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Deux terroristes neutralisés à Azeffoun QUOTIDIEN D’INFORMATION - VENDREDI 25 - SAMEDI 26 DÉCEMBRE 2015 - N°4146 - ALGÉRIE 10 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com C M J N Tizi-Ouzou Page 6. Le MO Béjaïa termine l’année en beauté ISSN 1112-3842 Football 15e journée de la Ligue 1 mobilis L’Algérie pleure Hocine Aït Ahmed Page 24. Alors que le FFS annonce que le défunt sera enterré vendredi prochain dans son village natal C M J N C M J N Pages 2,3,4 et 5. 2 La mort de Hocine Aït Ahmed, de celles qui ne peuvent laisser indifférent, a beaucoup affecté la population, particulièrement celle de la région de Aïn El Hammam, où le héros jouit d’une estime sans pareille. L a tr iste nouvelle s’est propagée, mercredi soir, comme une tr ainée de poudre. Ceux qui n’étaient pas dehor s ont vite été joints par leur s proches pour la leur annoncer. Ce vendr edi, comme la veille d’ailleur s, des gr oupes de citoyens, venus aux nouvelles, se rencontrent au niveau l ’ Év én em en t Consternation à Aïn El Hammam... Vendredi 25 - Samedi 26 décembre 2015 L’Algérie pleure Hocine Aït Ahmed de la place de la ville de Aïn El Hammam, lieu de rencontre inévitable, lor s de tout événement. Les habituels sujets de politique ou autre ont laissé place aux discussions autour du plus vieil opposant algér ien. Aït Kaci Rabah, le premier responsable de la section FFS d’Aït Yahia que nous avons joint, nous a annoncé que les pr épar atifs vont bon tr ain pour accueillir les millier s de citoyens qui se rendront au village Aït Ahmed où ser a enter r é Da L’Hocine. Il prendr a soin de pr éciser que Si L’Hocine est né dans la gr ande commune de Michelet et qu’Aït Yahia en est issue suite au découpage administr atif de 1985. Nos sources nous annoncent que le défunt aur a des funér ailles pr ésidentielles, à la dimension de l’homme qu’il fut. De nombr euses délégations étr angèr es, des per sonnalités nationales et étr angères en plus des dizaines de millier s de citoyens anonymes sont attendus, vendredi prochain, jour pr évu de son enter r ement. Pour cela, des platesfor mes de stationnement sont en tr ain d’être constr uites sur toute la route de par t et d’autre du village sur plus de dix kilomètres. « Pour atteindre le village, il ser a pr évu des navettes qui y conduiront « les pèler ins » qui viendront lui rendre un der nier hommage. « Nous voulons être à la hauteur de l’événement pour accueillir comme il se doit tout visiteur de Michelet. Pour cela, nous lançons un appel aux comités de villages et aux jeunes de la r égion pour venir nous assister pour canaliser la foule. Il y va de notre honneur. Aït Ahmed le mér ite bien », ajoute notre inter locuteur. Quel que soit leur par ti, les habitants de Aïn El Hammam, Aït Yahia ou Ath Bouyoucef qui se rencontrent à l’ex Michelet, sont unanimes à r econnaîtr e le gr and homme, « une per te pour la démocr atie et l’Algér ie toute entière ». En ville, nous avons vu des militants du FFS pleurer, en par lant de cet homme qu’ils appellent affectueusement « Si L’Hocine ». « J e ne voulais pas y cr oir e au début, croyant qu’il s’agissait d’une fausse r umeur comme ce fut le cas au ... Tristesse, résignation et deuil à M’Kira C ’est mercredi soir, aux environs de dix-huit heures, que la nouvelle de la mor t du gr and r évolutionnaire, Hocine Aït Ahmed, s’est r épandue dans la localité, alor s que tous les villageois s’appr êtaient à passer une bonne fin de jour née avec un bon dîner pr épar é spécialement pour la fête de Mawlid Ennabawi. En effet, la dispar ition de celui qui avait sacr ifié toute sa vie, pour non seulement la libér ation de son pays du colonialisme, mais également pour faire asseoir une vr aie démocr atie au lendemain de l’indépendance, a été annoncée par de nombreuses chaines de télévision. Apr ès cette nouvelle, de nombreux citoyens, hommes et femmes, ont eu du mal à accepter cette mauvaise nouvelle, pour tant attendue, ces der nières années, sur tout apr ès avoir abandonné la pr ésidence du par ti qu’il avait cr éé au mois de septembre 1963, à savoir le Front des Forces Socialistes (FFS). « Feu Hocine Aït Ahmed (Ath yar hem rebbi) est notre père à tous. Il a toujour s été pr ésent par mi nous, comme il fut un guide éclair é par ses visions pour l’avenir de notre pays, mais il n’a malheureusement pas pu atteindre son objectif, à cause de l’incompr éhension, sinon de l’ignor ance, des autres dir igeants », nous confie Aami Ahmed, un septuagénaire qui avait assisté à son empr isonnement par l’ar mée de Ben Bella, pour son soutien de la r ébellion du FFS. Ainsi, apr ès la conster nation génér ale, les Imkhir ène doivent se r ésigner à l’appel de Dieu. « Nous venons de per dre un être cher pour nous tous. Ce n’est pas une affaire d’appar tenance au par ti du FFS, mais simplement par le fait que feu Da El Hocine est une par tie intégr ante de toute la Kabylie et aussi de toute l’Algér ie, tout comme Kr im Belkacem, Ali Mellah, Abane Ramdane, Mohamed Boudiaf et beaucoup d’autres, qui sont des exemples à suivre pour les génér ations futures. Ils resteront toujour s vivants dans nos cœur s », nous dir a, à son tour, Aami Amar. Au demeur ant, dur ant ces deux der nières jour nées qui suivirent l’annonce de la mor t de Dda El Hocine, tout les habitants de M’Kir a affi- Les élus locaux attristés M. Ben Belkacem Belkacem, maire d’Assi Youcef «Les élus locaux attristés» «Ce n’est pas seulement le FFS, la Kabylie, l’Algér ie ou l’Afr ique qui vient de per dre un gr and homme, mais c’est le monde entier qui per d un homme d’une r are valeur. Comme Aït Ahmed, il n’y a pas beaucoup, ils se comptent sur les doigts d’une seule main. L’Afr ique venait de per dre Nelson Mandela au sud, le nor d per d Aït Ahmed. Des hommes de la trompe de ses deux gr ands messieur s, à l’image de Mar tin Luther king en Amér ique et de Gandy en Inde, sont malheureusement ir remplaçables. Nous nous inclinons à la mémoire de notre père Hocine Aït Ahmed et pr ions Dieu de l’accueillir dans Son vaste par adis». M. Mouh Klaleche, vice P/APW de TiziOuzou «Nous poursuivrons son combat» «Dda El Hocine était et rester a un gr and homme. Il symbolise la r évolution de novembre et la lutte pour l’instaur ation de la démocr atie. Un homme, plutôt un père qui a consacr é 70 ans de sa vie à lutter, sans jamais tr ahir. Il a de tout temps était pr ésent quand le pays a besoin de lui. Nous venons, hélas, de le per dre et ce n’est malheureusement que maintenant que les langues commencent à se délier, reconnaissant la justesse de son combat. Il a tr acé le sillon et nous pour suivrons son combat». M. Arab Tebbakh, maire FLN de Mechtras «Dda El Hocine, un monument historique» «Nous avons appr is cette nouvelle avec conster nation et affliction. Nous nous inclinons devant la mémoire de Dda El Hocine, qui était un monument de la r évolution algér ienne et qui a lutté pour l’instaur ation d’un État de droit. Un homme qui a toujour s mis l’Algér ie au dessus de toutes considér ations. Il s’est opposé aux hommes mais jamais à son pays. C’est une gr ande per te pour toute l’Algér ie». M. Senaoui Said, maire indépendant de Tirmitine «Si El Hocine a mis sa vie au Le FFS en a fait l’annonce hier M. Belhadj Ahmed, maire de Boghni «Notre serment, continuer son combat» «Nous sommes tr ès affectés et tr ès affligés par la per te de Dda El Hocine que tout le monde aujour d’hui pleure. Un homme intègre épr is de liber té et de la démocr atie et nationaliste jusque dans sa moelle épinière. Le seul hom- M J N mois de janvier passé. Ce n’est qu’apr ès avoir allumé ma télé que j’en ai eu la confir mation », indique un militant. « Il ne naîtr a pas un deuxième Hocine Aït Ahmed pendant des génér ations. Il est unique », nous dit un militant d’un autre par ti qui avoue qu’il ne « milite pas au FFS, mais que son chef est au-dessus de tous ». Répondant à la r umeur qui avait circulé, jeudi dans la soir ée, quant au pr obable enter r ement d’Aït Ahmed à Alger, un citoyen du village Aït Ahmed remet les pendules à l’heure en disant qu’ « il ne ser a enter r é nulle par t ailleur s qu’au cimetière de son village. » A.O.T. chent des visages mor nes, emplis de tr istesse. Le deuil est obser vé dans la globalité des villages, où même les enfants n’ont pas procédé à allumer leur s pétar ds ou embr aser leur s feux d’ar tifice qu’ils avaient achetés. « Il y a à peine quelques mois, lor s de votre visite au village natal de feu «Dda El Hocine », lequel a été alimenté en gaz naturel par une entrepr ise et des ouvr ier s de M’Kir a, nous vous rendu un petit hommage au feu « Dda El Hocine », en vous montr ant cer tains endroits où il avait sans doute posé ses pièges quand il était enfant, ainsi que le chemin qu’il montait pour rejoindre son école. Comme nous vous avions déclar é, également, toute notre peine, sachant sa maladie », nous déclare ce jeune ouvr ier de l’entrepr ise de gaz et militant de la section du FFS de la localité, venu à notre rencontre, en ne pouvant retenir ses lar mes. service de la nation» «C’est un homme histor ique qui a par ticipé activement à la libér ation de notre pays. Il a continué son combat pour l’instaur ation d’un pays libre et démocr atique, sans jamais por ter atteinte à l’Algér ie qu’il aime par dessus tout. Aït Ahmed est passé par toute les étapes, il était au mouvement national pour recouvr ir l’indépendance, il a était dans l’opposition clandestine pour concr étiser les idéaux de novembre et à l’ouver ture politique, il a joué son role d’opposant pour défendre justement son idéal et celui des chouhadas. Un homme qui a consacr é toute sa vie au ser vice de sa nation». C C M J N Essaid Mouas mage qu’il faut lui rendre et sûrement de continuer son combat, un ser ment que nous lui avons fait et que nous tiendrons». M. Meziani Mustapha, commissaire du Festival de la poterie de Mâatkas « Aït Ahmed incarnait l’espoir de millions d’Algériens» «Fr anchement je suis ému, r ien qu’à entendre le nom de si El Hocine, j’ai la bouche sèche, la gor ge nouée et les yeux en pleure. Per dre un homme de cette dimension n’est pas facile à avale, mais c’est la loi de la nature. Voire dispar aître un pilier sur lequel l’espoir de millions d’Algér iens est fondu, n’est pas chose facile. On aur ait aimé voire Dda El Hocine vivr e aussi longtemps pour assister à la concr étisation de son r êve, celui d’une Algér ie libre et démocr atique. Il a rejoint l’au-delà mais une chose est sûre, nous pour suivrons son combat et continuerons à empr unter son chemin». Propos recueillis par Hocine Taib. Hocine Aït Ahmed sera enterré, vendredi prochain, dans son village natal H ocine Aït Ahmed ser a enter r é, vendredi prochain, dans son village natal, à Aït Ahmed, dans la commune d’Aït Yahia, à TiziOuzou, indique un communiqué du Front des Forces Socialistes (FFS), dans un communiqué rendu public hier. Le FFS pr écise que le défunt ser a r apatr ié, la veille, soit jeudi 31 janvier. Une veillée de recueillement est pr évue le même jour au siège du par ti à Alger, ajoute encore le FFS, indiquant que les funé- r ailles seront nationales et populaires. Le FFS ajoute dans son communiqué qu’avant le r apatr iement du cor ps, une cér émonie de r ecueillement aur a lieu à Lausanne, mar di 29 décembre, afin de per mettre à ses amis en Suisse et ses relations inter nationales de lui r endr e un der nier hommage. Enfant du peuple, il est né, vécu et ser a enter r é comme tel à côté des siens, dans le village qui l’a vu naître un cer tain 20 août 1926. Inutile de r appeler que le défunt a sacr ifié toute sa vie pour l’Algér ie et son peuple. Cela étant dit, Hocine Aït Ahmed aur a droit à des funér ailles gr andioses, à l’image de l’homme qu’il fut. Des hautes per sonnalités nationales et des millier s de citoyens anonymes sont attendus à Aït Ahmed, ce vendredi. Le village pr end, d’ailleur s, ses devants, pour être au rendez-vous. En effet, les pr épar atifs vont, d’ores et déjà, bon tr ain. Le FFS, la famille Aït Ahmed et la population locale mettent les bouchées doubles pour être à la hauteur des funér ailles dont il aur a dr oit Dda L’Hocine. C’est la mobilisation totale et sans faille du côté du village et de toute la r égion qui ser a, à coup sûr, un lieu de pèler inage pour des centaines, voire des millier s de per sonnes. La localité r isque, en tout cas, de s’avérer trop exigüe pour contenir toute cette foule qui l’envahir a le jour J . Il faudr a, en effet, s’attendre à une affluence r ecor d. C’est toute l’Algér ie qui le pleure dès l’annonce de sa mor t, mercredi der nier, à Lausanne, en Suisse. Le décès de Hocine Aït Ahmed n’a pas laissé indifférents jeune et moins jeune, homme et femme politique ou autr es domaines. Hocine Aït Ahmed a été toujour s estimé de son vivant, et il ser a accompagné par tout un peuple dans sa der nière demeure. M.O.B C M J N l ’ Év én em en t Émouvant hommage à Tizi-Ouzou... Vendredi 25 - Samedi 26 décembre 2015 Il y avait foule à l’hommage rendu à feu Hocine Aït Ahmed, par la fédération du Front des Forces Socialistes (FFS) de Tizi-Ouzou, hier, à la Maison de la culture Mouloud Mammeri où émotion et recueillement se sont entremêlés à la mémoire du grand homme. L’Algérie pleure Aït Ahmed E n effet, ce qui devait être une rencontre avec les élus, élar gie aux militants et aux anciens de 1963 en vue de la pr épar ation des prochaines sénator iales, s’est tr ansfor mé, apr ès le r appel à Dieu du der nier des histor iques et non moins plus gr and opposant algér ien, décédé mercredi der nier à Lausanne en Suisse à l’âge de 89 ans des suites d’une longue maladie, en une rencontre dédiée au recueillement et à la mémoire. Des centaines de militants, des élus locaux et nationaux du FFS et d’autr es for mations politiques, des repr ésentants de la ligue des droits de l’Homme et du mouvement associatif, ainsi que le premier responsable de la wilaya, M. Br ahim Mer ad, venu pr ésenter ses condoléances aux cadres et militants du par ti d’Aït Ahmed, étaient pr ésents. C’est dans un décor funér aire que s’est déroulé cet hommage. Le dr apeau national en ber ne, le por tr ait de Si L’Hocine por tant un r uban noir et des bougies déposées sur la scène de la salle de spectacles par les jeunes militants du par ti de Dda L’Hocine comme ils aiment à l’appeler. Apr ès l’hymne national et une minute de silence obser vée en mémoire du défunt, un film documentaire a été projeté retr açant le parcour s et le combat de cet infatigable militant pour la démocr atie, le responsable de la fédér ation de Tizi-Ouzou, M. Far id Bouaziz, fut le premier a inter venir et dire de Si L’Hocine : « Per sonne n’a pu le détour ner de son idéal démocr atique et ce malgr é toutes les propositions qu’ils a reçues, notamment celle de pr ésident de la République algér ienne. Il fut un homme de r aison et aimait le peuple algér ien. Et même s’il était en exil il était avec nous, il souffr ait avec nous, il souffr ait avec son peuple. Nous devons donc faire en sor te que ses funér ailles soient populaires comme il l’au- ... Béjaïa en deuil... B éjaïa est en deuil suite à la mor t de Hocine Aït Ahmed, figure histor ique de la r évolution. Dès l’annonce de la tr iste nouvelle, mercredi en fin d’apr ès-midi, le ciel de la basse Kabylie s’est assombr i. Qu’ils soient vieux ou jeunes, les habitants de la r égion évoquaient l’homme que fut Aït Ahmed. « Toute l’humanité et toute l’Algér ie pleure Hocine Aït Ahmed », écr it Khaled Tazaghar t, ancien fédér al FFS de Béjaïa, dans un post sur sa page Facebook. « Le deuil est dans les cœur s des Algér iens et des Algér iennes, ceux qui savent per tinemment qu'on vient de per dre l'un de nos valeureux, l'un des meilleur s, l'un des plus sages r évolutionnaires qu’a enfanté l’Algér ie », nous déclare Dda L’Hachemi, ès l’annonce, mercredi der nier, de la mor t de Hocine Aït Ahmed, le siège de la fédér ation du FFS de Bouir a n’a pas désempli. En effet, militants du par ti, anciens de 63 et des citoyens anonymes s’étaient déplacés au siège pour pr ésenter leur s condoléances et se recueillir devant la mémoire de l’un des ar chitectes de la r évolution algér ienne. Hier, lor s de notre passage sur les lieux, des dizaines de citoyens continuaient à affluer ver s le siège de la fédér ation sis à l’Ecotec. À l’entr ée du siège, une bander ole est accr ochée sur la devanture, sur