
Ressources techniques
page 8
Ressources jeux
page 10
Nouvelles des groupes
page 12
Eclaireurs Evangéliques de France
Président : Bro sille J ean-Claude (Yack)
Commissaire Na tional : Gorani Alfio (Cha mois AV )
Secré tariat national : 6 rue des Ma lgré- Nous, 67520 MARLENHEIM.
Siège social : La Borie , 26 760 BEAUMONT LE S VALE NCE.
Association me mbre de l’ Alliance Evangélique Française (AEF), de la
Fédé ration de Scoutisme Evangé lique Français (FSEF) e t de l’ Union
Française de s Centre s de Vacances et de loisirs (UFC V)
© E.E .F. - R eproduction interdite - Tous droits réservés
La Cordée n° 3 – Novembre 2006 – page 2
Questions…
Réponses !!
BONJO UR MUST ANG,
2. Concrètement quels sont les points précis que tu souhaites
travailler ?
A ctuellement je vois deu x grands chantiers:
1. Intégrer une progression spirituelle dans notre
progression louveteau et éclaireur. C’était entre autre une demande
urgente des participants du camp de formation 2005.
2. La préparation du camp national 2007 du point de vue
spirituel. Je pense que Dieu veut que ce camp soit un jalon de
référence dans notre vie spirituelle et un point de départ pour la
France, un événement qui donne des impulsions fortes pour notre
pays et nos églises.
3. Comment est-ce que je pourrais, en tant que chef,
cheftaine ou routier engagé avec le Seigneur, mettre la
main à la pâte pour partici per à ce travail ou tout
simplement donner mon avis ?
Lors de l’assemblée générale de septembre 2005, plusieurs
ateliers de réflexions pédagogiques ont été menés. Tu en as animé
un intitulé « La foi dans le mouvement ».
1. Pourquoi as-tu souhaité aborder ce sujet ?
C’est le CPN qui a proposé ce thème lors de sa réunion du 03
septembre. Avec beaucoup de plaisir je me suis chargé de l’animer
parce que le Seigneur m’a montré l’i mportance de ce sujet
depuis plusieurs mois et j’y vois un grand besoin. Notre but
principal est l’évangélisation et la croissance dans la foi. Le
spirituel est prioritaire, le scoutisme n’est que le moyen. Cela doit
se voir dans nos activités, soit sur le terrain avec les jeunes, soit
dans nos formations, nos ateliers, nos discussions, nos cœurs.
Depuis que je suis dans le mouvement, j’ai vu pas mal
d’ateliers sur le scoutisme. Mais c’est la première fois que nous
en avons proposé un sur la foi dans le mouvement. Je pense que ça
montre déjà, que ce sujet a été négligé au moins ces derniers
temps et que nous étions plutôt occupés par le côté « scoutisme ».
Le p lus important devrait nous occuper le plus – en tant
qu’individu autant qu’en tant que mouvement. Cet atelier est une
démarche parmi plusieurs pour revoir nos priorités et remettre le
spirituel à la bonne place. Il y a des groupes où ça marche très
bien, mais je pense que dans l’ensemble nous étions dans le passé
plutôt occupés à progresser dans la qualité des techniques scoutes
et nous n’avons pas encore assez réalisé qu’il y a aussi tout un
travail à faire pour progresser dans l’intégration du spirituel dans
nos activités scoutes. Trop souvent ces deux parties restent trop
séparées et l’impact spirituel p lus ou moins limité au x cercles du
feu.
Je veux vous laisser également une citation du manuel de
formation des Flambeau x et Claires Flammes qui m’a fortement
interpellé : « Il ne nous semble pas être juste de séparer le
« spirituel » du « pratique ». Notre pédagogie est au service de
notre message et notre message, nos valeurs, doivent inspirer notre
pédagogie. Une seule chose doit être évitée : Que les activités ne
soient qu’un prétexte pour attirer les jeunes au moment « spi », ou
à l’inverse, que ce mo ment soit le p rix à payer pour donner le droit
de s’éclater. »
Pour participer au x deu x chantiers que j’ai mentionnés :
1. La progression spirituelle :
Écris-nous si tu as des idées à ce sujet, des contenus que tu
aimerais y voir etc. ou si tu es intéressé par rapport aux résultats
progressifs, aux idées concrètes que j’ai vu dans d’autres
mouvements …
2. Le camp nati onal du point de vue spirituel:
Pour arriver au but cité ci-dessus, il faut réfléchir, prier et décider
des buts spirituels du camp et après, orienter tout le planning pour y
arriver. Trouver un thème adapté, un déroulement et des activités qui
y mènent etc. Vo ir co mment on peut y intégrer les activités scoutes.
J’ai p lusieurs idées qu’on va discuter au CPN, mais toutes les
autres idées sont les bienvenues. Nous avons besoin de personnes qui
se mettent au boulot pour travailler les détails etc. Je ne parle pas en
premier lieu des cercles du feu mais de plein d’autres activités qui
sont à organiser pour atteindre le but.
