Mercredi 16 décembre Orchestre des Lauréats du Conservatoire de
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Mercredi 16 décembre Orchestre des Lauréats du Conservatoire de
Mercredi 16 décembre Orchestre des Lauréats du Conservatoire de Paris Dans le cadre du cycle Guerre et paix Du samedi 5 décembre au jeudi 17 décembre Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert, à l’adresse suivante : www.citedelamusique.fr Orchestre des Lauréats du Conservatoire de Paris | Mercredi 16 décembre Roch-Olivier Maistre, Président du Conseil d’administration Laurent Bayle, Directeur général Cycle Guerre et paix Bien avant les deux guerres mondiales, quatre-vingt conlits motivés par la volonté de conquête se sont étendus sur de vastes territoires. Les campagnes de Napoléon en sont un exemple frappant. Mais au devenir mondial des guerres s’oppose l’idée de la « paix perpétuelle » dont rêvait Kant. « Trois jours de paix et de musique » : c’est sous le signe de ce slogan que les organisateurs du festival Woodstock avaient rassemblé les plus grands noms de la scène musicale d’alors. C’était en août 1969. On attendait environ cinquante mille personnes. Il en vint presque cinq cent mille. Pour célébrer les quarante ans de Woodstock, la Cité de la musique invite Richie Havens, qui ouvrit le festival, et The Young Gods, groupe suisse fondé à Fribourg en 1985, qui accompagne les images du ilm Woodstock, en en réinventant la bande-son de part en part. En contrepoint, Alexandre Nevski et Le Cuirassé Potemkine de Sergueï Eisenstein s’inspirent d’épisodes de guerre ou de révolution. Le premier est accompagné par la musique de Prokoiev, tandis que le second est aujourd’hui mis en musique par le groupe Zombie Zombie. Autre grande igure guerrière, Napoléon a fait l’objet d’une vaste fresque cinématographique d’Abel Gance. Abel Gance avait formé le projet de cette impressionnante épopée dès 1921, après avoir vu Naissance d’une nation de Griith. Et il ne lésina pas sur les moyens techniques, qui non seulement devaient être à la hauteur du sujet, mais qui allaient aussi le conduire à des innovations encore insurpassées à bien des égards. Il est accompagné d’une musique d’Arthur Honegger. Napoléon a également inspiré Beethoven : sa Troisième Symphonie était d’abord un hommage à Bonaparte, le « libérateur » de l’Europe. Puis, le compositeur changea d’optique. Lorsque Napoléon bafoua à ses yeux l’idéal de la Révolution française en se faisant couronner empereur, Beethoven raya sa dédicace. Quant à son ouverture pour l’Egmont de Goethe, elle évoque la guerre de libération des Pays-Bas. Entre sa Centième Symphonie et sa Nelsonmesse, Haydn évoque les rumeurs des champs de bataille qui agitent l’Europe de son temps. Lors de sa création à Londres, en plein conlit avec la France révolutionnaire, la Symphonie « militaire » fut perçue comme un hymne batailleur. La nouvelle de la destruction de la lotte française par Nelson n’arriva en Autriche qu’une fois la Missa in angustiis achevée : Haydn a vraisemblablement dirigé sa messe en présence du stratège anglais, lors du séjour de celui-ci à Eisenstadt en 1800, mais le titre alternatif de Nelsonmesse ne semble être apparu qu’en 1809, l’année de la mort de Haydn. Armistice 1918, spectacle né à partir d’un album de Bill Carrothers, vient clore ce cycle. Sorte de suite jazzistique évoquant les horreurs de la Première Guerre mondiale (et, par extension, de toutes les guerres), Armistice 1918 mêle des adaptations de chansons populaires de l’époque et des compositions de Bill Carrothers. DU SAMEDI 5 DÉCEMBRE AU JEUDI 17 DÉCEMBRE SAMEDI 5 DÉCEMBRE – 20H MERCREDI 9 DÉCEMBRE – 20H Woodstock 40 ans Alexandre Nevski Film de Sergueï Eisenstein Musique de Sergueï Prokoiev URSS, 1938, 112 minutes Concert : Richie Havens, voix, guitare Walter Parks, guitare The Young Gods play Woodstock Ciné-concert d’après Woodstock, ilm de Michael Wadleigh, États-Unis, 1970 The Young Gods : Franz Treichler, voix, guitare, électronique Al Comet, samplers, guitare Bernard Trontin, batterie, percussions Vincent Hänni, basse, guitare et électronique, Erika Stucky, voix, stuckysone Cicco, percussions, congas Brussels Philharmonic Chœur du Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg Ernst Van Tiel, direction Evgenia Podymalkina, contralto Andreï Petrenko, chef de chœur DIMANCHE 13 DÉCEMBRE – 14H30 ConCERT-PRoMEnAdE Compagnie ViA – les nouveaux nez Mise en scène de nikolaus-Maria Holz Avec Michel Hindenoch, Anne Montange, Évelyne Cévin, conteurs Roseline Guinet, clown et musicienne Christian Paoli, percussions Rebecca Chaillot, clown et musicienne nicolas Carpentier, violoncelle Pour les enfants à partir de 7 ans DIMANCHE 13 DÉCEMBRE – 15H MERCREDI 9 DÉCEMBRE – 18H30 zooM SuR unE œuVRE Sergueï Prokoiev Alexandre Nevski Par André lischke, musicologue MARDI 15 DÉCEMBRE – 20H Ludwig van Beethoven Ouverture d’Egmont Triple Concerto Symphonie n° 3 « Eroica » la Chambre Philharmonique Emmanuel Krivine, direction Alexander janiczek, violon SAMEDI 12 DÉCEMBRE – 18H ET 21H Pieter