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SEQUENCE 2 : REDIGER UNE SCENE FANTASTIQUE CONTENU DE LA SEQUENCE COMPREHENSION DE L’ECRIT Séance 1 Séance 2 ACTIVITES DE LANGUE Syntaxe Lexique ACTIVITES D’ECRITURE EVALUATION FORMATIVE CORRIGES
COMPREHENSION DE L’ECRIT Séance 1 : Texte : La Main (2ème partie), Guy de MAUPASSANT. Objectifs de la séance : ­ orienter sa lecture en fonction du projet ; ­ anticiper le sens d’un texte ; ­ repérer les indices de temps et de lieu ; ­ distinguer faits réels et phénomènes surnaturels ; ­ reconnaître le narrateur et le point de vue ; ­ élaborer des significations ; ­dégager l’organisation d’un texte ; ­ s’autoévaluer ; ­ se corriger Plan de la séance : ­ observation du para texte. ­ lecture du texte et des questions ; ­ élaboration des réponses ; ­ lecture des corrigés et vérification des réponses ; ­ autoévaluation ; ­ bilan personnel et révisions.
La Main (2 ème par tie) [.....] J’étais alors juge d’instruction à Ajaccio, une petite ville blanche, couchée au bord d’un admirable golfe qu’entourent partout de hautes montagnes. Ce que j’avais surtout à poursuivre là­bas, c’étaient les affaires de vendetta. Il y en a de superbes, de dramatiques au possible, de féroces, d’héroïques. Nous retrouvons là les plus beaux sujets de vengeance qu’on puisse rêver, les haines séculaires, apaisées un moment, jamais éteintes, les ruses abominables, les assassinats devenant des massacres et presque des actions glorieuses. Depuis deux ans, je n’entendais parler que du prix du sang, que de ce terrible préjugé corse qui force à venger toute injure sur la personne qui l’a faite, sur ses descendants et ses proches. J’avais vu égorger des vieillards, des enfants, des cousins, j’avais la tête pleine de ces histoires. Or, j’appris un jour qu’un Anglais venait de louer pour plusieurs années une petite villa au fond du golfe. Il avait amené avec lui un domestique français, pris à Marseille en passant. Bientôt, tout le monde s’occupa de ce personnage singulier, qui vivait seul dans sa demeure, ne sortant que pour chasser et pour pêcher. Il ne parlait à personne, ne venait jamais à la ville, et, chaque matin, s’exerçait pendant une heure ou deux à tirer au pistolet et à la carabine. Des légendes se firent autour de lui. On prétendit que c’était un haut personnage fuyant sa patrie pour des raisons politiques ; puis on affirma qu’il se cachait après avoir commis un crime épouvantable. On citait même des circonstances particulièrement horribles. Je voulus, en ma qualité de juge d’instruction, prendre quelques renseignements sur cet homme ; mais il me fut impossible de ne rien apprendre. Il se faisait appeler sir John Rowell. Je me contentai donc de le surveiller de près ; mais on ne me signalait, en réalité, rien de suspect à son égard. Cependant, comme les rumeurs sur son compte continuaient, grossissaient, devenaient générales, je résolus d’essayer de voir moi­ même cet étranger, et je me mis à chasser régulièrement dans les environs de sa propriété.
J’attendis longtemps une occasion. Elle se présenta enfin sous la forme d’une perdrix que je tirai et que je tuai devant le nez de l’Anglais. Mon chien me la rapporta ; mais, prenant aussitôt le gibier, j’allai m’excuser de mon inconvenance et prier sir John Rowell d’accepter l’oiseau mort. C’était un grand homme à cheveux rouges, à barbe rouge, très haut, très large, une sorte d’hercule placide et poli. Il n’avait rien de la raideur dite britannique et il me remercia vivement de ma délicatesse en un français accentué d’outre­Manche. Au bout d’un mois, nous avions causé ensemble cinq ou six fois. Un soir enfin, comme je passais devant sa porte, je l’aperçus qui fumait sa pipe, à cheval sur une chaise, dans son jardin. Je le saluai, et il m’invita à entrer pour boire un verre de bière. Je ne me le fis pas répéter. Il me reçut avec toute la méticuleuse courtoisie anglaise, parla avec éloge de la France, de la Corse, déclara qu’il aimait beaucoup « cette pays, cette rivage ». Alors je lui posai, avec de grandes précautions et sous la forme d’un intérêt très vif, quelques questions sur sa vie, sur ses projets. Il répondit sans embarras, me raconta qu’il avait beaucoup voyagé, en Afrique, dans les Indes, »en Amérique. Il ajouta en riant »: ­ J’avé eu bôcoup d’aventures, oh ! yes. Puis je me remis à parler chasse, et il me donna des détails les plus curieux sur la chasse à l’hippopotame, au tigre, à l’éléphant et même la chasse au gorille. Je dis: ­ Tous ces animaux sont redoutables. Il sourit: ­ Oh ! nô, le plus mauvais c’été l’homme. Il se mit à rire tout à fait, d’un bon rire de gros Anglais content : ­ J’avé beaucoup chassé l’homme aussi. Puis il parla d’armes, et il m’offrit d’entrer chez lui pour me montrer des fusils de divers systèmes. Son salon était tendu de noir, de soie noire brodée d’or. De grandes fleurs jaunes couraient sur l’étoffe sombre, brillaient comme du feu.
