Dossier Pédagogique - Le Théâtre du Galpon

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Dossier Pédagogique - Le Théâtre du Galpon
DOSSIER PEDAGOGIQUE
LE THEATRE DU SOLITAIRE
Présente
Au Théâtre du Galpon
Du 12 au 24 janvier 2016
Macbeth’s Show !
D’après W.Shakespeare
Spectacle pour un comédien, des masques et des
marionnettes
Durée : 1h35
Equipe de création
Camille GIACOBINO – mise en scène
Didier CARRIER – jeu
Florence MAGNI - scénographie
Pierre MONNERAT- marionnettes
Jean-Michel CARRAT – lumières
Thierry Simonot – sons
Giullia MUNIZ - costumes
Claudine CORBAZ – chargée de production
GENESE DU PROJET
Habitué aux solos de théâtre, Didier Carrier commence à bien maîtriser ce genre d’exercice de
haute voltige :
« L’enfant » de Jules Vallès, mis en scène par C.Scheidt
« Le joyeux purgatoire » écrit et mis en scène par le regretté Pierre Bovon,
« La prairie parfumée où s’ébattent les plaisirs » traîté érotique arabe du XIV è siècle,
« L’oiseau chanteur » solo de marionnettes de Guy Jutard,
« O vous frères humains » de Albert Cohen et « Le funambule » de Jean Genet, deux soli
montés par Geneviève Guhl.
Suite à la création de Guillaume Chenevière du « Mystère Shakespeare » au Théâtre de
Carouge en 2008 où il cumulait les fonctions de comédien et marionnettiste, il s’est dit, à
l’époque, qu’il y avait là un travail à développer.
En effet, dans le spectacle – montage de scènes de Shakespeare et d’éléments biographiques –
il manipulait à vue une marionnette avec laquelle il osait des dialogues. Elle était de taille
assez imposante, composée d’une tête grandeur nature, d’un costume qui constituait le corps
et de son bras enfilé dans la manche.
De l’ordre de la prestidigitation et de l’acrobatie, le travail de marionnettiste complète, dans
l’univers du spectacle, le travail de l’acteur, cet art du geste et de la parole.
Cette étrangeté du dialogue entre la poupée et son manipulateur fascine et dérange : d’ailleurs,
à ce moment-là, qui manipule l’autre ?
Ici, le personnage a l’avantage d’être clair et on l’accroche à un porte-manteau à la fin de la
représentation.
Shakespeare et particulièrement « Macbeth » se prête admirablement au développement de ce
travail et à l’élaboration concrète d’un spectacle.
La marionnette ne doit pas être trop bavarde : textes courts, phrases « choc », répliques
cinglantes, du cabaret : cela se prête agréablement aux personnages secondaires qui se
multiplient dans « Macbeth » : les sorcières, les assassins, le roi…
Et pour les personnages plus importants, qui « monologuent », le comédien prend le relais.
Résumé
Sur un champ de bataille, Macbeth, seigneur écossais, entend la prédiction des sorcières :
« il sera roi ».
Poussé par son épouse et profitant de la présence sous son propre toit du véritable roi,
Duncan, il l’assassine.
Suit, afin de parvenir au trône, une série de crimes, puis Lady Macbeth, complice avouée,
sombre dans la folie.
Un engrenage tel que Macbeth, hanté par ses victimes, finit par accueillir la mort comme une
délivrance.
BIOGRAPHIE
William Shakespeare, dramaturge anglais, né à
Stratford-on-Avon en 1564, écrit une série de
tragédies et comédies, mondialement célèbres. Sa
biographie est méconnue : on sait qu’il réussit de
son vivant comme écrivain et chef de troupe
jusqu’à ce que son théâtre passe sous le patronage
direct du roi Charles Ier.
Sa situation matérielle devint prospère et il fut
très en faveur à la cour et lié à des personnages de
la haute noblesse.
Beaucoup de trous dans sa biographie en font un être mystérieux, discret. Certains doutent
même qu’il soit l’auteur de cette œuvre imposante.
Il meurt dans sa ville natale en 1616.
Sources d’inspiration :
Ecrite vraisemblablement en 1606 (cette fiction fait référence à un événement historique
antérieur : la Conspiration des Poudres en 1605), « Macbeth » inspire d’autres œuvres : « Le
chevalier au pilon flamboyant » (1607).