laquelle on pouvait r ait souhaité… ». S’en suivr a le témoignage d’un militant, un ancien de 1963, qui déclarer a à son tour : « Si L’Hocine était un nationaliste qui a or ganisé la r évolution. Il a beaucoup fait pour l’Algér ie, pour la démocr atie, la justice sociale et les dr oits de l’Homme. Nous avons lutté avec lui, c’est une gr ande per te pas seulement pour le FFS mais pour tout le peuple algér ien. « Tahia El Djazair, Tahia El Djazair ». Le P/APW, M. Hocine Haroun, dir a lui : « Même ses adver sair es r econnaissent la gr andeur de l’homme. Il fut une école. Venu des montagnes du Djur djur a il retour ner a à sa montagne qu’il affectionnait tant comme il l’a souhaité. C’est le der nier des histor iques qui vient de par tir mais il a ouver t les por tes de l’espoir militant du FFS. Pour sa par t, le mair e d’Akfadou, affecté par la dispar ition de Hocine Aït Ahmed, se déclare au même titre que tous les militants de la section d'Akfadou et toutes les sections du FFS, à tr aver s le ter r itoire national‚ en deuil ». Plus loin, le jeune maire FFS d’Akfadou, rend hommage au « symbole de la lutte, notre emblème de r ésistance, notre guide politique et notre repère Hocine Ait Ahmed ». Un autre militant du Front des forces socialistes pr écise : « aujour d’hui plus que jamais, nous Algér iens, nous admettons que la dispar ition de Hocine Ait Ahmed constitue une per te tr ès impor tante pour le combat des causes justes. Nous venons de per dre un Homme d’une valeur inesti- ... Bouira attristée D 3 lir e : « Adieu Si L’Hocine Aït Ahmed ». À l’intér ieur des locaux du par ti, on pouvait reconnaître des militants de 63 et des responsables de la fédér ation dont le fédér al de Bouir a, Saïd Der r adj. Un registre de condoléances a été mis à la disposition des visiteur s. Cer tains militants à qui on a tendu le micro ont tenu à évoquer le parcour s et les qualités de l’homme que fut Aït Ahmed. Beaucoup d’anciens de 63, pr ésents, ont car r ément fondu en lar mes en évoquant celui qu’ils appellent affectueusement le Zaim. « Nous venons de per dre un des pilier s de la nation », estiment-ils. pour la jeunesse algér ienne ». Le sénateur Moussa Tamadar taza, dir a quant à lui : « Il était celui qui disait : vaincr e c’est convaincre. Et aujour d’hui il a r éussi à convaincr e même ses adver saires d’hier par sa déter mination, sa constance et ses idées. Il fut un vér itable homme de conviction et non un homme de circonstances, au ser vice d’une Algér ie unie et indivisible ». Mme Thamila Moussaoui, députée du FFS, déclarer a, émue aux lar mes : « C’est vr aiment dur de trouver les mots pour rendre hommage à ce gr and homme. J ’ai per du mon père l’an der nier et avec la mor t de Si L’Hocine j’ai l’impression de per dre mon second père… ». Pour Nour ddine Ber kaine, également député FFS : « La mor t de Si L’Hocine n’a pas seulement touché nos militants mais tous les Algér iens, car son combat était juste. Il a lutté pour la dignité humaine, les droits de l’Homme, la justice sociale et la démocr atie… ». M. Br ahim Méziani, sénateur de Béjaïa, dir a : « Il a été fidèle à ses convictions et a toujour s milité pour l’Algér ie. Il a lutté pour un Etat démocr atique et social et il ser a toujour s là. Il nous a tr acé un chemin et l’hommage que nous devons lui rendre est de continuer son combat ». M. Nassim Saddek, député FFS, dir a à son tour : « Nous connaissons tous le parcour s et la gr andeur de l’homme, et le meilleur hommage que nous puissions lui rendre est d’avoir la même attitude que lui. Lor squ’il a lui-même per du ses compagnons d’ar mes, il a eu de la sagesse et de la per sévér ance et a continué le combat. Nous allons mable, d’une simplicité extr aor dinaire, d’un engagement, d’une lucidité, d’une sagesse et sur tout d’un sens de responsabilité exemplaire. Son parcour s, ses enseignements, ses positions et plus par ticulièrement son idéal démocr atique témoigneront de lui, il rester a une belle bougie qui illuminer a sans aucun doute les chemins des nouvelles génér ations en quête de liber té et de démocr atie. Vous n’êtes pas seulement un symbole, une figure emblématique pour le peuple algér ien, mais vous êtes un repère pour toute l’humanité. Repose en paix, Monsieur Hocine Aït Ahmed, Que Dieu vous accueille dans son vaste par adis et vous r éser ve une place par mi les pieux, les mar tyr s et les prophètes. L’Algér ie ne vous D’autr es compagnons d’ar mes, maquisar ds de 63, ont pêle-mêle r appelé à leur souvenance avec une gr ande émotion Akli Mohand Oulhadj, Hocine Aït Ahmed et leur idéal de libérer l’Algér ie, mal par tie, de la dictature. Le souvenir de ce combat inachevé a laissé tr anspar aître une amer tume dans le propos de ces quelques maquisar ds de 63 rencontr és, hier, au siège de la fédér ation. La car r ure d’Aït Ahmed va au-delà de la sphère par tisane et politique. Des citoyens lambda ne se reconnaissant dans aucune str ucture ont tenu aussi à rendre un hommage au der nier des 9. Hamid, la or ganiser des funér ailles à la hauteur de sa gr andeur et elles seront, pour reprendre les ter mes de son der nier discour s pour le 5ème congr ès du FFS, ‘’nationales et populair es’’ ». M Mohamed Klaleche, vice-pr ésident de l’APW de Tizi-Ouzou, dir a : « Nous avons per du un gr and homme, un symbole de notr e r évolution, une école politique pour nous tous. Si L’Hocine est mor t, comme il a vécu, en homme propre et libre. C’est une gr ande per te pour l’Algér ie et son peuple ». Le député du FLN, M. Said Lakhdar i, pr ésent à cet hommage, nous déclarer a : « L’Algér ie a per du non seulement l’un des pères de sa r évolution mais moi je le considère comme le père de la Révolution algér ienne. Son projet a toujour s été d’instaur er une vr aie démocr atie en Algér ie. D’ailleur s, la cr éation du FFS n’avait pas vocation d’ar r iver au pouvoir mais d’instaur er une vr aie démocr atie dans le pays. Le 02 janvier 1991, lor s de la plus gr ande marche que n’avait jamais connue l’Algér ie depuis l’indépendance, Si L’Hocine a r éitér é son attachement à la cr éation d’un Etat démocr atique et avait pour slogan (Ni Etat policier ni Etat intégr iste). Et le meilleur hommage à lui r endr e aujour d’hui et de combattre pour un Etat démocr atique en Algér ie ». Cette jour née de r ecueillement s’achèver a par des consignes données par le repr ésentant de la fédér ation FFS de Tizi-Ouzou en direction des militants, pour que les funér ailles de Si L’Hocine se déroulent dans de bonnes conditions. Taous.C oublier a jamais ». Hocine. B ne cache pas l’immense douleur, qui l’étreint apr ès avoir appr is le décès de Hocine Aït Ahmed. « L'un des gr ands dir igeants histor iques de la Révolution algér ienne qui a consacr é sa vie pour une Algér ie libre, démocr atique et plur ielle, fer vent défenseur des liber tés, de la démocr atie et des droits de l’Homme s’est éteint mer cr edi. La Kabylie, l’Algér ie et l’Afr ique viennent de per dre un gr and monument de la r évolution et fer vent opposant au r égime, depuis la cr éation du FFS à ce jour. Le seul hommage qu’on pour r ait lui rendre est de continuer son œuvre pour la constr uction d’un état de droit. Paix à ton âme. Ak yer hem r abbi à Da l'Hocine.» D. S. tr entaine, r egr ette le fait que l’Algér ie n’a pas pu capitaliser la gr andeur de l’homme de son vivant et estime que Hocine Aït Ahmed est de ces r ares algér iens qui font l’unanimité. Cette unanimité autour de l’histor ique est justifiée par rectitude et sa fidélité à deux cr édos : la dignité de l’algér ien et la démocr atie. M’hana, jeune fonctionnaire, r éagir a : « L’Algér ie vient de per dre un monument de l’histoire contempor aine, une r éférence hélas mar ginalisée, quelquefois tr ainée dans la boue par le pouvoir politique qui aujour d’hui le pleure ». Une jeune enseignante nous dit : « La dispar i- tion d’Aït Ahmed m’attr iste, mais ce qui m’attr iste le plus est que des valeur s dispar aissent avec la dispar ition de ce gr and homme et sa génér ation ». Amine, un étudiant en sciences politiques, tr ouve que l’Algér ie vient de per dre un gr and homme et il r egr ette : « Da L’Hocine est, hélas, par ti sans pouvoir mettre en place les idéaux pour lesquels il s’est battu depuis l’âge de 16 ans ». À souligner que la fédér ation de Bouir a s’attèle à pr éparer le déplacement des militants et citoyens ver s la der nière demeure d’Aït Ahmed à Aït Yahia, dans la commune de Aïn Hammam. D. M. Nat i o n al e La présence imposante d’un leader 4 L’Algérie pleure Hocine Aït Ahmed Vendredi 25 - Samedi 26 décembre 2015 «L’Histoire se fait pendant que nous apportons notre modeste contribution à son déroulement». Aït Ahmed U ne légende s’en va. Légende de son vivant même. La mor t de Hocine Aït Ahmed, ce mer cr edi 23 décembr e 2015 a entr aîné l’unanimité dans les hommages qui sont rendus à cette per sonnalité nationale par excellence. Une unanimité qui n’a r ien de factice, même si, naturellement, les circonstances de la mor t ne sont pas l’occasion d’étaler les diver gences politiques. C’est que la classe politique, l’élite intellectuelle et les simples citoyens vouent un profond r espect à Aït Ahmed, ce fils de la Toussaint, qui, en 1948, à 22 ans, a produit un r appor t d’un niveau politique et théor ique inédit pour le comité centr al du MTLD, r éuni à Zedine. Dans ce r appor t, il développe la théor ie et la str atégie r évolutionnaires- qui n’ont r ien à voir avec les anciens soulèvements des tr ibus du 19e siècle- et la nécessité d’aller ver s l’action ar mée. Il deviendr a pr ésident de l’Or ganisation Spéciale (O.S.), une or ganisation par amilitaire char gée de la pr épar ation de l’action ar mée. En mar s 1949, il or ganisa le br aquage de la poste d’Or an qui per mit à l’or ganisation d’obtenir l’ar gent nécessaire à l’achat des ar mes à Ghadamès, tr anspor tées à dos de chameaux, achetés à Biskr a. Un des pr emier s diplomates de l’Algér ie combattante, il repr ésenter a le pays en guer re dans l’Asie du Sud-est (Bir manie, Indonésie), et conduit la délégation du FLN à la r éunion des pays non-alignés de Bandoeng. Il est l’un des r ares acteur s du mouvement national et de la guer re de Libér ation à avoir su lier théor ie et action. Instantanés : Lu, vu et entendu Tout en étant un patr iote et un nationaliste par mi les premier s qui ont déclenché la r évolution de novembre 1954, Hocine Aït Ahmed était une légende vivante en Kabylie. Ayant cr éé en 1963, avec d’autres camar ades à lui, un par ti d’opposition, le FFS, il deviendr a le leader de l’opposition au r égime de Ben Bella. L’opposition évolua en confrontation ar mée, avec le bilan que l’on connaît : plus de 400 mor ts dans les r angs du FFS, empr isonnement et condamnation à mor t d’Aït Ahmed, puis évasion de la pr ison. Depuis son installation en Suisse en 1966, Aït Ahmed ver r a son nom banni. C’est ce dont témoigne le directeur de la publication de La Dépêche de Kabylie, Idir Benyounès, en écr ivant, dans l’édition de jeudi der nier : « J eune lycéen à Alger, votre nom était tabou, et r ien que le fait de le prononcer pouvait soulever tollé et quolibets de la par t des tenants du par ti unique. J e ne comprenais pas que le nom d’un héros, d’une légende, d’un r évolutionnaire pouvait susciter autant de haine. C’est en lisant que j’ai su votre combat pour la démocr atie et les droits de l’Homme et la r aison d’une telle haine enver s vous ». Étant plus jeune, moi, je témoigne de ce bannissement par ticulièrement en Kabylie. Ni le nom d’Aït Ahmed ni celui du FFS ne pouvaient être impunément pr ononcés, bien que les victimes (veuves, or phelins, blessés, handicapés suite à des tor tures) de la « 2e guer re » de Kabylie, celle ayant joué les prolongations de la guer re contre la Fr ance, soient toujour s là, par millier s. Les anciens militants du FFS étaient, eux, de vér itables « par ias ». J ’ai, pour la première fois, entendu la voix d’Aït Ahmed, sur la r adio fr ançaise Europe 1. Ce fut le 1er novembre 1979. À Alger, la par ade militaireavec Mig et ses troupes- battait son plein, en pr ésence du nouveau pr ésident, Chadli Bendjedi, qui a pr is le pouvoir au début de l’année 1979, apr ès la mor t de Boumediène en décembre 1978. À la tr ibune, avec Chadli, il y avait le secr étair e d’Etat amér icain à la Défense, Zbigniew Br zeziński, un gr and str atège et un théor icien polémologue. Cela augur ait d’une amorce de « déboumédianisation » qui allait prendre des propor tions plus gr andes par la suite. Sur le plateau d’Europe 1, il y avait le génér al Massu, le chanteur Enr ico Macias et Aït Ahmed. À par tir du Maroc, il y avait Mohamed Boudiaf, par téléphone. Le génér al Massu commença par br osser un tableau idyllique de l’Algér ie fr ançaise, avec, en pr ime, ce qu’il a appelé le « dialogue des civilisations ». Aït Ahmed l’ar r êta net, en lui demandant : « Mon génér al, par lez-vous ar abe ? Par lez-vous kabyle ? Où est alor s votre dialogue des civilisations ? C’est une supercher ie ! ». Tout le reconnaît à Aït Ahmed son nationalisme, son amour de l’Algér ie, y compr is dans les moments où, en tant qu’opposant farouche au r égime, il était conduit à pour fendre ses dir igeants et leur s méthode de gouver nance. Et c’est justement sur le même plateau r adiophonique qu’il stigmatisa un « gouver nement qui gère à coups de char tes et à coups de pénur ies ». La première fois où le nom d’Aït Ahmed a été prononcé dans une chanson, inter dite à la r adio bien sûr, c’était dans l’album de Fer hat Imazighène Imula, « Bar ziden ». « Les exilés peuvent rentrer au pays, sauf Boudiaf et Aït Ahmed ». Ici, il est fait allusion à la libér ation de l’ancien pr ésident de la République, Ben Bella, par Chadli Bendjedid. Il était empr isonné depuis 1965 à M’Sila. Une autre image m’a fr appé. Celle par laquelle le pouvoir politique des années 1980 a tenu à effacer de la mémoire des jeunes le nom et le combat de nos aînés. Il ne lui a pas suffi de déclarer, par une manifeste hypocr isie, « un seul héros, le peuple » (pr incipe généreux, mais abusivement utilisé pour neutr aliser les adver saires politiques en tentant de légitimer la pr ise de pouvoir ), mais il a tout fait pour que nous n’ayons pas accès même au maigres ressources bibliogr aphiques ou iconogr aphiques de la r évolution. En 1984, l’hebdomadaire Algér ie-Actualités, par aissant le jeudi, avait annoncé dans un de ses numéros, qu’il allait consacr er, pour la semaine suivante, un numéro spécial à l’histoire de l’Or ganisation Spéciale (O.S.). Le jeudi convenu, je me pr ésente à mon kiosque habituel pour acheter le jour nal. C’était à Mostaganem où je me trouvais en 4e années d’agronomie. D’Algér ieActualités, aucune tr ace. Ayant inter rogé le bur aliste sur l’absence du jour nal, il m’apprend qu’Algér ie-Actualités a été ser vi à 7 heures du matin, et que le diffuseur est revenu une heure apr ès pour r amasser tous les exemplaires qui restaient. Ce n’est qu’en soir ée que j’ai rencontr é un camar ade de classe qui a acheté le jour nal tôt le matin, parce qu’il s’est levé pour se rendre à Or an. J e découvr is dans le jour nal le dossier sur l’O.S., et, pour la première fois de ma vie, j’ai vu une photo d’Aït Ahmed, en tant que chef de cette or ganisation. Au cour s de la semaine suivante, Aït Ahmed inter vint dans une r adio fr ançaise pour expliquer ce qui s’est passé. On a « tolér é », en haut lieu, que le dossier sur l’O.S. fût produit, à condition que la photo du premier responsable de l’or ganisation ne soit pas mise dans le jour nal. On ne sait pas de quoi a « écopé » le monteur de photos suite à cette « impudence » ou « témér ité ». Le hasar d de l’histoire a fait que le premier homme politique à par ler en kabyle à la télévision publique algér ienne, ce fut Aït Ahmed, au début de 1990, juste apr ès son retour d’exil en décembre 1989. Il ter mina par cette mor ale sous for me de poème : « agh imnaâ Rabbi si ddula its ghullun, its ghur r un, ig teken lhaq iw maghbun, d yir khanfouch gher lkanun ». (Que Dieu nous pr éser ve d’un Etat qui appauvr it ses enfants, qui les trompe, qui refuse le droit aux démunis, avec, en pr ime, méchante gueule devant l’âtre du foyer ». Depuis mercredi, dès l’annonce de sa mor t, plusieur s émissions sont consacr ées au par cour s du défunt Aït Ahmed par la chaîne BRTV. Le militant Djamal Zenati n’a pas pu ter miner son inter vention