Le marketing olfactif

Transcription

Le marketing olfactif
AirBeauty
FRANCE
Le marketing olfactif
crée une expérience émotionnelle unique.
Le sens olfactif
Par un mécanisme complexe de stimuli,
l´odorat influence nos comportements,
déclenche des réactions émotionnelles,
affectives et fait ressurgir des souvenirs.
Les souvenirs olfactifs restent plusieurs années
en mémoire contre quelques mois seulement
pour les souvenirs visuels.
Des 5 sens (visuel, sonore, tactile, gustatif, olfactif),
le marketing olfactif est la partie la moins exploitée à ce jour.
JE RETIENS
5%
15 %
35 %
de ce que j´entends,
de ce que je vois,
de ce que je SENS.
L´HOMME EST CAPABLE DE DIFFÉRENCIER PLUS DE 10 000 ODEURS.
Le marketing olfactif :
SON IMPACT
L’émotion vécue par le client
dépasse la raison, le message
olfactif exerce sur son humeur
une INFLUENCE POSITIVE,
Un sentiment de bien-être, insufflé par
la perception olfactive, gagne le client
et relativise certaines contraintes
(la perception d’un temps d’attente,
par exemple),
La signature olfactive laisse une
EMPREINTE POSITIVE ET DURABLE
DANS LA MÉMOIRE DU CLIENT,
qui gardera de son passage le souvenir
d’une expérience agréable,
LE MARKETING OLFACTIF RENFORCE
ET VALORISE L’IDENTITÉ DE VOTRE
IMAGE DE MARQUE. Il constitue un facteur
de différenciation, un véritable signe distinctif,
vecteur de notoriété.
Notre technique :
SES AVANTAGES
Diffusion par nébulisation, ce qui permet
une DIFFUSION RÉGULIÈRE ET HOMOGÈNE,
Programmation hebdomadaire des plages
de diffusion et de l´intensité souhaitée,
L´efficacité de nos systèmes ainsi que leur
design et leur simplicité d´utilisation
vous séduiront
Utilisation de COMPOSITIONS PARFUMÉES
FABRIQUÉES EN FRANCE,répondant
aux nouvelles réglementations européennes
(IFRA) de 2014
Le
+d’AirBeauty
CONSEILS SUR MESURE adapté à vos attentes
et aux surfaces à traiter,
Un choix de plus de 400 FRAGRANCES
Création de votre signature olfactive sur mesure
AirBeauty est une des premières entités en Europe
à vous proposer des jus 100% BIO ET NATURELS
PRODUITS DÉRIVÉS BASÉS SUR
VOTRE SIGNATURE OLFACTIVE
(bougies, parfums d´ambiance, cosmétiques),
« MADE IN FRANCE »
AirBeauty est partenaire exclusif de
Les champs d’application
FIDÉLISATION DES CLIENTS
Boutiques, grandes surfaces,
hôtels, centres de beauté,
domaine alimentaire, banques...
AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DE VIE
Cabinets médicaux, salles d´attente,
maisons de retraite, lieux publics,
bureaux, vestiaires, vétérinaires...
Parfumeur officiel
Parfumeur officiel
Parutions presse
Parutions presse
TOUS AZIMUTS
17
Q LUNDI23JUIN2014
CONSOMMATION Le marketing sensoriel
Acheter au plaisir des sens
En France, le réseau « Nature et Découvertes » fut pionnier dans le domaine du marketing sensoriel. Chants d’oiseaux et odeur
de cèdre identifient les boutiques dès le seuil. Les boutiques de la marque américaine « Abercrombie » jouent, elles, du
contraste obscurité/lumière, de la musique, des danseurs et d’un parfum propre… L’envie d’acheter relève autant de ces stimuli
très intimes que du rationnel pur et dur. Le bien-être a ses raisons que le marketing sensoriel s’attache à explorer
F
aire la différence, se démarquer de la concurrence, donner envie
d’entrer dans la boutique, de rester et… d’acheter.
Comment séduire et fidéliser
la clientèle dans des marchés
de plus en plus saturés ? En
chatouillant ses cinq sens sans
en oublier aucun pour créer à
chaque fois et pour chacun
une expérience unique.
À mille lieues du commerce
électronique, le marketing
sensoriel s’attache à tout ce
qu’un simple clic chez soi n’offre pas encore : toucher un
produit, essayer une robe ou
un fauteuil, déguster, respirer
des fragrances agréables, s’imprégner de l’ambiance d’un
lieu loin de son environne-
Et sur internet ?