Wispelwey, violoncelle Ronald Brautigam, pianoforte Le Cuirassé Potemkine Film de Sergueï Eisenstein MERCREDI 16 DÉCEMBRE – 20H URSS, 1925, 75 minutes zombie zombie MERCREDI 9 DÉCEMBRE – 15H Cosmic neman, batterie JEUDI 10 DÉCEMBRE – 10H ET 14H30 Étienne jaumet, clavier SPECTAClE jEunE PuBliC Franz, pianiste et clown de concert jean-François zygel, improvisation au piano Thierry Escaich, improvisation à l’orgue Napoléon Film d’Abel Gance Musique d’Arthur Honegger et Marius Constant France, 1927, 315 minutes orchestre Symphonique de la Garde Républicaine laurent Petitgirard, direction Joseph Haydn Symphonie n° 100 « Militaire » Nelsonmesse Wolfgang Amadeus Mozart Exsultate jubilate Ave verum orchestre des lauréats du Conservatoire de Paris Chœur Arsys Bourgogne Sigiswald Kuijken, direction julia doyle, soprano Katharina Magiera, alto nicholas Sales, ténor Raimund nolte, basse JEUDI 17 DÉCEMBRE – 20H Armistice 1918 Atelier du département jazz et musiques improvisées du Conservatoire de Paris Riccardo del Fra, direction artistique Bill Carrothers, piano MERCREDI 16 DÉCEMBRE – 20H Salle des concerts Joseph Haydn Symphonie n° 100 « Militaire » Wolfgang Amadeus Mozart Exsultate jubilate Ave verum Joseph Haydn Nelsonmesse orchestre des lauréats du Conservatoire de Paris Chœur Arsys Bourgogne Sigiswald Kuijken, direction julia doyle, soprano Katharina Magiera, alto nick Sales, ténor Raimund nolte, basse Coproduction Cité de la musique, Conservatoire de Paris. Fin du concert (sans entracte) vers 21h30. 4 Joseph Haydn (1732-1809) Symphonie n° 100 « Militaire » Adagio – Allegro Allegretto Menuet. Moderato Finale. Presto Composée en Autriche en 1793 et à Londres en 1794, créée à Londres le 31 mars 1794. Durée : environ 25 minutes. Surnommée « Militaire » à cause de la « percussion turque » de son deuxième mouvement et des ultimes mesures de son Finale, cette symphonie fut le plus grand succès de la saison londonienne 1794. L’Angleterre était alors en guerre contre la France révolutionnaire. « Encore ! Encore ! Entendait-on de chaque siège. Les dames elles-mêmes ne pouvaient se retenir » (Morning Chronicle du 9 avril). Son autographe est le seul des douze symphonies londoniennes que Haydn possédait encore à sa mort en 1809. Le début de l’introduction lente (Adagio) rappelle celui de la Symphonie n° 94, dans la même tonalité, tout en annonçant subtilement le thème de l’Allegro, énoncé par une lûte et deux hautbois. Le « second thème », précédé de son propre accompagnement, a été rapproché de la future Marche de Radetzky de Johann Strauss père. Après un silence, le développement commence par ce « second thème » (en si bémol majeur), puis est largement dominé par ses premières notes. Dans la réexposition, le « second thème » intervient bien plus tôt, juxtaposé au premier, et est traité comme dans le développement, ce dont le discours tire sa continuité dramatique. Le célèbre deuxième mouvement (Allegretto en ut majeur), de forme lied A-B-A’ + coda, met pour la première fois en jeu la percussion turque dans sa section centrale en mineur. La coda est introduite par un solo de trompette suivi d’un roulement de timbales à découvert débouchant quant à lui sur une explosion en la bémol. Le Menuet (Moderato) est plutôt lent. Le trio débute par une mélodie innocente, mais retrouve vite un caractère martial. Le Finale (Presto) commence comme un rondo, mais il s’agit d’une forme sonate sans reprise de l’exposition et à caractère de développement perpétuel. Un solo de timbales asséné avec force précède l’aventureux développement, aux modulations spectaculaires et aux silences expressifs : on ne sait jamais quelle direction il va prendre. Le discours est très tendu, la brillante coda utilisant à nouveau toute la percussion turque. Marc Vignal 5 Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Exsultate, jubilate, Motet K. 165 Composition et création : Milan, 1773, par le sopraniste Venanzio Rauzzini. Durée : environ 12 minutes. Le motet Exsultate, jubilate est un véritable petit concerto vocal ; on pourrait remplacer la soprano par un instrument aigu, violon, lûte, clarinette… La structure de la pièce est en trois mouvements vif-lent-vif, et comporte une forme sonate pour le premier volet, un rondo pour le dernier ; rempli de dialogues voix /orchestre avec la participation concertante des hautbois, il prévoit également des arrêts où s’improvisent de petites cadences, exactement comme pour un solo instrumental. Le mouvement lent central est un tendre hommage à la Vierge Marie, dans la veine des plus belles arias religieuses de Mozart. Quant au dernier volet, c’est un feu d’artiice sur le seul mot Alléluia ; le contre-ut inal ne igure pas sur la partition, mais par tradition, il est incontournable. Ave verum K. 618 Composition : Baden, été 1791. Création : le 17 ou 18 juillet 1791 pour la Fête-Dieu. Dédicace : au chef de chœur Anton Stoll. Texte non-liturgique provenant d’un manuscrit du XIVe siècle, pour la célébration de l’Eucharistie. Durée : environ 3 minutes. Le plus populaire des chœurs sacrés