VILLEURBANNE Le chauffard qui a fauché le bébé a avoué

RILLIEUX-LA-PAPE
CALUIRE
Tentative de braquage :
Un homme tente
un policier municipal blessé de s’immoler par le feu
et trois suspects arrêtés
PAGE 13
VENDREDI 6 AVRIL 2012
PAGE 12
0,90E
N° 51119
OUEST LYONNAIS ET VAL DE SAONE 69 G
Le chauffard qui
a fauché le bébé a avoué
VILLEURBANNE
PAGE 11
Pâques fait
fondre les chocolatiers
OUEST LYONNAIS
Les artisans rivalisent d’idées en
cette période qui
représente jusqu’à
20 % de leur chiffre
d’affaires. Des œufs
de toutes les
formes, de toutes
les tailles avec parfois des petits messages à l’intention
des gourmands…
qui engloutiront ces
kilos de chocolat
tout le week-end.
PAGE 18
RILLIEUX
Légionnelle :
314 foyers privés
d’eau chaude
PAGE 30
LYON
David Guetta
va faire danser
la Halle ce soir

Willy Ferrier, chocolatier à Dardilly, devant ses réalisations. Photo Suzelle Gaube
R 27884 ­ 0406 0,90 €
3HIMRSI*eaajac+[K\O\A\G\A
500 €
www.citroenselect.fr
REPRISE
TTC
(1)
Faut­il couper
les ponts du
printemps ?
PAGES 2 ET 3
PLEINS FEUX
SUR LA REPRISE
REPRISE
VIE QUOTIDIENNE
1000 €
TTC
(2)
Reprise forfaitaire minimum de votre ancien véhicule, quelle que soit la marque et plus si son état le justifie.
Reprise minimum de 500 €TTC pour l’achat d’une Citroën d’occasion C3, C3 Picasso ou Berlingo. (2) Reprise minimum
de 1 000 €TTC pour l’achat d’une Citroën d’occasion C4, C4 Picasso, Grand C4 Picasso, C5, C6, C8 ou C Crosser.
(1)(2)
(1)
Garantie 1 à 2 ans
pièces et main d’œuvre(3)
(1)(2) Offres réservées aux particuliers,dans la limite des stocks disponibles valables jusqu’au 30/04/2012 pour l’achat d’un des véhicules d’occasion Citroën dont
la date de première mise en circulation n’excède pas 24 mois, en stock dans le point de vente Citroën Félix Faure ci-dessous. (3) Garantie contractuelle de 2 ans pour
l’achat d’un véhicule immatriculé après le 01/04/2011 et garantie contractuelle d’1 an pour l’achat d’un véhicule immatriculé avant le 01/04/2011.
CITROËN FELIX FAURE CORBAS - Zi Mont Martin - Rue Marcel Mérieux - 04 72 48 67 97 - www.citroenff.com
PAGE 43
OUEST LYONNAIS
Rédaction : 62 avenue de l'Europe, 69140 Rillieux­la­Pape ­ 04 78 97 10 76 ­ [email protected] ; Publicité : 04 72 22 24 37 ­ [email protected]
Pâques et les chocolatiers :
chez Sève, la créativité ça se croque
Chocolat.
« Tchin­Tchin Panda », « Le Pascalou »…
la chocolaterie Sève, basée à Champagne, innove.
Cette année, Richard et Gaëlle proposent aux amateurs
de chocolat, cinq créations d’œufs de Pâques.
«V
a te faire cuire
un œuf. » C’est
ce qu’on peut lire
sur un des ovoïdes chocolatés
exposés sur l’étal de confise­
rie de la boutique Sève, à
Champagne­au­Mont­d’Or.
Le cacao coule à flot, l’odeur
est enivrante. On ne sait plus
où poser les yeux.
Les œufs « minute » disposés
en rang d’oignon adressent
une trentaine de messages
aux clients. On se fera par
exemple surprendre par un :
« Sors de ton œuf ».
« Ma femme, Gaëlle, s’occupe
du design. Je me charge de sa
concrétisation. Parfois on
négocie parce que tout n’est
pas réalisable », explique
Richard Sève, le maître cho­
colatier. Certaines créations
ont des noms curieux, qui ont
leur histoire. Le « Tchin­Tchin
Panda » est la première nou­
veauté de Pâques 2012 que
Gaëlle Sève présente avec
fierté. Celui­ci a la forme d’un
gros œuf. Sur l’une des faces,
un panda représente la Chine
[voir photo ci­contre]. Sa
source d’inspiration ? : un
séjour en Chine. « Je voulais
mettre à l’honneur les rela­
tions franco­chinoises en
représentant un panda. Il fait
référence à ces deux animaux
qu’a prêtés la Chine au zoo de
Beauval », explique­t­elle.
Des écorces d’arbres aux cou­
leurs chatoyantes et variées,
l’œuf « Egg Wood » a une
autre histoire. « Générale­
ment, les œufs sont fragiles.
J’ai donc voulu transformer
un œuf en bois, pour lui
donner une force, avec un
côté Pop art, à la Andy
Warhol. »
Pâques oblige, l’équipe des
chocolatiers a rappelé l’origi­
ne chrétienne de la fête en
confectionnant un agneau. Le
« Pascalou », couvert de peti­
tes billes en chocolat qui
constituent sa laine, tire la
langue et a les yeux qui lou­
chent.
Et peut­être le plus drôle, une
jeune fille hawaïenne, sou­
riante, avec une jupette et des
f leurs orange, en pâte
d’amande, qui décorent ses
deux couettes. Bien qu’amu­
sants et appétissants, ces
créations ont un coût : de 40
à 47 euros. Sur les quatre éta­
blissements Sève à Lyon et à
Champagne, l’Hawaïenne et
le « Pascalou » sont tirés à
cent exemplaires c hacun
alors que les « œufs minute »,
le « Panda » et l’« Egg Wood »,
le sont à cinq cents. Encore
quelques jours seulement
pour en profiter… 
La plus farfelue
Suzelle Gaube
: Ils pourraient être les cousins de Petit-Biscuit,
le bonhomme en pain d’épices du film d’animation Shrek. La chocolaterie
pâtisserie Bouillet de Tassin a confectionné cette année des Monsieur
macarons. « Ce sont des macarons en chocolat de 20-25 cm de diamètre
qui prennent la forme d’un visage, avec des yeux et des colorations,
détaille Marine Durand, travaillant à la chocolaterie. Nous avons des
macarons pirates, petite demoiselle ou cuistot à 29 euros. »
La plus réaliste : La chocolaterie de Véronique et Christophe de
Craponne a pris le mot « œuf » au premier degré, en réalisant des œufs
mouillettes en chocolat : « C’est une présentation qui ressemble à un
œuf au plat, avec le blanc qui coule (chocolat blanc) et le jaune d’œuf
(chocolat blanc coloré) », explique Christophe Ressort, le gérant.
Le gros œuf : On pourra trouver cette année sans doute l’un des
plus gros œufs en chocolat, après celui de Sève (voir ci-dessus), dans les
chocolateries Voisin, dont celle d’Écully. « Ces œufs de vitrine mesurent
80 cm de haut et représentent presque une dizaine d’heures de travail »,
détaille Alain Boucaud-Maitre, directeur général. Leur coût : 150 euros.
La devinette : La chocolaterie de La Fontaine de Messimy offre
un lapin en chocolat de 45 cm de haut et ses deux carottes en pâte
d’amande à qui réussira à deviner son poids.
Pâques en chiffres : À Craponne, plus d’une tonne de chocolat aura été nécessaire pour réaliser les 4 000 moulages de Pâques. Du
côté de Messimy, ce sont entre 1 600 et 1 800 pièces qui ont été confectionnées avec 500 kg de chocolat. « Nous avons également utilisé
des kilomètres de ruban », ajoute Gilles Martinière. Pour la plupart des
chocolateries interrogées, Pâques représente entre 20 et 30 % de leur
chiffre d’affaires annuel.
18

