carre rive gauche - Mairie du 7e
Transcription
carre rive gauche - Mairie du 7e
CARRE RIVE GAUCHE Le Meilleur de l’Art Du 28 au 30 mai 2010 Vendredi et samedi de 11heures à 21 heures Dimanche de 11heures à 18 heures Vernissage : jeudi 27 mai 2010 de 17h à 23h www.carrerivegauche.com Pour la 33ème année consécutive, le Carré Rive Gauche ouvre ses portes du 28 au 30 mai 2010 afin de nous proposer un rendez-vous culturel prestigieux et incontournable. Au cœur du 7ème arrondissement de Paris, dans un cadre historique préservé, qu’ils soient jeunes marchands ou héritiers d’une longue lignée, les antiquaires et galeristes du Carré Rive Gauche ont tous à cœur de sauvegarder les trésors de notre patrimoine et de transmettre leur passion commune à la jeune génération. Notons qu’une demidouzaine de nouveaux marchands viennent d’ouvrir leur galerie au sein du Carré Rive Gauche ; ces nouveaux adhérents témoignent ainsi de l’attrait et du dynamisme de notre quartier. Cette année encore, l’éclectisme côtoie l’excellence pour nous faire découvrir Le Meilleur de l’Art, à travers la présentation d’œuvres marquantes sélectionnées spécialement pour cette occasion par chaque galerie. Laissez-vous d’ores et déjà emporter et séduire dans un univers où l’Histoire se découvre au fil de l’Art et l’Art au fil de l’Histoire. En avant-première, voici quelques objets présentés par une sélection de marchands : Sculpture Galerie Alain Bovis, 8 rue de Beaune * La statue masculine d’ancêtre bété (H. 72 cm) présentée par la galerie Alain Bovis a été collectée en 1922 par un administrateur colonial français, ce qui en fait, à ce jour, la statue bété collectée le plus tôt. Elle présente les caractéristiques bété identifiées au début du XXe siècle par les explorateurs, comme de grandes cicatrices sur le front et le ventre. Sa posture est identique à celle des autres statues bété connues : debout, les bras vers l’avant, paumes de mains ouvertes. Pour autant, il s’agit là de l’œuvre d’un grand sculpteur, l’une des plus belles statues connues de ce style, avec la statue féminine du musée d’Abidjan exposée à Paris au Grand Palais en 1989, et provenant vraisemblablement du même atelier. Puissance, intériorité et raffinement la caractérisent. * Nouvel adhérent du Carré Rive Gauche Bresset & Fils, 5 quai Voltaire Parmi les découvertes exceptionnelles de cette galerie, cette superbe pierre d’encorbellement du XIIe siècle (H. 31 x L. 21 cm), provenant du Poitou. Elle représente un homme sous forme d’animal terrestre, dont les ailes et la tête d’oiseau suggèrent la spiritualité. Il semble en cela être à l’écoute de la parole céleste. Galerie Sismann, 7 rue de Beaune * Cette superbe Allégorie de la Mort (H. 105 cm) datant du XVIIe siècle provient de l’Est de la France. Elle s’inscrit dans la tradition des Danses macabres médiévales de la fin du XVe siècle et des premières décennies du XVIe siècle, où l’idée principale est celle du Memento Mori (souviens-toi que tu mourras), omniprésente dans la piété de l’époque. La place de cette Allégorie dans le contexte du tombeau reste difficile à définir ; quoiqu’il en soit, la figure debout, enveloppée d’un drapé, semble se rattacher au type du monument funéraire avec probablement l’effigie du défunt ou une épitaphe. Le Triomphe de la mort traduit depuis le Moyen Age les méditations religieuses sur le néant de la vie terrestre et son inéluctable brièveté. Le sablier serré par la main gauche du Transi évoque parfaitement l’écoulement du temps. S’accordant à cette mise en scène, le drapé remplit la fonction d’un rideau de théâtre s’ouvrant sur le spectacle de la mort. Anne-Marie Monin, 27 quai Voltaire Cette sculpture représentant un profil d’homme africain, réalisée en Italie en 1700, est étonnante par le travail de la racine de bois notamment sur sa chevelure et