Dossier Pédagogique - Le Théâtre du Galpon
Transcription
Dossier Pédagogique - Le Théâtre du Galpon
DOSSIER PEDAGOGIQUE LE THEATRE DU SOLITAIRE Présente Au Théâtre du Galpon Du 12 au 24 janvier 2016 Macbeth’s Show ! D’après W.Shakespeare Spectacle pour un comédien, des masques et des marionnettes Durée : 1h35 Equipe de création Camille GIACOBINO – mise en scène Didier CARRIER – jeu Florence MAGNI - scénographie Pierre MONNERAT- marionnettes Jean-Michel CARRAT – lumières Thierry Simonot – sons Giullia MUNIZ - costumes Claudine CORBAZ – chargée de production GENESE DU PROJET Habitué aux solos de théâtre, Didier Carrier commence à bien maîtriser ce genre d’exercice de haute voltige : « L’enfant » de Jules Vallès, mis en scène par C.Scheidt « Le joyeux purgatoire » écrit et mis en scène par le regretté Pierre Bovon, « La prairie parfumée où s’ébattent les plaisirs » traîté érotique arabe du XIV è siècle, « L’oiseau chanteur » solo de marionnettes de Guy Jutard, « O vous frères humains » de Albert Cohen et « Le funambule » de Jean Genet, deux soli montés par Geneviève Guhl. Suite à la création de Guillaume Chenevière du « Mystère Shakespeare » au Théâtre de Carouge en 2008 où il cumulait les fonctions de comédien et marionnettiste, il s’est dit, à l’époque, qu’il y avait là un travail à développer. En effet, dans le spectacle – montage de scènes de Shakespeare et d’éléments biographiques – il manipulait à vue une marionnette avec laquelle il osait des dialogues. Elle était de taille assez imposante, composée d’une tête grandeur nature, d’un costume qui constituait le corps et de son bras enfilé dans la manche. De l’ordre de la prestidigitation et de l’acrobatie, le travail de marionnettiste complète, dans l’univers du spectacle, le travail de l’acteur, cet art du geste et de la parole. Cette étrangeté du dialogue entre la poupée et son manipulateur fascine et dérange : d’ailleurs, à ce moment-là, qui manipule l’autre ? Ici, le personnage a l’avantage d’être clair et on l’accroche à un porte-manteau à la fin de la représentation. Shakespeare et particulièrement « Macbeth » se prête admirablement au développement de ce travail et à l’élaboration concrète d’un spectacle. La marionnette ne doit pas être trop bavarde : textes courts, phrases « choc », répliques cinglantes, du cabaret : cela se prête agréablement aux personnages secondaires qui se multiplient dans « Macbeth » : les sorcières, les assassins, le roi… Et pour les personnages plus importants, qui « monologuent », le comédien prend le relais. Résumé Sur un champ de bataille, Macbeth, seigneur écossais, entend la prédiction des sorcières : « il sera roi ». Poussé par son épouse et profitant de la présence sous son propre toit du véritable roi, Duncan, il l’assassine. Suit, afin de parvenir au trône, une série de crimes, puis Lady Macbeth, complice avouée, sombre dans la folie. Un engrenage tel que Macbeth, hanté par ses victimes, finit par accueillir la mort comme une délivrance. BIOGRAPHIE William Shakespeare, dramaturge anglais, né à Stratford-on-Avon en 1564, écrit une série de tragédies et comédies, mondialement célèbres. Sa biographie est méconnue : on sait qu’il réussit de son vivant comme écrivain et chef de troupe jusqu’à ce que son théâtre passe sous le patronage direct du roi Charles Ier. Sa situation matérielle devint prospère et il fut très en faveur à la cour et lié à des personnages de la haute noblesse. Beaucoup de trous dans sa biographie en font un être mystérieux, discret. Certains doutent même