MICROBIOLOGIE ET CHAINE EPIDEMIOLOGIQUE DES MALADIES

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MICROBIOLOGIE ET CHAINE EPIDEMIOLOGIQUE DES MALADIES
MICROBIOLOGIE ET CHAINE
EPIDEMIOLOGIQUE DES MALADIES
INFECTIEUSES
I.
2.
3.
4.
B.
Infectieux
Anatomie
a.
Les bactéries ont des morphologies particulières :
b.
Les bactéries vivent soit :
Physiologie
Métabolisme
Reproduction, croissance et défense
a.
Reproduction, croissance
b.
Défense
Virus
1.
2.
III.
Mme Brunel
Introduction
Les agents pathogènes et infectieux
A.
Bactéries
1.
II.
11/09/09
Anatomie
Physiologie
a.
b.
Multiplication, croissance
Mode de multiplication virale,
C.
Champignons
D.
Parasites
E.
Le mode de vie des microorganismes.
La chaîne épidémiologique.
A.
Cette chaîne de transmission = chaine épidémiologique qui comporte 6 maillons :
Les facteurs déterminants de l’infection
A.
Le MO
B.
L’hôte réceptif,
Conclusion
Introduction
Les maladies infectieuses sont causées par la prolifération dans l’organisme de germes pathogènes.
Certaines sont transmissibles, d’autres ne le sont pas.
Dans les pays en voie de développement elles sont la principale cause de décès, et les maladies tropicales
gagnent du terrain (ex. paludisme).
Dans les pays industrialisés, il y a eu une diminution de l’incidence des infections grâce à la prévention
(vaccination) et à la haute compétence en matière de traitement curatif.
On voit émerger une mutation bactérienne et virale (ex : H1N1) dues en partie aux résistances aux
antibiotiques.
La transmission de ces maladies interhumaines se fait selon certaines chaînes épidémiologiques
ininterrompues.
I. Les agents pathogènes et infectieux
A. Bactéries
Les bactéries, sont des êtres vivants très nombreux sur terre et dont l’existence est essentielle car elle
soutient les cycles biocytochimiques.
Elles ont un don d’ubiquité (elles sont présentent partout)
1. Anatomie
Ce sont des éléments unicellulaires, visibles au microscope optique, qui n’ont pas un noyau type bien
délimité (d’où l’appellation de procaryotes).
Leur Chromosomes ADN-ARN sont sous forme de filament, ou parfois sous forme de plasmide (élément
nucléaire).
Nous avons le cytoplasme de la bactérie qui va contenir tous les éléments nécessaires à la vie cette cellule.
Enfin il y a la paroi bactérienne qui confère la forme définitive de la bactérie et qui va en assurer sa
protection.
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Elles vont être différenciées selon la coloration de la paroi (gram + ou gram -)
La coloration ne prend pas sur les doubles parois (gram -), car elles sont plus dures à désactiver.
Au-delà de ça certaines bactéries sécrètent à leur périphérie une couche gélatineuse protectrice qui permet à
la bactérie de se fixer à la paroi.
Certaines de ces bactéries sont équipées d’un pili (= poil,cil) qui sont des organes de reproduction propre à
certaines bactéries, qui leurs permet d’échanger du matériel génétique bactérienne et de créer des
mutations bactériennes.
La couche de protection permet d’amalgamer les bactéries les une au autre et de créer un bio film.
Par ex : on doit changer un cathéter intraveineux tous les 72h (3 jours).
Sinon début de réaction inflammatoire au point d’impact et font un paquet de biofilm.
a. Les bactéries ont des morphologies particulières :
De forme arrondi (les cocci : staphylo, stepto)
Sous forme de bâtonnet (les bacilles)
Forme ballon de rugby (cocovillon)
De forme hélicoïdale (Spirochète),
b. Les bactéries vivent soit :
De manière isolée,
Par 2 : diplocoque
En groupe, en grappe, en colonie : agrégat bactériens
2. Physiologie
En matière de physiologie en ce qui concerne la mobilité de la bactérie, elles se déplacent grâce à leur pili,
des cils (=flagelle) mais aussi par glissement.
Mais cette mobilité peut être orienté par le chimiotactisme, elles se rapprochent d’une source de nourriture
(chimiotactisme positif) s’éloigne d’un élément néfaste (chimiotactisme négatif)
Ce chimiotactisme est régulé par les molécules sur les parois de la bactérie.