de Mozart est aussi sa dernière œuvre religieuse. En l’espace de 46 mesures seulement, cette merveille de dévotion se répartit en quatre phrases très équilibrées. L’expression noble et retenue, qui dépend de la moindre nuance harmonique, n’en devient que plus poignante lorsque sont évoquées la Croix ou bien l’épreuve de notre propre mort. Mozart ne pouvait pourtant pas prévoir que sa in serait proche… « L’Ave verum, disait François Mauriac, est ce que je voudrais entendre à ma dernière heure. » 6 Joseph Haydn Messe « in angustiis » ou Nelson-Messe en ré mineur Hob. XXII :11 Kyrie Gloria Credo Sanctus Benedictus Agnus Dei Composition : à Eisenstadt entre le 10 juillet et le 31 août 1798. Création : le 23 septembre 1798 à la Bergkirche d’Eisenstadt par le compositeur. Durée : environ 40 minutes. Au moment où Josef Haydn écrit la messe surnommée « dans les angoisses », l’Autriche, qui a été mise à mal par Napoléon lors de la campagne d’Italie, tremble de le voir revenir d’Égypte. La lotte française est battue par l’Amiral Nelson le 1er août 1798 à Aboukir, mais étant donné la lenteur des informations à l’époque, les journaux viennois ne difuseront la nouvelle que le 22 septembre, la veille même de la création de cette messe. Nelson écoutera peut-être l’ouvrage deux ans plus tard à Eisenstadt, mais son nom ne lui sera associé qu’en 1809, après la mort du compositeur. Sensible au climat défensif et guerrier qui agite son pays, Haydn insule à cette œuvre – la messe la plus populaire qu’il ait écrite – un grand sens dramatique : les chœurs, qui sont très présents dans toutes les parties sauf le début de l’Agnus Dei, sont un peuple dans l’inquiétude, l’espoir ou la résistance. Bien que l’orchestre soit privé de presque tous les vents – le Prince Esterhazy, riche patron de Haydn, voulait faire des économies ! – les trois trompettes et la timbale associent parfaitement leurs timbres belliqueux à la religiosité de l’orgue. La soprano joue souvent un rôle de « leader » auquel le chœur répond. Le Kyrie, dans un sombre ré mineur, tombe en un coléreux arpège descendant. Le chœur appelle la pitié de Dieu comme s’il formulait une urgente revendication : au cœur du mouvement, un fugato très serré exprime sa tension. La soprano solo lance de longues vocalises, banderoles sonores qui ressemblent aussi à des appels de détresse. Le Gloria est de forme ABA : les timbales et trompettes ne jouent qu’aux sections extrêmes. La première partie exploite un thème à la fois joyeux et dynamique, qui est lancé par la soprano. Plein d’élan, ce thème revient sans cesse, avec quelques parenthèses coniées au quatuor soliste quand le texte est plus paisible : « Paix sur la terre », « Nous Vous rendons grâces »… La partie médiane est un beau solo de basse, évocateur du péché, des pesanteurs de l’existence ; la ligne brusquement descendante se souvient peut-être du Tuba mirum dans le Requiem de Mozart. L’orchestre accompagne avec des batteries lentes, tandis que le chœur avance à pas mesurés dans le grave. La troisième partie, Quoniam, reprend la première, sur des dialogues soprano / chœur. Une fugue se déclenche sur « in gloria Dei Patris », amplement développée ; sur le ré grave longuement tenu, les solistes airment le mot « Amen », conirmé par le chœur. 7 Comme le Gloria, le Credo est en trois parties, vif-lent-vif, mais non symétriques. Le démarrage, au chœur, court prestement : cet efet d’énergie parfaitement dirigée provient de l’écriture en canon strict, à la quinte, entre deux groupes, sopranos et ténors d’un côté, altos et basses de l’autre. L’intimité et la tendresse de l’Et incarnatus, au soprano solo, rappelle la Messe en ut mineur de Mozart. Le Cruciixus résonne sur un redoutable unisson choral, tandis que les trompettes rappellent la sombre fanfare du Kyrie. Et resurrexit fonce sur un motif nouveau, en lignes chorales très horizontales (on dirait un peu le Credo de Vivaldi). Manquent les paroles « Qui ex Patre ilioque procedit », petit oubli que le Saint-Esprit pardonnera sûrement, vu la belle lambée de musique… D’écriture entièrement verticale, tant au chœur qu’à l’orchestre, le solennel Sanctus alterne des forte et piano théâtraux : il ne représente qu’un bref recueillement avant le fougueux Pleni sunt caeli, presque héroïque, et les bonds légers du Hosanna in excelsis. Dans le ré mineur du Kyrie initial, le Benedictus, d’une grande fermeté de ton, est en fait une forme sonate où l’orchestre joue un rôle quasi symphonique et dont les charnières sont assurées par les chanteurs solistes ; sa coda psalmodiée et sévère, presque menaçante, est soutenue par les trompettes et timbales pendant douze mesures de noire fanfare, devenue célèbre. Ensuite l’Hosanna inal change complètement le climat par ses imitations joyeuses en majeur. L’Agnus Dei commence par un bel adagio des cordes seules ; puis les quatre solistes invoquent la compassion céleste avec un pathétique aussi modéré que digne. Dona nobis pacem termine l’œuvre dans un style imitatif plein d’énergie et même guilleret, heureux rélexe de Haydn