Tiré des chroniques de Holinshed, Shakespeare fait l’amalgame entre deux meurtres
politiques : celui du Roi Duff par Donwald et celui du Roi Duncan par Macbeth.
Macbeth, comme le roi Arthur, a existé : chef de clan écossais, il aurait régné 17 ans après
l’assassinat de Duncan, décrit par les chroniques comme un incapable, laissant l’Ecosse livrée
aux exactions des bandits et féodaux.
Assassinat accompli avec la complicité de Banquo.
On voit que Shakespeare est influencé encore par les grandes légendes médiévales et les récits
celtiques et qu’il ne renie pas d’autres inspirations plus anciennes encore : ses sorcières
semblent issues des mythes grecques (les Erinnyes) et des tragédies d’Eschyle.
PRINCIPAUX THEMES
POUVOIRS
Il est question de pouvoir et de prise de pouvoir.
Jusqu’où est-on capable d’aller afin d’obtenir le pouvoir ?
Macbeth y répond copieusement : l’assassinat d’un Roi,
puis d’un ami, puis d’enfants…
Avec certaines « affaires » qui rebondissent dans
l’actualité, on voit que notre intérêt se porte sur ce dont
est capable un être humain avide de pouvoir… On ne
revit pas un événement exceptionnel, on revit une
certaine ivresse du dieu omnipotent que chacun d’entre
nous est amené à vivre. Au moins en fiction… dans un
jeu de l’enfance… ou de grande personne…
Autre question : la prise de pouvoir est-elle volontaire ou
non ? Macbeth, désire-t-il obtenir vraiment ce pouvoir ou non ?
Nous nous interrogeons sur les réelles motivations qui poussent notre héros à prendre la place
de Duncan. Il hésite, tergiverse, s’effraie… L’enjeu est de taille : il faut assassiner, mais,
surtout il faut trahir, trahir ses propres valeurs, se trahir.
« On ne fait d’omelettes sans casser des œufs », « La fin justifie les moyens ».
Par contre, point d’hypocrisie ici : Macbeth veut jouir de son pouvoir sans l’idée du bien
commun. Il ne veut pas rendre service à la société en tuant, mais saisir ce pouvoir,
l’embrasser.
D’autant plus que sa femme, autre facette de ce MOI avide qu’est Macbeth, le pousse à
s’accomplir dans cette sensualité malsaine : devenir Roi à la place du Roi.
Plusieurs pouvoirs s’opposent dans cette pièce.
Le pouvoir occulte par lequel tout arrive : la question du pouvoir octroyé par la magie, la
sorcellerie. Le pouvoir avec la permission du mal absolu, le plaisir sans entraves s’associe
avec la sensation d’être divin, d’être au-dessus des Hommes et de dominer.
La réalité rattrape vite nos protagonistes : Lady Macbeth sombre dans la folie et son mari
profite fort peu de son règne. La concurrence est là et le pouvoir, faut pas seulement l’obtenir,
mais le garder !
Le pouvoir rationnel et organisé s’oppose à la jouissance et l’excitation immédiate de
Macbeth, le « bien commun » à l’égoïsme. Shakespeare apporte une première morale à cette
histoire : le pouvoir n’appartient pas à n’importe qui : on doit le mériter !
C’est beau, l’innocence !
DESTIN ET CULPABILITE
« Souvent, pour nous attirer à notre perte, les instruments des ténèbres nous disent des
vérités ; ils nous séduisent par d’innocentes bagatelles, pour nous pousser en traîtres aux
conséquences les plus profondes » chuchote Banquo à son ami Macbeth.
Après sa « promotion », annoncée par les sorcières, Macbeth songe aussitôt au meurtre.
Quel est ce mal étrange qui pousse Macbeth à imaginer le pire si ce n’est cette force occulte
qui sommeille en chacun de nous ?
Certes, « Les instruments des ténèbres » sont ici extérieurs au protagoniste principal de notre
pièce : il s’agit des sorcières, emblèmes du diable.
Macbeth est bel et bien dominé par une force extérieure. Il est agi par le destin dans une
tradition digne des tragédies grecques ; les dieux choisissent et les humains subissent.
Lui-même résiste à la tentation, mais le « hasard » lui donne en main toutes les cartes afin
d’opter pour le crime.
