Toilettes à Litière Bio maîtrisée

Transcription

Toilettes à Litière Bio maîtrisée
10/02/2015
TLB ?
ou TSP ? http://www.youtube.com/watch?v=GTuoo1X0YfY
allo quoi ?
nan !
t’es un(e) écolo et t’as pas de TLB ? ***
TLB
Toilettes à Litière Bio maîtrisée
Appelées aussi
toilettes sèches ou toilettes à compost
Une technique qui participe humblement
à
La Transition,
à la
Liberté, à la Biodiversité…
à connaître, à transmettre
*** Mission Impossible ou aujourd’hui bien difficile si l’on vit en ville sans accès à un
jardin avec un compost (situation à faire évoluer).
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énergie
Gaz à effet de guerre and Co
eau, pollution, épuration,
engrais chimiques …
Compostage
TLB
dépendance
humus
autonomie
Un trône
pour réfléchir
pour ralentir
prendre de l’avance
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Un saut
technologique majeur
pour aborder « l’âge de pierre »
sans s’effondrer
---------Pour anticiper 2030
une panne d’électricité pendant 3 semaines…
pas de pompes, pas d’eau, plus de chasse … On est dans la m…
Avec des TLB on prépare de l’humus.
Un saut technologique majeur ?
TLB
Pratique, sans odeur, du compost sain à la clé !
Rien à voir avec les toilettes de la Mémé au fond du jardin.
(cf. le « petit coin » des biochimistes pour les explications)
Infrastructures et coût de maintenance infimes
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Le « petit coin » des bio chimistes
Le principe de fonctionnement des TLB
L’objectif est de reconduire nos déjections dans le cycle de formation de
l’humus dans les meilleures conditions possibles. A cette fin, la première chose à
faire est d’empêcher l’uréase – cet enzyme présent dans les déjections – de
transformer l’azote organique précieux en ammoniac, inutilisable pour la synthèse
de l’humus. Ce phénomène a été compris grâce à une observation de laboratoire :
la cellulose végétale inhibe les réactions enzymatiques qui minéralisent la
matière organique des déjections. Or, ces réactions sont aussi à l’origine des odeurs
désagréables. L’idée est donc immédiate: ajouter de la cellulose végétale à nos
déjections pour bloquer les réactions enzymatiques, ce qui, par la même occasion,
empêche le dégagement des odeurs. Une des conséquences de cette adjonction est
l’augmentation du rapport carbone/azote de nos déjections qui, de ce fait, sont
prêtes pour un compostage aérobie en plein air. Un détail important : le blocage
des réactions enzymatiques n’a lieu qu’en milieu humide, donc en présence
d’urine. C’est la raison pour laquelle on ne peut, en aucune manière, séparer l’urine
et la matière fécale. De plus, afin d’empêcher le démarrage de la minéralisation de
l’azote, l’adjonction de la cellulose végétale (la litière utilisée ) doit intervenir
directement après la production de la déjection.
http://www.eautarcie.com
Pas d’eau, pas de pollution
l’exonération
dans des toilettes à compost
est exonérée d’impôts
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TLB :
Ce qui est important
l’économie d’eau
l’économie d’énergie
l’humus encore plus
hum, hum !
humus
humanité
homme
TLB
(même étymologie)
humour(peut être? mot anglais), humilité certainement
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Ceci n’est pas une toilette sèche !
« Beaucoup d’environnementalistes considèrent que l’usage d’une toilette sèche
c’est un des sommets de la conscience écologique. »
http://www.eautarcie.com
La mienne est vernie comme celle là.
Que du bonheur !
http://www.eautarcie.com
Sur ce site, vous trouverez tout ce que vous n’avez jamais osé demander
sur les Toilettes à Litière Bio-maîtrisée et même plus.
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TLB et recyclage
La TLB ne sert pas uniquement à économiser
de l’eau, de l’énergie, à faire du compost
Son utilisation nous replace dans
les cycles naturels de la biosphère
nous permet de réfléchir à ce que deviennent
nos déchets
- après la chasse d’eau
- après le tuyau d’échappement,
- après la poubelle,
- après les clics électriques et électroniques…
Les TLB « pratiques »
(en 3 étapes)
Etape A (personnelle et intime)
Comme tout être vivant, de l’amibe à la baleine, nous sommes capables de réaliser
l’exploit de nous débarrasser de nos déchets. Et ceci, tenez-vous bien, depuis le premier jour
de notre naissance ; avant ce grand jour, notre maman s’en chargeait gentiment en épurant
notre sang.
