Contrôle technique obligatoire pour les tracteurs non agricoles

Transcription

Contrôle technique obligatoire pour les tracteurs non agricoles
10 AVRIL 2014
N°15
Pleinchamp
DÉPOT : BRUXELLES X
HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION WALLONNE DE L’AGRICULTURE
PÉRIODIQUE D’INFORMATION AGRICOLE DIFFUSÉ LE JEUDI AUPRÈS DE TOUS LES EXPLOITANTS AGRICOLES DE WALLONIE
Chaussée de Namur, 47 B-5030 - Gembloux - Tél. : 081 60 00 60 - Fax : 081 60 04 46 - email : [email protected] - www.fwa.be
CETTE SEMAINE
Code Wallon: L’assemblée des
producteurs se réunit à Ciney ...........2
7è édition de l’Hortidécouvertes .......3
Suppression des droits de douanes
sur les importations ukrainiennes ..3
Echo herbager ....................................... 4
Vers une fusion entre
Arla Foods et Walhorn .........................5
Stockage des phyto:
on a évité le pire ................................... 6
ACTUALITÉS
Contrôle technique obligatoire
pour les tracteurs non agricoles
Les tracteurs agricoles seront bientôt soumis à un contrôle technique
périodique, à l’exception toutefois de ceux qui sont utilisés exclusivement en
agriculture. Sous couvert d’amélioration de la sécurité routière, cette mesure a
avant tout une portée fiscale: à très court terme, les tracteurs agricoles soumis
au contrôle technique périodique devront, lorsqu’ils sont utilisés en dehors de
l’activité agricole, s’acquitter du montant des accises appliquées sur le gasoil
routier, à savoir 427 €/1000 litres.
Bernard Kersten
Maïs, faîtes tourner! ............................7
Infos du Cadco....................................... 8
Infos de nos mouvements ................. 9
Europinions ..........................................10
Pages UAW ....................................... 11-14
La page du CSA.....................................16
Zwischen Eupen Und
Sankt Vith ........................................ 18-19
Programme de contrôle paratuberculose ................................. 24
Les tracteurs agricoles qui ne sont pas utilisés exclusivement en agriculture, horticulture, sylviculture
ou pisciculture seront dorénavant soumis à un contrôle technique annuel (tous les deux ans si leur
MMA est comprise entre 3.500 et 7.500 kg)
Pour éviter de vous transmettre une information erronée consécutive à une éventuelle
volte-face de dernière minute, nous avions prudemment choisi d’attendre la parution dans les
colonnes du Moniteur Belge de l’Arrêté royal
instaurant un contrôle technique périodique
obligatoire pour les tracteurs agricoles utilisés
en dehors de l’agriculture pour vous en faire
part. Que cette information soit maintenant
largement diffusée par d’autres canaux nous a
fait changer d’avis. Mais, si dans les lignes qui
suivent, nous vous expliquons en détail la future règlementation, nous pensons qu’il est tout
aussi opportun de vous en expliquer ses tenants
et aboutissants qui ne ressortent pas forcément
à la lecture de l’Arrêté.
La sécurité? Pas seulement!
Depuis 1968, les tracteurs agricoles sont soumis à un contrôle technique avant leur première
mise en circulation ainsi qu’à l’occasion de leur
remise en circulation au nom d’un nouveau titulaire en cas de changement de propriétaire.
Ce contrôle a pour but de vérifier que le véhicule
concerné est bien en tous points conforme au
type qui a été agréé.
Par contre, les tracteurs agricoles étaient
jusqu’ici exemptés de tout contrôle périodique.
Et ce malgré la pression des importateurs de
tracteurs agricoles qui depuis des décennies font
des pieds et des mains pour que l’on soumette
aussi les tracteurs agricoles à un contrôle technique périodique. Personne n’était cependant
dupe des visées bien davantage commerciales
que sécuritaires de leur position.
Il n’empêche: le contrôle technique périodique
des tracteurs agricoles était dans l’air depuis
quelques temps et la signature de l’Arrêté royal
le rendant obligatoire est tout sauf une surprise.
Il est cependant important de le resituer dans
son contexte.
Certes l’amélioration de la sécurité routière
doit être le souci de tous mais dans le cas présent
ce sont au moins autant des considérations fiscales que de prévention qui ont prévalu. Le rap-
ZOOM DE LA FWA
La FWA n’était évidemment pas demanderesse pour l’instauration d’un
contrôle technique périodique pour
les tracteurs agricoles. Cependant,
l’utilisation croissante des tracteurs
en dehors de l’activité agricole a,
pour différentes raisons, rendu ce
contrôle technique périodique pratiquement inéluctable.
Nous avons cependant obtenu l’essentiel: les tracteurs agricoles utilisés
exclusivement en agriculture, que
ce soit par des agriculteurs ou des
entrepreneurs de travaux agricoles,
en resteront dispensés!
port ne saute pas aux yeux et mérite assurément
quelques explications.
Mazout rouge ou mazout blanc?
Pour diverses raisons, on a vu ces dernières
années se multiplier sur la voie publique les
ensembles constitués d’un tracteur et d’une
remorque (benne TP) utilisés à des transports
n’ayant aucun rapport avec l’activité agricole. Ce
phénomène est très mal perçu par le secteur des
transports qui estime subir là une concurrence
inéquitable.
Au premier rang des griefs formulés par les
transporteurs figure évidemment le fait que les
tracteurs agricoles peuvent être alimentés avec
du gasoil (presque) totalement exonéré d’accises. C’est particulièrement vrai depuis 2007.
Jusqu’alors, on considérait que si seuls les tracteurs utilisés dans le strict cadre de l’activité agricole pouvaient bénéficier du gasoil totalement
exonéré d’accises, les autres devaient alors être
alimentés en gasoil routier (mazout blanc). Bien
qu’inchangée, la loi fait cependant depuis l’objet
d’une autre interprétation. Pour faire simple,
disons que les tracteurs agricoles, du fait qu’ils
ne sont pas soumis au contrôle technique périodique, sont considérés comme des «véhicules
destinés à une utilisation hors voie publique ou
qui n’ont pas reçu d’autorisation pour être principalement utilisés sur la voie publique». De ce
fait, lorsqu’ils sont utilisés en dehors de l’agriculture et qu’ils ne bénéficient donc plus de l’exonération totale d’accises, ils peuvent jusqu’à aujourd’hui être alimentés avec du gasoil «à usage
industriel et commercial», c’est-à-dire du mazout rouge frappé de 22 € d’accises par 1000 L. Il
s’agit du gasoil utilisé notamment par les engins
de chantier ou les moteurs fixes. Entre 22 et 467
€ d’accises aux 1000 L, cela fait évidemment une
sacrée différence!
On l’aura compris: les tracteurs agricoles qui,
du fait de leur utilisation en dehors de l’agriculture, seront à l’avenir soumis à un contrôle
technique périodique vont également, pour ces
activités non agricoles, devoir s’acquitter des
droits d’accises au taux plein. A brève échéance,
les tracteurs agricoles utilisés exclusivement en
dehors de l’agriculture devront, s’ils sont soumis
au contrôle technique périodique, être alimentés
en gasoil routier. Par contre ceux dont l’activité
non agricole n’est que secondaire continueront
d’être alimentés en gasoil rouge, mais l’utilisateur devra s’acquitter d’accises selon des modalités qui ne sont pas encore définitivement fixées.
Qui est concerné?
Aux termes de l’Arrêté, tous les véhicules immatriculés comme tracteurs agricoles seront
dorénavant soumis au contrôle technique périodique avec toutefois quatre exceptions notables,
dont une s’est ajoutée en dernière minute à la
demande des administrations communales.
Continueront donc d’être exemptés de contrôle
technique périodique:
suite en page 2
ACTUALITÉS
Code wallon: l’Assemblée des
producteurs se réunit à Ciney
suite de la page 1
• Les tracteurs exclusivement destinés à l’emploi dans l’exploitation agricole, horticole, sylvicole ou piscicole, que ce soit à titre professionnel
ou privé. Cela vise donc aussi bien l’agriculteur
que l’entrepreneur de travaux agricole ou le particulier détenant quelques animaux pour son
usage privé et pour autant qu’il ne soit pas fait
usage du tracteur à d’autres fins.
• Les tracteurs utilisés par les gestionnaires
de voiries ou leurs sous-traitants lorsqu’ils sont
affectés à l’entretien des abords de voirie ou durant la période hivernale pour des missions de
déneigement ou en vue de l’épandage sur la voie
publique de matières destinées à protéger la circulation lorsque celle-ci est rendue dangereuse
par des phénomènes météorologiques ou autres.
Voilà qui fera l’affaire des agriculteurs qui, ponctuellement, effectuent des interventions hivernales au profit des pouvoirs locaux.
• Les tracteurs de moins de 3.500 kg de masse
maximale autorisée. Certes cela ne concerne
guère les tracteurs conventionnels mais n’oublions pas les micro-tracteurs utilisés par les maraichers ou les entreprises de jardin, le tracteurstondeuses ou encore les quads susceptibles
d’être immatriculés sous le genre TL (tracteurs
agricoles).
• Les tracteurs agricoles immatriculés comme
ancêtres (plaques O), au même titre que tous les
véhicules «Old timer».
En pratique
Maintenant signé par toutes les parties, l’Arrêté introduisant le contrôle technique périodique
pour les tracteurs utilisés en dehors de l’agriculture devrait être publié au Moniteur Belge d’un
jour à l’autre et ainsi entrer en application dès
le 1er mai 2014. Les tracteurs immatriculés pour
la première fois depuis le janvier 2007, et pour
autant bien sûr qu’ils soient concernés, auront
jusqu’au 31 octobre 2014 pour se présenter au
contrôle technique. Ceux mis en circulation entre
le 1 janvier 2002 et le 31 décembre 2006 devront le
faire d’ici le 30 avril 2015 et ceux dont la première
immatriculation est antérieure à 2002 auront 18
mois de répit, soit le 21 octobre 2015 au plus tard.
Selon nos informations, il n’est pas prévu
d’adresser une convocation individuelle à
chaque propriétaire de tracteurs agricoles. Tous
ceux qui sont concernés devront spontanément
présenter leur(s) tracteur(s) au contrôle.
Ce contrôle ne diffèrera pas fondamentalement du contrôle auquel sont déjà soumis tous
les tracteurs avant leur mise en circulation: indentification, éclairage, indice de charge des
pneumatiques, etc. Pour ce qui est des freins
notamment, le freinomètre sera utilisé lorsque
c’est possible, sinon le freinage sera contrôlé à
l’extérieur, comme c’est déjà le cas actuellement.
Les tracteurs soumis au contrôle technique devront s’y présenter une fois par an, à l’exception
de ceux dont la MMA est comprise entre 3.500 et
7.500 kg pour lesquels la validité du contrôle sera
de deux ans. Rappelons que la masse maximale
autorisée n’est pas le poids en ordre de marche
du tracteur mais bien le poids qu’il peut peser en
charge.
Notons qu’il sera toujours possible de modifier
le «statut» du tracteur. Ainsi, si le propriétaire
d’un tracteur utilisé (totalement ou partiellement) en dehors l’agriculture, et donc soumis
au contrôle technique périodique, décide de ne
plus l’utiliser qu’à des fins agricoles, un simple
contrôle administratif lui permettra d’obtenir
un certificat de visite sans date limite de validité.
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C’est Renaud Baiwir, responsable de la cellule
Agriculture au Cabinet du Ministre Di Antonio,
qui a ouvert la soirée en présentant les lignes générales du Code wallon.
Parmi les points abordés, il explique que l’appel à candidatures a été lancé pour le collège des
producteurs. Attention, il ne s’agit pas d’un appel
qui concerne les producteurs à titre individuel,
mais bien les associations qui les représentent.
R. Baiwir poursuit en présentant le personnel
qui a intégré le staff d’appui. Il s’agit de membres
du personnel des diverses filières qui ont été regroupées dans un même bâtiment à Namur.
Parmi les remaniements qui découlent des
dispositions du Code wallon, il faut aussi ajouter que trois filières (FICOW, FPW et FACW) qui
avaient aussi un encadrement technique ont vu
partir à l’AWE cette partie du personnel.
Le deuxième orateur, René Poismans, responsable de la Direction de la coordination et
de la Concertation de la DG des politiques européennes de Wallonie, a abordé les futurs axes
stratégiques de l’APAQ-W. L’objectif de ces nouveaux axes est de renforcer l’image d’une agriculture dynamique et novatrice. Il faut aussi davantage communiquer vers le consommateur,
pour lui expliquer comment nos agriculteurs
travaillent… Bien sûr, l’objectif final de tous ces
axes est d’augmenter la consommation des produits wallons. Pour cela, diverses initiatives sont
d’ores et déjà mises en œuvre, comme la pastille
et les campagnes «Agriculture de Wallonie» ou
le «clic local».
Le collège des producteurs aura parmi ses
missions le devoir de donner des indications de
travail à l’APAQ-W. Celles-ci devront ensuite être
validées par le Gouvernement wallon.
C’est le Directeur du CRA-W, Jean-Pierre
Destain, qui a alors pris la parole pour présenter
le rôle de son institution et le concept d’agriculture écologiquement intensive, dont nous avons
déjà parlé dans nos pages à plusieurs occasions.
Jean-Pierre Destain a insisté sur le fait que le
CRA-W est au service des agriculteurs et qu’il a à
cœur de travailler sur la nécessaire complémentarité entre l’agriculture et l’environnement.
Pour illustrer son propos, le directeur du
CRA-W a aussi évoqué plusieurs projets en cours
parmi lesquels le plan stratégique bio et d’autonomie protéique, mais aussi des projets destinés
à mieux maitriser et réduire les émissions de méthane par les bovins laitiers, les alternatives à la
castration des porcelets. L’objectif du CRA-W est
aussi, à travers tous ces projets, de se positionner
comme centre de référence.
Jean-Marie Marot, Directeur du Département
du Développement, a centré son intervention sur
les activités de la DG03 et les services donnés aux
agriculteurs. Le service, soucieux de la qualité des
services offerts, est désormais certifié ISO 9001
et est orienté «client» = agriculteurs. L’objectif
principal de cette évolution est de simplifier les
démarches administratives des agriculteurs et
de travailler sur l’accès à ces services via les directions décentralisées. Il est important, souligne
J-M. Marot, d’apporter les mêmes réponses aux
questions des agriculteurs, où qu’ils soient en
Wallonie. Il faut aussi, insiste-t-il, dissocier les
conseils des contrôles.
Pour conclure, il cite enfin le projet-pilote développé à Thuin et à Wavre visant à créer des «espaces wallons de l’agriculture» qui rassemblent
les divers acteurs et compétences susceptibles
d’aider les agriculteurs dans toutes les matières.
La soirée s’est conclue par un échange animé
avec la salle. Parmi les thèmes abordés par les
agriculteurs à cette occasion, on relève notamment leurs inquiétudes par rapport à leur possibilité de faire entendre et prendre en compte leur
point de vue dans le nouveau schéma de fonctionnement prévu par le Code. En vrac, les agriculteurs ont aussi largement évoqué dans leurs
questions et interpellations la très nécessaire
simplification administrative, le dossier Natura
2000 et les dégâts de gibier.
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Mathieu DECOSTER
0498 97 97 60
Le mercredi 2 avril en soirée, près de 14.000 agriculteurs wallons étaient invités
à participer à la 2ème Assemblée des producteurs à Achène, près de Ciney.
Les quelque 200 agriculteurs qui ont répondu présent ont pu écouter divers
intervenants venus exposer les divers aspects contenus dans le nouveau Code
de l’Agriculture du Ministre Carlo Di Antonio.
• CHAUSSÉE DE NAMUR, 47
B-5030 GEMBLOUX
• TÉL. : 081/60.00.60
• FAX: 081/60.04.46
• E-MAIL: [email protected]
Organe de presse
hebdomadaire de la Fédération
Wallonne de l’Agriculture
Rédaction : Richard Cydzik, Bernard Kersten,
Marie-France Vienne
Abonnement : Martine Dewez
Editeur responsable: Yvan Hayez , secrétaire général
Tirage : 22.500 exemplaires distribués
dans toutes les fermes de Wallonie
Imprimerie: Corelio - Grand-Bigard
Prépress: Proximag
Echéancier
10/4 : Versements anticipés 2014
Grâce aux versements anticipés, vous pouvez éviter de payer la majoration globale due
sur l’impôt frappant les revenus professionnels
des indépendants, des titulaires de professions
libérales, des administrateurs et des sociétés et
leurs associés. Pour ce trimestre, les versements
doivent être sur le compte de l’administration
fiscale au plus tard le 10 avril.
ACTUALITÉS
HortidécouVERTES – 7ème édition
Le grand public invité à découvrir les métiers de l’horticulture le dimanche 13 avril
Suppression des droits de douane
sur les importations ukrainiennes
Les eurodéputés de la commission du commerce international du Parlement
européen ont voté la suppression des droits de douane sur les importations
ukrainiennes. Cette mesure doit encore être approuvée par le Conseil des
Ministres de l’UE. A noter qu’elle est assortie d’une mesure de sauvegarde
pour les produits agricoles dits «sensibles» qui sont soumis à des quotas
d’importation de manière à ne pas porter préjudice aux producteurs de l’UE.
A l’occasion de la 7ème édition d’Hortidécouvertes, 28 horticulteurs et
pépiniéristes wallons ouvrent les portes de leur établissement pour faire
découvrir leur métier, leur passion. Cette année, Hortidécouvertes mettra aussi
en avant les métiers de fleuriste et d’entrepreneur de jardin.
Environ 98% des droits de douane payés par
les exportateurs de biens ukrainiens aux frontières européennes seront supprimés, selon une
proposition adoptée par le Parlement . Cette
mesure unilatérale stimulerait l’économie
ukrainienne en difficulté, en permettant aux fabricants et exportateurs d’économiser 487 millions d’euros par an.
«Le Parlement a tracé un chemin vers l’Europe
pour l’Ukraine depuis plusieurs années. C’est le
moment de démontrer notre soutien en termes
concrets, afin d’aider l’Ukraine pendant la crise
économique actuelle qu’elle traverse face à des
réserves monétaires en baisse et une pression
accrue du Kremlin», a déclaré le rapporteur.
«Comme Poutine ferme le marché russe aux exportations ukrainiennes, nous ouvrons le nôtre»,
a-t-il ajouté. Le Parlement européen a soutenu
cette proposition par 531 votes pour, 88 contre et
20 abstentions.
Quels droits de douane
seront supprimés?
La journée Hortidécouvertes, qui vise à faire
découvrir au grand public le métier d’horticulteur ou de pépiniériste, rencontre un grand succès depuis sa création en 2008. Pour la septième
édition, ils sont 28 horticulteurs et pépiniéristes
wallons à ouvrir leurs portes ce dimanche 13 avril.
Cette année, il sera possible de découvrir également les métiers de fleuriste et d’entrepreneur
de jardin. Concrètement, chaque producteur
participant invitera sur son exploitation, un
fleuriste et un entrepreneur de jardins à tenir
un stand pour présenter leur métier (démonstrations d’art floral, exposition de plans, de matériel,…)
Que vous soyez passionné de jardin ou jardinier débutant, prenez le temps de passer un
agréable moment de découverte en famille ou
entre amis chez un producteur professionnel. Il
sera à l’écoute de vos questions et vous pourrez
ainsi bénéficier de conseils personnalisés.
Le descriptif des entreprises participantes est
disponible sur le site www.hortidecouvertes.be.
Un fléchage sera mis en place pour accéder facilement aux entreprises.
douane sur les importations en provenance de
l’UE, mais contraindrait le pays à ne pas les augmenter.
Les importations ukrainiennes devront néanmoins respecter les dispositions européennes
sur l’étiquetage d’origine. De plus, les autorités
ukrainiennes devront garantir que les biens de
pays tiers n’entrent pas dans l’UE via l’Ukraine,
sous l’apparence de produits ukrainiens.
La proposition donne à l’UE le droit d’imposer à
nouveau des tarifs douaniers si les importations
de biens ukrainiens inondent le marché européen et entraînent - ou menacent de provoquer des difficultés importantes pour les producteurs
européens des mêmes produits.
La mesure de préférence commerciale s’appliquerait dès son approbation finale et jusqu’au
1er novembre 2014, ou jusqu’à ce que l’accord
d’association UE-Ukraine, incluant un accord
commercial renforcé et global, entre en vigueur.
Cette mesure commerciale unilatérale, devant
s’appliquer en mai 2014, supprimera les droits de
douane sur 94,7% des importations de biens industriels et réduira les droits de douane du pourcentage restant.
Elle permettra également de supprimer les
droits de douanes européens sur plus de 80% de
produits agricoles en provenance d’Ukraine.
Cependant, l’UE réduira les quantités de produits “sensibles” tels que les céréales, le porc, le
bœuf, la volaille et les aliments transformés qui
pourraient être importés sans droits de douane,
afin de ne pas nuire aux intérêts des producteurs
européens.
Une mesure temporaire et unilatérale
Cette mesure de préférence commerciale unilatérale ne contraindrait pas l’Ukraine à rendre
la pareille en supprimant ses propres droits de
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10 AVRIL 2014
- Pleinchamp 3
ECHO HERBAGER
Le ministre Di Antonio absent pour expliquer sa stratégie
Le printemps est arrivé sur la Plateau tout comme sur l’ensemble du pays.
Des températures quasi estivales ont même été atteintes certains jours. Mais
la météo n’a pas encore dit son dernier mot et des gelées peuvent encore
venir et sont même annoncées. Résistons encore quelques jours aux envies de
plantations précipitées dans nos jardins.
Lucien Royen
La semaine dernière je me suis rendu à une
réunion au domaine d’Achêne à Ciney. Il s’agissait de la seconde assemblée générale des
Producteurs Wallons. Comme de nombreux participants, le trajet retour m’a semblé très long en
raison de ma déception à l’issue de cette soirée.
Pourtant les participants étaient nombreux à
avoir effectué le déplacement. Tout devait bien
se présenter. Et pourtant tel n’a pas été le cas.
Constamment, le déroulement de la réunion
était interrompu par de nombreuses remarques
et un brouhaha permanent flottait dans la salle,
qui s’est transformé en véritable mécontentement généralisé lorsqu’il a été annoncé que le
Ministre Di Antonio ne serait pas là en raison
d’autres obligations.
Une soirée sur un fond de polémique permanent qui démontre les nombreuses craintes des
producteurs quant à ce qui est mis en œuvre.
On présente un Code de l’Agriculture où les
agriculteurs vont être invités à prendre des décisions, on nous annonce une administration
qui va pouvoir directement et avec compétence
répondre aux différentes questions. De plus, en
ce qui concerne l’administratif, l’accent sera mis
sur la simplification administrative
L’assemblée se montrait, en très large majorité, très sceptique quant aux propos, voire aux
promesses, annoncés à la tribune.
Les personnes de l’assemblée qui prenaient
la parole évoquaient principalement des problèmes ou des questions particulières ou personnelles.
A plusieurs reprises, les orateurs ont tenté de
reprendre la main mais sans véritablement y arriver.
Souvent, j’avais l’impression de faire un bond
en arrière et de me retrouver à l’époque des as-
4 Pleinchamp -
semblées libres de Libramont. D’autres participants ont fait le même constat et tiré la même
conclusion.
La cohue omniprésente et l’impossibilité pour
les orateurs de convaincre l’assistance ne témoignent-elles pas d’un réel problème quant à la
structure mise en œuvre et la stratégie poursuivie? Il est certain que cela n’est pas ce type de réunion qui va rendre confiance au monde agricole.
Le ministre ayant eu d’autres priorités, nous
n’avons pas eu l’occasion de l’écouter nous expliquer de vive voix ses intentions, défendre ses
options et nous expliquer sa véritable stratégie
pour défendre notre profession et nous permettre de vivre décemment de notre labeur quotidien. . A défaut, j’ai jeté un œil sur les propos
qu’il tient sur internet, on peut notamment y lire:
«Pour Carlo DI ANTONIO, les actions menées
en Wallonie en matière d’agriculture doivent
trouver racine dans les travaux du Collège des
producteurs, en d’autres termes dans les avis
et demandes concrètes des agriculteurs. Pour
le Ministre DI ANTONIO, les politiques menées
doivent répondre aux besoins rencontrés par les
agriculteurs sur le terrain !
Organisés par secteur de production ou par
thématique particulière au sein de ce Collège,
les producteurs représenteront le principal organe d’avis du Ministre wallon de l’Agriculture
et de son Comité stratégique agriculture réunissant les Directeurs généraux de la DGARNE
(Direction Générale Opérationnelle Agriculture,
Ressources naturelles et Environnement), de
l’APAQ-W (l’Agence wallonne pour la Promotion
d’une Agriculture de Qualité), et du CRA-W
(Centre wallon de Recherches agronomiques de
Gembloux).»
En guise de conclusion, permettez-moi
d’émettre quelques réflexions.
Tout cela ressemble un peu et même beaucoup à de la précipitation. On essaye de finaliser
dans l’urgence un dossier avant les élections. Et
puis que va-t-il se passer après les élections?
D’autre part, on veut nous donner l’impression que le monde politique se montre soucieux
d’être à l’écoute des différents producteurs et des
problèmes de terrain pour répondre aux besoins
réels des agriculteurs. Mais peut-être faut-il rappeler qu’il existe déjà une Fédération Wallonne
de l’Agriculture dont la mission principale est
d’être au quotidien à l’écoute des agriculteurs
pour défendre leurs intérêts et de relayer au quotidien leurs préoccupations à qui de droit.
