Nantes Métropole - Quand le design mène la danse

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Quand le design mène la danse
À 23 ans, au sortir d'un parcours brillant à l'École de design Nantes Atlantique, Manon Diesnis virevolte entre danse et design avant d'affronter la
réalité du monde du travail.
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Manon Diesnis © Patrick Garçon
Dans la vie, il y a parfois trop de pluie. Alors on s'en va. C'est ce qui est arrivé à la famille Diesnis voilà 22 ans. Elle a quitté les paysages sans
poussière d'une Normandie décidément trop humide pour gagner la lumière de Toulouse, leur fille d'un an sous le bras. C'était Manon, leur premier
enfant, leur premier soleil, qui annonçait la venue de Quentin et Tom.
Aujourd'hui, Manon a 23 ans, vit à Orvault depuis 7 ans, et elle est tout juste diplômée de l'École de design Nantes Atlantique. Elle part à la conquête
de sa vie professionnelle, avec les bagages d'une élève brillante, dont l'époustouflante soutenance de fin d'études raconte tout ce qu'est notre
territoire aujourd'hui. Dans la vie, il y a d'abord des choix difficiles. Alors, on se décide. Manon, qui aurait pu choisir la danse ou une carrière
d'infirmière comme sa mère, a fait le pari de plonger corps et âme dans le design. « Après le lycée Nicolas Appert, j'ai passé le concours de l'École de
design et celui d'infirmière. J'ai choisi la folie, plutôt que la raison. Des élèves de l'École de design étaient venus au lycée, ils avaient l'air de s'éclater.
»
Dans la vie, il y a souvent des mots compliqués, comme « design ». Alors on traduit. Ce mot anglais mêle à la fois forme, dessin, conception, et revêt
les habits d'un couple de mariés qui seraient l'utilité et la beauté. Dans ce grand univers de croquis, de maquettes, de collages, Manon Diesnis s'est
spécialisée dans le design d'espace, autrement dit l'architecture d'intérieur. « Un designer, ce n'est pas un artiste, dit-elle. Il trouve une solution à un
problème d'usage, en apportant sa technique et sa créativité. Si une boutique n'a pas de clients, il faut mener une enquête de terrain, cerner les
problèmes, donner des clés aux commerçants pour donner envie aux clients de venir ou de revenir. »
Durant ses cinq années d'études, Manon a ainsi planché sur le commerce de proximité, la ville durable, l'habitat participatif. Plus décalé, elle a
proposé un phare sur les remparts du Château des ducs de Bretagne. Elle a dessiné une piscine à fond vitré donnant sur une salle de danse à
l'occasion d'un séjour de 4 mois à l'université Napier, en Écosse. L'un de ses projets, « futuriste », consistait en un grand parc urbain en lieu et place
du futur ex- CHU Hôtel-Dieu. « Nous étions sept étudiants de différentes écoles nantaises. Notre projet, « La Canopée », était un grand parc, avec un
retour à la Loire, avec des promenades parmi les cimes et l'eau. Un projet participatif qui proposait que chaque habitant vienne y planter un arbre. La
nature devait reprendre ses droits sur le bâti. » Ce projet a reçu le Prix du public, prix décerné par le Quartier de la création.
Dans la vie, il y a par moment deux passions qui vous tenaillent. Alors, on choisit ? Pas forcément. « Depuis que je suis petite, je dessine, ça me
calme. J'aime dessiner les corps. » Les corps ? C'est le lien entre la designer qui imagine les gens déambuler dans les espaces qu'elle conçoit et la
danseuse qui tourbillonne sur scène. « Je danse depuis l'âge de six ans. J'ai fait le conservatoire de Toulouse et je continue la danse aujourd'hui.
Quand la musique s'élance, cela m'emporte. Mes amis me disent alors : "C'est quelqu'un d'autre que toi qui danse". »
Face au monde du travail qui s'élève devant elle, son mont- Blanc, Manon n'a pas peur de grimper. « Pendant les JO de Londres, j'ai travaillé deux
mois en tant que serveuse à l'aéroport de Gatwick. J'ai servi des bières et des oeufs brouillés à 4 heures du matin. Je sais que c'est dur de trouver du
boulot, mais je suis une battante et j'ai un sac à dos. » Paris, où elle file, ne sait pas encore à quel point cette pépite nantaise pourrait virevolter sous
ses grandes ailes de capitale du design.
David Pouilloux
mise à jour le 12 janvier 2016
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