dans toute sa musique sacrée, même lorsqu’il s’engage, comme ici, dans le drame collectif. Isabelle Werck 8 Wolfgang Amadeus Mozart Exsultate, jubilate Exsultate, jubilate o vos animae beatae, dulcia cantica canendo cantui vestro respondendo respondendo psallant aethera cum me. Exultez, réjouissez-vous, ô âmes bienheureuses, en chantant des hymnes mélodieux ; et répondant à votre chant, les cieux se joignent à moi pour entonner des psaumes. Fulget amica dies, iam fugere et nubila et procellae; exortus est iustis inexspectata quies. Undique obscura regnabat nox, surgite tandem laeti, qui timuistis adhuc, et iucundi aurorae fortunatae frondes dextera plena et lilia date. Le jour bienfaisant brille, les nuages et les tempêtes ont maintenant disparu ; pour le juste, un calme inespéré est venu. Partout la nuit régnait ; levez-vous enin dans l’allégresse, vous qui aviez peur, et présentez joyeusement à l’aube heureuse des brassées de lis. Tu virginum corona, tu nobis pacem dona. Tu consolare afectus, unde suspirat cor. Ô toi, couronne des vierges, donne-nous la paix, toi, consolatrice de l’aligé, quand le cœur soupire. Alleluja. Alléluia. Ave verum Ave Verum Corpus natum de Maria Virgine Vere passum, immolatum in cruce pro homine, Cujus latus perforatum unda luxit cum sanguine, Esto nobis praegustatum in mortis examine. O Iesu dulcis, O Iesu pie, O Iesu, ili Mariae, Miserere mei. Amen Salut Vrai corps né de la Vierge Marie Ayant vraiment soufert et qui fut immolé sur la croix pour l’homme Toi dont le côté transpercé laissa couler l’eau et le sang Sois pour nous un réconfort dans l’heure de la mort. Ô doux, ô bon, ô Jésus ils de Marie Aie pitié de moi. Ainsi soit-il. 9 Joseph Haydn Nelsonmesse Kyrie Kyrie eleison. Christe eleison. Kyrie eleison Seigneur, ayez pitié ! Christ, ayez pitié ! Seigneur, ayez pitié ! Gloria Gloria in excelsis Deo Et in terra pax hominibus bonæ voluntatis. Laudamus te, benedicimus te, adoramus te, gloriicamus te. Gratias agimus tibi propter magnam gloriam tuam. Gloire à Dieu au plus haut des cieux, Et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. Nous Vous louons, nous Vous bénissons, nous Vous adorons, nous Vous gloriions. Nous Vous rendons grâces pour Votre gloire immense. Domine Deus, Rex coelestis, Deus Pater omnipotens. Domine Fili unigenite Jesu Christe Domine Deus, Agnus Dei, Filius Patris. Seigneur Dieu, Roi des cieux, Dieu Père tout-puissant ! Seigneur, Fils unique de Dieu, Jésus-Christ ! Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, Fils du Père ! Qui tollis peccata mundi, miserere nobis. Qui tollis peccata mundi, suscipe deprecationem nostram. Qui sedes ad dexteram Patris, miserere nobis. Vous qui efacez les péchés du monde, ayez pitié de nous. Vous qui efacez les péchés du monde, recevez notre prière. Vous qui siégez à la droite du Père, ayez pitié de nous. Quoniam tu solus Sanctus, tu solus Dominus, tu solus Altissimus, Jesu Christe. Cum Sancto Spiritu in gloria Dei Patris. Amen. Car vous êtes le seul Saint, le seul Seigneur, le seul Très-Haut, Jésus-Christ. Avec le Saint-Esprit dans la gloire de Dieu le Père. Ainsi soit-il. Credo Credo in unum Deum. Patrem omnipotentem, factorem coeli et terræ, visibilium omnium et invisibilium. Et in unum Dominum Jesum Christum, Filium Dei unigenitum Et ex Patre natum ante omnia sæcula. Deum de Deo, lumen de lumine, Deum verum de Deo vero, Genitum, non factum consubstantialem Patri, per quem omnia facta sunt. Qui propter nos homines et propter nostram salutem descendit de coelis. 10 Je crois en un seul Dieu. Le Père tout-Puissant, créateur du ciel et de la terre, de tout l’univers visible et invisible. Et en un seul Seigneur, Jésus-Christ, ils unique de Dieu, Né du Père avant tous les siècles. Dieu né de Dieu, lumière née de la lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu, Engendré, non créé, consubstantiel au Père, par qui tout a été fait ; Qui pour nous autres hommes et pour notre salut, est descendu des cieux. Et incarnatus est de Spiritu Sancto ex Maria Virgine et homo factus est. Cruciixus etiam pro nobis, sub Pontio Pilato passus et sepultus est. Qui s’est incarné par l’opération du Saint-Esprit dans le sein de la Vierge Marie et s’est fait homme. Qui a également été cruciié, pour nous, a soufert sous Ponce Pilate ; et a été mis au tombeau. Et resurrexit tertia die, secundum scripturas Et ascendit in coelum, sedet ad dexteram Dei Patris, Qui est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures. Qui est monté au ciel et est assis à la droite de Dieu le Père, Et iterum venturus est cum gloria, judicare vivos et D’où il viendra dans sa gloire juger les vivants et les mortuos, cujus regni non erit inis. morts et dont le règne n’aura pas de in. Et in Spiritum Sanctum Dominum et viviicantem, [qui Et je crois au Saint-Esprit, Seigneur et viviicateur ; [qui ex Patre Filioque procedit,] procède du Père et du Fils,] Qui cum Patre et Filio simul adoratur et congloriicatur, Qui est adoré et gloriié par le Père et le Fils, qui a parlé qui locutus est per Prophetas. par