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Médias électroniques
septembre 2000
Quebecor lance Canoe.fr
Opération
archivage
Cold North Wind Inc., basée à Ottawa au Canada, a
l’intention d’explorer des
milliers de journaux afin
de créer une base de données gigantesque. Mais la
société ne va pas se
contenter de dépoussiérer
de vieux journaux. Depuis
le début, elle travaille
avec des sociétés spécialisées dans l’archivage
d’images sur microfilms
d’éditions anciennes, un
procédé toujours utilisé
pour l’archivage de la plupart des journaux. Créée
en 1999, Cold North Wind
Inc. possède aujourd’hui
une collection de microfilms tirés d’environ
6000 publications, dont
certaines ne sont plus publiées. Ceci représente
des millions d’images,
pour l’essentiel une photo
de chaque page de
chaque édition. La société
ne compte pas seulement
sauvegarder la version numérique de ces images,
mais aussi scanner le
texte en utilisant la technologie de reconnaissance optique des caractères, de telle sorte qu’il
sera possible d’effectuer
dans ces archives des recherches par mot clé.
Jules Tewlow
Un site qui s’ouvre en France, deux sites qui
ferment au Canada : la stratégie du groupe canadien
vis-à-vis des nouveaux médias est tout, sauf inactive.
« La politique de Quebecor s’adapte simplement à ce que
demande le marché ! » résume Loïc Jean, vice-président
Europe de la division nouveaux médias du groupe.
En lançant ce mois-ci – aucune date précise n’a été
communiquée – la version française de son portail
Canoë, qui s’inspire des sites canadiens (anglophone et
francophone) déjà existants, Quebecor Multimedia entend installer une solide tête de pont pour un futur réseau d’actualité en ligne dans toute l’Europe. Après la
France, la prochaine cible devrait être l’Espagne. Le
nouveau portail version française devrait proposer,
outre les services classiques (forums, courrier…), de l’information en continu (actualité nationale et internationale, économie et bourse, sports, culture, « people ») et
fournir des renseignements pratiques via une rubrique
Art de vivre. « Le réseau Canoë est généraliste et grand
public, explique Loïc Jean. On ne veut être ni le Monde
ni les Echos, car tout le monde n’a pas le temps d’aller
chercher des infos aussi loin. Notre site ne véhicule pas
une image de marque ou une opinion, nous ne sommes
pas prisonniers d’une ligne de pensée. On travaille dans
l’esprit d’une maison de la presse, d’où les gens sortiraient avec plusieurs titres sous le bras. Nous avons
pour ambition de remplacer 80 % des sites favoris des
internautes. » Avec, en poche, un sérieux atout, affirme
celui qui a constitué l’équipe française de Canoë :
« Nous sommes la première salle de rédaction en ligne.
Notre produit est fait par des gens du Web pour le Web,
alors que les autres sites d’infos généralistes sont nés à
partir d’autres médias. » Installés à la Défense à Paris, 18
journalistes, dirigés par Alain-Marie Carron, et plusieurs
dizaines de pigistes nourrissent le contenu du site.
Deux mois avant le lancement de canoe.fr, les sites
internet du Journal de Montréal et du Journal de
Québec, eux, ont été fermés suite à la décision de leurs
directions. Ils avaient été ouverts respectivement en
avril 1996 et septembre 1999. « Les conclusions des
consultations effectuées par des experts externes ont
démontré que la simple reproduction en ligne d’un quotidien sans valeur ajoutée ne représente aucun intérêt
pour les lecteurs du Journal et les internautes en général
et ne s’inscrit pas dans la mission stratégique des deux
quotidiens en terme de développement des affaires »,
explique Pierre Francoeur, éditeur du Journal de Montréal, sur la page d’accueil – et désormais unique – du
site. Cette décision a soulevé l’étonnement et la colère
des syndicats qui ont mis en avant le succès des ventes
d’encarts publicitaires et d’abonnement en ligne.
160
techniques de presse
> Les bannières publicitaires
Selon une étude de Secodip, le nombre de bannières publicitaires sur les 200
principaux sites français a augmenté de...
2100 % de janvier 1999 à mai 2000 : il est
passé de 306 à 6 727. L’étude montre également que France Telecom domine la publicité sur Internet dans l’hexagone, devant
Scopus, Marcopoly et Liberty Surf.
> washingtonpost.com
washingtonpost.com a passé un accord pour fournir, via des appareils nomades, des informations sur les spectacles
et les restaurants de la capitale américaine
avec le service Vindigo, un concepteur leader d’applications personnelles de navigation pour appareils nomades. A l’aide d’un
assistant personnel numérique, les résidents et les touristes de Washington et sa
grande banlieue auront accès à un choix de
restaurants et de lieux de spectacle ainsi
qu’au contenu du Guide des spectacles de
washingtonpost.com via le service Vindigo
Washington, DC. Les utilisateurs auront un
accès immédiat à ces informations ainsi
que des indications pour parvenir à ces
lieux. Le service Vindigo est déjà disponible pour les villes de New York, Chicago,
Boston, San Francisco. Les utilisateurs
peuvent télécharger l’application gratuite
pour n’importe laquelle des cinq villes à
partir du site Web de Vindigo, www.vindigo.com. Chaque fois que le propriétaire du
nomade utilise son appareil, les nouvelles
informations sont automatiquement téléchargées. Vindigo a mis en place la technique de synchronisation VSync qui ne
télécharge que les nouvelles informations
en moins de cinq secondes en moyenne.
Vindigo est compatible avec tous les nomades basés sur Palm OS, Palm Professional, Palm III, Palm V et Palm VII (en mode
offline) ainsi que Handspring Visor, IBM
WorkPad et Symbol Technologies SPT 1500
et 1700.

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