72 - France Bluegrass Musique Association

Transcription

72 - France Bluegrass Musique Association
MARK
O’CONNOR
en France !!!
Spécial banjo
avec:
•
Gilles REZARD
•
Claude ROSSAT
•
Mathieu RUE
•
Erick MILLET
•
Jacques ZERR
•
Jean Michel
GARDIN
LA ROCHE 2009
ÉDITORIAL
ème
Le numéro 71 se termine. Notre 15
– Faux - Votre numéro,
car vous êtes de plus en plus souvent mis à contribution. Et
vous le faites bien volontiers, et nous vous en remercions
sincèrement – sans aucune flagornerie. Bluegrass comme
lieu d’information mais aussi lieu d’expression. Nous nous
sommes fixés 5 ans de réalisation du journal Bluegrass. Un
quinquennat. 5 ans, c’est bien, mais c’est assez ; Davantage,
c’est s’installer sans doute dans la routine, et même dans le
conformisme. Mais vous méritez mieux que cela. Alors cela
dit, nous voici juste à moitié. Encore 15 numéros.
Il y a sûrement quelques points qui mériteraient d’être améliorés : Par exemple, la rubrique « Courrier des lecteurs » reste
vide. Bon, même si les lecteurs s’expriment différemment ...
Ce mois-ci, l’actualité est riche. D’abord, c’est un « Spécial
Banjo », avec interviews et tablature, le deuxième « Spécial
Banjo » mais sans doute pas le dernier ; Mais c’est l’occasion
de rencontrer une fois encore des gens formidables, des gens
disponibles : par ordre alphabétique : Jean-Michel Gardin de
Springfield, ; Erick Millet de Blue Quitach, Gilles Rezard de
Banjomaniacs, Claude Rossat de Bluegrass Deluxe, Mathieu
Rue de Lonesaone et Zacques Zerr de Signé Bluegrass. Et
puis il y a de nombreux stages : à La Grange Rouge, à Virton,
… des concerts comme à Calais avec la venue de Mark
O’Connor qui joue avec Didier Lockwood…, des programmes
comme à La Roche, des chroniques de disques (le terrible
banjard a écouté les derniers CD de Just’in et de Bluegrass
Doc), des news, l’état de la Carte de France des banjoïstes,
et l’avancement du projet France Bluegrass 2 … Mais aussi
quelques nouvelles dont on se serait bien passées : un vol
d’instruments au détriment du groupe Alambic, le décès d’un
mandoliniste, Butch Baldassari. Enfin, la routine concernant
une musique qui ne se porte pas si mal que cela …
François ROBERT
Le festival de La Roche sur Foron, c’est 5 jours de Blue-
Bluegrass Workshop. Le stage aura lieu du 27 au 29 juil-
Monogram (Cz)
let. Détails sur: www.larochebluegrass.fr
90 € pour 3 jours (+ 60 € si pension complète).
Nouvelle approche d’un stage Bluegrass : Oser improviser et
taper le boeuf ! ( Harmonie et rythmique: accords, pompes,
cycles, tonalités. Mélodie et rythmique: métronome, médiator,
tempo). Et animé par des musiciens comme vous, qui auraient aimé apprendre au plus tôt à s’affranchir des tablatures,
afin de s’éclater en bœuf. Stage pour ceux qui ont des notions
de leur instrument, à l’aise avec les accords de base et capables de jouer quelques thèmes et mélodies du bluegrass.
grass non stop du 29 juillet au 2 août 2009. Le festival est entièrement préparé, géré et encadré par des bénévoles, sous l’égide
de l’association (loi 1901) Roch’événements.
Voici, en avant-première les groupes invités :
C’est un festival gratuit. C’est le meilleur moyen pour faire découvrir le Bluegrass au plus grand nombre de personnes, et réunir
un maximum de groupes et leur permettre de jouer dans de bonnes conditions devant un public important et enthousiaste.
Carrie Hassler & Hard Rain
(en partenariat exclusif avec Craponne),
Sally & Chris Jones,
&
Acousticure (H),
& Philippe Naudot & Vodopad (F/Sk)
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HOMMAGE A UN GRAND PÉDAGOGUE par Dominique Guillot
Bluegrass !
Journal bimestriel de :
France Bluegrass Musique
Association
145 Rue de la Croix
F—74800 la Roche sur Foron
tel. (33/0) 450 03 42 04
http://www.france-bluegrass.org
Bureau
Président :
Christopher Howard-Williams
[email protected]
Vice président :
Gérard Vandestoke
[email protected]
Secrétaire :
Christophe Constantin
[email protected]
Trésorier :
Valérie Morin
[email protected]
Webmaster:
Joël LeDoyen
[email protected]
Directeur de publication :
François Robert
[email protected]
Rédaction / conception:
Dominique Guillot,
François Robert.
Abonnements :
Valérie Morin et
Mathieu Rué,
Châtenay 71290 SIMANDRE
Ont participé à ce numéro
Bluegrass Doc (Pascal Cerutti)
Pauline Dumontet
Dominique Fosse
Florence Giuliani
Jean-Michel Gardin
Dominique Guillot
Jean-Charles Godderis
Christopher Howard-Williams
Just’in
Christian Labonne
Le Banjard Masqué
Thierry Lecocq
Erick Millet
Gilles Rezard
Claude Rossat
Mathieu Rue
Jacques Zerr
(Pardon à ceux que nous aurions oublié …)
Le journal décline toute responsabilité en
cas de perte de détérioration ou de nonretour des documents qui lui sont confiés.
Les informations données par le journal ne
dispensent pas les lecteurs de compléter et
d'adapter cette documentation à leur propre
usage. Elles n'engagent pas la
responsabilité de FBMA et de sa rédaction.
Les citations des marques et les adresses
qui figurent dans les pages rédactionnelles
sont données à titre d'information, sans but
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indicatifs et peuvent être sujets à variation.
Les opinions exprimées dans Bluegrass!
par les auteurs des articles, ne sont pas
nécessairement celles de FBMA.
Il fut de ces musiciens qui s’épanouissent en
passant leur savoir aux autres. Malgré une
discographie assez impressionnante, il restera
avant tout un des grands représentants d’une
pédagogie toute américaine, se situant entre méthode instrumentale avec
support audio, « Mandolins
Camps » et universités d’été, … les mandolinistes
d’aujourd’hui lui doivent
beaucoup. Butch Baldassari
au terme d’un long combat
contre une tumeur au cerveau a quitté la planète
Bluegrass pour d’autres
espaces inconnus. Si tu
croise Big Mon fais lui une
bise de notre part…
Old Town (rebel 1990, Evergreen (CMH
1994), Duets for mandolin and guitar
(Soundart 1998) new classic for bluegrass
mandolin (Soundart 1998)
Né en 1952, il est sans
doute le premier mandoliniste à avoir effacé les distances entre musique classique et folk. Il a joué avec
de nombreux groupes, reçu
les honneurs de l’International Bluegrass Music Association,… Il avait découvert la mandoline de Bill Monroe au début des années 70 et
rejoint un premier groupe, « The Bottle Hill
Boys » à peu près au même moment.
Sa contribution à la pédagogie musicale et l’enseignement de la mandoline
est impressionnante, dans
le désordre (à voir dans
vos sites de vente à dis-
Il fait ses études à l’université de Scranton
avant de rejoindre son premier véritable Bluegrass Band: « The Weary Hearts » avec lequel il rencontre un certain succès dans la
années 80. Le groupe se sépare en 1990 et
Butch part à Nashville. Il contribue très rapidement à l’émergence du « Nashville Mandolin
Ensemble » dans l’esprit des
célèbres orchestres du genre aux USA dans
les années 1900 et qui faisait fureur à l’époque. Ces groupes étaient composés de toute
la gamme des mandolines, mandoles, mandoloncelles, basse, … L’orchestre se distingue
par un répertoire très éclectique, de Vivaldi au
Bluegrass, en passant par les musiques celtiques et jazz. Un album naîtra de cette aventure « Plectrasonics » en 1995 qui comprend
des musiques des Beatles, de Charles Mingus, Bill Monroe, et même le thème de Startrek, la série télé aux grandes oreilles… L’album est produit par Richard Bennet, qui a
travaillé entre autres avec Emmylou Harris et
Neil Diamond. Un second album sortira en
1998, intitulé « All The Rage » qui reçu
l’Ayward du meilleur album classique par le
Nashville Music Association.
Butch aura aussi été membre de nombreuses
formations Bluegrass, « Lonesome Standard
Time Band » avec lequel il sort 3 albums, puis
en 1995 il joue avec Richard et enregistre
deux magnifiques albums, « Wolves are Howling » en 96 puis en 97 « Sales Tax Todles »
qui sera élu meilleur album Bluegrass en
1997.
Il fut un grand enseignant, un éminent militant
de la cause mandolinesque, il enseigna à la
Blair School of Music à l’université Vanderbuilt
de Nashville, et a réalisé de très nombreuses
méthodes et vidéos, des workshops dans les
festivals y compris la très sélecte Telluride
Rocky Grass Bluegrass Academy.
Il est parti pour d’autres aventures ce 10 janvier 2009 à l’âge de 57 ans et nous laisse
quelques références à conserver précieusement sans nos discothèques :
Des albums sous son nom:
Page 2
Des participations : avec
le « Lonesome Standard
Time » : Mighty lonesome
(sugar hill 1993) avec le
Nashville Mandolin Ensemble « Plectrasonic
» (CMH1995) avec The
Grass is Greener
«
Wolves are Howlin » et «
Sales
Sax
Toddle
» (1996/97) avec John
Reischmann et Robin Bullock
«
Travellers
» (Soundart 2000)
tance préférés) :
Canntabile Duets for mandolin and guitar avec
John Mock,
Bill Monroe 16 gems for mandolin,
Butch Baldassari Mandolin tunes for practice
and repertoire,
New classics for bluegrass mandolin,
Thirty fiddle tunes for the mandolin.