La mise en place d’une nouvelle structure qui
pourrait être vue comme parallèle, voire concurrentielle, ne risque-t-elle pas de diviser plutôt
que de rassembler? J’ai bien vu à de la réunion
de Ciney, lors des interventions, que les intérêts
personnels priment sur l’intérêt général d’un
secteur. Et cela est humain et compréhensible.
Avant de vouloir mettre au monde un nouveau
bébé, surtout à l’approche d’une échéance électorale, et d’une incertitude quant à la présence
futur du papa, ne faut-il pas d’abord s’assurer
que la famille est prête à l’accepter et mettre
tout en place pour que la famille puisse tenter de
s’épanouir et grandir?
Ne faut-il pas d’abord se poser d’autres questions essentielles, notamment celles qui concernent le rôle de l’administration et d’un gouvernement régional dans un secteur soumis de plus
en plus aux normes européennes et impuissant
et pénalisé par de nombreuses règles de libre
circulation qui nous obligent à nous battre à
mains nues et à l’aide de lance-pierres contre au
minimum des missiles. Les autorités doiventelles être aux côtés des gens de terrain? Les autorités doivent-elles concentrer les moyens sur
les contrôles et paperasseries administratives
ou jouer un rôle prépondérant pour la survie
de nos activités. Les moyens financiers sont réduits, dès lors de réelles questions d’affectation
des ressources se posent, notamment eu égard
aux contraintes administratives auxquelles sont
soumises l’administration.
Nous travaillons la terre au quotidien. Nous
sommes les gardiens de l’environnement. Nous
nous battons pour garder une terre vivable et
viable pour nos enfants et ceux des autres, mais
comme tout acteur économique nous avons besoin d’un cadre réglementaire clair et acceptable.
Mais la question primordiale et vitale que tous
les producteurs se posent est: «veut-on encore
d’une agriculture en Région Wallonne?». Je l’ai
entendue à maintes reprises à Ciney.
Au vu de ce qui s’est passé à Ciney, la nouvelle
structure mise en place risque d’engendrer plus
de divisions que de rassemblement.
En politique belge, notamment sur le plan
communautaire, on parle souvent d’un agenda
caché. Mais toujours démenti. En existe-t-il un
au niveau agricole visant à la mort progressive
et consentie de nos exploitations agricoles actuelles sous le couvert de désaccords permanents des producteurs qui n’auront pas réussi
à s’unir au sein des structures gracieusement
mises à disposition par le Gouvernement?
Monsieur le Ministre si votre réelle intention
est de ‘répondre aux besoins rencontrés par les
agriculteurs sur le terrain’, (je vous cite), alors
ne donnez pas au monde agricole un poignard
pour se faire hara-kiri, mais concentrez-vous
sur les forces vives déjà actives en permanence
sur le terrain, comme la FWA. Il me semble plus
productif et rationnel de développer les réseaux
existants pour apporter la bouteille d’oxygène
dont nous avons besoin, sinon il sera trop tard.
N’oublions jamais qu’un ministre est là en général, au maximum le temps d’une législature,
mais qu’un syndicat comme le nôtre est continuellement au combat, pour défendre notre travail quotidien.
Voilà, je prends congé de vous en oubliant
pas de vous souhaiter une excellente fête de
Pâques. N’oubliez pas si vous en avez l’occasion
d’aller chasser les œufs avec vos enfants et/ou
vos petits-enfants. Ce sont toujours d’agréables
moments et surtout d’excellents souvenirs. Quel
bonheur de voir nos petites têtes blondes s’épanouir dans nos campagnes que nous tentons au
quotidien de préserver.
A bientôt.
S’adapter au réchauffement
L’histoire démontre que les populations qui survivent aux épreuves naturelles
de tout ordre sont celles qui savent s’adapter. Il devrait en aller de même, selon
la Commission européenne, avec le réchauffement climatique.
La Commission a publié une Stratégie européenne d’adaptation au changement climatique. Objectif: promouvoir l’adaptation des
secteurs les plus vulnérables, notamment l’agriculture. La Commission encourage donc tous les
États membres à adopter des stratégies globales
et fournira des fonds pour les aider à renforcer
leurs capacités d’adaptation. À ce jour, 15 États
membres ont élaboré des plans d’adaptation, et
certains ont commencé à prendre des mesures,
«bien que tous aient encore beaucoup d’efforts
à accomplir», souligne l’Agence européenne de
l’environnement dans un rapport sur les actions
déjà engagées.
Infrastructures résistantes
La Commission européenne appelle les États
membres à s’assurer que les infrastructures
européennes sont suffisamment résistantes
et à mettre en place des dispositifs d’assurance
contre les catastrophes naturelles.
En parallèle de sa communication, elle publie
un document de travail sur les «principes et recommandations pour intégrer l’adaptation au
changement climatique dans les programmes
2014-2020 de développement rural».
Les États membres et les régions y sont invités à s’appuyer sur la politique de cohésion
2014-2020 et la Pac pour combler les lacunes de
10 AVRIL 2014
connaissances et investir dans les analyses nécessaires, l’évaluation des risques, et les outils
pour renforcer les capacités d’adaptation. Un
autre document de travail insiste sur «l’adaptation aux impacts du changement climatique sur
la santé humaine, la santé animale et végétale».
Réchauffement de plus de 2°C
«Alors que les efforts d’atténuation au niveau
mondial doivent être poursuivis pour limiter la
hausse de la température à 2 °C», le rapport de
l’Agence européenne de l’environnement rappelle qu’il est «nécessaire de se préparer à une
augmentation plus importante de la température et à d’autres changements climatiques.
Cette préparation est essentielle pour tenir
compte des nombreuses incertitudes concernant les prévisions climatiques et socio-économiques».
Il est donc recommandé de mettre en place
une combinaison de différentes mesures telles
que les projets techniques et technologiques,
des approches fondées sur les écosystèmes et la
nature, et des mesures de gouvernance. Selon
le rapport, les projets d’adaptation les plus efficaces associent souvent deux ou plusieurs approches différentes.
LAITERIE
Vers une fusion entre Arla Foods samba et Walhorn
Un communiqué commun de la laiterie coopérative eupenoise (Walhorn) et
de la multinationale laitière d’origine scandinave Arla Foods samba annonce
des perspectives de fusion entre les deux entités. Arla Foods a récemment fait
l’acquisition de la laiterie Muh à Pronsfeld tandis que Walhorn est étroitement
associée au groupe français d’envergure mondiale Lactalis.
nant de Belgique, d’Allemagne et des Pays-Bas.
L’ensemble des producteurs laitiers de LCE produisent au total 550 millions de KG de lait par an.
Le lait est transformé et commercialisé par
Walhorn S.A. en Joint Venture avec le groupe
français Lactalis. La laiterie Walhorn S.A. est située dans le village belge du même nom.
Le projet de fusion
Les conseils d’administration des deux coopératives ont présenté à leurs membres une proposition sur le projet en question. Les réunions des
représentants des deux coopératives détermineront, probablement à la mi-mai, si le projet de
fusion pourra aboutir.
Les deux laiteries coopératives agissent d’ores
et déjà au niveau international.
Arla est la cinquième plus grande entreprise
laitière européenne. Au cours des dernières années, Arla s’est développée en une coopérative à
activité mondiale, avec une forte orientation sur
le lait européen.
Conformément à sa stratégie 2017, Arla Foods
aimerait poursuivre son développement au sein
de l’UE et plus particulièrement dans les pays
L’opération concerne de nombreux produc- et des filiales de distribution dans 34 pays. Arla hors UE. «Arla peut poursuivre cette voie enteurs laitiers wallons qui fournissent aux deux est également le plus grand fabriquant mondial semble avec la Laiterie Coopérative Eupenoise: Le
entités envisageant une fusion proche.
de produits laitiers de qualité bio. L’Allemagne lait de la LCE pourrait nous aider à exploiter enArla Foods est en effet une entreprise laitière fait partie des 6 marchés essentiels de l’entre- core mieux nos sites de fabrication à Pronsfeld et
globale ainsi qu’une coopérative, détenue par prise. Après sa fusion avec Milch Union Hocheifel à Nijkerk aux Pays-Bas. En outre, Walhorn pourplus de 12.600 agriculteurs en Suède, Danemark, eG (MUH) in 2012,
rait élargir notre pool laitier européen et nous
Allemagne, Grande-Bretagne, Belgique et
Arla est la troisième plus grande entreprise lai- renforcer en tant que coopérative européenne»,
Luxembourg. Les produits Arla sont distri- tière en Allemagne.
explique Ake Hantoft, Président du conseil d’adbués dans plus de 100 pays au monde sous les
Quant à la Laiterie Coopérative Eupenoise ministration d’Arla Foods amba. «Cette fusion
marques connues Arla®, Lurpak® et Castello®.
(LCE), elle est située à Walhorn près d’Eupen en serait pour Arla un pas important dans sa straArla dispose de sites de production dans 11 pays Belgique, elle regroupe 800 producteurs ve- tégie pour atteindre ses objectifs de croissance».
Garantie d’achat
Selon le communiqué, une fusion avec Arla apporterait aux membres de la LCE la garantie d’un
achat sans restriction de leur lait. Le prix du lait
serait calculé sur la même base que celle d’application pour tous les membres d’Arla. Celui-ci
était, en moyenne ces dernières années, environ
1 cent plus élevé que celui de la LCE Walhorn.
«Pour notre coopérative, le projet de fusion offre
de bonnes perspectives de croissance et de rentabilité» explique Mathieu Dobbelstein, Président
du conseil d’administration de la LCE. «Avec Arla,
nous aurions un partenaire fort, qui renforcerait
notre orientation coopérative et offrirait à nos
producteurs une base solide pour le développement futur».
Les propositions relatives à la fusion prévoient
que la LCE Walhorn rejoigne Arla Foods amba en
tant que coopérative. Elle pourrait ainsi perpétuer ses traditions habituelles de coopérative. Les
membres individuels de LCE resteront membres
de la coopérative – aux droits démocratiques inchangés.
En outre, la LCE Walhorn serait représentée par
ses propres représentants au conseil d’administration et aux réunions des délégués d’Arla Foods
amba.
Réalisation en juillet 2014?
Le projet de fusion sera voté lors des réunions
des représentants de LCE Walhorn et Arla Foods
amba prévues mi-mai. Pour réaliser la fusion,
une majorité de minimum 75% est nécessaire
dans chacune des deux coopératives. Sous réserve de l’approbation des membres et des autorités de la concurrence, la réalisation du projet
est envisagée pour fin juillet 2014.
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10 AVRIL 2014
- Pleinchamp 5
ENVIRONNEMENT
En septembre 2013, nous vous informions
via Pleinchamp du résultat de notre travail de
négociation sur la nouvelle réglementation
en matière de stockage des phytos. Vous êtes
nombreux à nous appeler pour nous poser des
questions à ce sujet, c’est pourquoi nous vous
proposons à nouveau l’article paru en 2013.
Stockage des phyto : on a évité le pire!
20 mois, soit la gestation d’une éléphante, c’est le temps qui sépare la
première réunion de négociation et l’adoption par le Gouvernement wallon
des conditions intégrales et sectorielles relatives au stockage des produits
phyto. Même si elle a duré, contrairement à d’autres dossiers, on peut se
féliciter de la concertation orchestrée par le cabinet du Ministre Henry et son
administration. Les remarques de la FWA ont, pour la plupart, été entendues
et, comparativement au premier projet de texte, cette législation tient compte
des efforts déjà réalisés sur le terrain… Espérons que cet exemple de bonne
concertation serve dans d’autres dossiers tout aussi épineux…
Au commencement, il y avait …
Une directive européenne (2009/128/CE) à transposer en législation wallonne. Cette directive «pour
un usage durable des pesticides» prévoit notamment la mise en place de mesures garantissant
que les zones de stockage de produits phyto soient
construites de manière à empêcher les disséminations accidentelles de produit dans l’environnement.
Une attention particulière devant être portée à la localisation, à la taille et aux matériaux de construction
de cette infrastructure.
Initialement, la région avait proposé deux textes
l’un concernait les dépôts de produits phyto de 25 kg
à 2 tonnes, l’autre les dépôts de plus de 2 tonnes. Tels
que proposés, ces deux textes auraient eu des conséquences économiques non négligeables chez les agriculteurs.
C’est ainsi que le texte prévoyait que tout dépôt
contenant moins de 2 tonnes de produits phyto devait être situé à plus de 5 mètres de la voie publique
et à plus de 10 mètres de toute eau de surface, entrée
d’égout public… Le stockage dans une armoire ou un
ancien congélateur n’était plus permis. Le volume
de rétention devait être égal au volume de produit
stocké (certains présents autour de la table suggérant
même de prévoir un volume de rétention égal à la
quantité d’eau nécessaire pour éteindre un éventuel
incendie!). L’ensemble de ces mesures devant être appliquées dès l’entrée en vigueur de l’arrêté et ce pour
l’ensemble des locaux phyto, sans distinction entre
les nouveaux locaux à construire et les existants.
Pour les locaux de plus de 2 tonnes, il était de plus
nécessaire de disposer d’un document du constructeur attestant que le sol du local était imperméable,
de tenir à jour un registre indiquant la nature et la
quantité des produits stockés ainsi qu’un plan des
stockages. Mais surtout, il fallait provisionner une
sureté. Sureté qui correspond à une somme d’argent
bloquée qui permettrait en cas d’arrêt de l’activité de
remettre l’installation en état. Tout agriculteur ayant
un stock de plus de deux tonnes devait donc provisionner cette sûreté (Cf. encart).
En outre, ces textes reprenaient quasi intégralement les obligations déjà imposées par les autorités
fédérales avec une série de nuances qui risquaient
d’induire, en cas de contrôle, des non conformités soit
au niveau fédéral, soit au niveau régional.
Et concrètement?
Les textes adoptés par le Gouvernement wallon
viennent compléter les dispositions déjà existantes
au niveau fédéral et prévoient que tout stockage de
produits phyto satisfasse aux exigences suivantes:
Si la quantité stockée (quantité présente dans le
local à un moment donné de l’année) est comprise
entre 25 kg et 5 tonnes (la grande majorité de nos exploitations):
-Le dépôt peut être un local, une armoire ou un dispositif anti-corrosif, du moment qu’il empêche tout
épanchement vers l’extérieur.
-L’entrée de tout nouveau dépôt devra être située à
plus de 5 mètres de la voirie et à plus de 10 mètres des
habitations d’un tiers ainsi que des eaux de surface et
des entrées d’égout public. Les locaux existants étant
exemptés de ces notions de distance.
-Une rétention efficace devra être assurée. La capacité de cette rétention devra être égale ou supérieure
au plus grand conditionnement présent dans le local
et au moins égale au quart du volume total des produits stockés. La mise en conformité des locaux existants doit être réalisée pour le 1er juin 2019.
-Aucune communication directe avec l’habitation
n’est permise.
-Le local pourra contenir uniquement des produits
phytos. Une tolérance est permise pour les produits
non alimentaires, non médicamenteux et n’entrainant pas un risque d’explosion ou d’incendie.
- Dès le 1er octobre 2015 avant la mise en œuvre ou
avant transformation d’un local, il sera nécessaire
d’en informer le service incendie. Il faudra également
veiller à disposer d’un système adapté de lutte contre
les incendies (ce qui est déjà le cas dans bon nombre
d’exploitation, vu les exigences de certains cahiers
des charges).
-Le contrat d’assurance devra, quant à lui, tenir
compte de ce risque «produits phyto»,
-Les emballages et déchets doivent être isolés dans
une zone à cet effet, marquée d’une pancarte «PPNU
périmé».
«cuvelle» de rétention.
-La présence d’un extincteur adapté sera obligatoire. Un détecteur d’incendie relié à une alarme locale devra être installé.
-Au niveau de l’assurance, le gestionnaire du local
devra apporter la preuve de payement de la prime.
-Une sûreté devra être provisionnée de manière à
garantir la remise en état après exploitation (cf. encart)
Ces obligations concernent tant les agriculteurs
que les horticulteurs, les entrepreneurs de jardin et
les administrations publiques (ex.: communes et exMET) !
Oui mais…
La sureté pour les plus de 5T
La Région wallonne poursuit de plus en plus
le souci de remettre les terres en état après
des activités humaines. La Wallonie a en effet
un lourd passé de pollutions industrielles et
d’abandons d’entreprises désaffectées. Pour
éviter que les entreprises ne laissent à gauche
à droite des terrains pollués aux générations
futures, la Région prévoit de plus en plus souvent la constitution d’une réserve d’argent au
cas où l’exploitant «oublierait» de nettoyer
son site avant de le fermer. Dès lors, dans le cas
des stockages de plus de 5 T, le permis d’environnement sera délivré lorsque l’exploitant
aura versé une caution à la Région. Il s’agit
d’un montant estimé en fonction des frais de
remise en état à prévoir, bloqué sous forme de
garantie bancaire indépendante ou d’un dépôt à la Caisse des dépôts et consignations. A
la fin de l’activité, l’Administration viendra vérifier que la remise en état a bien été effectuée
et libérera alors la caution. Sinon, elle utilisera
cette somme pour nettoyer à la place de l’exploitant défaillant.
Nous ne sommes pas au bout de nos peines pour
ce qui concerne les phyto! Au niveau régional, le stockage des produits n’est que la partie visible de l’iceberg «phyto». Le plan régional de réduction des pesticides contient encore certains points qui risquent
de poser quelques soucis sur le terrain… Nous pouvons notamment citer l’obligation de respecter une
zone tampon de 6 mètres le long de toutes les eaux
de surfaces sur lesquels aucun phyto ne pourra être
épandu.
Enfin, d’ici au mois de janvier 2014, la Wallonie devra mettre en place des principes de lutte intégrée
pour l’ensemble des cultures… Suite à l’insistance
des commissions environnement et productions végétales de la FWA, la mise en œuvre de ces principes
se fait en étroite collaboration avec les autorités flaagriculteurs wallons ont introduit des déclarations
mandes afin que nous soyons soumis aux mêmes
de classe 3. Ces déclarations étant valables 10 ans, il
règles dans l’ensemble du royaume et que ces règles
est certainement temps pour beaucoup de se rendre
soient applicables sur le terrain…
à leur commune pour renouveler leur déclaration.
(Ceux qui sont en classe 2 n’ont pas besoin de renouDéclaration de classe 3
veler leur permis…)
Nous profitons de cet article pour avertir les agriA titre d’exemples, voici une petite liste des activiculteurs concernés par des activités de classe 3 qu’il
est peut-être temps de renouveler leur déclaration. tés de classe 3 les plus fréquentes en agriculture:
Souvenez-vous! En 2002/2003, près de la moitié des
Bovins de plus de 6 mois de 4 à 500 animaux
• Sauf en ZH ou à moins de 125 m d’un récepteur
sensible* : de 2 à 150 animaux
Porcs de production: de 4 à 500 animaux
• Sauf en ZH ou à moins de 300 m d’un récepteur
sensible : de 2 à 10 animaux
Poules et poulets: de 50 à 20.000 animaux
Démarches administratives
• Sauf en ZH ou à moins de 300 m d’un récepteur
sensible : de 30 à 1.500 animaux
La nouvelle législation précise enfin que
vous devez faire quelques démarches admiPar récepteur sensible, on entend:
nistratives liées au permis d’environnement.
-une habitation de tiers existante au 29/11/2002
En effet, les stockages de 25 kg à 5 T doisauf si elle implantée en zone agricole (jaune au plan
vent faire l’objet d’une «déclaration de classe
de secteur)
3» auprès de la commune, au moyen d’un
-une zone d’habitat (rouge au plan de secteur)
formulaire disponible à la commune ou sur
-une zone de services publics et d’équipements
Si la quantité stockée (quantité présente dans le lole site http://forms6.wallonie.be/formucommunautaires (bleu clair au plan de secteur)
cal à un moment donné de l’année) est supérieure à 5
laires/09_Formulaire_declaration.pdf (décla-une zone de loisir (orange au plan de secteur)
tonnes, outre les exigences reprises ci-dessus:
ration de classe 3, annexe IX). Le numéro de
-une zone destinée au logement et à la résidence,
-Le stockage devra être compartimenté en fonccouverte par un Plan Communal d’Aménagement ou
la rubrique à renseigner est le 63.12.17.01.01.
tion des caractéristiques physico-chimiques des proun Rapport Urbanistique et Environnemental (voir
Etant donné qu’il s’agit d’un nouveau nuduits et chaque compartiment devra avoir sa propre
votre commune).
méro de rubrique, nous conseillons à tous les
agriculteurs concernés de déposer cette déSilos et stockage de céréales, grains et autres proclaration à la commune, même s’ils ont déjà
duits alimentaires, à l’exception de la paille et du foin,
un permis ou une déclaration pour d’autres
supérieurs à 50 m3
activités. (Avant, les dépôts de phyto n’étaient
Fumier au champ à moins de 50 m d’un récepteur
en classe 3 qu’à partir de 500kg.)
sensible
en ce compris les habitations situées en zone
Pour les stockages de plus de 5 T en reagricole
vanche, c’est l’obtention d’un permis de classe
Mazout de chauffage de 3.000 à 25.000 l
2 qui est nécessaire. Il y a donc lieu de faire les
Mazout agricole, comprenant maximum 2 pisto démarches nécessaires: déposer un formulets, de 3.000 à 25.000 l
laire général avec l’annexe XXVI, attendre la
Stockage d’engrais entre 5 et 100 tonnes
2 J(L';QQ5=;$ "C?CQWOZ@ ?`CG8:?:Q) (A GCZ&O(
décision de la commune après enquête puPrise d’eau de moins de 10 m³/jour et de 3.000
2 =;&5Q5=;;':';Q$ C;W( &( Fb Q"8(WQ &( 1b 4
blique de 2 semaines.
m³/an
2 =&' 'Q &=L' &I':?9=5$ 1b 4 &AQ X &)":?:WO(Q &N(Z CZ 1b 4
Le fait que ces nouvelles obligations liées
Installation de réfrigération (refroidisseur, frigo,
&AQ X &)":?:WO(Q &( ?:W GO ](Z
aux stockages de produits phyto soient souréfrigérateur, chambre froide, tank à lait…) dont la
HF Q"8(W GCZO O(A/CO"(O ?( "C?CQWOZ@ (A AW:"COGQ 9
mises à permis ou à déclaration entraînent
puissance frigorifique nominale est entre 12 et 300
X Q"8(WQ (A "Q &N Q(A"( &( "C?CQWOZ@I
l’application des sanctions qui y sont liées
kW ou contenant plus de 3 kg d’agent réfrigérant
2 ;Q(J)QL &T ?J=&T5Q$ 9 O(@G?"( WCW?(@(AW ?( "C?CQWOZ@ ?COQMZN:? AN` (A GQ
c’est-à-dire que le non-respect de ces dispofluoré
9 ?COQMZN:? ` (A % ?( ?]:"C? O(A/CO"( ? W(A(ZO (A AW:"COGQ &Z "C?CQWOZ@
sitions entraîne une amende comprise entre
Stockage d’huiles usagées de 500 à 2.000 l
:AQ: MZ( ? O)Q:QWA"( &(Q ](Z_K
Compresseur de 20 à 200 kW
150 et 1000€ par infraction.
9 4OAW: A)4W:/
Entretien et réparation de véhicules automobiles
avec moins de 3 ponts
BESOIN DE COLOSTRUM ?
0!)+)8!6 ; :<
6 Pleinchamp -
99988621/1414 crt
NUTRILOR 085/84.60.36
10 AVRIL 2014
CULTURES
Maïs, faîtes tourner!
Le maïs est une valeur sûre pour apporter de l’énergie dans la ration. Sa
culture se fait-elle au détriment de la prairie? Pour Christophe Darchambeau,
agriculteur à Battice, la succession prairie temporaire-maïs est une opportunité.
Christian Hick*
Monsieur Darchambeau,
présentez-nous en quelques mots
votre exploitation et ses spécificités?
Mon exploitation se compose d’un élevage de
80 vaches laitières auquel s’ajoute le jeune bétail.
Les 60 hectares de surfaces sont exclusivement
consacrés à la production de fourrage. La prairie
obligée occupe 49 hectares, le maïs 7,5 hectares,
la prairie temporaire 3,5 hectares.L’herbe, qu’elle
soit pâturée ou ensilée, compose la base de la ration, complétée par le maïs. Ce dernier assure un
apport énergétique toute l’année.
Sur votre exploitation, le maïs succède
à la prairie temporaire. Pourquoi?
Je disposais d’une prairie de 3,5 hectares dont
le couvert s’était dégradé au fil des ans. Du maïs
et des betteraves fourragères y avaient été cultivées auparavant. En 2011, plutôt que de rénover
cette prairie, j’ai préféré y semer du maïs. J’y ai
Contactez Nitrawal:
Centre d’action Nord: 081/62 73 13
Centre d’action Est: 085/84 58 57
Centre d’action Sud : 071/68 55 53
Centre d’action Ouest: 069/67 15 51
obtenu un très beau rendement tout en faisant
l’impasse, la première année, sur la fertilisation
(organique et minérale). La seconde année, en
apportant 150 kg d’ammonitrate, soit un peu
plus de 40 unités d’azote, j’ai obtenu les mêmes
rendements.
