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w w w. i rc a n t e c . f r Sommaire Faits marquants en 2005 p. 1 Le conseil d’administration p. 2 Le mot du président p. 3 Organisation des services p. 4 Éditorial p. 5 Situation financière p. 6 Action sociale p. 8 Employeurs, actifs et retraités p. 10 Les relations avec les employeurs, les actifs et les retraités p. 14 Faits marquants en 2006 L’Ircantec est la caisse de retraite complémentaire des agents contractuels des trois fonctions publiques – État, collectivités locales, hôpitaux – et des élus locaux. La gestion de ce régime par répartition est assurée à Angers par la direction des retraites de la Caisse des Dépôts. Démographie du régime En 2006, l’Ircantec compte environ 2,41 millions de cotisants. Le nombre de retraités, quant à lui, s’élève à 1,65 million. Le rapport démographique du régime (nombre de cotisants rapporté au nombre de retraités) s’établit donc, pour 2006, à environ 1,5 comme en 2005. Toutefois, pour l’Ircantec, la pertinence de cet indicateur traditionnel des régimes de retraite est à nuancer en raison des différences de statut, de nature d’emploi et de durée travaillée des populations affiliées. Enregistrant des carrières moyennes assez courtes (moins de 9 ans pour l’ensemble des retraités), l’Ircantec est plus sensible à la variation de la durée d’activité cotisée. Le droit à l’information des actifs La loi du 21 août 2003 reconnaît le droit des assurés actifs à une information individuelle sur leur retraite. Pour coordonner la mise en œuvre de ce droit, le GIP Info Retraite regroupe 36 organismes de retraite obligatoires, dont l’Ircantec. Les modalités pratiques du droit à l’information reposent sur l’établissement de documents comportant les informations de tous les régimes dont relève ou a relevé un assuré au travers de deux supports majeurs que sont le relevé de situation individuelle et l’estimation indicative globale. En outre, le GIP Info Retraite met à disposition des actifs un site Internet, www.info-retraite.fr et un simulateur, M@REL. En 2006, l’Ircantec a finalisé l’adaptation de ses systèmes d’information, en collaboration avec ses partenaires, pour être à même d’adresser les informations nécessaires aux affiliés conformément au calendrier prévu. Les premiers documents sont en effet envoyés aux assurés nés en 1949 et 1957 en septembre 2007. Performance et dématérialisation des échanges En 2006, l’Ircantec a poursuivi le développement de son portail Internet e-services, destiné aux employeurs affiliés à l’Institution. De nouvelles fonctionnalités leur sont offertes : les employeurs peuvent désormais, par exemple, En 2006, la certification qualité de la gestion de l’Ircantec a été renouvelée par l’AFAQ en référence aux normes ISO 9001-V2000 corriger en ligne les anomalies sur les déclarations individuelles. De même, grâce au portail services en ligne et, après la mise à disposition des comptes de droits en ligne en 2005, l’Ircantec offre la possibilité aux futurs retraités de remplir et valider leurs dossiers de demande de retraite. D’autre part, ce portail permet aux retraités de consulter leurs allocations détaillées sur les 6 derniers mois, ou encore d’éditer une attestation de paiement ou une attestation fiscale. Ces nouveaux modes de relation avec les clients permettent à l’Ircantec d’améliorer la performance de son service, tout en en maintenant la qualité. La simplification de nombreux actes de gestion, décidée par le Conseil d’administration, s’inscrit aussi dans cette démarche d’amélioration permanente. Évolution du nombre des actifs et des retraités 2 500 000 2 000 000 1 500 000 1 000 000 500 000 0 1 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Le conseil d’administration Composition au 31 décembre 2006 Président : Richard Montignac Administrateurs représentant les syndicats Administrateurs représentant l'État Titulaires Suppléants Alfred Niebergall Monique Bras Hélène Stepnik Christophe Prudhomme Jacques Adamski Serge Rabineau Michel Lesauvage Yolande Gaffie Jean-Paul Lamballais Anne-Marie Perret Bernard Brand Thérèse Hergott Patricia Campin Jacqueline Thibault-Vanni CFDT Gérard Viscontini Marie-Claude Kervella Jacques Lefort Marie-Christine Coulomb Patricia Reysset Michel Bailly CFTC Patrick Dumée Nicole Hivin CGC Jean-Paul Thivolie Bernard Monié UNSA Richard Montignac Pascal Bouchart Christian Durousseau Ange-Toussaint-Claudy Olmeta FSU Jean-Michel Tilloy Louise Gavary CGT CGT-FO 2 Ministère de la santé et des solidarités Thomas Boisson Philippe Bétrancourt Aude de Vivies Mialy Ratefiarivony Ministère de l'intérieur, et de l’aménagement du territoire Patricia Moutafian Laurent Chung To Sang Gaëlle Smirou Ministère de la fonction publique et de la réforme de l'État Lionel Rouillon Joseph Henry François Bibard Alice Dibie Ministère de l'économie, des finances et de l’industrie Thierry Pelle Isabelle Amouroux