son visage, mais également par le charisme qui s’en dégage. Cette œuvre (H. 60 x L. 37 cm) présente un très beau médaillon solaire retenu par une chaîne composé de croissants de lune et d’étoiles. Ce magnifique profil fut probablement réalisé pour orner un cabinet de curiosité allemand. On identifie souvent les cabinets allemands à leur goût pour les éléments les plus spectaculaires, dont notre profil fit probablement parti. Didier-Jean Nénert, 38 rue de Lille Alexandra Lazareff, artiste contemporaine présentée par la galerie Didier-Jean Nénert expose Auto-Nome, étonnante et rare sculpture en bronze. Pour elle, l’objet doit-être un « réceptacle d’émotion », et réalise pour cela la première fusion imparfaite qui fait son identification : une forme d’animal avec des éléments mécaniques incorporés. Le taureau présenté a la proximité et le charme d’un petit animal de compagnie. Sa constitution encore fragile fait apparaître une anatomie délicate dont l’agencement des engrenages laisse deviner la subtilité. Fût-il possible de déclencher un mécanisme, on le verrait avancer et grandir sous nos yeux. Car N Lazarref a fait bien plus que ressusciter ces pièces d’acier et de métal, elle a su leur redonner une fonction, tout en les inscrivant dans une finalité commune : la vie. * Nouvel adhérent du Carré Rive Gauche Galerie France A. de Forceville, 5 rue de Beaune Né à Paris en 1947, Christian Renonciat poursuit un cursus d’études littéraires à la Sorbonne, jusqu’à une licence de philosophie. Souhaitant adopter une activité plus concrète, il entre dans un atelier d’art à Antibes, où il approfondit pendant six ans toutes les techniques de mise en œuvre de son matériau de prédilection : le bois. Il ouvre son propre atelier en 1975, à Valbonne, où naissent ses premières sculptures. Au fil des années se précise son intérêt pour la matière des choses en tant que sujet, sculptée dans le bois à travers des représentations diverses, des plus (hyper)réalistes jusqu’à des travaux presque abstraits. France A. de Forceville présente Nylon, taille 56 (H. 43 cm x L. 40 cm), sculpture réalisée en 1978 en bois de poirier et pinces à linge. Selon l’artiste, cette œuvre exposée à l’occasion du Carré Rive Gauche fait figure « d’incunable » dans sa biographie. Christian Renonciat espère ainsi apporter un peu d’humour dans un travail estimé à l’époque trop sérieux. Cristina Ortega, 23 rue de Beaune La galerie Cristina Ortega présente un étonnant okimono (H. environ 29 cm) de l’Ecole de Tokyo signé Toshi Fumi. Réalisé en ivoire d’éléphant à l’époque Meiji (1868-1912), il figure un homme vêtu d’un kimono court, représenté pieds nus, comme l’enfant qu’il tient dans ses bras. Le jeune garçon brandit une épuisette. Les plus fines sculptures japonaises proviennent souvent de l’Ecole de Tokyo, fondée en 1887 dans la volonté de combiner le savoir faire japonais et les influences occidentales. Ces sculptures, souvent assez grandes, sont travaillées dans des sections de défense monobloc. Galerie Chenel Antiques, 6 rue de Beaune La sculpture présentée par la galerie Chenel Antiques figure un torse d’éphèbe (H. 54 cm) en marbre, travail romain réalisé au Ier ou IIe siècle après J. C. La pièce faisait partie d’un groupe, en témoigne la présence du bras d’un deuxième personnage sur le dos de la sculpture. La pièce est particulièrement intéressante du fait de sa forte patine d’origine. Cette sculpture provient d’une ancienne collection niçoise conçue dans les années 1950. * Nouvel adhérent du Carré Rive Gauche Arts du feu Philippe Guégan, 12 rue de l’Université Philippe Guégan présente une rarissime caisse à pendule en terre cuite (H. 79 cm) réalisée par le sculpteur allemand Johann Heinrich von Dannecker. Représentant la muse Uranie coiffée de son diadème d’étoiles, elle illustre parfaitement le classicisme