bulletin n° 20 - Association des Mermet

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bulletin n° 20 - Association des Mermet
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Bulletin
Les Mermet
n° 20
Mars
2008
d’Hier et d’Aujourd’hui
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Les Mermet (Loi 1901)
siège social 37 bis, Rue Lacuzon 39170 St Lupicin
Loi 1901 n° 0392005110
Editéet Imprimé par nos soins
Editorial
où eurent lieu les négociations permit au missionnaire de
prendre contact avec les Japonais. L'année suivante, il se
fixa à Hakodaté, et il y obtint la cession d'un terrain ; il
fit construire une chapelle et un presbytère, installa une
école dans laquelle lui-même enseignait le français, et
fonda un hôpital. Il entretint avec les autorités japonaises
et les consuls européens d'excellentes relations. Il
composa un dictionnaire anglais-français-japonais
fournissant la matière de deux volumes, des dialogues
destinés à faciliter l'étude de la langue, et commença un
vocabulaire de la langue aïnó ; en un mot, il déploya une
remarquable activité, qui, portée à la connaissance du
gouvernement français, lui valut la croix de chevalier de
C’est notre premier bulletin de l’année 2008 et j’ai le
plaisir de souhaiter la bienvenue à de nouveaux
adhérents, c’est un réel plaisir.
Ci-après je vais vous parler des relations FrancoJaponaises.
Votre Présidente
Anne-Marie
150e Anniversaire
des Relations FrancoFranco-Japonaises
dans le Jura
Nous devons cette célébration à
Eugène-Emmanuel Mermet-Cachon
né à la Pesse le10 .09.1828
Dans notre bulletin n°1 nous vous avions
parlé de ce Mermet que les Japonais ont
baptisé « Pionnier au Pays du Soleil
levant » bel hommage s’il en est.
Marie-Odile a mis à la disposition de tous un
fascicule qu’elle a réalisé en collaboration avec le
Chanoine Vuillermoz à l’aide des documents qu’il
possède personnellement. Il sera réactualisé avec tous
les renseignements apportés depuis.
Il entra encore mineur au Séminaire des Missions
Etrangères le 11 juillet 1852. Prêtre le 11 juin 1854, il
partit le 25 août suivant pour le Japon. En février 1855,
il se rendit avec deux missionnaires, Girard et Furet, à
Nafa dans les îles Riu-kiu (Lieou-kieou), et s'adonna
avec persévérance et succès à l'étude de la langue. Mais
comme ses prédécesseurs et ses compagnons, il se
heurta à l'hostilité religieuse des autorités de l'île, et ne
réussit à baptiser qu'un seul Japonais. En 1856, il revint
à Hong-kong.
Demandé comme interprète par le baron Gros, qui fit
un voyage au Japon en 1858, il lui rendit de réels
services pour le traité du 9 octobre. Le séjour à Yeddo
la Légion d'honneur.
En 1860, il fut nommé supérieur de la mission, et
refusa. En 1861, on attenta deux fois à sa vie ; il
poursuivit néanmoins ses travaux qui devinrent peu à
peu plus difficiles, par suite de la crainte que les
autorités japonaises avaient de voir le catholicisme
s'implanter chez eux. Cette crainte répandue également
dans le peuple excita une hostilité telle, que le
missionnaire ne pouvait plus sortir sans être insulté. Au
milieu d'un si pénible apostolat sa santé fléchit ; les
ressources lui manquèrent ; il s'aperçut qu'il était allé
trop vite, et sans la complète approbation de son
supérieur. En 1863, il quitta Hakodaté, fit un voyage en
1
France où il publia une brochure sur les Aïnos, repartit
pour le Japon en 1864, et passa quelques mois à
Yokohama pour étudier le projet d'établissement d'un
collège catholique.
Je me suis penchée sur ces secondes recherches pour
connaître ce qu’a été sa vie après avoir quitté la prêtrise
et les missions étrangères. Il est déclaré décédé dans les
annales des missions le 31-12-1870 et enterré à Nice.
Il ne faut pas oublier que cet homme hors du
commun a eu une vie très remplie après les « Missions
étrangères » puisqu’on le trouve Consul Général de
France. Et qui plus est s’était marié, ce qui n’a pas été
du goût de tout le monde. Donc tout porte à croire, tant
que nous n’en avons pas l’exacte certitude, qu’il a pu
travailler dans l’ombre ou sous protection du Consulat
Général de France ou l’ Ambassade. Il ne faut pas
oublier non plus que par deux fois l’on a attenté à sa vie.