qu’il soit l’auteur de cette œuvre imposante. Il meurt dans sa ville natale en 1616. Sources d’inspiration : Ecrite vraisemblablement en 1606 (cette fiction fait référence à un événement historique antérieur : la Conspiration des Poudres en 1605), « Macbeth » inspire d’autres œuvres : « Le chevalier au pilon flamboyant » (1607). Tiré des chroniques de Holinshed, Shakespeare fait l’amalgame entre deux meurtres politiques : celui du Roi Duff par Donwald et celui du Roi Duncan par Macbeth. Macbeth, comme le roi Arthur, a existé : chef de clan écossais, il aurait régné 17 ans après l’assassinat de Duncan, décrit par les chroniques comme un incapable, laissant l’Ecosse livrée aux exactions des bandits et féodaux. Assassinat accompli avec la complicité de Banquo. On voit que Shakespeare est influencé encore par les grandes légendes médiévales et les récits celtiques et qu’il ne renie pas d’autres inspirations plus anciennes encore : ses sorcières semblent issues des mythes grecques (les Erinnyes) et des tragédies d’Eschyle. PRINCIPAUX THEMES POUVOIRS Il est question de pouvoir et de prise de pouvoir. Jusqu’où est-on capable d’aller afin d’obtenir le pouvoir ? Macbeth y répond copieusement : l’assassinat d’un Roi, puis d’un ami, puis d’enfants… Avec certaines « affaires » qui rebondissent dans l’actualité, on voit que notre intérêt se porte sur ce dont est capable un être humain avide de pouvoir… On ne revit pas un événement exceptionnel, on revit une certaine ivresse du dieu omnipotent que chacun d’entre nous est amené à vivre. Au moins en fiction… dans un jeu de l’enfance… ou de grande personne… Autre question : la prise de pouvoir est-elle volontaire ou non ? Macbeth, désire-t-il obtenir vraiment ce pouvoir ou non ? Nous nous interrogeons sur les réelles motivations qui poussent notre héros à prendre la place de Duncan. Il hésite, tergiverse, s’effraie… L’enjeu est de taille : il faut assassiner, mais, surtout il faut trahir, trahir ses propres valeurs, se trahir. « On ne fait d’omelettes sans casser des œufs », « La fin justifie les moyens ». Par contre, point d’hypocrisie ici : Macbeth veut jouir de son pouvoir sans l’idée du bien commun. Il ne veut pas rendre service à la société en tuant, mais saisir ce pouvoir, l’embrasser. D’autant plus que sa femme, autre facette de ce MOI avide qu’est Macbeth, le pousse à s’accomplir dans cette sensualité malsaine : devenir Roi à la place du Roi. Plusieurs pouvoirs s’opposent dans cette pièce. Le pouvoir occulte par lequel tout arrive : la question du pouvoir octroyé par la magie, la sorcellerie. Le pouvoir avec la permission du mal absolu, le plaisir sans entraves s’associe avec la sensation d’être divin, d’être au-dessus des Hommes et de dominer. La réalité rattrape vite nos protagonistes : Lady Macbeth sombre dans la folie et son mari profite fort peu de son règne. La concurrence est là et le pouvoir, faut pas seulement l’obtenir, mais le garder ! Le pouvoir rationnel et organisé s’oppose à la jouissance et l’excitation immédiate de Macbeth, le « bien commun » à l’égoïsme. Shakespeare apporte une première morale à cette histoire : le pouvoir n’appartient pas à n’importe qui : on doit le mériter ! C’est beau, l’innocence ! DESTIN ET CULPABILITE « Souvent, pour nous attirer à notre perte, les instruments des ténèbres nous disent des vérités ; ils nous séduisent par d’innocentes bagatelles, pour nous pousser en traîtres aux conséquences les plus profondes » chuchote Banquo à son ami Macbeth. Après sa « promotion », annoncée par