Si tu as envie d’y participer (et il nous en faut beaucoup !), écris
nous pour voir comment on peut répartir les tâches. Tu peux
t’adresser au national ([email protected]), à Buffle
([email protected]) ou à moi ([email protected]) (Buffle et moi
sommes les responsables de la commission « vie spirituelle » au
CPN).
4. Aurais-tu un verset ou un mot à nous laisser pour
encourager les EEF ?
Tout d’abord je veux dire que je suis très encouragé par tout ce
qui s’est passé depuis la réunion du CA en Juin 2005. On voit le désir
de beaucoup de travailler sur ce thème - dans le CPN et le CA, lors
de l’atelier à l’A G, pendant le camp de formation Mafeking, avec les
autres mouvements de la FSEF etc. Continuons ensemble dans cette
direction. Nous ne pouvons qu’y gagner !
Je suis sûr, que nous pouvons vivre une croissance énorme en
France, si nous décidons de mettre le spirituel sans compromis à la
première place.
« Alors, recherchez les choses qui sont au ciel …
Préoccupez-vous de ce qui est là-haut
et non de ce qui est sur la terre. »
Col ossiens 3 :1-2
La Cordée n° 3 – Novembre 2006 – page 3
Le Flambeau
2. La dé cis ion de se rvi r.
A/ L’appel de Dieu.
Dans toutes les paraboles c’est le Maître seul qui confie les
dons, commande de veiller, donne l’ouvrage, établit sur sa
maison, et envoie dans la vigne.
Notre pa rt e s t d’ê tre e ntiè re me nt à la dis pos itio n du
Se igne ur po ur ce qu’ Il vo udra bie n no us confie r, puis de
vra i me nt dis ce rne r que lle es t s a pe nsée à notre é gard :
souvent plus facile à dire qu’à faire, nécessite des efforts de
tous les instants.
Rappelons nous : nous nous sommes engagés par la
promesse de l’éclaireur à servir Dieu et les autres.
B/ Tout service a un coût (Luc 14 v. 25-30 La construction de la tour.)
S’engager à la légère à la suite du Seigneur et à son service mène à l’échec. Dans ce texte Jésus nous
montre comment bâtir ; s’asseoir, calculer la dépense… Non pas pour nous décourager et nous faire
renoncer à le servir ou le suivre : mais pour envisager d’avancer dans sa lumière et les renoncements
(v.26 ; 33) et les difficultés (v.27) ce que le chemin ou le service impliquera.
Aujourd’hui nous vivons dans un monde factice, superficiel où les gens renoncent, renient leur parole
et se découragent pour peu .Rappelons nous : « un éclaireur est tenace ».
Si nous nous confions en Jésus, bien assurés dans la volonté de Dieu, nous ne subirons pas les
épreuves, mais les vivrons dans la paix pour la gloire de notre Sauveur et nous porterons du fruit.
Dans Luc 9 v. 62, le Seigneur nous montre
l’importance de ne pas regarder en arrière après
s’être engagé à son service.
Regarder en arrière, c’est laisser des
considérations secondaires et étrangères « au
Service » prendre la première place (v.59 ; 61),
revenir par le cœur à ce que l’on avait cru
abandonner : notre moi, notre égoïsme, l’appel du
monde,…..
Il est donc important d’examiner les choses
soigneusement devant le Seigneur, et surtout de
servir humblement, simplement, dans la sphère où
nous sommes placés mais aussi dans les petites
choses qu’Il nous confie : de plus grandes pourront
ensuite être mises dans nos mains si telle est Sa
volonté.
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Le Flambeau
(suite)
3. Co mme nt s e rvi r ?
A/ « J’ai eu faim, j’ai eu soif » (Mathieu 25 v. 35-36…..)
Le service est quelque chose de pratique que je peux faire pour l’autre : regarder autour de soi, penser à
ceux qui ont besoin. Se demander « que ferait Jésus à ma place ». Ce sont les actes qui montrent notre esprit
de service.
B/ L’invitation aux noces (Luc14 v. 16-23)
Un chef est appelé par son exemple et ce qu’il dira à être un
évangéliste.
Nous voyons dans cette parabole que l’évangélisation ne
s’improvise pas. Il ne suffit pas, de convoquer une réunion et de
répandre des invitations.
Les serviteurs sont exhortés par le maître à « amener » les
pauvres, les estropiés, les aveugles, les boiteux (ceux qui n’auraient
pas pu venir d’eux même). Il faut les conduire, les aider, les
transporter.
Il faut pour amener les personnes au Seigneur, les suivre, les entourer, gagner leur confiance afin que le
moment voulu elles soient disposées à écouter. Ensuite notre tâche consistera à les encourager, les faire
grandir, les soutenir, en leur montrant la vie de Dieu en action.