Une copie de son acte de décès, (14 mars 1889 à 11
heures du matin) qui ne fait aucun doute nous a été
transmise par les Archives Municipales de Cannes.
Décédé à la villa Marie Léon à Cannes et domicilié à
Paris. Sa sépulture se trouve au Père Lachaise.
Tanshû à 20 h 30 et clôture officielle des manifestations
en présence de représentants du Consulat du Japon à
Strasbourg.
Quel hommage pour cet homme qui était plus connu
à l’étranger qu’à La Pesse, mais que l’association a eu la
joie de découvrir il n’y a que quelques années. Venez
nombreux, que les Mermet se mobilisent.
Nous devons à Monsieur Jean Claude Le Moigne,
secrétaire départemental de l’AMOPA du Jura , de
pouvoir suivre cette célébration dans le Jura, car elle
devait avoir lieu à Paris seulement. Le Vice-Président
M. Clerc m’a confié que le projet de cette Célébration
était prévue et élaborée sous la Présidence du Président
Chirac.
Aujourd’hui n’est que le souvenir d’hier, et
demain, le rêve d’aujourd’hui. K. Gibran
Une vie et un métier
passionnants
passionnants
Programme de la Célébration
Suite de l’article de Jean-Louis Mermet n°19
Ouverture officielle, en Mairie de Poligny, le
vendredi 9 mai 2008 à 17 h en présence des
personnalités Japonaises et Françaises (Monsieur le
Préfet du Jura, Monsieur Tsukasa Kawada, Consul
Général du Japon à Strasbourg, Monsieur Jacques
Pélissard, Président de l’Association des Maîres de
France, Monsieur le Maire de Poligny, Députés,
Sénateurs, Présidents du Conseil Général et Présidente
de Région, Elus locaux, Inspecteur d’Académie,
Proviseur, Chefs des Services…)
Vernissage de l’exposition artistique en la Chapelle
de la Congrégation vendredi 9 mai à 18 h en présence
des personnalités et des artistes et.artistes exposants
MM. Michio Takahash et Joseph Ginet, Mmes Régina
Le Moigne et Barbara Dasnoy
Pour ce qui nous préoccupe le 10 mai 2008 à 14 h 30,
à La Pesse : pose de la plaque commémorant la vie et
l’œuvre du prêtre missionnaire Eugène-Emmanuel
Mermet-Cachon (notre association contribuera pour une
part modeste)
Allocution du Chanoine André Vuillermoz sur
l’auteur du dictionnaire franco-japonais, qui a joué un
rôle important au moment de l’établissement des
relations diplomatiques entre nos deux pays. Ce prêtre
est encore méconnu en France a écrit plusieurs livres au
Japon, non traduits à ce jour.
Ces manifestations se dérouleront du 9 mai au 3 juin
2008.
Deux dates sont à retenir qui sont d’une grande
importance :
Concert d’orgue de Michel Chapuis et de Akiko
Kan-Dieu, son assistante en l’Eglise de Poligny le 25
mai 2008,
Le 3 juin 2008, Représentation du Théâtre Nô au
Théâtre de Lons par la troupe du Grand Maître Kanô
Ce n’est pas évident pour les habitants de ces pays là
de trouver un travail à durée indéterminée dans une
grande société. Quel plaisir pour moi de repérer parmi
les employés de base des personnes susceptibles
d’évoluer, puis de les prendre en main et de réussir à
leur faire gravir les échelons.
Il fut un temps où les postes importants étaient la
plupart du temps tenus par des expatriés. Je suis fière
d’avoir contribué grandement à ce que ces postes soient
tenus par des locaux.
Je pourrais écrire un livre sur les différentes
aventures et anecdotes vécues durant mes différentes
missions, car l’Afrique réserve beaucoup de surprises.
Ce n’était pas toujours une partie de plaisir, c’était
parfois même très dangereux, mais ce fut passionnant.
L’aventure a vraiment commencé en 1983 au Tchad
à N’Djamena au tout début de l’opération « Manta » où
en liaison avec l’armée française j’avais la responsabilité
de maintenir le stock de carburant aviation pour
permettre les opérations aériennes.