« L’équation du numérique se pose pour chaque marque,
souligne Claire Roederer, maître de conférences à l’École de
Management de Strasbourg, plusieurs se réinvestissent sur
des points de vente physique mais elles s’attachent aussi à
faire vivre leur site. » Par le visuel et le sonore bien sûr mais
aussi en créant l’impression d’espace par la 3D. « Les visites
virtuelles se développent, particulièrement dans le domaine
des musées où des sites permettent parfois de mieux voir
les œuvres à l’écran qu’en vrai. » Autre point souligné par
Claire Roederer, l’« expérience globale » mise en place par
une marque telle que « Michel et Augustin ». « Elle s’est
développée au départ sur les réseaux sociaux et permet aux
internautes de proposer leurs recettes de yaourts, cookies etc. Testés à « La Bananeraie » à Paris, camp de base de
la marque, les produits sont commercialisés via le Net ou
des distributeurs physiques ». « Les lignes bougent autour
de l’expérience vécue, conclut Claire Roederer, et les nouvelles technologies permettent des démarches participatives
qui incluent le marketing olfactif tout en donnant un nouveau rôle au client. »
C. Roederer, « Marketing and experiential consumption », Ed. EMS Management et Société, 2013
plus récente. Dégustations
dans les grandes surfaces afin
d’inciter à l’achat, dentifrices
parfumés à la menthe mais
aussi à la cannelle, aux pommes ou aux herbes, bonbons
dans les salles d’attente… les
exemples sont nombreux.
ment habituel. Et cette ambiance doit évidemment être
agréable.
S’adapter à la cible
Cinq sens, cinq axes donc. La
vue – largement sollicitée depuis les années 1960 que ce
soit par les couleurs, les formes d’un produit, l’aménagement d’un point de vente – est
aujourd’hui captée par de nouveaux stimuli comme le design
–Apple en est un bon exemple– ou les vidéos sur écran
plasma.
L’utilisation de l’ouïe est également assez ancienne. Cela fait
belle lurette que la musique
d’ambiance résonne dans les
surfaces commerciales en variant selon les saisons et les
heures de la journée. Elle peut
même parfois être choisie pour
dissuader les passants qui ne
correspondent pas à « la cible » d’entrer dans le magasin
ou adopter un tempo lent dans
les restaurants afin d’inciter
les clients à manger plus lentement et à consommer plus de
boissons.
Le goût est d’une exploitation
Le toucher,
élément central
L’acte d’achat, une affaire purement rationnelle ?
D.R.
Le toucher est pour sa part
devenu un élément central de
la recherche en marketing sensoriel. Il correspond à la manipulation des objets vendus
mais aussi à l’ambiance thermique dans laquelle baigne le
point de vente ou bien encore à
l’envie de flâner et donc
d’acheter qu’apporte une moquette confortable. Sans compter que des études ont prouvé
que les clients donneraient un
pourboire plus généreux lorsque le serveur leur touche
l’épaule ! Reste l’odorat, traditionnellement exploité en industrie agroalimentaire et en
cosmétique, il est aujourd’hui
exploité beaucoup plus largement par des marques qui souhaitent se différencier. Il s’inscrit comme le complément
d’une démarche globale incluant les cinq sens.
VÉRONIQUE LEBLANC
R
LES PIONNIERS ALSACIENS « Air Beauty »
Des sociétés alsaciennes ont
déjà intégré le marketing
olfactif dans des propositions globales. La toute
jeune « Air Beauty » est la
première à se consacrer
exclusivement à cette activité dans notre région.
PARTENAIRE ALSACIEN de l’agen-
ce luxembourgeoise « Smell Marketing », « Air Beauty » établie à
Merckwiller-Peschelbronn est spécialisée dans le marketing olfactif
des commerces, entreprises, hôtels, espaces de réception, lieux
publics etc. « La région est en train
de s’y mettre alors que du côté de
Paris, Toulouse et Lyon, la démarche est déjà bien implantée », signalent Cyrille Gerhardt et Germain Schrodi qui pilotent « Air
Beauty » de concert. C’est ainsi
que leur société a marqué le hall
« Professionnels » du dernier Salon Egast avec une odeur « un peu
fruitée qui évoque le propre, la
détente, le chaleureux ». « L’accueil a été positif, raconte Cyrille
Gerhardt, les gens étaient agréablement surpris et essayaient
d’identifier le parfum ambiant
100 % olfactif
sans y parvenir. » Loin de l’effet
« sent bon », il s’agit en effet de
créer une atmosphère agréable en
cohérence avec le lieu et ce qui s’y
passe.
Faire rêver et donner
envie de rester
Définir l’odeur du coton
qui n’en a pas
L’odeur doit provoquer le bien-être
sans saturer sinon c’est « maux de
tête et yeux qui piquent garantis » ! Autre réalisation, le défilé
de mode organisé par les élèves de
l’École Ort au Hilton. Avec à traiter
sur ce cas précis le décalage entre
l’âge des créateurs et celui du public. « Une odeur trop « djeun »
aurait eu un effet néfaste, souligne Germain Schrodi. Le choix
s’est donc porté sur des fragrances
un peu musquées qui ont créé un
sillage enveloppant le défilé. La
chaîne de vêtements alsacienne
« Blanc du Nil » a quant à elle
défini sa « signature olfactive » –
démarche très pointue qui consiste à créer un parfum identifiant la
marque dans tous les points de
vente de France – avec un défi :
définir l’odeur du coton qui n’en a
pas. Absurde ? Pas forcément si
l’on pense au très neutre coquelicot qui sert d’emblème à certains
L’odeur doit provoquer le bien-être sans saturer.