Nicolas Guironnet Véronique Dimey Le mot du président Après deux années passées à la tête du Conseil d’administration de l’Ircantec, j’ai transmis le témoin, le 18 janvier 2007, à Marie-Claude Kervella à qui je souhaite le succès. Personnalité reconnue au plan national, chargée d’études au ministère de l’Agriculture, elle était, depuis 2001, Secrétaire générale de la CFDT Fonctions Publiques. Âgée de 59 ans, Madame Kervella est Chevalier de la Légion d’honneur depuis le 1er janvier 2007 Ces deux années ont été riches pour notre Institution qui a résolument orienté son regard vers l’avenir tout en poursuivant la sécurisation de ses activités. La loi du 21 août 2003, portant réforme des retraites, prévoit notamment que les régimes de retraite assurent une information régulière de leurs actifs cotisants sur leurs droits à retraite. Aussi l’Ircantec s’est totalement investie dans cet objectif en apportant son savoir-faire au sein du GIP Info Retraite, chargé de coordonner la mise en œuvre du droit à l’information. En parallèle, notre service gestionnaire a consolidé et développé le système informatique afin de renforcer la performance des actes de gestion. En 2006, les projets informatiques d’envergure ont été poursuivis pour permettre aux bénéficiaires de disposer d’informations utiles, complètes et fiables quant à leurs droits (données nominatives exactes, éléments de carrière, compte de droits…). De même, l’Institution a développé des moyens d’échanges dématérialisés avec ses partenaires et affiliés qui offrent des perspectives économiques importantes en termes de réduction des délais de traitement et de réduction des coûts de gestion. Enfin, comme le Conseil d’administration l’avait souhaité, la politique d’action sociale a été réorientée en faveur des allocataires aux revenus les plus modestes et la gestion des aides individuelles a été simplifiée. Une réflexion est en cours pour rénover plus globalement le dispositif d’action sociale afin de mieux l’adapter aux besoins des retraités et au contexte actuel. Richard Montignac 3 Organisation des services Direction Guy Decourteix Droit à l'information Direction de la Relation Clients Direction des Gestions et des Prestations Clients Direction de la Gouvernance Direction du Pilotage et de la Coordination Direction des Ressources et des Moyens opérationnels Danièle Mantani Jean Laour Jean-Luc Maubé Annie Gaudry-Lastère Anne-Marie Granic Service Flux Service Actifs et Employeurs Service Pilotage des fonds Service Maîtrise d'ouvrage informatique Service Ressources humaines Service Contacts et Accueil Clients Service Retraite Service Conformité et Réglementation Service Contrôle interne et Certification Service Prestations et Achats Vie sociale des Instances Service Pilotage de la Performance Service Relations écrites 4 Éditorial L’Ircantec : un régime moderne et accessible Quelques chiffres pour 2006 2,41 millions d’actifs cotisants, dont : • Fonction publique d’État : 37 % • Fonction publique territoriale : 36 % • Fonction publique hospitalière : 24 % • Autres : 3 % Cette année encore, l’Ircantec a poursuivi ses objectifs d’amélioration de la performance afin de confirmer l’Institution en tant que régime moderne et accessible. Un régime moderne, notamment grâce à la consolidation de l’offre de services dématérialisés qui permettent une réactivité accrue et des économies d’échelle. À destination des employeurs, les évolutions de la plate-forme Internet e-services donnent désormais la possibilité d’effectuer de façon totalement dématérialisée les déclarations annuelles pour leurs employés et, au-delà, de corriger des anomalies qui auraient pu survenir lors de la saisie de celles-ci. En parallèle, les actifs et les retraités relevant de l’Institution peuvent, sur la plate-forme Services en ligne, consulter et éditer des informations fiables et personnalisées. Ils peuvent aussi demander leur retraite en ligne (pour les actifs). Par ailleurs, notre système d’information, en constante évolution, permet aux gestionnaires d’apporter un service de qualité à nos affiliés. Enfin, la modernité du régime se traduit par un pilotage, une gouvernance et une organisation par processus certifiés par l’AFAQ . Un régime accessible car, outre les services Internet évoqués précédemment, l’Ircantec est à la disposition des ses partenaires et ses affiliés au travers, notamment, d’un centre d’appels totalement destiné à faciliter les démarches de ces derniers. Enfin, l’Ircantec s’est fortement impliquée dans la préparation du droit à l’information des actifs qui sera mis en œuvre au 2nd semestre 2007. L’Institution fait partie intégrante, aux côtés des autres régimes, du GIP Info Retraite qui a pour vocation de décliner le dispositif de la loi du 21 août 2003 portant réforme des retraites. L’organisation de l’établissement d’Angers, gestionnaire de l’Ircantec, est désormais entièrement axée sur l’orientation