Il annonça: ­ C’été une drap japonaise. Mais, au milieu du plus large panneau, une chose étrange me tira l’œil. Sur un carré de velours rouge, un objet noir se détachait. Je m’approchai : c’était une main, une main d’homme. Non pas une main de squelette, blanche et propre, mais une main noire desséchée, avec les ongles jaunes, les muscles à nu et des traces de sang ancien, de sang pareil à une crasse, sur les os coupés net, comme d’un coup de hache, vers le milieu de l’avant bras. Autour du poignet, une énorme chaîne de fer, rivée, soudée à ce membre malpropre, l’attachait au mur par un anneau assez fort pour tenir un éléphant en laisse. Je demandai : ­ Qu’est­ce que cela? L’Anglais répondit tranquillement: ­ C’été ma meilleur ennemi. Il vené d’Amérique. Il avé été fendu avec le sabre et arraché la peau avec une caillou coupante, et séché dans le soleil pendant huit jours. Aoh, très bonne pour moi, cette. Je touchai ce débris humain qui avait dû appartenir à un colosse. Les doigts, démesurément longs, étaient attachés par des tendons énormes que retenaient des lanières de peau par places. Cette main était affreuse à voir, écorchée ainsi, elle faisait penser naturellement à quelque vengeance de sauvage. Je dis: ­ Cet homme devait être très fort. L’Anglais prononça avec douceur: ­ Aoh yes ; mais je été plus fort que lui. J’avé mis cette chaîne pour le tenir. Je crus qu’il plaisantait. Je dis : ­ Cette chaîne maintenant est bien inutile, la main ne se sauvera pas. Sir John Rowell reprit gravement : ­ Elle voulé toujours s’en aller. Cette chaîne été nécessaire. D’un coup d’œil rapide j’interrogeai son visage, me demandant: ­ Est­ce un fou, ou un mauvais plaisant? Mais la figure demeurait impénétrable, tranquille et bienveillante. Je parlai d’autre chose et j’admirai les fusils.
Je remarquai cependant que trois revolvers chargés étaient posés sur les meubles, comme si cet homme eût vécu dans la crainte constante d’une attaque. Je revins plusieurs fois chez lui. Puis je n’y allai plus. On s’était accoutumé à sa présence; il était devenu indifférent à tous. [ ... ] Guy de MAUPASSANT, La main, 1883 QUESTIONS 1. Où se passe la scène ? 2. « J’étais alors juge d’instruction » : ­ Qui est désigné par « j’ » ? ­ Quelle information donne « alors » ? A quoi renvoie ce mot ? 3. Constitue le champ lexical de la « vendetta »? Le choix de ce terme peut­il avoir un lien avec la suite de l’histoire ? 4. Relève tous les indicateurs temporels du texte. 5. Qui sont les personnages de l’histoire ? Réponds en complétant le tableau ci dessous. Nom Nationalité Métier Termes qui désignent le personnage ­ ­ 6. Pourquoi les personnages sont­ils présentés avec précision ? 7. Dresse le portrait de l’Anglais en complétant le tableau à l’aide d’expressions du texte. Aspect physique Comportement
8. Quel sentiment ce portrait provoque­t­il chez le lecteur ? Les légendes et les rumeurs sur ce personnage sont­elles justifiées ? 9. Lis la description de la main : quels détails montrent qu’elle est « immense » ? 10. Quelle sensation provoque chez le lecteur la description de cette main ? 11. Quel effet le narrateur veut­il produire sur le lecteur ? 12. D’après toi, quels indices joueront un rôle dans la suite de l’histoire ? 13. Qui est le narrateur dans cette deuxième partie de la nouvelle ? Quel est son point de vue ? 14. Trouve les différentes parties du texte puis donne un titre à chacune d’elles.
Retiens
Contrairement au merveilleux, qui s’inscrit
directement dans un monde surnaturel, le
fantastique s’ancre dans un monde réel et familier.
Le récit fantastique est le plus souvent fait à la
1ère personne par un narrateur digne de foi qui peut
être témoin ou acteur du drame.
Des
événements
irrationnels
perturbent
progressivement le cadre réaliste du récit. Ils
provoquent de nombreuses incertitudes dans
l’esprit du narrateur et du lecteur, ce qui est le
propre du fantastique.
COMPREHENSION DE L’ECRIT Séance 2 : Texte : La Ficelle, Guy de MAUPASSANT, 1883 Objectifs de la séance : ­ orienter sa lecture en fonction du projet ; ­ anticiper le sens d’un texte ; ­ repérer les indices de temps et de lieu ; ­ distinguer récit réaliste et récit fantastique ; ­ reconnaître le narrateur et le point de vue ; ­ distinguer différents rythmes de narration ; ­ élaborer des significations ; ­dégager l’organisation d’un texte ; ­ s’autoévaluer ; ­ se corriger. Plan de la séance : ­ observation du para texte ; ­ lecture du texte et des questions ; ­ élaboration des réponses ; ­ lecture des corrigés et vérification des réponses ; ­ autoévaluation ; ­ bilan personnel et révisions.