Prenez vos éclaireurs, ou vos petits loups, « là où ils sont » et faites les cheminer avec vous spirituellement,
c’est votre rôle et c’est ainsi que vous les conduirez au Seigneur.
C / La prière.
Ce service caché mais combien important est mis en évidence dans l’évangile de Luc par 3 paraboles qui en
éclairent divers côtés. On pourrait appeler cet évangile, l’évangile de la prière : on y trouve 7 fois Jésus en prière
et dans 7 autres occasions Il prononce des actions de grâce ou quelques mots de prière : 2 illustrations.
a. « Les trois amis » (Luc 11 v. 5-8)
Le premier voit arriver un ami auquel il n’a rien à donner.Que faire sinon s’adresse au troisième dont les
ressources sont grandes. On ne peut pas prétendre tout faire, ni répondre à tout, un chef doit savoir déléguer à
un autre chef et avoir l’humilité de demander de l’aide si besoin.
Ne vous est-il jamais arrivé de vous trouver démuni, vide, sans ressource, devant telle âme à qui un mot du
Seigneur, une parole d’encouragement ferait tant de bien, ou devant ceux à qui vous devez parler ? Que faire,
sinon recourir à l’Ami Fidèle dont les ressources sont infinies, Jésus ; lui ne dort jamais, il est toujours prêt à
répondre à ceux qui s’adressent à Lui.
b / « Le Juge inique » (Luc 18 v. 1-8).
Enfin toujours prier et ne pas se lasser. Dieu ne répond pas toujours immédiatement : Il éprouve la foi et
exerce la patience. « Dieu use de patience avant d’intervenir » parce-qu’il désire amener d’abord l’âme dans
l’état voulu pour jouir de l’exaucement.
Rappelons nous : L’heure de Dieu n’est pas la nôtre (ou rarement).
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Buffle
Ressources
spirituelles
Dans le programme, tu es responsable du cercle du feu et tu te poses des questions :
Quel est notre thème ?
Comment préparer le moment biblique ?
Je n'ai pas l'habitude !
Vingt minutes c'est peu !
P eut-être que ce petit plan t'aidera...
- En pre mie r
Mets-toi devant Dieu : Quel est Son projet ?
Lis 1 Corinthiens 9.16 et demande-toi : Suis-je disponible ?
P uis dis-toi qu'évangéliser c'est :
1. Découvrir la bonne nouvelle = l'amour de Dieu.
2. Connaître Dieu, son amour et sa justice.
3. Découvrir Jésus-Christ, l'aimer et s'engager.
4. Faire découvrir cela aux autres en étant l'ambassadeur de Dieu.
5. Aimer l'autre de l'amour de Dieu (AGAPE en grec) :
A ccueillir
G uider
A imer
P rier – persévérer
E duquer
(se faire respecter et respecter Dieu, lire la Bible, prier et obéir.)
N'oublie pas les 5 points principaux pour évangéliser :
Et les versets de base :
1. Dieu a créé (tout, même moi).
1. Genèse 1.
2. Dieu m'aime.
2. 1 Jean 4.8-9.
3. Tous ont péché, même moi, et cela me sépare de
Dieu qui est juste.
3. Romains 3.23 ; 1 Jean 1.8-10 ; 1 Corinthiens 15.3.
4. Le don de Jésus = sa vie, pour une vie éternelle :
Dieu pardonne.
5. L'espérance du ciel = Dieu est présent : Jésus est
avec nous jusqu'au bout.
4. Jean 3.16 : Dieu a tant aimé.
5. Jean 14.2 : Dans la maison de mon Père il y a
plusieurs demeures.
Et il y en a d'autres...
- En de ux iè me
Demande-toi : Quel est notre thème ? Notre projet ? Notre objectif ? Car ce que tu vas dire ne doit pas être en-dehors de ce
que l'enfant, le jeune vit.
Exemple :
Un thème
Le projet
L'objectif
Le cercle du feu
L'eau
Découvrir la nature et faire une exposition
La progression et la cohésion du groupe
Jésus dit : Je suis l'eau de la vie
ou bien : Les Hébreux qui ont soif dans le désert et Moïse qui frappe
le rocher pour avoir de l'eau
ou bien : L'eau changée en vin
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Ressources
spirituelles (suite)
- En tro is iè me
3. Montrer le projet de Dieu → la paix en Jésus.
Comment mettre cela en pratique ?
1. Faire poser des questions, attiser la curiosité.
4. Les faire s'engager, ou montrer qu'il faut s'engager.
2. Créer un besoin et le faire reconnaître.
5. Leur apprendre un verset biblique et prier.
P our cela il faut :
1. Utiliser le mime, les questions ; écrire les versets bibliques en gros sur une feuille ; les faire lire dans la Bible ; toujours
dire que c'est Dieu qui dit cela ; mettre toujours Dieu en avant, même en racontant l'histoire ; être simple, prêt, branché ;
s'adapter à l'âge des jeunes et être concis.