au téléphone, pr is par des lar mes. Il en a été de même pour Mme Mecili, femme d’Ali Mecili, assassiné en avr il 1987 à Par is. Sur le même plateau, le professeur Belaïd Abane dir a que « Aït Ahmed est la conscience démocr atique de l’Algér ie (…) Aujour d’hui, nous sommes or phelins ». Puisse la jeunesse de notre pays s’inspirer de l’école d’Aït Ahmed, car c’en est une. Amar Naït Messaoud Condoléances Condoléance Le pr ésident de l’Assemblée Populaire Communale de Aïn El Hammam et son exécutif tiennent à pr ésenter à la famille Aït Ahmed, au collectif militant du FFS et à l’Algér ie entière leur s sincères condoléances suite au décès du combattant Hocine Aït Ahmed Le Fédér al du Mouvement Populaire Algér ien (MPA), Monsieur Oueld Taleb Lyazid, ainsi que toutes les sections de la wilaya de Tizi-Ouzou tiennent à pr ésenter à la famille Aït Ahmed, au collectif militant du FFS et à l’Algér ie entière leur s sincères condoléances suite au décès du combattant Hocine Aït Ahmed. Gloire à nos mar tyr s Vive l’Algér ie Nat i o n al e L’hommage de Bouteflika Vendredi 25 - Samedi 26 décembre 2015 L’Algérie pleure Hocine Aït Ahmed Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a qualifié, jeudi dernier, le défunt Hocine Aït Ahmed de " sommité dont les valeurs humaines, la finesse et l'intelligence politique inégalées avaient éclairé un pan de l'histoire du militantisme algérien et marqué de leur empreinte l'histoire de tous les mouvements de libération de par le monde" . D ans un message de condoléances adr essé à la famille et proches du défunt, le Pr ésident Bouteflika a écr it : " L' un des gr ands hommes de l'Algér ie, un éminent militant et un dir igeant histor ique hor s pair, le moudjahid Hocine Aït Ahmed vient de nous quitter, puisse Dieu le tout puissant l'accueillir en Son vaste Par adis aux côtés de ceux qu'il a comblés de Ses bienfaits et entour és de Sa gr âce éter nelle" . " Louanges à Dieu, à la volonté duquel nous ne pouvons que nous r ésigner car nul n' est éter nel. Mais il peine à l'Algér ie de per dre une sommité de la trempe de Hocine Aït Ahmed Le Président Bouteflika décrète un deuil national de huit jours L e pr ésident de la République, Abdelaziz Bouteflika, a décr été, avant-hier, " un deuil national de huit (08) jour s sur l'ensemble du ter r itoire national, à compter de vendredi 25 décembre 2015, à la suite du décès du moudjahid Hocine Ait Ahmed, l'un des dir igeants de la Révolution du 1er novembre 1954" , indique un communiqué de la Pr ésidence de la République. dont les valeur s humaines, la finesse et l' intelligence politique ont éclair é un pan de l'histoire du militantisme algér ien et marqué de leur empreinte l'histoire de tous les mouvements de libér ation de par le monde" , a pour suivi le chef de l'État. " Dir igeant histor ique du mouvement national et de la Révolution algér ienne, le défunt intègre, à la fleur de l'âge, le Par ti du peuple algér ien (PPA) puis le Mouvement pour le tr iomphe des liber tés démocr atiques (MTLD), où il perce r apidement en faisant pr euve d' une intelligence vive et prompte et de beaucoup de bon sens, for çant ainsi l' admir ation et le respect de ses compagnons qui se joignent à lui pour se fr ayer un chemin sur la voie de la libér ation, par la r éflexion et la recherche des meilleures voies à même de lutter contre l'occupant" , lit-on dans le message. " Ce même occupant qui l'a per sécuté, empr isonné et tor tur é sans pour autant Abdelmalek Sellal entamer sa déter mination et sa volonté à défendre sa cause juste. Il pour suit dans les geôles sa lutte achar née, mû par une foi inébr anlable en la justesse de sa cause et par un cour age héroïque, jusqu'à ce qu'il par vienne mir aculeusement à s'évader de pr ison" , a encore écr it le Pr ésident Bouteflika. " J ouissant de la liber té et d'une volonté plus for te, il pour suit sa lutte et se rend au Caire, où il fonde le bureau du Maghreb aux côtés d'autres leader s, dont Lahbib Bour ghiba, Allal ElFassi, Salah Benyoussef et Mohamed Khider, qui ont par la suite pr is les r ênes de leur s pays apr ès l'indépendance" , a-t-il r appelé. " J e ne saur ais me consoler de la dispar ition de cet homme fidèle à sa patr ie, soucieux de l'unité de sa Nation, cour ageux dans ses positions, attaché à ses pr incipes, affable, constr uctif dans ses cr itiques, digne dans son opposition à l' égar d de cer tains r esponsables dont il contestait le mode de gouver nance et la méthode de gestion. Un homme qui se refusait à la sur enchèr e et aux compr omissions lor squ'il s'agissait de questions cr uciales intéressant sa patr ie" , a écr it le pr ésident de la République. " J e n'oublier ai point son cour age, ni sa br avoure et son char isme qui ont marqué les différents évènements liés à l'Histoire de l'Algér ie, depuis l'Or ganisation spéciale (OS) qu'il a pr ésidée à une pér iode des plus sombres, jusqu'à ses positions cour ageuses et ses avis judicieux qui éclair aient les nombr euses r encontres et conférences inter nationales, en passant par son évasion des geôles du colonisateur, la fondation du bureau du Maghreb où il avait gr andement contr ibué à faire connaître les pays ar abes d'Afr ique du nor d, le détour nement par l'ar mée fr ançaise de l'avion qui le tr anspor tait avec ses compagnons dans une opér ation de pir ater ie iné- "Un grand militant historique et un leader national" L e Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a souligné que le défunt moudjahid, Hocine Aït Ahmed, décédé mercredi à l'âge de 89 ans, est " un gr and militant histor ique et un leader national" . « C'est avec une gr ande affliction que nous avons appr is le décès du militant histor ique et leader national, le moudjahid Hocine Aït Ahmed, puisse Dieu Tout puissant l'ac- Les chefs des partis politiques unanimes cueillir en Son vaste par adis », écr it M. Sellal sur sa page Facebook. « Face à cette épreuve, je pr ie Dieu d'accor der au défunt Sa sainte misér icor de et de l'accueillir en Son vaste Par adis aux côtés de ceux qu'il a gr atifiés de Ses bienfaits et entour és de Sa gr âce éter nelle et d'assister ses proches et compagnons de lutte », a ajouté M. Sellal. «L’Algérie perd un symbole de sacrifice» L es leader s des par tis politiques ainsi que les per sonnalités nationales étaient unanimes à dire que l’Algér ie a per du un symbole de sacr ifice pour la patr ie et un militant de la démocr atie des droits de l’Homme. « L'Algér ie a per du en la per sonne de Hocine Aït Ahmed une gr ande figure histor ique nationale », a affir mé, jeudi à Alger, Abdelkader Bensalah, le pr ésident du conseil de la nation, dans un message de condoléances adressé à la famille du défunt Hocine Aït Ahmed. « Hocine Aït Ahmed est l’un des symbole de l’Algér ie et une figure de l’histoire du Maghreb et de toutes les r égions qui ont connu des r évolutions pour l'indépendance », a affir mé le secr étaire génér al du par ti du Fr ont de libér ation nationale (FLN), Ammar Saadani, à la presse en mar ge de sa pr ésence au siège du Front des forces socialistes (FFS), où il a pr ésenté ses condoléances. Le SG du FLN a tenu à souligner que le défunt Aït Ahmed a été « lésé dans son passé et doit êtr e r éhabilité par les Algér iens libres ». Pour le secr étaire génér al par intér im du Rassemblement national démocr atique (RND), Ahmed Ouyahia, l’ancien leader du FFS est l’un des dir igeants de la guer re de libér ation et un militant hor s pair de la liber té et la démocr atie. « L’Algér ie vient de per dre l'un des symboles de la r évolution et le premier responsable politique à mener, apr ès l' indépendance, un combat pour la liber té et la démocr atie », a souligné M. Ouyahia au siège du FFS, où il a pr ésenté ses condoléances. M. Ouyahia a estimé que le deuil national de huit jour s décr été par le pr ésident de la République, est un deuil digne d'un chef d' État. « Les obsèques du moudjahid Hocine Aït Ahmed seront à la hauteur de sa stature », a-t-il indiqué. De son côté, la secr é- tair e génér ale du par ti des tr availleur s, Louiza Hanoune, a indiqué que le défunt a pour suivi son combat apr ès l'indépendance pour par achever les objectifs de la r évolution et consacr er les pr incipes démocr atiques. « Hocine Aït Ahmed a marqué amplement son époque en dépit de l'exil », a-t-elle dit. Le moudjahid Lakhdar Bour agaa a souligné que l'Algér ie a appelé les génér ations montantes à s'attacher aux valeur s de ceux qui se sont sacr ifiés pour l' indépendance de l'Algér ie. Samira Saidj 5 dite, la menace qui pesait sur les frontières algér iennes et qu'il a vite écar tée en les défendant avec tout son attir ail et ses hommes, son r ôle dans le Gouver nement provisoire dont il devient membre alor s qu'il est incarcér é et dans l'opposition où il fut une icône incontestée" , a ajouté le chef de l'État. " Ni moi ni le peuple algér ien ni l'Histoire n'oublier ons le r egr etté Hocine Aït Ahmed qui s'était dévoué pour son pays, qui est r esté fidèle à son peuple et a honor é le ser ment. L’Algér ie a per du en la per sonne de Hocine Aït Ahmed un de ses gr ands hommes qui a accompli avec abnégation et dévouement son devoir de militant et de moudjahid" , lit-on dans le message. " Le souvenir des hommes de la trempe de Aït Ahmed, dont les actions et les r éalisations profitent telles des épis cultivés à tr aver s le temps, aux génér ations successives, demeure gr avé dans les mémoires et leur souvenir vivace dans les cœur s" , a jouté le Pr ésident Bouteflika. " J e pr ie Dieu d'entourer le défunt de Sa Sainte misér icor de, de l' accueillir en Son vaste Par adis aux côtés de ceux qu'il a gr atifiés de Ses bienfaits et entour és de Sa gr âce éter nelle. J e pr ie Dieu également d'assister ses proches et compagnons de lutte dans leur douleur, de leur accor der sér énité et quiétude" . Nabil El Arabi, le secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, après le décès d’Aït Ahmed "Nous avons perdu l'un des grands dirigeants historiques de la Révolution de Novembre" L e secr étaire génér al de la Ligue des Etats ar abes, Nabil El Ar abi, a estimé que l'Algér ie et la nation ar abe ont per du en la per sonne du militant Hocine Aït Ahmed « l'un des gr ands dir igeants histor iques de la Révolution du 1er novembre ». Dans un message de condoléances, M. El Ar abi a souligné que « l'Algér ie et la nation ar abe ont per du en la per sonne du militant Hocine Ait Ahmed l'un des gr ands dir igeants histor iques de la Révolution du 1er novembre qui a mis fin au colonialisme en Algér ie et ser vi d'exemple aux mouvements de libér ation dans les pays du tier s monde ». Pour leur par t, les ministres ar abes des Affaires étr angères et les pr ésidents de délégations, r éunis jeudi au Caire, ont expr imé « leur s sincères condoléances et leur compassion suite au décès du moudjahid Aït Ahmed, l'un des gr ands dir igeants de la r évolution de novembre », tout en saluant « son parcour s militant et histor ique pour l'indépendance, la liber té et la dignité de l'Algér ie ». 6 Pour ne plus subir la fatalité d'une agriculture pluviale Bouira Périmètres irrigués Dans la wilaya de Bouira, classée à vocation céréalière, le blé a soif à proximité du barrage de Tilesdit ayant une capacité de 164 millions de M3, dans la daïra de Bechloul. D epuis le début de la campagne labour s-semailles, le ciel s'est montr é d'une par cimonie exceptionnelle cette année. L' emblavur e en cér éales pr évue pour cette campagne est de l'or dre de 72 000 hectares. En r aison de la sécheresse qui sévit dans la r égion et sur l' ensemble du pays, cer tains agr iculteur s se sont montr és r éticents, par ticulièr ement dans la r égion sud pr é-steppique, où la pluviométr ie ne dépasse pas, en temps nor male, une moyenne de 250 mm/an. Sur les 72 000 ha pr évus, 41 400 ha sont consacr és au blé dur, 17 000 ha à l'or ge, 15 000 ha à l'avoine et 11 572 ha au blé tendre. En dehor s de la pr oduction de la pomme de ter re, qui avoisine 2 millions de quintaux en 2015 (saison et ar r ière-saison) sur une super ficie de 34 285 ha, la tendance génér ale est à la monoculture des cér éales en sec, Nat i o n al e dominée par les ter res relevant du domaine pr ivé de l'État (EAI et EAC). Les effor ts de l'investissement dans l'oléiculture y compr is dans la par tie sud de la wilaya, pour s'ajouter au patr imoine déjà productif de la vallée de l'Oued Sahel, au nor d, sont soumis à plusieur s aléas, dont le premier est l'ir r igation d'appoint, au moins aux premières années de la plantation. Les r essour ces en eau de la haute Soummam, au piémont du Djur djur a, étaient laissées à l'abandon jusqu'à la constr uction du bar r age de Tilesdit au milieu des années 2000. Il en est de même des eaux de l' Oued Bousellam, un impor tant affluent de la Soummam, sur le ver sant nor d des Bibans Sétifois. Depuis cinq ans, ces eaux sont emmagasinées dans le nouveau bar r age de Tichy-Haf (capacité de 120 millions de M3), dans la commune de Bouhamza. Afin de bien exploiter cette manne hydr ique, tr ois pér imètr es ir r igués sont conçus sur la vallée de la haute Soummam et de la Soummam moyenne, chevauchant sur les Hamid Grine l’a indiqué jeudi dernier wilayas de Bouir a et Béjaïa. L' impor tance de tels investissements ne par aît au gr and jour que dans les situations comme celle que vit actuellement l'Algér ie, avec une sécheresse aigue, r appelant celle de 2002, qui menace une production agr icole soumise à la seule gr âce de la pluie. À la faveur des pér imètres ir r igués, dont les tr avaux de r éalisation sont achevés, les potentialités agr icoles de la wilaya de Bouir a, basées jusqu'ici sur la cér éaliculture et l'oléiculture en sec, la pomme de ter re et l'élevage, sont appelées à enregistrer un bond et se diver sifier. En effet, les pouvoir s publics tiennent à accompagner la politique de mobilisation de l'eau, accomplie ces der nièr es années à tr aver s la constr uction de bar r ages, et lui donner un prolongement dans le secteur agr icole par l'installation de systèmes d'ir r igation qui per mettr a de diver sifier l'offre en matière de production agr icole. Pour les objectifs nationaux, ce ser a là également une contr ibution cer taine à la r éalisation, tant attendue, de la sécur ité alimentaire du pays. Les deux nou- Vendredi 25 - Samedi 26 décembre 2015 veaux pér imètr es ir r igués de Bouir a, en plus de l' ancien pér imètre des Ar ibs, dans la r égion de Aïn Bessem, sont situés au nor d de la wilaya (vallée de l' Oued D'hous et de l'Oued Sahel, constituant la par tie supér ieur e de la Soummam). L' aménagement hydro-agr icole consistant en la r éalisation d' infr astr uctur es et des équipements nécessaires à l'installation de r ampes d' ir r igation est chevé. Reste le r accor dement au r éseau électr ique, pr évu pour octobre der nier, mais qui a enregistr é un cer tain retar d suite à des oppositions enregistr ées sur l'itinér aire de la ligne électr ique. Le premier pér imètre est situé dans la r égion d'El Esnam, sur une super ficie de 3 395 hectares. Le second pér imètr e est, lui, positionné au niveau de la r égion de M'Chedallah, sur une super ficie de 1 600 hectares. Ce pér imètre est essentiellement constitué d' oliver aies, un patr imoine déjà existant qu'il y a lieu de mieux valor iser. Ce sont ainsi pr ès de 5 000 hectares de ter r es fer tiles de la haute Soummam qui sont appelés à connaître un autre destin, celui de la diver sification de la production (ar bor iculture fr uitière, mar aîchage) et du haut rendement. Pour faire jonction avec la vallée de la moyenne Soummam relevant de la wilaya de Béjaïa, le gouver nement a aussi décidé de cr éer un autr e pér imètre agr icole qui prolonge les deux nouveaux pér imètr es de la wilaya de Bouir a. Il est délimité dans le secteur Akbou-AllaghaneTazmalt sur une super ficie de 3 820 hectares, et il ser a alimenté par le bar r age de Tichy-Haf, qui prend naissance sur les hauts plateaux de Sétif et tr aver se le massif des Bibans, pour r ejoindr e la Soummam en face de la ville d'Akbou. L'ensemble de ces trois pér imètres, totalisant pr ès de 9 000 hectar es, constituer a un couloir agr icole de haute impor tance appelé à cr éer, à moyen ter me, des millier s d'emplois et à changer le paysage agr icole de la r égion. Amar Naït Messaoud Tizi-Ouzou terroristes «Les chaînes de télévision non agréées doivent s’abstenir