Ne voulant pas augmenter ma production de
maïs, j’ai semé la même année sur 3,5 hectares,
(surface précédemment occupée par le maïs),
un mélange ray-grass/fléole (35 kg) – trèfle violet (1kg) – trèfle blanc intermédiaire (4 kg). Pour
favoriser son implantation et assurer une production la première année, un pois protéagineux
y a été associé. La parcelle étant ensilée avec
d’autres, je n’ai pas chiffré le rendement ni fait
analyser la valeur énergétique du fourrage. Mais
la plus-value est nette. Le fourrage est plus dense
et cela se marque lors du séchage et de l’ensilage.
Tous les 4 ans, je détruis la prairie temporaire
pour implanter un maïs. Et une surface équivalente est semée en ray-grass-trèfle blanc.
Quelles sont vos points d’attention?
Je suis très attentif à la fertilisation du maïs.
Mes apports de matière organique se composent de fumier après la récolte, que j’incorpore
par un labour d’hiver, et de lisier avant le semis.
Pour estimer l’azote disponible pour la culture, je
réalise à la sortie de l’hiver une analyse de sol. Le
résultat de celle-ci est intégré au raisonnement
pour ajuster le complément minéral. Si je peux
diminuer ce dernier, c’est un plus pour mon portefeuille.
Malgré l’absence de fertilisation la première
année après le retournement, l’azote potentiellement lessivable (APL) reste élevé, de l’ordre de 130
kg à l’automne pour une prairie de 4-5 ans. En
effet, la minéralisation se prolonge au-delà de la
période de prélèvement du maïs. Il faut donc être
vigilant. Outre la fertilisation, pour assurer la
santé du maïs, je suis soucieux de son implantation et des traitements. Mon attention porte également sur la prairie temporaire et la proportion
de trèfle en regard du ray-grass. Les conditions
climatiques favorisant le développement de l’un
ou de l’autre, je veille à leur équilibre et ajuste les
apports d’azote qui favorisent le ray-grass.
Quel bénéfice retirez-vous
de la technique?
L’idéal serait de se passer totalement de
la succession maïs-maïs en faveur d’une rotation prairie temporaire-maïs. Mais pour y
parvenir, en maintenant ma production de
maïs, je devrais disposer d’une surface plus
importante à mettre sous labour. Ce n’est
pas possible. Mais j’obtiens déjà une production accrue de fourrage de qualité avec une
consommation réduite d’engrais minéral.
* Partenaire FWA de la Structure d’encadrement
Nitrawal
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- Pleinchamp 7
Le CADCO un acteur du Centre pilote Céréales, Oléagineux et Protéagineux (CéPiCOP asbl)
Actualité - céréales du 08 avril 2014 (C08)
Autres maladies
ESCOURGEON :
FUMURE AZOTÉE ET PROTECTION CONTRE LA VERSE
Fumure azotée
La fraction de dernière feuille peut être appliquée dès le stade dernière feuille pointante (37) jusqu’au stade
dernière feuille étalée (39). La dose de référence définie lors du Livre blanc de fin février soit 60 kg N/ha reste d’actualité, elle doit bien sûr être adaptée en fonction des conditions particulières propre à la parcelle
et à l’état de la culture.
Protection contre la verse
Le traitement régulateur sera idéalement appliqué au stade dernière feuille étalée (39) en mélange avec le
traitement fongicide conseillé au même stade.
Résumé de la pression maladies en céréales
Escourgeon : La rouille naine et l’helminthosporiose sont toujours présentes mais évoluent peu. La majorité
des parcelles sont au stade derrière feuille pointante.
Froment : Forte pression de septoriose est signalée dans de nombreuses parcelles. La rouille jaune se développe. Un traitement précoce contre cette maladie doit être envisagé prioritairement sur variétés sensibles.
ESCOURGEON : LE POINT SUR LES MALADIES
Dates
Date des observations 07 avril 2014 ; Dates de semis : du 23 au 30/09/2013
Variétés
Lomerit, Paso, Pélican, Proval, Quadriga, Tenor
Réseau
11 parcelles réparties dans les localités suivantes :
Hainaut (Ath, Grosage), Liège (Eben-Emael, Waremme)
Avancement des escourgeons
Le développement précoce des escourgeons s’est encore poursuivi cette semaine caractérisée températures
élevées pour la saison. Près de 70% des parcelles de notre réseau ont atteint le stade dernière feuille pointante
(BBCH 37). Le gonflement commence déjà dans certains cas. Quelques parcelles semées le 30 septembre sont
toujours au stade deux nœuds.
Pourcentage NombreNombre
de parcelles
Pourcentage
de parcelles
Stade de
développement
/ /07/04/2014 /31/03/2014
/ 07/04/2014
/
/
31/03/2014
1er nœud (31) *
2er nœud (32) *
Dernière feuille pointante (37) *
Dernière feuille étalée (39) *
*Les chiffres entre parenthèses correspondent aux stades de l’échelle BBCH.
Helminthosporiose
Observations
L’helminthosporiose évolue peu dans le réseau excepté dans une parcelle sur variété sensible à Ath ou cette
maladie est observée sur le F-1 (avant dernière définitive). Cette maladie est observée sur F-2 dans sept
parcelles à des fréquences comprises entre 5 et 18% (sur variété très sensible) et sur la F-3 dans dix parcelles
sur 11 à des fréquences allant de 5 à 73% (sur variété très sensible). La sévérité ne dépasse jamais 1,5 %.
Seuils de nuisibilité(1)
• Stades clés : Zadoks 31 à 51.
• Variétés sensibles : plus de 10 % des trois dernières
feuilles déployées sont atteintes.
• Variétés tolérantes : plus de 25 % des trois dernières
feuilles déployées sont atteintes.
Rhynchosporiose
Observations
Les conditions météorologiques de ces dix derniers
jours (températures élevées et peu de précipitations)
ont été défavorables au développement de la rhynchosporiose
Cette maladie est toujours en régression dans notre
réseau d’observation sauf dans le Hainaut où on l’observe pour la première fois sur la F-3 à Ath et Grosage
sur variété sensible.
Rouille jaune
Observations
L’oïdium continue de régresser et n’est plus observé sur un des 3 étages supérieurs que dans une seule parcelle. Cette maladie n’est pas préoccupante.
La rouille naine est toujours observée dans l’entièreté réseau. L’incidence est toujours de 100% dans les
parcelles d’Ath et Grosage. En province de Liège, son incidence est comprise entre 15 et 75%. On observe
cette maladie su la F-2 (F3 ou F4 définitive) à Eben-Emael (variété Tenor et Proval), ainsi qu’à Ath et Grosage
(Variété Quadriga).
Seuils de nuisibilité(1)
• Stades clés : Zadoks 31 à 51.
• Variétés sensibles : plus de 10 % des trois dernières feuilles déployées sont atteintes.
• Variétés tolérantes : plus de 50 % des trois dernières feuilles déployées sont atteintes.
Recommandations
Nous approchons du stade dernière feuille entièrement déployée (BBCH 39), stade auquel un traitement doit
être effectué pour protéger les dernières feuilles.
Observations
La rouille jaune a continué sa progression cette semaine. Dans notre réseau, elle touche 14 parcelles sur
les 31 évaluées pour cette maladie. Les variétés les
plus touchées sont Homeros, Matrix, Fairplay et Henrik où la rouille jaune est observée sur la F-2. Elle est
également présente sur la F-3 sur variétés kws Ozon,
Epson, Terroir, Tabasco et Edgar.
A Ligney, les variétés les plus touchées sont JB Asano,
Fairplay, Homeros et Matrix (infection généralisée
avec foyers) suivi de Campus, Epson, Laurier, Goldengun et Pionier (présence de quelques foyers). Des
symptômes (sans foyers) sont également observés
sur 32 autres variétés.
A Perwez, les variétés les plus touchées sont Homeros
de Matrix, Dekan et Edgar. Les variétés Avatar,
FROMENT : FUMURE AZOTÉE ET PROTECTION CONTRE LA VERSE suivi
kws Ozon et Tobbak sont également atteintes.
Fumure azotée
A Lonzée, les variétés, Anapolis, Armada, Avatar, CelLorsque la culture est au stade redressement, il convient d’appliquer la deuxième fraction de la fumure (dans lule, Elixer, Espart, Henrik, Homeros, Liessart, Lyrik,
les schémas à 3 fractions). La dose de référence définie lors du Livre blanc de fin février soit 60 kg N/ha reste Matrix, Meeting, Mentor, kws Ozon, Sy Epson, Terroir.
d’actualité, elle doit bien sûr être adaptée en fonction des conditions particulières propre à la parcelle et à
l’état de la culture.
Autres maladies
Protection contre la verse
Lorsque la plante débute l’élongation de ses tiges (épi à 1cm ou plus), il convient d’appliquer un traitement
régulateur de croissance. Le traitement de base apportant 750 g/ha de chloreméquat devrait suffire dans la
majorité des situations; seuls les emblavements trop denses ou trop précoces sont susceptibles de valoriser
des substances actives ou des traitements complémentaires.
Coordination scientifique : Groupe « phytotechnie », B. Bodson et R. Mezza
FROMENT : LE POINT SUR LES MALADIES
Dates
Date des observations 07 avril 2014 ; Dates de semis : du 01/10/2013 au 18/11/2013
Variétés Avatar, Bergamo, Edgar, Epson, Fairplay, Henrik, Homeros, Istabraq, Jarbas, JB Diego, Matrix,
kws Ozon, kws Radius, Radius, Tabasco, Terroir, Tobak
Réseau
38 parcelles réparties dans les localités suivantes : Hainaut (Ath, Ellignies-Ste-Anne),
Brabant wallon (Enines), Liège (Bombaye, Eben-Emael, Ligney, Pailhe),
Namur (Lonzée, Mettet, Thy-le-Château, Flavion)
Avancement des froments
Les froments poursuivent également leur développement. La majorité des parcelles du réseau sont au stade
fin tallage ou au stade épi 1cm. Certaines parcelles semées en octobre ont déjà atteint le stade premier nœud
et une parcelle précoce est au stade deuxième nœud.
Pourcentage
de parcelles
Pourcentage
NombreNombre
de parcelles
31/03/2014 07/04/2014 31/03/2014 07/04/2014
Stade de
développement
Début tallage (21-23) *
Plein tallage (24 - 27) *
6,5
Fin tallage (28 - 29) *
Epi 1cm (30) *
1er nœud (31) *
2 nœuds (32) *
*Les chiffres entre parenthèses correspondent aux stades de l’échelle BBCH.
Septoriose
Observations
Une forte présence d’inoculum de septoriose est observée dans le bas des plantes dans la majorité des
parcelles du réseau. Cette maladie touche la F-2 avec
une faible incidence dans 15 parcelles. Etant donné la
présence d’inoculum dans le bas des plantes, l’occurrence des périodes d’infections (pluie et température
élevée) entre les stades 30 et 32 influencera le choix
du programme de traitement. Les orages de ce lundi
ont probablement été favorables à la dissémination et
à la montée de cette maladie sur les étages foliaires
supérieurs.
Seuils de nuisibilité(1)
• Stades clés : à partir du stade BBCH 32.
• Variétés sensibles : plus de 20 % des F4 définitives
(F-2 au stade 32) sont atteintes.
• Variétés tolérantes : plus de 50 % des F4 définitives
(F-2 au stade 32) sont atteintes.
Observations
La rouille brune est signalée à Hannut (province de
Liège) et Hélécine (Brabant wallon) sur variété Dekan
(quelques pustules sur feuilles) et à Maubray (Hainaut) sur variété Dekan (1 pustule sur F-3) et sur la
variété Ozon (2 pustules sur F-3). Dans notre réseau,
elle est présente à Bombaye en province de Liège sur
variété Tabasco (1 pustule sur F-3).
Du piétin verse a été détecté à très faible incidence
sur variétés Tabasco et Ozon à Ligney en province de
Liège et sur variété Edgar à Mettet dans le Namurois.
Recommandations
En cas d’infection hâtive par la rouille jaune et en présence de pustules pulvérulentes, un traitement doit
être envisagé cette année à partir du stade épis 1cm.
Plusieurs produits à base de triazole (epoxyconazole,
prothioconazole, cyproconazole, metconazole et tebuconazole) sont autorisés exceptionnellement pour
un traitement précoce dans les parcelles où cela est
nécessaire (communiqué de presse). Il est conseillé
de choisir une substance active qui ne sera plus utilisée dans le programme de traitement par après de
manière à répondre à la recommandation d’alterner
les substances actives utilisées. Si un traitement est
nécessaire à partir du stade 31 ou 32, d’autres produits sont autorisés. En général, on préconise l’application d’une triazole à ce stade et d’un complément
de chlorothalonil, prochloraz ou mancozèbe en cas
de forte pression en septoriose. Le mélange avec une
strobilurine est intéressant en cas de forte pression
rouille jaune (ou brune) (vérifiez le stade d’application avant utilisation). Les traitements incluant les carboxamides sont conseillés en général plus tard dans
la saison pour compléter la protection des derniers
étages foliaires.
Coordination scientifique : Groupe « maladies », A. Legrève, A. Decroës avec la collaboration de M. Duvivier CRA-W
(1) Les seuils repris ci-dessus sont ceux habituellement appliqués dans les
avis CADCO et les recommandations d’Arvalis
(2) Evolution de la moyenne pondérée de l’incidence de la maladie sur les
quatre derniers étages foliaires. Les étages foliaires renseignés sur les
graphiques sont les étages foliaires effectivement observés aux dates
reprises en abscisse. A noter que les feuilles concernées ne sont pas
nécessairement les mêmes d’une date à l’autre vu l’apparition possible
d’une feuille supplémentaire entre deux observations.
Cliquez sur le lien suivant pour accéder à notre tableau reprenant les listes de produits autorisés en céréales classés
par usage (fongicides, herbicides, régulateurs,…) les listes des
produits autorisés en céréales.
Coordonnateur du CADCO : X. Bertel (081/62.56.85), visitez notre site:
http://cadcoasbl.be
Le prochain avis est prévu pour le mardi 15 avril.
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10 AVRIL 2014
1BDL
MOUVEMENT
A M I C A L E D E S R E T R A I T É S D E L A F WA
Fleurus
Mardi 22 avril
A 14h, visite de l’entreprise de tri sélectif de déchets «SITA» dans le zoning de Sombreffe à suivie
d’un goûter à Heppignies salle du football. Il faut
absolument emmener une veste fluorescente.
Rassemblement des voitures à 13h30 à
Heppignies sur le parking de covoiturage au
rond-point à la sortie du ring R3. Renseignements
et inscriptions au plus tard pour le 18 avril
chez Suzanne Cochain 071/88.83.53, Rita Baes
071/81.31.21 et Godelieve Vandepopeliere
071/80.09.36
Pays de Herve
Vendredi 22 août
Rendez-vous au Cercle paroissiale à Montzen.
A 10h, promenade – 12h30, barbecue prix 18
euros. Inscription Victor Taeter 087/301.326
0496/742.306 paiement faisant foi au BE30 1030
1586 3511 pour le 9 aout. Mention «barbecue»
Mardi 16 au mercredi 24 septembre
Voyage annuel au Pays Basque.
Prix par personne 1025 euros; supplément
chambre single + 176 euros. Acompte de 250
euros/pers pour le 20 juin 2014, solde pour le 11
Tournai Mons
aout 2014 au compte BE30 1030 1586 5311. Rens et
Samedi 14 au samedi 21 juin
inscription Victor TAETER, Messitert 56 à AUBEL,
Voyage annuel en Roumanie. Départ par avion
087/301.326 ou 0496/742.306. Préciser le lieu de
de Bruxelles vers Bucarest et retour. Prix: 1365
départ Herve ou Barchon. Il y a encore plusieurs
Euros par personne. Single: + 166 Euros. Contacts:
places disponibles
[email protected] tél: 068/542.981. [email protected] Tél: 069/771.198.
Vendredi 17 octobre
Tournai Mouscron
Vendredi 25 avril
Assemblé générale: date à retenir, diner et animation.
Namur
A 14h, en la salle Roc St-Pierre à Antoing. Exposé
Mercredi
23 avril
sur la situation macro-économique par Bernard
A 14h, théâtre wallon au Centre culturel de
Keppenne, Chief Economist de CBC Banque
& Assurance. Inscription auprès de Monique Ciney. La Compagnie Aimé Courtois de Namur
069/647.943 ou Suzanne 069/225.851 avant le 22 interprétera «On n’a qui c’qu’on dwèt awè» de
Françoise Honnay. Inscription soit chez Nestor
avril. Paf 6 euros.
Floymont, soit au jeu de cartes du 17 avril. Paf 5
euros.
Mercredi 21 mai
Pèlerinage à la Cathédrale Notre-Dame de
Jeudi 17 avril
Noyon, paroisse dédiée à St-Eloi. A 10h30, céléA 14h, jeux de cartes mensuels au Centre de
bration présidée par le Chanoine dans une autre
cathédrale que celle de Tournai. Visite rapide du Zootechnie à Ciney.
Sanctuaire. Repas au Prieuré de Rancourt (nord
de Péronne). Après-midi : visite au Mémorial de
Brabant Wallon
la Grande Guerre à Peronne. Prix de la journée,
Vendredi 18 avril
voyage, repas avec eau, quart de vin et café ainsi
A 13h30, goûter aux tartes et jeux de cartes au
que l’entrée et visite guidée : 47 euros à verser hall Manifagri à Wavre.
au compte BE83 7326 7201 2415 de l’Après de
Tournai. Départ prévu à 7h au parking du hall des
Sports chaussée de Lille à Tournai. Retour vers
19h30. Inscription uniquement chez Monique
069/647.943 avant le 14 mai. Si problème de dernière minute, contactez Jacques au 0495/189.831
Fait pour vous
par le Service d’Etudes
31/3
1/4
2/4
3/4
4/4
La Roche-Comice-phytolicence
Merelbeke-groupe technique éleveurs de porcs
Gembloux-ADG-Projet «The darksight of the green» et débat
Louvain-la-Neuve-UCL-présentation Agr’eau
Gembloux-Cwedd-assemblée plénière
Bruxelles-Febev-groupe de concertation chaîne porcs
Namur-Cabinet Di Antonio-reconnaissance OP,AP et OI
Herve-FWA-conférence-débat phytolicence
Bruxelles-SPF-conseil du bien-être
Bruxelles-Afsca-cérémonie de retraite G. Houins
Bruxelles-Cese-secteur agriculture
Gembloux-Rotary-conférence
Louvain-la-Neuve-UCL-boutique des sciences
Liège-Cesrw-commission agriculture-PWDR
Achène-assemblée des producteurs
Gembloux-Cra-W/Valbiom-Midi de la biomasse
Gembloux-Nitrawal-GT communication
Liège-Faculté-projet de recherche «viande bovine»
Namur-Cabinet Di Antonio-PAC-consultation sur l’AGW ISA
Gembloux-FJA-cours B PAC
Louvain-la-Neuve-Nat-Agri-Wal
Bruxelles-CFDD-commission énergie et climat
Gembloux-Valbiom-conseil d’administration
Namur-Cabinet Di Antonio-consultation vaches allaitantes
Chimay-FWA-conférence-débat phytolicence
Vodecée-FWA-conférence-débat PAC
Wépion-La Malagne-colloque «Effondrement et affaissement du sol»
Namur-NTF-rapport commissions Natura 2000 et actions à venir
Namur-Cwedd-GT PWDR
Bruxelles-SPF Santé publique-GT technique PRRS
Bruxelles-Copa-GT bien-être animal
Bruxelles-CTA-séminaire Afrique-agriculture
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10 AVRIL 2014
- Pleinchamp 9
EUROPINIONS
Partenariat transatlantique:
promesses de respect mutuel des normes
La visite du président des Etats Unis Obama à Bruxelles les 25 et 26 mars
derniers a été l’occasion lors des échanges avec les présidents européens
Van Rompuy et Barroso d’évoquer les fameuses négociations en vue de
conclure un traité sur le commerce et les investissements entre les deux côtés
de l’Atlantique. Parmi les gros dossiers (outre celui des investissements), les
normes sociales, environnementales et surtout sanitaires qui divergent fort
entre les deux blocs. Lors de leur rencontre du 26 mars, ceux-ci ont cependant
fait assaut de promesses, de respect mutuel des normes de l’autre partie…
Le président américain Barack Obama et
les présidents du Conseil européen et de la
Commission européenne, Herman Van Rompuy
et José Manuel Barroso, réunis brièvement le
26 mars à Bruxelles, ont, selon une déclaration
conjointe, «réaffirmé (leur) engagement de
conclure rapidement un Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement complet
et ambitieux», et de «conduire ces négociations
avec clarté et d’une manière qui obtient le soutien de nos opinions publiques». Parmi les objectifs recherchés: «l’extension de l’accès réciproque
au marché» et «l’accroissement de la compatibilité réglementaire, tout en maintenant les hauts
niveaux de protection de la santé, de la sécurité,
et du travail que les nos citoyens attendent de
nous».
Peu avant, les eurodéputés écologistes
s’étaient rassemblés devant le siège du
Parlement européen à Bruxelles pour dénoncer
un accord qui pourrait, selon eux, «sacrifier des
acquis essentiels des citoyens européens sur
l’autel du libre-échange». Les écologistes estiment que cet accord risque de remettre en cause
les normes sanitaires et phytosanitaires européennes, qui ont permis d’interdire le bœuf aux
hormones ou le poulet chloré.
«Quand il ne sera pas possible d’avoir une les négociateurs européens jugeaient, encore réconvergence réglementaire, nous devrons ac- cemment, décevante l’offre d’ouverture de leur
cepter des mécanismes de reconnaissance mu- marché présentée à ce stade par les Etats Unis,
tuelle», a ajouté le président de l’exécutif euro- qui ne couvre que 65 % des lignes tarifaires et
s’avère nettement moins ambitieuse que celle
péen.
La Commission espère conclure les négocia- de l’UE (96 %).
«L’Europe est dans une année politique. Nous
tions l’an prochain, avant la fin du second manvoulons
nous assurer qu’elle ne perde pas son
dat de Barak Obama.
Quelques jours auparavant, le représentant élan au cours de cette période», a également
américain au commerce, Michael Froman, a réaf- souligné le représentant américain, en référence
firmé, lors d’une rencontre avec des journalistes aux élections européennes fin mai, qui seront
suivies du renouvellement de la Commission.
Pas de suppositions hâtives
à Bruxelles, l’ambition des États-Unis d’éliminer
toutes les barrières tarifaires dans le cadre des
«Je conseille à tout le monde d’attendre de échanges avec l’Union, attendant une attitude
voir ce qui sera effectivement négocié avant de similaire des Européens. Il est vrai que les bars’engager dans des spéculations, quelles qu’elles rières tarifaires restantes sont très faibles.
soient », a répondu indirectement le président
Pourtant, dans le secteur agricole par exemple,
américain devant la presse à l’issue du sommet,
ajoutant que les soupçons en la matière sont
«parfois infondés, et reflètent parfois des modèles obsolètes d’accords commerciaux».
«J’ai bataillé pendant toute ma carrière politique, et en tant que président, pour renforcer
la protection des consommateurs. Je n’ai pas
l’intention de signer un accord qui l’affaiblirait», Dans le cadre de la préparation du projet de budget communautaire 2015,
a dit Barack Obama. De même, «je me bats pour la Commission européenne a proposé le 21 mars au Conseil et au Parlement
renforcer la protection de l’environnement aux
de l’UE une réduction de 1,3 % (1,301951 % très exactement) des paiements
États-Unis, et je n’ai aucun intérêt à signer un accord qui affaiblirait les normes environnemen- directs 2014 pour financer la constitution d’une réserve de crise dans le budget
agricole 2015. Prévue par la réforme de la Pac, celle-ci doit s’élever à 433
tales», a-t-il insisté.
Réserve de crise: vers une baisse
de 1,3% des paiements directs 2014
Vers une convergence réglementaire
millions €. Le but de cette réserve est de faire face à des perturbations lourdes
dans le secteur agricole, d’ordre climatique, sanitaire, voire des marchés.
Pour sa part, le président de la Commission a
Comme le veut la réglementation sur la «disaffirmé que le mandat de négociation confié à la
cipline
financière», la réserve de crise doit être
Commission pour le Partenariat transatlantique,
financée
par une réduction des paiements diet que celle-ci va « respecter », « ne permet pas un
rects
de
2014,
qui seront versés sur les crédits
quelconque affaiblissement des normes de l’UE».
2015. Cette baisse ne s’appliquera qu’au-delà de 2
000 € d’aide par exploitation. Encore en phase de
mise en œuvre graduelle des aides, la Bulgarie,
la Roumanie et la Croatie en seront exemptées.
En revanche, la Commission ne prévoit pas de
dépassement de la dotation du 1er pilier de la Pac
l’année prochaine, et ne préconise donc pas de
supplément de baisse des paiements au-delà de
celle qui servira à la constitution de la réserve de
crise.
Le Conseil et le Parlement européen doivent,
selon la réglementation, se prononcer sur cette
pro-position avant le 30 juin, à défaut de quoi la
décision sera prise par la Commission. Celle-ci
pourra toutefois revoir le taux de baisse retenu
avant le 1er décembre, en fonction des dernières
estimations de dépenses pour les paiements di-
rects et les marchés qui serviront de base à l’ajustement du projet de budget communautaire
2015 traditionnellement opéré en octobre.