2. Connaître bien la leçon, et donc connaître le but de cette leçon :
Grandir avec Dieu.
Parler à Dieu.
Lire la Parole de Dieu.
Se donner à Dieu.
Servir Dieu...
3. Avoir un ou deux chants adaptés (versets chantés...)
4. P rier pour que les jeunes comprennent que c'est Dieu qui dirige.
5. Développer les points principaux, en introduisant avec le point n° 1, puis en développant les points 2, 3 et 4 ; ensuite le
verset puis la conclusion : ouvrir sur des questions en insistant sur le projet de Dieu pour eux.
- Pour résumer
Structure d'une leçon de 20 minutes, préparée en 20 minutes :
Introduction : (projet = but biblique) capter l'intérêt.
Développement : approche directe ; histoire ; questions ; lecture.
Progression des évènements dans l'histoire : Placer les 5 points essentiels.
Point culminant : Verset biblique et vérité biblique.
Les 5 points essentiels :
Dieu créateur
Dieu amour
Dieu Juste
Dieu qui pardonne
Dieu avec nous jusqu’au ciel
Conclusion : Application pour chacun ; prière ; chant.
Si nous reprenons notre exemple cité plus haut (en deuxième) :
Introduction :
Qu'est-ce que l'eau ? À quoi elle sert ? Si nous n'avions que de l'eau polluée... Comment avoir de l'eau pure ? →Dieu a tout
créé.
Développement :
Histoire de la Samaritaine (Jean 4) : ses besoins ; parle-elle de la même eau que Jésus ? Qu'est-ce que Jésus apporte ? (la
vie) → Dieu m'aime.
Ou bien, raconter l'histoire des hébreux qui ont soif et qui sans eau ne peuvent vivre : Moïse demande à Dieu qui donne
(Exode 17.1-7) →Dieu aime : Jésus s'est donné.
Ou bien raconter l'eau changée en vin (Jean 2) : Est-ce possible ? Pourquoi ? Jésus agit sur l'ordre de Dieu et non de
Marie, et il apporte la joie.
Conclusion :
Veux-tu la vie ? Ou bien : Jésus s'est donné pour apporter la vie. →Dieu est présent. Ou bien : As-tu soif de quelque
chose ? As-tu des besoins ? Demande à Dieu car il est là. Ou bien : Ce n'est pas vrai que les malheurs viennent de Dieu : il
veut notre bien.
Finir avec un chant et une prière commune, comme le Saint-Esprit te guidera,car n'oublie pas :
tu n'es que l'instrument de Dieu, donc si tu le lui demandes, il sera avec toi pour te diriger.
« Ouvre ta bouche et je la remplirai » (P saume 81.11) dit- il. Alors, fais- lu i conf iance !
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Biéti
Ressources
techniques
Qu’est ce
que c’est ?
Le C P N , c’est le Comité Pédagogique
National.
Il est composé de l’Instructeur National
(Castor), des Commissaires (Chamois, Buffle, Panda,
Aonyx), des membres élus par l’A.G. (Aquila,
Mustang, Once, Auroch, Sotalia) et des délégués
locaux (1 délégué par groupe local).
Son rôle est principalement de :
- Harmoniser
les
différentes
pratiques
pédagogiques (folklores, etc.) avec les
orientations générales et les valeurs (spirituelles
et scoutes en particulier) du Mouvement des
E.E.F.
- Mettre au point les documents pédagogiques
internes des E.E.F (manuels, fiches du Classeur
du Chef, etc.).
- Prévoir les contenus des formations et les
organiser.
- Organiser les rencontres nationales (jamborees,
camps nationaux, etc.)
A quoi ça
sert ?
Le CPN utilise un groupe de discussion par
Internet pour faire avancer la réflexion en « temps
réel » et permettre plus d’échanges.
Concrètement,
comme nt ça se
passe ?
3 fois par an au minimum, il y a une réunion
des membres du CPN afin de valider les fiches
pédagogiques et de décider les sujets à travailler.
Lorsque le CPN a pris une décision, il la
présente au CA qui l’entérine ou demande de
retravailler le dossier.
Une fois la décision validée, les délégués la
répercutent au niveau des groupes locaux et elle est
applicable immédiatement.
Et moi, qu’est
ce que je peux
faire ?
Tu peux donner ton avis au CPN par le biais de
ton délégué local concernant les différents sujets
abordés, ou proposer des sujets de réflexion.
Tu peux aussi être délégué de ton groupe local
s’il n’y en a pas déjà un. Le délégué représente son
groupe au CPN, fait part à la maîtrise des réflexions en
cours, centralise leurs avis et répercute cela au CPN par
le biais du groupe de discussion sur Internet et lors des
réunions du CPN.