Et en vidéo chez homespun, entre autres :
Butch Baldassari bluegrass mandolin workshop,
You can play bluegrass mandolin.
NIOUZES D’HIVER
AVIS DE RECHERCHE
VOUS AVEZ DIT REZARD?
Un violon et une guitare ont été volés dans les loges du festival Trad'Hivernales à Sommières (30) le samedi 17 janvier au
soir. Ils appartiennent aux musiciens du groupe ALAMBIC.
Le violon: Il est contenu dans un étui revêtu d'un tissu de
couleur bordeaux. Cet étui contient également deux archets ,
un portant la marque Marc Raposo et un autre dont la baguette est de couleur brun très foncé. Le violon caractérisé
par un fond et une table *très voutés* ne portant pas d'étiquette est monté avec un cellule Hervé Prudent (préampli
dans la mentonnière ).
La guitare : C'est une guitare de luthier avec une étiquette à
l'intérieur indiquant qu'elle a été fabriquée par Manolo pour
Rémy Massé. Sa rosace est assez grande et elle est décorée
de motifs géométriques en marqueterie de couleur (avec du
bleu notamment). Le pré-ampli, qui est fixé à l'arrière de la
caisse, est tenu par une plaque en bois et est consolidé par
un gros scotch noir. Elle est dans un étui gris dont la poignée
qui était cassée est refaite en corde.
Appelez-nous si vous retrouvez l'un ou l'autre de ces instruments. Merci par avance.
Jean-Pierre AUFORT (violon) : 06 72 55 15 45.
Rémy MASSE (guitare) : 03 81 60 00 62
Chers collègues banjoïstes,
Deux stages sont sur les rails, pour le mois de mai 2009 : Le premier : du 1 au 3 mai à La Rochelle, chez mon ami Antoine Porteaux et sa compagne, qui nous accueilleront comme la dernière
fois magnifiquement dans leur havre de paix. Et le deuxième : les
30 et 31 mai, à Mercurey, qui présente aussi certains avantages,
gastronomiques notamment… Comme dorénavant, ils sont tous
niveaux (sauf vrais débutants).
Les formulaires d'inscription avec l'essentiel des infos, sont à télécharger (format pdf) sur mon site à la page des stages.
Il y aura également un stage d'une semaine complète dans le
haut-beaujolais, du 5 au 10 mai prochains. Le programme et le
formulaire d'inscription sont en préparation, mais les personnes
intéressées peuvent d'ores et déjà se manifester. Ce stage intensif sera limité à 5 stagiaires. En vous souhaitant à tous un moral
d'acier, et beaucoup de plaisir avec notre instrument favori ! Amicalement, Gilles
www.gillesrezard.com
http://banjo.over-blog.fr/
DERNIER AVIS AVANT VIRTON
Stage Virton du 06 au 11 avril 2009 : 24e stage
international de musique acoustique, avec:
AVIS DE NAISSANCE
Début décembre 2008, Christian Labonne a rejoint le
groupe Tennessee Stud pour remplacer le banjoïste, Fabien
Costille. Le 1er concert est prévu début février 2009.
Tennessee Stud : Il faut attendre fin 2004 pour que Thierry
Aïli (guitare acoustique, chant) Jean-Marc Salas (guitare
acoustique, dobro), Pascal Rabilloud (basse) et Fabien
Costille (banjo) décident de monter le groupe Tennessee
Stud, 2 ans après s'être rencontré dans le cadre de l'atelier
Bluegrass animé par Gilles Rézard (Zipcode 2025). Ils revisitent des standards de country music, de blues, de western
swing, de bluegrass en piochant largement dans le répertoire de Doc Watson. Sandrine Varnet apporte son
charme et sa voix limpide début janvier 2007, Philippe Jeoffroy apporte sa
batterie en mai
2008. Quand le
groupe
adapte
des reprises des
répertoires country-rock ou Bluegrass à ses instruments
acoustiques, ce sont ses
arrangements
originaux qui donnent une couleur
musicale qui lui
est propre.
Après la sortie du
CD "The First
One" en mai 2007,
après la tournée des festivals 2008, le groupe travaille actuellement sur son 2ème CD, qui devrait voir le jour en juin 2009,
et prépare les festivals de l'année 2009, notamment Craponne sur Arzon.
Pour plus de renseignements:
Dobro : Henrich Novak (SK) d’Allan Mikusek and Grasscountry,
Violon Old Time : Betse Ellis (USA) du groupe The Wilders,
Mandoline : Jesper Rubner-Petersen (DK),
Contrebasse et basse : André Klénès,
Blues : Marc Lelangue,
Guitare fingerstyle : Chris de Pauw,
Guitare manouche : Pierre Szpirglas et André Vandomber,
Guitare flatpicking : Roberto Dalla Vecchia,
Banjo : Jean-Marie Redon,
Violon irlandais : Kieran,
Harmonica : Thierry... qui veut rester anonyme...
Equipements dobro : Claude Boussemaere
Date limite d’inscription : 25 mars 2009.
Infos : http://www.musiqueacoustique.org/joomla_fr/
BLUEGRASS EN GASCOGNE
Jean-Charles Godderis nous communique : Association Bg en
GascogneDany Souillart, banjoïste de Mirande dans le Gers, vous
annonce la création de la première Association "Bluegrass" dans
le sud-ouest : 'Bluegrass en Gascogne'.
- Un premier évènement a eu lieu les 16, 17 et 18 janvier sous la
forme d'un stage Banjo animé par Eric Gloaguen.
- Une nouvelle rencontre est prévue le week-end de l'ascension
(21, 22, 23 et 24 Mai) sur le thème de la Musique Américaine
Acoustique, au Ranch 'Paro-vent' 46700 Sérignac (voir site web).
Possibilités: Camping uniquement (apporter sa tente ou campingcar ou réservation de tipis et maisons de trappeurs), aux tarifs de :
- Emplacements 15 euros/jour (tente ou camping-car) ;
- Pension complète: 40 € / jour / personne (emplacement, petit
déjeuner, déjeuner, dîner).
Dans le prochain Cri,
le numéro 110, Dominique Fosse nous cause des CDs de :
- Chris Stuart & Backcountry,
- Carrie Hassler & Hard Rain,
- Danny Paisley & the Southern Grass,
- Northern Lights
- Donna Ulisse
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Petit jeu où l’on ne gagne rien ...
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Quelques-uns des
nombreux
banjoïstes
américains venus
en France.
Retrouvez-les !
Liste alphabétique
page 15,
Résultats dans le
prochain numéro.
Page 4
QUAND GILLES FAIT SON EDWIGE
La carte des banjoïstes, modeste contribution à la cause du
plus bel instrument du monde, est d'ores et déjà un grand
succès !
De mon côté, j'entends une petite voix satanique dans mon
esprit tortueux de banjoïste qui me pousse à inciter les mandolinistes et les guitaristes, voire même les contrebassistes
(après tout, il faut être charitable…). Et même les violonistes,
pourquoi pas, mais on s'expose à de graves représailles aux
sein des couples jusqu'alors parfaitement heureux en ménage
ou le mari ne jouait que quelques minutes par semaine, et
encore, pas trop fort, avec un coussin sous la peau, ou des
pinces à linge sur le chevalet … Ca va être terrible. Le bluegrass risque de s'immiscer dans des chaumières jusqu'alors à
l'écart de toute nuisance, des petits groupes risquent de se
former (j'ai même déjà quelques craintes). Non, c'est trop horrible, j'ai honte … Je crois que je vais aller me cacher au fond
d'une grotte, en Patagonie, ou sur une île déserte, pour faire
pénitence. Et pour me punir encore plus, j'emmènerai mon
banjo. Yes ! Amitiés,
Gilles
En effet, plusieurs banjoïstes ont, avec toute la retenue qui les
caractérise, laissé éclater une émotion bien compréhensible
en découvrant qu'à quelques minutes de chez eux vivait
un collègue banjoïste, frère de passion, confrère de douleur
dans la maîtrise du roulement qui tue, jumeau cosmique ascendant Scruggs et partageant les mêmes souvenirs émus
à l'évocation de la BO de Délivrance (et je ne parle pas de la
scène du cochon) … Le pire est à redouter, car des rencontres ont déjà eu lieu ! Et oui, plusieurs, dans diverses régions de France … Ah qu'elles doivent me bénir les épouses
des suscités, qui n'ont plus à supporter un, mais deux banjoïstes dans le canapé. Pourvu que ça n'aille pas plus loin…
France Bluegrass Number 2
Bonne nouvelle : nous avons eu suffisamment de réponses
positives pour valider la faisabilité du projet. Il y a aujourd’hui
28 participants déclarés dont 15 « nouveaux » et 13
« anciens » qui étaient déjà là pour le premier épisode. Il y
aura donc environ 50 % de nouveaux groupes par rapport à
l'édition 2004. Ce qui est très bien, puisque ce sont surtout
des musiciens confirmés ou ayant déjà une certaine maturité.
Nous avons commencé à recevoir des inscriptions et des
morceaux. Nous attendons encore quelques confirmations,
mais nous sommes à présent confiants.
infos de chaque groupe, les vérifier et les corriger. Ce sera le
travail de Christian, et avec plus de 20 groupes, ça en fait des
coups de téléphones et des heures devant l'écran !
Et en parallèle, le mastering et la playlist. Ca c'est plutôt le job
de Gilles. Le but étant que l'auditeur ait l'impression d'une
cohérence de l'ensemble… Il y a deux solutions : soit on
prends le morceau ayant le moins bon mixage et on nivelle
tout par le bas, ce qui est assez simple, soit on fait l'inverse,
ce qui est impossible ! Entre les deux, il y a une alternative
assez acrobatique, qui consiste à jouer autant sur le remastering que sur l'ordre des morceaux. Et ça, c'est passionnant !