les Prophètes. Et unam sanctam catholicam et apostolicam Ecclesiam. Je crois en une Église Sainte, Catholique et Apostolique. Coniteor unum baptisma in remissionem peccatorum. Je reconnais un seul baptême pour la rémission des péchés. Et exspecto resurrectionem mortuorum Et j’attends la résurrection des morts, Et vitam venturi sæculi. Et la vie des siècles à venir. Amen. Ainsi soit-il. Sanctus Sanctus, sanctus, sanctus Dominus Deus Sabaoth. Pleni sunt coeli et terra gloria tua. Osanna in excelsis. Saint, saint, saint est le Seigneur, Dieu des armées. Les cieux et la terre sont remplis de ta gloire. Hosanna au plus haut des cieux ! Benedictus Benedictus qui venit in nomine Domini. Osanna in excelsis. Béni celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! Agnus Dei Agnus Dei qui tollis peccata mundi, miserere nobis. Dona nobis pacem. Agneau de Dieu qui efacez les péchés du monde, ayez pitié de nous ! Donnez-nous la paix ! 11 Julia Doyle Katharina Magiera Membre du Studio de l’Opéra de Originaire du nord de l’Angleterre, C’est à l’âge de 6 ans que Katharina Francfort en 2008/2009, Katharina Julia Doyle fait ses études au Gonville Magiera reçoit ses premiers cours de Magiera est, depuis cette saison, and Caius College de Cambridge. piano. Après son baccalauréat, elle membre de la troupe de cet opéra. Elle travaille en Amérique comme efectue des études musicales à consultante dans la recherche du Mannheim. Parallèlement, elle est Nicholas Sales développement linguistique et membre des chœurs de chambre de Depuis la saison 2006/2007, le ténor musical chez les enfants, puis entame la Musikhochschule de Mannheim, de britannique Nicholas Sales est une carrière de chanteuse. Elle débute Sarrebruck et de l’Allemagne du Sud ; membre de la troupe de l’Opéra de très rapidement une carrière de elle participe également à des Halle, où il interprète des rôles soliste, se spécialisant dans le productions discographiques et comme Grimialdo dans Rodelina, répertoire renaissance et baroque, radiophoniques à la WDR. La mezzo- Arturo dans Lucia di Lammermoor, se produisant dans le monde entier soprano travaille le chant à la Tamino dans La Flûte enchantée, avec des ensembles de grande Musikhochschule de Francfort avec Le Chanteur dans Le Chevalier à la Rose, renommée. Sur scène, la soprano Hedwig Fassbender et à Mannheim Lurcanio dans Ariodante, Don Ottavio chante la Scena di Berenice de Haydn, avec Rudof Piernay. Elle reçoit une dans Don Giovanni, Pedrillo dans Le Messie de Haendel, la Passion selon bourse de la Villa Musica de Rhénanie- L’Enlèvement au sérail et le rôle-titre de saint Jean, le Magniicat et diverses Palatinat qui lui permet de participer Belshazzar. En tant que chanteur cantates de Bach partout en Europe. aux master-classes de Christoph invité, il se produit à l’Opéra-Comique Elle se produit dans la Passion selon Prégardien, Rudolf Piernay, Hans Peter de Berlin (Così fan tutte), à l’Opéra de saint Matthieu au Concertgebouw Blochwitz et Ingeborg Danz. En 2005, Lübeck (Don Ottavio), au Concertgebouw d’Amsterdam, The Fairy Queen de elle intègre le programme « Live d’Amsterdam (Rodriguez dans Don Purcell au Mozarteum de Salzbourg, Music Now » de la Fondation Yehudi- Quichotte), au Théâtre de La Fenice à la Messe en ut de Mozart à Londres, Menuhin. L’année suivante, Katharina Venise (Belmonte), à l’Opera North des airs de Bach et de Haendel au Magiera est lauréate du Concours (Almaviva dans Le Barbier de Séville), Wigmore Hall, etc. Parmi ses Mozart à Wurtzbourg. Elle participe à au Diva Opera (Ramiro dans enregistrements, citons Le Messie de la Fête de la Musique Européenne de La Cenerentola et Belmonto dans Haendel, le Magniicat de Bach et le Stuttgart en tant que soliste dans la L’Enlèvement au sérail) et au Festival Gloria de Vivaldi, In Terra Pax de Finzi Messe en si de Bach et Le Messie de de Buxton (Narciso dans Il Turco in et Hymn to the Nativity de Leighton. Haendel (version Mozart) sous la Italia). Il chante également à l’English Parmi ses engagements récents ou à direction de Helmuth Rilling. National Opera (Jupiter dans Semele) venir, mentionnons un programme Elle interprète régulièrement la et à Covent Garden (Narciso). Nicholas Purcell avec B’rock en Belgique, Passion selon saint Matthieu et Sales se produit régulièrement en la Passion selon saint Matthieu et l’Oratorio de Noël de Bach. Katharine concert dans des œuvres comme l’Oratorio de Noël de Bach au Magiera s’est produite aux opéras de Le Messie de Haendel, Elias de Concertgebouw d’Amsterdam et à Giessen, de Wiesbaden et de Francfort Mendelssohn, La Création de Haydn, l’Auditorium National de Madrid, des dans des œuvres de Monteverdi, récitals de canzonettas de Haydn avec Purcell, Humperdinck, Janácek, les passions de Bach ou la Neuvième Symphonie de Beethoven. En 2009, Chie Hirai au pianoforte, des cantates Mozart, Rimski-Korsakov ou Zemlinsky. il fait ses débuts dans The Dream of de Bach au Festival Bach de Elle chante dans Les Maîtres Chanteurs Gerontius de Elgar à la Cathédrale de Bethlehem (Pennsylvanie). de Nuremberg à l’Opéra de Francfort Nottingham. En 2004, le ténor a eu le et dans La Walkyrie de Wagner à privilège d’être invité à Riga l’Opéra du Rhin de Strasbourg. (en Lettonie) pour chanter Don Ramiro 12 dans deux représentations de de Halle où il se produit entre autres Wieland à la musique ancienne ; il se La Cenerentola. Il s’est également dans La Flûte enchantée de Mozart, familiarise en autodidacte avec les produit à Tokyo, Bruxelles et Moscou. L’Or du Rhin de Wagner, Le Chevalier à techniques instrumentales et la rose (rôle de Faninal) de Strauss ou l’interprétation des XVIIe et XVIIIe siècles encore Lucia di Lammermoor (rôle de au violon et à la viole de gambe. Raimund Nolte Après avoir étudié les mathématiques, Enrico) de Donizetti. Ces dernières Il introduit en 1969 une façon Raimund Nolte se tourne vers le chant années, il s’est également produit au historiquement plus authentique de et se forme auprès de Josef Metternich Festival Haendel dans Radamisto, jouer le violon baroque : l’instrument puis de Irmgard Hartmann. Il entame Rodelinda, Admeto et Ariodante. n’est plus pris entre le menton et très vite une carrière soliste qui le Cette saison, il interprète les rôles de l’épaule mais librement appuyé sur mène dans toute l’Europe, en Israël, Kothner dans Les Maître chanteur de l’épaule, ce qui a des conséquences au Japon et aux États-Unis. Il travaille Nuremberg de Wagner, du Père dans importantes sur l’approche du avec des chefs comme Yakov Kreizberg, Hänsel und Gretel de Humperdinck, de répertoire pour violon. De nombreux Vladimir Jurowski, Helmut Müller-Brühl, Grobias dans Belshazzar de Haendel Howard Arman, David Stern, Andreas ainsi que le rôle-titre d’Eugène Onéguine technique dès le début des années 70. Spering, Gustav Kuhn, Enoch zu de Tchaïkovski. Il entreprend plusieurs De 1964 à 1972, Sigiswald Kuijken est Guttenberg, Hans-Martin Schneidt, tournées de concerts qui le mènent à membre – avec Wieland Kuijken, Wolgang Gönnenwein, Friedrich Cologne, Essen, Stuttgart, Munich, Robert Kohnen et Janine Rubinlicht – Bernius, Bruno Weil, Nikolaus Paris, Budapest, ainsi que des de l’ensemble bruxellois Alarius qui a Harnoncourt, Trevor Pinnock, René tournées en France et en Hollande. sillonné l’Europe et les États-Unis ; Jacobs ou Reinhard Goebel. Il se Sa discographie comprend des il pratique ensuite beaucoup la produit dans d’importants festivals enregistrements de la Passion selon musique de chambre en compagnie européens – Salzbourg, Ansbach, saint Matthieu de Bach (rôle de Jésus) de diférents spécialistes du répertoire Prague, Paris, Londres, Graz, chez Naxos, Candide de Bernstein baroque, ses frères Wieland et Ludwigsburg, Halle, Göttingen, chez Capriccio, la Messe en si de Bach Barthold et Robert Kohnen Îles Canaries, Festival Haendel de sous la direction de Friedrich Bernius principalement, mais aussi Gustav Karlsruhe, festivals de Flandre et chez Carus, Andromeda e Perseo de Leonhardt, Frans Brüggen, Anner Hollande. Après ses débuts en 1994 Michael Haydn sous la direction de Bylsma et René Jacobs. Sous l’impulsion au Festival d’Innsbruck, il obtient des Reinhard Goebel chez Oehms Classics, de Gustav Leonhardt et de la irme interprètes adopteront d’ailleurs cette engagements à la Deutscher Oper am Le Messie de Haendel dans la version Deutsche Harmonia Mundi, il fonde Rhein de Düsseldorf, au Théâtre de de Herder sous la direction de en 1972 La Petite Bande, un orchestre Bielefeld et, depuis 1996, à l’Opéra- Wolfgang Katschner chez Deutsche baroque qui s’est depuis produit en Comique de Berlin. Il est également Harmonia Mundi et The Fairy Queen Europe, en Australie, en Amérique du invité par de nombreux opéras en de Henry Purcell sous la direction de Sud, en Chine et au Japon, et a Europe : Potsdam, Halle, Brandebourg, Diego Fasolis. efectué de nombreux enregistrements. Karlsruhe, Darmstadt, Cassel, En 1986, il fonde le Kuijken Strijkkwartet Salzbourg, Rouen, Copenhague, Sigiswald Kuijken (aux côtés de François Fernandez, Catane. Raimund Nolte interprète Sigiswald Kuijken est né en 1944 près Marleen Thiers et Wieland Kuijken), plus de 45 rôles de baryton-basse, de Bruxelles. Il étudie le violon aux qui se consacre aux quatuors de la notamment dans des œuvres de conservatoires de Bruges puis de période classique ainsi qu’aux Haendel ou Mozart (Papageno, Bruxelles, où il termine ses études quintettes, avec Ryo Terakado comme Guglielmo, Le Comte et Don Giovanni). avec Maurice Raskin en 1964. Très premier alto. Depuis 1998, Sigiswald Depuis 2005, il est engagé à l’Opéra Kuijken réunit occasionnellement ses jeune, il s’intéresse avec son frère 13 illes Veronica et Sara et son frère de cinq siècles de répertoire vocal. remarqués pour leur qualité et leur Wieland pour exécuter des quatuors à À géométrie variable de 4 à 32 chanteurs, originalité. Les Vêpres pour sainte cordes plus tardifs (Debussy, Schumann, Arsys aborde tous les répertoires : Marie-Madeleine (2006, Universal/ Beethoven, Schubert), souvent a cappella, avec continuo et avec