LE PROGRES - VENDREDI 6 AVRIL 2012

Richard Sève, à côté de ses cinq nouveaux œufs, imaginés par Gaëlle, sa femme. Photo Suzelle Gaube
8O
En kg, c’est le poids de l’œuf
exposé dans la boutique
Sève, à Champagne-au-Montd’Or. Il mesure 1 m 20 de
hauteur. Il a fallu
trente heures pour le concevoir. Il y en a un dans chaque
boutique à Lyon. Dans celle
de Champagne, le maître
chocolatier Richard Sève et
sa femme Gaëlle ont eu l’idée
d’y coller des messages.
On peut y lire des proverbes,
« Qui vole un œuf, vole un
bœuf » ou encore
des mots doux,
« Pour mon crâne d’œuf »
La vitrine
Photo Suzelle Gaube
« La période de Pâques représente
20 % de notre chiffre d’affaires »
Willy Ferrier. Chocolatier à Dardilly
Photo Jacques Alaix
La chocolaterie Perrin
sort le grand jeu
à Tassin
Thème fédérateur cette
année : le cirque. Avec
tous les personnages,
clowns, éléphants, singes
entièrement en chocolat et
décorés de mille couleurs.
Travail minutieux, entièrement fait à la main qu’il
semble dommage de croquer tellement c’est beau.
Mais c’est aussi bon.
« L’année dernière, on a fabriqué 250 œufs de Pâques
originaux et vendu 240. On était satisfait, ça voulait dire
qu’on n’en avait pas manqué. Chaque année, on augmente un peu la quantité
produite. Pour 2012, on en a 300 en stock. Plusieurs animaux ou personnages sont représentés : la coccinelle, le canard bigleux, le personnage du
dessin animée, Ratatouille, les poussins et l’œuf guignols. Depuis la semaine
dernière jusqu’à mercredi, une centaine d’entre eux est partie. Le bouche-àoreille marche bien, c’est grâce à ça qu’on en vend de plus en plus, depuis
vingt ans qu’on est installé à Dardilly.
Pour nous, cette période, représente, en principe, 20 % de notre chiffre
d’affaires tout comme Noël. Mais lorsque l’avenue de Verdun était en réfection, en 2007-2008, on a été dans une période creuse, le flux n’était plus le
même. On a eu l’idée de présenter nos œufs de Pâques au public dans une
salle de la commune, une semaine avant les fêtes. On continue de le faire et
ça marche. Par exemple, dimanche dernier, à cette occasion, on en a vendu
50 à 70. En 2008 et 2009, on a ressenti la crise qui a freiné l’augmentation du
nombre d’œufs vendus. Par contre, il y a eu un gros boom en 2010-2011, les
gens se sont lâchés puis ça s’est calmé. Et c’est reparti, en décembre dernier,
pour la période de Noël.
En général, le jeudi et le vendredi avant le lundi de Pâques, c’est de la folie. Les
gens se ruent dans la chocolaterie. Le samedi et le dimanche, c’est plutôt les
clients qui sont pris de court ou qui achètent des pâtisseries pour le lundi. »
69G