LA SEMAINE DE LA BrOUSSE EN FOLIE - outre
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LA SEMAINE DE LA BrOUSSE EN FOLIE - outre
la semaine de la brousse en folie La semaine de la brousse en folie Comme l’événement de la semaine « Christian Karembeu » en mars, NC 1ère persiste et signe en proposant « la semaine de la Brousse en folie » en août. Une semaine placée sous le signe des 30 ans de la BD et des différentes œuvres du maître Bernard Berger. Après le dessin papier, l’auteur se lance dans le dessin animé avec la complicité de son fils Stéphane, et ça donne «les aventures de Timek et Kaillou» suivi d’une série de programmes courts pédagogiques sur les énergies. Le tout diffusé le matin sur NC 1ère pendant la semaine de la Brousse en folie. Entre clips broussards, hommage aux auteurs et rétro sur les 30 ans de la BD, cette semaine en compagnie de Bernard Berger c’est de la folie ! NC 1ère poursuit sa volonté de mettre en lumière ces hommes et femmes dont l’image, l’action et le travail sont intimement liés, et parfois malgré eux, à la Nouvelle-Calédonie. En août, la 1ère est toujours à nous avec Bernard Berger... 30 ôns et pas une ride Coup d’œil dans le rétro pour un retour en fanfare sur les 30 ans de la Brousse en folie. L’auteur revient non sans une certaine émotion sur ses premières planches et les personnages qui lui ont inspiré les charismatiques « tonton marcel », « dédé », «tathan», « mimine » et toute la bande. Entre témoignages et poésie, le magazine analyse le parcours de cette bande dessinée calédonienne, le talent de son auteur et les répercussions sur le public calédonien. En 1984, sur les présentoirs des librairies calédoniennes, débarque la toute première bande dessinée 100% locale : La brousse en folie. Mais que raconte-t-elle ? Et bien des histoires drôles sur la vie des broussards. Bien qu’un peu caricaturale, c’est à travers des personnages, des références typiquement calédoniennes ou des clichés, que les lecteurs vont se sentir compris, enfin représentés. Derrière ces traits de crayons et ces épopées caldoches, se cache l’auteur : Bernard BERGER. Ecrit par : Julie Martin Equipe : Myriam Watue, Michel Marin, Brice Pichard, Nicolas Luiggi Durée : 26 minutes Année : 2013 jeudi 8 août 20h00 magazine dessins animés LES AVENTURES DE les énergies TIMEK & KAILLOU En attendant son père Timek tente de raviver le feu. Une série d’aventures l’attend alors... Réalisation : Bernard Berger Infographie : Stéphane Berger Durée : 10 minutes lundi 5 aout 6h20 Huit pastilles animées sur les énergies renouvelables expliquées aux plus jeunes. Réalisation : Bernard Berger Infographie : Stéphane Berger Durée : 4 minutes Lundi 5 août 7h20 du mardi au vendredi 6h20 & 7h15 entretiens avec charles juliet Charles Juliet, auteur Français de quelques 30 romans, recueils et essais, traduit en 26 langues, arrive en Nouvelle-Calédonie en Juin 2012, invité pour une résidence d’écriture de deux mois. L’écrivain, dans ce documentaire inédit, revient sur son oeuvre, sa vie, sa quête, en partageant son ressenti avec un autre bout du monde qui lui apparaît soudain très proche. Entretiens avec Charles Juliet est un film d’une rare émotion à mi chemin entre la découverte et l’introspection, où lorsque les mots identité et universalité ne font qu’un. Pour éclairer le documentaire avant la diffusion Patrick Durand Gaillard reçoit: - Bernard Berger, auteur - Christophe Augias, conservateur et directeur de la Bibliothèque Bernheim - Nicolas Kurtovitch, écrivain A l’issue du film, le réalisateur Alan Nogues rejoindra le plateau pour évoquer le Salon du Livre Océanien et la mobilisation la lecture du livre et de la BD en général. Réalisation : Alan Nogues P ro d u c t i o n : é m o t i o n capturée et la maison du livre de la NouvelleCalédonie Durée: 52 minutes mardi 6 août 20h00 l’interview Entretien avec Bernard Berger, chercheur. Où êtes-vous allé puiser votre inspiration pour les personnages de la Brousse en folie ? Si l’aspect physique des personnages viennent de l’observation de mon entourage, les caractères de chacun d’eux est largement inspiré de ma personnalité... pour le meilleur et pour le pire. Vous avez été professeur d’arts plastiques mais auriez-vous pu vivre de votre œuvre ? En fait, oui. Mais j’aurais été moins libre et certainement moins à l’aise dans mes choix si je ne dépendais que de revenus, toujours hypothétiques, de la vente de mes livres. Et puis l’enseignement de l’art au lycée fait aussi vivre l’esprit qui doit demeurer en alerte. lecteurs ? D’abord les personnes qui ont un lien avec le Caillou. Quelques collectionneurs et quelques passionnés... qui ont un lien avec le Caillou. Vos œuvres se vendentelles en métropole ? Quel accueil la BD Brousse en folie a-t-elle au festival d’Angoulême ? Elles se vendent grâce à l’Internet. C’est une branche qui fonctionne relativement bien mais qui n’a pas encore atteint le niveau espéré. Selon vous, qui sont vos J’y suis allé au début de la