Puis Christian gérera les contacts avec les différents prestataires (graphiste, presseur, SDRM, transporteur, etc.) pour
que le CD soit disponible à Craponne, soit le dernier weekend de juillet. Il y aura des extraits sur différents sites : FBMA,
gillesrezard.com, landofplenty.fr.fm et d'autres. Et comme
pour le précédent, on le soumettra à différentes critiques en
France (Le Cri du Coyote, Bluegrass ! …) en Europe et aux
Etats-Unis (Bluegrass Europe, Bluegrass Unlimited, Banjo
Newsletter, County Sales, Elderly, …).
Pour toute info d'ordre logistique, contactez Christian : HYPERLINK "mailto:[email protected]" \o
"mailto:[email protected]"
[email protected]
Pour toute info du domaine artistique, contactez Gilles :
HYPERLINK "mailto:[email protected]"\o"mailto:[email protected]"
[email protected]
Ce succès en terme de nombre d'inscrits peut poser un problème suivant la durée des morceaux et suivant le nombre
d'abandons possibles. Si la durée maximale d'un CD nous
oblige à limiter le nombre de groupes participants, la priorité
sera alors accordée aux groupes ayant fourni un dossier complet en fonction de critères artistiques dont nous assumerons
la difficile responsabilité…
Il se peut aussi qu'il y ait de la place pour tout le monde ou
que le CD devienne double !
Suivant un rituel organisationnel bien français, la feuille d'inscription a été considérée par une majorité comme anecdotique. Nous ne sommes pas particulièrement formalistes mais
ce serait bien de nous l'envoyer pour montrer que l'on peut
compter sur vous.
N'attendez pas de tout avoir pour nous l'envoyer, la mise en
page peut commencer de notre coté avant que le mixage ne
soit fini du vôtre !
Nous ferons appel à un illustrateur Lyonnais pour cette seconde édition. Il s'appelle Arnaud Jouffroy (HYPERLINK
"http://www.arnaudjouffroy.fr"
\o
"http://
www.arnaudjouffroy.fr/" www.arnaudjouffroy.fr), il est sympa
et très talentueux. Ce qui tombe bien puisque d'après les
premiers morceaux reçus, le CD s'annonce excellent !
Les groupes
Ceux qui souhaitent participer pour la 1ère fois : Bluegrass
Deluxe, Ellis Island et François Vercambre, Hoboes, Jacques
& Danielle, Patrice Jania, Keep off the Grass, Ghislain Kosiba, Thierry Massoubre, Nashville Airplane, Palomino Bluegrass Band, Tante Agathe’s, Tennessee Stud, Usual Suspects, Jean-Paul Wahl Distel et Thierry Lecocq et Cabine 12.
Et ceux qui étaient du premier voyage : Blue Quitach, Bluegrass 43, Bluegrass Avenue, Crazy Buffalo et Isabelle Groll,
Gilles Rézard, Goody Old Style et Lonesaone, Lonesome
Day, Mary & Co, Marylou, Moonshine Bluegrass Band, Quartier Français, Turquoise, Zip Code 2025.
Pour résumer, nous avons différé la date de remise des morceaux définitifs au 30 avril. Il va sans dire que le plus tôt sera
le mieux, car ensuite les ennuis commencent : Il va falloir
recueillir d'une part les photos, textes, adresses et autres
Merci à
tous ceux
qui nous
ont envoyé
leurs vœux
… Si ces
derniers se
passent
toujours
comme sur
la photo, je
vais rejouer
du Bluegrass.
Concert organisé par la Grange Rouge :
- 28 mars, Concert Vouv Tia Venou
- 10 avril, Bœuf Bluegrass, entrée libre
- 11 avril Concert , Théâtre de Louhans, Munde, Hurst et Berline
- 13 et 14 juin, Trad en Fête, folk et Bluegrass, plus de 150 musiciens se retrouvent pour jouer en bals.
Stages Musique
- Masterclass Bluegrass 11 et 12 avril 2009
Mandoline et violon : Byron Berline, Guitare : Jim Hurst, Banjo :
Alan Munde ; 180 € (12h stage, 2 nuits, 3 repas et le concert).
La Grange Rouge – 71500 La Chapelle Naude
[email protected] www.lagrangerouge.fr
Accueil : 03 85 75 85 75
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LOCKWOOD / O’CONNOR
Petite histoire introductive, chargé de mission musique (et
danse) pour le Conseil général du Pas-de-Calais j’ai eu à rédiger un schéma départemental des enseignements artistiques.
Avec la complicité de directeurs de conservatoires, nous
avons imaginé la mise en place d’un orchestre symphonique
susceptible de jouer un rôle déterminant en matière de pédagogie musicale sur le Département. Celui s’est donc constitué
de professeurs et d’élèves, il comporte à peu près 70 musiciens et sa première prestation est programmée en Mai prochain.
hasard, qu’il considère comme le maître incontesté du
« fiddle » : Mark O’Connor. Là vous voyez où je veux en venir.
Sur le coup j’en tombe de ma chaise, puis convenons de rechercher les contacts. On les trouve à New York, on lance
l’invitation O’Connor dit ok et nous voilà en route pour l’inconnu...
Là je vous dois quand même une petite explication. O’Connor
habite New York souhaite être désormais reconnu comme un
violoniste, exit le terme « fiddle » de ses documents de communication, il s’est lancé dans la composition contemporaine
depuis quelques années, a fait depuis plusieurs disques classiques joué avec Yo Yo Ma, Nadja Salerno Sonnenberg et a
même été presque Oscarisé en 2000 avec la musique du film
« The Patriot » composée par John Williams et dont il a exécuté toutes les parties solo. Mais revenons au présent car je
n’ai pas assez d’espace pour faire plusieurs chapitres. Au
bout du compte voici ce qui sera proposé en guise de programme en ce mois de Mai 2009 :
2 concertos pour violon et orchestre écrits par Lockwood
1 concerto pour deux violons et orchestre écrit par Mark
O’Connor
1 concerto pour violon en création mondiale qui fera la part
belle à une improvisation des deux maîtres.
S’ajoutera à ces 4 œuvres une improvisation libre entre
O’Connor et Lockwood.
Il fallait un « parrain » à cet orchestre, issu du cru si possible,
nous l’avons trouvé en la personne de Didier Lockwood violoniste de jazz originaire de Calais et grand improvisateur et fils
spirituel de Stéphane Grappelli. J’imagine déjà vos figures
interloquées devant ce début d’article, mais qu’est ce qu’il lui
3 concerts sont prévus dans le département les 22 à Calais,
23 à Saint-Omer et 26 à Boulogne-sur-Mer ;
1 concert exceptionnel sera donné au Casino de Paris le
Mercredi 27 mai à 20h30. Billetterie sur place et réservation à la FNAC.
Mais ce n’est pas tout !! Lockwood et O’Connor ont un point
commun, celui d’avoir eu en jazz le même mentor : STEPHANE GRAPPELLI. Didier Lockwood vient de sortir un album « for Stéphane » pour les 100 ans de la naissance de
Grappelli avec un nombre impressionnant de Guests : Ceccarelli, Thielemans, Azzola, Humair, Lagrène, Fosset, Caratini,
…. Mark O’Connor a sorti, lui aussi un album en 2005 « Hot
Swing Live in New York » hommage au maître et considéré
comme « l’un des plus grands disques de jazz américain »
par une critique unanime.
prend au Ch’timi ? Pète un câble, s’est gouré de cantine ?
Sait plus où il crèche ? C’est un journal Bluegrass M… !!
Attendez, vous allez comprendre ! Pas de panique !… Me
voici donc avec mon parrain,… On convient des morceaux à
faire jouer, des trucs symphoniques, compositions diverses et
variées pour violon et orchestre, commande d’une œuvre à un
compositeur,… Et dans la conversation, Didier Lockwood
lance une idée, comme ça… Et si on invitait un deuxième
quidam ? Genre improvisateur, avec qui il pourrait en quelque
sorte jongler de mesure en mesure, comme on échange au
tennis comme ça d’égal à égal avec si possible un violoniste
du même gabarit ? Bonne idée… On approuve ! On adopte !
Et le voilà qui lance le nom d’un gars qu’il a découvert par
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Il ne restait qu’à les réunir sur ce thème, c’est fait avec un
concert au Château d’Hardelot, commune de Condette entre
le Touquet et Boulogne sur Mer, le dimanche 24 Mai à
17heures concert unique en hommage au géant du violon
Swing. Ils seront accompagnés de Jean Marie Ecquet à la
guitare et de Marc Michel le Bevillon à la contrebasse. J’oubliais, détail d’importance, c’est la première fois que Mark
O’Connor est invité dans ces circonstances en Europe. Autant
vous dire que vous risquez de vivre ici un grand moment de
l’histoire de la musique qui mérite les kilomètres à parcourir…
Alors ne venez pas nous dire que vous avez une communion
ce jour là, ou que votre belle sœur se marie ou encore que
c’est la fête de fin d’années à l’école primaire de vos lardons,
fâchez vous avec tout le monde s’il le faut mais surtout soyez
aux rendez-vous… un de ceux-là en tous cas.
Dominique Guillot
LE BANJARD SONNE TOUJOURS 2 FOIS ...
JUST’ IN : Under The Apple Tree
BLUEGRASS DOC
Just’ In est un groupe normand composé de Luc Benoit
(banjo, mandoline), Brigitte Chevallot (basse), Pierre Gorriez
(guitare, harmonica) et Louis Pasquet (fiddle, guitare). Malgré
de nombreuses imperfections vocales et instrumentales, Under The Apple Tree est un album intéressant à plus d’un titre.