d’émettre» Deux neutralisés à Azeffoun «I l est pr éfér able que les chaînes de télévision n’ayant pas obtenu un agr ément n’émettent plus », c’est ce qu’a indiqué, avant-hier, le ministre de la Communication, M. Hamid Gr ine, qui a effectué une visite de tr avail dans la wilaya de Biskr a. « J e m’adresse à ces médias non agr éés pour r appeler que les chaînes ne disposant pas d’agr ément, doivent pr ésenter un dossier pour l’obtenir », a pr évenu M. Gr ine qui s’est expr imé lor s d’une conférence de presse. Il a affir mé à ce propos, qu’en attendant « ces médias non-agr ées doivent s’abstenir d’émettre », tout en soulignant que son dépar tement rejette « toute logique de fait accompli dans ce domaine ». le ministre de la Communication estime que « cette situation est compar able à celle d'une per sonne qui doit, pour entrer dans un pays, obtenir ONEC de Béjaïa d’abor d un visa ». Dans le cadre de développement des ser vices média dans cette wilaya, le ministre a fait savoir que « la diffusion de la télévision numér ique ter r estr e (TNT), qui était quasi-nulle, couvre désor mais 85 % du ter r itoire de la wilaya ». Il a, par la suite, abor dé dans le même sillage, « l’amélior ation de la couver ture par les progr ammes de la chaîne III de la r adio nationale, ainsi que le prolongement des heures de diffusion de la r adio nationale de Biskr a qui sont passées à 18 heures par jour. Il a aussi r appelé, à ce propos, que les heures de diffusion des r adios de : Tizi-Ouzou, Tindouf, Tamanr asset, Illizi, et Constantine ont également été prolongées. Pour ce qui est, en outre, de la loi sur la publicité, le ministre a tenu à assurer que « ce texte ne compor ter a r ien d’extr aor dinaire et ser a La crise du leadership perdure L ’or ganisation nationale des enfants de chouhadas (ONEC), bureau de Béjaïa, est au bor d de l’explosion. Cela fait maintenant plusieur s mois que deux tendances se disputent la pr ésidence de cette instance, non sans violence ver bale des plus acer bes. Dans un communiqué rendu public, der nièrement, le groupe que pr éside R. Bedjaoui a tir é à boulets rouges sur l’ex S/G de l’ONEC de Béjaïa, en l’occur rence Saïd Amrouche, suite à la tenue d’un conseil de wilaya, où il a été r éélu au poste de S/G. « Le bureau de commission de l’ONEC vient d’apprendre, par le biais de la presse, la tenue d’un conseil de wilaya, qui s’est déroulé dans l’opacité la plus totale, avec les amis du pseudo analogue à ceux en vigueur dans les autres pays du monde ». À propos de l’octroi aux jour naux de la publicité par l’ANEP, M. Gr ine a fait remarqué qu’« il ne s’agit pas d’un point de droit », avant d’ajouter que « son dépar tement n’inter fère pas sur ce point, mais s’intéresse en pr ior ité à la moder nisation de cette entrepr ise ». Inter rogé sur « les dépassements » dans l’octroi de la car te de jour naliste pr ofessionnel, le ministre a r épondu « n’avoir jamais entendu ni relevé un cas de cette nature ». Le ministre a procédé, lor s de cette visite de tr avail, à la mise en exploitation de la Maison de la presse, apr ès avoir inspecté le siège de la r adio et pr is par t aux festivités du Maoussem de Sidi Zar zour et de la fête des dattes, au chef-lieu de wilaya. L.O.CH S/G de wilaya et du SG national déchu », lit-on dans cette déclar ation par venue à notre r édaction. En outre, M. Bedjaoui, signataire de ce document, a dénoncé « les agissements de l’ex S/G de l’ONEC de Béjaïa et l’ex S/G national, qui ont toujour s agi dans la division et la mar ginalisation », ce qui a mené cette or ganisation, selon lui, « à l’impasse et à l’anarchie par une gestion totalitaire ». Par ailleur s, les r édacteur s de ce document dénient toute repr ésentativité et légitimité aux or ganisateur s de ce conseil de wilaya, qu’ils qualifient à juste titre « de pseudos fils de Chouhada, dont le seul souci est la défense de leur s intér êts per sonnels et matér iels ». B.S. Chabet El-Ameur Ils sont mobilisés pour la protection de leur espace vert D eux ter ror istes ont été neutr alisés, hier apr ès-midi, par l'Ar mée nationale populaire (ANP) pr ès d'Azeffoun, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, indique le ministère de la Défense nationale dans un communiqué. " Dans le cadre de la lutte antiter ror iste et gr âce à l'exploitation efficace des infor mations, un détachement de l'ANP relevant du secteur opér ationnel de Tizi-Ouzou (1ère r égion militaire) a neutr alisé, aujour d'hui 25 décembre 2015 à 15h00, lor s d'une embuscade pr ès de la daïr a d'Azeffoun, deux (2) dangereux ter ror istes activant au sein des groupes ter ror istes depuis 1994" , r appor te le communiqué. Selon le même document, " Il s'agit des dénommés Z. Rachid et B. Samir qui ont commis plusieur s actes cr iminels dans la r égion" . Selon des sources, les deux sanguinaires ont rejoint le maquis depuis 1994. L'opér ation a per mis de " r écupérer deux (2) pistolets mitr ailleur s de type Kalachnikov, une paire de jumelle, une quantité de munitions, des téléphones por tables et d'autres objets" , ajoute-t-on. M.O.B Attroupements incessants de nombreux habitants devant la mairie ''N os responsables actuels poussent leur outr ecuidance jusqu' à r emettr e en cause la décision d'un wali, pour tant pr ise pour l'intér êt public''. Cette phr ase est lâchée avec colère par des repr ésentants du comité de la cité du 05 juillet de Chabet El-Ameur, qui s'étaient attroupés encore par deux fois, au cour s de la semaine der nière, devant la mair ie, pour protester contre l'accaparement de leur espace ver t. Ils avaient alor s r éitér é leur opposition à un promoteur immobilier ayant entamé la constr uction d'un immeuble dans une par tie d'un ter r ain, initialement r éser vée à l'aménagement d'un lieu de détente, sur instr uction de l'ex-wali, Kamel Abbas. ''Non à l'expropr iation de notre espace ver t'', tempêteront-ils, en notant que la dite assiette foncièr e, devenue micr o-zone d' investissements, abr ite déjà d'autres infr astr uctures d'utilité publique, à l'instar d'une huiler ie. S'appuyant sur tout sur la loi 07-06 du 27 mai 2013, relative à la gestion et à la protection des espaces ver ts, la masse des habitants de la cité susmentionnée semble déter minée à obtenir gain de cause. Ces protestataires, ayant opté tout r écemment pour des sit-in sans blocage des activités de la mair ie, envisagent de s' en r emettr e successivement aux r esponsables de la daïr a et de la wilaya, si leur doléance n'a pas de suite au niveau commu- nal. ''Pour nous concentrer sur cette question d'or dre écologique, vitale, nous avons mis de côté la r éclamation de l'amélior ation des commodités de vie'', enchaîneront cer tains délégués du dit quar tier de l'indépendance. Ces contestataires se joignent à chaque fois, fautil le r appeler, à des centaines d'habitants d'autres cités, lesquels reviennent sempiter nellement à la char ge pour protester, notamment, contre les coupures de l'AEP, le mauvais état des routes, la faiblesse de l'éclair age public, l'insuffisance des écoles et des salles de soins et le manque du tr anspor t public. La pr éser vation des espaces ver ts, signe de progr ès des citoyens, constitue un souci chez les habitants d’autres centres ur bains, à l'instar de ceux de Bor dj Ménaïel, qui ont intégr é une telle doléance par mi les diver ses revendications mises en avant lor s de leur action de pr otestation spectaculair e d' il y a deux semaines. Cette manifestation sur vient deux mois apr ès une sér ie d'actions enclenchées par les r ésidents d'un quar tier du chef-lieu de wilaya, contre un par ticulier ayant enfreint la disposition jur idique en vigueur, en constr uisant une échoppe commerciale à l'intér ieur du jar din jouxtant leur s immeubles et ces habitants attendent jusqu'à l'heure actuelle le r èglement de ce problème. Salim Haddou Boudjellil L’arboriculture renaît de ses cendres ! Enfin l’attribution ! Page 08 Vendr edi 25 - Samedi 26 décembr e 2015 Ighil Ali 60 logements sociaux du quartier Ighil Le secteur de l'habitat dans la commune d'Ighil Ali connaît des fortunes diverses. Néanmoins, la " bonne" nouvelle c'est que les 60 logements sociaux, sis au quartier Ighil, demeurés durant des années sans être répartis, seront distribués incessamment, à en croire le P/APC Djamel Djoulaït. de la wilaya, et l'attr ibution inter viendr a incessamment !" nous déclare M. Djoulaït. Néanmoins, l'on regrette la quantité insuffisante de ce quotas de logements, lequel ne r épond pas à la demande gr andissante des mal-logés. Cependant, la commune est, à "L a liste des bénéficiaires a été ficelée et se trouve actuellement au niveau l'instar de celles situées en zones montagneuses, confr ontée à la r areté des assiettes foncières, d'où le problème de r éaliser d'autres quotas de logements à même d'absor ber, un tant soit peu, la demande qui va crescendo dans ce secteur névr algique ! Concer nant le projet de r éalisation de 100 autres logements sociaux, M. Djoulaït nous apprendr a, lor s de l'entretien, que le projet en question n'a pas encore démar r é et que l'étude a été refaite une seconde fois, et ce, pour inclure des locaux commer ciaux, lesquels ont été " omis" Tizi-Ouzou L’association distribue du matériel pour un hiver chaud dans la première étude effectuée il y a deux ou 3 années. La constr uction de ce parc immobilier de 100 unités est pr évue à Ighil, une colline abr upte située à la sor tie Nor d du chef-lieu communal d'Ighil Ali, où une assiette a été déjà dégagée à cet effet ! Pour ce qui est du pr ogr amme de r ésor ption de l'habitat pr écaire, le P/APC regretter a le fait que sa commune n'a bénéficié que d'un progr amme de 24 logements RHP, ce qui est, à ses yeux, " insuffisant" . " Nous avons fait par t de l' existence de 40 familles qui vivent dans des conditions lamentables à la Cité, un quar tier qui date de l'époque coloniale. Alor s pour remédier à cette situation, nous avons demandé à la wilaya 40 logements RHP pour le recasement de ces familles, mais à notre gr and étonnement, nous n'avons droit qu'à un quota de 24 logements RHP. Alor s nous demandons à ce que le reste des RHP, c'est à dire les 16 unités manquant, nous soient octroyés dans les brefs délais par la wilaya !" demande notre inter locuteur. Syphax Y. Béjaïa Kafil El Yatim enchaîne ses actions de solidarité Accident mortel C ’est le troisième week-end consécutif que l’association Kafil El Yatim est sur le ter r ain en vue non seulement de vulgar iser son action «pour un hiver chaud», mais aussi pour se r approcher des or phelins, cette fr ange de la société ô combien vulnér able. Apr ès avoir distr ibué, vendr edi der nier, des appar eils de chauffage à gaz butane, des couver tures et des colis alimentaires à M’Kir a, hier, M. Mour ad Sekhi, pr ésident du bureau de wilaya de TiziOuzou, avec ses membres, ont or ganisé une action dénommée « repas de l’or phelin ». Ainsi, la cr èche Abder aouf de Maâtkas a accueilli, pour cette occasion, cent dix or phelins venus des communes de Tizi N’Tletta, Dr aâ Ben Khedda, Sidi Naâmane et bien sûr de Maâtkas. «C’est une action qui ser a or ganisée à tr aver s plusieur s localités», nous r épondr a M. Mour ad Sekhi, joint au téléphone au moment où les repas bien gar nis étaient ser vis à ces enfants dans une ambiance festive et conviviale, d’autant plus que toutes les conditions nécessaires étaient r éunies. «Nous avons immolé des moutons que des bienfaiteur s ont mis à notre disposition. Nous remercions tous les donateur s. D’ailleur s, d’un moment à un autre, nous recevrons une waâda (offr ande) de la par t d’un bienfaiteur. Nous tenons aussi à remercier les maires qui ont affecté des bus pour le tr anspor t de ces enfants», ajouter a notr e inter locuteur. Celui-ci nous confier a qu’avec ce repas, c’est faire d’une pier re deux coups. «Tout d’abor d, c’est à l’occasion de la célébr ation du Mawlid Ennabaoui (Naissance du Prophète Mohamed QSSL) et puis, c’est un moment convivial que nous avons voulu cr éer en r assemblant tant d’enfants or phelins», pour suivr a-t-il. Pour mener à ter me des actions enver s ces per sonnes (veuves et or phelins), M. Mour ad Sekhi appeller a d’autres Feraoun La moitié Les habitants d’Ibehlal dénoncent de la ville sans la marginalisation électricité Page 08 sur la RN24 U n tragique accident de la route s’est produit dans la matinée d’hier sur la RN24, reliant Béjaïa à Tizi-Ouzou, faisant un mort parmi les passagers d’une voiture de marque Peugeot 207, selon la Protection civile. Le conducteur qui a perdu le contrôle de sa voiture, a fini sa course dans un ravin au lieu-dit « Aâch El-Baz », sur la côte Ouest de Béjaïa, ajoute-t-on. Alertés par les usagers de cette route, les éléments de la Protection civile de Béjaïa se sont déplacés sur les lieux de l’accident pour transporter la dépouille de la victime à la morgue de l’hôpital Khellil Amrane. F.A.B. Bouira Aïn El Hammam un jour La Kabylie âmes char itables à r ejoindr e cette chaîne humaine de bénévoles. Ce pr ésident nous dir a que sur trente- trois communes, 690 veuves et 1912 or phelins sont recensés en attendant de se r approcher de celles restantes dans l’autre moitié des municipalités que compte la wilaya. En dépit d’un deuil qui vient de fr apper l’administr ation de la CNL, où exerce M. Mour ad Sekhi, en la dispar ition de leur collègue Madame Bentifour Fatiha, ce pr ésident de Kafil El Yatim n’a pas r até ce rendez-vous. «J e profite de cette occasion afin de pr ésenter mes sincères condoléances à la famille et sur tout les filles or phelines de Mme Bentifour Fatiha qui a rendu l’âme avant-hier. Que Dieu le Tout Puissant l’accueille dans Son vaste Par adis. À Dieu nous appar tenons et à Lui nous retour nons», conclur a tr istement M. Mour ad Sekhi. Amar Ouramdane De nouveaux feux tricolores en voie d’installation Page 09 Page 10 8 BÉJAIA 06 BÉJAIA L'arboriculture renaît de ses cendres ! Vendredi 25 - Samedi 26 décembre 2015 Boudjellil Ils sont 240 agriculteurs à demander des plants Les habitants de la commune de Boudjellil, du moins les propriétaires de terres agricoles, ont-ils compris, enfin, que l'agriculture est un secteur névralgique sur lequel il faudra, désormais, compter ? I l sembler ait que c'est le cas, puisque beaucoup de citoyens investissent, de plus en plus, dans les différentes filières du secteur agr icole, que ce soit dans l'apiculture, l'aviculture, la cér éaliculture, l'élevage de cheptel, l'ar bor icultur e, etc. Cependant, ce der nier volet semble " renaître" de ses cendr es, apr ès une pér iode d'hiber nation. En effet, l'intér êt va en gr andissant pour l'ar bor iculture, entre autres, car il faudr a aux agr iculteur s renouveler d'une par t, le parc ar bor icole vieillissant, et d' autr e par t r enfor cer celui existant. En tout cas, c'est l' option qu' ont pr ise beaucoup d'agr iculteur s ou de propr iétaires ter r iens, habitant dans la commune de Boudjellil, lesquels ont manifesté un intér êt par ticulier à l'ar bor iculture notamment. À cet Les habitants d’Ibehlal dénoncent la marginalisation Feraoun Ils demandent une résiliation collective de leur résidence ! L ’indignation des habitants d’Ibehlal, relevant de la commune de Fer aoun, devant leur mar ginalisation par l’exécutif communal est telle, qu’ils ont introduit une demande collective aupr ès de leur P/APC pour exiger la r ésiliation de leur r ésidence de cette municipalité. « Notre village est délaissé et oublié par les élus locaux. Nous sommes laissés en mar ge du développement local et exclus de tous les projets d’aménagement ur bain lancés dans notre commune. Voila pourquoi nous avons r éuni nos car tes d’identité et nous les avons déposées aupr ès de l’APC pour demander une r ésiliation collective de notre r ésidence en guise de protestation contre cette politique de mar ginalisation, menée à l’encontre de notre localité », tempête B. Djamel Eddine, un repr ésentant du village protestataire. Cette étr ange action de protestation a été décidée au début de la semaine der nière, à l’issue d’une assemblée génér ale extr aor dinaire Un foyer de jeunes à l’étude des citoyens du village Ibehlal. « Nous souffrons de l’indifférence extr ême des autor ités locales quant à nos pr éoccupations qui sont l’alimentation en eau potable, l’aménagement des routes et le r accor dement en gaz de ville. Notre village est pr ivé des commodités