La Ficelle, Guy de MAUPASSANT Sur toutes les routes autour de Goderville, les paysans et leurs femmes s'en venaient vers le bourg, car c'était jour de marché… Sur la place de Goderville, c'était une foule, une cohue d'humains et de bêtes mélangés… Maître Hauchecorne, de Bréauté, venait d'arriver à Goderville, et il se dirigeait vers la place quand il aperçut par terre un petit bout de ficelle. Maître Hauchecorne, économe en vrai Normand, pensa que tout était bon à ramasser qui peut servir ; et il se baissa péniblement, car il souffrait de rhumatismes. Il prit par terre le morceau de corde mince, et il se disposait à le rouler avec soin, quand il remarqua, sur le seuil de sa porte, maître Malandain, le bourrelier, qui le regardait. Ils avaient eu des affaires ensemble au sujet d'un licol, autrefois, et ils étaient restés fâchés, étant rancuniers tous deux. Maître Hauchecorne fut pris d'une sorte de honte d'être vu ainsi par son ennemi, cherchant dans la crotte un bout de ficelle. Il cacha brusquement sa trouvaille sous sa blouse, puis dans la poche de sa culotte ; puis il fit semblant de chercher encore par terre quelque chose qu'il ne trouvait point, et il s'en alla vers le marché, la tête en avant, courbé en deux par ses douleurs. Il se perdit aussitôt dans la foule criarde et lente, agitée par les interminables marchandages… Tout à coup, le tambour roula dans la cour, devant la maison. Tout le monde aussitôt fut debout, sauf quelques indifférents, et on courut à la porte, aux fenêtres… Après qu'il eut terminé son roulement, le crieur public lança d'une voix saccadée, scandant ses phrases à contretemps : ­ Il est fait savoir aux habitants de Goderville, et en général à toutes les personnes présentes au marché, qu'il a été perdu ce matin, sur la route de Beuzeville, entre neuf heures et dix heures, un portefeuille en cuir noir contenant cinq cents francs et des papiers d'affaires. On est prié de le rapporter à la mairie, incontinent, ou chez maître Fortuné Houlbrèque, de Manerville. Il y aura vingt francs de récompense. Puis l'homme s'en alla. On entendit encore une fois au loin les battements sourds de l'instrument et la voix affaiblie du crieur.
Alors on se mit à parler de cet événement, en énumérant les chances qu'avait maître Houlbrèque de retrouver ou de ne pas retrouver son portefeuille. Et le repas s'acheva. On finissait le café quand le brigadier de gendarmerie parut sur le seuil. Il demanda : ­ Maître Hauchecorne, de Bréauté, est il ici ? Maître Hauchecorne, assis à l'autre bout de la table, répondit : ­ Mev 'là….. Et il suivit le brigadier. Le maire l'attendait, assis dans un fauteuil. C'était le notaire de l'endroit, homme gros, grave, à phrases pompeuses. ­ Maître Hauchecorne, dit­il, on vous a vu ce matin ramasser, sur la route de Beuzeville, le portefeuille perdu par maître Houlbrèque, de Manerville. Le campagnard, interdit, regardait le maire, apeuré déjà par ce soupçon qui pesait sur lui, sans qu'il comprît pourquoi…….. Le bonhomme suffoquait d'indignation et de peur… Il eut beau protester, on ne le crut pas. Il fut confronté avec M. Malandain, qui répéta et soutint son affirmation. Ils s'injurièrent une heure durant. On fouilla, sur sa demande, maître Hauchecorne. On ne trouva rien sur lui. Enfin, le maire, fort perplexe, le renvoya, en le prévenant qu'il allait aviser le parquet et demander des ordres. La nouvelle s'était répandue. A sa sortie de la mairie, le vieux fut entouré, interrogé avec une curiosité sérieuse et goguenarde, mais où n'entrait aucune indignation. Et il se mit à raconter l'histoire de la ficelle. On ne le crut pas. On riait. Il allait, arrêté par tous, arrêtant ses connaissances, recommençant sans fin son récit et ses protestations, montrant ses poches retournées, pour prouver qu'il n'avait rien. On lui disait : ­ Vieux malin, va ! Et il se fâchait, s'exaspérant, enfiévré, désolé de n'être pas cru, ne sachant que faire, et contant toujours son histoire. La nuit vint ; il fallait partir. Il se mit en route avec trois voisins à qui il montra la place où il avait ramassé le bout de corde ; et tout le long du chemin il parla de son aventure. Le soir, il fit une tournée dans le village de Bréauté, afin de la dire à tout le monde. Il ne rencontra que des incrédules. Il en fut malade toute la nuit.