Just’ In n’hésite pas à se frotter aux chants à 4 voix si délicats
du bluegrass avec une version a capella du gospel My Rock
bien en place et un Hot Corn accompagné seulement par le
banjo. Le répertoire comprend une moitié de standards récurrents dans ce genre d’albums (Way Downtown, Country
Road, Rollin’ In My Sweet Baby’s Arms, Salty Dog) mais aussi Caravan de Duke Ellington, Devil’s Dream arrangé mibluegrass mi-irlandais et un Dylan inattendu (Man Gave Names To All The Animals de sa courte période reggae). Il n’y a
qu’une seule composition et on le regrette car Mexican Pass
de Luc Benoit a une ambiance mexicaine réussie avec la
bonne idée d’un accompagnement au banjo plutôt que la
mandoline qui aurait donné un son beaucoup plus conventionnel. Enfin, le groupe se démarque par la présence sur la
moitié des chansons de solos de guitare électrique, donnant
sa touche jazz naturelle à Caravan mais aussi à des classiques du bluegrass comme Duellin’ Banjo ou Salty Dog.
Tout n’est pas parfait non plus chez Bluegrass Doc d’autant
que ce premier CD a été enregistré en un après-midi à la
maison (à Montpellier comme peut le suggérer le nom du
groupe) dans des conditions proches d’un enregistrement
public. La maîtrise technique est plus grande que chez Just’In. Ils jouent un bluegrass classique. Le répertoire est d’ailleurs exclusivement composé sinon de standards (Clinch
Mountain Backstep, Country Roads), du moins de titres
connus de tous les amateurs de bluegrass, à l’exception de la
chanson western My Rifle, My Pony and Me, très réussie. A
écouter ces 15 titres, on a du mal à croire que certains membres du quatuor ont à peine 20 ans et que le groupe existe
depuis moins d’un an tant ils font preuve de cohésion. La
rythmique n’est pas loin d’être idéale avec un contrebassiste
(Patrice Corbalan) qui insuffle une vraie dynamique et un
guitariste (Pascal Cerutti) qui n’a pas été batteur pendant 30
ans pour rien (ah oui, pour le coup, lui est un peu moins
jeune). La réussite d’une chanson aussi difficile et diffusée
que Man Of Constant Sorrow est en grande partie due à cette
cohésion et cette maîtrise rythmique accentuée par le drive
de Joseph Vuvan au banjo qui déroule un style classique,
efficace et parfait dans ce contexte. Andy Lawson alterne
mandoline sur les morceaux plutôt rapides et le dobro sur les
chansons laid back (Country Road, Rock Salt and Nail, Song
For Life). Les parties instrumentales sont variées puisqu’en
plus du banjo et de la mandoline ou du dobro, elles proposent
des solos de guitare sur la plupart des titres y compris un
standard comme Down The Road où on n’a pas l’habitude
d’en entendre, et même quelques breaks de contrebasse.
Comme souvent, la technique vocale est moindre. Bluegrass
Doc se lance également dans des passages a capella, des
quartets gospel (Bury Me Beneath The Willow, Where The
Soul of a Man). En plus de Man of Constant Sorrow et My
Rifle, …, les chants de Country Road, Misty Mountain et
Some Old Day sont plutôt réussis. La plupart des titres est
interprétée par Pascal. Il prend généralement la partie tenor
sur les refrains, ce qui enlève un peu à la cohésion de l’ensemble, d’autant que sa voix aiguë a tendance à décrocher
dans les hauteurs, un peu à la John Duffey, alors que le style
classique de Bluegrass Doc nécessiterait un trio vocal plus
resserré. Andy supplée Pascal en lead sur les refrains. Son
timbre très agréable mériterait d’être davantage utilisé. Cet
album bricolé à la maison montre que ce jeune groupe a déjà
de nombreuses qualités et tout le potentiel pour nous proposer un vrai bon album enregistré en studio d’ici quelques
temps. (Contact: [email protected])
Le Banjard Masqué
Bluegrass Doc en concert
Page 7
DOSSIER BANJO: FAÇON
REZARD
G
1 Je veux apprendre le banjo :
comment faire ?
Certaines personnes ont des aptitudes très développées pour l’auto-apprentissage. C’est forcément
plus long puisque l’on apprend de
ses propres erreurs, mais c’est
une méthode efficace et qui a fait
ses preuves. Autrement, le plus
simple est de prendre un cours ou
deux au départ, puis repartir explorer l’instrument tout seul quelques
temps. Ensuite, on revient pour
une autre cours particulier, ou encore à un stage. La formule
« stage » permet en outre d’échanger, de prendre des repères
et d’en apporter à d’autres, consciemment ou pas. Le stage reste pour moi un outil pédagogique essentiel. Chacun, quel que soit son niveau, peut apporter aux autres un regard personnel, une idée, une expérience
qui va permettre aux autres d’avancer. Je favorise maintenant
volontairement les différences de niveau à l’intérieur d’un
même stage pour cette raison.
Et puis chez soi, il est absolument essentiel d’écouter les
groupes et musiciens que l’on aime, sans restriction… En
France on n’a malheureusement pas beaucoup d’occasions
d’écouter du bluegrass en live, mais on trouve maintenant sur
Internet des tas de vidéos, notamment chez l’incontournable
Michael
Johnathon
<www.woodsongs.com>
page
N’importe quel banjo 5 cordes permet de s’initier.
Certains ont même débuté avec une guitare customisée en 5 cordes ! Ensuite, si la passion s’installe, on évoluera
vers des instruments plus décents selon son budget et les
opportunités.
4 Sans vouloir remplacer Bela Fleck, mais en jouant honnêtement il faut combien de mois, combien d’années et y
consacrer combien de temps par jour (une moyenne …)
En travaillant 45 mn par jour selon un planning précis et une
méthode personnelle que j’ai élaborée, et d’après de savants
calculs, je pense pouvoir affirmer qu’en partant de zéro, il faut
exactement 3 ans, 4 mois, et 11 jours 1/2 pour jouer correctement Cripple Creek à 120 à la noire… Non, sérieusement, il
n’y a vraiment pas de règle ni de constante. L’apprentissage
de quoi que ce soit passe l’automatisation, et le processus
d’automatisation passe par la répétition. Cela est vrai pour
tout le monde, sauf que d’une personne à l’autre, l’automatisation peut prendre plus ou moins de temps. Pour la musique
interviennent en tout cas des qualités de mémorisation mélodique, l’oreille absolue ou relative, le sens du rythme, de l’harmonie, une bonne gestion de son temps entre le désir de
jouer et la maîtrise technique, et des dizaines d’autres facteurs comme la motivation, la sensibilité, et les vies antérieuZipcode 2025 à La Roche en 2006
res…On a tous un passé différent, et les expériences de cette
seule vie ne suffisent pas à tout expliquer à mon avis. Bref,
difficile donc de faire une moyenne ou même une estimation à
priori… La seule chose dont je soit à peu près certain, c’est
que le travail finit par payer, et que chacun devrait, au minimum, être capable de reproduire ce qu’il entends. Et là dessus, d’une personne à l’autre il y a certainement des différen"archives", ou encore sur Youtube, avec le meilleur et le pire
comme chacun sait… Et il y a aussi les milliers de concerts
archivés sur <www.sugarmegs.org>: à découvrir sans modération. Et pour les CD, sachez qu’on peut trouver chez
<www.elderly.com> tous les enregistrements auxquels a
participé votre musicien favori, grâce à un moteur de recherche spécialisé.
Zipcode 2025 à La Roche en 2006
2 Comment est l’élève-type (qui n’existe pas, bien sûr) :
son âge, sa profession, sa motivation, d’où vient-il ?
Il a entre 30 et 60 ans, il est enseignant ou artisan, ou exerce
une profession dans une certaine autonomie, et il avait découvert le banjo dans les années 70 ou 80, sans avoir réellement
décidé de s’y mettre sérieusement. Ou bien il a pratiqué à
cette époque, puis a fait sa vie (famille, travail …) et arrive
dans une situation ou il dispose d’un peu plus de temps et de
moyens qui lui permettent de s’y consacrer. Mais je rencontre
aussi parfois des gens plus jeunes qui ont flashé sur le banjo
et cherchent à s’y mettre plus ou moins sérieusement. La
vogue country-line-dance a aussi cet effet projecteur sur le
banjo, avec très souvent quelques clichés encore bien tenaces genre veste à frange et chapeau de cow-boy, mais bon,
cela reste marginal parmi le nombre d’élèves…
3 Il me faut un instrument de quel genre pour commencer?
Il faut si possible posséder un psalterion ou une épinette des
Vosges, mais avec un banjo 5 cordes on peut y arriver…
Page 8
ces considérables.
5 Explique nous l’intérêt d’avoir des cours à distance, en
vidéo conférence ?
L’intérêt principal est qu’on n’a plus besoin de se déplacer,
d'où un gain de temps, des économies de carburant, et le
confort d’être chez soi. N’oublions pas que la question n’est
pas de comparer un cours physique à un cours en vidéoconférence, mais bien la vidéoconférence à pas de cours du
tout, ce qui convient très bien à beaucoup de banjoïstes.
REZARD,
LA…
SUITE...
GASTON
SCHMÜRTZ
PAR CHRIS ELSASS
6 Si je veux aller plus vite encore dans l’apprentissage,
existe-t-il des méthodes miracles ?
En effet : je travaille actuellement sur un élixir à base de plantes et d’oligoéléments dont l’élaboration demande la maîtrise
des énergies cosmo-telluriques, de la biologie moléculaire et
de la physique quantique. Là, je galère un peu mais si ça fonctionne on devrait pouvoir diviser la durée d’apprentissage par
40. Dès que c'est prêt, je vous tiens au courant, promis…
7 À part le rassemblement de La Grange Rouge et le camping de Craponne, existe-t-il des rassemblements de banjoïstes ?
Il y a bien sûr le Festival de La Roche qui se développe et
c’est un événement majeur. De mon côté, je bosse sur un
concept de semaine complète familiale avec banjo (et autres
instruments bluegrass) pour les uns et activités diverses pour
les autres (cuisine, botanique, massages, rando, sophrologie,
etc…) pour permettre aux musiciens et à leur famille de se
retrouver dans un cadre agréable, avec à la fois du temps
pour soi et du temps à partager. Toutes les personnes intéressées peuvent prendre contact bien sur.
8 Le Bluegrass, c’est avant tout une musique de groupe ?
Comment faire pour trouver des copains (copines) tolérants ?