Lady Macbeth : « le destin et une puissance surnaturelle semblent t’avoir couronné. »
Cependant, ces « forces négatives » intéresseraient grandement Freud et la psychanalyse :
devenues « intérieures », sinon personnelles, leur moteur pourraient bien être le « ça » et
« l’inconscient »
Macbeth est divisé : « ça est plus fort que moi », mais il sent que Duncan, symbole de la vertu
paternelle et du Surmoi, résiste à son libre arbitre. Macbeth tue le père, mais il se culpabilise,
alors qu’il recherche à s’émanciper.
Chez Macbeth, c’est ce paradoxe, ce déchirement entre recherche de liberté absolu sadien et
connaissance de ses propres limites qui nous renvoie à notre propre humanité.
EXISTENTIALISME
Le destin a bon dos. Les dieux et l’enfer, la magie et les forces imaginaires sont les excuses
ultimes du bourreau.
« Macbeth » nous donne une leçon « existentialiste » sur l’humanité.
Notre noble et vaillant guerrier ne subit pas le destin des Dieux, mais cède à la tentation, et
grossièrement. Il hésite peu, tergiverse avec sa femme, mais surtout, il semble peser le pour et
le contre.
Et décide de tuer… de ses propres mains.
Shakespeare ne laisse aucune ambiguïté sur son message : ici, le bourreau est libre et choisit
le mal. Au fond, personne lui force la main. Avec l’appui de sa Lady, Macbeth perpétue ses
crimes avec un enthousiasme coupable mais jouissif.
Ensuite, tout aussi librement, il attend le châtiment, le provoque ; il ne
devient pas une victime mais le héros tragique qui choisit l’option facile
de la jouissance immédiate.
Macbeth peut se définir comme un gourmand qui ne sait et ne veut pas
résister à la tentation.
Il se sert comme un enfant capricieux, il consomme pour son propre
plaisir; ainsi définit-il sa liberté sans contrainte. Au détriment des autres.
Quelle ivresse, alors !
VIOLENCE ET FRUSTRATION
Aussi, assistons-nous à une débauche de violence gratuite…
… A laquelle il faudrait trouver des justifications !
« Après tant de sacrifices pour mon pays, mes idées, est-ce que je ne mérite pas ma place au
paradis ; Alors que tous ces incapables se dorent la pilule ? »…
Se donner de bonnes raisons afin d’accomplir des actes si barbares permet de s’anesthésier
face à l’horreur.
Il devient même nécessaire d’imaginer que la victime mérite sa punition, qu’elle est en fait, le
vrai coupable.
Certains bourreaux du Rwanda, toujours en prison, semblent encore regretter n’avoir pas
accompli leur mission.
Et puis, au nom de l’idéologie, du bien de la Nation, de la Foi, on trouve toujours du soutien.
Macbeth, à notre grande surprise et malgré tous ses méfaits, ne se retrouve pas seul
spontanément, de grands seigneurs le suivent, admettant les pires et les moins crédibles de ses
mensonges.
Tant d’opportunisme effraie presque plus que la tyrannie. Le silence des pantoufles avec le
bruit des bottes…
Chacun peut sortir son épée ou sa Kalachnikhov au nom du bon droit et assassiner celui avec
qui on est en désaccord.
Il est facile aussi d’abattre le tyran ou le terroriste sans tenter de comprendre quelles sont les
sources d’une telle violence.
Qu’il s’agisse de Macbeth ou d’autres, la frustration semble être le moteur de tels actes.
Les enfants sacrifiés deviennent des bourreaux sociopathes ; A force de tuer comme on passe
l’aspirateur, on ne ressent plus rien pour autrui.
A force de souffrir, on ne souffre plus : la limite est franchie et il semble alors difficile de
revenir en arrière. Voire impossible.
Le mal est fait.
« Puis-je guérir » semble parfois dire Macbeth ?
ARTS DE LA SCENE ET ESTHETIQUE
COSTUMES ET MARIONNETTES
Dans la tradition « puppets », la proximité – voir le dédoublement – du manipulateur avec ses
poupées correspond au travail du comédien avec son masque.
En effet, dans ce cas, seul le visage est mobile avec mouvements des yeux et de la bouche ;
d’ailleurs, cette marionnette est souvent très bavarde.
Au contraire, les théâtres de marionnettes à fils, à gaines ou à tiges enchaînent peu de texte et
multiplient plutôt les effets scéniques et sonores, prestidigitations et prouesses de
manipulateur.