clients, avec pour objectif premier, de renforcer constamment la qualité du service rendu. Enfin, le dispositif de contrôle interne a été intensifié. Sa mission est de décliner de façon opérationnelle les outils de maîtrise des risques dans le cadre d’un plan de contrôle (a priori et a posteriori) qui recouvre l’ensemble des processus de gestion de l’Ircantec. Les observations de celui-ci sont mentionnées dans les différents chapitres du rapport. L’optimisation de notre performance dans la gestion de l’Ircantec, conjuguée à l’amélioration de la qualité du service, en fait l’un des symboles de l’action menée par la direction des retraites de la Caisse des Dépôts en faveur de la modernisation de l’action publique dans le domaine de la gestion des retraites. Guy Decourteix 1,65 million de retraités 75 000 organismes employant du personnel affilié à l’Ircantec Cotisations encaissées : 1,9 milliard d’euros Allocations versées : 1,52 milliard d’euros 5 La situation financière Compte de résultat En 2006, les ressources techniques enregistrent une progression de 4,58 % et s’établissent à 2 012 millions d’euros. La part des cotisations normales et rétroactives représente 97,9 % des produits techniques en 2006 contre 97,4 % en 2005. Les charges techniques progressent de 3,99 % et sont composées pour 91 % des prestations. Celles-ci progressent de 4,7 % pour atteindre 1 531 millions d’euros. Les transferts de cotisations vers les régimes de titulaires représentent 8,1 % des charges techniques. Le taux de couverture produits techniques par rapport aux charges techniques reste stable à 1,20. Les résultats financiers du régime atteignent 146 millions d’euros au 31 décembre 2006 contre 163 millions d’euros pour l’exercice précédent. Les charges de fonctionnement du régime atteignent 69 millions d’euros. Après imputation de la dotation au fonds social, l’excédent du régime est de 407 millions d’euros contre 398 millions d’euros pour l’exercice 2005. Rendement des placements financiers La prépondérance des placements obligataires et SICAV monétaires confirme, comme pour les années précédentes, que la gestion du portefeuille de l'Ircantec est assurée dans de bonnes conditions de sécurité et de liquidité des placements. L'encours moyen géré au cours de l'exercice s'est élevé à 3,88 milliards d'euros contre 3,44 milliards en 2005, soit une progression de 12,9 %. Le rendement net global des placements en valeurs mobilières ressort à + 7,3 % pour l'année 2006 compte tenu de la bonne conjoncture boursière. Sur l'ensemble de la période 2002 - 2006 (le rendement sur 5 ans étant un bon indicateur d'une gestion à moyen/long terme), il ressort à + 5,93 % par an. Ce chiffre est à comparer à l'inflation moyenne sur la même période (+ 1,7 %) et permet de constater que la valeur des réserves s'est appréciée. Bilan En 2006, le total du bilan atteint 4,5 milliards d'euros, soit une progression de 12,66 % par rapport à l’exercice précédent. Après affectation du résultat, les réserves s’élèvent à 3,4 milliards d'euros soit une augmentation de 13,5 %. À fin 2006, la couverture des prestations par les réserves du régime représente 26,7 mois contre 24,6 en 2005. En valeur comptable, l’ensemble des placements sur les marchés financiers (OPCVM Obligations, OPCVM Diversifiés, OPCVM Actions et SICAV) augmente de 12,73 % pour atteindre 4,12 milliards d'euros contre 3,65 milliards d'euros au 31 décembre 2005. Répartition du portefeuille par nature d’actifs au 31/12/2006 Les provisions sont constituées d'une part de la provision pour transferts de cotisations vers les régimes de titulaires et de la provision pour pensions futures. Structure du portefeuille L'année 2006 a été marquée par la stabilité de la politique de gestion financière, l'ensemble des placements des réserves de l'Ircantec étant effectué au travers de fonds communs de placement dédiés. La valeur boursière des placements financiers s'élève à 4,72 milliards d'euros au 31 décembre 2006 (dont 0,60 milliard de plus-values latentes), contre 4,12 milliards en 2005, soit une progression de près de 15 %. 6 Obligations 60,8 % Actions 30,7 % Monétaire 8,5 % Bilan (en millions d’euros) Compte de résultat (en millions d’euros) 2 500 5000 4500 2 000 4000 3500 1 500 3000 2500 1 000 2000 1500 500 1000 0 500 2005 0 2002 2003 2004 2005 2006 2002 2003 2004 2005 2006 2006 Produits techniques Frais de fonctionnement Produits financiers Réserves Fonds Social Titres de placements Provisions Charges financières Créances à court terme Dettes à court terme Excédent 7 2006 Charges techniques Prêts et Immobilier Valeurs disponibles 2004 L’action sociale Le Fonds social de l’Ircantec offre aux allocataires du régime, et sous certaines conditions, des aides financières et des prêts lorsque la situation matérielle des intéressés le justifie. Développer le maintien à domicile et favoriser le lien social de ses allocataires les