Je perçois dans cette question comme une pointe de vécu
personnel, non ?
Pareil pour tout le monde je pense, à des degrés divers. Rencontrer des gens qui partagent cette passion pas trop loin de
chez soi… c'est miraculeux ! Souvent, il faut savoir se déplacer un peu pour trouver des gens avec qui ça peut fonctionner. Cela dit, j’aime bien le vieil adage « quand l’élève est
prêt, le maître se présente ». Ce qui tendrait à indiquer que
les rencontres ne sont pas fortuites… Ou en d’autres termes,
plus on progresse, plus on arrive à s’entourer de gens intéressants. Moralité : ne jamais se désespérer, et continuer à avancer, même seul, en attendant mieux… Et cela m'est arrivé
souvent. Cela dit, les occasions de rencontre restent à développer en France. J'ai à cet effet créé une carte de France sur
Google map, (voir mon site ou mon blog) sur lequel peuvent
apparaître tous les banjoïstes qui le souhaitent. Plusieurs rencontres ont déjà eu lieu entre "voisins" banjoïstes !
9 J’ai entendu Mike Lili, ex Country Gentlemen, au stage
de Châteauvallon affirmer qu’avant de jouer n’importe
quel style de banjo, il fallait parfaitement maîtriser le
‘Scruggs Style », qui n’est pas si facile. Qu’est-ce que tu
en penses ?
C’est vrai pour le bluegrass car personne mieux que Scruggs
n’a su faire sonner le banjo bluegrass. Et ça reste vrai pour
tous les dérivés de ce style, ou en tout cas, les styles qui empruntent à la technique de Scruggs, à laquelle il n’y a rien à
jeter ni à rajouter. Cela dit, pour d’autres styles (single string,
classique, jazz, pop) il me semble intéressant d’avoir une approche différente. Tout dépends de ce que l’objectif souhaité.
Pour ma part, j’ai démarré assez vite sur le mélodique (Bill
Keith, Trischka, Fleck), et je suis tombé bien plus tard dans le
traditionnel (Scruggs Style) en écoutant notamment JD Crowe,
Sonny Osborne, Sammy Shelor et d'autres. Je travaille assez
régulièrement les roulements de base, quel que soit le style
que que je pratique par ailleurs.
10 Pourquoi beaucoup de banjoïstes sont souvent prof de
maths, ou au moins scientifiques ?
Parce que beaucoup de scientifiques sont fous dans leur tête.
11 Si tu veux nous dire quelque chose d’important ou qui
te tient à cœur.
Le bluegrass est une musique positive, conviviale, familiale et
tout public, ce qui est assez rare finalement. On n’y retrouve ni
drogue, ni sexe, ni message particulier, juste le plaisir des
oreilles. Je m’estime très privilégié de pouvoir jouer cette musique et d’y faire un très modeste chemin. Et je suis très heureux aujourd’hui de pouvoir transmettre à travers les stages,
les cours ou les concerts cette petite fenêtre de ciel bleu à
d’autres personnes.
Page 9
Mail : [email protected]
Site web : www.gillesrezard.com
Blog : http://banjo.over-blog.fr/
CLAUDE ROSSAT
1 Pourquoi avoir choisi le banjo comme instrument ?
La question qui tue ! J’ai choisi le banjo après avoir entendu
du Bluegrass. Je crois que les premiers trucs étaient Dueling
Banjo, l’album des Country Gazette « A Traitor in Our Midst »,
et après avoir vu sur scène les Bluegrass Matinée à la MJC
d’Ambérieu en Bugey, ça devait être en 1977. Le banjoïste à
l’époque était Bertrand Coquegniot. Mais en fait, j’ai acheté
mon premier banjo quelques années plus tard.
presque prêt à vernir, comme le fût. Je suis resté à
Flagstaff quelques jours, le temps pour Steve de finir
les filets du manche et les trous des mécaniques. Je suis rentré à Montréal pour vernir le banjo. Je suis rentré en France
plus tard. J’ai joué ce banjo une bonne dizaine d’années. Ensuite, j’ai rencontré Georges Assaban qui m’a fabriqué un
magnifique banjo que j’ai joué 8 ans et que j’ai toujours. Ce
sera l’instrument ultime que je garderai.
2 Quelles ont été tes influences et tes références ? Sur
quel(s) instrument(s) joues-tu ?
Depuis, je joue un Gibson RB7. C’est un Top Tension
(tension de la peau par le dessus du cerclage supérieur) Cet
instrument est exceptionnel dans le spectre du son qu’il produit. Il est presque parfait, mais putain qu’est-ce qu’il est
lourd !
C’est très simple : au début des années 80, pour écouter de
la musiques en général et du Bluegrass en particulier, il fallait
se rendre chez son disquaire et acheté des vinyles. Mon disquaire à moi s’appelait Guy Pellotier, à Bourg en Bresse, chez
qui d’ailleurs j’avais acheté tous mes instruments. L’homme
tient désormais un Bar à Louhans… L’homme était réputé
pour vendre au premier venu des commandes que d’autres
clients avaient fait, de peur de voir ses commandes lui rester
sur les bras, j’imagine. J’en sais quelque chose puisqu’un soir
je lui avais réservé une guitare pour le lendemain, guitare
vendue entre temps à un autre client intéressé. Bref, je passe
un jour dans sa boutique et regarde les derniers arrivages de
vinyles. Je tombe à mon grand bonheur sur une très probable
commande de vinyles de chez Rounder. Ces disques ont été
mes influences. Je les écoutais en boucle. Il y avait : les Osborne Brothers, les Country Cooking, les Kentucky Colonels,
le disque du film Delivrance et un David Grisman (prêté et
perdu depuis)…
Ensuite je me suis procuré les essentiels de Doc Watson,
quelques Bill Keith dont Banjo Paris Session, Peter Rowan,
« Here Today » l’album de Vince Gill avec Herb Pedersen au
banjo, les Country Gazette, etc… Je pense que les trois banjoïstes que j’écoutais le plus au début étaient Sonny Osborne,
Bill Keith et Herb Pedersen. J’écoutais aussi beaucoup Tony
Trischka et Peter Wernick dans les Country Cooking, mais
j’étais plus fasciné par la musicalité et le drive des trois premiers. Ensuite j’ai beaucoup écouté Alan Munde et ai découvert son style, ensuite Bela Fleck, Tony Furtado, Ron Block,
puis beaucoup plus tard Earl Scruggs.
J’ai joué au départ sur un Banjo Eagle acheté chez Pellotier
en 1981, avec un fût en aluminium, que j’ai bricolé par la suite
pour le faire sonner correctement. L’instrument était limité
mais j’en avais tiré sa quintessence. Ensuite, à la suite d’un
voyage en Arizona en 1987, j’ai acheté mon premier vrai banjo que j’ai vendu récemment à Patrice Jania. Le banjo était en
kit, puisque Steve Peck (Sagebrush Intruments à Flagstaff) le
luthier vendeur, l’avait préparé pour lui. Le fût était tourné, les
pièces de l’accastillage étaient complètes et le manche était
Page 10
3 Historique de ta carrière musicale (les groupes, les enregistrements …)
Ma carrière, si tant est qu’on puisse évoquer une carrière, a
commencé avec les Bluegrass Burger en 1995. Cependant,
j’ai commencé à gratouiller la guitare à 13 ans, en 1972, puis
le banjo en 1981 avec une parenthèse « trompette de cavalerie » lors de mon passage sous les drapeaux où je jouais également dans l’orchestre de bal en tant que guitariste chanteur.
J’ai ensuite beaucoup travaillé sur le Sagebrush à la maison,
à décortiquer les tablatures de Bill Keith. Ma démarche à toujours été autodidacte jusqu’au jour où je suis tombé sur un
« Fret Magazine » lors d’une visite aux US et qui publiait une
tablature d’Alan Munde, instructor at South Plains College,
Texas. Ni une ni deux, je me renseigne sur cette école qui
hébergeait un département Bluegrass et Country Music, et
décide de planifier une éventuelle inscription à cette école. La
chose n’a pas été simple car j’ai dû bosser dur à l’usine pendant deux ans pour mettre les fonds de coté, et passer le
« TOEFL test » (test of English as a foreign langage) pour
pouvoir intégrer l’école. J’ai raté le test deux fois mais j’ai rencontré entre temps Bill Keith lors du Festival de Dore l’Eglise
en 1992, la très fameuse année ! ! ! Lui parlant de mon projet,
Bill m’a dit : ton anglais est suffisant pour prendre des cours
de banjo, je vais téléphoner à Alan Munde pour qu’il fasse en
sorte de te faire venir. Deux mois plus tard, je recevais mon
visa et partais plein Ouest. J’y suis resté deux années et j’ai
obtenu un « Associate of Arts in Commercial Music », diplôme
qui correspond à un bac+2 selon le Rectorat de Lyon.
Depuis, j’ai une belle jambe musclée et poilus et surtout la
reconnaissance du maître. Les groupes : le premier à été (de
1987 à 1990) Eddy and the Hot Necks, ensuite j’ai joué dans
deux groupes aux Texas, les Country Bounds et les Yellow
House Canyon Band. J’aimais cette période car j’avais vraiment le sentiment d’être intégré dans le pays, même si l’argent des gigs ne suffisait qu’à remplir le réservoir de la bagnole. Ne pouvant plus rester au Texas car plus de visa et
plus d’argent, je suis rentré en France. Les Bluegrass Burger
cherchaient un banjoïste pour remplacer Maurice Marabuto :
l’affaire était faite. J’ai quitté le groupe quelques années plus
tard, mais je joue toujours à l’occasion avec eux. Ensuite j’ai
beaucoup tourné avec Jean René, le chanteur pour enfants,
avec qui d’ailleurs je travaille toujours sur des enregistrements et arrangements. J’ai vraiment aimé ce boulot car il me
permettait de jouer plusieurs instruments sur scène, dont le
banjo bien sûr, mais aussi la pedal steel, les guitares acoustiques et électriques ainsi que la contrebasse, le tout dans une
structure vraiment professionnelle et des conditions de scène
appréciables. Entre temps nous avions monté le Red Barn
String Band avec Guy Mutel, Pierre Sassard et Jean Loup
Pardon. Là aussi, nous avons joué un nombre conséquent de
concerts à droite à gauche. Depuis un an, nous avons monté
un répertoire traditionnel et très intéressant avec Gérard Vandestoke, Jean Marie Troupeau et Philippe Bony, le groupe
s’appelle les « Bluegrass Deluxe ». Je citerai aussi
« Bluegrass Avenue » le groupe de Jean Baptiste Louwagie,
avec qui j’ai tourné encore récemment.