Souabe en vogue à la cours de Württemberg à la fin du XVIIIe siècle. Réalisée dans les années 1790, on y distingue des influences de Canova admiré par le sculpteur, et de l’étude des antiques. Les caisses de pendules, particulièrement rares au XVIIIe siècle font de cette œuvre de Dannecker une exceptionnelle découverte, de par son décor en bronze doré, son achèvement (la plupart de celles qui apparaissent sur le marché sont des modello restés à l’état de projet), mais également par la présence d’un vers allemand, tiré d’un poème de Schiller, grand ami du sculpteur, tous deux précurseurs du romantisme allemand. Galerie Vauclair, 36 rue de l’Université Ce spectaculaire et immense panneau décoratif (D. 105 x H. 14 cm) aux armes de François Ier réalisé par Emile Balon (1859-1929) à Blois illustre bien la permanence de l’inspiration Renaissance dans les arts du feu à la fin du XIXe siècle. Son répertoire iconographique inhabituel comprend, outre les emblèmes royaux, des frises végétales décoratives empruntées au décor intérieur du château de Blois. Très marqué par les majoliques italiennes, il est une référence dans la maîtrise technique des coloris et des matériaux utilisés à une échelle monumentale. Exécutée en neuf parties assemblées, la réalisation de cette œuvre a nécessité plusieurs cuissons, n’autorisant aucuns repentirs lors de l’émaillage. Origines, 15 rue des Saints-Pères Datant de la seconde moitié du XIXe siècle, cette rare fontaine d’applique en fonte de bronze (H. 218 cm) présente un bassin polylobé ainsi qu’une partie murale composée d’une gaine ornée d’une tête de grotesque destinée à cracher l’eau. Surmontée d’une urne décorative disposée en couronnement, celle-ci est animée de masques et de guirlandes, flanquée de deux anses zoomorphes à l’image de serpents. La fontaine cachetée J. J. Ducel & Fils a été réalisée d’après un modèle appartenant au catalogue de la fonderie J. J. Ducel, Maître de Forges à Paris, rue du Faubourg Poissonnière, 26, planche 312, n°10977. * Nouvel adhérent du Carré Rive Gauche Denis Dervieux, 25 rue de Beaune Pour le Carré 2010, Denis Dervieux nous présente une exceptionnelle jardinière en terre cuite. Haute de plus d’un mètre (H. 136 cm), son décor est un répertoire caractéristique du XVIIIe siècle : guirlandes retenues aux extrémités par des têtes de béliers. Peinte en blanc, elle a été conçue de façon à ce que l’on puisse l’adosser au mur, éventuellement dans une niche de hall d’entrée. Christian Béalu, 3 rue du Bac Cette magnifique boîte à thé de Meissen (H. 10,5 cm) du XVIIIe siècle fait partie des toutes premières réalisations européennes en porcelaine dure. De forme hexagonale et balustre, elle présente un décor polychrome. Sur chaque flanc du vase, des petites scénettes figuratives sont animées par des personnages asiatiques s’éventant, buvant du thé ou fumant dans des jardins exotiques fleuris survolés d’insectes, inspirées du Codex Schulz. Un large filet d’or s’étend de la base jusqu’au col du vase, pour finir en motif central étoilé entouré d’entrelacs sur le couvercle. Sève & Flore, 13 rue de Beaune Cette magnifique pièce de forme choisie par la galerie Sève & Flore représente un hibou de 1953 en faïence blanche signé Pablo Picasso et les Ateliers Madoura (H. 33 x L. 18,5 cm). Gravé au couteau et engobé de rouge et noir, il a été tiré à 25 exemplaires. Ebénisterie et marqueterie Gilles Linossier, 11 quai Voltaire * Joseph Gengenbach, dit Canabas, s’est rendu grand maître ébéniste, notamment dans la conception nouvelle de meubles à transformations. Gilles Linossier, spécialiste du mobilier du XVIIIe siècle a choisi de nous présenter l’un de ces magnifiques meubles d’époque Louis XVI en acajou de Cuba massif (H. 72,5 x L. 55 cm). Composé d’un double pupitre à crémaillère, orné de deux bras de lumière