Le lendemain, vers une heure de l'après­midi, Marius Paumelle, valet de ferme de maître Breton, cultivateur à Ymauville, rendait le portefeuille et son contenu à maître Houlbrèque, de Manerville. Cet homme prétendait avoir en effet trouvé l'objet sur la route ; mais ne sachant pas lire, il l'avait rapporté à la maison et donné à son patron. La nouvelle se répandit aux environs. Maître Hauchecorne en fut informé. Il se mit aussitôt en tournée et commença à narrer son histoire complétée du dénouement. Il triomphait. ­ C'qui m'faisait deuil, disait il, c'est point tant la chose, comprenez­vous, mais c'est la menterie. Y a rien qui vous nuit comme d'être en réprobation pour une menterie. Tout le jour il parlait de son aventure, il la contait sur les routes aux gens qui passaient, à la sortie de l'église le dimanche suivant. Il arrêtait des inconnus pour la leur dire. Maintenant, il était tranquille ; et pourtant quelque chose le gênait sans qu'il sût au juste ce que c'était. On avait l'air de plaisanter en l'écoutant. On ne paraissait pas convaincu. Il lui semblait sentir des propos derrière son dos. Le mardi de l'autre semaine, il se rendit au marché de Goderville, uniquement poussé par le besoin de conter son cas. Malandain, debout sur sa porte, se mit à rire en le voyant passer. Pourquoi ? Il aborda un fermier de Criquetot, qui ne le laissa pas achever et, lui jetant une tape dans le creux de son ventre, lui cria par la figure : "Gros malin, va !" Puis lui tourna les talons. Maître Hauchecorne demeura interdit et de plus en plus inquiet. Pourquoi l'avait­on appelé "gros malin"? Quand il fut assis à table, dans l'auberge de Jourdain, il se remit à expliquer l'affaire. Un maquignon de Montivilliers lui cria : ­ Allons, allons, vieille pratique, je la connais, ta ficelle ! Hauchecorne balbutia : ­ Puisqu'on l'a retrouvé çu portafeuille ? Mais l'autre reprit : ­ Tais­ toi, mon pé, y en a un qui trouve et y en a un qui r'porte. Ni vu niconnu, je t'embrouille ! Le paysan resta suffoqué. Il comprenait enfin. On l'accusait d'avoir fait reporter le portefeuille par un compère, par un complice. Il
voulut protester. Toute la table se mit à rire. Il ne put achever son dîner et s'en alla, au milieu des moqueries. Il rentra chez lui, honteux et indigné, étranglé par la colère, par la confusion… Son innocence lui apparaissait confusément comme impossible à prouver, sa malice étant connue. Et il se sentait frappé au coeur par l'injustice du soupçon. Alors il recommença à conter l'aventure, en allongeant chaque jour son récit, ajoutant chaque fois des raisons nouvelles, des protestations plus énergiques, des serments plus solennels qu'il imaginait, qu'il préparait dans ses heures de solitude, l'esprit uniquement occupé par l'histoire de la ficelle. On le croyait d'autant moins que sa défense était plus compliquée et son argumentation plus subtile. ­ Ça, c'est des raisons d'menteux, disait­on derrière son dos. Il le sentait, se rongeait les sangs, s'épuisait en efforts inutiles. Il dépérissait à vue d’oeil. Les plaisants maintenant lui faisaient conter "la ficelle" pour s'amuser, comme on fait conter sa bataille au soldat qui a fait campagne. Son esprit, atteint à fond, s'affaiblissait. Vers la fin de décembre, il s'alita. Il mourut dans les premiers jours de janvier et, dans le délire de l'agonie, il attestait son innocence répétant : ­ Une 'tite ficelle... une 'tite ficelle... t'nez, la voilà, m'sieu le Maire. D’après Guy de MAUPASSANT, La ficelle, 1883 Questions 1. Où et quand se déroule cette histoire ? 2. Quels sont les personnages du texte ? ­ Quelles informations le texte nous donne­t­il sur eux ? ­ Quelles sont leurs relations ? 3. Qui est le personnage principal ? 4. Le narrateur est­il un personnage de l’histoire ? Justifie ta réponse. 5. Quelles mots ou expressions du premier paragraphe montrent que le narrateur « voit tout et sait tout » (narrateur omniscient) ? 6. Relève dans le premier paragraphe les termes qui désignent la ficelle.
7. Quel passage du premier paragraphe montre que la ficelle est importante dans cette histoire ? 8. Relève dans le texte le champ lexical de la « souffrance ». ­ Pourquoi le paysan souffre­t­il ? 9. Relève les articulateurs temporels des débuts de phrases. ­ Dans quel ordre sont­ils classés ? 10. Combien de temps « réel » dure la scène du marché ? ­ Quelle place l’auteur donne­t­il à cette scène dans le récit ? 11. Relis le dernier paragraphe : quelles expressions montrent que, dans cette partie, l’auteur a résumé brièvement les événements ? 12. Cette nouvelle est­elle fantastique ou réaliste ? Retiens :
Le rythme du récit est le rapport entre le temps de
la fiction et la durée de la narration.
