magazine week-end

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n· pays d' fàyence
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Le grand quotidien du Sud-Est
vendredi 20 mai 2016
varmatin.com
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Votre .w��· ....
magazine week-end
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L'HEBDO LOISIRS DE VOTRE RÉGION
•
LORGUES
•
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Premier Salon
des vins et délices
gourmands _
p7
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DAVID
GINOLA
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Malaise cardiaque .
pour l'andeti Bleu
P12
· varo1s
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RUGBY ·TOP 14 ·
Mitchell. renonce,
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Philharmoni ue de Berlin
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Acte terroriste, erreur de pilotage ou incident technique? Le crash de l�irbus A320
d'EgyptAir, qui reliait Paris au Caire hier matin, avec à son bord 66 passagers- dont
15. Français- et membres d'équipage, laisse perplexe les enquêteurs.
P 1&·17
CONCERT EX
PTIONNEL
Aux Domaines de Saint Endréol Golf & Spa Resort
"Entre print. mps et été"
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avec les solistes du ·
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L'info dLJ jour
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Urgences:,de l'hôpitàl :
une· attente interminable
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Draguignan Dans un courrier adressé� la rédaction, une dame âgée de-76 ans·relatait sa
malheureuse avent�re aux urgences. Nous sommes al.lés interroger des membres du personnel
e la fièvre et des douleurs persistantes au côté
droit de l'abdomen. Les symptômes ne se dis­
sipant pas, la patiente de 76 ans- se rend sans
tarder chez son médecin de famille, à Barjols. Ce der­
nier est absent et son remplaçant conseille à la malade
de se ren�re aux urgences ·afin qu'elle soit examinée
de plus près et qu'elle bénéfice d'examens approfon�
dis. Son mari l'accompagne alors jusqu'au Centre hos·
pitalier de la Dracénie (CHD).
«Arrivée à 13h30, je ne suis ressortie qu'à 22 h pas­
sées )), nous·rapportè la mamie. Entre-temps?« Une
aide-soignante m'a passée une tenue obligatoire,
c'est-à-dire blouse et slip, on m'a allongée sur un
-brancard avec, au poignet, un bracelet en plastique
· avec mon numéro de dossi!'!r, et on m'a posée une per­
fusion, au cas où )), détaille la malade. Et de préciser
qu'après ce temps de préparation elle a été « remise
dans un couloir-dans lequel soufflaient dès-filets de
cou
. rant d'air )).
Mais, pour elle, cela passe encore. Ce qu'elle déplore
le plus, c'est le manque d'attention qui lui a été porté :
« A aucun moment on ne m'a proposé à boire ou à
manger. J'étais frigorifiée et les autres patients aussi_)).
En plus, même après une batterie de tests, on l'a
laissé quitter le centre hospitalier, dit-elle, « sans lui
·
expliquer les causes de ce niat.au côté droit )).
TEXTES ET PHOTOS: C.MALLET
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�analyse des urgentistes
Le Dr Jean-Marc Minguet, chef du service
·
des urgences et président de la· commis­
ont été transmis au cabinet de son médecin
donné son avis sur Je cas rapporté par notre
dure".
lectrice. En guise de préambule, il rappelle
que «les 'urgences, comme leur nom l'indique,
·
est un service en flux tendu. Le nombre de pa­
tients est imprévisible au jour le jour"· En.
d'autres termes, le temps d'attente de cette
patiente, dépendait principalement de l'état
dans lequel les autres rnalades arrivaient.
vice peut br.asser énormément de patients
en même temps et il est alors plutôt ques-
tion de rendement que d'accompagnement
personnalisé. "Les médecins et les internes
de garde sont eXtrêmement sollicités, admet-·
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entre quarante· et qoarante·cinq mille visi-
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mà'rquêr·le' secrétaire général FO.
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- Force ouvrière.
·
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.
ture, il àrrive que des prestataires exté­
neurs utilisent les équipements. Il y a donc.
parfoiS des embouteillages au scanner ou
· à l'échographie.
. · .
(«La systé­
matisation du recours aux urgences-là où un
peu df! patience et .un· rendez- vous chez un
spédaliste aurait suffi''· Eh somme èc certaien.s'�rrangea ht. <�Les coupes franches dans
le service public se multiplient et, on l'oublie , . nes personnes'savent qu'elles trouveront tout
souvent,· mais l'hôpital en est un )), ajoute- aux urgences, eaes les consomment donc
·
comme des médedns traitants)).
t -il.
Afin d'encadrer convenablement les pa-
'tlents pendantce tém.ps.d'attente, il pense
.
. :que tes aides-soignàntes sont << un peu en
sous�effëctif "· Et cela rie risque pas d'aller
Autre tendance relevée par FO
Alors que, pendant ce.t�mps-là, les gens qui
�ne'-méconnaissance du système
. - LeCHD est d'ailleurs l'un de's rares établis­
différents examens qu'elle a subis. Il n'est ce­
pendant 'pas exclu que les �ermes médi-
+ échappé.« Quoi qu'il en soit, toJJS les rapports
.