Dans cette façon de diriger les poupées, l’interprète est non seulement visible, mais en plus, il
participe à « l’histoire », il est le conteur objectif « brechtien », une espèce d’avocat du diable
qui tente d’intervenir et de critiquer les actes du pantin.
Ainsi, ce choix de manipulation s’accorde mieux au théâtre traditionnel et permet au
comédien d’incarner plusieurs personnages à la fois, d’entamer plus aisément des dialogues.
Pour ceci, la confection des costumes doit se faire en parfaite complicité avec le « faiseur » de
têtes, le sculpteur de marionnettes.
Choix des couleurs, des formes et des tissus s’accorderaient au mieux avec les « masques »,
les « visages » des poupées-personnages.
Mieux que ça : les costumes prennent formes, sont les corps. Gros et grands, féminins ou
masculins, les tissus dessinent silhouettes et muscles.
Marionnettes - Duncan
Marionnettes – Homme du peuple
DECOR ET LUMIERES
L’image du château, de la forteresse apparaît beaucoup.
Notre scénographe a conçu une boîte qui s’ouvre et symbolise toutes les forteresses à prendre.
On y surprend l’intérieur, des chambres cloisonnées où s’accomplissent les meurtres.
Les portes que l’on ouvre sur l’horreur ou que l’on ferme sur le secret sont omniprésentes.
Un élément mobile : le lit de Lady Macbeth dans lequel elle concocte lascivement ses projets
sanglants. Et qui se transforme en table de banquet.
Quant aux lumières, on ne peut pas dire que dans « Macbeth » elles soient aveuglantes.
Tout est sombre et pourpre : nuits, secrets d’alcôves, manoirs hantés de cauchemars et de
meurtres, cieux noircis de cendres et de mauvais présages.
Enfermés dans l’univers intérieur et tourmenté de notre « héros », le lecteur-spectateur est
amené à vivre les parties les plus obscures de son propre « Moi ».
PAROLES ET MUSIQUES
Avant tout, notre créateur d’ambiances et chercheur de sons étranges et lancinants, a composé
quelques effets : mixages et mélanges de sons réels et bruits bruts : forêt tropicale, bulles et
gargouillis, chants et feulements, trompes, autant de sons détournés.
C’est avec cette même liberté que nous nous permettrons de remanier d’une façon
contemporaine certains textes.
Shakespeare ne sera pas trahi, mais ce choix de s’approcher d’une réalité crue et plus proche
de nous l’emportera sur la futile reconstitution d’une pièce de musée exotique.
QUESTIONNEMENTS A BUT PEDAGOGIQUE
1/ LA PIECE
- Comparer les différents pouvoirs décrits dans cette œuvre et dans l’Histoire
Pouvoir occulte et pouvoir temporel : pouvoir divin et surnaturel et pouvoir réel.
Pouvoir au moyen-âge et Renaissance et Démocratie aujourd’hui.
Pouvoir royal et Démocratie parlementaire : qui commandait autrefois et qui commande
aujourd’hui ?
Qu’est-ce que le pouvoir de droit divin ?
Qu’est-ce qu’un parlement ? Un élu ? Quels sont, en Suisse, les différentes sortes d’élus ?
Quelle était la particularité helvétique dans le passé au niveau du pouvoir ?
Qu’est-ce que la tyrannie ? La dictature ?
- Le libre choix ou la nécessité
Décrire les hésitations de Macbeth : il hésite entre quoi et quoi ? Hésite-t-il longtemps ? Qui
le pousse à accomplir ses actes ?
Qu’est-ce que le destin ? Le destin dans la tragédie grecque, chez les Dieux de l’Antiquité ?
La liberté est-elle donnée ou est-elle dépendante de la nécessité ?
Qu’est-ce que la pensée déterministe ?
Macbeth est-il libre ? Malcolm et Mac Duff sont-ils libres ?
- La violence
Comparer la violence des attentats en France avec la violence de Macbeth.
Macbeth est-il un terroriste ?
En quoi la violence peut servir un pouvoir ?
La liberté individuelle ou une position politique ou religieuse peuvent-elles faire pardonner un
massacre ?
Quelles sont les sources de la violence ?
2/ LES ARTS DE LA SCENE
- Les arts vivants ? Quels sont-ils ? Quelles sont les différences avec le cinéma ?