essentielles pour une vie décente. Cela fait 12 ans que nous endurons cette situation du mépr is et de mar ginalisation », a-ton dénoncé. Par ailleur s, les habitants d’Ibehlal s’étonnent de l’inscr iption, enfin, Adekar Cette infrastructure est envisagée à hauteur du village Kebouche U n équipement public de base dédié à la fr ange juvénile, en l’occur rence un foyer de jeunes, est inscr it au profit de la commune d’Akfadou, avons-nous appr is d’une sour ce bien infor mée. « L’implantation de cette infr astr ucture est envisagée à hauteur du village Kebouche, où une localisation de ter r ain a été opér ée pour rece- Santé scolaire voir le projet », nous a fait savoir un membr e de l’exécutif communal, ajoutant que les consultations pour l’étude du sol ont été lancées, ces der nières semaines. « Nous avons soumis la première tr anche de ce projet à des consultations par voie d’affichage. Une fois l’étude bouclée, s’en suivr a une autre tr anche qui por ter a sur la r éalisation de ce foyer de jeunes », dir a en substance, notre inter locuteur. Les r éactions recueillies aupr ès de cer tains villageois par r appor t à ce projet, sont plutôt jubilatoires. « On ne peut pas ne pas adhérer à cette louable initiative, dont notre auguste assemblée communale a l’insigne honneur de mettre en br anle. En effet, nul besoin d’êtr e un fin L ’occur r ence des anomalies or thodontiques en milieu scolaire empr unte une cour be ascendante dans la wilaya de Bejaïa. « Plus de la moitié des enfants examinés au cour s des consultations pér iodiques, pr ésentent des anomalies dentaires et nécessitent une pr ise en char ge et un suivi or tho-dentofaciale », confesse un chir ur gien dentiste, officiant dans une unité de dépistage et de suivi (UDS), relevant de l’EPSP de Tazmalt. « Une fois l’affection mise en évidence par le dépistage, l’enfant est or ienté ver s un spécialiste en or thodontie pour cor r iger les anomalies dentaires, lesquelles sont, bien souvent, la r ésul- tante d’un mauvais alignement des dents », explique un autre dentiste de la r égion de Seddouk. Notre inter locuteur note que ces chevauchements des dents dus à une déviation lor s de la poussée des dents per manentes, connait une pr évalence de plus en plus mar quée. Que ce soit pour avoir une meilleure fonctionnalité, ou par souci d’esthétique, la pr évention et la cor rection des malpositions dentair es et des défor mations maxillair es s’imposent. Cependant, tempère le toubib, « les enfants tr aités pr écocement sont susceptibles d’avoir de meilleur s r ésultats que ceux pr is en char ge tar divement ». À l’âge adulte, d’un projet du revêtement du chemin pr incipal donnant accès à leur localité, alor s que « le r éseau AEP et la conduite du gaz ne sont pas encore installés ». En outre, ces citoyens mécontents déplorent les fausses promesses des responsables locaux « qui n’ont pas tenu leur engagement d’assurer un développement local global et équitable au niveau de tous les villages de la communes ». B.S. connaisseur pour en appr éhender la por tée et mesur er les r etombées positives sur notre jeunesse. Une jeunesse qui se mor fond dans l’oisiveté et qui se laisse par fois tenter par le vice », souligne un citoyen de Kebouche. Tout en applaudissant l’inscr iption de ce projet, un éducateur d’Adekar expr ime un cer tain bémol : « même si beaucoup reste à Les anomalies dentaires en nette hausse souligne-t-il, les per sonnes souffr ant de problèmes or thodontiques sont soignées avec des appar eillages plus complexes et coûteux. D’autr e par t, infor me-t-on, la chir ur gie maxillo-faciale peut être envisagée dans cer tains cas, lor squ’il s’agit d’un pr oblème osseux. « Rien ne vaut un tr aitement pr éventif par la mise en place d’un appareil amovible », atteste un dentiste d’El Kseur, qui pr éconise pour cela, « des consultations dentaires r égulières afin de détecter pr écocement les sujets à r isques ». Sur un autre plan, les spécialistes mettent en exer gue le coût excessivement élevé du tr aitement or tho-dento- effet, nous avons appr is aupr ès de l'APC que pas moins de 240 paysans ont fait des demandes d'acquisition de plants d'amandier s et d' olivier s à la fer me pilote de Tazmalt. Ces deux var iétés d'ar bres r éussissent tr ès bien dans la r égion, où ils tiennent de bonnes super ficies, sur tout pour l'olivier, où la commune de Boudjellil recèle un par c oléicole impr essionnant! Les amandier s ne sont pas en reste, puisqu'ils sont plantés en force sur tout dans les villages per chés comme Tigr ine, Hamda, Ath Wihdane, Ath Hlassa, etc. Avec la cr ise qui se profile, les citoyens propr iétaires de lopins de ter res exploitables ont compr is qu'il leur faudr ait, dor énavant, pr oduir e cer taines denr ées par eux-mêmes pour alléger la facture alimentaire qui r isque d'être salée avec les augmentations qui se pr ofilent. Posséder une chèvre pour le lait, des poules pour les œufs et quelques agneaux pour la viande, ainsi que des potager s qui suffir aient à ces paysans d'atténuer les dépenses liées à l'alimentation! Syphax Y. faire pour satisfaire les besoins les plus basiques, comme l’eau et l’électr icité, on ne peut pas faire l’impasse sur l’impor tance de ce foyer de jeunes sur l’épanouissement de nos enfants, et son r ôle de r empar t contre les fléaux qui les guettent à tout bout de champs », affir me-t-il. N.M. faciale chez les dentistes pr ivés, et pr éconisent la pr ise en char ge des soins par la sécur ité sociale. « Les rembour sements consentis par la sécur ité sociale sont purement symboliques et ne repr ésentent qu’une infime propor tion des sommes débour sées dans le tr aitement », fait remarquer un pr aticien de Sidi Aïch. « Il y a des parents », atteste-t-il, « qui font l’impasse sur cet aspect de la santé de leur s enfants, pour la simple r aison qu’ils ne peuvent pas suppor ter toutes ces dépenses ». N. Maouche TIZI OUZOU 15 9 TIZI OUZOU Laâziv N'Cheikh au rendez-vous... Vendredi 25 - Samedi 26 décembre 2015 Célébration du Mawlid Ennabaoui à Aïn Zaouïa La célébration du Mawlid Ennabaoui (Naissance du Prophète Mohamed QSSL), est célébrée différemment dans les villages de la région. À Laâziv N'Cheikh, à la pér iphér ie du chef-lieu communal, c' est un r endez-vous jumelant la tr adition et la religion. Ainsi, ces der nières années, c'est plutôt la " Waâda" , " repas collectif" qui a pr is le dessus en plus de la visite au cimetière. D'ailleur s, à la veille de cette fête r eligieuse, le comité de village a immolé un bœuf usant tout d'abor d de l'ar gent collecté, l'an der nier, à l'occasion du même événement par le biais des offr andes de la par t des visiteur s venus d'ailleur s et du village, et une somme puisée dans les fonds du comité. Pour r éussir tel qu'il se doit cette" Waâda" , tout a été minutieusement pr épar é: ser vice d' or dr e, cuisinier s, ser veur s... Tout a été l'œuvre de bénévoles, notamment les femmes char gées de rouler le couscous et sa cuisson. Mission que les hommes ne peuvent accomplir en cette occasion où plus de trois milles convives y sont attendus. C'est aux environs de onze heures que les premier s véhicules ont commencé à ar r iver à Laâziv N'Cheikh. D'ailleur s, à l'entr ée du village, les jeunes char gés d'accueillir les visiteur s, n'ont r ien laissé au hasar d afin qu'il n'y ait aucun désagr ément quand l'heure de quitter les lieux sonner a. À notre ar r ivée tout pr ès de la stèle Matoub Lounès, une consigne nous a été donnée de garer notr e véhicule sur l' accotement avant qu' une autre ne nous soit donnée afin de continuer quelques mètres à pied jusque sur la place du village grouillante déjà de monde. Devant la mosquée, les " Taleb" , assis sur un tapis, entonnaient des champs religieux, tout en recevant les offr andes que faisaient notamment les femmes et les jeunes filles venues nombreuses pour cette fête religieuse. Une fois ce geste accompli, elles ar pentent la petite pente qui mène ver s le cimetière du village afin de visiter les proches et parents qui y sont inhumés. « Avant, c'était à Lamqam, petit mausolée, qui est à l'intér ieur du cimetière que les " Taleb" r ecevaient ces offr andes. Cette année, nous avons décidé de déplacer ce r ituel ver s cet endroit. C'est plus commode », nous r épondr a un membre du comité qui veillait au bon ser vice de l'opér ation. Dans le pr éau, œuvr e du comité, des tables étaient installées et tout était pr êt. D'ailleur s, les ser veur s s'empressaient de mettre en place en un clin d’œil les couver ts, les par ts de viande et les plats de couscous. « C'est un couscous succulent. J ' appr écie beaucoup les repas ser vis dans ces " Waâda" . C' est plus or iginal et c' est plus convivial », nous confier a un sexagénaire qui a fait le déplacement de Boghni. Au moment où les ... Aït Ouatas, à Imsouhal, aussi C omme chaque année, les habitants du village Aït Ouatas, dans la commune d’Imsouhal, 70 km au Sud-est de la wilaya de Tizi-Ouzou, ont per pétué, mercredi der nier, une de nos tr aditions ancestr ales en célébr ant le Mawlid Ennabaoui El Char if. La célébr ation s’est déroulée dans une ambiance festive où se mêlèrent fer veur religieuse et détonations des feux d’ar tifices et des pétar ds, avec la lecture de ver sets cor anique diffusés gr âce à une sono depuis la nouvelle mosquée inaugur ée à cette occasion. Dès huit heures du matin, les villageois affluèrent à la djemââ, appor tant des gâteaux, des beignets et des boissons chaudes et fr aîches. Il y avait pour tous les goûts. De temps à autres, la diffusion des ver sets cor aniques cédait la place aux Meddahs, qui Aïn El Hammam inondèrent les lieux de leur s « Ichewiken » et d’une émotion bien palpable qui en étreint plus d’un. « J e viens chaque année assister à cette célébr ation d’’’Umacvuh n’Envi’’ ici à Aït Ouatas, pour prendre un peu de la Bar aka de Sidi Abdelkr im », nous dir a une octogénaire venue d’Illoula Umalu. Néanmoins, le moment le plus émouvant de la jour née fut celui où des religieux tous de blanc vêtus dir igés par cheikh Nour dine, un imam d’Adr ar maitr isant par faitement la langue kabyle, et ayant une voix mystique, louèr ent et pr ièr ent Dieu en pr êchant la bonne parole et pr iant les pr ésents à se r appr ocher de l’assemblée (Agr aw). Ceux-ci r épondirent à l’appel et donnèrent l’aumône, recevant en contrepar tie la bénédiction de Sidi Abd Elkr im Al Ouatassi. Ils espér aient que leur s vœux soient exaucés, qui de guér ir de sa maladie, qui d’avoir des enfants et qui de trouver son âme-sœur. Les plus sensibles n’ar r ivaient pas à retenir leur s lar mes à l’écoute de la voix vibr ante du Cheikh. A 11h, tout le monde fut convié à un couscous agr émenté de viande. Apr ès la pr ière du Dohr, les festivités repr irent sur le même r ythme et dur èrent jusqu’à la clôture de la cér émonie à 15h. Cependant, même au delà de cette heure, les gens continuèrent d’ar r iver de par tout pour recevoir chacun sa par t de la bar aka. Soulignons toutefois que l’affluence fut moindre que les années pr écédentes. « Les gens sont pr éoccupés par la cueillette des olives, ils veulent la ter miner avant l’ar r ivée de la neige », nous expliquer a un citoyen du village. A l’occasion de ce Mawlid, les anciens La moitié de la ville sans électricité U ne coupure de cour ant électr ique qui a dur é plusieur s heures, a affecté une gr ande par tie de la ville d’Aïn El Hammam, mer credi der nier. Annoncée, quelques jour s aupar avant par voie d’affichage, cette inter r uption n’a pas pr is au dépour vu les habitants et les commer çants, dont cer tains ont car r ément baissé r ideau, faute de lumièr e. Les autr es, plus pr évenants, ont vite sor ti leur groupe électrogène pour palier cette carence. Il est vr ai qu’avec les coupures qui sur viennent en temps de neige, de nombreux citoyens se sont dotés de génér ateur s leur per mettant de se dépanner au moment oppor tun. Si les pr écédentes coupures avaient pour cause l’entretien du r éseau, celle de mer cr edi der nier était dictée par l’impér atif de la déviation d’une ligne de moyenne tension au centre-ville. Les habitants d’un immeuble d’habitation, situé au car refour des hor loges, avaient, en effet, adressé une requête aux ser vices concer nés leur demandant d’éloigner de quelques mètres, les fils électr iques qui fr ôlent les mur s groupes de convives étaient pr is en char ge pendant que d'autres attendaient leur tour, devant le café du village, des discussions tour naient autour de la dispar ition, annoncée la veille, du gr and militant, docteur, homme politique, visionnaire, Da L'Hocine, l'ex pr ésident du FFS, M. Hocine Aït Ahmed. En tendant l'oreille, des mots touchants font leur écho: d'Ar gaz, c'était un vr ai homme, il n'a jamais fléchi, dafahli et bien d'autres qualificatifs revenaient sur les lèvres. On a ressenti non seulement de la compassion à l’égar d du vieux routier de la politique, mais aussi, de la tr istesse. « Le cœur n'y est pas. Il n'a pas changé d'un iota depuis qu'il avait seize ans jusqu'à ses 89 ans. Que Dieu ait son âme et l'accueille dans son Vaste Par adis. Dda L'Hocine est par ti sain et c'est à nous de continuer le chemin qu'il a tr acé. Nous devons r éaliser son r êve: une Algér ie libre et démocr atique dans le respect des droits de l'homme », suffir a de nous dire un des militants actifs du FFS à Aïn Zaouia. Même si l'émotion était dans l'air car les visages en disaient long, contr airement, aux années pr écédentes quand la joie se lisait sur les visages, nous nous sommes r approchés du pr ésident du comité, M. Alioui Ali qui nous déclarer a : « cette waâda n'est pas spéciale pour Le Mouloud. Mais, c'est sur tout pour la fr ater nité. Nous lançons des invitations aux nôtres qui habitent ailleur s. Ils viennent d' Alger, de Boghni, de Dr aâ El-Mizan et d'ailleur s. C'est devenu ici une tr adition. C'est une de leur bâtiment. Une situation qui ne leur per met pas de procéder, sans danger, au cr épissage extér ieur de l’immeuble. Pour ce faire, l’entr epr ise char gée des tr avaux ne pouvait opérer sans l’installation d’un pylône supplémentair e, à l’angle de la r ue. Apr ès plusieur s heures de tr avaux, le cour ant est enfin revenu et le danger écar té pour les habitants de la r ue du premier novembre. Par ailleur s, l’entrepreneur char gé de ces tr avaux, nous a appr is qu’il n’attend que l’ODS (or dre de ser vice) pour enta- fête annuelle. Ainsi, tous les habitants du village se rencontrent et se revoient apr ès, peut être, une année sans nouvelles des uns et des autres. Nous avons même une salle pour faire ser vir les femmes ». Inter rogé sur la pr ovenance de l' ar gent dépensé pour cette occasion, il nous r épondr a que c'est un fonds de roulement du village pr ovenant des offr andes. « Notre comité a, à son actif, des opér ations comme les caniveaux que nous avons r éalisés afin de pr otéger le bitume, des volontar iats et d' autr es actions. Notre souhait est de devenir le village le plus propre non seulement de la daïr a de Dr aâ El-Mizan mais aussi de la wilaya », conclur a M. Alioui Ali. En tout cas, comme l'a si bien dit ce pr ésident de comité, ce rendez-vous annuel est celui de la fr ater nité et de l'unité du village. De son côté, le maire de Aïn Zaouia était par faitement d'accor d sur ce qui a été dit, parce que cet édile communal, natif de ce village, considère que ce que fait le comité est à inscr ir e dans l' appor t du citoyen pour la pr éser vation des str uctures dont il bénéficie d'une par t, et d'autre par t, être au rendezvous comme ce fut le cas avant-hier, est une manière de consolider les liens entr e villageois et entr e familles car, au bout du compte, le village est une seule entité et per sonne n'a le droit de tr ansgresser l'or dre établi avec le concour s des sages et des membres qui dir igent le comité, seul or gane fédér ateur de toutes les tendances. Amar Ouramdane du village nous r acontèrent cette histoire : Un jour au coucher du soleil, une lumière inhabituelle illumina toute la sur face du lieu dit Tamzguida, une colline dominant tous les villages alentour s. On r aconte, de génér ation en génér ation que c’est le Prophète Mohammed (QSLT) qui est appar u à deux ber gèr es. Depuis ce jour, les villageois ont constr uit à cet endroit un lieu de culte où ils se rendent le jour de l’achour a pour pèler inage. Toujour s, selon les témoignages des anciens, quand