plus modestes sont les objectifs visés par le Fonds social à travers ses interventions. L’Ircantec participe aussi au financement et à la modernisation d’établissements d’accueil pour personnes âgées. Le Fonds social de l’Institution propose des prêts à taux réduits en contrepartie d’un accueil prioritaire aux retraités du régime. Au cours de l’année 2006, de nombreuses évolutions ont été mises en œuvre, par décision du Conseil d’administration. Elles concernent à la fois des aspects réglementaires et des simplifications de gestion. Certaines aides ont été abandonnées car elles ne correspondent plus aux objectifs souhaités (par exemple, les forfaits d’anniversaires de mariage et les gratifications) ou sont prises en charge par d’autres Institutions (l’aide dépendance par exemple relève de la compétence des départements). À l’inverse, d’autres interventions ont été renforcées. À titre d’exemple, l’aide à l’amélioration du logement et l’aide prothèses ont bénéficié d’un effort financier particulier. Les services à la personne, par le biais de l’attribution de CESU (chèques emploi service universels), ont fait l’objet au cours de l’année 2006 d’une attention particulière, dans le prolongement d’une expérimentation menée depuis 3 ans. Le bilan de cette expérimentation permettra, dès 2007, la création d’une nouvelle prestation dans le domaine des services à la personne, étendue à l’ensemble du territoire. Parallèlement, des simplifications de gestion (automatisation partielle de certains actes de gestion et exploitation plus rationnelle des pièces justificatives) ont permis d’améliorer les délais de traitement et la qualité du service rendu aux allocataires. Les aides individuelles aux retraités Les versements d’aides ont atteint près de 6 millions d’euros en 2006 et représentent 95 % du budget alloué. Les refus restent importants. L’appartenance minoritaire au régime demeure le principal motif de refus (58 %), puis le dépassement du plafond des ressources (23 %). Les aides sociales sont attribuées à hauteur de 59 % aux allocataires situés dans la tranche de ressources la plus faible. Les bénéficiaires du Fonds social représentent environ 2 % des retraités possédant plus de 900 points en droits directs ou plus de 450 points en droits de réversion. Les deux aides les plus sollicitées sont l’aide chauffage (28 % des versements) et l’aide vacances (12 % des versements). L’aide ménagère à domicile, accordée en coordination avec la CNAV, représente 19 % des versements. Les prêts aux retraités En 2006, le taux des prêts aux retraités est identique à celui fixé depuis le 1er avril 2004, à 1,5 % hors assurance. L'Ircantec a reçu environ 3 200 demandes d'information sur les prêts. À l'intention des retraités en situation difficile, le “prêt de première nécessité” mis en place fin 2003 sur l'initiative de l’Ircantec, au taux fixe de 1,5 % et couvert par un fonds de garantie constitué avec la Caisse des Dépôts, continue de répondre parfaitement aux attentes des retraités. En 2006, 490 prêts ont été accordés aux retraités de l’Institution. Dans un souci d’améliorer la qualité et s’assurer du respect des règles et procédures, des contrôles internes ont été effectués sur les anomalies concernant les aides et les prêts aux retraités. Il est important de noter que celles-ci n’ont pas d’incidence pour les bénéficiaires ni pour le régime, car elles sont provoquées par des saisies erronées (date de naissance, numéro de département…). 8 Les taux d’anomalies sur les prêts ont chuté à 5,83 % en 2006 (contre 12,5 % en 2005) ; celles affectant les aides s’élèvent à 0,64 % en 2006 (1,95 % en 2005). Les services Les produits loisirs et croisières proposés sont négociés avec des prestataires de qualité afin de garantir un excellent rapport coût/prestations. En 2006, le bon accueil réservé à l'offre de type “partenariat” se confirme. Il s’agit des réservations effectuées directement par les retraités auprès de prestataires sélectionnés. Le financement des établissements En 2006, le financement des établissements s’établit à 1,35 millions d’euros. Ces nouveaux contrats portent ainsi les possibilités d'accueil pour les retraités Ircantec à 805 places réparties dans 372 établissements. Le taux des prêts est fixé à 1,5 % depuis le 1er avril 2004. Cette baisse du taux a eu un effet de relance qui s’est confirmé durant l’année 2006. Répartition des aides individuelles en 2006 Type d’établissements bénéficiaires en 2006 (nombre de prêts accordés) Établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes 85 Prévention du vieillissement 9% Aides coordonnées CNAV 19 % Aides spécifiques 2% Maisons d'accueil pour personnes âgées dépendantes 51 Centres de long séjour 29 Autres (petites unités, foyers-logements…) 25 Famille-Lien social 24 % Maintien à domicile 46 % Maisons de retraite médicalisées 182 9 Employeurs, actifs et retraités ■ Employeurs regroupement