les sorcières, Macbeth songe aussitôt au meurtre. Quel est ce mal étrange qui pousse Macbeth à imaginer le pire si ce n’est cette force occulte qui sommeille en chacun de nous ? Certes, « Les instruments des ténèbres » sont ici extérieurs au protagoniste principal de notre pièce : il s’agit des sorcières, emblèmes du diable. Macbeth est bel et bien dominé par une force extérieure. Il est agi par le destin dans une tradition digne des tragédies grecques ; les dieux choisissent et les humains subissent. Lui-même résiste à la tentation, mais le « hasard » lui donne en main toutes les cartes afin d’opter pour le crime. Lady Macbeth : « le destin et une puissance surnaturelle semblent t’avoir couronné. » Cependant, ces « forces négatives » intéresseraient grandement Freud et la psychanalyse : devenues « intérieures », sinon personnelles, leur moteur pourraient bien être le « ça » et « l’inconscient » Macbeth est divisé : « ça est plus fort que moi », mais il sent que Duncan, symbole de la vertu paternelle et du Surmoi, résiste à son libre arbitre. Macbeth tue le père, mais il se culpabilise, alors qu’il recherche à s’émanciper. Chez Macbeth, c’est ce paradoxe, ce déchirement entre recherche de liberté absolu sadien et connaissance de ses propres limites qui nous renvoie à notre propre humanité. EXISTENTIALISME Le destin a bon dos. Les dieux et l’enfer, la magie et les forces imaginaires sont les excuses ultimes du bourreau. « Macbeth » nous donne une leçon « existentialiste » sur l’humanité. Notre noble et vaillant guerrier ne subit pas le destin des Dieux, mais cède à la tentation, et grossièrement. Il hésite peu, tergiverse avec sa femme, mais surtout, il semble peser le pour et le contre. Et décide de tuer… de ses propres mains. Shakespeare ne laisse aucune ambiguïté sur son message : ici, le bourreau est libre et choisit le mal. Au fond, personne lui force la main. Avec l’appui de sa Lady, Macbeth perpétue ses crimes avec un enthousiasme coupable mais jouissif. Ensuite, tout aussi librement, il attend le châtiment, le provoque ; il ne devient pas une victime mais le héros tragique qui choisit l’option facile de la jouissance immédiate. Macbeth peut se définir comme un gourmand qui ne sait et ne veut pas résister à la tentation. Il se sert comme un enfant capricieux, il consomme pour son propre plaisir; ainsi définit-il sa liberté sans contrainte. Au détriment des autres. Quelle ivresse, alors ! VIOLENCE ET FRUSTRATION Aussi, assistons-nous à une débauche de violence gratuite… … A laquelle il faudrait trouver des justifications ! « Après tant de sacrifices pour mon pays, mes idées, est-ce que je ne mérite pas ma place au paradis ; Alors que tous ces incapables se dorent la pilule ? »… Se donner de bonnes raisons afin d’accomplir des actes si barbares permet de s’anesthésier face à l’horreur. Il devient même nécessaire d’imaginer que la victime mérite sa punition, qu’elle est en fait, le vrai coupable. Certains bourreaux du Rwanda, toujours en prison, semblent encore regretter n’avoir pas accompli leur mission. Et puis, au nom de l’idéologie, du bien de la Nation, de la Foi, on trouve toujours du soutien. Macbeth, à notre grande surprise et malgré tous ses méfaits, ne se retrouve pas seul spontanément, de grands seigneurs le suivent, admettant les pires et les moins crédibles de ses mensonges. Tant d’opportunisme effraie presque plus que la tyrannie. Le silence des pantoufles avec le bruit des bottes… Chacun peut sortir son épée ou sa Kalachnikhov au nom du bon droit