Selon l’importance que le narrateur veut accorder
aux événements, il peut ralentir ou accélérer le
rythme du récit en détaillant ou en résumant les
événements.
ACTIVITES DE LANGUE (1) SYNTAXE : Le rythme du récit Objectifs de la séance : ­ retrouver le rythme du récit ; ­ identifier les articulateurs temporels qui signalent différents rythmes du récit ; ­ distinguer les différents rythmes ; ­ déduire leurs rôles dans le récit. Plan de la séance : ­ observer ­ retenir. ­ s’entraîner ­ s’auto évaluer ­ se corriger
Activité 1 : Lis les extraits ci­dessous : 1­ Puis des années s’écoulèrent, toutes pareilles et sans autres épisodes que le retour des grandes fêtes. 2­ Un certain jour d’automne, Mateo sortit de bonne heure avec sa femme pour aller visiter un de ses troupeaux dans une clairière du maquis. Le petit Fortunato voulait l’accompagner, mais la clairière était trop loin ; d’ailleurs, il fallait bien que quelqu’un restât pour garder la maison ; le père refusa donc… Prosper MERIMEE. 3­ Je revins plusieurs fois chez lui. Puis je n’y allai plus. On s’était accoutumé à sa présence ; il était indifférent à tous. Une année entière s’écoula. Guy de MAUPASSANT. 4­ Je m’éveillai la bouche pleine de drap et les deux mains cramponnées au cadre de mon lit, tirant dessus de toutes mes forces. Les muscles de mes bras me firent mal quand je lâchai prise. Je me levai, pris une cigarette, pieds nus sur le tapis moelleux. Ma cigarette finie, je regagnai mon lit. Il était neuf heures lorsque je me réveillai à nouveau. R. CHANDLER Evénements racontés en peu de lignes Evénements racontés en détail Evénements passés sous silence
Retiens
La durée du récit correspond rarement à la
durée des événements.
­ La scène : elle correspond à un moment
important du récit. Les événements sont
racontés en détail, les paroles et les
pensées des personnages rapportées
comme en temps réel.
­ Le sommaire : il correspond à un
passage où les événements sont résumés
parce qu’ils sont secondaires.
­ L’ellipse : elle permet au narrateur de
passer sous silence certaines étapes de
l’histoire.
Les indicateurs temporels comme « deux
jours plus tard, vingt ans après, au bout de
dix ans… » signalent
les ellipses
narratives.
ACTIVITES DE LANGUE (2) LEXIQUE : Le champ lexical de la peur Objectifs de la séance : ­ constituer le champ lexical de la peur ; ­ classer des mots en fonction du degré de peur qu’ils expriment ; ­ associer un sentiment à une situation ; ­ utiliser le dictionnaire. Plan de la séance : ­ lire ; ­ définir ; ­ employer ; ­ évaluer. Documents à consulter : dictionnaire
Activité 1 Lis l’extrait ci­dessous puis classe les mots soulignés dans la colonne du tableau qui convient. « Alors son sang ne fit qu’un tour et il resta cloué par l’horreur sur place. Cette figure ambiguë était verte et elle ouvrait dans des paupières violettes, des yeux d’un bleu clair et froid terribles. […] L’affreux regard s’attachait à Des Esseintes, le pénétrait, le glaçait jusqu’aux moelles […], il se sentit mourir, s’éveilla dans un sursaut, suffoqué, glacé, fou de peur, soupirant. – Ah ! ce n’est, Dieu merci, qu’un rêve. » K. Huysmans, À rebours, Gallimard, coll. Folio Mots qui désignent la peur Mots qui désignent la r éaction physique Activité 2 Classe ces mots dans la colonne du tableau qui convient : panique / frayeur / peur / inquiétude / épouvante / terreur / anxiété/ effroi / angoisse / horreur. Utilise le dictionnaire si nécessaire. Cr ainte Peur Peur extr ême Activité 3 Classe les sensations suivantes selon le degré de peur qu’elles expriment (du moins fort au plus fort)
1) avoir des sueurs froides. 2) sursauter de peur 3) claquer des dents 4) être paralysé par la peur 5) trembler comme une feuille 6) avoir la chair de poule 7) avoir une peur bleue Activité 4 Choisis, parmi les sentiments de peur suivants, celui que l’on éprouve dans chacune des situations ci­dessous : anxiété / éprouvante/ trac / affolement / peur / horreur / crainte / terreur / angoisse / panique. 1. Une famille regarde la télévision soudain la terre tremble. 2. Un enfant entend un cri soudain et inattendu. 3. Un lycéen présente un exposé. 4. Un conducteur ne respecte pas le stop et voit les gendarmes arriver. 5. Un malade doit subir une intervention chirurgicale. 6. Une téléspectatrice regarde un film d’éprouvante. 7. Une population vit une situation de guerre. Activité 5 Complète la comparaison suivante à l’aide d’expressions choisies dans l’activité 3. Tu classeras ces expressions dans un ordre croissant (du plus faible au plus fort). La peur c’est comme le froid : cela vous ………………, vous fait ………..…….et …………………… puis vous ……………………
ACTIVITES D’ECRITURE Ecr ire un r écit fantastique Objectifs de la séance : ­ lire un sujet et distinguer la situation de la consigne ; ­ orienter son écrit en fonction de la situation de communication ; ­ élaborer des contenus ; ­ choisir un plan adéquat ; ­ vérifier la cohérence du texte ; ­ choisir la mise en page ; ­ vérifier l’orthographe ; ­ écrire lisiblement ; ­ s’autoévaluer ; ­ se corriger. Plan de la séance : ­ lecture ; ­ écriture ; ­ autoévaluation.