de certains d’entre eux notamment parmi les établissements hospitaliers. Après une augmentation du poids des établissements hospitaliers, la répartition des cotisations entre les trois fonctions publiques s’est stabilisée. L’État représente 37 % des assiettes déclarées, les collectivités territoriales 36 % et les hôpitaux 24 %. Du fait de la diversité des employeurs relevant de l’Ircantec, les cotisations sont extrêmement concentrées : à peine 1 % des employeurs versent 50 % des cotisations. Cette concentration varie cependant selon la famille d’employeurs : • 5 % des employeurs de l’État versent 80 % des cotisations de cette catégorie ; • 5 % des collectivités territoriales versent 71 % des cotisations de cette catégorie, du fait des grandes villes et d’une multitude de petites communes qui emploient très peu de cotisants ; • 5 % des collectivités hospitalières versent 53 % des cotisations de cette catégorie. Par ailleurs, l’Ircantec a traité 750 000 virements relatifs au paiement des cotisations dont le montant global s’est élevé à 1,9 milliards d’euros. Les employeurs ont eu à connaître en 2006 trois évolutions importantes : • la mise en œuvre d’une nouvelle offre de service en ligne qui leur a permis de faire leurs déclarations individuelles (DI) annuelles et de corriger les anomalies de déclaration sur la plate-forme e-services installée (accessible via cdc.retraites.fr ou via www.ircantec.fr) dès le début janvier ; • la mise en place du virement pour le paiement des cotisations en lieu et place de l’ancienne vignette papier ; • la généralisation de l’utilisation de la norme DADSU pour la production des déclarations individuelles. Ces évolutions marquantes reflètent bien la volonté de modernisation des échanges pour une sécurité et une performance économique améliorées. Ces mesures conduisent en particulier à une diminution significative de l’utilisation du papier et nous constatons que – dès la première année – presque 10 % des employeurs ont utilisé la plateforme e services pour envoyer leurs DI annuelles. Cette dématérialisation accrue des échanges entre l’Ircantec et ses partenaires employeurs n’est évidemment possible que grâce aux efforts d’adaptation de ces derniers ; ils sont très réels et les services de gestion s’efforcent de les accompagner pour une meilleure appropriation des nouveaux outils. La hotline téléphonique, l’espace employeurs du site Internet, la revue Partenaire Infos, les rencontres directes sont autant de vecteurs à travers lesquels l’Ircantec accompagne les employeurs. En 2006, la cartographie des risques (qui détermine les points critiques et définit les actions inhérentes) pour le processus « maîtriser les cotisations » a été élaborée par le service gestionnaire. Il s’agit d’un outil qui permettra, en 2007, de définir les contrôles utiles pour garantir le bon respect des règles et procédures. Quant à la qualité des correspondances, un contrôle a posteriori est organisé. Quelques chiffres significatifs de l’activité 2006 Les perspectives 2007 L’Ircantec a traité, en 2006, 95 000 DI annuelles transmises par environ 72 000 employeurs, soit près de 4 millions de périodes d’activité pour les salariés actifs qui viennent mettre à jour les comptes de droits. Le nombre d’employeurs est en diminution du fait du Pour l’année à venir, le doublement de l’utilisation de la plate-forme e-services pour adresser les DI est envisagé, ainsi qu’une information en ligne systématique sur les anomalies de déclarations pour les employeurs utilisateurs de la plate-forme. 10 Répartition des assiettes de cotisations par type d’employeurs Collectivités hospitalières 24 % Autres 3% État 37 % Collectivités territoriales 36 % Répartition géographique des employeurs En parallèle, la mise à disposition d’un service en ligne supplémentaire pour les employeurs est prévue. Ils pourront consulter la situation de leurs déclarations et de leurs versements, mettre à jour les adresses des actifs, modifier et compléter les attestations de cessations de cotisations. ■ Actifs Le nombre de cotisants de l’Ircantec est de 2,41 millions : ce sont pour 93 % d’entre eux des salariés, les autres cotisants étant les élus locaux qui perçoivent une indemnité de fonction. La population cotisante est fortement féminisée* notamment dans la fonction publique territoriale et hospitalière. Elle est aussi particulièrement jeune : environ un quart a 25 ans et moins. L’Ile de France est de loin la première région d’affiliation avec environ 22 % des cotisants. Ceci résulte de la présence dans cette région de nombreux et très gros employeurs : grandes administrations d’État, Établissements publics nationaux et nombreux grands hôpitaux * 64 % chez les salariés mais 25 % chez les élus Dès 2006, un important travail de préparation du droit à l’information sur la retraite des actifs (cf. point 2 des faits marquants, page 1) s’est mis en place. Il vise, d’une