amovibles, le meuble ouvre en ceinture par deux tiroirs et une tablette dépliante formant un écritoire. Il repose sur un fût central à six pans se terminant en piètement tripode. * Nouvel adhérent du Carré Rive Gauche Galerie BJF, 27 rue de Verneuil Cette superbe commode en acajou moucheté et plaquage d’acajou blond (H. 97 x L. 150 cm) a été réalisée au début de l’époque Empire, vers 1810. Estampillée par l’ébéniste Michel Jacques Boulard, elle présente un dessus de marbre blanc à décors de bronzes dorés. Les côtés, en forme de colonnes, cachent des portes contenant des tiroirs secrets à ouverture mécanique. La plinthe cache également un grand tiroir secret. L’intérieur du meuble présente quant à lui trois tiroirs en acajou massif. Cette commode provient de l’ancienne collection Mancel-Coti. Galerie Chanel, 33 quai Voltaire * La galerie Chanel, spécialisée dans le mobilier et objets d’art du XVIIIe siècle, présente une commode Louis XV en vernis européen à décor vert sur fond jaune jonquille (H. 86 x L. 96 cm). A l’origine le décor était bleu sur fond blanc, le changement étant lié au jaunissement du vernis. Elle est estampillée Delorme (Adrien Delorme-Faizelot, Maître en 1748). La façade ouvre à trois tiroirs sur deux rangs, à décor de feuillages et de bouquets de fleurs et est composée d’une belle ornementation de bronzes argentés et laqués. La commode s’inscrit dans la lignée d’une série de meubles réalisés par Matthieu Criaerd (1689-1787) pour Madame de Mailly, favorite de Louis XV. Galerie Wanecq, 12 rue des Saints-Pères Spécialisée dans le mobilier et objets d’Art du XVIIIe siècle, la galerie Wanecq nous propose de découvrir cette superbe régulatrice de parquet d’époque Régence signée Antoine de Saint-Martin (H. 55 x L. 46 cm). En bois teinté noir incrusté de réserves de marqueterie Boulle, le régulateur est composé d’une riche ornementation de bronzes ciselés et dorés à décor de rosaces, bouquets de fleurs, feuilles d’acanthes, un mascaron d’indien sur la partie haute et un mascaron de femme sur la partie basse. L’ensemble est surmonté par l’allégorie du temps incarné par un homme barbu ailé tenant une faux. * Nouvel adhérent du Carré Rive Gauche Galerie Spadafora, 21 rue du Bac La galerie Spadafora présente pour le Carré Rive Gauche 2010 ce très rare fauteuil de gondole (H. 98 cm L. 90 cm) en bois sculpté et laqué à fond rouge. Datant du milieu du XVIIIe siècle, il provient de Venise et présente un décor de chinoiseries. L’arrière du dossier est agrémenté d’armoiries. Gabrielle Laroche, 25 rue de Lille La galerie spécialisée dans le mobilier du Moyen Age à la Renaissance présente un très beau cabinet lyonnais d’époque Renaissance en bois de noyer clair avec serrures d’origine (H.217 x L. 151 x P. 59 cm), à deux corps de même taille superposés, remarquable par la richesse de son décor combiné à une simplicité qui se caractérise par le traitement en bas relief des sculptures et l’utilisation sur les côtés d’un décor frappé au coin. Les quatre figures d’évangélistes traités en bas-relief sur les vantaux, vêtus à l’antique, accompagnés de leur attribut habituel et finement travaillés, constituent le décor principal du meuble. Studio Willy Rizzo, 12 rue de Verneuil* Nouvel adhérent de l’association Carré Rive Gauche, le Studio Willy Rizzo présente la table Lazy Susan (D. 140 x H. 73 cm), réalisée par Willy Rizzo, designer/photographe, qui crée et conçoit ses pièces depuis 1968. En bois laqué noir, la table est constituée d’un plateau central tournant en acier inoxydable brossé. * Nouvel adhérent du Carré Rive Gauche François Belliard, 30 rue de Verneuil La galerie François Belliard nous présente cet exceptionnel et très original meuble en acajou à hauteur d’appui d’époque Restauration. La porte simule une bibliothèque laissant découvrir un rafraîchissoir. Il