Je ne compte pas les différents et nombreux remplacements
que j’ai fait et que je fais toujours pour les groupes de potes,
dès que l’occasion se présente (c’est toujours un grand bonheur) ni non plus les groupes à géométrie variable montés au
dernier moment pour un « Hold Up » et dans lesquels je suis
embarqué, là c’est souvent Rock’n Roll …et amusant !
CLAUDE ROSSAT
y
Le Bluegrass étant une musique peu diffusée, il me faut diversifier mes activités instrumentales et j’accompagne plusieurs
formations à la basse électrique et à la contrebasse. Ces activités annexes m’ont fait prendre conscience de l’exclusivité
de chaque instrument. L’expérience est malgré tout très enrichissante.
En ce qui concerne les enregistrements, les premiers ont été
faits au Texas. Le premier disque distribué en France dans
lequel j’apparais est « Flying Burger » avec les Bluegrass
Burger. Ensuite, je ne me souviens pas de tous. Je dirais
qu’avec Jean René, j’ai vraiment bouffé du studio car je faisais toutes les pistes des instruments à cordes, ceci sur 6 ou
7 disques. Thierry Réocreux est venu à la rescousse vers la
fin, à la contrebasse. Les autres enregistrements que j’ai faits
ont été plus ponctuels. Ceux-là sont nombreux : chanteurs,
chanteurs pour enfants, groupes de rock, méthodes instrumentales, etc… En fait, je n’ai jamais tout référencé. Je devrais le faire.
6 Tes projets ?
Mes projets : nous avons en ce moment quelques idées de
répertoire et d’arrangements avec Grégory Theveniau, un
bassiste de Jazz. La chose est encore floue et devons encore
beaucoup bosser, poursuivre avec les Deluxe bien entendu,
bosser la contrebasse et la guitare car j’en ai besoin pour
assurer l’intendance avec les formations que j’accompagne,
et bien sûr bosser le banjo, mais ça, ce n’est que du plaisir !
4 Quelle place doit avoir le banjo dans une formation
bluegrass ?
A droite de préférence, entre la mandoline et la contrebasse !
En fait, je n’en sais rien. Cela dépend de la personnalité du
banjoïste, quand il y en a un.
5 Description de ton répertoire ?
Mon répertoire est définitivement Bluegrass, j’entends traditionnel. C’est difficile de définir cette notion de « traditionnel »
car le Bluegrass n’est pas une musique traditionnelle puisqu’elle évolue en permanence. Je dirai que j’aspire plus à
jouer avec une solide main droite, autant que possible,
comme les banjoïstes dont je me suis inspiré. Le Bluegrass
actuel que j’écoute laisse moins de place au banjo, grâce à
l’amplification des autres instruments et aux mixages des
enregistrements, et certainement aussi par le jeu différent des
banjoïstes actuels souvent plus léger et plus technique.
Bluegrass Deluxe à La Grange Rouge, en 2008
Par expérience, je sais qu’un groupe arrive à une bonne cohésion après bien des répétitions et des passages sur scène.
La technique et le métier gomme bien des choses, mais pas
la cohésion. Nous sommes un jeune groupe et avons besoin
de cohésion
MATHIEU RUE
1 Pourquoi avoir choisi le banjo comme instrument ?
Je crois savoir : étudiant, j’écoutais en boucle les albums de
Marcel Dadi, et un déclic s’est opéré avec Poor Lonesome
Dadi (album La Guitare à Dadi, volume 1, EMI 1992), dans
lequel le back-up de Jean-Marie Redon donne une belle couleur de far-west au morceau. Sur la pochette on voit un petit
panneau « wanted » avec les bouilles de Doc Watson, Jerry
Reed, Merle Travis et Chet Atkins. J’ai cherché à en savoir
plus sur ces figures de la musique nord américaine en fouillant dans les bibliothèques (le wifi n’existait encore pas..) et je
suis peu à peu arrivé au banjo Bluegrass. Quelques années
après, sous les conseils avisés de Jean Lacote, Jean-Paul
Puccio et Claude Rossat, j’ai tourné mes premiers roulements. C’était en 1999 et je tiens à remercier mes voisins de
résidence universitaire pour m’avoir supporté ! C’est aussi à
cette époque que j’ai rencontré Valérie (il fallait être courageuse !). Grâce à Jean nous avons peu à peu pris de l’assurance. C’est aussi en grande partie grâce aux rencontres de
la Grange Rouge et à la petite communauté FBMA qui nous a
toujours encouragé.
2 Quelles sont tes influences et sur quel(s) instrument(s)
joues-tu ?
Tous les premiers banjoïstes que j’ai rencontré, m’ont influencé. Gilles Rézard représente sans conteste la plus grande
part, son jeu est varié et toujours adapté. Pub : c’est un musicien que je recommande à tous les débutants ! J’apprécie
aussi beaucoup le banjoïste tchèque de Monogram, Jaromir
Jahoda. Je n’ai bien évidemment pas fini de me lasser du
monument qu’est Béla Fleck. La découverte de l’album Drive
reste pour moi un grand moment. Je suis par ailleurs très attiré par l’œuvre de David Grisman. Je joue sur un banjo Stelling Masterpiece de 1996, acheté il y a 2 ans et demi. Il apparPage 11
tenait à Jean-Loup, le mari de Michèle Reymond.
3 Quelques mots sur ton parcours
J’ai bossé la guitare classique et le finger-picking assez jeune.
Je suis un autodidacte du banjo, j’évolue entre stages, rencontres et tablatures. Il y a des passages en creux, liés en
grande partie à mon travail d’archéologue très prenant. Je
joue au sein du groupe 100 % bourguignon Lonesaône (Jean
Lacote notre vétéran,
Benoît Devanne, Robin Limoge et Valérie
Morin) et ma fois,
cette formule me
convient très bien…
4 Quelle place doit
avoir le banjo dans
une formation bluegrass ?
Pas plus que les autres instruments !
5 Tes projets ?
Rencontrer Cia Cherryholmes !! Plus sérieusement, poursuivre mon apprentissage, composer et
participer au développement du bluegrass
en France, car nous
avons encore pas mal
de travail…
ERICK MILLET de BLUE QUITACH
changer de nom, d'où la naissance de Blue Quitach
en 1981, un long chemin pour le groupe qui, actuellement, se compose de Claude Jamot (mandoline), Benoît Robbe
(guitare), Jean-Maurice Lassouque (basse), Laurent Aigon
(sonorisation et éclairage) et moi-même. J'ai participé à une quinzaine d'enregistrements, dont cinq avec Blue Quitach, dont notre
dernier CD Bluegrass Denim, d'autres avec différents chanteurs
locaux (Chanson Plus Bifluorée; Patric, chanteur occitan très
connu dans le sud).
1) Pourquoi avoir choisi le banjo comme instrument ?
Au départ, c'est la musique bluegrass elle-même que j'ai choisie.
Comme tous les bluegrasseux de ma génération, c'est avec Marcel Dadi, Bluegrass Long Distance et Bluegrass Connexion que
j'ai eu le déclic. Un jour, dans un journal local, je découvre une
annonce: « Banjoïste cherche guitariste pour monter un
groupe ». Guitariste picking d'assez bon niveau, je réponds à
l'annonce et me retrouve, après quelques répétitions au banjo:
instrument dont la technique se rapprochait le plus de ce que je
savais faire .C'était il y a plus de 30 ans !
4) Quelle place doit avoir le banjo dans une formation blueDepuis, le banjo est devenu mon principal instrument, mais je
grass ?
pratique toujours la guitare (flat picking maintenant) et la mandoPour qu'un groupe soit homogène, la part de chaque instrument
line.
ainsi que les voix doit être égale .C'est, du moins, ce que nous
2) Quelles ont été tes influences et tes références ? Sur quel
essayons de faire. J'ai bien essayé de faire dominer le banjo,
(s) instrument(s) joues-tu ?
Toutes les influences...Au départ, mélodique, car comme tous les
débutants, je voulais que le morceau que je jouais ressemble à
quelque chose. A cette époque, je jouais dans des groupes folk
locaux ou seul sur scène dans les campings du bord de mer.
Mon activité professionnelle de l'époque (organisateur de spectacle pendant 10 ans) m'a permis de côtoyer Bill Keith, Eddie Addcock (et Talk of the Town), Peter Rowan, Shady Grove Band,
Bluegrass Unit (White Rice, Jimmy Gaudreau et Kevinn Church) ,
Mike Marshall et Darol Anger ...et de nombreux groupes français.
Autant de musiciens au style si différent! Actuellement, je suis
plutôt style traditionnel : Scruggs, Crowe, Shelor, Mills...avec
quelques couleurs mélodiques.
Mes instruments principaux : un banjo Gibson Earl Scruggs de
1985 (avec la signature du maître!) et un Rich and Taylor de
1993 Sonny Osborne (signé Greg Rich), un instrument extraordinaire. J'ai aussi un vieux Gibson de 1959 et un Ibanez Grand
Artist. Ma guitare est une Martin D18 de 1973 (j’ai aussi une Beuzon et une Ovation).
A Toulouse, en 185
pour toucher un plus gros cachet, mais ça n'a pas marché!