3. Métabolisme
Le métabolisme de la bactérie s’appui sur l’utilisation de tous les composés de carbone, de matière azotée ou
de lumière et de ce fait là on va trouver des bactéries sur tous les supports (vivants et inertes).
L’effet de l’O2 constitue une variante métabolique qui va constituer 3 groupes de bactéries :
Anaérobie (peuvent vivre sans O2),
Aérobie (on besoin d’O2 pour vivre),
Mixtes (qui s’adaptent à la situation ex : Escherichia coli, Enterobacter).
4. Reproduction, croissance et défense
a. Reproduction, croissance
La reproduction pour les cellules simple se fait par scissiparité (cellule mère qui se coupe en 2 pour donner
2 cellules filles),
Une bactérie se reproduit toute les 20 min quand le milieu est riche.
La croissance bactérienne est une augmentation du nombre de cellules (colonisation) et non pas une
croissance en taille.
Lorsque ces bactéries ont une forte colonisation dans un milieu qui n’est plus propice à leur survie : soit
elles meurent, soit elle libère des substances antibiotiques pour tuer les autres.
Certaines bactéries se développent de manière optimale autour de 37°C, certaine n’aiment pas la chaleur.
Elles se développent en générale dans un pH neutre, d’autres s’accommodent de milieu acide, d’autres
encore de milieu alcalin.
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On peut agir sur la croissance ou la multiplication en les mettant en cultures, sur un substrat : une gélose
apportant les différents éléments nutritifs (boite de pétri).
b. Défense
Les bactéries produisent des toxines qui ont un pouvoir pathogène.
On a par exemple :
les exotoxines (dans le cas du tétanos, les bactéries restent à la porte d’entrée mais les exotoxines
paralysantes agissent à distance).
Mais aussi les endotoxines qui vont se libérer au moment de la mort (= lyse) de la bactérie.
Chez les grammes moins, elles sont sévère car elles entrainent la personne vers un choc
endotoxinique (ex : fièvre typhoïde et brucellose).
La spore est le mode de résistance extrême de la bactérie face à la détérioration de sont lieu de vie.
Dès que les conditions de vie s’avèrent meilleure, elles se récupèrent leur pouvoir pathogène et recommence
à se développer.
B. Virus
Ce sont des entités biologiques dont la spécificité est qu’ils ne peuvent se multiplier qu’à partir de
cellules vivantes.
Ils ont été visualisés au microscope électronique en 1935.
1. Anatomie
La capside du virus qui est une coque protéique qui va déterminer le type de symétrie du virus (cubique,
héliocoïdale, mixte etc.)
Au delà de la coque, certains virus sont entourés d’une enveloppe et d’autres sont nus (sans coque)
Une molécule d’acide nucléique ADN ou ARN représente le génome viral.
2. Physiologie
a. Multiplication, croissance
La physiologie du virus, la multiplication virale, et la croissance virale ne peut se faire que si le virus
parasite une cellule vivante.
Le virus va pénétrer une cellule vivante par détournement des systèmes enzymatiques de la cellule.
Il va phagocyter et utiliser tous les éléments de la cellule et ce jusqu’à ce que la cellule éclate et libère des
virions. Chaque virion va à son tour s’accrocher à une autre cellule pour s’y développer.
b. Mode de multiplication virale,
Chaque sorte de virus ne peut infecter qu’une gamme de cellule hôte que l’on appelle spectre d’hôte (ex :
virus de la rage).
L’identification des cellules hôte se fait par une corrélation d’un système clef serrure c'est-à-dire entre les
protéines des cellules et des cellules correspondantes à la surface de la cellule hôte.
Il y a aussi des virus qui ne peuvent se développer que sur des bactéries (virus bactériophage)
Mort de la bactérie = bactériolyse.
A l’heure actuelle certains virus sont décodés pour être probablement oncogène (= à l’origine de cancers
comme le Papillomavirus responsable du cancer du col utérin).
C. Champignons
Ce sont des éléments responsables d’infections qui sont appelés des mycoses.
Dans la nature, ils sont utiles car ils participent à la biodégradation de milieux par la fermentation mais ils
peuvent avoir un rôle néfaste parce qu’ils ont un caractère allergisant.
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On les retrouves sous forme de levures mais aussi de moisissures.