et assassiner celui avec qui on est en désaccord. Il est facile aussi d’abattre le tyran ou le terroriste sans tenter de comprendre quelles sont les sources d’une telle violence. Qu’il s’agisse de Macbeth ou d’autres, la frustration semble être le moteur de tels actes. Les enfants sacrifiés deviennent des bourreaux sociopathes ; A force de tuer comme on passe l’aspirateur, on ne ressent plus rien pour autrui. A force de souffrir, on ne souffre plus : la limite est franchie et il semble alors difficile de revenir en arrière. Voire impossible. Le mal est fait. « Puis-je guérir » semble parfois dire Macbeth ? ARTS DE LA SCENE ET ESTHETIQUE COSTUMES ET MARIONNETTES Dans la tradition « puppets », la proximité – voir le dédoublement – du manipulateur avec ses poupées correspond au travail du comédien avec son masque. En effet, dans ce cas, seul le visage est mobile avec mouvements des yeux et de la bouche ; d’ailleurs, cette marionnette est souvent très bavarde. Au contraire, les théâtres de marionnettes à fils, à gaines ou à tiges enchaînent peu de texte et multiplient plutôt les effets scéniques et sonores, prestidigitations et prouesses de manipulateur. Dans cette façon de diriger les poupées, l’interprète est non seulement visible, mais en plus, il participe à « l’histoire », il est le conteur objectif « brechtien », une espèce d’avocat du diable qui tente d’intervenir et de critiquer les actes du pantin. Ainsi, ce choix de manipulation s’accorde mieux au théâtre traditionnel et permet au comédien d’incarner plusieurs personnages à la fois, d’entamer plus aisément des dialogues. Pour ceci, la confection des costumes doit se faire en parfaite complicité avec le « faiseur » de têtes, le sculpteur de marionnettes. Choix des couleurs, des formes et des tissus s’accorderaient au mieux avec les « masques », les « visages » des poupées-personnages. Mieux que ça : les costumes prennent formes, sont les corps. Gros et grands, féminins ou masculins, les tissus dessinent silhouettes et muscles. Marionnettes - Duncan Marionnettes – Homme du peuple DECOR ET LUMIERES L’image du château, de la forteresse apparaît beaucoup. Notre scénographe a conçu une boîte qui s’ouvre et symbolise toutes les forteresses à prendre. On y surprend l’intérieur, des chambres cloisonnées où s’accomplissent les meurtres. Les portes que l’on ouvre sur l’horreur ou que l’on ferme sur le secret sont omniprésentes. Un élément mobile : le lit de Lady Macbeth dans lequel elle concocte lascivement ses projets sanglants. Et qui se transforme en table de banquet. Quant aux lumières, on ne peut pas dire que dans « Macbeth » elles soient aveuglantes. Tout est sombre et pourpre : nuits, secrets d’alcôves, manoirs hantés de cauchemars et de meurtres, cieux noircis de cendres et de mauvais présages. Enfermés dans l’univers intérieur et tourmenté de notre « héros », le lecteur-spectateur est amené à vivre les parties les plus obscures de son propre « Moi ». PAROLES ET MUSIQUES Avant tout, notre créateur d’ambiances et chercheur de sons étranges et lancinants, a composé quelques effets : mixages et mélanges de sons réels et bruits bruts : forêt tropicale, bulles et gargouillis, chants et feulements, trompes, autant de sons détournés. C’est avec cette même liberté que nous nous permettrons de remanier d’une façon contemporaine certains textes. Shakespeare ne sera pas trahi, mais ce choix de s’approcher d’une réalité crue et plus proche de nous l’emportera sur la futile reconstitution d’une pièce de musée exotique. QUESTIONNEMENTS