La Cordée n° 3 – Novembre 2006 – page 8
Aonyx
Ressources
techniques (suite)
I l ne sert à rien d’avoir des patrouilles et des clans qui
fonctionnent bien, si on oublie que ceux-ci sont composés
d’Eclais différents qui n’ont pas les mêmes idées, envies, ou
sensibilités et qui vont énormément évoluer entre 12 et 16 ans.
Voici donc un petit récapitulatif de leur développement, pour
nous permettre de mieux connaître nos Eclais et donc de mieux
répondre à leurs besoins.
Les dével oppements
Les besoins de 12 – 16 ans
Une alimentation équilibrée
est
nécessaire.
Des
comportements
déviants
(anorexie, boulimie) peuvent
apparaître.
Même si les 12 – 16 ans
aiment se coucher plus tard,
le besoin de sommeil et de
récupération reste important.
L’approche de l’hygiène est
différente pour chacun. Cela
peut aller d’un besoin très
fort à une indifférence totale.
Le rôle du chef
Assurer le respect des besoins
physiques (alimentation,
sommeil, hygiène,…).
Accompagner les jeunes dans le
développement de l’autonomie.
Respecter la pudeur et prévoir les
conditions d’une hygiène
correcte.
Proposer des activités variées et
équilibrées.
Besoin
d’anticiper,
de
prévoir, de s’organiser et de
mener à bien un projet à
moyen terme.
Besoin
de
construire,
fabriquer, réaliser.
Besoin d’expérimentations,
d’aventures.
Gu ider les jeunes dans leur
recherche d’autonomie.
Donner des repères, proposer des
modes d’organisation (check-list,
procédure,…)
Favoriser la discussion, être
disponible.
Utiliser les temps informels.
Prendre en co mpte le n iveau de
connaissance et de compétence
des jeunes dans la réalisation des
activités.
PHYS IQUE
Il se caractérise par une nouvelle phase de
croissance importante au cours de laquelle
filles et garçons vont changer corporellement.
C’est la puberté.
Cela provoque une impression de « mal-êt re »
due à la difficulté d’accepter les changements
physiques. Cela peut se traduire par un intense
besoin d’activités comme par le refus d’utiliser
son corps. Cette croissance peut provoquer une
fatigue importante, il faut donc prévoir des
temps de récupération importants.
INTELLECTUEL
Entre 12 et 16 ans va se développer la capacité
à raisonner de façon abstraite. L’esprit critique
va se développer ainsi que l’aptitude à faire
des hypothèses, des déductions.
Peu à peu les jeunes vont développer une
pensée autonome et orig inale.
Cette aptitude à raisonner n’exclut pas une
quête de l’imaginaire, un besoin d’évasion
dans des univers différents à travers
l’identification à des héros mais aussi une
approche esthétique.
AFFECTIF
ET
SEXUEL
L’affirmation de la personnalité va de paire
avec le besoin de se détacher du milieu
familial et la recherche d’autres milieu x
intermédiaires entre l’école et la famille.
La d ifférenciat ion fille / garçon s’acco mpagne
d’une attirance vers l’autre sexe. On apprend à
se connaître, des liens priv ilég iés se nouent.
Le développement affect if s’acco mpagne
souvent d’angoisse, d’émotivité, d’inquiétude
où les mo ments d’enthousiasme alternent avec
les mo ments de dépression.
Besoin d’indépendance et de
sécurité.
Besoin affectif.
Besoin de préserver son
intimité.
Accompagner sans rendre
dépendant.
Favoriser un cadre sécurisant.
Permettre à chacun d’avoir une
place, de jouer un rôle.
Préserver l’intimité de chacun et
sa capacité à choisir ses relations.
Informer sur la sexualité.
RELATIONNEL
La capacité de vivre en société va de paire
avec une contestation des normes sociales.
L’adolescent recherche une relation différente
avec l’adulte, avec le besoin d’orienter sa
recherche en idéalisant des modèles (idole).
On craint le regard de l’autre, on a besoin
d’être valorisé.
Besoin de valorisation.
Besoin d’indépendance et en
même temps d’établir des
relations sociales.
Besoin de se situer par
rapport aux autres.
Jouer un rôle régulateur et
structurant dans la mise en place
de la vie collective.
Valoriser les réussites.
Laisser un espace suffisant pour
l’organisation et l’autonomie.
Créer des situations qui favorisent
les relat ions (jeu x, conseils,…)
La Cordée n° 3 – Novembre 2006 – page 9
Ressources
jeux
L e p a s s a g e d e la r i v i è r e :
- Matériel : 4 mo rceau x de carton ou de bois (format A 4 max.)
- Objectifs : être la première équipe à traverser la rivière à l’aide de 2 morceau x de carton, sans poser le pied ou la main dans
« l’eau ». Travail de l’équilibre et de la maîtrise de soi.
- Conditions de départ : terrain indifférent. 2 lignes parallèles déterminant une rivière p lus ou moins large. 2 équipes (1/2 équipe
de chaque côté de la rivière).