5) Description de ton répertoire :
Le répertoire de Blue Quitach est assez hétéroclite. Nous aimerions parfois jouer un répertoire plus traditionnel mais notre public, « monsieur tout le monde », pourrait s'y ennuyer. Ainsi, Lonesome River Band, Francis Cabrel, Eddy Mitchell, Roch Voi3) Historique de ta carrière musicale (Les groupes, les enre- sine et Joe Dassin font bon ménage, pour le plaisir de tous.
gistrements …)
6) Tes projets :
Au départ, j'écumais les bals folks avec un groupe occitan, faiTrès simple: m'acheter une nouvelle guitare, une Mike Long, le
sant découvrir, avec mon banjo, la musique américaine à un puplus dur c'est de le faire accepter par Fabienne, ma femme! Nous
blic non averti. Mon premier groupe de bluegrass s'appelait, en
sommes heureux de participer au 2° volume de Bluegrass FBMA
1979, Le Bluegrass de Monaco (avec déjà Claude à la mandoet préparons nos différents concerts cet été, ça s’annonce pas
line) mais le décès accidentel de la princesse nous a amenés à
mal!
JACQUES ZERR de SIGNE BLUEGRASS
1) Pourquoi avoir choisi le banjo comme instrument ?
Pour le son. Je me souviens de l'émotion ressentie, en 1968, à
St Etienne, quand j'ai assisté à un concert du "Wandering
Group". Un type est apparu avec un banjo dont le manche était
plus court que celui de Pete Seeger, avec des incrustations
"Hearts and Flowers" (je l'ai appris plus tard), avec une façon de
jouer qui m'a scotché (du bon vieux Scruggs style) ; en plus, il
s'est mis à faire des trucs bizarres en tripotant quelque chose
derrière la tête du banjo, s'accorde-t-il tout en jouant ?? C’est
pour obtenir ce son glissant ?? Il avait monté ces cames qui modifient la tension des cordes (les "Keith tuners" n'existaient
pas) ...etc., etc. Ce banjoïste, connu sous le nom de "Mémé",
marseillais je crois, m'a passé le virus, ainsi qu'à une dizaine de
personnes dans la salle
Le son, c'est aussi celui de « Home Sweet Home », version Don
Reno, c'est surtout pour ce morceau que j'ai voulu apprendre le
Bluegrass.
2) Quelles ont été tes influences et tes références ? Sur quel
(s) instrument(s) joues-tu ?
Don Reno, Earl Scruggs, Bela Fleck, Gilles Rézard et beaucoup
d’autres. Je joue sur un "Price" depuis 1981, après être passé
par plein d'autres modèles plus ou moins intéressants.
Carrière tranquille au sein du groupe "Signé Bluegrass" avec
Pierre Chamussy guitare, Luc Lorimy contrebasse, et François
Migeon mandoline.
4) Quelle place
Avec « Signé Bluegrass »
doit avoir le banjo
dans une formation bluegrass ?
Comme les autres
instruments, le banjo doit jouer plusieurs rôles successivement : acompagnateur,
leader,
improvisateur,
le
rôle de maintenir le
drive, savoir relancer un morceau, savoir communiquer avec les
autres instruments, mettre en valeur le lead …
5) Description de ton répertoire ?
Essentiellement des reprises en Scruggs style.
6) Tes projets ?
Que la formation "Signé Bluegrass" perdure, car nous sommes
une bonne bande de copains qui jouent dans la bonne humeur
3) Historique de ta carrière musicale (les groupes, les enresans se prendre le chou ; et puis je souhaite longue vie à FBMA.
gistrements …)
Jacques Zerr
Page 12
JEAN-MICHEL GARDIN de SPRINGFIELD
sance en 1980 à “Woodpickers” et qui fit la première
partie de Seldom Scene à Toulouse en 1983. Enfin
tout cela, tu l’as sûrement lu dans la Bio qui me concerne sur le
site de Springfield (www.springfieldbluegrassband.fr). Finalement,
j’ai réalisé beaucoup de démos mais pas vraiment de disque ou
CD. J’ai eu l’honneur de participer à l’un des disques de Patrick
Moulou : “Vous avez dit Guitare !” ainsi qu’au CD de Shady Hill
Band avec Lesley Kline et James Field.
1) Pourquoi avoir choisi le banjo comme instrument
Je pense plus précisément que c’est le banjo qui m’a choisi. Je
jouais déjà de la guitare comme beaucoup de mes camarades
lorsque j’ai découvert le Banjo alors, peut-être par volonté de me
démarquer des autres, d’être un peu différent, le banjo s’est imposé à moi. Son timbre, sa forme qui me rappelait le balancier de
l’horloge comtoise de mon enfance en Normandie et puis ses
origines noires africaines ! En fait, c’est un si vieux copain que je
ne sais plus vraiment ce qui nous a poussé l’un vers l’autre. Par 4) Quelle place doit avoir le banjo dans une formation bluecontre, je sais que l’on ne pourrait plus vivre l’un sans l’autre.
grass ?
C’est une place complexe ! Tu dois être à la fois très présent pour
soutenir le “Drive” et suffisamment effacé pour ne pas écraser la
guitare et la mando. Comme le disait Christian Séguret dans la
préface du livre de Dominique Fosse, le Bluegrass est une musique à la simplicité trompeuse. Le banjo, c’est les cuivres du Big
Band ! Il doit être fort et généreux dans les relances, humble et
présent dans les back-up, efficace et créatif dans les chorus.
C’est la force électrique (avec le “sustain” en moins) d’un ensemble acoustique.
5) Description de ton répertoire ?
Mon répertoire est constitué d’un peu de tout ! Classique, breakdowns, hornpipes, reels, blues, ragtime, swing, jazz, enfin tout ce
qui correspond à mon humeur du moment. J’ai longtemps repiqué des morceaux à droite et à gauche, en raison d’une mélodie,
d’un rythme, d’une émotion issue d’une suite d’accords ou d’une
technique de doigt. Aujourd’hui, avec Springfield, j’essai beaucoup plus de composer, de créer quelque chose qui sonne avec
le groupe en utilisant mes acquis. Avec ces trois fondus de Bluegrass (Louis, Philippe et Pierre-Jean), c’est du grand bonheur. Le
travail est rude en répétition mais quel plaisir !
A La Roche, 2007
2) Quelles ont été tes influences et tes références ?
J’ai toujours beaucoup aimé le blues, la bossa et aussi les belles
mélodies. Au début, j’ai appris des trucs de Steve Waring mais je
n’arrivais pas à maîtriser les techniques du “Frailing” et autre
“Double Thumbing”. Comme je me débrouillais mieux en finger
picking à la guitare, je me suis orienté vers le “Three finger picA La Roche, 2007
king” ou “trois doigts”.J’ai pris quelques cours avec Gérard Vandestoke (Gérard, si tu me lis, je te rends hommage !) qui m’a fait
partager sa passion et fait écouter plein de disques (Seldom
Scene, II Génération, Carl Jackson, Pete Wernick, Bill Keith,
Courtney Johnson et tant d’autres). Patrick et Hervé Vergnaud,
que j’ai rencontré en faisant “la manche” à la gare Montparnasse,
m’ont fait découvrir Tony Trischka. Là, ce fut le choc ! J’avais cru
un temps que le banjo était limité....!!!! Enfin est venu la rencontre
des idoles (Pete Wernick, Tony Trischka, Christian Séguret,
etc...) à l’Anarchie des Accords où j’ai exercé le métier de ven- 6) Tes projets ?
deur pendant quelques mois au côté de Victor Woronov (un Pour l’instant, nous enregistrons le second CD du groupe Springgrand banjoïste).
field. Nous prévoyons d’enregistrer d’autres CD ensemble : instrumentaux, vocaux, etc... Des idées en tête, j’en ai des tas ! Le
Sur quel(s) instrument(s) joues-tu ?
temps nécessaire pour les réaliser est beaucoup plus restreint.
Je joue sur un Gibson TB3 de 1929 transformé en 5 cordes (celui Merci encore à toi François pour ton intérêt, pour ton temps et ta
de Victor) et aussi sur un Stelling “Bellflower” de 1981. Côté gui- gentillesse.
tare, je joue sur une D28 Martin de 1996. Je pratique aussi un
peu la mandoline et le violon (celui de ma mère).
3) Historique de ta carrière musicale (les groupes, les enregistrements
Si tu veux appeler ça une carrière ! Je te laisse en juger. J’ai
commencé la guitare à 14 ans après avoir vu un film de Pierre
Barrou sur la Bossa nova. Grosse émotion pour moi. Baden Powell m’avait envoûté ! J’ai pris des cours avec un copain de ma
cité : Khaled Malki. Il jouait de la guitare et de la flûte traversière
avec un groupe “les Quatre Vents” qui accompagnait Renaud
Sechan. De lui, j’ai appris les belles mélodies, le mariage des
accords et les rythmes orientaux.
Bien sûr, quelques temps après j’ai souhaité joué en groupe et
avec quelques copains de collège, nous avons créé “Hésitant
Grass” puis “Blue Gral Fly” puis “Foreign Office” qui donna naisA La Grange Rouge en 2007
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LesTablature/banjo
Brèves… la suite
Norwegian Wood, musique de McCartney, arrangement perso. J'adore McCartney, c'est un mélodiste
de génie, la preuve, c'est que même au banjo c'est joli ! (Gilles)
www.gillesrezard.com
http://banjo.over-blog.fr/
On peut pas vraiment dire que ce soit du Bluegrass mais c’est quand même un joli morceau… On dit
que c’est même l’idéal pour emballer les filles l’été au coin du feu… Merci d’essayer et de nous dire ce
qu’il en est, ça incitera peut-être certains d’entre nous à apprendre le banjo.
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FAITS DIVERS
Liste alphabétique des banjoïstes (photos p: 4)
Vente CD’s
Service offert gracieusement aux groupes avec 2 musiciens adhérents à FBMA.