A BUT PEDAGOGIQUE 1/ LA PIECE - Comparer les différents pouvoirs décrits dans cette œuvre et dans l’Histoire Pouvoir occulte et pouvoir temporel : pouvoir divin et surnaturel et pouvoir réel. Pouvoir au moyen-âge et Renaissance et Démocratie aujourd’hui. Pouvoir royal et Démocratie parlementaire : qui commandait autrefois et qui commande aujourd’hui ? Qu’est-ce que le pouvoir de droit divin ? Qu’est-ce qu’un parlement ? Un élu ? Quels sont, en Suisse, les différentes sortes d’élus ? Quelle était la particularité helvétique dans le passé au niveau du pouvoir ? Qu’est-ce que la tyrannie ? La dictature ? - Le libre choix ou la nécessité Décrire les hésitations de Macbeth : il hésite entre quoi et quoi ? Hésite-t-il longtemps ? Qui le pousse à accomplir ses actes ? Qu’est-ce que le destin ? Le destin dans la tragédie grecque, chez les Dieux de l’Antiquité ? La liberté est-elle donnée ou est-elle dépendante de la nécessité ? Qu’est-ce que la pensée déterministe ? Macbeth est-il libre ? Malcolm et Mac Duff sont-ils libres ? - La violence Comparer la violence des attentats en France avec la violence de Macbeth. Macbeth est-il un terroriste ? En quoi la violence peut servir un pouvoir ? La liberté individuelle ou une position politique ou religieuse peuvent-elles faire pardonner un massacre ? Quelles sont les sources de la violence ? 2/ LES ARTS DE LA SCENE - Les arts vivants ? Quels sont-ils ? Quelles sont les différences avec le cinéma ? Allez-vous au Théâtre ? Oui ? Non ? Pourquoi ? Au cinéma ? Au concert ? … ? En quoi les arts vivants entraînent un effort de la part du spectateur ? Pourquoi les jeunes désertent les théâtres ? Est-ce la faute de la programmation ou de la télévision ? - Les différents métiers du théâtre. Quelle sont les différences entre un acteur de théâtre et un acteur de cinéma ? Qu’est-ce qu’un tragédien ? A quelle époque remonte le clown ? Qu’est-ce qu’un masque ? Des métiers de la scène ont-ils disparu ? Pouvez-vous en citer un ? Des métiers sont-ils menacer aujourd’hui ? Pouvez-vous citer des métiers liés au secteur du spectacle ? Quels sont leur rôle, leur utilité ? Prenez en exemple le dossier. Quels métiers ne sont pas cités ? Camille Giacobino 83 rue de Lausanne, 1202 Genève – CH. [email protected] 078 817 95 33 MISES EN SCENE: 2015 2014 2013 2012 2011 2010 2009 2008 2006. 2005. 2004. 2002. Comme il vous plaira de Shakespeare, Th. du Grütli, Genève Héloïse de Marcel Aymé, Th. du Crève Cœur, Genève Les aventures de Nathalie Nicole Nicole de Marion Aubert, Théâtre du Grütli, Genève. Nina ou de la fragilité des mouettes empaillées de Matéi Visniec, Théâtre du Crève-Cœur, Genève. Fanny et Alexandre d'Ingmar Bergman, Théâtre du Loup, Genève. Les vieilles malles poussiéreuses que nos parents nous ont défendu d'ouvrir de C. J. Reyes, Tour Vagabonde – Th. de l’Orangerie, Genève Quand la vie bégaie reprise à Pitoëff et tournée en Suisse. A tous ceux qui, de Noëlle Renaude, avec les élèves de l'Ecole Serge Martin, Théâtre de la Parfumerie, Genève Le Quai, de J. Probst, Th. Le Poche, Genève Quand la vie bégaie, de Valérie Poirier, Th. du Galpon, Genève La mauvaise habitude de mourir, création, Th. de la Grenade, Genève Compte à rebours, Saviana Stanescu, m.e. lecture, Comédie de Genève. Mémoire d’elles, d'Yvette Z’Graggen, Th. de l’API, Genève L’amour en visite, d’après S. de Beauvoir, Herberto Helder, Dario Fo, Théâtre de la Grenade, GE, et Théâtre 2,21, Lausanne. COMEDIENNE: 2015 2014 2013 2012 2011 2009 La Paranoïa de R. Spregelburd, mes