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<cè'èst comme si.chaquéDracénois
.,passaitu'ne fdis pàr an au �erviçe ''• fai t re- -
a forcément été informée des résultats des
aient
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:pedive�
dit avoir quitté l'hôpital « sqns 1savoir pour-
lui
:
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:. te� par an. Pour nfettre:(és dîoses_en pers:
quoi ce mal du côté droit». Dossier sous les
yeux, le Dr Minguet explique que la patiente
barbares,
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.
,Des moyens et âne place limités
tà.:où le 'bât blesse, au CHD, t'est finale� '- .
_
cation entre le médecin et son patient est un
principe sur lequel le service doit travailler"·
II se défend en revanche quand la patiente
·
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Avec
Gary
·
. Pour le Dr Minguet «-ce défaut de commurii-
parfois
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Série
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de leur dossier.
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d'informer les" visiteurs >>de l'avancement
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Avec
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che et à droite, n'ont pas toujours le temps
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et q'uéies réS uliàts des examëns in�·
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ont été pratiqués. Il aurait fallu une semaine · ·. ,,diq��htgu'ei(e}Joit êtte:hOSf'ir
t itfsé.è après, .:
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si elle avait consulté de soiz côté"·
pati�nter. Ç'èst
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vitt!'l 'embolie !- >>·.',:.
En m 9ye:�' ri;é,· !_es urgE;>nc�s enregistrent
Laùrent Micaelli,
. secrétaire génér:al de
nent le relai- s auprès des patients, pour les accueillir, les infor.mer entre les examens, etc.»..
Mais ces petites mains, qui_coùrent à gau-
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-·. touche toiisles së,jjces d'urgences de France; '
·ç& _n'estpaspropré'êiDragulgnàn?> ajoute­
elle sans qu'une hospitalisation, même de
ser: « Oui, dix heures à l'hôpital c'est beaument de son service. En cas de rush, le ser- - c"oup; mais une demi-douzaine d'examens
un_ œil plutôt critique sur le fonctionne-
_
prévisible des ·arrivées' et donc du temps
d'attente: « Par ail/eursrc:'est un problème qui
en plus à leurs patients de se rendre aux urgences plutôt que de prendre plusieurs rendezvous chez des spécialistes »,
courte durée, ait été nécessaire. Et d'analy-
('avis de la tête d!=!s u rgences .
· Notamment en ce qu1 q:mc�r1_1e l'a�pect im�·
Minguet regrette qu' «ils conseillent de plus
vieille dame, le médecin urgentiste a même
.(:rétaire général, Laurerit Micaelli part$!_gent
·
En parlant des médecins de famille, le D•
Ici, la personne est en effet rentrée chez
il. Ce sont alors les aides-saignantes qui pren-
' lobalement, lès membrês du syndicat
·G
Fbrce ouvrière (FO), et èn partjculier �on se­
cc· Les urgences plutôt que d'aller
chez les spécialistes ••
Travailler la communicati_on
Loin de minimiser le désagrément de la
·
20.l
tràitant pour qÙe ce dernier puisse en pren­
dre çonnqissance, a!)sure-t-il. C'eSt la procé­
sion médiéale d'établissement, nous a
pouv
aven!
vaêb
Jea n-Marc Minguet, chef de service
des urgences. ·
souffrent de traumatismes n'ont pas d'au­
tres choix que de passer par la casè
«
ur- -
gence » et de littéralement, prendre leur
sements.de santé du territoire. Donc, en sus
des médecins qui travaillent dàns la struc- . mal en patience.
·
9.20
enqu
Whis
confi
.................................. ................�--------------�----------------�----------------- +
Draguignan
var-matin
V�ndredi 20 mai 2016
Un nouveau souffle
pour la manif
3
Da·ns votre courrier
Le tribUt de l'École d'artiUerie
À la suite des différents articles publiés concernant la
publication d'un livre polémique fu:;tigeant Draguignan,
ville militaire par excellence, et suite·à la réponse de
Richard Strambio soulignant l'importance de l�rmée
dans !'.économie locale, l'association des Anciens et Amis
de Brovès souhaite également intervenir dans le débat
par la voix d'Alain Costanzo: «Au moment où
.