- Déroulement : au signal, les premiers de l’équipe utilisent leurs morceau x de carton pour franchir la riv ière. S’ils posent une
main ou un pied dans « l’eau », ils retournent à la ligne de départ et recommencent. Quand ils sont arrivés de l’autre côté, ils
donnent les morceau x au 2° de l’équipe qui fait le trajet en sens inverse et ainsi de suite jusqu’à ce que toute l’équipe soit passée.
Situation de départ :
Équipe A
Rivière
Équipe B
L a c h a s s e de S h e r e K h a n :
Ce jeu peut se jouer dans des buts différents. Soit c’est un petit jeu sans lien particulier avec le reste de la journée, soit c’est
un départ de grand jeu.
Petit jeu :
Départ de grand jeu :
Objectif : capturer Shere Khan en l’attachant avec une (des)
corde(s).
Objectif : p rendre des vies à Shere Khan pour récupérer les indices
nécessaires au grand jeu.
Matériel : ficelle ou corde.
Matériel : vies pour Shere Khan (autant de vies que d’indices), indices
pour Akéla ou Bagheera.
Conditions de départ : terrain indifférent. 2 endroits sont
délimités : le terrain de jeu et à l’intérieur le territoire de Shere
Khan.
Déroulement : Shere Khan est dans son territoire. Les loups
veulent le neutraliser et vont donc le chasser. Pour le
neutraliser, il faut qu’ils ficèlent Shere Khan (utilisation de
différents nœuds : jeu progressif). Mais Shere Khan peut
éliminer les loups ! Si Shere Khan touche un loup, celui-ci
s’immobilise pendant une minute. S’il est touché pour la
deuxième fois, il s’immob ilise pendant 2 minutes. S’il est
touché pour la troisième fois, il est éliminé et reste avec
l’arbitre. Quand Shere Khan est dans son territoire, les loups ne
peuvent l’attraper. Pour trouver le territoire de Shere Khan, au
début du jeu, les loups doivent suivre la p iste de Shere Khan.
Le jeu se termine quand Shere Khan est éliminé (il est
entouré de cordes) ou quand tous les loups sont éliminés.
Conditions de départ : terrain indifférent. 2 endroits sont délimités : le
terrain de jeu et à l’intérieur le territoire de Shere Khan.
Déroulement : Shere Khan est dans son territoire. Il veut empêcher les
loups de chasser. Les loups vont donc essayer de récupérer les indices
dont ils ont besoin pour leur chasse. Pour récupérer ces indices, il faut
qu’ils prennent les vies de Shere Khan. Quand ils ont une vie, ils vont
vers Akéla ou Bagheera pour l’échanger contre un indice. Mais Shere
Khan peut éliminer les loups ! Si Shere Khan touche un loup, celui-ci
s’immobilise pendant une minute. S’il est touché pour la deuxième fo is,
il s’immobilise pendant 2 minutes. S’il est touché pour la troisième fo is,
il est éliminé et reste avec l’arbitre. Quand Shere Khan est dans son
territoire, les loups ne peuvent l’attraper. Pour trouver le territoire de
Shere Khan, au début du jeu, les loups doivent suivre la piste de Shere
Khan.
Le jeu se termine quand tous les indices sont récupérés par les
loups. Les loups éliminés rejo ignent la Meute pour la mise en commun
des indices et le grand jeu continue.
La Cordée n° 3 – Novembre 2006 – page 10
Ressources
jeux
Le B i g ba l l :
C’est un petit jeu très apprécié par les Eclais chez nous.
Objectif : faire un meilleur score que l’équipe adverse. Développe la maîtrise de soi, la stratégie, l’équilibre ( ☺ !)
Matériel : un ballon de foot (surtout pas de ballon mousse).
Conditions de départ : Terrain plat et dégagé (de préférence mais on peut corser le jeu en jouant dans les bois…), 2 équipes (égales en
nombre).
Déroulement du jeu : une équipe (A) se disperse sur le terrain. La deu xième (B) prend le ballon et se met en file indienne (d isposition se
rapprochant de la thèque). Le premier de l’équipe B shoote dans le ballon pour l’envoyer le p lus loin possible de l’équipe A. Puis il fait
le tour de ses co-équipiers (placés en file indienne, le plus serré possible c’est le mieu x). L’arb itre n’oublie pas de compter les tours
effectués par le joueur de l’équipe B !! Pendant ce temps, l’équipe A essaye de rattraper le ballon. Quand un équipier a rattrapé le
ballon, il s’immobilise et tend le ballon derrière lui en le faisant passer par-dessus sa tête. Aussitôt ses co-équipiers se mettent derrière
lui en file indienne et font passer le ballon par-dessus leur tête jusqu’au dernier de la file. Quand toute l’équipe a fait passer le ballon
par-dessus sa tête on crie « stop » et on arrête le compte des tours. L’équipe A se remet en place et le 2° de l’équipe B shoote dans le
ballon.