Compte-tenu de la proximité des élections
européennes, il est peu probable qu’un accord
soit conclu sur cette proposition avant fin juin.
Le taux de baisse des paiements directs qui sera
retenu devrait donc être celui préconisé par la
Commission.
Selon la réglementation, les montants générés par la «discipline financière» (le respect des
montants préalablement budgétés) qui ne sont
pas utilisés à la fin de l’exercice budgétaire sont
remboursés aux agriculteurs. Si tel est le cas pour
l’exercice 2014 (paiements 2013), ce remboursement sera plus ou moins équivalent au montant
qui sera fixé pour le budget 2015.
OGM: deux écoles opposées
au gouvernement français
Le nouveau gouvernement français constitué après les élections municipales
compte deux points de vue et deux personnalités très opposés en son propre
sein…
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10 Pleinchamp -
10 AVRIL 2014
«Plutôt que d’interdire les OGM, de tourner
le dos au progrès, je suis (…) favorable au renforcement de la recherche dans le domaine des
biotechnologies», déclarait Manuel Valls, le nouveau Premier ministre de François Hollande depuis le 2 avril, dans la vidéo «Abécédaire de l’optimisme : O comme OGM» datant de septembre
2011. L’homme politique estimait que si les dangers supposés des OGM sont sérieux, «ils attendent toujours d’être démontrés. En revanche, les
bénéfices espérés, sont, eux, largement reconnus». Ainsi, il rappelait qu’en « diminuant la pollution liée à l’utilisation des pesticides, les OGM
peuvent jouer un rôle dans la protection de l’environnement». Voilà qui promet des débats entre
le nouveau chef du gouvernement et Ségolène
Royal, nouvelle ministre de l’Ecologie, dont les
interventions contre les OGM ne sont pas tenues
pour secret.
Quant au Ministre de l’agriculture reconduit à
son poste , Stéphane Le Foll, il est surtout réputé
pour son engagement – qu’il vient de réaffirmer
– en faveur de l’agroécologie. Celle-ci se définit
souvent « comme un système de production privilégiant l’autonomie des exploitations et l’amélioration de leur compétitivité, en diminuant la
consommation d’eau, d’engrais, de produits phyto et de médicaments vétérinaires ». Un concept
OGM-compatible ?
Union des agricultrices Wallonnes
familiale!
Notre agriculture wallonne, une agriculture
10 avril 2014
N°158
1
Pages mensuelles de l’UAW - Distribué toutes fermes - Chaussée de Namur 47 - 5030 Gembloux
Mot de la Présidente
par Marianne Streel, présidente UAW - [email protected]
Tél. 081/60.00.60 - Fax. 081/60.04.46 - E-mail. [email protected]
Retroussons
– encore une fois –
nos manches !
Ces dernières semaines, le travail n’a pas
manqué. Non seulement dans nos campagnes
où grâce au temps plus que clément, les tracteurs sont ressortis mais également dans nos
mouvements.
Le Conseil Général de l’UAW
s’est rendu à l’invitation de
Monsieur André Flahaut,
Président de la Chambre des
Représentants, au Parlement
Fédéral à Bruxelles. Après une visite intéressante de la Chambre et
du Sénat, nos 50 représentantes
ont participé à une rencontre
très enrichissante avec Monsieur
Flahaut. L’ambiance était joyeuse
et nous avons rejoint nos campagnes heureuses de notre journée.
Monsieur Flahaut, encore un
grand merci à vous !
Suite à cette visite et à votre
demande, nous organiserons une
journée de formation pendant
laquelle seront ré expliqués les
rôles de nos institutions et le chemin que parcourt un projet de loi.
Vous nous avez également
demandé d’organiser un débat
avant les élections avec des candidates des principaux partis.
Nous vous attendons donc nombreuses ce 6 mai à Gembloux ou
vous êtes toutes les bienvenues.
J’en profite pour saluer toutes
les personnes du monde agricole
qui se présentent aux élections
du 25 mai prochain afin de nous
représenter. Il est important de
s’investir à quelques niveaux que
ce soit, tant syndical, politique
que dans la société, afin de faire
entendre nos revendications.
Nous leur souhaitons beaucoup
de succès.
En mars, nous avons, avec la
FWA et la FJA, accueilli Sos faim
et des représentants de l’Afrique
de l’ouest afin de discuter ensemble de l’avenir de l’Agriculture Familiale. L’après-midi,
trois de nos producteurs leur ont
ouvert leur ferme sous un soleil
radieux. Nous vous en parlerons
dans nos pages de mai.
Avec le mois d’avril, le beau
temps revient, le travail dans les
fermes s’intensifie, notre bétail
peut retrouver ses vertes prairies
soulageant un peu nos éleveurs
tandis que nos représentants syn-
dicaux continuent à occuper les salles de
réunion.
Ces dernières semaines, suite à la rédaction des actes délégués au niveau européen pour la transcriptions par les états
membres de la nouvelle PAC, de nombreuses réunions de négociations se sont
tenues au cabinet du Ministre Di Antonio.
D’autres sont encore prévues les deux prochaines semaines afin de faire «passer»
une série d’Arrêtés du Gouvernement
Wallon, (AGW) avant la fin de mandat de
ce gouvernement.
Comme vous le verrez en troisième
page, nous ne pouvons que féliciter notre
présidente du Brabant qui a été à l’occasion de la Journée de la Femme mise
à l’honneur par la Gouverneure de la
Province du Brabant Wallon, Mme Laloy
Bravo Christiane pour le travail que tu
prodigues tous les jours pour la défense
de nos exploitations. Quelle belle image tu
donnes des agricultrices wallonnes !
Françoise Bodson
a changé de cap
Depuis ce 1er avril 2014, Françoise
a quitté l’Union des Agricultrices
Wallonnes pour aller travailler chez
Wagralim, pôle de compétitivité
agro-industriel situé aux Isnes.
Après six années bien remplies, passées
à l’UAW, Françoise, voici venu pour toi, le
temps de changer de cap, en profitant au
maximum de ton expérience acquise auprès
de nos agricultrices pour œuvrer au meilleur
développement possible des filières agricoles et agro-industrielles wallonnes dans
le désormais concept incontournable de la
durabilité.
Françoise, aujourd’hui, tu as pris la décision de diriger le cours de ta vie autrement,
il te conduit vers d’autres activités, mais toujours proches des mêmes centres d’intérêt : la
durabilité, l’environnement : en agriculture et
dans l’agro-industrie. La perspective reste et
nous sommes convaincues que tu relèveras
les défis qui te seront présentés.
FWA » !
Merci pour le
travail accompli
à l’UAW, particulièrement les dossiers rédigés avec
beaucoup de précision et de minutie. Même si ton
côté rebelle apparaissait, tu as toujours défendu tes
dossiers, nos dossiers agricoles, avec beaucoup de
conviction et d’opiniâtreté. Tu y as même ajouté ta
personnalité, ton grain de sel et parfois ton grain de
folie, afin de réussir à convaincre tes interlocuteurs
du bien-fondé de tes arguments.
Françoise, grand merci !
Bon vent et bon travail !
Bonne route pour le futur !
Bonne chance dans tes nouvelles fonctions !
Françoise, te voilà partie vers d’autres
horizons, même si, à vol d’oiseaux, tu restes
proche et tu auras certainement l’occasion
de collaborer étroitement avec la « Maison
Je ne peux terminer ce mot sans avoir
une pensée pour Françoise Bodson.
Françoise, qui après 6 ans de travail au
bénéfice de notre mouvement, a eu l’occasion de partir vers d’autres projets. Elle restera d’une certaine façon dans le «milieu»
puisque qu’elle s’occupera de la durabilité
au sein des filières agricoles et agro-industrielles.
C’est toujours une chance pour nos
mouvements d’avoir des personnes formées chez nous qui deviennent des relais.
Bonne chance à toi Francoise !
Je terminerai en vous souhaitant à
toutes de bonnes fêtes de Pâques en famille
Dans le cadre de l’Année Internationale de l’Agriculture Familiale (AIAF),
L’Union des Agricultrices Wallonnes lance
un Concours
o
t
o
h
P
‘L’Agriculture, une histoire de famille’
L’objectif est de mettre en avant notre agriculture wallonne
et ces familles qui travaillent dans nos campagnes.
Ces photos seront présentées lors de la prochaine Foire agricole de Libramont dans
le stand FWA-UAW-FJA - Ces photos peuvent nous parvenir par mail en format numérique:
[email protected] / par la poste : UAW – 47 chaussée de Namur
5030 Gembloux avant le mercredi 28 mai 2014.
2
Le Palais des Nations ouvre ses portes à l’UAW
UAW
par Myriam Lambillon, coordinatrice UAW
de style Louis XVI et Louis-Philippe.
Le velours rouge et le bois acajou
accentuent le caractère aristocratique d’origine du Sénat. Les murs
disparaissent sous une galerie de
portraits représentant les principaux
seigneurs et souverains de nos rédépart le Palais des Nations construit sous le règne
gions entre le Moyen-Age et la fin du
de l’impératrice Marie-Thérèse en 1779, était des18ème siècle.
tiné au Conseil souverain, la plus haute institution
judiciaire et administrative du duché du Brabant.
Comment cela
Il trouvera pour la première fois sa fonction par- fonctionne-t-il ?
lementaire quand il devient le siège des Etats
A la Chambre, siègent 150 dépuGénéraux qui se réunissaient alternativement à tés élus directement.
Bruxelles et à La Haye, nous étions sous le régime
La Chambre et le Sénat sont
hollandais…
compétents sur un pied d’égalité pour réviser la
Après la révolution de 1830, le Gouvernement Constitution, élaborer la législation relative à l’orprovisoire (le premier gouvernement belge) et ganisation, au fonctionnement et aux institutions
le Congrès National (élu en vue d’adopter la de l’Etat. Il organise la justice, approuve les traités
Constitution) s’y réunirent. La Chambre et le Sénat internationaux et institue les commissions d’enLa journée s’est déroulée en deux y siègent depuis 1831. Ils sont composés différemquête
temps. Tout d’abord une visite gui- ment et n’ont pas les mêmes compétences
dée de qualité et ensuite rencontre
Rôles de la Chambre
avec le président de la Chambre au- La Chambre – la verte
Elle remplit plusieurs rôles bien définis. Elle est
tour d’un repas. Mais commençons
C’est peut-être la pièce la plus connue, car c’est seule compétente pour examiner la déclaration
par le commencement…
celle qui est la plus filmée par nos médias… que gouvernementale et se prononcer par un vote de
Nous avons été accueillies par ce soient pour les réunions des parlementaires confiance intervenant en conclusion de cet exaM André Flahaut, président de la ou pour la prestation du roi. Le premier roi n’a men. Elle sanctionne politiquement le gouverneChambre et c’est ensuite un guide d’ailleurs pas presté serment à la Chambre mais de- ment au travers des interpellations qui se concluent
des plus compétents qui nous a em- hors devant le Palais Royal. Or, quand il est décédé, par un vote de confiance ou de méfiance. Elle dismenées dans les couloirs du Palais. c’était en plein mois de décembre et le roi Léopold cute et vote les budgets, le contingent de l’armée,
Un vrai labyrinthe !
II a donc presté serment au chaud, au Parlement. les naturalisations et les lois sur la responsabilité
Depuis, c’est devenu une tradition.
pénale des ministres.
Le Conseil Général UAW a été invité par Mr Flahaut à
visiter le Palais des Nations, mieux connu sous le nom de
Parlement Fédéral, ce 18 mars dernier. Rendez-vous pris,
invitations lancées et ce ne fut pas moins de 51 agricultrices qui se sont retrouvées à Bruxelles.
positions de loi adoptées par les sénateurs mais
aussi examiner si il le désire les projets adoptés par
la Chambre et proposer d’y apporter des amendements. Toutefois, la Chambre a toujours le dernier
mot.
En conclusion
La Chambre des représentants est l’assemblée politique par excellence devant laquelle le
Gouvernement fédéral doit répondre de sa politique. Le Sénat est l’assemblée de réflexion ayant
pour mission d’élaborer et d’améliorer la législation de base et d’analyser les grands problèmes de
société. C’est aussi un lieu de rencontre entre les
communautés.
Bref, ce fut une journée enrichissante, instructive,
passionnante à l’aube des prochaines élections.
Un peu d’Histoire
Pour tous les autres domaines de la législation,
Nous avons pu entrer dans les Le Sénat – le rouge
la Chambre et le Sénat possèdent des compétences
hémicycles de la Chambre et du
Il compte 71 membres. Outre ces 71 sénateurs,
semblables, mais ne sont pas sur un pied d’égalité.
Sénat. L’une verte, l’autre rouge, les enfants du Roi sont de droit sénateurs à l’âge
l’une représentant le peuple et de 18 ans. L’hémicycle du Sénat, dans sa forme ac- Rôles du Sénat
l’autre l’aristocratie… Eh oui, au tuelle, date de 1849. On peut y admirer un mélange
Le Sénat peut transmettre à la Chambre les pro-
La section UAW Fleurus en route
au pays des cigognes
par Isabelle Leblanc - UAW de Fleurus
Lors la Journée Provinciale du Hainaut en
septembre 2013, c’est parti d’une boutade : et
pourquoi ne pas faire un voyage de plusieurs
jours?..... Ingrid a décidé de prendre au mot,
Martine, Carine et Monique! C’est ainsi, en
secret que notre Présidente s’est mise à rêver,
à imaginer et à trouver la région… Si nous allions en Alsace, … Ce n’est pas trop loin, et c’est
une belle région…. Le voyage a germé dans son
imagination. De recherches en recherches sur
Internet, de village en village, d’hôtel en hôtel,
notre périple a vu le jour. Qu’elle ne fût pas
notre surprise et notre émoi lorsqu’elle nous
l’annonça au comité. Évidemment que nous
n’avons pas hésité à la rejoindre dans l’aventure! Ingrid avait déjà les dates (il fallait une
période avant que nos hommes retournent aux
champs), le car, l’hôtel et beaucoup d’idées qu’il
fallait mettre en musique. Nous voyagions déjà
dans nos têtes…
Lors de notre réunion de section, notre
Présidente a présenté le voyage qui a fait l’unanimité! Riquewihr, Kaiserberg, visite de cave,
Strasbourg, sa cathédrale et aussi, mais encore SON
parlement Européen! Cependant, nous avions une
question primordiale : Avec ou sans les hommes?
La majorité a décidé que nous voyagerons entre
femmes! L’aventure était lancée… et 28 femmes
ont répondu présentes!
Nous voici à l’aube de ce 11 mars 2014 pour
l’embarquement…. Avec comme seul homme à
bord, notre chauffeur : Moustapha, le pauvre : il
a dû subir nos conversations, nos retrouvailles, un
vrai poulailler car nous n’avons pas arrêté de bavarder pendant tout le périple! C’était sans compter
également sur un invité exceptionnel : le soleil, celui-ci nous a accompagnées pendant ces deux journées printanières! Et dire qu’en mars 2012, nous
étions sous la neige!
Une 1ere étape à Riquewihr, un bon repas alsacien avant notre visité guidée de la ville. Nous n’attendions que ça pour nous régaler de la bonne cuisine alsacienne; pour moi une délicieuse et savoureuse flammekueche
au munster, Muriel
et Jacqueline ont
fondu devant leur
Rostï gourmand
mais je ne peux vous
dire de ce dont chacune s’est régalée,
le tout accompagné
d’un verre de vin de
la région, …. Rien
que des produits du
terroir alsacien!
A Kaiserberg,
nous étions attendues à la cave de
Stoll pour une visite
et dégustation. Mr
Stoll était rentré de la vigne pour nous accueillir
et nous faire déguster le fruit de son travail. Nous
avons pu lui poser toutes nos questions : le prix
d’un hectare de vigne, le travail, les vendanges, les
quotas, une reprise d’exploitation, …. Ce sont encore bien d’autres contraintes que les nôtres!
En route pour l’hôtel, installation dans les
chambres avec pause relax, pour se rafraîchir et/ou
se refaire une beauté pour chacune avant le repas,
toujours dans la même ambiance festive et avant
une bonne nuit de repos.
«COCORICO», c’est ainsi que quelques-unes se
sont réveillées pour cette 2eme journée, ou d’autres
ont profité de la piscine sous la direction de Colette
pour un cour d’aquagym matinal. Après un bon
petit déjeuner copieux, en route pour Strasbourg;
nous avions rendez-vous avec sa Cathédrale, la
2eme la plus visitée en France après Notre-Dame
de Paris. Nous n’oublierons pas son incroyable
horloge astronomique! Quelle découverte! Merci
à notre guide de nous avoir expliqué tout son mécanisme ! Nous ne manquerons pas de retourner
la voir sonner ‘12H30’ quand Strasbourg nous accueillera à nouveau!
La dernière étape de notre périple nous a réservé
un souvenir fantastique! Le Parlement Européen,
c’est un bâtiment impressionnant, avec une architecture monumentale! Mais quel labyrinthe,
plus facile de s’y retrouver dans nos petits chemins
de campagne! C’est d’abord l’attachée de presse
Oriane Schoonbroodt qui nous a accueillies pour
nous faire pénétrer dans l’antre du Parlement
tout en montrant patte blanche. Nous pouvions
enfin rencontrer notre hôte, Frédérique Ries, toujours aussi belle, telle que nous l’avons connue sur
le JT. Cela fait maintenant 15 ans qu’elle siège à
Strasbourg. Nous avons pu nous entretenir avec
elle lors d’une réunion de l’organisation du parlement et du rôle qu’elle y occupe. Nos échanges ont
été animé et pointu sur différents sujets (poules,
œufs, bœufs,
mais aussi
femmes, élargissement, Turquie,
accord de libreé c h a n g e. . . ) .
Notre rencontre
s’est terminée
par un moment dans l’hémicycle
pour assister à la séance plénière en
cours; le point suivi était les droits de
l’homme. Nous tenons à la remercier
encore pour cet accueil chaleureux et
ces échanges enthousiastes.
Bref, notre séjour en Alsace nous
a apporté beaucoup sur le plan humain, sur le plan culturel, le tout,
couronné de la bonne humeur de
chacune. C’est sûr, en guise de
conclusion, que l’on repartira l’année
prochaine!
Le comité vous remercie, toutes,
pour votre bonne humeur, votre gentillesse et votre entrain tout au long
de ce beau voyage, qui fut trop cour.
A bientôt
À la rencontre de
La famille ? Lieu de communication,
d’apprentissage, de partage
UAW
par Myriam Lambillon, coordinatrice UAW
Pour ce mois d’avril, c’est la province du Luxembourg qui
nous accueille. Le charmant village de Bertogne se réveille
sous la brume et la famille qui nous reçoit a déjà abattu un
sacré boulot à cette heure. Christian et Christiane nous ont
ouvert la porte accompagnés de François (22 ans), Vincent
(19 ans) et Antoine (16 ans).
Bonjour, pourriez-vous dans un premier
temps, nous décrire la ferme qui nous entoure ?
Christian : Nous avons une ferme mixte lait et
principalement BBB avec engraissement des taureaux, des vaches et un peu de cultures (maïs et céréales) pour nourrir le bétail et bien sûr des prairies.
Christiane : nous avons aussi nos deux fils aînés
qui sont revenus sur la ferme, le plus jeune est à
l’école à Ciney.
Christian : Au départ, c’était la ferme de mon papa
qui a débuté le site en 1974 .En 1989, j’ai repris la
ferme. A cette époque, je connaissais déjà ma future
épouse qui terminait ses études d’ingénieur agronome
Vous êtes arrivée tout de suite dans la ferme
alors ?
Christiane : En fait, mon père avait une petite exploitation et moi aimant la ferme et les études, j’ai
commencé un cursus en agronomie. J’ai connu mon
époux lors de ma 2ème candidature et on a attendu
la fin de mes études pour se marier. Etant donné que
des bêtes.
Christian : Savoir que les enfants
avaient envie de reprendre la ferme,
cela nous a boosté, mon épouse et
moi, cela nous as permis d’avancer
même dans les moments de découragements.
François : C’est vrai que c’est
mon beau-père était malade, j’ai travaillé tout de plus facile de revenir dans une ferme
suite ici. Le premier hiver, j’ai donné des cours A aux qui fonctionne bien mais il faut
futurs exploitants ensuite je suis restée à temps plein aussi que nous les jeunes nous soyons bien formés.
sur la ferme afin d’aider mon mari qui se retrouvait
seul sur la ferme.
Via le cursus classique ?
François : Pas seulement, via les stages à l’extéComment vous êtes-vous organisés ?
rieur aussi. Ces stages apportent beaucoup d’expéChristian : le travail est maintenant réparti mais riences, nous voyons une autre façon de travailler, une
tout le monde est polyvalent.
autre façon de réfléchir.
Mon épouse s’occupe de la
Cela peut nous apporOn est tous en interaction, ter certains ‘trucs et astraite, François s’occupe de
on aime savoir d’où
l’abreuvage des veaux, de la
tuces’ pour notre retour
on vient et où on va
mécanique et de l’entretien
à la ferme familiale. A
des machines, Vincent s’ocnous de faire le tri et de
cupe du paillage , du suivi des prairies et des cultures. voir par rapport à notre ferme ce qui est transposable
Quant à moi, je m’occupe des naissances, la repro- ou pas.
duction et le suivi des vêlages. Pour l’alimentation,
nous nous répartissons les tâches entre les différents
Quelle est la force de la famille ?
bâtiments. Cela facilite la surveillance du cheptel en
Christian : Dans une ferme aujourd’hui, il faut
général.
avoir toutes les connaissances, il faut tout voir, et tout
Christiane : Ensuite tout ce qui est administratif, faire… cela devient de plus en plus difficile pour une
c’est moi, tout ce qui est vente du bétail, les achats d’ personne de tout gérer seule !! Dans le cas d’une faaliments et du matériel, c’est mille agricole, nous sommes plusieurs, chacun avec
mon mari et les fils.
nos spécificités, nos points forts et aussi nos points
faibles.
Vous travaillez vraiment
François : Quand on a des soucis, nous pouvons
en symbiose, cela demande nous épauler, se remonter le moral l’un l’autre. Nous
de l’organisation ?
pouvons aussi avoir des échanges très durs mais on
Vincent : Surtout de la tombe toujours d’accord. C’est la seule façon pour
communication. Il faut bien avancer ensemble, être d’accord.
s’entendre, s’organiser mais
Christiane : on est tous en interaction, on aime
aussi être bien préparer. Il faut savoir d’où on vient et où on va. Par exemple, on a des
faire avancer la ferme que ce points de repères (prix,…) par rapport à l’année passoit au niveau des bâtiments sée et chaque décision est prise en concertation. Pour
ou au niveau de la génétique que cela fonctionne, il faut une grande transparence
dans les comptes, dans les papiers.
Vous, les jeunes, pourquoi avoir eu envie de
reprendre la ferme ?
François : nous sommes dedans depuis tous
petits, Aux décès de nos grands-pères paternel et
maternel, papa s’est retrouvé tout seul avec maman
et nous nous sommes retrouvés dans les étables à
l’aider. On est bien entourés, on aime ce que l’on fait,
on travaille avec du vivant… on aime ça.
Quel est le point important qui vous tient à
cœur?
Vincent : il faut être plusieurs, ne pas rester
seul dans son coin. Cela permet déjà d’avoir une
vie sociale. Chaque fois que l’on sort de la ferme,
aller aux réunions, rencontrer ses collègues, … on
apprend… L’important, c’est de ne pas s’isoler. Papa
pourrait vous le dire…
Christian (rires) : le meilleur compagnon ici
c’est le téléphone !!! Ici, il fonctionne beaucoup cela
nous permet de donner des infos mais aussi de recevoir des conseils…
En tant que parents, quels conseils donnezvous à vos enfants ?
Christiane : il faut que chacun comprenne les répercussions financières pour chaque décision prise.
Chacun a ses responsabilités dans ses tâches mais
c’est vrai que pour pouvoir tout maitriser, c’est plus
facile quand on est plusieurs têtes.
Christian : Il faut s’informer, participer aux réunions, aller à la rencontre des autres, ne pas s’enfermer chez soi…
Hommage
Christiane Mauen, mise à l’honneur dans le Brabant Wallon
par Brigitte Huet, coordinatrice UAW
« Dans quel cadre vous connaissez-vous ? »
Madame Laloy nous a répondu qu’elle a toujours
apprécié les actions menées par notre organisation,
l’Union des Agricultrices Wallonnes en général et du
Brabant Wallon en particulier et donc, en contact régulier avec Christiane qui en est la responsable pour le
Brabant Wallon, aujourd’hui.
Lors de notre dernière journée provinciale UAW
dans le Brabant Wallon qui était consacrée à l’agriculture familiale à laquelle Madame La Gouverneure a
participé, Madame Laloy a été une fois de plus touchée
par le discours de Christiane, dans sa capacité à porter
les revendications, à les faire comprendre et partager.