Activité1 : Relis le récit de N. GOGOL, Le Nez, puis réécris la scène telle que la voit et la ressent le barbier Ivan Yakolovitch. Activité2 : Un concours du meilleur récit fantastique est organisé par le centre culturel de ta wilaya. Tu y participes en proposant un récit fantastique sur ce sujet : Il t’est sans doute arrivé, un jour, d’éprouver une grande peur provoquée par un film ou un récit effrayant. Raconte cette histoire fantastique en précisant tes réactions et tes sentiments. Suis les étapes suivantes pour r édiger la deuxième par tie de ton r écit : 1. Trouve des signes de perturbation qui mettent le personnage mal à l’aise. 2. Un phénomène fantastique se produit. ­ Caractérise­le en utilisant des procédés pour frapper l’imagination du lecteur : figures de styles, expressions de l’incertitude, ponctuation. 3. Raconte maintenant les étapes de l’aventure fantastique : ­ Utilise un articulateur temporel pour annoncer la perturbation. ­ Raconte les différents événements dans un ordre chronologique (utilise des articulateurs). ­ Emploie des indéfinis pour désigner le phénomène. ­ Varie les moyens d’expression de la peur.
EVALUATION FORMATIVE Objectifs de la séance : s’autoévaluer ; vérifier sa capacité à : ­ lire un texte et l’analyser ; ­ sélectionner des informations ; ­ établir des relations entre elles ; ­ analyser un récit fantastique ; ­ s’autoévaluer ; ­ se corriger. Plan de la séance : ­ lecture ; ­ écriture ; ­ autoévaluation ; ­ bilan personnel et révisions.
Le narrateur espérait accueillir à Paris sa grand­mère, Charlotte. Il vient d’apprendre sa mort en Sibérie, où elle a passé sa vie. Avant de m’en aller, je jetai un dernier coup d’œil dans la chambre de Charlotte. Je pensais aux « Notes » que j’emportai dans mon sac. Ce soir ou demain, j’ajouterais un nouveau fragment qui m’est venu à l’esprit cette nuit. C’était à Saranza, durant mon dernier été chez ma grand­ mère... Ce jour­là, au lieu d’emprunter le sentier habituel, Charlotte s’était engagée sous les arbres de ce bois encombré de matériel de guerre. Je l’ai suivie d’un pas indécis car, selon les rumeurs, on pouvait tomber sur une mine... Soudain, Charlotte s’était arrêtée au milieu d’une large clairière et avait murmuré : ­ Regarde ! Elle me montrait trois ou quatre plantes identiques qui nous arrivaient jusqu’aux genoux. De grandes feuilles ciselées, des vrilles qui s’accrochaient à des baguettes fines enfoncées dans le sol. De minuscules érables ? De jeunes arbustes de cassis ? Je ne comprenais pas la joie mystérieuse de Charlotte. ­ C’est une vigne, une vraie. ­ Ah, bon... ­ Oui, et je viens tous les jours l’entretenir car c’est moi qui l’ai plantée ! Cette révélation n’augmentait pas ma curiosité car je ne pouvais lier, dans ma tête, cette plante modeste et le culte que vouait ma grand­mère à la vigne. Nous étions restés quelques instants au cœur de cette forêt, devant la plantation secrète de Charlotte. Me souvenant de cette vigne, je ressentis une douleur à peine supportable. Charlotte était morte et à l’endroit de cette forêt, on avait construit un stade. Je revis cette femme se tenant, heureuse et silencieuse, devant quatre arbustes sous les feuilles desquels je devinais maintenant les jeunes grappes. D’après A. Makine, Le Testament français
Questions 1. Quels sont les personnages ? 2. Qui est le narrateur ? Quel est son point de vue ? 3. Relève les expressions qui renvoient au « souvenir ». 4. «Plantation secrète»: relève la phrase qui justifie l’emploi de cette expression. 5. Dans quelle partie du texte le narrateur revit­il une scène de son passé ? 6. Quelle expression annonce cette partie ? 7. A quoi voit­on que cette scène est importante pour le narrateur ? 8. Quel sentiment est exprimé dans le dernier paragraphe ? Pourquoi ? 9. Comment le narrateur a­t­il l’intention de fixer ces souvenirs ? 10. Donne un titre au texte. .