Lorsque tous les équipiers B ont shooté dans le ballon, on fait le total du nombre de tours effectués par l’équipe puis on inverse
les rôles. L’équipe gagnante est celle qui a effectué le p lus de tour.
Variantes : l’équipe A peut partir d’une même ligne, peut prendre un départ couché,… L’équipe B peut effectuer ses tours avec les
pieds joints,… A vous d’inventer les difficultés !
L a c h a s s e a u s i f f le u r :
Objectif : être le premier à trouver le siffleur. Développe l’écoute et l’orientation dans l’espace.
Matériel : un sifflet, un foulard par joueur (pas trop difficile à trouver tout cela n’est ce pas ?).
Conditions de départ : Terrain plat et dégagé (de préférence mais on peut corser le jeu en jouant dans les bois…).
Déroulement du jeu : Les Eclais, les yeu x bandés, sont placés en ligne à l’une des extrémités du terrain. Puis un chef (ou CP / CC) va se
placer à l’autre extrémité du terrain. Il donne de temps en temps un coup de sifflet.
Les joueurs doivent se diriger vers le siffleu r et chercher à le toucher de la main. Le siffleur peut se baisser, mais il ne doit pas changer
de place. Aussitôt qu’un Éclaireur a t rouvé le siffleur, il ret ire son foulard et quitte le jeu.
Le siffleur doit prendre garde que les « aveugles » n’aillent pas buter contre un obstacle. S’il en voit un s’égarer, il donne un coup de
sifflet pour attirer son attention et le remettre dans la bonne direction.
Chaque Éclaireur gagnera plus ou mo ins de points selon le temps qu’il mettre à atteindre le but.
Tiré de « Jeux d’éclaireurs » de B.P.
Aonyx
La Cordée n° 3 – Novembre 2006 – page 11
Nouvelles des
groupes
La main du Seigneur sur les EEF - témoignage
Avec un coup de téléphone à Pâques 2005 commence toute Quelques jours plus tard, Chamois et Mustang remarquent,
une série d’évènements qu’on ne peut ni expliquer lors d’une longue discussion, que le Seigneur a mit au même
humainement, ni organiser d’une telle façon.
moment les mêmes pensées dans leurs cœurs.
Dix jours après, tous les deux ont l’occasion de partager
Un groupe de Royal Rangers de Stuttgart qui fait leurs soucis avec le CA lors de sa réunion le 05 juin 2005. Le
« Allemagne – Côte d’Azur » en vélo demande au groupe débat est très vif et montre qu’il y a encore d’autres personnes
Explorateurs un lieu pour camper pendant leur tour.
qui sont menées par le Seigneur dans le même sens.
Ainsi une vingtaine d’éclais débarquent chez la famille
Ce n’est que trois semaines plus tard que Mustang reçoit, de
Hartel vers minuit le samedi 21 mai 2005 (ils avaient un peu
sous-estimé l’étape Grenoble - Gap). Après un bon repas, des manière inattendue, une invitation à participer au camp
fous-rires et présentations, les éclais tombent vers 2 heures du national des Royal Rangers avec 10.000 participants. Il sent la
matin dans leurs tentes comme morts. A l’étonnement de tous, main de Dieu sur ce camp, ainsi que le profond désir de mener
ils se sont levés de bon matin le lendemain et sans aucune des enfants vers Jésus, comme étant leur but premier. Il rentre
discussion tout le monde se prépare pour aller au culte.
avec une nouvelle vision et inspiration de ce qu’on peut faire
spirituellement par le scoutisme.
Comme l’église relativement petite n’était pas prévenue de
sa première invasion scoute (tout le groupe Explorateurs est
Pendant la réunion du CPN du 04 septembre 2005, la
venu en uniforme, bien entendu) vous auriez dû voir leurs réorientation commence à se mettre en place. Pendant l’été le
visages!! Pendant la louange, la porte s’ouvre soudainement et Seigneur a travaillé les cœurs et ajouté d’autres idées et
encore un groupe scout débarque ! Également en uniforme des impulsions. C’est impressionnant et encourageant de voir avec
Royal Rangers. Toutes les têtes se tournent vers le groupe de quelle unanimité les sujets sont discutés et décidés.
Stuttgart. D’où est-ce que vous les sortez encore ceux-là ?
Mais à la mine ébahie des premiers, on a vite compris que c’est
A l’AG qui suit, fin septembre, les nouvelles priorités
un autre groupe. Venant de Fribourg, ils ont campé 60 kms deviennent plus visibles. Concernant les autres mouvements de
plus au sud et sont venus pour le culte, justement le dimanche la FSEF, on ne parle plus de la qualité de scoutisme différente.
où la salle est déjà remplie pour un tiers, de scouts en On voit plutôt les possibilités de s’enrichir mutuellement si
uniforme.
notre base spirituelle est partagée.
