Rapport Géographie Lyon

GÉOGRAPHIE LYON (ÉPREUVE n° 340)
ANNÉE 2015
Épreuve conçue par ESSEC
Voie littéraire
Sujet : Finance internationale et développement des territoires.
1°) Les chiffres 2015.
- 276 étudiants ont choisi cette épreuve, contre 320 en 2014.
- Les notes s'échelonnent de 1 à 20 /20 (5 copies, contre 3 en 2014).
- La moyenne ressort à 10,31 /20, contre 10,65 /20 en 2014.
- 12 % des candidats ont obtenu une note égale ou supérieure à 15 /20 ( 33 copies ).
- Les notes indigentes (5 /20 ou moins) sont peu nombreuses : 17 copies, soit 6,15 %.
2°) Les attentes du jury.
Elles demeurent, plus que jamais, identiques à celles des années précédentes.
Elles portent toujours sur 6 points principaux :
- Une bonne analyse des termes du libellé du sujet permettant de dégager une problématique
géographique.
- Un plan, clairement annoncé, répondant à cette problématique.
- L'élaboration d'une introduction consistante, faisant ressortir les deux premiers points énoncés.
- L'exposé de connaissances sûres, claires et actualisées.
- La capacité à élaborer des dissertations fondées sur une démarche personnelle intégrant notamment
des changements d'échelles.
- La réalisation de croquis, dont un dit de synthèse.
3°) Remarques de correction.
a) L'analyse des termes du sujet a souvent manqué de rigueur :
La finance internationale a fréquemment été privilégiée, au détriment des territoires. La
problématique centrale du sujet devait, entre autres, faire ressortir que la finance internationale a
tendance à « abolir » le territoire, comme l'a exposé Richard O'Brien en 1992, dans son livre : « The
Global Financial Integration : the End of Geography », alors que le territoire structure l'espace.
b) L'évocation de la profondeur historique a parfois manqué de finesse (pour beaucoup de candidats,
la finance internationale est née en 1980!) ou n'a pas été abordée, ce qui s'est révélé pénalisant.
c) Les plans multiscalaires ont été nombreux, mais les candidats ont souvent peiné à mettre en
relation de façon dynamique les différentes échelles.
Ceci a conduit à des oublis importants, comme les stratégies spatiales, les acteurs institutionnels et
l'analyse des réseaux.
d) L'écriture, l'orthographe, la syntaxe et la réalisation des croquis (25 % des copies n'en comportent
aucun) sont en progrès et ont atteint un niveau très satisfaisant.
Conclusion.
La grande majorité des candidats a montré du sérieux dans l'approche du sujet, ce qui témoigne d'un
travail de qualité en amont, illustré par les références nombreuses à des auteurs spécialistes de la
question.
Comme chaque année, c'est la qualité du raisonnement et de sa progression qui a fait la différence
entre les candidats.