F. Polier, Th. du Grütli, GE Iphigénie en Tauride de Goethe, mes D. Nkebereza, Th. de l’Orangerie, GE Misterioso 119 de Koffi Kwahulé, mes Cédric Dorier, TH. de Vidy et tournée Suisse Romande La Terquedad de R. Spregelburd, mes F.Polier, Th. du Grütli, GE. Les 81 minutes de Mademoiselle A de Lothar Trolle, mes Julien Schmutz, Th. Nuithonie, Fribourg et Th. du Grütli, Genève. Mein Kampf, farce de Tabori, mes F. Polier, Th. du Grütli, Genève. Océan Mer de Baricco, mes Pietro Musillo, Théâtre du Loup, Genève. Cyrano de Bergerac, de E. Rostand, reprise au Th. de l’Orangerie et tournée. Yakich et Poupatchée de H. Levin, mes F. Polier, Th. du Loup, Genève. Traces d'étoiles en Alaska, de C-L. Johnson, mes Julien Schmutz, Théâtre de l'Alchimic, Genève. Cymbeline, de W. Shakespeare, mes F. Polier, la Tour Vagabonde, Genève 2008 2007 2006. 2005. 2004. 2003. 2002. 2001. 2000. 1999. 1998. 1997. 1996. 1995. 1992. Cyrano de Bergerac, de E. Rostand, mes S. Bujard, La Tour Vagabonde, GE La Mouette, d'A. Tchekhov, mes Didier Nkebereza, Th. de l'Orangerie, GE Le Songe d'une nuit d'été, de W. Shakespeare, mes F. Polier, Th. de l'Orangerie, Genève Kroum l'ectoplasme, de Hanokh Levin, m.e.s F. Polier, Th. de l'Orangerie. Mein Kampf, farce de G.Tabori, m.e.s F. Polier, Th.du Loup, Genève L’Habilleur, m.e.s Michel Favre, Th. Pitoeff, Genève This is a chair, de C. Churchill, m.e.s Gianni Schneider, l'Arsenic, Lausanne Dostoïevski à Cuba, d’après les Possédés de F. Dostoïevski, m.e.s F. Polier, Grange de Dorigny, LS et Th. de la Grenade, GE. Le Maître et Marguerite, M. Boulgakov, m.e.s. F. Polier, Th. du Loup, GE. Topaze, M.Pagnol, m.e.s. F. Polier, Th.de l’Orangerie, GE, et tournée. Casimir et Caroline, Horvath, mes Valentin Rossier, tournée CH et France. Figaro divorce, Horvath, mes Valentin Rossier, Th. de la Comédie Yvonne princesse de Bourgogne, W. Gombrowicz, m.e.s. Frédéric Polier, Th. du Loup, GE. Casimir et Caroline, Horvath, m.e.s. Valentin Rossier, Th. du Loup, GE. La Sonate des Spectres, A.Strindberg, m.e.s M. Charlet, Th. de l’Arsenic, LS. Escalade Ordinaire, de Werner Schwab, m.e.s F. Polier, festival de la Cité, LS, Th. de l’Orangerie, GE. Spectaclation lecturée, création, m.e.s F. Polier, le L.O.C.A.L, GE. Pièces de guerre, E. Bond, atelier-spectacle, m.e.s Isabelle Pousseur, Th. OcéanNord, Bruxelles. La Nuit des Rois, W.Shakespeare, m.e.s M. Bellucci, Th. de l’Orangerie, GE. Une fête pour Boris, Thomas Bernhard, m.e.s. B. Meister, Th. Du Grütli La Nuit des Rois, W. Shakespeare, m.e.s M. Bellucci, Th. de l’API, Lapin, Lapin, C. Serreau, m.e.s. D. Catton, Th. Am Stram Gram, Fatzer, B. Brecht, m.e.s. Claudia Bosse, Th. du Grütli, GE. Le grand théâtre d’Oklahoma, F. Kafka, m.e.s B. Meister, Th. du Grütli, GE. Mémoire blanche, Dr. Sylvestre, Jacob Berger, TSR. Lenz, R. Walser, m.e.s B. Meister, Th.du Grütli, GE. Le Bon Dieu de Manhattan, I. Bachmann, mes Jarg Pataki, Th.du Grütli, GE. L’Atelier des clowns, création, mes Pierre Dubey, Th.du Grütli, GE. La Malvivante, de Sylviane Dupuis, m.e.s Claudia Bosse, Th. Du Grütli Le Mandat, N.Erdmann, m.e.s B.Meister et C.Von Treskow, Th.du Grütli, GE La confession du pasteur Burg, J.Chessex, m.e.s B.Meister,Th.du Grütli. Sixième étage, A.Gehri, m.e.s G.Demierre, Th.de Beausobre, Morges. Torquato Tasso, de Goethe, m.e.s Ph. Lüscher, Th.de l’Orangerie Vasistas ?: Histoires d’amour, d’après S. Beckett, m.e.s Claudia Bosse, Th. du Grütli et BAT Berlin. La confession du pasteur Burg, J-J. Lagrange, TSR. FORMATION: 1992-95 1987-1991 Ecole Supérieure d’Art Dramatique, Genève, diplôme : juin 1995 Collège Claparède, Genève, maturité artistique arts visuels ASSISTANATS DE MISES EN SCENE: 2000. 