part, à la certification des NIR (numéro d’inscription au registre des personnes physiques) — élément essentiel pour adresser les documents du droit à l’information — et, d’autre part, à fiabiliser les comptes de droits. Ce travail sera terminé en mai 2007 pour ce qui concerne les générations 1949 et 1957 qui vont recevoir, à compter de septembre 2007, les estimations indicatives globales et les relevés de situation individuelle. Au cours de l’année 2006, à l’instar du processus “maîtriser les cotisations” évoqué précédemment, la cartographie des risques pour les processus “gérer les droits” a été élaborée par le service gestionnaire. De plus, dans le cadre de la vérification de l’application des procédures, un contrôle a posteriori est mis en œuvre pour les activités de ce processus. Quelques chiffres significatifs de l’activité 2006 En 2005, suite à la création de nouvelles mesures pour l’emploi, les premiers recrutements d’emplois aidés ont été effectués : il s’agit des contrats d’accompagnement à l’emploi, des contrats d’avenir et du PACTE (parcours d’accès aux carrières territoriales, hospitalières et de l’État). Ces contrats sont relativement longs, d’une durée hebdomadaire entre 26 et 35 heures et sont payés au SMIC. Ils ont un impact sensible sur les cotisations de l’Ircantec. Aussi, le cumul des cotisations normales enregistrées au cours de 2006 s’élève à 1,9 milliard d’euros. L’effet de ces mesures devrait être encore plus sensible sur l’exercice suivant. 11 Répartition des actifs cotisants Collectivités hospitalières 17 % Autres 3% État 35 % Collectivités territoriales 45 % Répartition géographique des cotisants Employeurs, actifs et retraités ■ Retraités En 2006, l’Ircantec compte 1,65 millions d’allocataires. Les allocataires sont les affiliés retraités qui ont acquis plus de 100 points*. Les allocataires ont en moyenne 74 ans et demi. L’âge moyen au moment de la demande de liquidation est de 61 ans et 8 mois. L’âge moyen au moment du décès est de 83 ans. Les femmes sont plus nombreuses que les hommes, elles représentent 58 % des droits directs et 90 % des droits dérivés. Comme pour les cotisants, la durée moyenne de carrière est de 8 ans et 11 mois. Le nombre moyen de points s’élève à 2 171 mais recouvre des situations contrastées : 50 % des allocataires ont en effet moins de 758 points, et perçoivent environ 10 % des montants payés par le régime, tandis que les 20% qui bénéficient des prestations les plus élevées (basées sur plus de 2 290 points) perçoivent 60% du montant total. La répartition géographique diffère de celle des cotisants du fait de la mobilité des personnes au moment de la retraite. On observe à cet égard un comportement assez semblable à celui des retraités du régime général. L’Ile de France reste la première région mais perd 1/3 des affiliés tandis que la région Provence Cote d’Azur en gagne près de 38 %. La mobilité géographique suit d’assez près le départ en retraite. * Pour mémoire, la périodicité du paiement de la retraite (annuelle, trimestrielle, mensuelle) dépend alors du nombre de points. Au dessous du seuil de 100 points, le retraité perçoit un capital unique. Quelques chiffres significatifs de l’activité 2006 L’activité de liquidation a encore connu une hausse significative en 2006 avec 106 308 liquidations réalisées. Les mesures prises en faveur des personnes ayant commencé jeune leur activité et effectué une longue carrière ont eu un impact certain. Elles ont entraîné la liquidation des droits pour environ 7 000 personnes. En 2006, l’amélioration de la qualité et de la performance du service est sensible : le niveau de la production est de 10 % supérieur à 2005 (+ 28 % par rapport à 2004). Les gains de productivité sur cet acte de gestion sont de + 5,7 % en 2006 par rapport à 2005, ce qui permet de respecter les objectifs de délais de traitement. L’amélioration de nos partenariats avec la CNAV et avec l’Agirc-Arrco, l’optimisation de nos processus et la recherche de simplifications, la mobilisation des équipes de gestion sont à l’origine de ces bons résultats. Pour le processus liquidation, les résultats du contrôle interne a priori donnaient un résultat en 2006 de 5,4 % de dossiers en anomalie pour 9 700 dossiers contrôlés. Des plans d’actions sont mis en place pour réduire encore ce taux d’anomalies. En 2006, une attention toute particulière a également été portée aux paiements : • fiabilisation des coordonnées des retraités qui a permis de faire baisser le taux des retours de paiement des pensions versées (0,11 % sur la base de 7 700 000 paiements en 2006) ; • développement des virements internationaux pour les retraités résidant à l’étranger. Dans le cadre du processus paiement, les contrôles internes sont opérés sur les changements d’adresse, les changements de RIB, les prélèvements sociaux, les remises en paiement et le traitement des tutelles. Nous observons par ailleurs que notre service de demande de retraite en ligne, ouvert fin 2005, progresse régulièrement mais reste encore à un niveau peu significatif. Des efforts de promotion de ce service sont prévus en 2007 afin d’accroître l’utilisation de ce service, dont la qualité ergonomique est soulignée par les utilisateurs. 