CORRIGES COMPREHENSION Séance 1 : La Main (2 ème partie), Guy de MAUPASSANT, 1883 1. Cette scène se déroule à Ajaccio, en Corse. 2. « J’étais alors juge d’instruction » ­ « j’ » désigne le juge d’instruction (M. Bermutier) ; ­ « alors » (indicateur de temps) renvoie au moment où a eu lieu « l’affaire » qu’il va raconter et qu’il annonçait dans la première partie de la nouvelle. 3. Champ lexical de la « vendetta » : vengeance / haine / assassinats / massacres / sang / égorger. A la lecture de ces mots, le lecteur peut s’attendre à un crime ou à une vengeance. 4. Les indicateurs temporels du texte : alors / depuis deux ans / un jour / bientôt / chaque matin / longtemps /au bout d’un mois / un soir enfin. 5. Les personnages de l’histoire : Nom Nationalité ­ M. Français Bermutier ­ John Anglais Rowell Métier Termes qui désignent le personnage Je ­ juge d’instruction ­ chasseur Un Anglais / ce personnage singulier / haut personnage fuyant sa patrie / cet homme / cet étranger 6. Le récit fantastique commence toujours par présenter des personnages dans un cadre réel. Toutes ces informations servent à présenter au lecteur un cadre ordinaire, banal et quotidien et pour lui faire croire que tout cela s’est passé dans la vie réelle.
7. Le portrait de l’Anglais : Aspect physique ­ grand homme / à cheveux rouges / à barbe rouge / très haut / très large / une sorte d’Hercule Comportement / habitudes ­ vivait seul / ne sortant que pour chasser ou pêcher / ne parlait à personne / s’exerçait à tirer au pistolet et à la carabine / méticuleuse courtoisie anglaise / a beaucoup voyagé / a chassé l’hippopotame, le tigre, l’éléphant, le gorille et même l’homme. 8. Ce portrait provoque un sentiment de peur et d’angoisse chez le lecteur ­ Les légendes et les rumeurs sur ce personnage sont justifiées parce qu’il ne ressemble pas aux êtres ordinaires ; il n’inspire pas confiance ; il est même effrayant par sa taille et son comportement. 9. La description de la main : les détails montrent qu’elle est « immense » : ­ ce débris humain qui avait dû appartenir à un colosse ; ­ les doigts démesurément longs / tendons énormes. 10. La description de cette main provoque une sensation de dégoût et d’horreur. 11. Le narrateur veut encore une fois que le lecteur partage ses interrogations et ses angoisses. 12. Les indices qui joueront un rôle dans la suite de l’histoire sont probablement la vendetta, l’Anglais et la main car le narrateur en a longuement parlé pour préparer le lecteur à la suite qu’il lui réserve. 13. Dans cette partie, le narrateur est le juge d’instruction, témoin privilégié de l’affaire. Le point de vue choisi est le point de vue interne, subjectif.
14. Plan du récit Parties du texte et rôle ère 1 partie : intr oduction / situation initiale (mise en place du décor et présentation des personnages) 2 ème partie : complication (intrusion progressive du surnaturel) Paragraphes §1 jusqu’à « cinq ou six fois » Titres M. Bermutier, juge d’instruction, entend parler de Sir John Rowell et il cherche à le rencontrer. « Un soir Un personnage et un enfin » jusqu’à objet mystérieux. fin du texte Séance 2 : Texte 1 : La Ficelle, Guy de MAUPASSANT, 1883 1. Cette histoire se déroule un jour de marché, à Goderville, en Normandie. 2. Les personnages et les informations données sur eux : Maître Hauchecorne (économe / souffrait de rhumatismes / pris d’une sorte de honte) et Maître Malandain (le bourrelier). Ils étaient fâchés 3. Le personnage principal est Maître Hauchecorne. 4. Le narrateur n’est pas un personnage de l’histoire. Il raconte l’histoire à la troisième personne. Il est absent du récit. C’est un nar r ateur extér ieur au r écit. 5. Les mots et expressions qui montrent que le narrateur « voit tout et sait tout » : ­ Il connaît les pensées des personnages : « Maître Hauchecorne pensa que tout était bon à ramasser… » ­ Il est en différents lieux en même temps : « Sur les routes de Goderville… »
6. Les termes qui désignent la ficelle : un petit bout de ficelle ; le morceau de corde mince ; sa trouvaille. 7. La ficelle est importante dans cette histoire : « Il remarqua, sur le seuil de sa porte, maître Malandain, le bourrelier, qui le regardait. Ils avaient eu des affaires ensemble au sujet d'un licol, autrefois, et ils étaient restés fâchés, étant rancuniers tous deux. Maître Hauchecorne fut pris d'une sorte de honte d'être vu ainsi par son ennemi, cherchant dans la crotte un bout de ficelle. Il cacha brusquement sa trouvaille sous sa blouse, puis dans la poche de sa culotte ; puis il fit semblant de chercher encore par terre quelque chose qu'il ne trouvait point. 8. Champ lexical de la souffrance : suffoqué ­ honteux ­ indigné ­ étranglé par la colère ­ frappé au coeur par l'injustice du soupçon ­ solitude ­ se rongeait les sangs ­ s'épuisait ­ il dépérissait ­ s'affaiblissait ­ il s'alita ­le délire de l'agonie. Le paysan souffre parce qu’on l’accuse d’avoir ramassé le portefeuille de Maître Houlbrècque et que personne ne veut croire qu’il est innocent. Il souffre aussi parce que tout le monde se moque de lui. 9. Les articulateurs temporels des débuts de phrases : tout à coup / alors / le soir / le lendemain / maintenant /vers la fin décembre. Ils sont classés dans un ordre chronologique. 10. La scène du marché dure une journée mais elle occupe les trois quart du texte. Les événements sont racontés en détail, les paroles et les pensées des personnages sont rapportées comme en temps réel. 11. Dans le dernier paragraphe, les expressions qui montrent que l’auteur a résumé brièvement les événements sont : Vers la fin de décembre, il s'alita. Il mourut dans les premiers jours de janvier. 12. Cette nouvelle est réaliste : les événements sont racontés comme dans la réalité ; ils auraient pu se produire ainsi que le narrateur les a rapportés.
