doctissimo rein
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Reinechos-n3 25/10/07 19:47 Page 35 //// MALADIES RARES T OSE visualisation des reins hyper-échogéniques de taille augmentée, mais les kystes eux-mêmes peuvent également être visibles. *Auteur : Pr. P. Niaudet (mars 2004)*. Source : ORPHANET. Les articles qui y sont consacrés sur les revues de l’AIRG ( Néphrogène): "Quoi de neuf dans le traitement de la Polykystose?" Avril 2005. "Mode d'action des anti-hormones", Avril 2005. "Vers un traitement de la polykystose rénale? ", Octobre 2005. "Médicament antipolykystose ", Octobre2005. "De la génétique aux perspectives, dernières avancées… ", Janvier 2006. "Résumé grand public du projet du Pr B. Knebelman sur la PKD", avril 2006. L'AIRG a également édité le livret Polykystose rénale autosomique dominante sévère de même que des infections urinaires. L'insuffisance rénale représente la complication majeure mais le stade terminal survient rarement avant l'âge de 15 ans. L'échographie montre des reins de grande taille, hyperéchogènes avec parfois de petits kystes. L'urographie intraveineuse montre une visualisation prolongée des tubes collecteurs. Histologiquement, il existe une multitude de dilatations kystiques, de disposition radiée, développées aux dépens des tubes collecteurs. L'atteinte hépatique peut être asymptomatique ou se manifester par une hypertension portale ou par une infection des voies biliaires à type de cholangite. La fonction hépatique reste conservée. L'échographie retrouve des ectasies des voies biliaires, un foie hétérogène et éventuellement des signes d'hypertension portale. La biopsie montre une dysgénésie biliaire avec des canaux biliaires multiples et dilatés et une fibrose des espaces portes. *Auteur : Pr P. Niaudet (mars 2004)*. Source : ORPHANET. L'AIRG-France aura soutenu, fin 2007, les travaux français de plusieurs chercheurs sur la PKD (Bertrand Knebelmann à Necker et Michel Fontes à Marseille, entre autres) pour un montant total de plus de 150 000 euros (depuis les débuts de l'association). Nous nous sommes donc fiés au travail de l’AIRG comme association de référence pour les maladies génétiques, mais sans oublier de citer les autres. En résumé, comment Doctissimo décrit la polykystose : C'est une néphropathie (maladie rénale) caractérisée par le développement de 3 kystes rénaux ou plus. La polykystose rénale familiale autosomique dominante (PKD) est une maladie de l'adulte, c'est la forme la plus fréquente. La polykystose rénale familiale autosomique récessive est une maladie de l'enfant, elle est beaucoup plus rare. Il existe également une polykystose acquise: les kystes se développent chez des patients insuffisants rénaux en prédialyse ou en dialyse. Les articles qui y sont consacrés sur les revues de l’AIRG ( Néphrogène): "De la génétique aux perspectives thérapeutiques", Janvier 2006. "Projet de recherche sur la polykystose autosomique récessive", avril 2006. Aucun traitement n'empêche à l'heure actuelle l'évolution vers l'insuffisance rénale chronique. Pour l’instant il n’y a pas de traitement pouvant conduire à la guérison de la Polykystose Rénale Dominante. 2 2) Polykystose rénale autosomique récessive Description : La polykystose rénale récessive (PKRR) ou infantile, transmise selon le mode récessif autosomique, est caractérisée par une atteinte hépatique et rénale. Le gène de la maladie est localisé sur le bras court du chromosome 6. Il a été récemment identifié, il contient plus de 80 exons et code pour une protéine appelée fibrocystine ou poloyductine. La PKRR est une maladie rare qui affecte un enfant sur 40 000. L'échographie anténatale montre des reins augmentés de taille et hyperéchogènes et, dans les formes les plus graves, un oligoamnios. Après la naissance, outre la néphromégalie, l'hypertension artérielle est fréquente, souvent Reins-Échos n°3 /// 35