Accord) réunissent le chant grégorien combinés avec des lieder interprétés orchestre. Le Chœur Arsys exige de de la Schola Gregoriana de Prague et par ses illes Marie (soprano) et ses chanteurs un extrême des compositions vespérales Veronica (piano). En 2004, il réintroduit professionnalisme leur permettant de contemporaines, écrites par Thierry le violoncello da spalla (violoncelle passer ainsi de la musique ancienne – Escaich, Nicolas Bacri, Guillaume d’épaule) sur la scène – l’instrument renaissance, baroque, classique – à la Connesson, Pierre-Adrien Charpy, pour lequel Bach écrivit sans doute musique romantique et contemporaine, Philippe Fénélon et Régis Campo. ses Six Suites, dont Sigiswald Kuijken en passant par celle du XXe siècle. entreprend l’enregistrement in 2006. À l’instar des chanteurs qui le composent, Éditions) permet de redécouvrir Paroles de vents (2007, Ambronay Sigiswald Kuijken enseigne le violon le Chœur Arsys Bourgogne est Michael Haydn et Georg Druschetzky, baroque au Conservatoire Royal de profondément attaché au son. Arsys avec deux messes pour chœur et La Haye de 1971 à 1996 et, depuis est présent sur les scènes musicales instruments à vent. Enin, enregistré 1993, au Conservatoire Royal de tant françaises qu’européennes – dans la basilique lors des Rencontres Bruxelles. Il est par ailleurs un Théâtre des Champs-Élysées, Cité de Musicales de Vézelay 2008, le dernier professeur invité très sollicité (entre la musique, Arsenal de Metz, disque d’Arsys est consacré au Dixit autres au Royal College of Music de Auditorium de Dijon, Tonhalle de Dominus de Haendel et au psaume Londres, à l’Université de Salamanque, Zurich, Concertgebouw de Bruges, Deus judicium tuum de Telemann. à l’Accademia Chigiana de Sienne, au Teatro Real de Madrid, Auditorium de Il est le premier d’une série Conservatoire de Genève, à la Gérone, Philharmonie du d’enregistrements d’Arsys Bourgogne Musikhochshule de Leipzig). Depuis Luxembourg – ainsi que dans les en concert, baptisée « Arsys collection » 1998, il dirige occasionnellement des festivals les plus réputés – Londres, (label Eloquentia, distribution orchestres symphoniques « modernes » Amsterdam, Séville, Bruxelles, Harmonia Mundi). Israël en Égypte de dans un répertoire romantique Ambronay, La Chaise-Dieu ou Haendel sera le prochain enregistrement (Beethoven, Schumann, Brahms, Les Folles Journées. Ses productions de cette collection. Arsys Bourgogne Mendelssohn). Le 2 février 2007, le conduisent, au il des répertoires développe par ailleurs une activité de Sigiswald Kuijken reçut un doctorat abordés, à nouer des collaborations pédagogie et de formation auprès des d’honneur de l’Université Catholique avec diverses formations musicales chœurs amateurs de la région de Louvain. Le prestigieux Prix du Mérite comme le Concerto Köln, le Cercle de Bourgogne, ainsi qu’auprès de chefs Culturel de la Communauté Flamande lui l’Harmonie, l’Orchestre Baroque de est attribué en février 2009. de chœur professionnels en provenance Séville, l’Orchestre Philharmonique du de toute l’Europe. Luxembourg, l’Orchestre Symphonique Arsys Bourgogne est soutenu par le Chœur Arsys Bourgogne de Stavanger, l’Ensemble Baroque de conseil régional de Bourgogne, Le Chœur Arsys Bourgogne a fait son Limoges, La Fenice, Zeiro ou le Ministère de la Culture et de la apparition sur la scène artistique en Les Folies Françoises. Les Vêpres pour Communication (DRAC Bourgogne) et 1999 sous l’impulsion de la région le Père La Chaize de Pierre Menault, le Conseil Général de l’Yonne. Arsys Bourgogne et du Ministère de la des motets de Bach, les Vêpres à la Bourgogne est membre de la FEVIS Culture. Le chœur développe, sous la chapelle impériale de la cour de Vienne (Fédération des Ensembles Vocaux et direction du chef d’orchestre sous Charles VI et la Musique au dôme Instrumentaux Spécialisés). luxembourgeois Pierre Cao, un projet de Salzbourg (Biber) ont fait l’objet original reposant sur la mise en valeur d’enregistrements discographiques 14 Sopranos aussi d’ofrir un complément Président d’honneur Jenny Campanella rémunéré de formation aux métiers Myung-Whun Chung Emily Elias d’orchestre – une restructuration qui a Cyprile Meier su lui donner un nouveau dynamisme, directrice musicale Heather Newhouse initiée il y a quelques années en Edwige Parat étroite collaboration avec le Service Marie-Pierre Wattiez de l’apprentissage de la scène et en Violons contact avec chaque département. Sébastien Richaud (solo) Altos Ain de développer une vraie vie Guillaume Antonini Philippe Barth d’orchestre, des postes ixes de deux Sébastien Bouveyron Sarah Breton ans maximum ont été créés pour des Julien Churin Helen Cassano lauréats recrutés sur audition. Dania Draga Eric De Fontenay En 2004, un concert mémorable a été Chantal Dury Andrés Rojas-Urrego donné sous la direction de Myung-Whun Bernard Jullien Sophie Toussaint-Primard Chung qui avait accepté la présidence Stéphane Kilic Claire Levacher d’honneur de l’orchestre et, en quelques Vahé Kirakosian Ténors années, l’OLC, composé de