ACTIVITES DE LANGUE SYNTAXE Le r ythme du r écit Evénements racontés en peu de lignes Extrait 3 Evénements racontés en détail Evénements passés sous silence Extrait 2 Extrait 4 Extrait 1 Extrait 3 LEXIQUE Activité 1 Mots qui désignent la peur horreur terribles affreux Mots qui désignent la r éaction physique mon sang ne fit qu’un tour le glaçait jusqu’aux moelles il se sentit mourir sursaut, suffoqué glacé, fou de peur, soupirant. Activité 2
Cr ainte inquiétude anxiété angoisse Peur frayeur peur horreur effroi Peur extr ême panique épouvante terreur Activité 3 Sensations classées selon le degré de peur qu’elles expriment (du moins fort au plus fort) : 6 / 2 / 3 / 5 / 7 / 4 / 1
Activité 4 1) peur/ affolement / panique. 2) peur / crainte / affolement 3) trac 4) crainte 5) anxiété / angoisse 6) épouvante / peur / angoisse 7) horreur / terreur Activité 5 La peur c’est comme le froid : cela vous donne la chair de poule, vous fait trembler comme une feuille et claquer des dents, puis vous paralyse ACTIVITES D’ECRITURE Activité 1 Ce jour là, un 25 mars, l’odeur du pain chaud me réveilla. Ma femme Prascovia retirait les pains du four. Avec elle, on ne peut jamais avoir deux choses à la fois ! C’est pourquoi je lui dis que, pour le petit déjeuner, je ne prendrai pas de café mais seulement du pain chaud et de l’oignon. Je m’habillai rapidement et me mis à table. Je commençai à éplucher l’oignon, le saupoudrai de sel puis coupai le pain en deux. Une chose anormale s’y trouvait. Intrigué par cette masse blanchâtre, je la piquai de la pointe du couteau puis la touchai du doigt. Je mis mes doigts dans la mie et en sortis un nez ! Quelle horreur ! Il me semblait reconnaître ce nez. J’en fus terrifié. Mais Prascovia me fit encore plus peur. Elle m’accusa d’avoir coupé le nez d’un de mes clients en lui rasant la barbe. Elle me traita de tous les noms et menaça de me dénoncer à la police.
Activité2 Pour ton autoévaluation : +  1. J e r édige l’aventur e fantastique. ­ Je trouve des signes de perturbation qui mettent le personnage mal à l’aise. ­ J’introduis un phénomène fantastique. ­ Je le décris. ­ J’emploie des indéfinis pour désigner le phénomène ­ Je varie les moyens d’expression de la peur. ­ Je raconte les différents événements dans un ordre chronologique. ­ J’utilise des articulateurs temporels. ­ J’exprime l’inquiétude et la peur des personnages ­ J’utilise la 1 ère personne pour le narrateur. ­ Je vérifie que ce que j’écris est cohérent et tient compte du début de l’histoire 2. J ’écr is lisiblement, je vér ifie l’or thogr aphe EVALUATION FORMATIVE 1. Les personnages sont le narrateur et sa grand­mère Charlotte. 2. Le narrateur est un homme (il est désigné par « il » dans le chapeau). Il vit à Paris. Le point de vue adopté dans ce récit est le point de vue interne. 3. Les expressions qui renvoient au « souvenir » : ­ Un fragment qui « m’est venu à l’esprit » ­ Me souvenant 4. «Plantation secrète» : la phrase qui justifie l’emploi de cette expression est : « Cette révélation… ».
5. Le narrateur revit une scène de son passé dans le deuxième paragraphe du texte. 6. L’expression qui annonce cette partie est : « Ce jour­là » 7. Cette scène est importante pour le narrateur car il nous la raconte en détail ; c’est son dernier été chez sa grand­mère. 8. Le sentiment exprimé dans le dernier paragraphe est un sentiment de tristesse et de regret. La « plantation secrète de la grand mère a été sans doute détruite puisqu’on avait construit un stade à la place. 9. Le narrateur a l’intention de fixer ces souvenirs dans des « Notes ». Il va écrire ses souvenirs. 10. Un titre : Le secret de grand­mère.

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