Par son savoir-être, aussi, Christiane est accueillante,
attentive à ses invités, soucieuse du bien être de toutes
et tous. Madame Laloy a apprécié la qualité de l’organisation de notre journée à Vaillampont : le choix
des orateurs et oratrices, la justesse des propos tenus
Aux questions posées, à Madame la par les témoignages des femmes agricultrices de notre
Gouverneure, Marie-José Laloy : « Depuis quand province.
connaissez-vous Madame Mauen-Pardoms ? » :
«Pourquoi avez-vous choisi Christiane MauenMadame la Gouverneur a expliqué : qu’elle a rencontré Christiane, il y a plusieurs années lors d’activités Pardoms en tant que femmes qui vous inspiorganisées par les femmes agricultrices du Brabant rent ? »
Par cette action pour la Journée Internationale des
Wallon à l’époque où elle-même était Sénatrice et
Présidente des Femmes Prévoyantes Socialistes. droits des femmes du 8 mars, Madame la Gouverneure
Madame la Gouverneure nous a précisé, qu’elle était a d’abord voulu rendre hommage à Christiane qu’elle
née dans une famille paysanne, son père étant ouvrier admire et respecte et surtout aussi en hommage à
et agriculteur en activité complémentaire. Elle est toutes les femmes agricultrices du monde entier.
Madame Laloy a ajouté : « j’ai eu la chance de voyatoujours restée attachée aux valeurs de l’agriculture
et particulièrement quand elles sont portées par des ger en tant que sénatrice, mais aussi en tant que présidente d’une ONG et j’ai pu mesurer à quel point le rôle
femmes.
des femmes dans l’agriculture familiale est essentiel
Dans le journal « L’Avenir
du Brabant
Wallon », à
l’occasion du 8
mars : « Journée
de la Femme »
quatorze dames
Madame Laloy,
brabançonnes
Gouverneure de La Province ont présenté
quatorze femmes
qui les inspiraient. Madame Marie-José Laloy,
Gouverneure de la province du Brabant Wallon a entre
autres, choisi Madame Christiane Mauen-Pardoms,
Présidente de l’UAW du Brabant Wallon parce qu’elle
est une femme concrète qui sait porter haut sa voix
au-delà de sa ferme.
pour notre équilibre à tous. Qu’elles vivent en Afrique,
en Asie, en Europe, en Amérique latine ou ailleurs, ce
sont elles qui chaque jour se posent la même question : qu’allons-nous manger aujourd’hui, comment
bien nourrir sa famille ? Les réponses au quotidien
varient bien sûr d’un continent à l’autre hélas, selon
le niveau de développement et de richesse du pays où
l’on est né. »
Donc, a insisté Madame la Gouverneure, votre
Présidente, Christiane et votre organisation féminine,
par vos actions concrètes et vos valeurs économiques,
sociales et humaines, vous contribuez à améliorer la
santé et le bien-être de toute notre population, mais
plus largement encore de toutes les familles au-delà
de nos frontières. Merci à Christiane et à vous toutes !
« Madame Mauen-Pardoms, depuis quand
et dans quel cadre connaissez-vous Madame la
Gouverneur, Marie-José Laloy ? »
Christiane Mauen-Pardoms sait que les activités
de nos agricultrices et agriculteurs en Brabant Wallon
ont toujours été et resteront une préoccupation de
Madame Laloy. Et Christiane, de préciser : « Notre province a cette particularité d’être à la fois très urbanisée
et agricole. Ces deux pôles doivent toujours trouver
conciliation tant au niveau de notre activité agricole
(notre travail et ses contraintes) et une population de
plus en plus importante mais peu en phase avec notre
métier ».
« Depuis des années Madame Marie-José Laloy,
aujourd’hui, Gouverneure de la province du Brabant
Wallon, est toujours à l’écoute et impliquée pour nous
venir en aide. Nos demandes et requêtes ont toujours
trouvé auprès d’elle
une écoute particulièrement attentive. C’est
pourquoi, par la voie de
notre page féminine
du « pleinchamp » j’en
profite pour la remercier au nom des agricultrices du Brabant
Wallon et lui dire que
sa présence est et sera
toujours la bienvenue ! »
Madame Christiane Mauen
Pardoms, Présidente de l’UAW
« Et vous, Madame
du Brabant
la Présidente provinciale de l’UAW, Christiane, avez-vous été surprise de cet hommage ? »
« Certes, oui, j’ai été surprise mais très honorée
quand madame la Gouverneure m’a demandé si
j’acceptais d’être mise à l’honneur le « Jour de la
Femme » !
A travers moi, elle voulait rendre hommage à
nos agricultrices et à notre métier en particulier durant cette année symbolique de « l’AGRICULTURE
FAMILIALE ».
Par le choix de Madame la Gouverneure, j’ai
apprécié aussi que ce soit une femme du Brabant
Wallon qui soit mise en valeur ! »
« Encore un grand merci au nom de toutes nos
agricultrices. ».
3
Fe m m e s - p o l i t i q u e - a g r i c u l t u r e
avril 2014
avant les élections avec des candidates
des principaux partis.
Cette rencontre aura lieu
le mardi 06 mai 2014 de 10h30 à 13h00
dans les locaux de la FWA - 47, chaussée de Namur - 5030 Gembloux
L’objectif de cette rencontre est de permettre aux dames engagées dans les partis
francophones de discuter, avec les agricultrices, de l’actualité du secteur agricole
et de vous informer du programme électoral de leur parti sur le volet agriculture.
INVITATION À TOUTES
Inscription obligatoire avant le 04 mai auprès de UAW
Myriam Lambillon 081/627 493 - 0497/57 71 32
[email protected]
Journée de détente
de l’UAW
du Luxembourg
Jeudi 15 mai 2014
Programme :
9H30
rendez-vous au barrage de Nisramont à Ortho.
Accueil autour d’un café - projection d’un film relatant la construction du barrage
11H00
Visite du site - visite guidée de la brasserie d’Achouffe - dégustation de bières locales
12H30
repas trois services à la taverne de la brasserie –
14H30
Direction La Roche
15H00
Visite de la salaison de Philippe Bouillon à La Roche - dégustation.
PAF 31€ sans les boissons. - Inscription pour le 10 mai chez votre présidente de section locale à Gembloux UAW 081/60 00 60 - chez Christiane Collard 0497/92 43 83 ou
0499/99 01 98.
UAW BRABANT WALLON : à vos agendas !
Le Comité provincial de l’UAW du Brabant Wallon
vous invite à ses prochaines activités :
Mercredi 23 avril 2014
Journée du Monde Rural à LOUVAIN LA NEUVE l’UAW du Brabant Wallon sera présente de 8h30 à 17h30 et aura un stand UAW « Grand place » pour accueillir
les enfants et le public. Nous comptons sur vous ce MERCREDI 23 AVRIL, pour faire de cette journée de promotion une vitrine de l’agriculture brabançonne.
Merci de prévenir rapidement : Brigitte HUET, Coordinatrice UAW - 47, chée de Namur à 5030 GEMBLOUX
tél : 081/60 00 60 ou 081/62 74 95 fax : 081 60 04 46.
Mardi 20 mai 2014
Journée d’étude
à 9H45
Visite du Centre Provincial de l’Agriculture et de la Ruralité, rue Saint Nicolas, 17 à 1310 La-Hulpe ;
à 14h30 Visite du musée FOLON.
Le co-voiturage s’organise en section locale. Prix du musée : 5€.
Merci de prévenir vos présidentes de section pour le 05 mai,
!! Spécifiez si vous serez présentes aux 2 visites ou seulement le matin ou uniquement l’après-midi.
VENDREDI 11 AVRIL 2014
UAW CHIMAY BEAUMONT MERBES
19H30 SOLRE/S/SAMBRE Ferme du
Clocher, route de Mons, 182 Souper des
dames Buffets froids, chauds et desserts. PAF
50€ avec boissons. Inscriptions obligatoires
avant le 05 avril chez Godelieve 060/21 32 22
ou Marie-Henriette 0478/81 29 31
MARDI 15 AVRIL 2014
UAW MOUSCRON
19H30 DOTTIGNIES Ferme des Jeunes
Atelier participatif «Le terroir dans nos assiettes» Prévoir PAF. Inscriptions chez Fancine
pour le 11 avril au 0494/13 80 10
UAW SENEFFE
20H00 ARQUENNES Maison de Quartier,
place Albert Ier Atelier participatif «Montage
de Pâques, nos fleurs à l’honneur» !! Places
limitées à 15 personnes. Prévoir PAF, un couteau, un sécateur, un tablier, des branches
tortueuses, des branches de saule… et déco
de Pâques. Inscriptions pour le 06 avril au plus
tard chez Marie Brouckaert 0495/49 97 78 Monique Lisbet 0494/61 36 65
UAW SOIGNIES
Suite à une erreur dans le journal , la réunion de la section UAW de Soignies a lieu le
15 mai et non le 15 avril comme signalé précédemment. Nous vous remercions pour votre
compréhension.
MERCREDI 16 AVRIL 2014
UAW SILLY LENS ENGHIEN
19H30 MONTIGNIES LEZ LENS rue des
écoles, salle du Patronage Atelier participatif
«Le terroir dans nos assiettes» Réservation
obligatoire pour le 14 avril chez Martine Top
0472/20 78 83 - Magda Vos 0479/58 00 75 Greta Blancke 0474/48 83 38. PAF 5€ pour les
membres 7 € pour les non membres.
JEUDI 17 AVRIL 2014
UAW WAVRE PERWEZ MT ST GUIBERT
13H30 HEVILLERS Salle de la Houssière,
rue de la Houssière 6 Conférence débat «Les
trucs et astuces de nos grads-mère au service de notre environnement» par Myriam
Lambillon
UAW PERUWELZ LEUZE ANTOING
13H30 ROUCOURT 35, rue de la Brasserie
chez Françoise Bontemps Atelier participatif
Art Floral avec Thérèse.
MARDI 22 AVRIL 2014
UAW FRAMERIES
13H30 ESTINNES AU VAL Foyer St Martin,
Place, 208 Conférence débat «UAW - Inde;
quels sont les projets réalisés grâce à nos
dons?» par Mme Rosanna Magoga.
UAW CINEY
Visite Journée à Keukenhof Départ 7H00
AWE Ciney, retour +/- 20H00 même endroit.
Possibilité d’un repas le soir pour celles qui
le souhaitent. Prévoir pique-nique pour la
journée. PAF 35 € sur le compte BE74 1031
0097 0907 communication : nom et nombre
de places réservées .Réservation et paiement
avant fin mars chez Cathy Pirson 0494/36 47
06 - Jacqueline Van den Abeele 0475/37 70
52.
UAW EGHEZEE
19H30 LEUZE Salle l’Esderel Conférence
débat «Les fleurs de Bach» par Ingrid Sacré
Info chez Béatrice Van Vynckt 081/51 12 74.
UAW ATH ET UAW FRASNES
13H00 JURBISE Atelier participatif
«Initiation à la Zumba» Inscription obligatoire pour le 18 avril chez Carine Nachtergaele
068/64 50 42 ou Rita Boutry 0473/522 663.
car organisation de covoiturage
MERCREDI 23 AVRIL 2014
UAW PROVINCE DU BRABANT
LOUVAIN LA NEUVE Grand Place
«Journée du Monde rural» Inscription pour
les permanences sont les bienvenues: Brigitte
Huet 081/627 495.
JEUDI 24 AVRIL 2014
UAW NIVELLES GENAPPE
13H30 GLABAIS Salle Communale,
rue Eugène Philippe 1A Conférence débat «Comment se protéger contre les vols
dans nos habitations?» Inscriptions chez
Dominique Goies 067/77 24 62 entre 12H00
et 13H30 - 0479/236 129 après 19H30
LUNDI 05 MAI 2014
UAW SILLY LENS ENGHIEN
19H30 LOMBISE salle communale, rue
Daras Atelier participatif «les fleurs à l’honneur pour la fête des mères» Inscriptions pour
le 1er mai chez Martine TOP 0472/20 78 83
- Magda Vos 0479/58 00 75 - Greta Blancke
0474/48 83 38.
MERCREDI 07 MAI 2014
UAW ATH FRASNES
13H00 OSTICHES Au Blanc Moulin Atelier
participatif «Art floral» Inscription obligatoire
pour le 30 avril chez Carine Nachtergaele
068/64 50 42 - chez Rita Boutry 0473/52 26
63. Prévoir PAF.
JEUDI 08 MAI 2014
UAW FLEURUS FONTAINE SENEFFE
Voyage régional annuel «Un jour… sur
les traves de la première guerre mondiale»
Visite du Flandres Fields Museum à Ypres
- visite de la fromagerie Passendale avec dégustation - repas à Le Bizet chez Bernard et
Josiane Devroede-D’Haene. Départ de la Place
de Liberchies - Inscription et renseignement
chez Ingrid Kairet 0473/86 22 86.
JEUDI 15 MAI 2014
UAW PROVINCE DU LUXEMBOURG
9H35 ORTHO rdv au barrage de Nisramont
Journée de détente Programme : 9H30 rendez-vous au barrage de Nisramont à Ortho.
Accueil autour d’un café - projection d’un
film relatant la construction du barrage - visite du site - visite guidée de la brasserie
d’Achouffe - dégustation de bières locales
- repas trois services à la taverne de la brasserie - visite de la salaison de Philippe Bouillon
à La Roche - dégustation. PAF 31(e) sans les
boissons. Inscription pour le 10 mai chez votre
présidente de section locale, à Gembloux
UAW 081/60 00 60 - chez Christiane Collard
0497/92 43 83 ou 0499/99 01 98.
UAW SOIGNIES
19H30 SOIGNIES Rue Chanoine Scarmure,
15 Conférence débat «Présentation des produits d’entretien Mylène» par Isabelle De
munck
UAW PERUWELZ LEUZE ANTOING
13H30 GAURAIN RAMECROIX rue de
la Transhennuyère (à côté de la sucrerie de
Fontenoy) «Visite guidée de la station de potabilisation des eaux» par Mme Maud Baulez
UAW WAVRE PERWEZ MT ST GUIBERT
13H30 HEVILLERS Atelier participatif
«Couture créative» par Geneviève Gérard
Apporter votre machine à coudre si vous en
avez une.
Prochaine édition le 15 mai 2014, articles et agenda pour le 8 mai 2014.
L’UAW vous invite à un débat
JEUDI 10 AVRIL 2014
UAW SOIGNIES
Escapade à Bellewaerde Départ: Braine
le Comte 8H15 Parking Match - Soignies
8H30 parking Carrefour. Retour : départ de
Bellewaerde 17H00. PAF: 25€ membre, 30€
non-membre et 15€ pour les enfants de moins
de 1 mètre. Inscription chez Gilberte Bavay
067/33 26 79 pour le vendredi 04 avril.
UAW LA ROCHE
19H45 VECMONT Salle communale
Atelier participatif «Bricolage de Pâques»
par Sylvaine Kaiser Apporter essuie vaisselle,
agrafeuse, paire de ciseaux, petit couteau.
Réservation pour le 03 avril chez Christiane
Kaiser 0499/99 01 98.
UAW HERVE AUBEL
10H00 Balade annuelle Inscriptions pour
le reaps chez Marie-Josée Geron: 087/67 44
66 pour le 06 avril. Départ à 10H00 au cimetière de Soumagne, rue de l’égalité. Repas de
midi: Taverne les montagnards, rue des écoles,
5 - 4877 Olne.
UAW GEMBLOUX NAMUR NORD
FOSSES
19H00 WEPION Hotel Hampton - Chaussée
de Dinant 1149. Atelier participatif «Le terroir
au service des grandes tables» Inscriptions
chez Véronique Brahy 0473/97 01 16 - [email protected] pour le lundi 07 avril
2014. Bienvenue à toutes.
UAW LIERNEUX STAVELOT
9H30 SPA Thermes Journée de détente aux
thermes de Spa rendez-vous devant Meubles
Gaspard à Spa à 9H30 PAF 20€ pour 3h00.
Informations chez Carine Samray 0494/39
32 61
4
ACTUALITÉS
Estimation du Copa en céréales
et oléo-protéagineux
Lutte insuffisante contre
la faim dans le monde
Le Copa a publié ses nouvelles estimations concernant les céréales dans l’UE-28
pour la campagne 2014/2015, lesquelles montrent une situation positive même
si la période de végétation n’en est qu’à ses débuts.
Notre compatriote et professeur à l’UCL, Olivier De Schutter, arrive à la faim de
son mandat comme rapporteur des Nations Unies pour le droit à l’alimentation.
Dans le rapport qu’il a publié à cette occasion, il dénonce l’attitude des pays
riches dans la lutte contre la pauvreté et la sous-alimentation. Ceci dit, des crises
alimentaires peuvent toujours survenir du fait d’accidents climatiques.
Le Copa a publié ses nouvelles estimations
concernant les céréales dans l’UE-28 pour la
campagne 2014/2015, lesquelles montrent une
situation positive pour les semis d’hiver, même si
la période de croissance n’en est qu’à ses débuts.
La réunion du groupe de travail «Céréales» du
Copa a été l’occasion de faire le point sur ces estimations. A cette occasion, de nombreux États
membres ont évoqué une situation positive
due à l’hiver très doux de cette année ainsi que
de bons semis d’hiver. En dépit d’incertitudes
concernant la saison d’emblavement pour le
maïs, la surface totale devrait être stable, avec
une production céréalière européenne qui devrait augmenter d’1,5% par rapport à l’année
dernière, ainsi qu’une légère amélioration
de la surface emblavée en blé. La situation au
Royaume-Uni était également positive malgré
Enquête
publique sur le
Programme de
développement
rural 2014-2020
Le projet de programme wallon de développement rural (PwDR) pour la période 20142020 ainsi que son projet de rapport d’évaluation stratégique environnementale sont
soumis à enquête publique depuis le lundi
10 mars et jusqu’au jeudi 24 avril 2014, soit 45
jours. Cette enquête est l’occasion pour tout
citoyen mais aussi pour vous, agriculteurs, de
formuler vos recommandations, observations,
remarques ou commentaires sur ces deux documents.
Ces documents sont consultables dans
toutes les administrations communales de
Wallonie et sur le site Internet : http://agriculture.wallonie.be/pwdr.
Les remarques ou suggestions peuvent être
communiquées
- par écrit au Service public de Wallonie
- DGO3, Département des Programmes européens et des Accords internationaux, à l’attention de Monsieur Serge Braun, Chaussée de
Louvain, 14 à 5000 Namur
- via le site Internet à l’aide du formulaire
mis à la disposition
- par courriel à l’adresse suivante :
[email protected].
Nous préparons, pour une prochaine édition du Pleinchamp, un résumé des différentes
mesures proposées dans ce futur PwDR et des
principales modifications par rapport au précédent programme.
les graves inondations. Toutefois, dans certains
pays comme l’Espagne, il était encore trop tôt
pour se prononcer et l’on reste prudent dans les
estimations pour l’UE. Certaines préoccupations
ont également été exprimées concernant une
baisse des emblavements de blé dur en dépit de
bonnes conditions climatiques dans ces régions.
Les États baltes sont quant à eux confrontés à
une destruction hivernale considérable (environ
80%) et recherchent les variétés de semences de
printemps disponibles. Max Schulman, Président
du groupe de travail, a souligné qu’afin de garantir une bonne disponibilité des semences à
l’avenir, il serait nécessaire de mettre sur pied un
bilan relatif aux semences de céréales, d’oléagineux et de légumineuses.
Il a salué la situation globalement positive des
cultures, mais il a souligné qu’en dépit d’un potentiel évident, il est encore trop tôt pour avoir
des certitudes. Les conditions sont maintenant
sèches dans certaines régions où davantage de
précipitations sont nécessaires, et de nouveaux
dégâts hivernaux ne sont pas à exclure dans les
zones nordiques. Il n’est pas non plus certain
que les producteurs céréaliers disposeront d’une
trésorerie suffisante pour couvrir les coûts en
hausse, comme ceux des engrais et des produits
phytosanitaires. La mauvaise situation économique exige des producteurs qu’ils exploitent
le plein potentiel de leur production, selon M.
Schulman.
Les estimations provisoires du Copa montrent
que la production de blé tendre dans l’UE-28 devrait augmenter de 2,7% cette année pour arriver
à 136,199 millions de tonnes. La production d’orge
devrait connaître une légère baisse de 0,4%.
Bonnes perspectives
pour les oléagineux
Le Copa a publié ses dernières estimations
concernant les oléagineux et les protéagineux
pour la campagne 2014/15, lesquelles aussi montrent des perspectives de marché favorables ainsi
que de bons semis d’hiver.
La réunion du groupe de travail «Oléagineux
et protéagineux» du Copa a été l’occasion de
faire le point sur ces estimations. De nombreux
États membres ont évoqué une situation positive
pour les cultures due à l’hiver très doux de cette
année ainsi que de bons semis d’hiver. Même si
la saison de croissance ne fait que commencer,
les cultures sont en très bon état et le Copa prévoit une bonne production pour la récolte 2014.
La production de colza de l’UE-28 devrait notamment rester à un niveau élevé, proche des 21
millions de tonnes, avec une augmentation de
la surface de 1,7% par rapport à l’année dernière.
Les producteurs européens devraient donc pouvoir fournir une bonne récolte et suffisamment
d’aliments pour animaux pour les éleveurs. Cela
devrait permettre d’atténuer les répercussions
d’éventuelles baisses de la production dans les
hémisphères nord et sud.
Le groupe de travail a salué ces perspectives
positives et rappelé que la surface totale d’oléagineux dans l’UE-28 devrait augmenter de 2,2%
par rapport à l’année passée. Il se dit également
satisfait de la volonté du groupe consultatif
«Céréales, oléagineux et protéagineux» de créer
un outil de surveillance pour les cultures protéagineuses et végétales de l’UE-28 qui permettra de
se faire une idée plus précise de la dépendance
de l’UE par rapport aux importations et de mieux
comprendre le marché. Cet outil pourra
Selon Olivier De Schutter, il y a absence de suivi
sur le terrain des engagements pris par les Etats
dans les enceintes internationales pour assurer la
sécurité alimentaires des pays les plus pauvres. «On
ne fait pas assez confiance à l’agriculture paysanne
pour répondre aux défis alimentaires», souligne
Olivier de Schutter, et de nombreux Etats continuent «de privilégier les cultures de rente pour satisfaire les marchés internationaux».
L’amélioration des volumes de production agricole est allée de pair avec «la spécialisation régionale dans une gamme de produits relativement
étroite», en premier lieu céréales et soja, et les
cultures destinées aux biocarburants, «au bénéfice
des grands propriétaires terriens et des grandes
unités de production», écrit-il. Alors que, selon lui,
certaines formes de développement agricole peuvent combiner l’augmentation de la production,
le souci de durabilité, l’adoption de mesures rigoureuses de lutte contre les modes de consommation
non viables, et ainsi contribuer fortement à la réduction de la pauvreté.
«Les gouvernements pourraient atteindre cet
objectif s’ils soutenaient résolument les petits producteurs de denrées alimentaires en mettant à leur
disposition des moyens publics de formation, de
stockage et de liaison avec les marchés, et de diffusion de modes de production agroécologiques»,
estime-t-il. Pour reconstruire les systèmes alimentaires locaux dans les pays en développement, il
faut donc également réformer les systèmes alimentaires des pays riches.
L’élimination de la faim et de la malnutrition reste un objectif réalisable, pour Olivier De
Schutter. Celui-ci préconise la mise en place d’un
système de gouvernance à trois étages: depuis le
local (lever les obstacles techniques), en passant par
le national (définir des politiques cohérentes entre
les secteurs), jusqu’à l’échelon international (où
doivent être créées «des conditions internationales
favorables» qui soutiennent les efforts fait aux niveaux local et national).
La menace El Nino
El Nino est un phénomène climatique qui se caractérise par des températures de l’eau anormalement élevées dans l’Océan Pacifique Sud. Il est
à l’origine de sécheresse en Asie du Sud-Ouest et
Australie, ainsi que d’inondations en Amérique du
Sud.
Les alertes se multiplient concernant l’apparition
cet été d’un phénomène El Niño, souvent lié à de
fortes précipitations et sécheresses dans le monde
qui affectent des productions majeures comme le
riz, le blé et le sucre. Le bureau australien de météorologie a signalé que les eaux profondes de la partie
tropicale de l’Océan Pacifique se sont «réchauffées
significativement» ces dernières semaines, laissant
augurer une montée des températures en surface
dans les prochains mois.
Autre observation: une montée récente des vents
sur l’extrême ouest du Pacifique, la plus forte depuis 2009, qui correspond au dernier El Niño. Le
bureau météorologique du Japon a aussi pointé le
10 mars un risque grandissant d’apparition du phénomène, qui, selon les experts américains, a 50% de
chances de se concrétiser cet été.
La riziculture japonaise ne se
redresse pas
On perd souvent de vue que la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon a
essentiellement frappé la région de Tohoku, la principale région productrice de
riz du Japon.
La région de Tohoku au Japon représente 15% de
la production nationale de riz. C’est aussi une des
régions les plus affectées par le tsunami de 2011 qui
a détruit les outils de production (terres agricoles,
engins agricoles…) des plaines côtières de l’est du
pays. Les autorités japonaises ont estimé les dégâts
matériels globaux à 1 500 millions d’euros, dont
165 millions d’euros pour agriculture. Un rapport
de l’OCDE publié en 2013 rapporte que «depuis la
catastrophe, le gouvernement poursuit ses efforts
en vue de relever le secteur agricole». En juillet 2012,
38% des terres agricoles endommagées avaient été
remises en état, et 40% des exploitations avaient
repris leur activité.