RTE 06
« Houla ! qu’est-ce que ça ? » et
qui, d’autre part, soit agréable aux
employés qui vont être plongés au
quotidien dans cette ambiance.
Cyrille Gerhardt et Germain Schrodi de la société Air Beauty.
PHOTOS DNA -JF BADIAS
parfums Kenzo. « Il a donc fallu
créer pour « Blanc du Nil » une
odeur de fraîcheur, d’évasion et de
soleil qui pourrait, à terme, être
déclinée en produits dérivés », explique Germain Schrodi.
Éviter le « Houla ! Qu’est-ce
que c’est que ça ? »
Qu’il s’agisse d’une création confiée par Air Beauty à des « nez »
professionnels ou d’un choix fait à
partir de parfums existants, le
processus est à chaque fois le même. Sur la base d’un cahier des
charges défini en fonction du produit vendu, du type de clientèle,
du coût du panier moyen, trois
propositions sont faites avec au
final le choix de l’une d’entre elles
et de la technique de diffusion.
« Le plus souvent, il s’agit de la
nébulisation d’une brume sèche,
froide et fine, précisent Cyrille Gerhardt et Germain Schrodi, elle a
l’avantage de se répandre même
s’il y a peu de mouvement d’air et
de se régler pour une diffusion
subtile qui, d’une part, évite le
Fondé sur le principe qu’un client
passe plus de temps dans un lieu à
l’odeur agréable, le marketing olfactif peut aussi avoir du sens hors
du commercial au sens strict.
« Dans des endroits comme les
maisons de retraite par exemple,
souligne Cyrille Gerhardt. C’est
une question de dignité et de convivialité quand on pense aux réticences qu’ont les enfants, notamment, à visiter leurs aînés à cause
d’effluves qui les dérangent. Sans
compter le stress avéré que peuvent engendrer les odeurs médicales chez les dentistes par exem-
ple ! 100 % « made in France », les
« jus » sélectionnées par Air Beauty peuvent baigner des surfaces de
300 m² pour moins de 100€ par
mois sur la base d’une location du
matériel de diffusion et de l’achat
de cartouches. La création d’une
« signature olfactive » au sens
complet du terme représentant
quant à elle une démarche sur
mesure. Complémentaire d’un
marketing sensoriel associant matières, couleurs, musique etc., ces
parfums subtilement sélectionnés
ont pour but de renforcer l’identité d’une marque. Ils visent à susciter d’indicibles émotions qui
créent le bien-être, transportent
vers ailleurs et, qui sait, donnent
envie de rester pour… acheter.
R
Q www.airbeauty.fr/
www.smell-marketing.fr
« LE PRINTEMPS » DES CINQ SENS
« Avec le geste architectural fort de sa façade, Le
Printemps-Strasbourg joue d’emblée sur le visuel,
déclare Roland Garcia, responsable marketing.
L’enseigne marque sa différence et une volonté de
modernité qui se « décale » à l’intérieur vers une
autre ambiance, celle d’un hôtel particulier des
années vingt. L’intimité ainsi créée se renforce
ensuite par la part belle faite au tactile. « Tout
peut être touché sans l’intermédiaire d’une vendeuse, explique Roland Garcia, nous avons supprimé les barrières entre le client et le produit. On
peut à tout moment alper un tissu, ouvrir un sac,
etc. Le tout dans une ambiance sonore définie et
expédiée au jour le jour par le siège parisien. « Là
encore il s’agit de se sentir bien, de reconnaître ce
que l’on est en train d’entendre pour se sentir
« chez soi ». Nostalgie des sixties, des seventies…
jusqu’au moderne – mais sans hard rock ! – avec
des rythmes plus envolés voire latino en été et une
ambiance « Noël » en décembre. Quant aux papilles, c’est très logiquement au rayon « Arts de la
table » qu’elles se trouvent sollicitées avec des
« ateliers goût » régulièrement mis en place par
des marques comme « Kenwood » ou « Kitchenaid ». Reste l’olfactif, à la traîne pour le moment
mais dont le Printemps va s’emparer. « Nous allons
diffuser dès l’entrée du magasin certains parfums
rares – moins connus que ceux des marques emblématiques – vendus dans nos rayons. En en
changeant tous les six mois et en précisant le nom
sur écran afin de le faire connaître à nos clients ».
La boucle des cinq sens sera ainsi bouclée par Le
Printemps au rythme des quatre saisons.
Marketing sensoriel au Printemps. D.R.
Contact
AirBeauty - France
1, impasse Théophile Hoeffel
67250
MERKWILLER-PECHELBRONN
http://www.airbeauty.fr
Germain SCHRODI
06 09 37 16 67
Michel CURIEN
06 08 31 17 39
Cyrille GERHARDT
06 95 75 04 63
Michel CURIEN
Partenaire Commercial Alsace
[email protected]
06 08 31 17 39
Germain SCHRODI
Meilleur Ouvrier de France
[email protected]
06 09 37 16 67
www.airbeauty.fr
Raymond DIENER
Délégué régional PACA
[email protected]
06 83 61 93 89

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