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De 1989 à 1992, j’ai eu la chance de vivre une
aventure exceptionnelle en participant à trois Paris /
Dakar, puis au Paris / Le Cap. Cela a été pour moi une
expérience formidable. En effet, l’organisation de
l’avitaillement des avions dans des pays où, souvent,
toute organisation relève du défi, n’est pas évidente.
Dans le cas du rallye, c’est 40 avions de toutes tailles,
qui arrivent en même temps sur des petits aéroports, qui
en temps normal reçoivent en général un avion tous les
trois jours.
Ces avions servent au transport du personnel de
l’assistance technique du rallye et des journalistes. Cela
représente environ 500 personnes à transporter tous les
jours.
De plus, je joignais l’utile à l’agréable car ces petits
aéroports dans le Sahel étaient gérés par Mobil Oil. Cela
m’a permis de voir le comportement de mon personnel
et du matériel durant des moments de très grandes
activités.
J’aurais tellement de choses à raconter sur ces quatre
années de rallye, qu’il me faudrait faire un autre article
intitulé « dans les coulisses du Paris/Dakar ».
Les nouvelles de Joël Mermet
deviennent rares
Un court extrait de :
L’entrefilet du Tanganyika
Après trois mois passés au Burundi,
je ne pense pas avoir réussi à faire le
tour de ce pays, ni à le connaître
complètement, il va sans dire.
Toutefois, mon appréciation va en
se précisant. A son crédit, je
pourrais bien entendu citer son
climat qui est particulièrement agréable et ses paysages
qui en font un pays aux attraits multiples. Mais je n’ai
pas encore réussi à dénicher ce qui fait que l’on peut
aimer le Burundi. On a dit de lui avec le Rwanda que
c’était la Suisse de l’Afrique. Je crois surtout qu’il en a
pris les côtés les plus sinistres
du calvinisme. Ici, les gens
parlent peu et sont même
avares
d’expressions
corporelles, ce qui rend
assez difficile de savoir ce
qu’ils pensent réellement. Si
l’on ne laisse pas percevoir sa peine,
on
sait également dissimuler sa joie. J’en veux pour preuve
les deux mariages auxquels j’ai assisté. Il ne fait aucun
doute que les funérailles en Côte d’Ivoire sont plus
festives que les mariages au Burundi. Je n’ai pas encore
compris la symbolique derrière le fait que les invités
doivent s’asseoir devant les nouveaux époux, comme
des élèves devant leur instituteur, boire une bière tout en
étant cloué sur sa chaise et finalement aller féliciter les
De 1991 à 1998 j’ai assuré durant un mois chaque
année l’assistance technique et la formation du
personnel aviation de la société nationale des pétroles de
Madagascar « SOLIMA ».
Durant ce mois je devais visiter les 13 aéroports de
l’île en compagnie des responsables. C’était très
fatiguant, mais tellement passionnant de voir l’évolution
du personnel d’année en année. J’avais vraiment
l’impression de servir à quelque chose. De plus cette île
est magnifique et les gens tellement gentils. Quand j’y
pense je deviens nostalgique. Je n’avais vraiment pas le
temps de jouer les touristes, mais simplement de citer les
noms des villes visitées me fait rêver : Tananarive,
Tamatave, Diégo Suarez, Nosy Bé (le Tahiti de
Madagascar), Mahajunga, Morondave, Tuléar, Fort
Dauphin et d’autres ville plus petites.
Mon rêve serait de pouvoir y retourner en touriste
avec mon épouse et refaire les mêmes circuits pour
revoir tout ce personnel que j’ai formé et qui me
demande régulièrement de revenir.
mariés avant de partir. Et ceci, sans musique ni danse
puisque tout le monde reste assis durant toute la durée
de ce cérémonial. Un collègue burundais m’a raconté
que la tradition voulait que la nuit de noces soit
violente, le mari devant montrer sa virilité au moment
de gagner le lit nuptial. Si j’en crois les rapports que je
reçois chaque jour, pour beaucoup de femmes, c’est la
noce tous les jours.
Celui qui a déplacé la montagne, c’est celui qui a
commencé par enlever les petites pierres.
(Proverbe Chinois)
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de la troisième dynastie. L’Édit de Charles IX ne cessa
de rencontrer certaines résistances. On continua de se
souhaiter « la bonne année » le jour de Pâques. Cet
usage était encore courant jusqu’à la fin du XVII°
siècle, et aujourd’hui encore, il s’est conservé sans
quelques cantons du midi de la France.