Le prédicateur était de visite dans l’église de la Voie de
l’Evangile. Son thème était « comment devenir de vrais
Le thème principal du camp de formation à la Toussaint
disciples ». Et, chose extrêmement étonnante, c’était le thème 2005 pour le domaine spirituel est « comment gagner les
des deux groupes scouts pendant leurs camps !!!! Pour les jeunes pour le Seigneur à travers nos activités, nos CDF et des
scouts ne maîtrisant pas vraiment la langue française, le culte a veillées en même temps scoutes et spi ». La nouvelle
été spontanément traduit en allemand.
réorientation des EEF vers la foi, notre base commune, permet
l’intégration concrète des autres mouvements. Pour la première
Après un temps de communion très intense, les deux fois le travail de la FSEF des dernières années devient très
groupes reprennent leur chemin, sans savoir ce que leur double visible. Le lien spirituel est plus fort que nos différences dans
visite va déclencher chez les EEF.
la pratique scoute. Juste à temps : le camp national s’approche
et nous avons eu grandement besoin d’une réorientation pour
Le lendemain quelques-uns des chefs des Explorateurs ont avoir un impact sur notre pays lors de cette magnifique
pour la première fois osé exprimer ce qu’ils ressentaient par occasion.
rapport au spirituel dans les EEF.
Encouragé par la foi et le témoignage des Royal Rangers, ils Dieu a des grands projets pour les EEF ! La suite des
ont avoué qu’ils étaient très insatisfaits, que dans les EEF on se évènements, que sa bonne main a arrangé si précisément les
concentrait trop souvent que sur le scoutisme et qu’on avait un derniers mois, ne peut que nous encourager à continuer et à
peu oublié que nous avons d’abord une mission évangélique. nous y mettre encore plus. Gloire à Dieu !
Les deux sont là, mais les priorités sont trop souvent inversées.
Les autres scouts nous l’ont rappelé, ceux qu’on regardait
parfois un peu de travers parce qu’ils faisaient un « moins
bon » scoutisme que nous.
La Cordée n° 3 – Novembre 2006 – page 12
Nouvelles des
groupes
Région Sud : Quel beau week-end de rentrée!
Samedi 7 et dimanche 8 Octobre les groupes de la région
Sud se sont retrouvés pour leur traditionnel week-end de
rentrée, égayé par un généreux soleil tout méridional.
Les
Navigateurs de Marseille / Aubagne, Éclaireurs et
louveteaux réunis, s’étaient mis en quatre pour accueillir, dans
la pinède du Château de la Millière, leurs homologues.
Le groupe Petite Camargue de Lunel avait loué deux
minibus en plus d’un véhicule personnel pour convoyer dans
les meilleures conditions petits et grands. Seuls deux
louveteaux, malades au dernier moment, manquaient à l’appel.
(Inutile de dire qu’ils n’ont pas apprécié).
Les Explorateurs de Gap n’ont pu malheureusement
envoyer que leurs Éclaireurs, faute d’encadrement disponible
ce jour là.
Enfin, une première : 5 louveteaux et deux chefs du groupe
de Saint Paul Trois Châteaux, qui démarre, s’étaient joints aux
autres pour se familiariser avec le louvetisme.
En tout, 90 jeunes, autour d’une maîtrise motivée qui avait
concocté deux journées d’activités inoubliables dans la joie et
la bonne humeur.
Les
éclaireurs ont préféré, eux, dormir à la belle pour
profiter d’un beau ciel étoilé.
Le dimanche matin, c’est une chasse au trésor animée,
semée d’embûches et de méchants pirates, qui a occupé les
louveteaux jusqu’au repas de midi, et même jusqu’au départ à
16 heures, des groupes de Lunel et Saint Paul qui avaient de la
route à faire.
C’est toujours avec regrets et nostalgie que l’on se quitte
après des moments de camaraderie, d’amitiés et d’aventures
partagées, mais tout a une fin.
Un merci particulier à Tamia et Kristin qui ont assuré avec
zèle la combien difficile tâche de nourrir toutes ces bouches
pendant ce week-end que nous ne sommes pas près d’oublier.
Les louveteaux les plus âgés firent leur passage à la Troupe,
cérémonie originale, joyeuse et forte dans sa symbolique,
organisée par les Navigateurs. Un Éclaireur fit sa montée à la
Route.
Les routiers avaient déjà dressé les tentes (merci à eux) ce
qui fit gagner du temps aux louveteaux pour les jeux. La
veillée fut terminée par la projection d’un diaporama sur
l’histoire de « Punchinello » qui ravit tout le monde par sa
qualité, sa fraîcheur et servit de « rebond » pour le cercle du
feu du dimanche matin.
Pour certains louveteaux ce fut « le baptême du
camping » avec la première nuit sous tente, diversement
appréciée.
La Cordée n° 3 – Novembre 2006 – page 13
La Cordée n° 3 – Novembre 2006 – page 14