12 Autres activités L’année 2006 a été marquée par une diminution des demandes de réversions et de successions par rapport à 2005. Cette activité est restée maîtrisée tout au long de l’exercice avec une diminution des stocks et une hausse constante de la productivité. Après une hausse constante du nombre de capitaux décès ces dernières années, une baisse sensible a été constatée en 2006 : - 10,4 % par rapport à 2005. Pyramide des âges des allocataires Répartition géographique des allocataires âge 100 95 90 85 80 75 70 65 60 55 50 30000 20000 10000 0 0 10000 20000 30000 40000 50000 13 Les relations avec les employeurs, les actifs et les retraités La relation avec les clients – qu’elle passe par le contact direct ou par l’écrit, par le téléphone ou par Internet – est au cœur des missions de la Direction de la Relation Clients (DRC). La dématérialisation des échanges Les échanges entre l’Institution et ses partenaires ou ayant droits ont été largement dématérialisés en 2006. La DRC a accompagné les employeurs dans leur démarche de modernisation des échanges, au travers de la plate-forme e-services. Une assistance technique (hotline) leur est spécialement dédiée et vient s’ajouter aux aides en ligne et aux séances de formation en régions. Les actifs et les retraités ont eux aussi accès à une plate-forme sécurisée, services en ligne (SLG), grâce à laquelle ils peuvent, selon leur situation, consulter leur compte de droit, faire une demande de retraite, éditer une attestation ou encore vérifier la date de paiement de leur allocation. S’ils souhaitent utiliser le contact par courriel, ils sont guidés dans leur démarche par un formulaire de contact détaillé sur le site Internet de l’Ircantec. Par ailleurs, régulièrement mis à jour, ce site www.ircantec.fr ainsi que les différentes plates-formes contribuent à une information interactive comme à la dématérialisation des échanges. La relation écrite En 2006, 3,3 millions de courriers ont été expédiés aux employeurs, actifs et retraités. Parallèlement, le flux des courriers reçus des employeurs, des actifs ou des retraités demeure stable, avec près de 740 000 plis parvenus à l’Ircantec en 2006. Après une forte progression en 2005 (+ 35 %), le volume des courriers électroniques est en nette diminution : 10 800 courriels reçus soit une baisse de 21 %. Ceci grâce à la mise en place des formulaires de contact qui permettent à nos correspondants de préciser leur demande, ce qui leur évite d’avoir à nous fournir ensuite des renseignements complémentaires, et donc plusieurs courriels pour une même question. La cellule spécialisée dans le traitement des réclamations des retraités a pris en charge, en 2006, celles des affiliés en activité. Ce qui explique la progression sensible du nombre de courriers traités : 8 300 contre 6 000 en 2005. Un comité correspondance veille à l’harmonisation et à la lisibilité des courriers et des courriels, mais aussi des imprimés et des formulaires. En cela, il participe à la démarche initiée par l’Administration en matière de simplification administrative des courriers. Chaque mois, un observatoire des correspondances mesure la qualité des courriers expédiés et propose si nécessaire des actions d’amélioration. L’attention du contrôle interne s’est portée sur la qualité des correspondances (forme, fond, délai et respect des règles de délégation de signature). La relation téléphonique Le centre d’appels a traité 272 000 communications téléphoniques en 2006, en augmentation de 6 % par rapport à 2005. Par ailleurs, près de 72 000 appels ont été pris en charge par les serveurs vocaux interactifs. Accessibles en permanence, ils proposent de nombreux services tels que la date des derniers versements ou la réédition d’une attestation. Des “hotlines” techniques sont spécifiquement destinées aux usagers des plates-formes d’échange et d’information en ligne : e-services pour les employeurs et services en ligne (SLG) pour les actifs et les retraités. Le nombre d’appels sur ces “hotlines” est en progression constante, en raison du succès de ce service (12 400 appels traités en 2005, 43 500 en 2006). Des contrôles internes ont été effectués sur l’homogénéité et la pertinence du traitement des appels, ainsi que sur le respect des normes de confidentialité. 