musiciens Guillaume Roger Jérôme Cottenceau jeunes, enthousiastes et très motivés, Emilie Sauzeau-Duch Laurent David a commencé à développer ses propres Vincent Soler Amine Hadef productions. Devenu aujourd’hui d’un Sebastian Monti grand professionnalisme, il est à même Altos François Rougier de répondre à des engagements Sophie Brière Branislav Rakic comme ceux de l’Opéra de Paris, Agnès Bodnar de Radio France ou des festivals Alphonse Dervieux Basses Présences et Musica. En 2009, Lionel Feutriez Jean-Christophe Jacques Emmanuel Krivine l’a dirigé dans la Cécile Marsaudon Lionel Meunier Symphonie fantastique. Au cours de Jean-Sébastien Nicolas prochaines années, l’OLC souhaite Violoncelles Julián Milán Mártinez orienter son développement en Xavier Chatillon Xavier Sans i Fortuny direction de nouveaux publics. Sarah Jacob-Franck Paul Willenbrock Aller porter la musique à ceux qui n’en Catherine Robert ont pas (en milieu scolaire, carcéral, Pablo Tognan Orchestre des Lauréats du hospitalier et en banlieue), c’est aussi Conservatoire (OLC) redonner du sens à la fonction Contrebasses Composé de lauréats des deux première de la musique qui est de Fanny Bereau Conservatoires Nationaux de Musique partager, créer du lien et, de cette Afaf Fakhour (Paris et Lyon), l’orchestre a été créé façon peut-être, assurer la relève des Emilie Martin en 2002. S’il a pour fonction première orchestres de demain. de rendre des services aux classes de Mécénat Musical Société Générale est le Flûte direction d’orchestre, de composition mécène principal de l’Orchestre des et d’orchestration et de prêter son Lauréats du Conservatoire. concours à l’enregistrement de concertos pour les solistes, il permet 15 Sangah Nah Hautbois Pierre Makarenko (solo) Vincent Arnoult Clarinettes Sabrina Moulaï Coralie Ordulu Bassons Médéric Debacq Anaïs Reyes Cors Philippe Bord Nicolas Chedmail Trompettes Matthias Champon Henri Deléger Adrien Ramon Timbales David Joignaux Percussions Nicolas Del Rox Benoît Maurin Hervé Trovel orgue Sarah Kim 16 Et aussi… > CONCERTS > PRATIQUE MUSICALE > MÉDIATHÈQUE DU 12 AU 17 JANVIER DU 16 MARS AU 1er JUIN En écho à ce concert, nous vous proposons… 4e biennale de Quatuor à cordes Musique et cinéma Un cycle de 10 séances Le mardi de 18h30 à 20h30 Intervenants : Francesco Russo, François Rotsztein, et Christophe Rosenberg. DU 20 AU 23 JANVIER > SALLE PLEYEL Rising Stars SAMEDI 23 JANVIER, 20H Rising Stars permet à de talentueux jeunes solistes de se produire dans les plus importantes salles de concert en Europe. Des rendez-vous sont également proposés par la génération émergente du Conservatoire de Paris. King Arthur Semi-opéra de Henry Purcell Livret de John Dryden (version de concert d’après la production du Théâtre du Capitole de Toulouse) DIMANCHE 31 JANVIER, 16H30 les Talens lyriques Christophe Rousset, direction Modeste Moussorgski Introduction de la Khovanstchina Franz Liszt Concerto pour piano n° 2 Nikolaï Rimski-Korsakov Shéhérazade la Chambre Philharmonique Emmanuel Krivine, direction Alexei lubimov, piano Alexander janiczek, violon VENDREDI 2 AVRIL, 20H Claude Debussy Prélude à l’après-midi d’un faune La Mer Maurice Ravel Ma mère l’Oye La Valse Brussels Philharmonic Michel Tabachnik, direction Thierry de Mey, conception et réalisation des images sur une chorégraphie de Anne Teresa de Keersmaeker > Sur le site Internet http://mediatheque.cite-musique.fr … d’écouter un extrait dans les « Concerts » : Virtuosité 2 – Les interprètes sur scène : avant-scènes par l’orchestre des lauréats du Conservatoire de Paris, Claire levacher (direction) enregistré à la Cité de la musique en décembre 2003 … de regarder un extrait vidéo dans les « Concerts » : Symphonie n° 100 de Joseph Haydn par le Chamber orchestra of Europe enregistré à la Cité de la musique en décembre 1999 (Les concerts sont accessibles dans leur intégralité à la Médiathèque.) DU LUNDI 25 AU VENDREDI 29 JANVIER Intégrale des symphonies de Piotr Ilitch Tchaïkovski … de regarder dans les « dossiers pédagogiques » : Classicisme viennois dans les « Repères musicologiques » orchestre du Théâtre Mariinsky Valery Gergiev, direction > À la médiathèque Manifestation organisée dans le cadre de l’Année France-Russie 2010. > CONCERT ÉDUCATIF FAMILLE SALLE PLEYEL DIMANCHE 6 DÉCEMBRE, 16H … d’écouter avec la partition : Nelsonmesse de Joseph Haydn par The Monteverdi Choir, The English Baroque Soloists, john Eliot Gardiner (direction) • Ave verum de Wolfgang Amadeus Mozart par le Teatro Armonico Stuttgart, nicol Matt (direction) Joseph Haydn les Siècles François-Xavier Roth, direction Pierre Charvet, présentation Éditeur : Hugues de Saint Simon | Rédacteur en chef : Pascal Huynh | Rédactrice : Gaëlle Plasseraud | Maquette : Bénédicte Sørensen | Stagiaires : Laure Lalo - Nicolas Deshoulières Imprimeur FOT | Imprimeur BAF | Licences no 1014849, 1013248, 1013252 La Cité de la musique organise sa quatrième biennale autour de l’intégrale des quatuors à cordes de Schubert. L’occasion, aussi, de passer commande à des compositeurs d’aujourd’hui.