Ils se reproduisent par sporulation ou bourgeonnement à condition que l’environnement soit propice à son
développement.
En général un champignon se développe par l’utilisation de la chlorophylle et de la photosynthèse.
Il peut devenir saprophyte (= échange, il utilise l’hôte pour obtenir ce dont il a besoin et il va rendre autre
chose) ou être un parasite (= seulement dans un sens, il prend mais n’apporte rien en retour)
D. Parasites
Ils appartiennent au milieu animal : insectes (poux, puce), acariens et tiques, vers, protozoaires (amibe).
E. Le mode de vie des microorganismes.
Les germes commensaux vivent habituellement sur un support qui leur est propre, (par ex : au
niveau de la peau on a le staphylocoque epidermidis.
Par définition, un germe commensal n’est pas pathogène mais si ce germe est amené sur une autre
surface, il peut le devenir.
Les germes saprophytes participent aux échanges physiologiques (ex : tous les germes qui
constituent la flore intestinale).
Les germes pathogènes d’emblée le sont d’emblée !
II. La chaîne épidémiologique.
La maladie infectieuse est la résultante de l’introduction dans l’organisme d’un MO vivant qui s’y
développe.
Le MO qui vient d’un réservoir et via un vecteur, il va aller dans une porte d’entrée concernant
l’organisme de l’hôte.
Le porteur sain est contaminé et devient par là même un réservoir, et via un vecteur il est une source de
contamination potentielle.
Ce patient est un hôte qui ne va pas se rendre compte qu’il est malade.
C’est un porteur sain qui n’a aucune maladie clinique, qui va transmettre par le biais des contacts humains
directs et indirects.
A. Cette chaîne de transmission = chaine épidémiologique qui comporte 6 maillons :
L’agent causal : le germe quel qu’il soit
Le réservoir (endroit ou ils vivent ou ils se multiplient) : les supports inertes (eau, air, sol) et les
supports vivants (animaux, insecte, hommes...)
La porte de sortie : les excrétas (excrétions du corps : crachats et sécrétions génital et gouttelettes de
postillons, selles etc…)
Le vecteur : il met en rapport le MO avec le récepteur, ce contact peut être direct entre 2 personnes,
les urines, les selles, les mains ou indirects par l’intermédiaire de « véhicules », et d’objets :
nourriture, eau, air
La porte d’entrée par laquelle l’organisme va rentrer dans l’hôte : peau, muqueuses, le sang, les
cavités naturelle mais aussi le placenta
L’hôte réceptif des facteurs détermineront si il développe ou pas la maladie
Remarque : parfois, on peut confondre la porte d’entrée et celle de sortie, notamment vie la transmission
oro-fécale (cad on est un réservoir et on peut se contaminer soit même par la bouche après être allé aux
toilettes par ex)
Le MO peut appartenir au patient dont les moyens de défense se sont affaiblis : il s’agit d’auto-infection.
L’infection est alors endogène. Sinon l’infection est exogène
L’important est de casser les maillons de cette chaîne pour que la maladie cesse de se disséminer.
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III. Les facteurs déterminants de l’infection
2 éléments essentiels le MO et l’hôte.
A. Le MO :
sa virulence, son caractère contagieux, à se propager, se développer lié à l’environnement aussi.
la quantité de MO qui est liée à la colonisation
le caractère épidémique (en sachant que certains fonctionne en accès saisonnier en caractère
d’incidence et de prévalence).
B. L’hôte réceptif,
La couverture vaccinale est une action de santé publique, malgré cela on a des situations où l’hôte
réceptif est beaucoup plus fragile :
Ages extrêmes de la vie où l’hôte réceptif est beaucoup plus fragile (enfants en bas âge et personnes
âgées).
Les immunodéprimés,
diabétiques (car risque infectieux)
alcoolo-dépendant et de manière générale (toxico dépendant).
personnes en précarité sociale avec amaigrissement,
Rassemblement,
infections nosocomiales
Facteur environnementaux. (Le froid et l’humidité (saisonnier)
Conclusion
L’état de santé du récepteur est un critère essentiel de rétablissement car il pourra mobiliser des capacités
de défense vers une évolution favorable.
Egalement la connaissance des réseaux médicaux sociaux de proximité est un facteur de prophylaxie (les
centres de vaccination, de PMI, les CISIH).
Au départ les SSIAD on été crée pour les personne âgée et a été étendu au patient atteint de VIH.
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