Une autre source explique néanmoins que bon
nombre des riziculteurs de la région de Tohoku
n’ont pas repris l’activité rizicole après la catastrophe : « La majorité des riziculteurs sont doubleactifs. Leur revenu ne dépend pas que de la riziculture ». En outre, une des difficultés rencontrées
par les riziculteurs après la catastrophe est de
retrouver des terres cultivables. Par ailleurs, l’accident nucléaire qui a suivi le tsunami a suscité « des
craintes quant à la contamination des terres agricoles et des aliments par des radionucléides », selon
les économistes de l’OCDE. Trouver des débouchés
pour vendre le riz localement est alors devenu plus
compliqué. Même si en termes de contamination
alimentaire, le gibier et les champignons sont les
plus touchées.
Les exploitations rizicoles sont de petite taille
(moins de deux hectares) et constituent un revenu
complémentaire à une autre activité.
«Au cours des cinquante dernières années, la
part de l’agriculture dans le PIB a été ramenée de
9% à 1% et le pourcentage de main d’œuvre qu’elle
emploie est tombé de 28% à 4%. Dans le même
temps, les superficies cultivées ont diminué d’un
quart, l’activité agricole à temps partiel devenant la
norme», constate l’OCDE.
Agrandissement des exploitations?
La catastrophe de 2011 a accéléré une déprise
agricole déjà en cours dans l’archipel nippon. Les
pouvoirs publics japonais sont conscients des difficultés rencontrées par l’agriculture du pays. L’OCDE
relève d’ailleurs que «le niveau global de soutien
s’élevait en 2009-2011 à 51% au Japon, soit environ
le double de la moyenne des pays de l’OCDE».
Par ailleurs, le riz est extrêmement protégé: les
mesures aux frontières, notamment des droits
de douane, atteignaient 780% en 2012. L’OCDE
rapporte que cette politique complique la participation du Japon à des accords commerciaux généraux de portée régionale et bilatérale. Déjà, les
pouvoirs publics japonais semblent vouloir accompagner leur agriculture vers un agrandissement
des fermes pour gagner en rentabilité. «L’évolution
démographique fournit l’occasion de regrouper
les parcelles et de procéder à d’autres réformes
susceptibles d’accroître la productivité», rapporte
Un problème plus profond
l’OCDE. Si le nombre d’agriculteurs diminue, l’idée
Les inquiétudes quant à la reprise agricole au du gouvernement japonais est d’augmenter la surJapon sont plus anciennes que la catastrophe de face cultivée par agriculteur. Un des leviers est de
Fukushima. La raison principale est le vieillisse- transférer «progressivement» les aides aux plus
ment de la population. De fait, l’âge moyen des grandes exploitations (20-30 hectares).
agriculteurs au Japon est de 66 ans et 83% des riziculteurs ont plus de 60 ans.
10 AVRIL 2014
- Pleinchamp 15
Fermiers
contre la
pauvreté
Le financement de l’agriculture : responsabilité partagée
Le financement du secteur agricole et l’accès au crédit pour les producteurs
sont essentiels au développement du secteur agricole. C’est pourquoi les
organisations agricoles, que ce soit en Belgique, au Burundi ou ailleurs,
accompagnent leurs membres dans la mise en place d’outils facilitant leur
accès au crédit. Dans cette démarche, un dialogue avec les autorités publiques
est fondamental. L’an dernier, la FWA a collaboré à plusieurs reprises avec
ses homologues burundais (la Confédération des Associations de producteurs
agricoles pour le développement- CAPAD) afin de les soutenir dans leurs actions
de réflexion et de négociation.
Sous-financement
du secteur agricole en Afrique
agriculteurs et rend quasiment impossible les
investissements agricoles plus conséquents. Les
produits financiers offerts ne sont pas toujours
adaptés au secteur: les producteurs ont besoin
de crédits plus flexibles que les uniques crédits
de campagne d’une durée limitée de six mois,
qui sont de plus caractérisés par des taux prohibitifs (pouvant aller jusqu’à 36%/an de taux d’intérêt) et des garanties demandées représentant
parfois jusqu’à 100% de l’emprunt effectué.
En 2003, 53 chefs d’Etat Africains s’engageaient à octroyer 10% de leur budget national
au secteur de l’agriculture. En 2014, ces engagements piétinent encore pour la plupart des
pays, avec des pourcentages trop faibles ou des
définitions trop larges du secteur agricole qui ne
permettent pas d’atteindre les résultats espérés.
Dans ces pays où le secteur agricole, malgré son
Revendications de la CAPAD
importance sociale et politique, n’est pas suffisamment financé, les organisations paysannes
L’ensemble de ces paramètres et la faible évotentent de développer des services économiques
lution qu’ils connaissent, ont incité la CAPAD à
adaptés à leurs membres.
revendiquer la mise en place de différents fonds,
alimentés en partie par l’Etat, permettant un véL’accès au crédit au Burundi
ritable soutien au développement des activités
Au cours de ces dernières années, le CSA a agricoles. Les revendications de la CAPAD portent
accompagné, en partenariat avec la FWA, les en particulier sur trois points :
* Besoin de crédits intrants pour l’acquisition
initiatives et revendications développées par
la CAPAD. Ce réseau de coopératives agricoles des ressources permettant la production ; de créprésent dans la majorité des provinces du pays, dits pour les investissements plus conséquents
accompagne, conformément à son mandat, (machines et équipements agricoles) ; de crédits
Partager l’expérience des agriculteurs belges
Par le passé, les agriculteurs belges ont effectivement
aussi connu cette absence de soutien financier. Pour
remédier à cette situation, ils ont développé avec leurs
organisations agricoles des outils similaires à ceux visés
par la CAPAD (par exemple, la mise en place d’un fonds
de caution mutuelle associé à des caisses de cautions
mutuelles). L’expérience des agriculteurs belges dans ce
domaine peut donc être utile aux agriculteurs burundais, c’est pourquoi des échanges ont été organisés entre la FWA et la CAPAD.
Une personne ressource de choix a été Jean-Pierre Champagne, secrétaire honoraire de la FWA
et vice-président du Crédit Agricole, qui a eu l’occasion de rencontrer plusieurs fois des représentants de la CAPAD, notamment lors de la foire de Libramont 2013 (voir photo), afin de revenir sur
l’histoire du crédit agricole en Belgique et de discuter des leviers et conditions à mettre en place
pour améliorer l’accès au crédit agricole au niveau d’un pays.
De ces échanges, on peut notamment retenir le rôle crucial d’une collaboration Étatproducteurs dans le développement et la gestion du crédit agricole au niveau d’un pays : «
Si on ne développe pas ce genre de problématique (mise en place de fonds de crédit agricole,
fonds de garantie) dans une collaboration étroite entre agriculteurs et autorités publiques, on
n’obtiendra jamais de résultats. S’il n’y a pas de collaboration, c’est toujours la spéculation qui
gagne or la régulation est indispensable pour assurer le développement des PME dans le secteur
agricole et pour permettre l’accès aux moyens de développement du secteur ». J-P. Champagne,
Libramont 2013.
années par divers acteurs, parmi lesquels, l’État,
comme investisseur principal. Au bout d’une certaine période, ce fonds devrait pouvoir s’autoalimenter et alimenter d’autres projets destinés au
développement du secteur agricole.
tivité dans les zones rurales, dans le sens d’une
utilisation optimale des ressources, nous avons
besoin de fermiers et d’éleveurs et il est indispensable que ceux-ci bénéficient d’un revenu équilibré et décent et pour cela il faut des outils. En
même temps qu’il est indispensable d’avoir des
organisations agricoles représentatives, fortes
Soutien de la FWA
et indépendantes et bien entendu un monde poLa FWA connait bien cette contrainte du crédit litique sensible à la problématique de l’agriculpuisque par le passé, les agriculteurs belges ont ture. » Y. Somville, Bujumbura 2013.
Les Mutuelles de solidarité été eux aussi confrontés à ce genre de difficultés
(voir encadré). Afin d’appuyer les revendications Perspectives
Une mutuelle de solidarité, ou MUSO, est un système de crédit collectif alimenté par les
de leurs confrères burundais, le secrétaire généLes questions du financement de l’agriculture
membres d’une communauté qui permet le prêt d’une somme à un des membres avec un engaral adjoint de la FWA, Yves Somville et la présiet des interventions de l’État dans le développegement de remboursement renforcé par l’esprit de solidarité sur lequel la mutuelle se fonde.
dente de l’UAW, Marianne Streel, ont participé
ment de celle-ci, quoique légèrement différentes,
au Forum national paysan organisé à Bujumbura
sont tout aussi présentes en Belgique et le seront
des activités économiques développées par ses pour les activités post-récolte (crédit campagne en novembre dernier. Ils ont en particulier insisté d’autant plus dans la réflexion à long terme sur
membres. C’est ainsi qu’elle a soutenu ces der- non-adapté) ; et besoin d’un fonds de garantie et sur l’enjeu que représente l’implication de l’État l’après-PAC. Afin d’avancer et de réfléchir sur
dans le développement du secteur tant pour les ces questions, il paraît essentiel de se grouper et
nières années, le développement de « mutuelles de calamité.
de solidarité » (voir encadré) et des systèmes
* Pour développer et rendre accessible l’en- aspects d’accès aux crédits et de financement du d’échanger entre OP afin d’identifier les pistes à
de warrantage tout en menant parallèlement semble de ces produits, il faut bonifier le taux secteur qu’au niveau de la création d’un environ- suivre à long terme et les outils à mettre en place
nement législatif favorable.
un travail de négociation avec les institutions d’intérêt afin de le ramener à moins de 10%/an.
afin de préserver les agriculteurs et leurs profes« Où que l’on soit dans le monde, si on veut sions. Afin de nourrir cette réflexion et de fournir
de micro-finance. Malgré les bonnes relations
* Pour répondre à tout cela, la CAPAD revenétablies avec les institutions financières, l’accès dique la mise en place d’un fonds pour le déve- maintenir et développer une production agri- d’autres éléments d’analyse, la famille FWA et le
au crédit reste très difficile pour la plupart des loppement agricole alimenté dans les premières cole, si on veut maintenir et développer une ac- CSA organiseront en fin d’année un séminaire
sur les coopératives agricoles et leur utilisation
dans la préservation de l’agriculture familiale.
Marianne Streel (UAW) et Yves Somville (FWA) au Forum National Paysan du Burundi (novembre 2013)
16 Pleinchamp -
Cette page mensuelle est réalisée par le
Collectif Stratégies Alimentaires asbl.
Le CSA est une ONG, agri-agence membre
d’AgriCord.
Ed. responsable: CSA, D. Van Der Steen
184 D, Boulevard Léopold II
1080 Bruxelles.
www.csa-be.org
Avec le soutien de la DGD
(Coopération belge)
10 AVRIL 2014
MARCHÉS
La colonne de gauche reprend les dernières cotations dispoCINEY
nibles à la clôture du journal. La colonne de droite indique,
04/04/2014
entre parenthèses, les cotations du marché précédent. Sauf Bovins de boucherie/Taureaux(€/kg)
indication contraire, les prix s’entendent hors TVA.
55%
1.70-1.80
BATTICE
05/04/2014
Bovins de boucherie/Taureaux(€/kg)
CdP. - S
3-3.50
Assimilés - E
2.80-3.10
Bonne conformation - U
1.90-2.10
Taureaux 55% - R
1.30-1.60
Poids lourds - O
1.20-1.30
Bovins de boucherie/Vaches(€/tête)
Bonne conformation - R
850-1050
1re catégorie 45% - O
600-800
2e qualité 40% - P
175-350
De fabrication - PN-C
Elevage/Vaches(€/tête)
Vaches cdp de < 5 ans
1500-2200
Vaches cdp de > 5 ans
1450-2100
Bonnes Vaches Ordinaires
600-900
Vaches Ordinaires
400-600
Elevage/Veaux(€/tête)
CdP.
375-725
Blanc-bleu
150-300
Bleus Holstein
80-130
Rouges
25-45
Noirs Bonne qualité
20-40
Noirs moyenne qualité
N-C
(3.10-3.60)
(2.90-3.30)
(1.90-2.10)
(1.30-1.60)
(1.20-1.30)
(800-1000)
(550-750)
(150-300)
N-C
(1450-2100)
(1400-2000)
(550-850)
(300-500)
(375-725)
(150-300)
(80-130)
(25-45)
(20-40)
N-C
BRUGES
02/04/2014
Bovins de boucherie/Génisses(€/kg vif)
CdP. - S
3-3.30
Assimilés - E
2.80-2.95
Bonne conformation - R
1.80-2.20
Ordinaires - P
1.35-1.55
Bovins de boucherie/Taureaux(€/kg vif)
CdP. < 24 mois - 650 kg
3.45-3.60
CdP. > 24 mois - 650 kg
3-3.25
Assimilés
2.75-3
Bonne conformation, U
2.20-2.45
60%
1.95-2.05
55%, R
1.70-1.80
Holstein
1.45-1.60
Bovins de boucherie/Vaches(€/kg vif)
CdP. label, < 78 mois
3.10-3.25
CdP.
2.85-3.05
Assimilées
2.45-2.65
Bonne conformation, R
2.10-2.35
55%
1.35-1.65
50%
1.10-1.25
De fabrication
0.85-1
(3-3.30)
(2.80-2.95)
(1.80-2.20)
(1.35-1.55)
(3.45-3.60)
(3-3.25)
(2.75-3)
(2.20-2.45)
(1.95-2.05)
(1.70-1.80)
(1.45-1.60)
(3.10-3.25)
(2.85-3.05)
(2.45-2.65)
(2.10-2.35)
(1.35-1.65)
(1.10-1.25)
(0.85-1)
60%
2-2.20
Assimilés
3.10-3.30
CDP
3.40-3.75
Bovins de boucherie/Vaches(€/kg)
Fabrication
0.75-1.25
50%
1.40-1.60
55%
1.70-2.10
Assimilés
2.40-2.70
CDP
3.10-3.45
Bovins maigres/Génisses(€/tête)
PN/PR - 180 à 250kg
175-275
PN/PR - 250 à 400kg
325-425
PN/PR - 400 à 500kg
375-575
PN/PR - pleines
1075-1575
BBB culard - 180 à 250kg
525-725
BBB culard - 250 à 400kg
950-1150
BBB culard - 400 à 500kg
1075-1475
Bovins maigres/Taureaux(€/tête)
Ordinaires - 180 à 250 kg
240-500
Ordinaires - 250 à 320 kg
450-550
Ordinaires - 320 à 370 kg
530-650
Ordinaires - > 370 kg
600-750
Assimilés - 180 à 250 kg
560-715
Assimilés - 250 à 320 kg
690-840
Assimilés - 320 à 370 kg
590-990
Assimilés - > 370 kg
940-1140
CdP. - 180 à 250 kg
825-1025
CdP. - 250 à 320 kg
1100-1250
CdP. - 320 à 370 kg
1250-1350
CdP. - > 370 kg
1350-1550
Bovins maigres/Vaches(€/tête)
PN/PR - Moyennes
225-920
Cat.II - Mixtes
900-1050
Cat.I - Mixtes
1200-1450
2 à 4 ans - CdP.
1350-2650
agées - CdP.
1250-2550
Veaux/Veaux ciney(€/tête)
Pie Noir (PN) - 0-50
Pie Noir (PN) - Ordinaire
N-C
Pie Noir (PN) - Mâle
N-C
Pie Noir (PN) - Femelle
N-C
Pie Rouge (PR) - 0-60
Pie Rouge (PR) - Mâle
N-C
B.B.B. - Ordinaire
100-320
B.B.B. - Mâle
N-C
CdP. - Mâle
500-750
CdP. - Femelle
400-700
(1.70-1.80)
(2-2.20)
(3.10-3.30)
(3.40-3.75)
(0.75-1.25)
(1.40-1.60)
(1.70-2.10)
(2.40-2.70)
(3.10-3.45)
(175-275)
(325-425)
(375-575)
(1075-1575)
(525-725)
(950-1150)
(1075-1475)
(240-500)
(450-550)
(530-650)
(600-750)
(560-715)
(690-840)
(590-990)
(940-1140)
(825-1025)
(1100-1250)
(1250-1350)
(1350-1550)
Bovins de boucherie/Taureaux(€/100kg carcasse)
A - S2
520.53
(520.07)
A - S3
479.76
(479.36)
A - E2
443.91
(446.11)
A - E3
426.21
(426.41)
A - U2
370.94
(370.94)
A - U3
343.64
(343.54)
A - R2
317.78
(317.87)
A - R3
293.69
(293.69)
A - O2
291.20
(290.91)
A - O3
277.25
(276.97)
Bovins de boucherie/Vaches(€/100kg carcasse)
D - R2
302.12
(299.06)
D - R3
294.62
(291.47)
D - O2
277.69
(272.90)
D - O3
267.89
(262.88)
D - O4
259.29
(254.97)
D - P2
220.25
(216.27)
D - P3
211.64
(207.74)
PRODUITS LAITIERS
30/03/2014
Cotations de la Confédération Belge de l’Industrie
Laitière/Produits industriels(€/100kg)
Beurre
354.74
(356.14)
Poudre de lait écrémé
322.33
(327.49)
Poudre de lait entier
372.40
(375.48)
Cheddar
380
(380)
BIRB
(225-920)
(900-1050)
(1200-1450)
(1350-2650)
(1250-2550)
30/03/2014
Porcs/Porcelets(€/tête)
23 kg + supp.
48
Porcs/Porcs(€/100kg carcasse)
146
(0-50)
N-C
N-C
N-C
(0-60)
N-C
(100-320)
N-C
(500-750)
(400-700)
03/04/2014
Porcs/Porcelets(€/tête)
20kg
36
23kg
39
kg supplémentaire
1
Porcs/Truies(€/kg carcasse) 0.77-1.03
BIRB
30/03/2014
Bovins de boucherie/Génisses(€/100kg carcasse)
E - U2
413
(412.50)
E - U3
391
(390.50)
E - R2
346.50
(346)
E - R3
340
(340)
6.86 (6.89)
6.19 (6.24)
4.14 (4.24)
7.31 (7.37)
6.47 (6.51)
3.91 (4.01)
BRUXELLES
30/03/2014
Céréales/Blé tendre(€/t)
panifiable
211
fourrager
209
Céréales/Escourgeon fourrager(€/t)
192
Céréales/Triticale(€/t)
N-C
(211)
(209)
(193)
N-C
FIWAP
04/04/2014
Fruits et légumes/Plants Bintje(€/100kg net)
Pays-bas, cl. A /5t en sac - 28-35mm 110-120
(100-110)
Pays-bas, cl. A /5t en sac - 35-45mm 80-85
(80-0)
Fruits et légumes/Pomme de terre - Frais(€/100kg net)
Chair tendre (Marabel, Melody, Victoria, Caesar,...) - Prix départ
HTVA
N-C
N-C
Chair ferme (Nicola, Franceline, Charlotte, Annabelle...) - Prix
départ HTVA
N-C
N-C
Fruits et légumes/Pomme de terre - Industrie
(€/100kg net)
Bintje - Tout venant, vrac, min.60%, 50mm+,360g/5kg PSE Dispo. - Prix départ HTVA
9-9.50
(9-10)
Autres variétés (Fontane/Challenger/Innovation/Ramos/Agria)
- Tout venant, vrac, min.60%, 50mm+,360g/5kg PSE - Export
GB - Prix départ HTVA
N-C
N-C
SYNAGRA
(47)
(149.60)
SAINT-TROND
(35)
(38)
(1)
(0.77-1.03)
DEINZE
02/04/2014
Produits de la ferme/Lapins(€/kg)
1.80-1.80
Produits de la ferme/Volailles(€/kg)
Poules extra lourdes + ou - 3,5 kg 0.59-0.61
Poules brunes 1,8-2 kg
0.22-0.24
Poules blanches 1,6-1,8 kg
0.17-0.19
Poulets à rôtir +/- 1,8 kg
0.98-1
L
M
S
(1.90-1.90)
(0.63-0.65)
(0.26-0.28)
(0.21-0.23)
(0.97-0.99)
KRUISHOUTEM
01/04/2014
Produits de la ferme/Oeufs Kruishoutem(€/100 pièces)
Oeufs de poules élevées en cages aménagées
Prix production
Blancs
Bruns
cat.0, 77.5g
6.38 (6.55)
6.45 (6.63)
cat.1, 72.5g
5.14 (5.31)
5.21 (5.39)
cat.2, 67.5g
4.91 (5.07)
5.08 (5.24)
cat.3, 62.5g
4.68 (4.82)
4.79 (4.94)
cat.4, 57.5g
4.48 (4.60)
4.43 (4.56)
cat.5, 52.5g
4.04 (4.15)
4.02 (4.14)
cat.6, 47.5g
3.59 (3.69)
3.36 (3.46)
cat.7, 42.5g
3.11 (3.20)
2.99 (3.08)
Prix négoce
XL
6.98 (7.15)
7.05 (7.23)
L
5.51 (5.67)
5.68 (5.84)
M
5.08 (5.20)
5.03 (5.16)
S
3.99 (4.09)
3.76 (3.86)
Oeufs de poules élevées au sol
Prix production
cat.0, 77.5g
7.74 (7.75)
8.25 (8.32)
cat.1, 72.5g
6.50 (6.51)
7.01 (7.08)
cat.2, 67.5g
6.26 (6.29)
6.71 (6.77)
cat.3, 62.5g
5.98 (6.02)
6.43 (6.47)
cat.4, 57.5g
5.59 (5.64)
5.87 (5.91)
cat.5, 52.5g
4.19 (4.30)
4.17 (4.29)
cat.6, 47.5g
3.74 (3.84)
3.51 (3.61)
cat.7, 42.5g
3.29 (3.35)
3.14 (3.23)
Prix négoce
XL
8.34 (8.35)
8.85 (8.92)
08/04/2014
Céréales/Blé tendre(€/t)
182
Céréales/Maïs(€/t)
indigène
171
humidité 30%
106
plus ou moins €/t/% humidité
3
Céréales/Escourgeon fourrager(€/t)
161.50
(181)
(170.50)
(105.50)
(3)
(161)
MAT. PREMIÈRES - ALIM. BÉTAIL
Corn Gluten feed(€/1000kg)
22% - prix vrac - HTVA
247
Luzerne déshydratée(€/1000kg)
16%, pellets 6mm - prix vrac - HTVA
257
Manioc(€/1000kg)
prix vrac - HTVA
N-C
Mélasse de canne à sucre(€/1000kg)
prix vrac - HTVA
209
Pulpe de betterave déshydratée(€/1000kg)
pellets 8mm - prix vrac - HTVA
274
Tourteaux de Colza(€/1000kg)
extraction - 34% - prix vrac - HTVA
329
Tourteaux de lin(€/t)
pression - 40% - prix vrac - HTVA
425
Tourteaux de soja(€/1000kg)
extraction - 43% - prix vrac - HTVA
467
Tourteaux de soja(€/1000kg)
extraction - 49% - prix vrac - HTVA
497
Tourteaux de soja(€/1000kg)
48% - OGM contrôlé - prix vrac - HTVA 545
Tourteaux de soja(€/1000kg)
extraction - 44% - prix vrac - HTVA
465
Tourteaux de Tournesol(€/1000kg)
extraction - 28% - prix vrac - HTVA
246
(245)
(261)
N-C
(209)
(272)
(336)
(430)
(474)
(504)
(542)
(466)
(247)
MARCHÉ DE CHICAGO
08/04/2014
Unité : $/boisseau
Éch.
Ouv.
+Haut
Blé
05/2014 670.25
679.5
Maïs 05/2014 500.25
502.5
Soja 05/2014 1472.25
1479.5
+Bas
665.5
494.5
1459.5
• CHAUSSÉE DE NAMUR, 47 - B-5030 GEMBLOUX
• TÉL. : 081/60.00.60 • FAX: 081/60.04.46
• E-MAIL: [email protected]
Organe de presse
hebdomadaire de la Fédération
Wallonne de l’Agriculture
Rédaction : Richard Cydzik, Bernard Kersten, Marie-France Vienne
Abonnement : Martine Dewez - Editeur responsable: Yvan Hayez , secrétaire
général - Tirage : 22.500 exemplaires distribués dans toutes les fermes de
Wallonie - Imprimerie: Corelio - Grand-Bigard - Prépress: Proximag
10 AVRIL 2014
- Pleinchamp 17
ZWISCHEN EUPEN UND SANKT-VITH
Hohes Entwicklungspotential in
der Biolandwirtschaft
Die Weiterentwicklung des ökologisch kontrollierten Landbaus ist fortan in
der Europäischen Union zweifellos ein Phänomen. Er hat sich von der relativ
kleinen Marktlücke zu einem eigenständigen Sektor (und Modell) entwickelt.
Diese Situation rechtfertigt eine Umgestaltung der Gesetzgebung entsprechend
der veränderten Dimension. Daher rührt auch der neue Gesetzesvorschlag der
Kommission zu dem Thema, dessen Grundgedanke Herr Ciolos im Laufe einer
Pressekonferenz am 25. März vorgestellt hat, nachdem er ihn am Vortag vor
den Landwirtschaftsministern der jeweiligen EU-Mitgliedstaaten vorgestellt
hatte.
Eupener
Genossenschaftsmolkerei
Walhorn und Arla Foods amba
erwägen Zusammenschluss
Die Eupener Genossenschaftsmolkerei Walhorn (EGM) und Arla Foods
amba ziehen einen Zusammenschluss in Betracht. Die Aufsichtsräte beider
Genossenschaften haben ihren Mitgliedern dazu einen entsprechenden
Vorschlag unterbreitet. Voraussichtlich Mitte Mai entscheiden nun die
Vertreterversammlungen beider Genossenschaften darüber, ob die
vorgeschlagene Fusion vollzogen werden soll.