A partir de nos aliments, nous récupérons de l’énergie, nous gardons un peu de
matière et nous nous débarrassons de divers déchets. Un véritable exploit, très compliqué
que nous réalisons tout seul. Tout seul ? Soyons modeste, pas tout à fait et nous devons ici
remercier le kilo et demi de nos charmantes bactéries symbiotiques intestinales qui nous
aident à préparer notre grosse commission.
En général, nous nous en sortons pas trop mal. Nous poussons ces déchets jusqu’à la marge
(la marge anale pour les coprologues). C’est ce que les savants appellent l’exonération.
Le plus compliqué est fait.
Le « cadeau » est enfin prêt. Qu’allons-nous en faire ?
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Etape B de recueil et de recueillement (cf. un trône pour réfléchir)
• Première possibilité : Nous tirons ou appuyons sur la chasse d’eau et brrrouff !!!
Nous nous en lavons les mains.
• Le plan B ou plan TLB
Qui va à la chasse, perd sa place ! A contrario, qui
abandonne « la chasse »
retrouve sa place dans les cycles naturels de la biosphère.
Aujourd’hui après 60 ans d’habitudes de « chasse » et d’isolement « hors sol », une
telle décision d’autonomisation se fait bien souvent en premier dans la tête.
Concrètement, nous déposons « le précieux », résultat de l’exonération, sur de la
litière (1) et nous le recouvrons délicatement avec cette même litière qui est à base
de cellulose (2).
La cellulose ? En bref, c’est ici de la matière végétale sèche comme classiquement de
la sciure ou des copeaux de bois (non traité et non résineux cf. compostage).
Beaucoup d’autres débris végétaux secs peuvent servir, paille, tonte de gazon…même
des cartons d’emballage en petits morceaux (perso, je récolte des feuilles mortes et
sèches l’hiver, stockées dans des sacs-poubelle ; les TLB ont comme ça une odeur de
sous bois). Le PQ ou papier hygiénique (blanc ou rose), c’est de la cellulose.
(* L’infra structure, le récipient adéquat… sont à étudier et à discuter)
De la cellulose avec de l’eau et l’enzyme uréase ne réagit plus pour dégager des
p’tites mauvaises odeurs (cf. le petit coin du bio-chimiste). L’urine, c’est de l’eau ; elle doit
être recyclée aussi ( en bonus, récup du Phosphore ). En fonction de la chronologie de ces
deux émissions (la petite ou la grosse d’abord), nous pouvons pulvériser un peu d’eau sur la
litière pour parachever l’opération (3).
1
le « précieux »
2
la cellulose
3
l’eau
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Etape C de maturation et de régénération (compostage)
Nous confions la suite du boulot à un nombre d’espèces incroyable
(bactéries, protozoaires, champignons, nématodes, annélides ou vers de terre,
acariens, myriapodes, insectes…), des collaboratrices et des collaborateurs plein
d’entrain et de vie. (observée à la loupe binoculaire, la vie dans un compost est étonnante)
En fonction de la taille du récipient et du nombre de « cadeaux » par jour
nous devons verser la TLB tous les 2 à 6-7 jours sur le compost (1) (seule opération
peut être un peu délicate pour nous les urbains élevés « hors sol » avec un odeur
fugace vite masquée par les végétaux qui vont recouvrir le compost). Le compost
peut être celui préparé pour les déchets de cuisine (épluchures …) et pour le jardin
(feuilles, herbes …) (2).
Compostage selon les règles
- en aérobie (présence d’air)
- avec une proportion N/C adéquate (l’apport d’Azote (N) de nos déjections ne
doit pas être trop important par rapport à l’apport de Carbone (C) de la cellulose).
Cela semble compliqué au début mais après quelques ajustements et conseils auprès
d’un maître composteur ( penser aussi à maintenir un taux d’humidité nécessaire) ; il
n’y a pas de grosses difficultés.
- par précaution extrême, laisser le compost pendant 18 à 24 mois avant son
utilisation au jardin pour éliminer tous risques de transmission de parasites ou autres
dangers (3).
1
2
3
« L’or brun du jardin »
Nous avons maintenant
réintégrés les cycles naturels de la biosphère
sans être retournés à l’âge de pierre
ni être sortis de l’humanité.
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Adoptez une TLB !
prévoyez une adoption plénière
pour une
transition culturelle
Un art de vivre
en équilibre
avec la nature
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10/02/2015
Toilettes
vélorutionnaires
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