un émigr é tar de à rentrer chez-lui, un mar about dénommé Mohand Saïd, un homme pieux, appelait l’émigr é d’une des fenêtres de ce lieu de culte. Et en moins d’un mois ce der nier rentr ait chez-lui. C’est là l’une des légendes que se tr ansmettent les habitants du villages, d’une génér ation à une autre. A.M mer la r éalisation de plusieur s projets d’extension du r éseau d’alimentation en électr icité. À Taskenfout, à quelques kilomètres du chef-lieu, « ce sont plus d’une trentaine d’habitations qui sor tiront ainsi du noir ». Er igées le long de la piste dite « ceinture du village », allant de la pompe à essence à la RN712, au lieu-dit « Ahemlat », ces maisons dont les habitants attendent l’électr icité, depuis des dizaines d’années, ne sont éclair ées que par la gr âce des br anchements volants. « Pour alimenter tout ce quar tier pér iphér ique, un poste de tr ansfor mation ser a nécessaire », nous dit notre inter locuteur. Par ailleur s, sur le ver sant Sud-ouest de la ville, un second r éseau d’extension toucher a les habitations constr uites en contrebas du CFPA de Tamazir t (Ouaghzen). Ainsi, les habitants de cette zone seront enfin débar r assés des br anchements volants, danger eux et peu efficaces. Quant au début des tr avaux, notre inter locuteur affir me qu’ « ils débuteront incessamment. A.O.T. 10 BOUIRA 10 BOUIRA De nouveaux feux tricolores en voie d’installation Vendredi 25 - Samedi 26 décembre 2015 Bouira Entrant dans le cadre du plan de circulation De nouveaux feux tricolores sont sur le point d’être mis en service au centre-ville de Bouira. Cela pourrait se faire dans les tous prochains jours. L es emplacements devant accueillir ces feux sont d’or es et déjà connus. Il s’agit du croisement des chemins du quar tier Far achati et celui de la cité Ouest. Au niveau de ces deux croisements de chemins, les tr avaux vont bon tr ain et se trouvent même à un stade tr ès avancé. Cer tains éléments du système des feux, tels que les suppor ts métalliques, ont été d’ores et déjà mis en place. Il reste seulement les der nier s détails techniques pour par achever l’opér ation. Il est utile de pr éciser que les tr avaux du Les citoyens ayant la tête ailleurs projet en question ont été lancés il y de cela quelques semaines. Ledit projet entre dans le cadre du nouveau plan de circulation de la ville, actuellement à sa der nière d’étude. Pour r appel, le nouveau plan de circulation pr évoit l’installation de plusieur s feux tr icolores au Le mouloud s’écoule dans l’indifférence C ’est dans un assez remarquable recul que la fête religieuse de la naissance du prophète « le mouloud » a été vécue, cette année dans toute la r égion. Elle est passée presque inaper çue, et ce, du fait d’abor d qu’elle tombe en plein milieu de la saison de la r écolte d’olives, dont la population s’occupe avec une gr ande effer vescence pour d’abor d pr ofiter de ces jour nées ensoleillées, sachant que cette activité ancestr ale est d’un appor t considér able sur le volet économique, notamment pour les familles à faibles revenus ou sans ressources. Ensuite, toute activité (l’oléiculture) cesser ait en cas du retour du mauvais temps et les per tur bations climatiques, ajouté au mythe sacr é qui l’entoure et qui la fait passer en pr ior ité, en dehor s de toute autre considér ation. La r aison suivante à l’or igine de ce net recul des festivités du mouloud est l’absence, sur les étals, des tr aditionnels pétar ds qui provoquaient, jadis, plus de désagr éments que de joie, notamment depuis l’avènement du ter ror isme islamiste. Pér iode dur ant laquelle, la moindre détonation provoque la panique et la psychose par mi les citoyens qui ont vécu et qui vivent encore un climat de ter reur enveloppé dans le syndrome des actes ter ror istes. L’inter diction de l’impor tation des pétar ds semble produire ses fr uits et être appliquée au gr and bonheur de la population qui a longtemps vécu dans la ter reur des assassinats quotidiens par balles ou à l’explosif à base de bombes ar tisanales per pétr és par les groupes de sanguinaires islamistes ; d’où le rejet psychologique de tout ce qui a une relation avec les br uits qui ressemblent aux détonations. Une psychose qui a laissé des séquelles à vie sur les paisibles citoyens et qui a encore de beaux jour s devant elle, du fait que ces fanatiques cr iminels se manifestent encore ça et là par inter mittence. La der nière r aison qui explique ce « passage à vide » dur ant cette fête du mouloud, est sans conteste la ver tigineuse chute du niveau de vie de l’écr asante major ité des ménages qui ne peuvent plus s’offr ir tous les ingr édients qui accompagnent cet événement, tel que l’achat de vêtements neufs et de diver s jouets pour les enfants, ajouté à l’incontour nable repas du soir spécial mouloud qui coûte les yeux de la tête. J usqu’aux aviculteur s qui ont progr ammé leur s sér ies niveau de plusieur s croisements de chemins à tr aver s la ville. Il y a déjà quelques mois, il a été procédé à l’installation des premier s feux tr icolores au niveau du rond-point du quar tier Har kat, à l’Ouest du centre-ville. Il ser a, tr ès pr ochainement, pr océdé à l’installation de deux nouveaux feux. L’autre étape ser a la génér alisation des feux tr icolor es au centr e-ville. C’est du moins ce qu’ont pr éconisé les spécialistes qui s’étaient penchés sur les problèmes de circulation dans la ville de Bouir a. Une ville qui fait face, ces der nières années, à des problèmes de congestion de la circulation automobile. Cette der nière décennie, la wilaya de Bouir a a vu son parc automobile augmenter d’une manièr e significative. Le chef-lieu de wilaya, lui, voit ar r iver des millier s de véhicules au quotidien. Face à cette nouvelle donne, il a fallu revoir le plan de circulation pour mieux l’adapter aux nouvelles exigences. À noter, par ailleur s, que deux par kings à étages sont actuellement à l’étude à Bouir a. Ces pr ojets viennent aussi r épondre à une demande de stationnement sans cesse gr andissante. D.M de volailles pour les écouler dur ant cette cér émonie, et qui se retrouvent piégés par le peu de l’habituel engouement des citoyens autour des étals à volaille. Ceci à cause de l’inflation tous azimuts, d’où l’offre qu’on constate nettement supér ieure à la demande, et la chute du pr ix du poulet cédé à 200 Da le kg au lieu des 300 DA, d’il y a une semaine à peine. Notons le fait que le moindr e espace à tr aver s toutes les agglomér ations était envahi au sens lar ge du ter me par les vendeur s de volaille sur pied qui se sont retrouvés pr is dans une concur rence achar née, d’où la chute des pr ix. Même du coté du mouvement associatif, il a été remarqué l’absence d’activités pour marquer cet événement. Oulaid Soualah M'Chedallah En l'absence de circuits de commercialisation de leurs produits Les agriculteurs dans le désarroi L es agr iculteur s activant au niveau de la daïr a de M'Chedallah, comme les mar aîcher s, les oléiculteur s, les aviculteur s, les éleveur s de bétail, les apiculteur s,... trouvent beaucoup de difficultés afin de commercialiser leur s produits. Ce problème per sistant décour age beaucoup d'entre eux, et les oblige à four guer leur s produits de peur qu'ils ne se putr éfient. Les circuits de vente r égulier s étant inexistant, ce qui fait que ces producteur s se voient obligés de vendre par-ci par-là, au marché hebdomadaire ou sur les accotements des routes, leur s produits, le plus souvent, à per te. Comme en témoigne cet éleveur de volailles, qui se voit contr aint de vendre sur les abor ds des routes ses poulets. Notre inter locuteur dir a à cet effet: « C'est vr aiment dure d'exercer ce métier de volailler. Des fois ça r appor te gros, d'autres ça tr availle à per te. Nous n'avons pas un marché capable d'absor ber nos produits, r égulièrement. La demande en poulets est tr ès déséquilibr ée et ir r égulière, ce qui fait que nous sommes assujettis à des hauts et des bas! », regrette notre vis-à-vis. Que produire alor s, et avec quelles quantités en plus? C'est ce qui tar aude les producteur s agr icoles dans ces contr ées, lesquelles n'ont r ien à envier au reste de la wilaya de Bouir a. Ce problème d'absence d'une commercialisation efficiente des produits agr icoles per dure chez les agr iculteur s activant dans toutes les filièr es, et ce, depuis des lustres! Cependant, il y a lieu de relever ce point amer qui se r appor te au fait que le secteur agr icole dans le pays, en génér al, n'est pas pr is en char ge de manière adéquate, sur tout concer nant les petits paysans, qui sont laissés à leur tr iste sor t avec d' innombr ables difficultés rencontr ées sur le ter r ain. Déjà, les exploitations agr icoles collectives, avec tous les moyens dont elles disposent, pataugent dans de multiples difficultés, alor s qu'en est-il des fer mier s et autres exploitants individuels? Pour tant, ces paysans qui se plaignent de l' " accumulation" de leur s pr oduits et de mévente ont beaucoup de solutions en main. Par exemple: la cr éation de coopér atives, où plusieur s agr iculteur s pour r aient commercialiser, avec chaque gr oupe dans sa filièr e, leur s productions et les labellisant même afin d'avoir des par ts de marchés r égulières, leur per mettant d' écouler sans coup fér ir toutes leur s r écoltes! Mais force est de constater que cette issue est super bement ignor ée par ces mêmes " plaignants" . Ont-ils déjà entendu par ler de coopér atives? C'est peu probable... Nous avons bien peur d'affir mer que le malheur de ces paysans ne ser ait dû qu'au fait qu'ils évoluent en r angs disper sés, et c'est là où r éside le noyau du problème. Y.S Cu l t u r e Tristesse et deuil à Michelet Vendredi 25 - Samedi 26 décembre 2015 Suite au décès de Taleb Rabah Annoncé par la presse, le décès du grand chanteur, Taleb Rabah, a affecté la population d’ Aïn El Hammam, une ville qu’il affectionnait, particulièrement. C omme l’ensemble des habitants de la daïr a d’Ifer hounene, feu Da Rabah s’est toujour s considér é commune citoyen de la commune de l’ex-Michelet où il a vu le jour, bien avant que son village ne relève d’Illilten, suite aux différents découpages administr atifs. C’est dire que les habitants de toute la r égion voient en Taleb Rabah «l’enfant du pays», dont tous fredonnent ses chansons. Sa mor t est considér ée «comme une per te pour toute l’Algér ie en génér al et pour la r égion, en par ticulier ». Une haie d’honneur improvisée s’est for mée, dès le début de la matinée, sur la gr ande r ue de la ville où la foule attendait le passage du cor tège funèbre qui devait amener le défunt ver s Illilten. Les cur ieux qui ne pouvaient suivre la pr ocession de voitur es jusqu’à Tizit où devait êtr e enter r é le défunt, s’étaient massés sur le trottoir, comme pour un der nier hommage à celui qui n’a pas manqué de faire l’éloge de sa r égion avec «A yisem aazizen a Michli ». Les habitants lui rendent bien son amour pour «thamour th n elkhoukh dher aman». Peu de chanteur s jouissent d’autant d’estime de la population comme Taleb Rabah, un des leur s, tout comme «Chér if Khedam», l’autre icône issue, aussi, de la r égion d’Aïn El Hammam. Dès l’annon- ce de l’ar r ivée de la dépouille mor telle, de nombreux citoyens de l’ex-Michelet ont conver gé, dans une longue procession de voitures, ver s Tizit, son village natal, pour assister à son enter rement. Nous avons pu avoir quelques r éactions de simples citoyens rencontr és à Aïn El Hammam. «C’est par voie Ahia. Ber bère. J ’ai aussi par ticipé, en 2012, au festival de Tlemcen et à plusieur s semaines cultur elles inter-wilayas par tout en Algér ie. Puisque vous en parlez, est-ce facile pour un chanteur actuellement de vendre ses produits ? Tous les chanteur s ne sont pas logés à la même enseigne. Les anciens comme Aït Menguellat, Idir et beaucoup d’autres font des mer veilles ar tistiques, et leur s produits se vendent déjà difficilement, alor s que pour les nouveaux, comme moi, c’est plus difficile. L’inter net ne facilite pas les choses, car pourquoi acheter un CD quand on peut téléchar ger des centaines de chansons pour 50 DA ? Si ce n’est pas l’amour que j’ai pour la chanson, j’aur ai abandonné depuis longtemps. Mais, c’est naturel ! Ce n’est pas donné à tout le monde de r éussir du premier coup. Ceux qui insisteront, ar r iver ont sûr ement. Les exemples ne manquent pas. Chanson Entretien avec Mokrane Ifoula «Je souhaite que mes albums plaisent» Le chanteur, Mokrane Ifoula, a déjà cinq albums sur le marché. C’est en 2015 qu’il a sorti son cinquième album «Thidett», qui est de très bonne qualité. Nous l’avons rencontré à Ighil Izegaghen, son village natal, et il a bien voulu répondre à nos questions. La Dépêche de Kabylie : Voulez-vous vous présenter à nos lecteurs ? Mokrane Ifoula : J e m’appelle Mokr ane Houassine, je suis natif d’Ighil Izegaghen, commune d’Aït-Tizi, daïr a de Bouandas. Plus communément, je suis de l’Arch des Aïth-Slimane. J e suis âgé de 41 ans, et je suis épr is de la chanson, de l’ar t et de tout ce qui est beau et bien fait. Pourquoi avoir choisi Ifoula, comme nom d’artiste ? Dans la r égion où j’habite, il n’y a aucune enceinte capable d’abr iter des activités cultur elles et accueillir les jeunes. Quand j’étais petit, c’était pire ! J e me souviens que quand je voulais jouer de la guitare et chanter avec mes amis, il fallait trouver un refuge loin du village. Comme c’est une r égion montagneuse, on s’abr itait dans des grottes (ifoula en kabyle); par nostalgie à cette époque, moi et mes amis, nous avions cr éé le « Groupe Ifoula » et quand je me suis mis tout seul, j’ai gar dé ce sur nom. Parlons de vos débuts… Comme pour la major ité des chanteur s Kabyles, j’ai commencé à apprendre à jouer de la musique et à composer des poèmes dans mon village, avec mes copains d’enfance. D’abor d, quand j’étais enfant, j’avais déjà un penchant pour la chanson, j’aimais écouter et voir quelqu’un jouer de la guitare. Ce n’est qu’en 1991 que je me suis procur é, non sans difficultés, ma première guitare. En 1992, j’ai chanté pour la première fois sur scène à l’occasion d’un mar iage. D’abor d, j’avais commencé par inter pr éter des chansons d’autres chanteur s. En 1993, j’ai constitué le « groupe Ifoula » avec une bande de copains. Ce n’est qu’en 1996 que le groupe a enregistr é vér itablement son premier album avec Bazou. Sor ti en 1997, et faute de moyens, cet album n’a pas r éussi à sur vivre au-delà de ma r égion. En 1999, j’ai enr egistr é un autr e album (toujour s avec le groupe) au studio « Nor koum » avec Didine À partir de quel moment avezvous commencé à enregistré en solo ? En 2003, j’ai par ticipé à « l’année de l’Algér ie en Fr ance », et j’y suis resté quinze mois. Pendant tout ce temps, j’ai eu l’occasion d’animer des fêtes, car la communauté Kabyle, comme tout le monde le sait, est assez impor tante dans ce pays. Gr ace à des amis que je remercie beaucoup, j’ai animé un gala au siège de l’UNESCO à Par is et j’ai par ticipé à un autre gala en Belgique. En 2004, j’ai enr egistr é avec des musiciens fr ançais et des danseuses japonaises un clip que j’ai mis sur Youtube. Ce n’est qu’en 2006, apr ès mon retour en Algér ie, que j’ai commencé à enregistr é tout seul. Parlez nous alors de votre œuvre ? En plus des deux albums avec le groupe, j’ai enregistr é au studio Seddouk, l’album « A yittij » que j’ai mis sur le marché en 2007. En 2011, j’ai enregistr é et mis sur le mar ché mon tr oisième album «Dayen Dayen». Cette année, j’ai sor ti mon der nier album qui s’intitule « Thidet » et qui est déjà sur les étals. J ’ai déjà enregistr é trois clips, j’ai par ticipé à plusieur s émissions télévisuelles, sur TV4 et Ber bère TV. J ’ai eu plusieur s passages dans les r adios, par tout en Algér ie et en Fr ance, comme r adio Soummam, el Hidhab, Tiar et, Tamanr asset, Beur FM et Radio Que faut-il à votre avis pour un jeune chanteur pour se faire un nom et s’imposer sur la scène artistique ? Le talent et le tr avail, et sur tout beaucoup de per sévér ance ! Il y’a aussi les moyens qui s’avèr ent d’un appor t impor tant et non négligeable de nos jour s. Pour r éussir vr aiment, il faut avoir cer taines qualités et un cer tain géni ar tistique qui ne se vendent pas sur le marché. Toujour s est-il que la per sévér ance et le sér ieux peuvent, à eux seuls, vous hisser tr ès haut. Les anciens, comme Slimae 11 