Voir l`article - acces
Transcription
Voir l`article - acces
Compte-rendu de conférence AccèsDéfense Les métiers du renseignement - conférence à ASSAS La Direction du Renseignement Militaire Colonel Courjoux, colonel de réserve et conseiller du Directeur • 1600 agents, 80% de militaires et 20% de civils. La part des civils va croître au sein d’une DRM qui va s’agrandir. • « Para Victoriam » Le renseignement d’intérêt militaire : activités, moyens, méthodes, terrain et tout domaine pouvant présenter un intérêt militaire. Tous niveaux, tactique, opératif et stratégique. Question - planification - opérations - APAVIA (acte pouvant avoir une valeur d’indice d’alerte) Cycle du renseignement : Orientation => Traiter le renseignement (lettre fiabilité de la source - chiffre fiabilité de l’information) => exploitation - production d’analyse (phase complexe) => enfin la phase de diffusion (à qui diffuser ?) donc niveau de classification (secret défense - confidentiel défense restriction défense…). Réorientation des capteurs etc… Origines de la DRM : guerre du golfe - 1991. Refondation totale de la DRM - général Gomard (?) - changement de l’emblème de la DRM. Place de la DRM au sein du MINDEF : fait partie de l’état major des armées, fait appel aux trois armées et à la DGA (chaque armée fait du renseignement, la DRM fédère tout ça). Emergence de la fonction interarmées du renseignement - fonction moderne. Missions : Aide à la décision et appui aux forces. L’enjeu, c’est l’autonomie nationale d’appréciation. Place de la DRM dans la communauté du renseignement : Conseil national du renseignement qui regroupe les organisme du ministère de la Défense (DRM, DGSE, DPSD), du ministère de l’Intérieur (DGSI) et du ministère du budget et de la réforme de l’Etat (TRACFIN, DNRED). Académie du renseignement, très pertinent et efficace (créer des échanges entre les différents organismes). Les différentes origines du renseignement : ROHUM/ROIM/ROEM. L’aboutissement de toute cette récolte de renseignements est l’analyse : recouper le renseignement, donner du sens aux informations recueillies. Recrutement : [email protected] Conclusion : La DRM est en permanente évolution et se doit de suivre les avancées technologiques. « Human centric warfare » la composante humaine tient une place prépondérante. La Direction Générale de la sécurité extérieure (Ancien officier traitant) La DGSE : Organisation en 5 directions. Administration de 5200 personnes, 79 familles d’emploi (tous les métiers que l’on trouve dans le privé). 74% de civil, 26% de femmes. 42% de cadres A. Directeur général : Bernard Bajolet. Spécificité : les renseignements d’origines différentes sont centralisés. Outil unique au service de l’aide à la décision des plus hautes autorités de l’Etat. La DGSE dans l’appareil d’Etat : Création de la communauté du renseignement Livre Blanc de 2008 qui a été favorable à la DGSE. Le second livre blanc confirme le caractère prioritaire du renseignement (+ renforcement de la gouvernance, développement de la fonction « prospective ») Les missions : décret du 2 avril 1982 - Trois missions principales : Rechercher et exploiter les renseignements intéressant la sécurité de la France - Détecter et entraver, hors du territoire national, les activités d’espionnage menées contre la France - Effectuer toute opération qui lui serait demandée dans ce cadre par le gouvernement. • Renseignement géopolitique - s’inscrit dans la durée (découle du plan national d’orientation du renseignement) et Renseignement de crise. • Le contre-espionnage. Nouvelle forme d’espionnage, l’espionnage cybernétique (Chine). Le renseignement de sécurité (terrorisme - groupes maghrebo-sahéliens, les groupes du PMO et afpak. Prolifération - Iran, Pakistan, Syrie. Criminalité organisée - trafic d’armes, drogue, immigration clandestine, les circuits financiers clandestins). Donc DGSE : un service de renseignement extérieur généraliste. • Les liaisons : services nationaux en France et services étrangers. • Mission action : effectuée uniquement par des militaires. Particularité c’est de travailler de manière démarquée et clandestine (à la différence des FS). La DGSE est un service spécial. Méthodes et moyens : moyens techniques, opérationnels et humains. Seul service occidental qui regroupe ces trois moyens. ROEM (centre d’interception terrestre…) ROIM (confirmer ou infirmer du renseignement) ROINF (/!/ Patriot Act) renseignement à partir de mesures physiques (MASINT). Intrusion physique : piegeage d’ambiance (micro, caméra), interception des communications (écoutes clandestines), compromission informatique. Renseignement par moyen humain : attachés de la DGSE - officier traitant- officier recherche. Soit sur couverture officielle (immunité diplomatique) soit clandestine. Environnement : professionnel, privé (réseaux sociaux) avec suffisamment d’éléments on approche la personne puis recrutement (grâce à différents leviers MICE - France SANSOUCIS). Manipulation : le passage à la clandestinité. Recrutement sur titres et sur épreuves de sélection pour l’accès à l’emploi d’attachés de la DGSE Concours 2016 : 15 postes (+ liste complémentaire) Informations : www.defense.gouv.fr/dgse Recrutement de contractuels Epreuves d’admissibilité ; Composition sur un sujet d’ordre général place de l’Etat et son rôle dans les grands domaines de l’intervention publique Série de 5 question à réponse courte: droit public, finances publiques, questions européennes, questions inter nationales, économie. Série de 4 questions à réponse courte en langue anglaise. Epreuves d’admission : Grand oral : entretient avec la commission d’aptitude (qualité personnelles, son potentiel et son comportement fac à une situation concrète). Oral d’anglais + épreuve facultative de langue. Une fois admis Le stage initial : Stage de rédacteur exploitant, stage à l’académie du renseignement, stage d’initiation à la vie en poste. Métiers : Métier d’analyste . Métiers de la recherche. Métiers du traitement de source Stage de préparation « départ en affectation extérieur » 4 mois par modules. La Direction Générale de la sécurité intérieure Particularité de la DGSI est qu’elle a des services enquêteurs appuyés par des magistrats. Problème de la judiciarisation du renseignement. Policier et donc par concours OU contractuel. Postes à pourvoir dans les services techniques et d’analystes en tant que contractuels. CDD de deux ans renouvelables deux fois, budgetés pour être pérennisés en CDI.