Allez-vous au Théâtre ? Oui ? Non ? Pourquoi ? Au cinéma ? Au concert ? … ?
En quoi les arts vivants entraînent un effort de la part du spectateur ?
Pourquoi les jeunes désertent les théâtres ?
Est-ce la faute de la programmation ou de la télévision ?
- Les différents métiers du théâtre.
Quelle sont les différences entre un acteur de théâtre et un acteur de cinéma ? Qu’est-ce qu’un
tragédien ?
A quelle époque remonte le clown ?
Qu’est-ce qu’un masque ?
Des métiers de la scène ont-ils disparu ? Pouvez-vous en citer un ? Des métiers sont-ils
menacer aujourd’hui ?
Pouvez-vous citer des métiers liés au secteur du spectacle ? Quels sont leur rôle, leur utilité ?
Prenez en exemple le dossier. Quels métiers ne sont pas cités ?
Camille Giacobino
83 rue de Lausanne, 1202 Genève – CH.
[email protected]
078 817 95 33
MISES EN SCENE:
2015
2014
2013
2012
2011
2010
2009
2008
2006.
2005.
2004.
2002.
Comme il vous plaira de Shakespeare, Th.
du Grütli, Genève
Héloïse de Marcel Aymé, Th. du Crève
Cœur, Genève
Les aventures de Nathalie Nicole Nicole
de Marion Aubert, Théâtre du
Grütli, Genève.
Nina ou de la fragilité des mouettes empaillées de Matéi Visniec, Théâtre
du Crève-Cœur, Genève.
Fanny et Alexandre d'Ingmar Bergman, Théâtre du Loup, Genève.
Les vieilles malles poussiéreuses que nos parents nous ont défendu
d'ouvrir de C. J. Reyes, Tour Vagabonde – Th. de l’Orangerie, Genève
Quand la vie bégaie reprise à Pitoëff et tournée en Suisse.
A tous ceux qui, de Noëlle Renaude, avec les élèves de l'Ecole Serge Martin,
Théâtre de la Parfumerie, Genève
Le Quai, de J. Probst, Th. Le Poche, Genève
Quand la vie bégaie, de Valérie Poirier, Th. du Galpon, Genève
La mauvaise habitude de mourir, création, Th. de la Grenade, Genève
Compte à rebours, Saviana Stanescu, m.e. lecture, Comédie de Genève.
Mémoire d’elles, d'Yvette Z’Graggen, Th. de l’API, Genève
L’amour en visite, d’après S. de Beauvoir, Herberto Helder, Dario Fo,
Théâtre de la Grenade, GE, et Théâtre 2,21, Lausanne.
COMEDIENNE:
2015
2014
2013
2012
2011
2009
La Paranoïa de R. Spregelburd, mes F. Polier, Th. du Grütli, GE
Iphigénie en Tauride de Goethe, mes D. Nkebereza, Th. de l’Orangerie, GE
Misterioso 119 de Koffi Kwahulé, mes Cédric Dorier, TH. de Vidy et tournée
Suisse Romande
La Terquedad de R. Spregelburd, mes F.Polier, Th. du Grütli, GE.
Les 81 minutes de Mademoiselle A de Lothar Trolle, mes Julien Schmutz, Th.
Nuithonie, Fribourg et Th. du Grütli, Genève.
Mein Kampf, farce de Tabori, mes F. Polier, Th. du Grütli, Genève.
Océan Mer de Baricco, mes Pietro Musillo, Théâtre du Loup, Genève.
Cyrano de Bergerac, de E. Rostand, reprise au Th. de l’Orangerie et tournée.
Yakich et Poupatchée de H. Levin, mes F. Polier, Th. du Loup, Genève.
Traces d'étoiles en Alaska, de C-L. Johnson, mes Julien Schmutz, Théâtre de
l'Alchimic, Genève.
Cymbeline, de W. Shakespeare, mes F. Polier, la Tour Vagabonde, Genève
2008
2007
2006.
2005.
2004.
2003.
2002.
2001.
2000.
1999.
1998.
1997.
1996.
1995.
1992.