série et l’accueil fut courtois mais légèrement distant. L’outre-mer n’intéresse pas. Vous considérez-vous comme auteur ou comme dessinateur ? Je me considère comme chercheur. - Comment vous inscrivez-vous dans cette génération d’écrivain, notamment avec Nicolas Kurtovitch ? En 1983, nous avons souhaité nous exprimer sur la scène littéraire, chacun à notre manière mais sans autre désir que celle d’ouvrir le chemin de l’expression d’auteur. C’est- bernard berger à-dire que notre action s’inscrivait dans le domaine de l’expérimentation en poésie, théâtre, nouvelles, romans et bandes dessinées. Nous ne savions pas où nous allions mais nous avions la sincérité en guise de compas. Une boussole qui nous a permis de sortir des chemins tracés à l’avance. - Quand pensez-vous sortir le deuxième volet de la trilogie « on refait pas l’histoire » l’interview entretiens avec charles juliet Entretien avec Nicolas Kurtovitch, auteur. Comment s’est passée votre rencontre avec Charles Juliet ? Très facilement, nous nous connaissions déjà, depuis une rencontre très chaleureuse au Salon de Ouessant. Nous nous sommes revus à l’aéroport puis souvent chez lui et chez nous. Charles et Marie Louise (ndrl femme de Charles Juliet) sont des gens simples et chaleureux avec qui nous avons immédiatement reconnu des centres d’intérêts communs, depuis la poésie à l’AIKIDO, le sport et le blues. A la découverte du personnage dans le film, Charles Juliet exprime une blessure, et à travers son œuvre, il en a fait une sorte de thérapie. Est-ce que ce n’est pas le lot de tous les écrivains que de panser les plaies à travers l’écriture ? Deux niveaux : est-ce un acte conscient et volontariste de «panser les plaies» ? Pas en ce qui me concerne, mon urgence en tant qu’écrivain est de «voir derrière» découvrir «au-delà» de l’émotion, audelà la première idée, la première réflexion, la première sensation. approfondir, être surpris. Ensuite : Est-ce que cela (ce que j’ai écrit) révèle quelque chose de mes blessures, j’imagine que oui. Mais bon, ce n’est plus vraiment mon souci. Qu’est-ce que vous retenez de cet entretien ? Nous en retenons, Nicole et moi, car Nicole a eu la chance de faire une lecture avec Charles au Theâtre de l’île, outre l’amitié, la simplicité du propos et la précision de l’écriture, fruit d’une longue méditation et d’un travail sur la langue. La proximité d’un «maître» marque au-delà des faits précis ou des «souvenirs», c’est exactement l’impression que nous avons eu au contact de Charles, et ça ne peut aps se rassembler dans un propos car l’impact se fait sur la vie et l’âme. Dans son interview Bernard Berger se livre sur son accueil au festival de la Bande dessinée d’Angoulême : «courtois mais légèrement distant. L’outre-mer n’intéresse pas ». Comment un auteur calédonien fait pour exister ? D’abord et avant tout, en écrivant, encore et toujours, indépendamment de la publication, indépendammant d’un projet de publication. Ecrire parce que c’est une urgence. Ensuite et bien il faut s’activer, insister, envoyer les manuscrits, écrire encore, se renseigner. Faire le boulot, prendre des risques. Exister pour soi dans un premier temps, être sincère. Avoir quelque chose à dire sinon on n’a rien à écrire et surtout le lecteur n’aura «rien à lire» même si une publication existe, mais «dedans» il n’y aura «rien», et «on» ne s’interéssera pas à vous, au cours des rencontres, des salons etc. Dans le cadre de la semaine de la Brousse en folie, vous intervenez sur le plateau d’Itinéraires aux côtés de l’auteur Bernard Berger. Quelles sont vos relations avec lui ? Nous nous connaissons depuis plus de 30 ans Bernard, Anne Nicole (ma femme) et moi. Nous étions ensemble au collège de Havila, en fait nous avons vu Anne et Bernard arriver en 83 il me semble ou peut-être 82. Une info de première: Nicole et moi avons été les seconds (après Anne) lecteurs de la première et deuxième nicolas kurtovitch planches de Bernard et de la Brousse en Folie. Ils habitaient à 20 m de chez nous, nous nous voyions tout le temps et un soir il débarque à la cuisine et nous montre «ça»: «ça» vous fait rire?... Evidemment. J’ai toujours soutenu Bernard dans sa démarche et il y a une véritable démarche intellectuelle et bien entendu artistique autour (pour ne pas dire «derrière») de son travail. Nous en avons si souvent parlé. Et puis Bernard est fondateur de l’Association des Ecrivains de Nouvelle-Calédonie, avec Claudine Jacques et moi. Quel album de la Brousse en folie avez-vous préféré ? «Le mec sain malgré lui», rien que pour la titre. Dans chaque album il y a de superbes planches alors faire un choix...trop difficile... Informations et contacts la semaine de la brousse en folie Mariannick Babé - Responsable marketing et communication [email protected] tél : (687) 23 98 40 - fax : (687) 23 99 75 Stéphanie Moulin - Attachée de presse [email protected] tél : (687) 23 99 46 - fax : (687) 23 99 75 Les photos sont disponibles au service presse sur demande