14 Les actions de formation et d’accueil physique Pour l’équipe des chargés de relation client qui assurent la formation des employeurs et l’information des actifs relevant du régime, l’année 2006 a été placée sous le thème du développement de l’administration électronique et de la dématérialisation des échanges. Des rendez-vous de formation à l’intention des employeurs ont été organisés, à l’initiative de l’Ircantec, afin de présenter les fonctionnalités de la plate-forme d’échanges en ligne e-services. Parallèlement, l’Ircantec a mis en place des rencontres régionales avec les employeurs. Avec la participation de la CNAV, une première rencontre régionale a été consacrée, à Angers, à la dématérialisation des déclarations et des circuits financiers. Les échanges ont porté sur les contraintes de chacun des acteurs ainsi que sur les nécessités de la communication. Les groupes de travail constitués à cette occasion ont ensuite formulé diverses propositions d’amélioration technique. La mise en œuvre du droit à l’information, et notamment les réponses à apporter aux actifs, fait partie des préoccupations majeures des employeurs. Ils attendent sur ce point un accompagnement de l’Ircantec. En 2006, 10 000 actifs ont eu l’occasion de rencontrer un conseiller dans les bureaux de l’Ircantec à Angers et Paris, chez leur employeur ou encore lors d’une manifestation (foires et salons). A l’occasion de ces entretiens, ils ont pu faire le point sur la situation de leur compte de droits et obtenir un bulletin récapitulatif de leurs droits acquis. Ils ont ainsi pu vérifier la bonne prise en compte de leur activité relevant de l’Ircantec et obtenir une rectification si besoin. Les cotisants apprécient également de pouvoir consulter leur compte via Internet et de demander leur retraite, en utilisant les services en ligne mis à leur disposition sur le site Internet de l’Ircantec. Répartition des appels traités en 2006 Par ailleurs, en 2006, la relation de proximité a été renforcée avec la fonction publique hospitalière. Elle a permis d’informer 180 gestionnaires et 800 praticiens hospitaliers. Enfin, les équipes de la relation client ont accueilli 2700 retraités souhaitant de l’information sur les prestations sociales. Ircantec Services 1% Actifs et employeurs 39 % Retraités 60 % L’écoute au cœur de la relation client Le contact au quotidien de l’ensemble des services avec les différents publics de l’Ircantec alimente les travaux de l’observatoire clients qui propose régulièrement des actions d’amélioration. Répartition des rencontres par publics en 2006 Nombre de plis affranchis en 2006 Décideurs 1% Retraités 9% 350 000 300 000 250 000 200 000 150 000 100 000 Actifs 72 % 50 000 janv. févr. mars avril mai juin juil. août sept. oct. nov. déc. 15 Gestionnaires 18 % Si vous souhaitez recevoir un autre exemplaire de ce rapport d’activité, veuillez contacter l’Ircantec : Direction de la communication 24 rue Louis Gain 49939 ANGERS CEDEX 9 Téléphone : 02 41 05 21 67 Télécopie : 02 41 05 20 00 Ce rapport est également disponible sur internet : www.ircantec.fr Réalisation : Service Communication Direction des Retraites Caisse des Dépôts Impression : Imprimerie Plot 16 La Caisse des Dépôts, gestionnaire sous mandat de caisses de retraite publique Dès sa création en 1816, la Caisse des Dépôts s’est vue confier la gestion des systèmes de retraite publique. Cette responsabilité participe de sa mission première : assurer la sécurité financière des Français, contribuer au développement de l’épargne et de la prévoyance. Aujourd’hui, elle gère 52 institutions, en relation avec 80 000 employeurs, couvrant plus de 7 millions de cotisants et près de 3 millions de pensionnés, soit un retraité sur cinq. Retraites de base, complémentaires obligatoires ou supplémentaires facultatives, mais aussi prestations sociales relevant de la solidarité : la Caisse des Dépôts gère tous types de régimes de retraite. Parmi les plus importants des régimes : la CNRACL (fonctionnaires locaux et hospitaliers), l’Ircantec (agents non titulaires de l’État et des collectivités publiques), la Retraite des Mines, l’ERAFP (Retraite additionnelle de la fonction publique), FONPEL (fonds de pension des élus locaux). Autres gestions : des fonds pour la prévention et l’indemnisation des risques professionnels, l’invalidité, ainsi que divers fonds de compensation, ou encore le Fonds d’allocation des élus en fin de mandat (FAEFM). En 2006, la Caisse des Dépôts s’est vu confier la gestion administrative du FIPHFP (Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique) qui a pour mission de favoriser l’insertion professionnelle des personnes handicapées au sein des trois fonctions publiques. La Caisse des Dépôts dispose d’équipes qualifiées, spécialisées dans toutes les disciplines depuis l’expertise démographique, jusqu’à l’information des bénéficiaires. Elle s’appuie sur un système d’information moderne et entièrement dédié à la gestion des retraites. Son exigence de maîtrise des coûts et ses démarches innovantes en matière de gestion d’actifs confortent la recherche constante d’une plus grande performance. IRCANTEC Siège social 33, rue Villiers-de-l’Isle-Adam 75971 PARIS CEDEX 20 www.ircantec.fr