1999. 1996. La maison des morts, Ph. Minyana, m.e.s Jarg Pataki, Luzerner Theater. Le Sacrifice, A. Tarkowsky, m.e.s Jarg Pataki, Staatstheater, Stuttgart. Faust, Goethe, m.e.s Manfred Karge, Festival de Weimar. CARRIER Didier 2 Bd de Bonivard 01420 Seyssel – France Comédien – Metteur en scène – Marionnettiste - Auteur Tél. 06 83 30 48 64 Né le 6 avril 1964 à Lyon – Formé au Conservatoire d’ Art Dramatique de Lyon et à l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Genève (1984-88) et plus tard, aux Marionnettes de Genève par L.Berehoi, N.Chevalier et I.Niculescu, il étudie à l’ARTA (Cartoucherie à Vincennes) avec divers maîtres orientaux, le Topeng balinais, le Nô japonais et l’Opéra de Pékin. A collaboré à une soixantaine de spectacles depuis 26 ans avec les metteurs en scène suivants : P.Mentha, H.Loichemol, F.Courvoisier, D.Wolf, E.Korin, M.Voïta, P.Berney, A.Bisang, E.Salama, A.Fava, C.Scheidt, C.Kaiser, S.Mongin-Algan, P.Clément, J.Berdin, G.Guhl, L.Aubert, R.Salomon, G.Chenevière, G.Laubert, V.Korsik, E.Green, N.Borgeaud, Y.Wada, J.C.Perrin, P.Bovon… Les auteurs suivants : B.Brecht, J.Racine, Laing, H.Muller, A.Jarry, L.Pirandello, Molière, A.Tchekhov, F.Wedekind, W.Shakespeare, J.Vallès, A.Cohen, J.Genet, V.Novarina, etc… Mets en scène : J.Racine, J. De La Fontaine, Eugène, B.Brecht, J.Riel, V.Ravalec, D.Carrier, G.Laubert, L.Carroll, Molière, O.Mirbeau, W.Allen, Maupassant, C.Xambeu… Dans les Théâtres : Kléber-Méleau, Nouveau Théâtre de Poche, Carouge, Marionnettes de Genève, Théâtre des Osses, Vidy, St-Gervais, Arsénic, Grütli, Grange Dorigny, Valère, Yverdon, Point du Jour à Lyon, Charlie Chaplin à Vaulx-en-Velin, Garage, Galpon, La Grenade, Bouffon Théâtre (Paris), Maison des Arts de Créteil, CDN La Roche-Sur-Yon, Péniche Abricadabra (Paris), Le Cratère, Scène nationale Alès, Festival de Blaye, la Citadelle à Bourg en Bresse, etc… à Lyon, Genève, Lausanne, Paris, ailleurs en Suisse et en France. Marionnettiste au Théâtre de Marionnettes de Genève : Sous la direction de N.Chevalier, I.Niculescu et G.Jutard, depuis 1989 (Travail sur la gaine, la tige, le fil) Auteur joué au Théâtre des Blancs-Manteaux, sur la Péniche Abricadabra et au Bouffon Théâtre à Paris, à l’Espace 44 et à l’Anagramme à Lyon, au Théâtre des Marionnettes Genève, Théâtre Orangerie, Théâtre Alhambra - Genève, Auditorium de Seynod (74) Dernières productions : Janvier 2012 : Mise en scène de « Mater d’asile» de C.Xambeu Août 2012 : Mise en scène et écriture de « De quoi j’ai l’air », Théâtre d’objets et marionnettes au Théâtre de l’Orangerie – Genève…Seynod, Carouge, Nyon, Chêne-Bourg… Janvier 2013 : Mise en scène de « Ste Jeanne des abattoirs » de B.Brecht au Théâtre du Grütli Genève ; Interprétation de Paulus Snyder et autres personnages. Reprise à l’Auditorium de Seynod en octobre 2014. « Les lois du marché » Marionnettes pour adultes, TMG, mes G.Jutard, interprétation « La prairie parfumée où s’ébattent les plaisirs » traité d’érotologie arabe du Cheikh M.AlNafzawi, mis en scène à Bobigny pour appartements et théâtres : Festival d’Avignon, Paris et Banlieue, Petithéâtre de Sion CH, Genève, Théâtre de l’Essaïon… « Les demeurées » de J.Benameur ; Mai 2014 au Théâtre de Vidy – Lausanne, mise en scène Reprise au Nouveau Théâtre de Poche en octobre. Tournée « L’oiseau chanteur », solo de Marionnettes à Rixheim, Fribourg, Cluses, déc 2014