provient de la famille d’Orléans. Marc Maison, 7 quai Voltaire Cette atypique crédence en noyer sculpté de style néo-renaissance constitue une redécouverte majeure du mobilier italien du XIXe siècle, où la production d’objets manufacturés connaît un accroissement sans précédent. Réalisée par Moïse Michelangelo Guggenheim (1837-1910), chaque surface de cette armoire est recouverte de sculptures, dans une sorte de rejet du vide propre aux intérieurs du XIXe siècle. La forme, inspirée des armoires à deux corps de la Renaissance, présente une structure architecturale affirmée, associée à une débauche de sculptures d’une éblouissante virtuosité. Diane de Polignac, 16 rue de Lille * Passionnée de mobilier moderniste scandinave et français des années 30 à 60, Diane de Polignac présente dans sa galerie des pièces uniques, des prototypes et des éditions rares, emblématiques de cette période. Pour sa première participation au Carré Rive Gauche, Diane de Polignac nous fait découvrir un bureau plat en bois de rose (H. 71,5 x L. 175 cm) créé en 1956 par Nanna Ditzel, grand designer scandinave. Ses créations, à la fois novatrices et enracinées dans l’artisanat démontre un sens remarquable de la légèreté et des textures, du mouvement et de la beauté. Arts du textile Galerie Chevalier, 17 quai Voltaire Exposition Wogensky, horizons chromatiques, du 27 mai au 19 juin 2010 Cette année, la Galerie Chevalier met à l’honneur la tapisserie contemporaine en consacrant une exposition monographique lumineuse regroupant tapisseries, peintures et gravures de l’artiste Robert Wogensky (né en 1919). Sa création s’étend sur plus de 40 années. Réalisée à Aubusson vers 1960, Equinoxe (H. 133 x L. 166 cm) est une œuvre d’une grande intensité chromatique animée par un mouvement qui nous renvoie aux Elements fondamentaux, et plus largement aux forces vives dans l’espace. Une fois encore, la Galerie Chevalier, internationalement reconnue pour ses tapisseries anciennes, souhaite faire (re)découvrir de grands artistes qui ont participé à l’Aventure Tissée, et qui ont su insuffler une nouvelle dynamique à travers l’apport de cartons novateurs. * Nouvel adhérent du Carré Rive Gauche Parsua tapis contemporains, 17 quai Voltaire A l’occasion du Carré Rive Gauche 2010, Parsua présente un superbe tapis contemporain d’inspiration ottomane intitulé Laleh (H. 350 cm x L. 262 cm). Noué à la main en Iran, il est composé de 250 000 nœuds au mètre carré de laine filée à la main et de teinture exclusivement naturelle. Le tapis est monogrammé CB. Parsua a délibérément choisi d’initier un concept de tapis Haute Couture, une pièce unique, sur-mesure, mais surtout un objet de luxe éthique. En effet, les tapis Parsua sont fabriqués dans des ateliers de village, comme ils l’étaient en Perse aux XVIIe et XVIIIe siècles, et non dans des manufactures. Grâce à des tisserandes sélectionnées pour leur savoir-faire, Parsua a fait renaître cet art ancestral du tapis, oublié depuis longtemps. La laine provient de la Vallée de Chiraz (au sud de l’Iran), reconnue par les professionnels pour être d’une qualité inégalable (longue, soyeuse et solide). Une fois terminés, les tapis sont exposés au soleil pour donner à leurs couleurs une patine d’exception : aucun produit chimique, aucun gaspillage d’énergie. La collection Parsua mêle avec talent inspirations d’époques lointaines et créations contemporaines, en mariant l’Orient et l’Occident dans une interprétation originale. Robert Four, 8 rue des Saints-Pères Exposition rétrospective Jean Lurçat, du 27 au 30 mai 2010 En hommage à Jean Lurçat, la galerie organise pour le Carré 2010 une rétrospective consacrée à cet artiste de génie qui pensait que l’art de la tapisserie, bien qu’ancestral, est un merveilleux médium pour traduire l’art contemporain. Grâce à lui, Aubusson va