Auguste Renoir 1
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Auguste Renoir 1
Auguste Renoir. ( né le 25 février 1841à Limoges ) ( décède le 3 décembre 1919 à Cagnes-sur-Mer ) L’un des plus célèbres peintres français. Son père, Léonard Renoir (1799-1874) était tailleur, sa mère était couturière (1807-1896). La famille est peu aisée et de Limoges, la famille Renoir monte à Paris, ou monsieur Renoir espère améliorer sa situation. Pierre-Auguste suit une scolarité jusqu'à 13 ans, alors il entre comme apprenti dans un atelier de porcelaine pour y faire la décoration de pièce , des stores et des éventails .L’introduction d’une machine mettra fin à cette expérience et plusieurs autres suivront, dont la peinture de tentures d’églises pour des missionnaires d’outre mer. Pendant ce temps il fréquente les cours du soir de l’Ecole de dessin et d’arts décoratifs jusqu’en 1862. Huit années plus tard Renoir disposait d’assez d’argent pour entrer en Avril 1862 à l’Ecole des Beaux-Arts. Parallèlement au cours, il fréquente l’atelier de « Gleyre », ou il se lie d’amitié avec ses condisciples , Sisley, Frédéric Bazille et Claude Monet. Une solide amitié se noue entre les quatre jeunes gens qui vont souvent peindre en plein air à Chailly, dans la forêt de Fontainebleau Les relations avec « Gleyre », sont un peu tendues, ayant du mal à comprendre que ce maître, ne voit pas la peinture, dans la position, qu’il n’y a que les anciens de valable. Donc lorsque le maître prendra sa retraite, il quittera, avec ses amis, les beaux arts. Bazille et Monet, ses amis, se rencontrent au café « Guerbois » et dissertent sur la recherche de la lumière naturelle et travaillent souvent sur le motif, avec Sisley, notamment à Chailly. Lui, Renoir, à une double nécessité, celle de vendre ses tableaux pour vivre et de se tailler une place sur la scène parisienne. En plus des belles œuvres de vues citadines et de paysages qui séduisent le spectateur par leur luminosité et leur expressivité. Mais il présente au Salon, de chaque année des toiles qui sont systématiquement refusées. Il donnera des tableaux a présenter au Salon des impressionnistes. Seulement en 1879, ils acceptent une toile, car ayant renoncé d’exposer avec ses amis ; Zola, Maupassant et Daudet ont cautionnés l’art de Renoir à leurs amis amateurs de peinture. Pissarro, écrit « Renoir à un grand succès au Salon. Je crois qu’il est lancé, tant mieux, c’est si dur la misère » Pendant ces années « misère » il aura peint de fabuleuses toiles impressionnistes, aujourd’hui des chefs d’œuvres connus dans le monde entier. En 1880, il rencontre une jeune modiste « Aline Charigot » qui travaille pas loin de son atelier. Elle a 20 ans et posera pour lui dans de nombreux tableaux. Ils se marieront en 1890, cinq ans après la naissance de son fils Pierre, et auront trois enfants, pierre, jean ( le cinéaste ) et claude. Renoir est connu, et apprécié, il faut maintenant profiter de la vie. Un de ses amis peintre, mais surtout un mécène, Gustave Caillebotte, à contribué a améliorer les revenus de ces peintres a la recherche de moyens de subsistance Renoir, suis les traces de Delacroix, d’abord en Algérie puis en Italie ou il découvre les maîtres florentins et enfin l’Estaque, à coté de Marseille, ou il peint avec Cézanne, dans des coloris plus violents et revient au dessin. Pour lui, il a été au bout du mouvement « impressionniste » et bifurque, l’Etat lui achète « les jeunes filles au piano ». L’intérêt du public est immense en 1897 et jusqu'à la fin de sa vie, revient à une manière directe de peindre, sans retouche. Les tableaux de femmes plantureuses et nues, peintes souvent en une seule séance dans les coloris ocre rouge. Souffrant de rhumatismes articulaires, Renoir fut contraint, au début du siècle, de rechercher le climat du midi ; il s’établit tout d’abord à Grasse(1900) puis au Cannet (1902) enfin à Cagnes sur mer en (1903) ou il fut frappé en janvier 1912, d’une paralysie des jambes et des bras. Opéré la même année, il continuera de peindre, son pinceau attaché à la main, durant les sept années qu’il lui reste a vivre. En 1891, il séjourne en Provence chez Berthe Morisot. A la déclaration de la guerre, Renoir dont les deux fils sont partis ; reviennent tous les deux blessés au combat ; il perd sa femme en 1915 et en son hommage peint « Bouquet de roses », il se met a la sculpture avec un ami, jusqu'à la fin de la guerre. En 1919, il va visiter le Louvre, pour voir son tableau exposé « Madame Charpentier » et retournera a Cagnes sur mer ou il meurt le 3 décembre. Renoir a laissé une œuvre considérable environ 4000 tableaux ( plus que ceux de ses trois amis réunis, Manet, Monet, Sisley) Sa peinture fut toujours celle du bonheur de l’instant qu’il saisisse sa famille, des scénes populaires ou des jeunes femmes dénudées. Son art fut toujours intimement liée a ses proches qui l’entourent, qui l’observent, et regardent le miracle quotidien des toiles en train de se faire. Sa descendance ont été les dignes successeurs de son héritage culturel.