Cyrano de Bergerac, de E. Rostand, mes S. Bujard, La Tour Vagabonde, GE
La Mouette, d'A. Tchekhov, mes Didier Nkebereza, Th. de l'Orangerie, GE
Le Songe d'une nuit d'été, de W. Shakespeare, mes F. Polier, Th. de
l'Orangerie, Genève
Kroum l'ectoplasme, de Hanokh Levin, m.e.s F. Polier, Th. de l'Orangerie.
Mein Kampf, farce de G.Tabori, m.e.s F. Polier, Th.du Loup, Genève
L’Habilleur, m.e.s Michel Favre, Th. Pitoeff, Genève
This is a chair, de C. Churchill, m.e.s Gianni Schneider, l'Arsenic, Lausanne
Dostoïevski à Cuba, d’après les Possédés de F. Dostoïevski, m.e.s F. Polier,
Grange de Dorigny, LS et Th. de la Grenade, GE.
Le Maître et Marguerite, M. Boulgakov, m.e.s. F. Polier, Th. du Loup, GE.
Topaze, M.Pagnol, m.e.s. F. Polier, Th.de l’Orangerie, GE, et tournée.
Casimir et Caroline, Horvath, mes Valentin Rossier, tournée CH et France.
Figaro divorce, Horvath, mes Valentin Rossier, Th. de la Comédie
Yvonne princesse de Bourgogne, W. Gombrowicz, m.e.s. Frédéric Polier, Th. du
Loup, GE.
Casimir et Caroline, Horvath, m.e.s. Valentin Rossier, Th. du Loup, GE.
La Sonate des Spectres, A.Strindberg, m.e.s M. Charlet, Th. de l’Arsenic, LS.
Escalade Ordinaire, de Werner Schwab, m.e.s F. Polier, festival de la Cité, LS,
Th. de l’Orangerie, GE.
Spectaclation lecturée, création, m.e.s F. Polier, le L.O.C.A.L, GE.
Pièces de guerre, E. Bond, atelier-spectacle, m.e.s Isabelle Pousseur, Th. OcéanNord, Bruxelles.
La Nuit des Rois, W.Shakespeare, m.e.s M. Bellucci, Th. de l’Orangerie, GE.
Une fête pour Boris, Thomas Bernhard, m.e.s. B. Meister, Th. Du Grütli
La Nuit des Rois, W. Shakespeare, m.e.s M. Bellucci, Th. de l’API,
Lapin, Lapin, C. Serreau, m.e.s. D. Catton, Th. Am Stram Gram,
Fatzer, B. Brecht, m.e.s. Claudia Bosse, Th. du Grütli, GE.
Le grand théâtre d’Oklahoma, F. Kafka, m.e.s B. Meister, Th. du Grütli, GE.
Mémoire blanche, Dr. Sylvestre, Jacob Berger, TSR.
Lenz, R. Walser, m.e.s B. Meister, Th.du Grütli, GE.
Le Bon Dieu de Manhattan, I. Bachmann, mes Jarg Pataki, Th.du Grütli, GE.
L’Atelier des clowns, création, mes Pierre Dubey, Th.du Grütli, GE.
La Malvivante, de Sylviane Dupuis, m.e.s Claudia Bosse, Th. Du Grütli
Le Mandat, N.Erdmann, m.e.s B.Meister et C.Von Treskow, Th.du Grütli, GE
La confession du pasteur Burg, J.Chessex, m.e.s B.Meister,Th.du Grütli.
Sixième étage, A.Gehri, m.e.s G.Demierre, Th.de Beausobre, Morges.
Torquato Tasso, de Goethe, m.e.s Ph. Lüscher, Th.de l’Orangerie
Vasistas ?: Histoires d’amour, d’après S. Beckett, m.e.s Claudia Bosse, Th. du
Grütli et BAT Berlin.
La confession du pasteur Burg, J-J. Lagrange, TSR.
FORMATION:
1992-95
1987-1991
Ecole Supérieure d’Art Dramatique, Genève, diplôme : juin 1995
Collège Claparède, Genève, maturité artistique arts visuels
ASSISTANATS DE MISES EN SCENE:
2000.
1999.
1996.
La maison des morts, Ph. Minyana, m.e.s Jarg Pataki, Luzerner Theater.
Le Sacrifice, A. Tarkowsky, m.e.s Jarg Pataki, Staatstheater, Stuttgart.
Faust, Goethe, m.e.s Manfred Karge, Festival de Weimar.