de presse que nous avons su la nouvelle, alor s qu’il aur ait fallu nous en faire par t par voie d’affichage, comme il est de coutume chez nous pour annoncer le décès», nous dit un commer çant pour qui, «la mor t de Da Rabah est une gr ande per te pour la chanson kabyle». Mohand Akli, un tr anspor teur de voyageur s, nous confie : « j’ai eu la chance de le connaître alor s que j’étais chauffeur de taxi. Les r ares moments où j’ai eu à le côtoyer m’ont fait aimer l’homme avant de découvr ir son ar t. Avec ce qu’il a laissé, il ser a toujour s vivant dans nos cœur s ». Nous ne pensions pas que de jeunes adolescents pouvaient, également, connaître Taleb Rabah et encore moins ses chansons. De jeunes étudiants, s’appr êtant à quitter Aïn El Hammam pour Tizi-Ouzou, à qui nous avons demandé s’ils connaissaient l’auteur de « a ttr unt walniw », une page d’histoire de la r évolution, nous ont r épondu en chantant « Ad yili r abi dhemmi», une chanson qui semble avoir du succès aupr ès de la jeune génér ation. Tous, jeunes et moins jeunes sont unanimes à dire que «l’Algér ie vient de per dre un gr and ar tiste «allah ir ahmou». A.O.T. Azem, Cheikh El Hasnaoui, Chér if Khedam et Allaoua Zer rouki n’avaient pas de moyens au début de leur s car r ières, mais leur s chansons demeurent à ce jour des chefs d’œuvres, car ils ont mis beaucoup de cœur pour les composer. Parlez-nous de vos chansons et votre musique Comme tous les chanteur s, je chante sur les choses de la vie : l’amour, le social, la misèr e, l’identité et le spor t (MOB et J SK). J e var ie les styles pour toucher toutes les fr anges du public : le folklore, le chaabi, l’or iental…. Un dernier mot ? Tout d’abor d, j’espère que j’ai r épondu à toutes vos questions, et puis je souhaite que mes albums plaisent à tout le monde et spécialement aux jeunes. Que chacun puisse se retrouver et trouver son goût dans ces produits. J e tiens à remercier spécialement mes amis, Belka Mouloudji, Br aham Kar ja et Nacer qui m’ont beaucoup aidé. J e lance un appel aux autor ités pour s’occuper plus de la fr ange juvénile, en mettant à leur disposition plus de moyens, notamment en constr uisant des enceintes cultur elles par tout. Mer ci à votr e quotidien pour l’intér êt qu’il accor de aux jeunes chanteur s. Enfin, je souhaite que l’ar t sous toutes ses for mes, pr enne plus d’espace et remplace toute for me de mépr is qui gangr ène les sociétés. Saïd. M Mag azi n e 12 Riz Jerbi au poulet 8 astuces pour soulager les yeux gonflés ou fatigués Vendredi 25 - Samedi 26 décembre 2015 L es yeux gonflés, fatigués, cer nés…on connaît toutes et tous. Une soir ée trop ar rosée, un manque de sommeil, tr op souvent devant l’écr an de l’or dinateur, et c’est la cata. Or ganes fr agiles et sensibles du cor ps humain, les yeux doivent être manipulés avec pr écaution. C’est pourquoi il est pr éfér able de les soigner, et de retrouver un regar d fr ais en utilisant des méthodes naturelles, non agressives. De plus, en optant pour des astuces simples et ver tes, vous ferez des économies et gagnerez du temps ! Astuces simples et naturelles pour soulager les yeux gonflés ! 1. Contre les yeux fatigués, on sort les légumes ! L’astuce est tr ès connue mais n’en reste pas moins efficace : les fameuses tr anches de concombre sur les paupières ! 15 minutes sur les yeux, puis r incez à l’eau froide. 2. Le coing, alternative au concombre lait demi-écr émé pendant 10 mn sur chaque oeil. Fini les poches, bonjour le regar d vif ! 6. Un coup de frais ! Une astuce toute simple : chaque matin, pour un regar d fr ais, lavez-vous le visage à l’eau bien froide ! 7. L’eau de bleuet ! pendant 3 ou 4 minutes. Vos cer nes ainsi que vos poches seront attenuées significativement. 4. Le Qi-Gong pour les yeux Il existe une technique d’auto-guér ison appelée Qi-Gong, qui per met de reposer les yeux fatigués en stimulant entre Ingrédients 300 g de riz 300 g de blanc de poulet coupé en petits morceaux 300 g d'épinards 100 g de pois chiche trempés la veille et précuits pendant 15 minutes 150 g de petits pois 2 oignons finement émincés 1/2 botte de coriandre hachée 1/2 botte de persil haché 6 gousses d'ail hachées 10 cl d'huile d'olive 2 CS de tomate concentrée 1 CS de paprika tunisien (piment) 1 feuille de laurier 1 CC de sel 1 CC de curcuma 1 pincée de poivre réparation Mettre le r iz dans un saladier et recouvr ir d'eau tiède. Laisser tremper 15 minutes. Remplir le bas de votre couscoussier avec 2 litres d'eau et laisser bouillir pendant 15 minutes. Pendant ce temps, hacher les épinar ds. Les disposer dans un gr and saladier avec tous les autres ingr édients, y compr is le r iz que vous aurez pr éalablement égoutté. Bien mélanger puis disposer le tout dans le panier du couscoussier. Laissez cuire pendant une heure à couver t. Mélangez un peu tous les quar ts-d'heure. Après cuisson servir chaud. Gr âce à ses propr iétés r afr aîchissantes et apaisantes, l’eau de bleuet est tr ès souvent utilisée pour le soin des yeux, notamment en cas d’ir r itation. Imbibez deux cotons d’eau de bleuet bio, posez les sur vos yeux et allongezvous pendant 15 minutes. Si vous n’avez pas le temps, vous pouvez aussi appliquer l’eau de bleuet bio en compresse, sur les paupières pendant 2 à 3 minutes. Vous pouvez également appliquer des tr anches de coing sur les paupières, pour un r ésultat équivalent à l’astuce utilisant des concombres ! 3. Ne jetez pas vos sachets de thé ! Placez des sachets de thé au congélateur puis appliquez-les le matin sur les paupières et sur les poches en massant autres la circulation de l’éner gie et du sang au niveau des yeux et des or bites, et gr âce à des exercices de mobilisation du regar d. Cette méthode mise au point par un médecin chinois a même per mis de soigner avec succès plusieur s affections des yeux comme la catar acte, la myopie ou encore le str abisme. Pour plus d’infor mations, vous pouvez vous procurer l’ouvr age de Dominique Fer r aro QiGong pour les yeux. 5. Du lait sur les yeux Vous ne suppor tez plus vos poches sous les yeux ? Appliquez une compresse de 8. Les pommes de terre crues, miam ! Pour soigner les yeux cer nés, appliquez des rondelles fines de pomme de ter re cr ue pendant 15 mintutes sur vos yeux. Elle peint un tableau néoclassique sur un cookie géant F air e un cookie géant r epr ésentant son tableau pr éfér é? Une ar tiste amér icaine l'a fait et a filmé son incroyable tr avail de minutie en time-lapse, une vidéo qu'on peut retrouver sur Youtube. L'Amér icaine Katie Dylewski a eu l'idée de peindre la " J eune fille Ionienne qui danse" de J ohn William Godwar d sur un cookie géant. Avec un glaçage au sucre comme toile, elle a peint le tableau en utilisant du color ant alimentaire en gel. Et elle a aussi utilisé du vin et du café. L'ar tiste a filmé son tr avail en time-lapse et le r ésultat est tr ès impressionnant. Son oeuvre a même été pr ésentée dans le célèbr e talk show amér icain " Ander son Live." Le cookie restant comestible, est-ce que quelqu'un oser a le manger et détr uire cette vér itable oeuvre d'ar t ? Sp o r t DC Boghni-E Draâ El-Mizan, l’affiche Vendredi 25 - Samedi 26 décembre 2015 16es de finale de la Coupe de wilaya Tizi-Ouzou Les regards seront braqués sur le match qui va opposer les deux équipes voisines le DC Boghni et l’Etoile Draâ El Mizan, pour le compte des 16es de finale de la coupe de wilaya de Tizi-Ouzou. L ’affiche de ce tour et les débats seront chauds entre les 22 acteur s, vue le car actère du der by de ce match entre deux clubs voisins et qui se connaissent par faitement. Les Montagnar ds dr ivés par le tr io M eft a h -Bou d j em a â -C h eb a lla h tenteront de confir mer leur bonne santé en championnat, aujour d’hui en coupe, en se qualifiant aux 8e de finale, mais les Sudistes de Sahr aoui essayeront, eux aussi, de r efaire sur face en coupe de wilaya. Pour dire que la par tie s’annonce difficile et ça va se jouer sur de petits détails. Pour les autres matchs des 16e de finale, il y aur a ce choc qui va mettre aux pr ises l’ES Dr aâ El Mizan et le KC Taguemount Azzouz. Une r encontre qui ser a tr ès disputée et le billet qualificatif ser a difficile à ar r acher, mais l’équipe la mieux pr épar ée aur a le der nier mot. Le RC Betrouna affronter a le MS Aït Abdelmoumène, tandis que l’US Bouhinoun croiser a le fer à l’US Tigzir t, alor s que la J SC Ouacifs donner a la r éplique au FC Yakouren. L’OC Makouda jouer a face à l’OC Azazga, et le CS Oumlil aur a à défier la J S Boukhalfa. C’est le cas du FC Ouadhias qui affronter a la J SC Sidi Namane, tandis que l’AT Mechtr as croiser a le fer à Hendou Club Azazga. L’US Kemouda jouer a face au LC Iflissen, lanter ne rouge de la division honneur, et l’US Djemaâ Sahar idj ser a opposé à l’ES Tigzir t. Et c’est le cas pour l’AC Aïn Zaouia qui jouer a un der by face à l’ES Assi Youcef, alor s que la for mation de la J SE Moulediouane affr onter a 21 l’Olympique Tizi Ghenif qui retrouve ses sensations. Pour r appel, hier vendredi, trois matchs étaient au progr amme. Il s’agit de la J S Tala T’gana-US Allela, NA Redjaouna-CA Fr éha et O Mkir aJ S Tadmaït. Massi Boufatis Programme RC Betrouna - MS Aït Abdelmoumène US Bouhinoun - US Tigzir t J SC Ouacifs - FC Yakouren DC Boghni - E Dr aâ El Mizan OC Makouda - OC Azazga CS Oumlil - J S Boukhalfa FC Ouadhias - J SC Sidi Namane AT Mechtr as - Hendou CA US Kemouda -LC Iflissen US Djemaâ Sahar idj - ES Tigzir t ES Dr aâ El Mizan-KC Taguemount Azzouz AC Ain Zaouia-ES Assi Youcef J SE Moulediouane - O Tizi Gheniff NA Redjaouna-CA Fr éha (joué hier ) O M’Kir a-J S Tadmaït (joué hier ) J S Tala T’gana-US Allela (joué hier ) Pré honneur Tizi-Ouzou Arezki Mohand, président de la section football de Hendou Club Azazga « Je suis venu pour donner une autre dimension au club » Rencontré il y a quelques jours à Tizi-Ouzou, le nouveau président de la section football de Hendou Club Azazga, en l’occurrence Arezki Mohand, a bien voulu répondre à nos questions, ayant trait à la situation du club, à ses objectifs et le projet sportif qu’il a en tête. La Dépêche de Kabylie : Voulez-vous vous présenter aux lecteurs du journal ? Arezki Mohand : J e suis âgé de 51 ans et père de famille de trois enfants et je suis un mor du de la balle ronde. J ’ai joué, par le passé, au CA Fr éha, à la J S Azazga, à Aghr ib et l’ES Azeffoun dans les années 90. J e suis un agent de la Sonelgaz. Vous venez d’être nommé comme premier responsable de la section football de Hendou Club Azazga ? Tout à fait, je viens d’être désigné et nommé pr ésident de la section football du HCA, et ce, juste apr ès le match face au CA Fr éha. J e tiens, d’ailleur s, au passage à remercier ceux qui m’ont fait confiance, en me confiant cette lour de r esponsabilité et j’espère que je ser ai à la hauteur des lar ges attentes de la gr ande famille spor tive de Hendou. Qui vous a proposé cette idée de diriger la section football du club ? C’est le désor mais ex-pr ésident Kamel Selloum qui m’a fait cette proposition, que je remercie au passage et me voilà son successeur (il r it). J ’espère que je ser ai à la hauteur de la confiance placée en ma per sonne et je fer ai tout mon possible pour appor ter ma modeste expér ience à cette jeunesse qui mér ite tous les sacr ifices des uns et des autres. Qu’en est-il de votre projet sportif pour le HCA ? Mon projet spor tif constitue à for mer des athlètes qui seront l’avenir du club et la cieux, dans des clubs de palier s supér ieur s. Il n’y a pas uniquement la section football, il y a d’autres sections. Mon objectif c’est de donner une bonne assise au club et d’or ganiser le club, pour r éaliser les objectifs l’un apr ès l’autre. fier té de la r égion. On a des talents qui peuvent bien exploser et jouer dans le haut niveau et il suffit juste de les mettre dans de meilleures conditions et ils sauront comment faire sensation et par tir sous d’autres Quelles sont les chances de Hendou pour l’accession en division honneur ? Rien n’est encore per du et il suffit juste d’y croire et nos chances restent intactes pour l’accession en division honneur, et ce même si le CA Fr éha a pr is une sér ieuse option pour atteindre cet objectif. Mais le parcour s est encore long et beaucoup de matchs restent avant le baisser du r ideau de la saison footballistique. On jouer a match par match et on ver r a si on pour r a atteindre ce but ou pas. Dans le cas contr aire, ce ne ser a que par tie remise et on rebondir a la saison prochaine, pour jouer à fond nos chances pour l’accession en division honneur. Ce club doit gr andir et je pense qu’on a les moyens humains et matér iels et financier s, pour que Hendou Club Azazga puisse gr avir les échelons et se mesurer à des équipes de palier s supér ieur s. Le meilleur est à venir pour Hendou Club Azazga. On vous laisse le soin de conclure… J e lance un appel à tout le monde d’adhérer au club et de soutenir cette équipe de Hendou, car il s’agit de leur patr imoine. C’est toute la r égion qui doit se mobiliser autour de ce club pour le faire gr andir de plus en plus et le hisser en haut. J e profite de l’occasion aussi pour lancer un appel en direction des responsables locaux de venir en aide à cette classe juvénile et de les soutenir pour qu’ils puissent r éaliser leur s objectifs collectifs, mais aussi per sonnels. La r égion d’Azazga a toujour s enfanté de gr ands joueur s et le village de Hendou en fer a par tie à l’avenir et des jeunes vont tirer leur épingle de jeu et se feront remarquer par les recr uteur s des clubs de divisions supér ieures. J e tiens à ter miner en remer ciant notre jour nal la Dépêche de Kabylie pour m’avoir ouver t ses colonnes pour m’expr imer et je lui souhaite longue vie et gr ande r éussite. Merci encore une fois. Entretien réalisé par A. M. Acherchour fin prêt pour l’évènement 35ème édition du challenge cross de la Soummam L e challenge national de crosscountr y de la Soummam se dérouler a à Acherchour (commune de Boukhellifa), aujour d’hui à par tir de 9h du matin. Cette 35ème édition est or ganisée par la ligue d’athlétisme de Béjaïa, en collabor ation avec les APC de Béjaïa et de Boukhellifa, et elle entre dans le cadre de la 5ème étape du challenge national de la Fédér ation algér ienne d'athlétisme (FAA) pour la saison 2015-2016. Cette épreuve ver r a une par ticipation impor tante d' athlètes venus des quatre coins du pays, qui constituer a une étape d'évaluation pour les clubs et les ligues, sur tout que le cross de la Soummam coïncide avec les vacances scolaires d’hiver. Sur le lieu de la compétition, les or ganisateur s de la ligue d'athlétisme de la wilaya de Béjaïa ont déployé d’énor mes effor ts pour r éunir les meilleur es conditions possibles nécessaires au bon déroulement de la manifestation. L'étape de Béjaïa inter vient apr ès celles de cr oss Abdelmadjid Oubida à Constantine, le cr oss de la Révolution à Djelfa, le cr oss de Bor dj Bou Ar r ér idj avec le cross ElMokr ani et le cross des Zibans de Biskr a. Notons enfin, que les six premier s au classement individuel, recevront des pr imes, et les or ganisateur s misent sur un millier de par ticipants dans les différ entes catégor ies. Z H. Sp o r t Les Unionistes appelés à confirmer 22 Vendredi 25 - Samedi 26 décembre 2015 Division National Amateur 12e journée SO Amizour - JS Djijel à huis clos Après avoir ramené le point du nul de leur déplacement chez le CRBT, un autre match important, à huis clos, attend les Rouge et Noir de Oued Amizour, cet après-midi, au stade Larbi Touati, face à la JS Djijel, pour le compte de la 12e journée de la DNA, une rencontre qui s’annonce difficile pour les deux formations. P our les locaux, ils totalisent 16 points et devancent d’une seule marche dans le classement génér al avec un seul point leur hôte du jour. Cette rencontre constitue un vr ai vir age que l’unique club de la Kabylie dans cette division doit négocier de la plus belle manière. Pour ce faire, l’entr aîneur a axé son tr avail sur le côté psychologique afin de mettre les joueur s dans de bonnes conditions mor ales. À cet effet, les hommes de Omar Oumbiche seront appelés à sor tir le gr and jeu, pour venir à bout de la for mation d’Enamr a et engr anger les trois points de la victoire qui per mettront à l’équipe de confir mer leur r éveil et de se recoller au groupe de tête. En tous les cas, les poulains de Samy Boussekine n'ont apparemment qu'une