Oraguignim s'apprête à fêter les 40 ans det'École
d'application de l'artillerie voire à créer une avenue des
Armées dans la commune, je me permets de rappeler,
sans minimiser l'importance économique de cette
administration dans notre ville, le prix qui a été payé par
notre belle région pour que cette immense réalisation
militaire voit le jour et que Draguignan puisse
s'enorgueillir fièrement, à chacune de.!:eS entrées, d'être
désormais la capitale française de l'artillerie. ·
.le projet d'école d'artillerie était totalement lié à
l'implantation sur le plateau de Canjuers d'un vaste
polygone de tir pour lequel on n'a· pas hésité à sacrifier
35 ooo hectares de landes sauvages, de forêts et-de .
prairies mais aussi urie commune dans son intégralité,
Brovès, plusieurs hameaux, Chardan; Saint-Bayon,
Sauvechane, l'Avelan, Guent, le Villard, Préfagoux,
lagnes, Saint-Marcellin, la Barre et des dizaines de
fermes majestueuses, Il a nécessité également
l'expropriation forcée de quelque trois cents personnes
·
et de plus de mille propriétaires. .
·11 a transformé en zone interdite un territoire. majestueux
représentant un quinzième du département qui avait
làrgement inspiré des écrivains tels que Jean Giono ou
Gaston Cauvin et qui faisait le bonheur çles bergers, des
randonneurs, peintres, poètes, chasseurs, amateurs de
champignons et des. amoureux de la nature en général.
Il a causé ta destru�:tion d'une partie du patrimoine his­
Deux jours après la dernière manifestation, une centaine de personnes s'est encore massée devant la sous­
·
. (Photo Adeline Lebel)
préfecture hier.
ui, ça· soufflait , hier,
devant la sous-pré­
fectUr
: e. Le vent qui
gonflait les banderoles e t
gnan (voir ci-dessous) et le5
.empl oyées de la· cantine
centrale de Vidauban.
faisait flotter les drapeaux.
La colère, aussi, des syndi­
cats Cl) qui continuent à se
et la vingtaine d'autres fonc­
tionnaires en ont assez de
0
mobiliser contre la « loi tra­
vail>>.
Jocelyne, leur porte-parole,
"
cette présidence qui prend
sage est clair et s'inscrit.une
fois de plus en grandes let­
tres noires sur les
<<
banniè­
Ni amendable, ni né­
La SNCF a débuté une
gociable, pour le retrait du
(> rojet de loi ».
A force de s'époumoner
'
"
à
crier leur colère, on aurait
pu croire que les manifes­
«
bol d'être gouvernées par des
requins»,
Canjuers et les nombreux gisements de fossiles qui en
faisaient une des régions les plus prolifiques d'Europe.
C.MALLET
Et que dire du traumatisme subi par ses vieux bergers et
éleveurs, qui pour la plupart n'avaient quitté leurs
1-CGT, FO, Solidaires. UNEF et Ul Solidai·
res.
maisons ou leurs bergeries que le temps du service
militaire et qu'on a envoyé finir leur vie dans en maisons
.
de retrait�s ou de ses artisans et commerçants qui
s'évertuaient, tant bien que mal depuis des années, à
faire vivre cette région et qui durent, contraints et forcés,
recommencer toute une vie bien différente de celte qui
était la leur.
question de sécurité!
grève nationale
meruedi, pourquoi?
Nous nous sommes déjà
battus contre la réforme
Avec la « loi tràvail »,
ferroviaire de 2014, ce
notre convention
collective sera révisée.
n'est pas pour le revivre
maintenant.
tants finiraient par se fati­
Nous àurons plus
guer.
C'était sans compter les
d'heures de travë!il et
'
moins de repos. Pour le
Quélles mesures
personnel roulant, c'est
inacceptable. C'est une
Un train sur huit qui
circule en PACA et 100 %
nouveaux venus dans le cor­
tège. Les cégétistes de la
torique et ar.chitectural du Haut-Var tél que les châteaux
d'Estelle ou celui de Lagnes. ainsi que de nombreux
oppidums. Il a rendu inaccessible le célèbre gros ave·n de
bord politique, ces femmes
en ont simplement ras-le­
Questions à
Sébastien Gronnier, syndicat CGT
·
·
des cheminots
Depuis le début, leur mes­
res :
les petits pour des imbéci­
les», Elles s i nqu iètent pour
les générations futures,
mais également pour les ac­
tives qui continuent de voir
l'âge de leur retraite s'éloi­
gner"· D'aucun syndicat ni
·
à la gare des Arcs 7
gare SNCF des Arcs-Dragui- ·
Parce que je sais Richard Strambio très attaché à notre
·
belle région, à son histoire et à son patrimoine, il serait
bon au-moment de fêter les 40 ans de l'EAA, de rappeler
tous les sacrifices qu'il a fallu consentir pour obtenir ce
«privilège» et, afin qu'on ne l'oublie pas, il serait peut­
des guichets fermés.
Mercredi, nous avons voté
la reconduction de ces
mesures pour la semaine
prochaine.
_
être plus judicieux de baptiser u.ne artère de la ville du
norri de Brovès, cette commune du Haut-Var rayée
injustement rayée de la carte de France, pour satisfaire
les ambitions démesurées de nos militaires et des édiles
dracénois. »
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