connaître un nouvel essor et tous les grands noms de la peinture (Picasso, Léger, Braque, Vasarely, Chagall…) le suivront dans la voie, donnant une impulsion nouvelle à cet art. La tapisserie Comme par miracle (H. 247 x L. 326 cm), présentée au cours de cette exposition, est tout à fait représentative de l’œuvre de Jean Lurçat. Menus Plaisirs, 6 rue de Beaune * La galerie Menus Plaisirs, spécialisée en mobilier et objets d’art du XXe siècle et en créations, a choisi de présenter pour sa première participation au Carré Rive Gauche l’œuvre de Patrizia Medail, et notamment le tableau Corail et musique (H. 70 x L. 60 cm) réalisé en technique mixte, à partir d’assemblage de diverses matières. L’artiste fait surgir en trois dimensions un bestiaire allégorique ou une collection botanique de rêve, à l’aide de tissus anciens et autres matériaux rares. Avec le Cabinet de porcelaine de Samuel Mazy et Didier Gardillou, ainsi que les meubles sculptures de bronze de Manuela Zervudachi, c’est tout un univers de créateurs d’exception qui s’offre un nouvel écrin à l’enseigne de Menus Plaisirs. * Nouvel adhérent du Carré Rive Gauche Tableaux et dessins Arthème galerie, 31 rue de Beaune Exposition autour d’un ensemble unique d’œuvres de Christian BERARD (1902-1949) Du 28 mai au 26 juin 2010 Ces soixante œuvres sur papier, réunies en une vingtaine d'années par un collectionneur parisien, forment un véritable hommage à un artiste qui reste inclassable. Au travers de ses créations pour le théâtre, le ballet, le cinéma, mais aussi la décoration, la mode et la publicité, Bérard est l'inventeur d'un style très personnel dont la marque est incontournable. Projet pour un ballet, réalisée au crayon et à la gouache (H. 40 x L. 30 cm) vers 1940, est un extrait de cette « magie » Bérard. Un ensemble de lettres illustrées de Bérard à Boris Kochno, appartenant à la même collection, seront également présentées. Artesepia, 40 rue de Verneuil Célèbre illustrateur romain, Bartolomeo Pinelli développe son intérêt pour les scènes de genre tirées de la vie quotidienne à Rome. Il décrit, dans cette aquarelle intitulée L’heureuse famille datée de 1823 (H. 18,7 x L. 24 cm), une famille romaine avec beaucoup d’élégance et de fraîcheur, en portant son attention sur les costumes, souvenir de sa série de gravures Costumi Romanae ayant pour thème les costumes et coutumes locales romaines, réalisée en 1809. Vincent Lécuyer, 34 rue de Lille La galerie Vincent Lécuyer présente une aquarelle originale intitulée Chanson de salle de Gardes (H. 27,5 x L. 23 cm) issue de l’une des 44 illustrations réalisées par l’artiste Raymond Bret-Koch pour le livre Chansons de salles de garde et d’ailleurs édité en 1928. Peintre, architecte, décorateur et illustrateur, l’artiste travailla notamment avec Robert Mallet-Stevens, André Goult et Paul Poiret, mais détruisit toute sa production après la Seconde Guerre Mondiale. Galerie Saint-Martin, 5 et 11 rue des Saints-Pères La galerie Saint-Martin vous propose de découvrir une importante scène rustique d’Ecole française, éclairée par la rutilance des cuivres et la chair veloutée des fruits, datée de 1883 (huile sur toile, H. 172 x L. 275 cm). * Nouvel adhérent du Carré Rive Gauche Galerie Delvaille, 15 rue de Beaune La Galerie Delvaille nous fait découvrir une magnifique huile sur toile signée Louis Valtat (1869-1952), intitulée Bouquet de Mimosa (H. 73 x L. 54 cm), réalisée vers 1925/1930. Dès 1895, Valtat est l’un des premiers à « peindre par la couleur » ; il l’applique pure, et dégage l’arabesque. Avec sa palette basée sur de violents contrastes colorés, Valtat est un des précurseurs du mouvement Fauve. En 1905, Louis Valtat expose dans « la cage aux fauves » au Salon d’Automne, avec Marquet et Matisse. Il est l’artiste le plus remarqué de l’exposition. Avant-gardiste, il