Contact achat vente: Christopher Howard Williams 145
rue de la Croix, 74800 La Roche sur Foron
MODE D’EMPLOI :
Noter l'artiste et le nom des CD que vous voulez recevoir.
Envoyer un chèque pour le montant total (en y incluant les
frais de port), à l'ordre de France Bluegrass Musique Association (précisez le nom et l'adresse destinataire pour l'envoi
des disques). Prix unitaire : 15 € le CD, sauf mention + port :
4,75 € pour 1 ou 2 CD. Plus d’infos sur le web
Big Break BGB (Feeling home),
Bluegrass Avenue (En Cavale),
Bluegrass Factory (Fastory),
Blue Railroad Train (Going Back to the Riverside),
Cactus Pickers (Hola Tornad !),
Canyon Band (From Kentucky to Louisiana),
Eric Gloaguen, (3CD : Dear Old Dixie - B’downs and Fiddle
Tunes for Banjo - Hot’n Blue),
Eric Gloaguen & James Field (Blue Railroad Train),
Lonesome Day (3 CD : You put the Blue in Me - Gaston
Schmurtz Revival - Ode to the losers),
Mary & Co (Scène 1 (10 €), et Scène 2 : Un peu d’insouciance),
Quartier Français (Sitting on the Fence),
Gilles Rézard (Wood, Metal & Skin),
G. Rézard 10 principales techniques, méthode banjo, CD : 27€
Gilles Rézard (Recueil Banjo et CD’),
Springfield (Opening),
Station (2 CD : Trucks et Space),
Thierry Lecocq (Push),
Various Artists (France Bluegrass),
Zip Code 2025 (3 CD : Et après… . - C’est une course qui commence - Le Nouveau Disque),
Zip Code 2025, DVD (Rencontre du 3ème Zip – 18 €)
Eddie Adcock (and Talk of the Town) Dick Brown (Lost Highway) Greg Cahill (Special Consensus) Daniel Casey (The Shady Grove Band) Cia Leigh (Cherryholmes) Ben Eldridge (Seldom Scene) Dick Fegy (David Bromberg band) Bela Fleck (New Grass Revival) John Hickman (Byron Berline, Dan Crary, John Hickman) Bill Keith (Bicentenial Bluegrass Band) Ron Lyman (Front Range) Ted Lundy (Bob Paisley and The Southern Grass) Alan O’bryant (The Nashville Bluegrass Band) Don Parmley (Bluegrass Cardinals) Louis Purtle (South Bound) Tony Trischka (Skyline) Pete Wernick (Hot Rize).
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Bientôt ...
Ne vont bientôt plus recevoir le journal (Dernier rappel) : ABIVEN Rémy, BENOIT Luc, BONNIOT Franck, DUBOIS Hubert, LAROCHE/GUIOT Philippe/Virginie, LOISEAU Philippe, MASSONEAU Florence, O'HATNICK Cathy, PEILLON Patrick, PERRARD Philippe, PREAU Éric, TUEL Martial, WAHL-DISTEL Jean Paul, WOOS Jean Pierre, COUSIN Eric, REY Christian, SOMERS
Steve, CHECA Philippe, GARDIN Jean Michel, LORRE Louis, LORRE Pierre-Jean.
Et alors ?! PENOT Didier, FRITZ Gilles, OCHIN Philippe, MABIT Yves, JOUVE Nicolas, RICAUX Dorian, RICAUX Valmy, MIGLIASSO Noël, AEGC Bluegrass, HENON Pascal, DERENNES Andre, RUE-MORIN Mathieu et Valérie, BONY Philippe.
C’est à votre tour : LABONNE Christian, JAMOT Claude, BARANGER Yvan, DELAHAYE Didier, TRONELLE Jeff, MOREL
Claude, MELLIER Benoit, GUYOT Jeff, ELSASS Chris, LETORT Gilles.
Les nouveaux (ré)abonnés qui sont les bienvenus :
MARIUS Christian, LE CHAT Pierre Yves et Réjane, ZERR Jacques, DELMAS Bernard, BOUVILLE Michel, NAVARRE Yves, LEGRAND Patrice, ROSSILLON Michel, CROGUENNOC Jean-Jacques, McCAFFERRY Kenneth, RAFFIN Jean-Paul, THEBAULT
Marion, BLANC Jean-François, BREMOND Jacques, LELOU Hervé.
Bulletin d'adhésion à F.B.M.A.
A renvoyer à Valérie Morin et Mathieu Rué, Châtenay 71290 SIMANDRE — avec chèque de 20,00 € à l'ordre de
France Bluegrass Musique Association (abonnement et adhésion à FBMA pour un an)
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Téléphone: ...............................………………Fax……………...………….…e mail :..…………………………………
Instrument(s)………………………………………
Groupe(s)………………………………………
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GROUPES
Agenda
Mars
06 & 07 Tranzeb avec Th. Lecocq, Ch. Dupeu, Zeb et Ch.
Mathias, Théâtre de Moret/Loing (77250)
07
Cactus Pickers, fête équestre en soirée à Ebreuil (03)
07
Mary-Lou en trio, ferme d’Eugénie (dîner concert),
Ecommoy (72)
08
Pascal Papin, Thierry Lecocq, World Music, Thés
tre François Dyrek, Joinville (94340)
12
Tranzeb avec Thierry Lecocq, Christophe Dupeu à
St Cloud (92)
14 & 15 Ian Scott, Thierry Lecocq, Bruno Besse au Grand
Rex à Paris (75002)
17
Nashville Airplane, au Patrick’s 33, rue de Montreuil,
75011 Paris, métro Faidherbe-Chaligny
17
Thierry Lecocq et Celtic-Station, “St. Patrick” à Dar
vault (77140)
20
TWO D. A. Y. S. PM à Turquant (49730). Si vous ve
nez, Tel : 06 03 52 12 20
21
Thierry Lecocq et Celtic-Station, “St. Patrick” à Dar
vault (77140)
21
Just’in, Soirée St Patrick’s Day aux Ventes Saint Ré
my (76) Tel : 02 35 34 27 38
22
Just’in, animation 11h30 et 14h30 parc des exposi
tions, Rouen (76) Tel : 06 84 58 97 64
24
Banjomaniacs, Salle des fêtes, Blanzy (71)
25
Tante Agathe’s, Hot Club de Lyon, 26 rue Lanterne
69001 Lyon Tel : 07 78 39 54 74
28
Thierry Lecocq à Château-Thierry (02400)
Avril
02
04
04
10
18
18
18
Just’in à Gamaches (80) Tel : 02 35 50 93 22
Cactus Pickers, soirée country-blues avec JP Vi
mont Blues à Luray (28)
Tennessee Stud, La Vignette, Izernore (01580)
Banjomaniacs, Espace Ried Brun, Mutzenheim (68)
Tennessee Stud, Saint Blaise de Buis (38140)
Just’in, Motocyclette club, St Quentin Lamotte (80)
Tel : 02 35 50 93 22
Ellis Island à Martot (27). Le concert est précédé
d’un stage banjo et guitare (François Vercambre) et
de violon (Bertrand Buirette). Info Normandy Country.
Abdoumens - http://www.aegc-buegrass.org/abdoumen.htm
Acoustic River - [email protected]
Banjomaniacs – [email protected]
Bluegrass 43 – [email protected]
Bluegrass Burger – [email protected]
Blue Grass Deluxe - [email protected]
Bluegrass Factory – [email protected]
Blue Quitach - [email protected]
Blue Railroad Train – [email protected]
Blue Side of Town – www.bluesideoftown.de
Cabine 12 - [email protected]
Cactus Pickers – [email protected]
Crazy Buffalo – http://crazybuffalo.monsite.wanadoo.fr
Ellis Island – [email protected]
Foxchase - [email protected]
Howlin’Fox http://.howlin-fox.com
Jack Danielle’s String Band - [email protected]
Just'in – [email protected]
Keep off the Grass – http://keepoffthegrass.free.fr
La Bluegrass Compagnie - [email protected]
Lampridic - [email protected]
Lone Saône – www.lonesaone.fr.st
Lonesome Day – [email protected]
Mart O'Pickers – http://www.iaho.net
Mary & Co. – [email protected]
Mary Lou - [email protected]
Melting Potes - [email protected]
Moonshine – [email protected]
Nashville Airplane – [email protected]
Nobody's Business – [email protected]
On a r’trouvé les clés [email protected]
Prime Time Bluegrass - [email protected]
Quartier Français – www.myspace.com/quartierfrancais2
Paris Bluegrass Band – [email protected]
Roots 66 – http://roots-66.com
Rosewood Bg Music – http://rosewood.neuf.fr/index.htm
Sandwich-Express - [email protected]
Signé Bluegrass – [email protected]
Springfield - [email protected]
Stepping Stones – 03.88.47.35.24 [email protected]
Sweet Mix Trio – [email protected]
Tante Agathe's – [email protected]
Tennessee Stud - www.tennesseestud.com
Turquoise Bluegrass Band – [email protected]
Two D.A.Y.S – [email protected]
Wyatt Fair Foot - [email protected]
Luthiers
- Jean-Paul Aleman: 63490 Condat-les-Montboissier
04 73 72 18 67 [email protected]
- Guitares Beuzon (Languedoc-Roussillon), Allée de Fontbonne,
Quelques
affiches
sympas,
de janvier,
février,
ou mars.
Plus que 9
mois, et on
change
d’année ...
route d’Arles, Villevielle BP 62019 30252 Sommières Cedex
04 66 80 30 72 www.guitaresbeuzon.com
- Lutherie Celtic (Ile de France)
01 60 23 03 63 6 Cours de Verdun 77100 Meaux
- Hervé Coufleau (Saône-et-Loire)
03 85 36 95 80 www.coufleauguitars.com
- Pierre Lajugée (Alsace)
03 88 89 62 39 7 rue des Roseaux 67340 Ingwiller
- François Migeon (Vichy)
04 70 98 73 66 www.luthier-guitare.com
- Daniel Oger (Lille)
03 20 54 60 87 [email protected]
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