Richard Cydzik
Die ursprüngliche EU-Gesetzgebung über den
ökologisch kontrollierten Landbau ist geschaffen worden, indem auf die einzelstaatlichen
Gesetzgebungen der jeweiligen Mitgliedstaaten
zugegriffen wurde. Man hat es sich zur Aufgabe
gemacht einen gemeinsamen Nenner zu suchen und diverse bestehende Abweichungen
angenommen. Die heute geltende Regelung,
so erklärt Ciolos, enthält mehr Ausnahmen als
Grundregelungen, was sie schwer verständlich
macht. Daher beruht die neue Regelung auf
dem umgekehrten Prinzip: mehr gemeinsame
Grundregeln für alle Mitgliedsstaaten und weniger Ausnahmen.
vor allem die Qualität, anstatt die Quantität,
zum Ziel haben werden; vor allem müssen
Kontrollen gezielter durchgeführt werden, so
dass sie für den Erzeuger keine Zusatzkosten mit
sich bringen.
Kennzeichnung
Die Kennzeichnung betrifft auch weiterverarbeitete Bioerzeugnisse, insbesondere vorverpackte Produkte. Die Zutaten, die zu einem weiterverarbeiteten Produkt gehören, müssen selbst
aus ökologisch kontrolliertem Landbau stammen. Dasselbe gilt für die Futtermittel der Tiere
in den ökologisch kontrollierten Zuchtbetrieben.
Ein Betrieb ist zudem entweder ein Biobetrieb
Begründung
oder aber ein konventionell geführter landwirtDas Ziel der neuen Regelung wird darin be- schaftlicher Betrieb. Den halbwegs biologisch,
stehen, den weiteren Ausbau des Biosektors halbwegs konventionell geführten Betrieb gibt
in Europa sicherzustellen und zu diesem es nicht.
Zweck dessen Glaubwürdigkeit zu festigen.
Für importierte Produkte werden gleich strenDie Sache ist der Mühe wert. In der EU steht
ge
Kontrollen gelten. Es sei hinzu bemerkt, dass
der Biosektor, so M. Ciolos, für einen Markt
große Mengen Bioerzeugnisse international gevon etwa 20 Milliarden Euro. Die Kommission
handelt werden. Ziel der vorgeschlagenen verwird die Betrugsbekämpfung in demselben
schärften Rechtsvorschriften ist ebenfalls indiZusammenhang intensivieren. Indem sie die
rekt die Steigerung der Exporte in diesem Sektor.
Kontrollen an den Stellen der Produktions- und
Dieser verfügt allgemein, so Herr Ciolos, über
Vertriebskette ansetzt, die die meisten Gefahren
ein sicheres Entwicklungspotential. Ungeachtet
bergen. Entgegen allem Anschein ist nicht die
jeglicher Voraussagen folgt die Nachfrage nach
Produktion selbst, sondern die ihr nachgelaErzeugnissen aus biologisch kontrolliertem
gerten Sektoren, eher dem Betrug ausgesetzt.
Landbau einer regelmäßig steigenden Kurve,
Insbesondere der Vertrieb: allem Anschein nach
trotz Krise. Es wäre schade einen solchen Markt
zeigen zu viele Produkte ein mehr oder weniger
verkommen zu lassen.
offizielles Logo an, das ihnen nicht zusteht.
Ciolos beharrt auf der Tatsache, dass die bei
der Kontrolle unternommenen Anstrengungen
Die wichtigsten Elemente des Vorschlags
Nachstehend die wichtigsten Elemente des
neuen Vorschlags der Kommission:
– die Produktionsbestimmungen werden angeglichen, indem Ausnahmen gestrichen werden, nur sehr spezifische Umstände lassen eine
Ausnahme zu;
– die bei der Zusammensetzung weiterverarbeiteter Bioerzeugnisse verwendeten landwirtschaftlichen Zutaten müssen aus rein ökologisch
kontrolliertem Landbau stammen;
– die Marktbeteiligten der Produktionskette
für Bioprodukte, ausgenommen Landwirte oder
Marktbeteiligte, die Meeresalgen oder Tiere aus
Aquakultur (Kleinunternehmen ausgenommen)
erzeugen, sind dazu verpflichtet, ein System
zu entwickeln, das auf die Verbesserung ihrer
Umweltleistung ausgerichtet ist;
18 Pleinchamp -
10 AVRIL 2014
– die Bestimmungen in Zusammenhang mit
dem Kontrollsystem sind in einem einzigen
Gesetzestext eingearbeitet worden (Vorschlag
für eine Verordnung über offizielle Kontrollen,
von der Kommission vorgeschlagen);
– Für Kleinbauern innerhalb der EU wird ein
System der Gruppenzertifizierung eingeführt;
– Sonderbestimmungen zwecks Verbesserung
der Rückverfolgbarkeit und Vorbeugung von
Betrug werden eingeführt;
– das Handelssystem wird angepasst.
Es besteht weiterhin die Möglichkeit
Gleichwertigkeitsabkommen mit Drittländern
abzuschließen, während die einseitige
Gleichwertigkeit progressiv abgeschafft wird.
Beide Molkereigenossenschaften agieren
heute schon international: Die rund 12.600
Anteilseigner der unter anderem für ihre
Käsespezialitäten Arla BUKO, Castello und
Arla Höhlenkäse sowie für Lurpak Butter und
Arla Kærgården bekannte Arla Foods amba
sind Landwirte aus Schweden, Dänemark,
Deutschland, Belgien, Luxemburg und
Großbritannien. Die rund 800 Mitglieder der
Eupener Genossenschaftsmolkerei Walhorn
(EGM) kommen größtenteils aus Belgien und
Deutschland sowie aus den Niederlanden. Arla
ist das fünftgrößte Molkereiunternehmen
Europas. In den vergangenen Jahren hat sich
Arla außerdem zu einer global handelnden
Genossenschaft mit starker Ausrichtung auf
europäische Milch entwickelt. Arla Foods möchte gemäß seiner Strategie 2017 weiter wachsen,
innerhalb und insbesondere auch in Ländern
außerhalb der EU. Diesen Weg kann Arla mit
der Eupener Genossenschaftsmolkerei gemeinsam fortführen: Die Molkerei in Walhorn würde unsere Produktionsstätten in Pronsfeld und
im niederländischen Nijkerk ergänzen, die wir
damit künftig noch besser auslasten könnten.
Zudem könnte Walhorn unseren europäischen
Milchpool erweitern und uns als europäische
Genossenschaft stärken“, erklärt Åke Hantoft,
Vorsitzender des Aufsichtsrates von Arla Foods
amba. „Dieser Zusammenschluss wäre für Arla
ein wichtiger Schritt, um seine auf Wachstum
ausgelegten strategischen Ziele zu erreichen.“
Uneingeschränkte
Milchabnahmegarantie für die
Mitglieder der EGM Walhorn
Ein Zusammenschluss mit Arla brächte den Mitgliedern der EGM eine uneingeschränkte Milchabnahmegarantie. Der
Milchauszahlungspreis würde auf derselben
Grundlage berechnet, wie sie für alle anderen Mitglieder von Arla gültig ist. Dieser lag im
Schnitt der vergangenen Jahre um etwa ei-
nen Cent höher als bei der EGM Walhorn. „Für
unsere Genossenschaft bietet der geplante
Zusammenschluss eine klare Perspektive für sicheres Wachstum und mehr Profitabilität“, sagt
Mathieu Dobbelstein, Aufsichtsratsvorsitzender
der EGM Walhorn. „Mit Arla hätten wir einen starken Partner, der unsere genossenschaftliche Orientierung verstärkt und den
Landwirten eine sichere Grundlage für die zukünftige Entwicklung bietet.“ Die Vorschläge
zur Fusion sehen vor, dass die EGM Walhorn als
Genossenschaft der Arla Foods amba beitritt.
Sie würde somit ihre gewohnten genossenschaftlichen Traditionen fortführen können.
Die individuellen Mitglieder der EGM verbleiben Mitglieder in der Genossenschaft – mit unveränderten demokratischen Rechten. Darüber
hinaus wäre die EGM Walhorn mit eigenen
Repräsentanten im Aufsichtsrat sowie in der
Vertreterversammlung von Arla Foods amba vertreten.
Umsetzung vorbehaltlich der
Zustimmung für Juli 2014 angestrebt
Die Vertreterversammlungen der EGM
Walhorn sowie von Arla Foods amba werden
voraussichtlich Mitte Mai über die geplante
Fusion abstimmen. Um den Zusammenschluss
verwirklichen zu können, ist eine Zustimmung
von mindestens 75 Prozent in jeder der beiden
Genossenschaften notwendig. Vorbehaltlich
der Zustimmung der Mitglieder sowie der
Wettbewerbsbehörden wird eine Realisierung
zu Ende Juli 2014 angestrebt.
Im Gespräch mit Joseph Locht
Nach der gemeinsamen Pressemitteilung der Arla Foods amba und der
Eupener Molkereigenossenschaft Walhorn (EGM), vom 31. März 2014 über
Fusionspläne beider Genossenschaften, hatte der Plein Champ die Möglichkeit
mit dem Direktor der EGM, Joseph Locht, ein Interview zu führen. Joseph
Locht ist im besten Sinne des Wortes ein Routinier der Branche. Seit 1988 ist
er Direktor der EGM und zwischenzeitlich, bis in das Jahr 2011, stand er auch
der AG als Direktor vor. An der Spitze der Genossenschaft zeichnet er für deren
stete, dem Markt angepasste Weiterentwicklung. Wir begegneten einem
verantwortungsbewussten, seinen Mitgliedern gegenüber entschlossenen
Direktor zum Interview.
JL: Von uns wird genau ein Vertreter in den
Aufsichtsrat entsendet werden können, da
sich dies nach den Anteilen des Eigenkapitals
richtet. Weitere vier Vertreter werden in der
Vertreterversammlung aktiv.
Constanze Göbel-Zehrt und Hans Müllens
PC: Wird die in Belgien, von der Arla Foods
amba eingesammelte Milch auch am Standort
Walhorn verarbeitet werden?
JL: Im Laufe der Jahre wird sich dies sicher einpendeln. Genaueres kann zum jetzigen Zeitpunkt
noch nicht dazu gesagt werden.
PC: Seit wann bestehen Gespräche zwischen der Arla Foods amba und der Eupener
Genossenschaftsmolkerei (EGM)?
Joseph Locht: Wie und wann, wer auf
wen zugegangen ist, dies kann keiner beider Geschäftspartner genau sagen. Die erste Kontaktaufnahme begann anlässlich der
Verabschiedung von Rainer Sievers, dem früheren Direktor der MUH, des heutigen in die Arla
Foods amba eingebunden Standortes Pronsfeld
in Deutschland. Fortwährende Kontakte bestanden schließlich schon in all den Jahren zuvor,
man ist sich natürlich nicht unbekannt. Zudem
müssen Probleme lösungsorientiert behandelt
werden können und die Zeit war reif, um dementsprechende Diskussionen zu führen. Die
gleiche Zielorientierung der Genossenschaften
ist gegeben, Arla sucht Milch und möchte sich
weiter europa- sowie weltweit orientieren.
Innerhalb der Gruppe, welche ebenso orientiert ist, sollte man seinen Mitgliedern auch die
Freiheit anbieten müssen, ihre Betriebe nach
eigenen Vorstellungen weiterentwickeln zu können. Vorzugsweise, den jeweiligen individuellen
Wünschen der Landwirte entsprechend, entgegen
einschränkenden Möglichkeiten. Die Landwirte
sollen ihre Betriebskonzepte umsetzten können.
Allein schon von der Betriebsphilosophie her
passen die Genossenschaftsmitglieder besser
zueinander, als dies die Zusammenarbeit mit
einer Privatmolkerei zulässt. Komplementär fanden wir uns auf dem gleichen Markt, was nicht
bedeuten soll, dass die Lactalis AG wegfällt. Der
Genossenschaft geht es zudem finanziell gut. Aus
dieser Position heraus, Entscheidungen für die
Entwicklung der Genossenschaft zu treffen ist immer besser, als umgekehrt. Derart aufgestellt können wir für unsere Mitglieder in Verhandlungen
treten.
PC: Wie können die bestehenden Arbeitsplätze
in Walhorn gesichert werden?
JL: Für Walhorn AG wird sich nichts ändern,
es bleibt alles so, wie es ist, da lediglich die
Genossenschaft mit ihren Anteilen zur Arla Foods
amba wechselt.
PC: Was wird aus der Walhorner
Trockenmilchherstellung?
JL: Lactalis hatte uns den Bau eines
Trockenturms vorgeschlagen. Daran sollte sich
aber die Genossenschaft zusätzlich direkt mit
50% beteiligen, der Saldo sollte Walhorn AG in
Anspruch nehmen. Dabei sahen wir jedoch keine
gemeinsam gegebenen Zukunftsgarantien für
unsere Landwirte.
PC: Könnte die Entwicklung den Standort
Walhorn, wegen seiner strategisch guten Lage als
Milchmengenumschlagplatz ins Kalkül zu ziehen,
eventuell in das globale Entwicklungskonzept
der Arla Foods amba passen?
JL: Wie eingangs schon erwähnt wird sich
hen Montagmorgen davon in Kenntnis. Er zeigte hier erst einmal nichts ändern. Was in ein paar
Verständnis dafür, dass sich die Genossenschaft Jahren sein wird, weiß zum jetzigen Zeitpunkt
entwickeln müsse. Man kann ruhig auch darüber keiner genau. Es ist allerdings auch immer besoffen reden, dass sich die EGM und Lactalis AG ser, die Milchmengen möglichst Orts nah zu
auseinanderentwickelt haben.
verarbeiten. Arla hat im Umkreis von zweihundert Kilometern Verarbeitungsbetriebe, was
PC: Sollte die Fusion zustande kommen, wie auch für unseren Standort interessant ist und
wird sich die weitere Zusammenarbeit mit der Verarbeitungsgarantien bietet.
Lactalis AG gestalten werden?
JL: Mit der Fusion werden die 49 % der gehalPC: Wird mit der Fusion, die Arla Foods
tenen Genossenschaftsanteile, mit allen Rechten amba auch Belgien zu ihren Kern- und
und Pflichten unverändert zur Arla Foods amba Wachstumsmärkten zählen?
gehen. Die Genossenschaft ist ein demokratiJL: Der erste Markt ist Großbritannien. Natürlich
sches Instrument und es wird sicher im Laufe wird die Arla Möglichkeiten nutzen, um auf den
der Zeit Anpassungen geben werden. Wie sich belgischen Markt zu kommen.
diese gestalten, bleibt abzuwarten, dies wird die
Zukunft zeigen. Deutlich ist, dass die Arla, CGN
PC: Wie stellt man sich im Zuge der
Consumer Germany Netherlands, in die europä- Fusionspläne die künftigen Investitionen vor?
ische Entwicklung eingebunden ist. Wir werden
JL: Die Genossenschaft arbeitet seit zehn
mit dieser Partnerschaft in der ersten Phase be- Jahren ohne Hauptinvestitionen. Sämtliche
ginnen und danach wird man sehen, wie es aus- Instandhaltungsmaßnahmen wurden alsehen wird. Diskussionen mit Lactalis werden lerdings immer durchgeführt. Wir haben
kommen und bei allem Verständnis für unsere Investitionspläne, welche derzeit noch beim
Entscheidung, nicht ausgeschlossen. Natürlich Urbanismus zur Bearbeitung liegen. Sowie wir
müssen dazu Vereinbarungen gefunden werden. das Einverständnis erhalten, werde an dem
In der zweiten Phase wird man sehen müssen, wie Plan, dem Bau eines neuen Bürogebäudes und
man die Walhorn AG in die neue Konstellation an- Lagerkapazitäten festgehalten.
passen werden kann.
PC: Schaut man sich den Betrieb an, wird deutPC: Wird es nach der Fusion eine uneinge- lich, dass sicherlich weitere Investitionen folgen
schränkte Milchmengenabnahmegarantie ge- müssten. Hat sich die Arla Foods amba bereits
ben?
über Investitionen geäußert?
JL: Mit der Fusion werden unsere Mitglieder
JL: Natürlich möchte Arla Foods amba investieallen anderen angeschlossenen Milchlieferanten ren, aber ohne den guten Willen von Lactalis ist
der Arla gleichgestellt werden. In der Umsetzung dies heute nicht möglich.
sind dies garantierte Milchabnahmemengen
PC: Wie ist die Stimmung unter den Mitgliedern
und ein Milchauszahlungspreis, der einen kleinen Cent höher liegt, als der im Durchschnitt der nach Bekanntwerden der Fusionspläne?
JL: Ich möchte hierbei viel lieber von einer
letzten drei Jahre ausgezahlte Milchpreis der EGM
Integration als von der Fusion sprechen, denn
Walhorn.
dieser Begriff ist treffender. Es ist erstaunlich ruPC: Würde nach der Fusion mit der Arla, noch hig. Wir haben nur wenige Anrufe dazu erhalten.
Milch von der Laiterie des Ardennes (LDA) nach Fragen aus angrenzenden Regionen werden abzuwarten sein.
Walhorn geliefert werden?
JL: Ein Teil der aus der Gegend eingesammelten
PC: Wir danken ihnen für das offene Gespräch
Milch der LDA wird in Walhorn weiterhin verarbeitet werden, da dies lediglich ein Austausch mit und wünschen ihnen und ihren Mitgliedern weiterhin alles Gute.
der gesammelten Milch von SOCABEL ist.
PC:
Wann
wurden
die
Genossenschaftsmitglieder über die
Fusionspläne informiert?
JL: Nachdem sich der Verwaltungsrat für die
Fusion mit Arla Foods amba Dänemark, unter
Vorbehalt der Zustimmung der Mitglieder der
Versammlungen und des Kartellamtes entschieden hat, wurde zeitnah informiert. Am 31. März
2014 sind ausnahmslos alle Mitglieder darüber
schriftlich informiert worden. Den Direktor von
PC: Wie viele Vertreter der EGM würden dem
Lactalis setzte ich, bevor die Pressemitteilungen Aufsichtsrat der Arla Foods amba entsandt werverschickt wurden, in einem Telefonat am frü- den können?
Copa stützt die
ökologische
Produktion
Copa reagierte auf die neuen
Vorschläge der Europäischen
Kommission zu Produktion und
Kennzeichnung im ökologischen
Landbau und betonte, dass diese
auf dem Erfolg der aktuellen
EU-Gesetzesregelung aufbauen und
die Weiterentwicklung des Sektors
ermöglichen müssen. Der ökologische
Landbau der EU ist einer der am
schnellsten wachsenden Sektoren der
Landwirtschaft.
Copa betonte: „Die neuen Regeln müssen die
Weiterentwicklung der Produktion ermöglichen und gleichzeitig durch Nutzung der richtigen Instrumente das Wachstum des Marktes
für Bioprodukte unterstützen. Die Regeln dürfen weder dazu führen, dass Landwirte davon
abgehalten werden, ihren Betrieb auf den ökologischen Landbau umzustellen, noch, dass
bereits im Ökolandbau tätige Landwirte an der
Fortsetzung ihrer Produktion gehindert werden.“
„In vielen Regionen erfolgt die Umstellung
von Betrieben auf den ökologischen Landbau
schrittweise. Das hat unterschiedliche
Ursachen und geht zum Teil auf wirtschaftliche oder strukturelle Aspekte zurück. Wenn
diese Möglichkeit der schrittweisen Anpassung
an den ökologischen Landbau entfällt, wird die
Entwicklung des Sektors gebremst.“
„Wir möchten auch hervorheben, dass
der ökologische Landbau ein ganzheitliches Produktionssystem ist, das auf einer
spezifischen Bewirtschaftung der natürlichen Ressourcen fußt, die Verwendung chemischer und synthetischer Betriebsmittel
strengen Einschränkungen unterwirft
und die Verwendung genetisch veränderter Organismen verbietet. Der ökologische
Landbau ist eine globale Produktionsmethode,
die insbesondere im Bereich des Tierwohls
und des Umweltschutzes zusätzliche
Anforderungen stellt. Der Produktionsprozess
muss daher in seiner Gesamtheit betrachtet
werden – es geht nicht nur um das Endprodukt.
Daher ist es von größter Bedeutung, dass die
Kontrollen weiterhin verfahrensorientiert bleiben.“
„Die ökologische Erzeugung kann in der Tat
nicht von ihrem Umfeld getrennt werden“,
bestätigte der Vorsitzende der Arbeitsgruppe
„Ökologischer Landbau“ von Copa, Édouard
Rousseau. „Daher sollten Ökobauern z.B. nicht
für eine zufällige Kontaminierung oder eine
Rückstandsanalyse aufkommen müssen,
da dies ihre Kosten enorm in die Höhe treiben und zu schweren Einkommenseinbußen
führen würde. Es muss auch eine Lösung
für das Problem der Saatgutverfügbarkeit
im Rahmen der vorgeschlagenen neuen
EU-Regelung zu Saatgut und pflanzlichem
Vermehrungsmaterial gefunden werden.“ Der Entwurf der neuen Regelung war
Diskussionsgegenstand des Treffens der europäischen Landwirtschaftsminister. Ziel
ist die Stärkung und Harmonisierung der
Produktionsregeln durch die Streichung von
Ausnahmen sowie die Verbesserung des
Kontrollsystems durch die Zusammenfassung
aller Bestimmungen in einem einzigen Text.
Der risikobasierte Ansatz amtlicher Kontrollen
wird gestärkt. Laut dem Vorschlag müssen
Biobetriebe unter vollständiger Einhaltung der
Produktionsregeln des ökologischen Landbaus
bewirtschaftet werden und Zutaten dürfen
ausschließlich aus dem ökologischen Landbau
stammen. Copa möchte umfassend an den
Diskussionen beteiligt sein.
10 AVRIL 2014
- Pleinchamp 19
AGENDA
FÉDÉRATION WALLONNE
DE L’AGRICULTURE (FWA)
DIVERS
JEUDI 10 AVRIL
JEUDI 17 AVRIL
SP LIEGE: à 20h à l’IPES de Waremme, Rue de Huy 123 à 4300
Waremme. Débat politique.
LUNDI 28 AVRIL
SL ANDENNE ET HUY: à 20h à Andenne, Avenue Roi Albert 104. Séance
d’information «PAC 2014-2020: Que nous réservent les décisions européennes dans le cadre du 1er pilier? Quels impacts sur les exploitations wallonnes?» par Alain Masure, Directeur du Service d’Etudes
de la FWA.
FÉDÉRATION DES JEUNES
AGRICULTEURS (FJA)
SAMEDI 12 AVRIL
FJA PROVINCIALE LUXEMBOURG: Bal provincial à la Salle de Bourcy.
Ambiance et sécurité assurées. (voir encart)
FJA MERBES-BINCHE: Fluo Party chez la Famille Vercruysse Alain, Rue
de Bienne 16 à 7133 Buvrinnes. (voir encart)
FJA CONDROZ-LIEGEOIS: Soirée Coupe du Monde à la Salle le Dzy, Rue
Gommeray 9 à 4577 Fraiture-en-Condroz. (voir encart)
SAMEDI 19 AVRIL
FJA ATH: Soirée Flower Power chez M. et Mme Vermeire, Zone
Industrielle de l’Europe n° 20 Bis à 7900 Leuze-en-Hainaut.
Membres: 6 euros, Non-membres: 7 euros.
DIMANCHE 20 AVRIL
FJA NORD LUXEMBOURG: Bal de Pâques soirée FJA à Marloie dans
l’entreprise Mat Service. Ambiance et sécurité assurées.
FJA HENRI-CHAPELLE: Bal de Pâques au Cercle Notre-Dame à HenriChapelle.
SAMEDI 26 AVRIL
FJA ANDENNE: Soirée Chic et Choc à la Salle du foot à Havelange, Rue
de la Station 136 à 5370 Havelange. Ambiance assurée par Sono Skau.
FJA FLEURUS: Soirée «BRASIL» chez Gryspeert Eric, Rue Edouard
Lacroix 37 à 6210 Wayaux.
MERCREDI 30 AVRIL
FJA SOIGNIES: Soirée «Animals» chez M. et Mme Leconte et fils,
Chemin d’Hodimont 8 à 7090 Hennuyères.
VENDREDI 2 MAI
FJA WPJ: Souper dès 18h à la Ferme Delaby, Rue du Fraignat 60 à
1325 Corroy-le-Grand (Vieusart). Renseignements et réservations
au plus tard pour le 25 avril auprès de Justine Van Keerberghen
(0477/34.05.52) ou Mélanie Delaby (0477/87.24.92).
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biométhanisation. Rendez-vous à rue de la Brasserie 20. Avec l’appui de la Surizée, Valbiom et du GAL des Pays Condruses. Info Emilie
Bievez : 019/ 54 60 51, [email protected]
VENDREDI 11 AVRIL
SIVRY: à 20h; à la salle du Centre Culturel, projet” Nourrir l’humanité, c’est un métier”, film ‘’notre pain quotidien’’. Après le spectacle,
échanges entre public et responsables agricoles
UNION DES AGRICULTRICES
WALLONNES (UAW)
Voir pages de l’UAW
LA FJA DE MERBES-BINCHE
A le plaisir de vous inviter à sa
FLUO PARTY
Garçon : 20 euros non-membre – 15 euros membre
Fille : 18 euros non-membre – 13 euros membre
SAMEDI 12 AVRIL 2014
Chez la Famille Vercruysse Alain, Rue de Bienne 16
à 7133 Buvrinnes
20 Pleinchamp -
10 AVRIL 2014
Engagée dans une négociation d’immense
envergure avec les Etats Unis, l’Union européenne
va également réentamer des pourparlers avec les
pays sud-américains du Mercosur. Tandis que les
discussions euro-américaines se déroulent dans
une redoutable opacité, il est de notoriété publique
que celles avec les pays sud-américains portent
sur l’augmentation des importations agricoles
européennes en provenance du Mercosur.