CARRIER Didier
2 Bd de Bonivard 01420 Seyssel – France
Comédien – Metteur en scène – Marionnettiste - Auteur
Tél. 06 83 30 48 64
Né le 6 avril 1964 à Lyon –
Formé au Conservatoire d’ Art Dramatique de Lyon et à l’Ecole
Supérieure d’Art Dramatique de Genève (1984-88) et plus tard, aux
Marionnettes de Genève par L.Berehoi, N.Chevalier et I.Niculescu, il
étudie à l’ARTA (Cartoucherie à Vincennes) avec divers maîtres
orientaux, le Topeng balinais, le Nô japonais et l’Opéra de Pékin.
A collaboré à une soixantaine de spectacles depuis 26 ans avec les
metteurs en scène suivants : P.Mentha, H.Loichemol, F.Courvoisier, D.Wolf, E.Korin,
M.Voïta, P.Berney, A.Bisang, E.Salama, A.Fava, C.Scheidt, C.Kaiser, S.Mongin-Algan,
P.Clément, J.Berdin, G.Guhl, L.Aubert, R.Salomon, G.Chenevière, G.Laubert, V.Korsik,
E.Green, N.Borgeaud, Y.Wada, J.C.Perrin, P.Bovon…
Les auteurs suivants : B.Brecht, J.Racine, Laing, H.Muller, A.Jarry, L.Pirandello, Molière,
A.Tchekhov, F.Wedekind, W.Shakespeare, J.Vallès, A.Cohen, J.Genet, V.Novarina, etc…
Mets en scène : J.Racine, J. De La Fontaine, Eugène, B.Brecht, J.Riel, V.Ravalec, D.Carrier,
G.Laubert, L.Carroll, Molière, O.Mirbeau, W.Allen, Maupassant, C.Xambeu…
Dans les Théâtres : Kléber-Méleau, Nouveau Théâtre de Poche, Carouge, Marionnettes de
Genève, Théâtre des Osses, Vidy, St-Gervais, Arsénic, Grütli, Grange Dorigny, Valère,
Yverdon, Point du Jour à Lyon, Charlie Chaplin à Vaulx-en-Velin, Garage, Galpon, La
Grenade, Bouffon Théâtre (Paris), Maison des Arts de Créteil, CDN La Roche-Sur-Yon,
Péniche Abricadabra (Paris), Le Cratère, Scène nationale Alès, Festival de Blaye, la Citadelle
à Bourg en Bresse, etc… à Lyon, Genève, Lausanne, Paris, ailleurs en Suisse et en France.
Marionnettiste au Théâtre de Marionnettes de Genève : Sous la direction de N.Chevalier,
I.Niculescu et G.Jutard, depuis 1989 (Travail sur la gaine, la tige, le fil)
Auteur joué au Théâtre des Blancs-Manteaux, sur la Péniche Abricadabra et au Bouffon
Théâtre à Paris, à l’Espace 44 et à l’Anagramme à Lyon, au Théâtre des Marionnettes
Genève, Théâtre Orangerie, Théâtre Alhambra - Genève, Auditorium de Seynod (74)
Dernières productions : Janvier 2012 : Mise en scène de « Mater d’asile» de C.Xambeu
Août 2012 : Mise en scène et écriture de « De quoi j’ai l’air », Théâtre d’objets et
marionnettes au Théâtre de l’Orangerie – Genève…Seynod, Carouge, Nyon, Chêne-Bourg…
Janvier 2013 : Mise en scène de « Ste Jeanne des abattoirs » de B.Brecht au Théâtre du Grütli
Genève ; Interprétation de Paulus Snyder et autres personnages.
Reprise à l’Auditorium de Seynod en octobre 2014.
« Les lois du marché » Marionnettes pour adultes, TMG, mes G.Jutard, interprétation
« La prairie parfumée où s’ébattent les plaisirs » traité d’érotologie arabe du Cheikh M.AlNafzawi, mis en scène à Bobigny pour appartements et théâtres : Festival d’Avignon, Paris et
Banlieue, Petithéâtre de Sion CH, Genève, Théâtre de l’Essaïon…
« Les demeurées » de J.Benameur ; Mai 2014 au Théâtre de Vidy – Lausanne, mise en scène
Reprise au Nouveau Théâtre de Poche en octobre.
Tournée « L’oiseau chanteur », solo de Marionnettes à Rixheim, Fribourg, Cluses, déc 2014

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