Si je dois m’appesantir sur les richesses culturelles du
pays, je crains qu’elles ne se limitent aux paniers et aux
nappes. Bien sûr, je ne dois pas oublier les
tambourinaires qui sont toutefois une perle locale. Ainsi,
je suis toujours ébahi devant la synchronisation des
multiples percussionnistes et les sauts acrobatiques de
danseurs qui s’élèvent du sol au rythme des coups. Par
ailleurs,
tous
ces
hommes
(cela
semble réservé
aux hommes)
sont
drapés
aux couleurs
nationales qui
ne cachent pas
toujours bien les
haillons
qu’ils
portent parfois au-dessous.
Ainsi
chaque cérémonie a ses tambourinaires et, à chaque fois
que l’orateur est applaudi, ils font vibrer leurs
instruments à grands coups de leurs bâtons courts qui
leur servent de baguettes. Paniers, nappes et
tambourinaires semblent caractériser la culture
burundaise. Tout le reste vient d’ailleurs, notamment du
Congo voisin dont les montagnes narguent Bujumbura
depuis l’autre rive du Lac Tanganyika.
Parlons sport avec Jérôme Mermet-Burnet
(notre webmaster) bien connu
Une passion, la moto, plus exactement l’enduro
Définition de l'enduro:
*Enduro (n.m) *: mélange idéal
de science, de bricolage,
d'efforts, de technique, de
sensations, de glisse, de vitesse,
de voyages, de rigolades et de
rencontres.
En deux mots : grande amitié
L'effectif du club est composé de 70% de crossmen.
Le reste de l'effectif est fait d'enduristes et d'un pilote
d'endurance circuit.
L'activité du club est donc concentrée sur
l'organisation et la participation à des épreuves toutterrain.
Le moto-club est doté d’un terrain de cross où ont
déjà été organisés des championnats de France Junior,
mais aussi des courses de Quad et des épreuves
éducatives pour les plus jeunes.
Toute cette joyeuse équipe est "coaché" par le
président Franck Teillon.
Ce petit clin d’œil Joël avant l’A.G , nous avions eu
le plaisir de t’accueillir à Villars St Sauveur…..
PÂQUES (autrefois)
Chez nos amis les Russes, la fête de Pâques pourrait
s’appeler aussi bie,n fête du Baiser. Il est d’usage qu’on
embrasse ce jour-là, n’importe où et,à n’importe quelle
heure, la première personne qu’on rencontre.
Le Tzar lui-même, en sortant de sa chambre, à minuit
sonnant, pour se rendre à l’église, donne le baiser de la
paix à la sentinelle qui veille devant sa porte. Dans les
rues, les cochers descendent de leurs sièges pour
accoler le premier passant qui se présente, que ce soit
un grand seigneur ou un simple moujik comme eux. Et la
cordiale cérémonie se renouvelle à l’intérieur des
châteaux ou dans ces magnifiques hôtels qui longent la
perspective Newski : à une certaine heure de la journée,
tout le personnel du château ou de l’hôtel, domestiques,
serfs de la glèbe, vieux bergers au casaquin de laine,
pénètre dans le grand salon du logis pour recevoir le
baiser des maîtres.
« Christos voskrest ! Christ est ressuscité ! » Disentils les uns aux autres. Mais il ne ressuscite pas le même
jour pour tous les hommes, à cause de la différence des
calendriers.
L’année civile commença pendant longtemps à
Pâques. C’est en 1564 seulement qu’un édit de Charles
IX recula l’ouverture de l’année au 1er janvier.
Elle avait varié jusqu’alors et avait été tantôt fixée à
Noël, tantôt au 1er mai, et enfin à Pâques sous les rois
Un Grand Projet
Nous avons en projet avec un copain de club (Michel
Gauthier) de faire les championnats du monde d'enduro
(ISDE) par équipe en 2008. Ca se passe en septembre en
Grèce, ça s'appelle les 6 jours d'enduro, faire et terminer
cette course sans pénalités représente le rêve ultime de
tout passionné d'enduro
Nous ne doutons pas que Jérôme nous parlera
en détails de son club de passionnés dans un
prochain bulletin
Nos Joies et nos Peines
Décès : de Georges Boudier le 3 mars époux
d’ Hélène Mermet-Grandfille
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