L’UE et le Mercosur
(Argentine, Brésil, Paraguay,
Uruguay et Venezuela) vont
SAMEDI 12 AVRIL
échanger leurs offres de libéralisation tarifaire sur les proSIVRY: à 20h; à la salle du Centre Culturel, pièce de théâtre ’’nourrir duits agricoles et industriels
l’humanité, c’est un métier’’. Après le spectacle, échanges entre pu- au début du mois de février au
blic et responsables agricoles
plus tard, a annoncé, le 13 janNEUFCHATEAU: à 6h00, place St Roch: excursion de printemps du
vier, le chef de la diplomatie
comice de Neufchâteau au parc floral «Keukenhof». Inscription pour
paraguayenne, Eladio Loizaga,
le 7/4 au plus tard chez André Maljean, 0492/31.75.92
ajoutant que la question était
entre les mains des ministres
JEUDI 24 AVRIL
des affaires étrangères des
quatre pays membres fondaHERVE: à 19h30 au collège Providence, conférence de Claude et
teurs du bloc latino-américain,
Lydia Bourguignon, promoteurs d’une agriculture propre et durable.
qui tiendra un sommet le 31
Organisation: collectif «semer le futur». Entrée: 10 €
janvier à Caracas. Son processus d’adhésion au Mercosur
n’étant pas totalement achevé,
le Venezuela ne fera pas partie
des discussions, a en outre précisé le ministre paraguayen.
L’échange des offres sur l’ac-
NÉROLOGIE
Monsieur Paul BAUDART, époux de Rosalie LEONARD
Né à Dailly le 16 mai 1944 et décédé à Maredsous le 31 mars 2014
La Fédération Wallonne de l’Agriculture ainsi que Plein Champ
présentent leurs sincères condoléances aux familles
MARIAGE
Elisa DENIS et Johan DELMOTTE s’uniront le samedi 9 mai 2014
à l’Eglise St-Martin de Thulin à 11h.
La section UAW Boussu Dour leur
adresse ses sincères félicitations.
La Fédération Wallonne de l’Agriculture ainsi que Plein Champ
présentent leurs sincères félicitations aux jeunes époux
Pour une
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DIMANCHE 4 MAI
FJA WPJ: Après-Midi Champêtre à partir de 12h à la Ferme Delaby,
Rue du Fraignat 60 à 1325 Corroy-le-Grand (Vieusart).
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Vous invite à sa
SOIRÉE FJA
SAMEDI 12 AVRIL 2014
Dès 22h
A la Salle du foot à Bourcy (Bastogne)
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Le comité décline toutes responsabilités en cas de vol, perte ou accident
cès au marché entre l’UE et le
Mercosur avait été programmé
pour le 1er octobre dernier, lors
de la dernière réunion ministérielle entre les deux blocs,
en janvier 2013. L’Argentine, le
Brésil, le Paraguay et l’Uruguay,
qui ont arrêté en novembre leur
position commune sur ce sujet,
auraient ensuite dû soumettre
leur proposition à la partie européenne début décembre.
Mais, en marge de la conférence
ministérielle de l’OMC à Bali, les
responsables des deux parties
avaient convenu de prendre un
peu plus de temps pour s’assurer que leurs offres soient assez
ambitieuses.
Suspendu en 2012, le
Paraguay doit officialiser son
retour au sein du Mercosur lors
du sommet de Caracas.
Antibiotiques dans les
élevages américains
Les États-Unis ont dévoilé un plan pour éliminer
l’utilisation de certains antibiotiques dans l’élevage,
pratique qui vise à doper la production de viande
mais pose le risque d’accroître la résistance
microbienne à ces médicaments.
Pour mettre en oeuvre cette
stratégie, l’Agence américaine des aliments et des médicaments (Food and Drug
Administration) demande à
l’industrie des produits pharmaceutiques vétérinaires de
modifier les conditions d’utilisation de ces antibiotiques
afin qu’ils ne puissent plus être
utilisés pour améliorer la production de viande. De plus, leur
emploi en cas de maladie des
animaux d’élevage nécessitera
l’ordonnance d’un vétérinaire.
La FDA demande à ces sociétés
de l’informer de leur intention
de signer un engagement volontaire dans la mise en oeuvre
de ce plan d’action dans les trois
prochains mois.
La représentante démocrate
de New York, Louise Slaughter,
seule microbiologiste du
Congrès, a déploré l’absence
«d’un mécanisme contraignant pour faire appliquer ces
changements». Elle a proposé
un texte de loi qui protègerait
huit classes d’antibiotiques, limitant leur usage strictement
pour soigner des personnes et
des animaux malades.)
LA FJA DU CONDROZLIÉGEOIS
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A la salle le Dzy, Rue Gommeray 9
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Le comité décline toute responsabilité
en cas de perte, vol ou accident
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VOTRE PROFIL
- Vous êtes gradué / bachelier à orientation commerciale et/ou technique-mécanique et/ou agricole ou avez une expérience dans notre domaine d’activité
- Vous avez une connaissance pointue du milieu agricole et de ses outils
- Vous pouvez vous exprimer en français, néerlandais et/ou anglais
- Vous êtes organisé et ordonné
- Vous prenez des initiatives, êtes autonome & orienté résultat et vous êtes proactif
- Vous utilisez les programmes informatiques courants (Word, Excell, powerpoint,
outlook …)
- Vous êtes à l’aise avec tout type d’interlocuteur, avez le contact facile et l’esprit
d’équipe
- Vous êtes polyvalent et pouvez vous adapter au besoin d’une entreprise familiale
(multitâches)
VOTRE OFFRE
- Une excellente rémunération en fonction des résultats
- Un travail varié, passionnant, dans une entreprise dynamique
- Une ambiance de travail familiale
- Tous les outils nécessaires à votre travail (formations, coaching, GSM, véhicule)
- Des formations régulières aux produits et aux évolutions technologiques à
l’étranger
- Un engagement immédiat, à temps plein
AIVE
29 et 30 avril
Arlon
Attert
Aubange
5 et 6 juin
17 et 18 avril
24 et 25 avril
Bastogne
du 23 au 27 juin
Bertogne
Bertrix
Bouillon
Bullange
13 et 14 mai
15 et 16 avril
15 et 16 mai
27 et 28 mai
Burg-Reuland
Bütgenbach
Chiny
Daverdisse
Durbuy
Erezée
Etalle
Fauvillers
Florenville
Gouvy
Habay
Herbeumont
Hotton
Houffalize
La Roche
22 et 23 avril
22 et 23 mai
24 et 25 juin
8 et 9 mai
17 et 18 juin
17 et 18 juin
28 et 29 avril
19 et 20 juin
26 et 27 juin
19 et 20 juin
17 et 18 avril
24 et 25 juin
17 et 18 juin
5 et 6 juin
10 et 11 juin
10 juin
11 juin
10 AVRIL 2014
A v. étalon Frison 7 ans cause
consang superbe 1,72m; 2 pouliches Frison 10 mois bien typées.
0497/181.707
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amitieux genre Labrador poils
courts. 061/219.940 soir
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‡ jÌ>ˆmÀi È LkÌiÃ
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Calendrier de collecte des plastiques et bidons agricoles d’avril à juin 2014
Amel
22 Pleinchamp -
AUTRES ANIMAUX
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Envoyez votre CV et lettre de motivation par courrier ou par mail à:
KEYMOLEN AGRI SA
Route de Bruxelles 47 - 1430 Rebecq - Tél.: 067/63 64 07
Web : www.keymolen-agri.com - Email : [email protected]
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de Hylander bon caractère petits
veaux naissance TB reproducteur
bio I4. 0498/201.640
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A v. taureau reproducteur BBB inscrit indemne 7 tares. 0476/236.093
(501)
A v. cause cessation génisses PN
Holstein pleines pour avril à juillet
I3 inscrites. 0479/680.543 (529)
A v. taureau saillie BB.
0476/751.337
(540)
A v. taureau Rouge des prés, gène
culard, nbx veaux visibles, I2, grand
améliorateur en taille et poids.
0476/555.327
(551)
Recherche génisses laitières, vides
de 12 mois + et gestantes, statut
I2-I3-I4, sans et avec pedigree.
0472/458.166 www.bronfort.com
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pour juin-juillet; 1 Montbeliarde
génisse de 18 mois. 0495/734.574
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gros format viandeux Dailly.
0498/076.086
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A v. taureau de saillie BBB du
08/09/2010 I3 prix 2750 Eur.
0492/631.794
(563)
A v. 5 génisses pleines PN Holstein
statut I2. Contactez 0473/459.848
(565)
A v. génisses pleines Pie Noire
et Rouge I4 rég Verviers.
0495/571.154
(570)
Parc à conteneurs
‘‘Auf der Leu’’ à Amel (Medell)
Parc à conteneurs
Parc à conteneurs
Au Service travaux
rue des Cristaux, 26A à Aubage
Parc à conteneurs de Noville
et aux services techniques communaux
Au garage communal à Bertogne
Parc à conteneurs
Parc à conteneurs
à ‘‘Bauhof’’ (ancienne laiterie) et
Manderfeld (ancien garage communal)
Parc à conteneurs à Oudler
Parc à conteneurs
Parc à conteneurs
Parc à conteneurs à Haut-Fays
Quai communal (en face du parc à conteneurs)
Parc à conteneurs
Atelier communal - zoning du Magenot
Parc à conteneurs à Warnach
Parc à conteneurs
Parc à conteneurs (Courtil-Halconreux)
Parc à conteneurs
Parc à conteneurs à St-Médard
Parc à conteneurs
Parc à conteneurs
au Parc à conteneurs
Bérismenil (terrain de football)
à Ronchamps (parking LARDEN)
Léglise
Libin
Libramont
Lierneux
Malmedy
Manhay
Marche
Martelange
13 et 14 mai
8 et 9 mai
du 20 au 23 mai
26 et 27 juin
17 et 18 avril
20 et 21 mai
12 et 13 juin
6 et 7 mai
Meix-devant-Virton
Messancy
Musson
Nassogne
Neufchâteau
Paliseul
Rendeux
Rouvroy
Sainte-Ode
Saint-Hubert
Saint-Léger
Saint-Vith
Stavelot
Stoumont
13 et 14 mai
11 et 12 juin
11 et 12 juin
24 et 25 juin
22 et 23 avril
27 et 28 mai
du 3 au 5 juin
29 et 30 avril
19 et 20 juin
15 et 16 mai
5 et 6 juin
du 5 au 16 mai
15 et 16 mai
24 et 25 avril
Tellin
Tenneville
Tintigny
Trois-Ponts
Vaux-sur-Sûre
Vielsalm
20 et 21 mai
27 et 28 mai
3 et 4 juin
15 et 16 avril
6 et 7 mai
10 juin
11 juin
24 et 25 avril
27 mai
28 mai
22 et 23 mai
Virton
Waimes
Wellin
Parc à conteneurs à Wittimont
Parc à conteneurs
Parc à conteneurs de Presseux
Parc à conteneurs
Parc à conteneurs
Parc à conteneurs à Vaux-Chavanne
Parc à conteneurs de Waha
Au parking du Syndicat d’initiative
rue de Radelange, 43a
rue de Launoy, 36 à Meix-dt-Virton
Parc à conteneurs
Parc à conteneurs
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Parc à conteneurs
En face des garages communaux
Parc à conteneurs à Dampicourt
Parc à conteneurs (Barrière Hinck)
Parc à conteneurs
Parc à conteneurs
Parc à conteneurs
Parc à conteneurs
Ancienne gare de la Gleize
Parc à conteneurs
Parc à conteneurs
Parc à conteneurs
Parc à conteneurs
Parc à conteneurs
Parc à conteneurs
au parc à conteneur à Ville-du-bois
à Herbonval
Parc à conteneurs de Dampicourt
Parc à conteneurs de Waimes
Parc à conteneurs de Sourbrodt
Parc à conteneurs
A v. jeune verrat Pietrain Hella
Bollinne 4253 Geer (Darion).
019/588.197
(571)
FOURRAGES
A v. paille française, foin, préfané,
dactyle, pois, sous abri rendu.
0472/981.167
(005)
A v. drêches de brasserie. Préat
Montignies-le Til. Agréation
GMP 04-047. 071/561.8820475/439.671
(033)
A v. paille et foin livrés Belg &
GDL. 0032 498501568 (034)
A v. paille foin préfané gros
ballots betterave fourragère possibilité de transport.
0496/557.332 069/866.643
(054)
A v. racine chicon propre + pulpe
chicon pdt bio Ecocert et conventionnel cube foin + préfané bio et
conventionnel. Ch moteur Perkins
6PF305 Mons Rance Couvin
Philippeville. 0033 684967337
(534)
A v. bonne paille excellente qualité
froment et escourgeon. Adressezvous au 0473/356.920
(537)
A v. ballots préfanés 80x90 bien
sec 1e et 2e coupe rég Bertrix.
0476/498.726
(543)
A v. ballots préfanés bio 80x90x190
rég Neufchâteau Florenville.
0470/373.572
(544)
A v. balles de préfané enrubannées.
0495/137.237
(546)
A v. bon préfané ballots 120 70190;
épandeur Lebouch 69 parfait état
région 084. 0479/488.730 (555)
IMMOBILIER
A v. maïs foin; boules préfané maïs.
0495/271.944 0496/182.443 (474)
A v. très bon foin en gros ballots carrés départ ou rendu. 071/589.017 le
soir
(487)
Vend maïs de bonne qualité récolte 2013. Renseignements
0476/887.769
(490)
A v. foin récolte 2013 220/90/120
rég Philippeville 10 cents/kg.
071/667.921
(495)
A v. balles carrées préfané enrubanné 1,7x1,2x0,7 région Soumagne.
0497/836.850
(513)
A v. ballots foin 80x50 ballots préfané 120x70 bien sec; piquets de
chêne région Haut Pays Wellin.
061/511.825 0743/272.920 (525)
A v. pommes de terre Nicolas ou
Charlotte par 25kg pour 8 euros.
082/678.424
(532)
Recherche terres à louer Wallonie
pour maïs. 0484/436.449
0486/904.519
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et du Brabant offrent meilleur prix
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la Capitale. Réponse rapide. Club
Immobilier 02/366.94.96 (476)
Cherche prairie à louer à l’année.
0476/884.224
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à louer région Jodoigne, faire offre
0474/995.363
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faire offre; poney hon Fjord débourré. 0497/551.957
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double vitrage possibilité 1 hectare
supplémentaire convenant pour
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0476/972.104
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L’agriculteur et la protection de l’environnement:
Les collectes des plastiques et bidons agricoles
Les agriculteurs habitant dans les communes reprises dans le tableau ci-contre sont invités à participer à la collecte des déchets infectieux et des plastiques et bidons agricoles organisée sur le territoire de leur commune en
les déposant aux dates, heures et endroits repris ci-joint.
Les bâches et plastiques agricoles
• Ne présenter à la collecte que des plastiques propres;
• Plier ses plastiques ou bâches séparément en paquets, non ficelés (20kg max.)
• Ne pas mélanger les plastiques agricoles avec d’autres matières telles que terre,
déchets de fourrage, bidons en plastique, bottes de ficelle, ...;
• Petit conseil: pour faciliter les manutentions, ils peuvent être apportés en bigbags.
Les ficelles et filets
• Ne présenter à la collecte que des ficelles et filets propres;
• Les ficelles et filets seront conditionnés séparément en sacs plastiques correctement fermés.
• Ne pas les mélanger avec les plastiques agricoles ainsi qu’avec d’autres matières telles que terre,
déchets de fourrage, bidons en plastique, ...
Les déchets infectieux et toxiques (pour les adhérents au service) :
• Transmettre à l’AIVE le bordeau d’inscription à la collecte dûment complété;
• Veiller à ce que les couvercles des récipients remplis soient intégralement fermés;
• Conditionner impérativement l’ensemble des déchets infectieux dans les récipients
prévus à cet effet;
• Remettre le récipient au parc à conteneurs (préposé) même dans le cas où la commune organise
la collecte des plastiques agricoles à un autre endroit.
Pour toute question concernant le service de collecte des déchets infectieux et toxiques, votre contact est Monsieur Arnaud Leijdeckers (tél.: 063/420043)
Les bidons
• Les bidons agricoles en plastique seront vides, propres, rincés, obligatoirement munis de leur
bouchon et ne dépasserons pas 30 litres.
• Seuls les bidons n’ayant jamais contenu de produits dangereux et/ou toxiques et/ou corrosifs,
médicaments, produits vétérinaires sont acceptés.
• Sont exclus de la collecte, notamment les bidons avec les logos suivants:
99988637/1514 crt
A v. enfonce-pieu déplacement
latéral hydraulique. 0479/631.818
(562)
A v. 4 pompes à museau; herse
Labeye 3m30; vibroculteur 2m50;
tonneau 1500L; char à foin + ridelles plancher à réparer Koltec
réseau zone 04. 0474/590.367
(564)
Les bigbags et sacs plastiques
• Les bigsbags et les sacs plastiques seront vides, propres et conditionnés respectivement dans
des bigbags récupérateurs ou des sacs plastiques correctement fermés.
Dans un souci de contrôle et de meilleure qualité des plastiques déposés dans les parcs à conteneurs, nous
comptons vivement sur la collaboration des agriculteurs pour qu’ils utilisent leur véhicule le mieux adapté
pour accéder au lieu de dépôt.
Le personnel du parc à conteneurs se réserve le droit de refuser l’accès au véhicule qu’il jugerait trop imposant
(ex.: benne de 10m3 et plus, véhicules > 3,5 To) pour garantir la sécurité et la qualité.
L’AIVE décline toute responsabilité en cas d’accident.
DIVERS
Encore 7 semaines pr planter!
Prix chocs en plants p haie, forêt, ornement, talus, etc: thuyas
verts et cyprès bleus àpd 1,25 Eur
(1m25=5 Eur, 1m50=7! 1m75=9!
2m=15 Eur!); lauriers 1m=4 Eur
1m25=5 Eur! 1m50=6 Eur; ifs
(taxus) àpd 2,5 Eur; chênes, frênes,
ligustrums=0,6Eur! arb ornement,
arb palissés, arbustes à fleurs, rosiers, fruitiers -10%, buis, houx, petits fruits, couvre-sol, etc. voir www.
pepphl.be et www.2emain.be (jardin-arbuste) 0498/666.825 (035)
Prix chocs ce mois-ci en plants de
+/- 1m p haies vives & divers: tout
à 0,80 Eur! (25 plants min par
sorte) acacias, alisiers, aubépines,
berberis, bouleaux, cer à grappes,
chênes, érables (champêtres, du
/HV RXWLOV TXH OD WHUUH SUpIqUH
$ Y SRXU FRPSWH FOLHQWV SURSUH
7UDFWHXUV
-' FK K -' FK K -' 5
FK K -' FK K -' FK K -' FK K -' FK K -' FKDUJHXU FK K -' FK K -' 7/6
FK K -' 7/6
FK
-' 6 FKDUJHXU FK K -' 5
FK K -' UHO SGI FK K -' FK K -' FK K -' FK K -' 7/6
FK K -' 7/6
FK K -' FK K -' FK K 'HXW] FK K )HQGW FK K )HQGW FK K /DPERUJKLQL )RUPXOD FK K 9DOWUD 7
FK K 6&5/
plants min par sorte) alisiers (sorbus torminalis), aronies noires, cerisiers & poiriers & pommiers des
bois (sauvages), châtaigniers, cornus mas, framboisiers, groseilliers
(blancs, noirs, rouge ou verts), marronniers, néfliers, noisetiers, noyers,
sureaux à marmelade (noisetiers
rouges=3 Eur). Voir aussi catalogue
général sur www.pepphl.be renseignements 0498/666.825 [email protected]
(038)
A saisir: lauriers extras (très larges
et touffus) 1m40=9,50 Eur!
photinias 0,8m=5 Eur, thuyas
1m=3,75, aulnes 1m=0,30Eur!
buis 25cm=0,90 Eur; buis pyramide 1m=25Eur! charmes
0,8m=0,55Eur, 1m=0,8Eur;
1m25=0,95Eur 1m50=1,20Eur,
1m80=2,50Eur! hêtres
60/80=0,55Eur, 60/1m=0,75Eur,
80/1m=1 Eur, 1m/1m25=1,2Eur,
1 m 2 5 / 1 m 5 0 = 1 , 5 0 E u r,
1m50/1m80=3,5Eur! hêtres rouges
40/60=1Eur, 60/80=1,90Eur,
100/125=2Eur, 125/150=2,80Eur,
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10 AVRIL 2014
$$ $ - Pleinchamp 23
SANITAIRE
A propos du programme de contrôle de la paratuberculose
La Ministre fédérale de l’Agriculture et des Classes moyennes a été interrogée
à la Chambre des Représentants sur l’état de la situation en ce qui concerne
le programme du contrôle de la paratuberculose ainsi que la diarrhée virale
bovine ou BVD. Voici les réponses apportées par Sabine Laruelle.
Le programme de contrôle de la para-tuberculose est un programme volontaire. En concertation avec le secteur, il a été décidé de continuer le
programme, mais avec un cofinancement réduit
des Fonds Sanitaires dès 2015.
Le Fonds Lait est tenu d’évoluer vers un budget en équilibre. Pour cela, il faut des mesures
à la fois pour les recettes et pour les dépenses.
Actuellement le coût du programme para-TBC
pèse trop lourdement sur le budget du Fonds
Lait, ceci nécessite d’en diminuer le budget.
Pour la période 2012-2014, le montant maximal
à utiliser annuellement s’élève à 700.000 euros.
Ce budget est financé à 85 % par le Fonds Lait et à
15 % par le Fonds Bovin. À partir de 2015, ce montant sera réduit à 400.000 euros. Après 2015 la
charge du cofinancement du programme paraTBC restera la plus grande dépense du Fonds Lait.
A qui le programme est-il ouvert ?
Le programme est ouvert à tous les éleveurs
disposant d’un quota de livraison de lait. La lutte
contre la para-tuberculose chez les bovins est
très importante pour l’agriculteur.
Ceci est rappelé constamment aux agriculteurs.
Afin d’encourager en permanence la participation au programme de lutte, le groupe de travail
technique para-tuberculose du Fonds Lait examine toutes les possibilités afin d’optimaliser les
ressources du Fonds.
La question d’une intervention de l’industrie
laitière a déjà été soulevée dans le groupe de
travail technique para-tuberculose. Il pourrait y
avoir une possibilité d’un paiement plus élevé du
lait collecté auprès des exploitations participant
au programme.
Les organisations agricoles sont représentées
et donc concertées dans le groupe de travail technique paratuberculose. Elles sont donc directement impliquées dans l’ensemble des décisions
et cogèrent les Fonds Sanitaires.
Toutes les organisations sont conscientes de
l’importance de la production de lait de haute
qualité pour conserver et améliorer encore la position de la Belgique sur le marché international
des produits laitiers. Actuellement, elles n’ont
pas pris de position commune en ce qui concerne
une cotisation plus importante de l’industrie.
La BVD
Compte tenu de l’évolution de la lutte contre
la BVD (la diarrhée virale bovine) dans nos pays
voisins, le secteur agricole a exprimé le souhait
de lancer également une lutte obligatoire contre
la BVD en Belgique. Au cours des années 2012 et
2013, en vue de l’élaboration d’un programme de
lutte contre la BVD, des consultations intenses
se sont menées dans les groupes de travail technique BVD du Fonds Bovin avec tous les acteurs
impliqués dans la lutte contre la BVD.
Ces consultations ont abouti à un projet d’arrêté royal qui a été finalisé fin 2013. Le projet de
texte a été approuvé par les membres du Conseil
tions diverses relatives à la simplification administrative.
L’objectif est d’inscrire le projet d’arrêté royal à
l’ordre du jour du Conseil des ministres avant les
élections puis le soumettre pour avis au Conseil
d’État en vue d’une publication fin juin 2014.
Le projet d’arrêté royal vient d’être transmis
à la Ministre. Son Cabinet l’examine en priorité,
C’est notamment la demande d’avis au l’objectif étant de publier un arrêté qui réponde
Conseil Supérieur de l’Ordre des vétérinaires, la aux attentes des secteurs, et ce au moins six mois
concertation avec les Régions, la demande d’ap- avant son entrée en vigueur, souhaitée le 1er janprobation du ministre du Budget et l’analyse vier 2015 par ces derniers.
d’impact conformément à l’article 6 et l’article 7
de la loi du 15 décembre 2013 portant des disposidu Fonds du 6 janvier 2014, il a été soumis au
Comité scientifique de l’Agence le 9 janvier 2014
et à l’Inspecteur des Finances le 24 janvier 2014.
Les exigences procédurales à accomplir avant
que le projet d’arrêté royal puisse être soumis au
Conseil des ministres sont préparées avec la plus
haute priorité.
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24 Pleinchamp -
10 AVRIL 2014