utilise le pigment pour son effet symbolique, oubliant la couleur réelle des objets. Contrairement à beaucoup d’autres artistes comme Vlaminck, Valtat restera « fauve » jusqu’à la fin de son œuvre. En abolissant la perspective, Valtat met un terme aux règles classiques de la peinture. Les ombres sont supprimées et la couleur ordonne la scène. Curiosités et objets d’art Galerie Saint-Martin, 5 et 11 rue des Saints-Pères La galerie Saint-Martin présente deux éléments décoratifs en tôle polychrome réalisés au XIXe siècle pour un théâtre de marionnettes (H. 82,5 x L. 62 cm). Dans le goût italien, il est tout à fait représentatif de l’Art forain de cette époque. Gabrielle Laroche, 12 rue de Beaune Le pendant de la galerie rue de Lille présente depuis quelques années des créations originales de sculpteurs contemporains, notamment cette étonnante représentation de la cathédrale de Strasbourg (H.174 cm), entièrement réalisée à partir de composants électriques de récupération, créée par Thierry Mazille en 2004-2007. * Nouvel adhérent du Carré Rive Gauche Marie-Alexandrine Yvernault, 5 rue de Beaune La galerie présente, pour le Carré Rive Gauche 2010, les créations du sculpteur contemporain Marc Bankowsky, rendu célèbre dans les années 70 par la création de structures en textile présentées partout en Europe. Son parcours est jalonné de nombreuses collaborations dans le domaine de la décoration et notamment avec Peter Marino pour la boutique Haute Couture Christian Dior à Paris ou encore pour la Maison Baccarat. Parmi les objets et petits meubles présentés par la galerie Marie-Alexandrine Yvernault, on remarquera plus particulièrement cette paire de chenets en bronze (H. 59 x P. 58 cm) intitulée Anubis. Galerie Lafon-Vosseler, 32 rue de Verneuil Plus connu comme styliste et grand couturier du début du XXe siècle que comme créateur de bijoux, Paul Poiret (1879–1944) a réalisé en 1915 ce très rare bracelet en métal argenté (H. 11,5 cm) que la galerie Lafon–Vosseler a choisi de nous présenter pour le Carré Rive Gauche 2010. Précurseur du style art déco, influencé par son ami et dessinateur Paul Iribe, Paul Poiret a créé certains de ces bijoux dans les ateliers de sa sœur Jeanne, femme du grand joaillier Boivin, afin d’accompagner des tenues réalisées dans les années 1910 ou plus spécialement pour sa mémorable soirée Mille et deuxième nuit. Paul Poiret sera le premier à manifester son intérêt pour les bijoux fantaisies, et proposera nombre de bijoux à son effigie, réalisés en pâte de verre par la maison Gripoix. * Nouvel adhérent du Carré Rive Gauche INFORMATIONS PRATIQUES Evènement Carré Rive Gauche, le meilleur de l’art Dates Du vendredi 28 mai au dimanche 30 mai 2010 Vernissage Jeudi 27 mai 2010 de 17h à 23h Horaires Du vendredi au samedi de 11h à 21h Le dimanche de 11h à 18h Nombre d’adhérents 100 Spécialités représentées Archéologie, luminaires, argenterie, orfèvrerie, mobilier, bijoux, tableaux, cadres anciens, tapis, céramiques, tapisseries, curiosités, dessins, horlogerie, arts primitifs Géographie 6e et 7e arrondissements, 8 rues formant un carré : quai Voltaire, rues des Saints-Pères, Université, Bac, Beaune, Verneuil, Lille et Allent Composition du Bureau William Vonthron (Président) Nicole de Pazzis-Chevalier (Vice-Présidente) Georges Franck (Trésorier) Florence Arnal (Secrétaire générale) Jean-Roch Giovachini Internet Site : www.carrerivegauche.com e-mail : [email protected] Organisation et relations presse Colonnes / Claire Galimard – Isabelle Bordes 16, rue des Saints-Pères – 75007 Paris – France T : +33 1 42 60 70 10 – F : +33 1 42 60 70 07 [email protected] www.colonnes.com La maison diptyque, le champagne Ruinart, l’Hôtel Montalembert, l’IESA, L’Estampille l’Objet d’art, AD, le Journal des Arts et Connaissance des Arts sont partenaires du Carré Rive Gauche.