idée en tête : continuer sur leur lancée et confir mer leur bonne santé. Le staff tech- nique des Rouge et Noir était satisfais à l'issue du der nier match joué face au sudistes, même si l'équipe aur ait pu r evenir avec les tr ois points de la victoir e. Ainsi, les camar ades de Lar abi n’ont pas droit à l’er reur, néanmoins ils doivent s'en méfier face à un adver saire qui ne se pr ésenter a pas en victime expiatoire, parce que l'intention du club de J ijel doit sans doute avoir une grosse envie de se ressaisir, eux qui restent sur un nul à domicile devant le CRB Dar Beida. Mais à les entendre par ler de ce match, les camar ades de Bakli sont décidés à glaner les points de la victoire qui leur per mettront de se r appr ocher davantage du haut du tableau. «Nous essayer ons de confir mer nos pr écédents r ésultats en gagnant ce match sans sous-estimer l'équipe adver se, qui reste tout de même une équipe redoutable et impr évisible dont il faut se méfier », confie Sofiane Kher r az. «Il faut absolument décr ocher une autr e victoire. Mes camar ades commencent à gagner en matur ité et en confiance, ce qui constitue un atout majeur pour notre équipe. J e pense que nous n'avons plus le droit à l’er reur à domicile et de décevoir nos suppor ter s qui vont nous suivre de loin, d'où la nécessité de rempor ter ce match », dir a le meneur de jeu des unionistes, Demigha. C'est une rencontre qui s'annonce tr ès disputée entre des adver saires pr atiquant un beau football. Les Rouge et Noir ont, cer tes, l'avantage de jouer chez eux, mais en l’absence de leur public, ce que déplore la major ité des joueur s que nous avons rencontr és, ils sont décidés à engr anger les trois points du succès. Toutefois, les camar ades de Slimani sont habitués à être pr ésents lor s des rendezvous impor tants. Une rencontre que le responsable de la bar re technique et ses joueur s ont pr is au sér ieux et pr éparent pour éviter une sur pr ise. D’ailleur s, les joueur s sont décidés à abor der cette empoignade avec la fer me intention d’empocher les trois points mis en jeu pour améliorer leur capital point. Le fer de lance unioniste, Aroui, dir a à ce sujet : «Ce ser a difficile pour les deux équipes. La victoire est impér ative pour confir mer notre r éveil, c’est notre pr ior ité absolue quel que soit l’adver saire». Quoiqu’il en soit, l’USOA ser a confronté à un adver saire des plus redoutables qui ne se déplacer a pas à Amizour en victime expiatoire. C’est dire que les Rouge et Noir devr aient pr endr e leur match avec beaucoup d’application sans rechigner à l’effor t et rester concentr és dur ant les 90 minutes avec pour seul mot d’or dre la victoire. Samy H. La direction a fait un recours auprès de la LNFA et de la FAF Programme L a rencontre de cet apr ès-midi se jouer a en l’absence du public, en r aison de la suspension infligée par la commission de discipline de la LNFA au club d’Amizour, suite au r appor t de l’ar bitre et du délégué de la rencontre face au RCK comptant pour la 10ème jour née, qui s’est déplacé, comme nous l’avions signalé, avec une centaines de ses suppor ter s, où il n’y avait pas eu des jets de bouteilles. Suite à cela, la commission de dis- cipline a infligé deux matchs à huis clos. Par ailleur s, cette décision a provoqué le cour roux et une grosse déception que ce soit au niveau de la direction et des joueur s, mais sur tout chez les suppor ter s qui seront donc contr aints de suivre la rencontre à par tir des bâtiments d’à coté. D’ailleur s, ils n’ont pas compr it les r aisons qui on poussé cet ar bitre et le délégué du match à faire un r appor t accablant, d’autant plus que la rencontre s’est déroulée dans Régionale 1 13e journée un fair-play total et les officiels devr aient bien regar der de quel coté sont venus ces projectiles. Par cette injustice et sentant la hogr a de pr iver l’équipe de ses suppor ter s pendant deux matchs sans r aisons valable, selon nos sources, le pr ésident du club, Omar Oumbihe, a adressé un r appor t détaillé à la ligue nationale de football amateur et une copie à la FAF. S. H. USM Cher r aga – NARB Reghaia CRB Dar Beida – IB KhemisEl Khechna IB Lakhdar ia – WR M’Sila RC Boumer dés – J SM Cher r aga USO Amizour – J S Djidjel (à huis clos) CR BeniThour – RC Kouba WA Boufar ik – J S Hey Djabel (à huis clos) USF Boor dj Bou Ar rer idj – MC M’Khadema L’ES Azeffoun pour se racheter et l’O Tizi Rached pour la confirmation L ’ES Azeffoun qui a été éliminée en coupe d’Algér ie et qui a tr ébuché lor s de son der nier match en championnat de la r égionale une face à l’E Sour El Ghozlane, tenter a de rectifier le tir, en allant chercher la victoire au stade de Timezr it face à la lanter ne rouge, la J S Akbou. Les poulains de Kar im Kaced et Ramadane Aït Ramdane feront tout leur possible pour signer leur premier succès à l’extér ieur de leur s bases cette saison et se r acheter ainsi aux yeux de leur s suppor ter s, qui attendent une r éaction positive de leur par t. Les camar ades de Lamini sont décidés à ar r acher les trois points face aux Akbouciens, mais ce ser a difficile. Les gar s d’Akbou, qui luttent pour leur maintien dans cette division, tenteront, lor s de ce match de la 13e jour née, de s’imposer pour souffler un peu. Pour leur par t, les gar s de Tizi Rached qui commencent à retrouver leur s marques en championnat de la r égionale une, se déplaceront chez le NR Bouchaoui, avec la fer me intention d’ar r acher les trois points et confir mer leur der nier succès at home. Les Olympiens de Tizi Rached respirent le chaud et le froid et veulent quitter définitivement la zone rouge, et cela passe par une victoire face à cette équipe de Bouchaouia qui est aussi menacée de relégation en r égionale deux. Un match où deux équipes se battent pour le maintien dans cette division. Pour les autres matchs de cette 13e jour née, le CRB Bor dj El Kiffan se mesurer a au DRB Bar aki qui cr ache le feu et qui est au sommet de la pyr amide. L’ESM Boudouaou croiser a le fer à la J S Tichy qui veut ar r acher un r ésultat positif lor s de ce pér illeux dépla- cement. L’EC Oued Smar qui a le vent en poupe apr ès sa, qualification en coupe d’Algér ie face à la J SM Béjaïa tenter a de rester sur sa lancée lor s de la r éception de l’OC Beaulieu. L’IR Bir Mour ad Rais défier a la for mation du NR Dely Ibr ahim dans un choc de la jour née. L’E Sour El Ghozlane veut continuer sur sa lancée en tentant de s’imposer face à son homologue de la J S Tixér aine et enfin, le MB Bouir a jouer a son va tout pour s’offr ir les trois points qui seront mis en jeu devant le CB Sidi Moussa, pour gagner quelques places au classement et se r approcher du haut du tableau. Massi Boufatis Le programme NR Bouchaoui CRB Bor dj El Kiffan ESM Boudouaou EC Oued Smar IR Bir Mour ad Rais J S Akbou E Sour El Ghozlane MB Bouir a - O Tizi Rached DRB Bar aki J S Tichy OC Beaulieu NR Dely Ibr ahim ES Azeffoun J S Tixér aine CB Sidi Moussa M N M N Sp o r t Faux-pas interdit pour les Béjaouis Vendredi 25 - Samedi 26 décembre 2015 Ligue 2 (15e journée) JSM Béjaïa - US Chaouia, cet après-midi à 15h Après avoir fait leurs adieux à Dame coupe, les Vert et Rouge de Yemma Gouraya (3es, 23 points) n’auront d’yeux désormais que pour le championnat. Ils vont recevoir cet après-midi l’US Chaouia (10e, 16 points) pour le compte de la quinzième et dernière journée de la phase aller. L ’enjeu pour les Béjaouis lor s de ce rendez-vous est tellement capital qu’un moindre faux-pas sur leur ter re pour r ait leur coûter car r ément leur place sur le podium, cela d’autant que toutes les équipes luttant pour une place au Par adis se tiennent dans un mouchoir de poche. Mais à voir la déter mination qui anime les camar ades de Yacine Djabaret à fr anchir avec succès l’écueil des J aune et Noir de l’USC, tout plaide, en effet, pour un apr ès-midi plutôt « de fête » chez les inconditionnels du club qui promettent, eux aussi, de se rendre en masse au stade de l’UMA pour soutenir leur s protégés afin de les pousser ver s le succès contr e des Chaouias s’expr imant plutôt beaucoup mieux hor s de leur s bases. Et ce ser a aussi le meilleur cadeau de fin d’année à offr ir à ces mêmes suppor ter s qui sont en droit d’attendr e un r etour d’ascenseur de Zeghli et consor ts, qui, malgr é leur Équipe type-2015 des Africains d'Europe élimination sans gloir e en coupe d’Algér ie contr e un inconnu au bataillon, ont échappé quand même à leur s cr itiques. C’est que l’espoir de ces mêmes socios du club demeure toujour s intact en leur s protégés, pour pr éser ver leur belle dynamique de victoires en championnat. En d’autres ter mes, l’attente est tellement impor tante chez les fans de Ghoulam, Mahrez et Slimani plébiscités T rois inter nationaux algér iens, Faouzi Ghoulam, Riyad Mahr ez et Islam Slimani figurent dans l' équipe type des Afr icains d' Eur ope des douze der nier s mois, dévoilé, jeudi, par le magazine Fr ance football. Les trois joueur s algér iens sont en tr ain de r éussir un excellent début de saison 2015-2016 avec leur s clubs respectifs et en sélection nationale d' Algér ie. Ghoulam, défenseur de Naples, est devenu un élément impor tant pour son club comme en sélection d'Algér ie. Il est l'un des meilleur s latér aux gauches au monde, estime la publica- tion. " Endur ant, il est capable de distiller des caviar s avec son pied gauche ou d'envoyer des mines sur coup-fr anc. L' exStéphanois a démontr é qu'il était désor mais un joueur pour un top club" , souligne Fr ance football. Outre Ghoulam, la défense de l'équipe type des Afr icains 2015 comprend également Ser ge Aur ier (PSG/CIV), Er ic Bailly (Villar r eal/CIV) et Aymen Abdenour (Valence/TUN). En milieu de ter r ain, l'Algér ien Mahrez est incontestablement le joueur afr icain le plus en for me évoluant en Europe. " 13 buts inscr its et 7 Stade OPOW Rabah Bitat de Bouira passes décisives en Premier League d'août à décembre, que dire de plus de l'inter national algér ien" , écr it Fr ance football. " Déjà en jambes, en début d'année, Mahrez s'éclate en Angleter re, où avec son compère Var dy (A eux deux) ils per mettent à Leicester d'être en haut de l'affiche" , note le magazine. Aux côtés de Mahrez, le milieu de ter r ain est composé de Cheikhou Kouyaté (West Ham/SEN), Yaya Tour e (Manchester City/CIV) et Yannick Bolaisie (Cr ystal Palace/RDC). Enfin, l'attaque de l'équipe type des Afr icains est conduite par Réouverture la saison prochaine L es tr avaux de pose de la toiture de la tr ibune officielle du stade OPOW Rabah Bitat de Bouir a vont bon tr ain, l’opér ation qui a coûté la bagatelle de 110 millions de dinar s, touche à sa fin. En effet, selon le DJ S de Bouir a, M. Djamel Djender, les tr avaux sont pr atiquement ter minés et il ne reste que les der nier s ser r ages et les br acons. En revanche, « même l’opér ation d’extension des tr ibunes par la r éalisation de 5000 places supplémentaires sont achevés », a tenu de pr éciser le DJ S. Désor mais, le stade Rabah Bitat compte 15 000 places en attendant le lancement de la r éalisation de la tr ibune sud d’une même capacité d’accueil, soit 5000 places pour atteindre les 20 000 places. Au sujet, le DJ S dir a que le MJ S a été saisi à cet effet, et il attend seulement leur aval pour lancer l’opér ation et ce au gr and bonheur non seulement des clubs de la wilaya, mais aussi des autres équipes à l’échelle nationale qui se feront un plaisir de fouler la belle pelouse du stade en gazon naturel. D’ailleur s, ajouter a notre inter locuteur, « une commission du MJ S ser a bientôt à Bouir a ». Autres tr avaux dont avait bénéficié le stade, c’est la r éhabilitation des vestiaires. Le stade compte, désor mais, quatre vestiaires tr ès bien dotés et équipés DIRECTEUR DE LA QUOTIDIEN D’INFORMATION PUBLICATION édité par SARL La Dépêche de Kabylie IDIR BENYOUNES au capital de 300.000 DA Siège social : DIRECTEUR DE Rue Abane Ramdane cité 60 LA REDACTION Lgts Bt A. TIZI-OUZOU CB BNA ROUIBA MOHAND OUAMAR N° 641-0300-300-149-11 BEN MOKHTAR 23 la J SMB qu’ils continuent à croire en un avenir en rose de leur équipe favor ite et ses capacités à r éaliser cet objectif d’accession qui commence à prendre « sér ieusement » for me depuis son der nier coup d’éclat en ter re Batnéenne face à l’exleader, le CAB (1-0). Sur ce, le défenseur Lemaissi qui a été, à l’instar de ses camar ades, tr ès touché par ce geste spor tif de leur s suppor ter s à l’issue du der nier match de coupe, a déclar é en substance : « Nos suppor ter s sont for midables et mér itent tout simplement qu’on leur pr ocur e constamment de la joie. C’est ce à quoi on doit s’atteler dès cet apr ès-midi, apr ès avoir pr is le soin de bien pr éparer ce rendezvous contr e l’USC qu’on devr a absolument bien négocier. Ceci dit, maintenant qu’on se trouve sur le podium, on ne compte pas lâcher du lest de sitôt et cela passe obligatoirement par une victoir e contr e l’USC». Il est à signaler, enfin, que les camar ades du r evenant Atek bénéficieront de trois jour s de repos juste apr ès le match de cet apr èsmidi, pour ne reprendre le chemin du tr avail que mercredi en soir ée au stade de l’UMA, pour entamer la pr épar ation de la phase retour du championnat qui ser a ponctuée par un stage de huit jour s, du 1er au 8 janvier 2016, dont le lieu n’est pas encore déter miné B. Ouari le duo de fer Islam Slimani (Spor ting Lisbonne) et Pier re-Emer ick Aubameyang (Dor tmund/GAB). L'attaquant algér ien est une machine à marquer au Por tugal. Avec la sélection algér ienne, il se r approche du r ecor d de Tasfaout (36 buts). L' exBelouizdadi est désor mais le cinquième buteur de l' histoire des Ver ts avec une moyenne d'un but tous les deux matchs (20 buts en 41 sélections). Les Algér iens Yacine Br ahimi (Por to) et Sofiane Feghouli (Valence) sont sur le banc des remplaçants, à l'instar de 21 autres joueur s afr icains. qui pour ront accueillir n’impor te qu’elle équipe. Inter rogé sur la date de l’ouver tur e du stade, notr e inter locuteur dir a qu’il est un peu top tôt pour se prononcer. « Il faudr ait d’abor d l’avis de la commission d’homologation des stades. Il se peut qu’il soit fin pr êt pour la prochaine saison spor tive », dir a-til. Pour r appel, le stade qui avait abr ité plusieur s rencontres de la coupe d’Algér ie, des stages de pr épar ation des clubs, notamment de l’équipe nationale féminine est fer mé depuis 2010. A. M’hena RÉDACTION-ADMINISTRATION DE LA PRESSE TAHARDJAOUT 01, RUE B ACHIR ATTAR - A LGER E-MAIL : MAISON [email protected] Tél. : 021 66.38.05 Fax : 021 66.37.87 PUBLICITÉ Tél : 021 66.38.02 BUREAU DE TIZI OUZOU Rue Abane Ramdane cité 60 Lgts Bt A Rédaction : Tél : (026). 12. 26. 77 Fax : (026). 12. 26. 48 PUBLICITÉ : Tél- Fax- (026). 12. 26. 70 BUREAU DE B GAYET Route des Aurès, bt A Tél. : 034 16.10.45 Fax : 034 16.10. 46 B OUi RA Gare routière de Bouira Lot n°1 - 2e étage BUREAU DE IMPRESSION SIMPRAL DISTRIBUTION D.D.K. PUBLICITÉ ANEP Tel. : 026 94. 39. 06 L A DÉPÊCHE Fax : 026 94. 39. 11 DE K ABYLIE LES DOCUMENTS, MANUSCRITS OU AUTRES ET LES LETTRES QUI PARVIENNENT AU JOURNAL NE PEUVENT FAIRE L’OBJET D’UNE QUELCONQUE RÉCLAMATION La Météo du Jour Alger RTS Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa Les Crabes terminent l’année en beauté SP QUOTIDIEN D’INFORMATION VENDREDI 25 - SAMEDI 26 DÉCEMBRE 2015 N°4146 Ligue 1 mobilis 15e journée MOB 3- NAHD 1 Max: 17 Min : 03 Max : 18 Min : 05 L’USM El Harrach tient en échec le RC Relizane P Cr abes se r uent en attaque et leur s effor ts ont été r écompensés par un troisième but sur penalty obtenu par l’homme de match Lakhdar i. Ndoye se char ge de la sentence et tr iple la mise à la 70’. Les Nahdistes ont essayé de revenir dans le match, MCO-JSK, aujourd’hui à 16h et r éduire la marque, mais toutes les tentatives des Ouhadd, Gasmi et Ghazi n’ont r ien changé au score qui est resté de 3 à 1 en faveur des Mobistes qui ter minent la phase aller par une victoire au gr and bonheur des Cr abes qui étaient tout Mission difficile pour les Canaris L e MCO accueiller a les Canar is, cet apr ès-midi à 16h, au stade Ahmed Zabana pour le compte de la 15ème et der nière jour née de la phase aller du championnat. Un match ô combien impor tant pour les Kabyles pour la suite du par cour s. Éliminés en coupe face au RCR le week-end passé, les Canar is mettront tout leur poids en championnat pour tenter de ter miner la saison dans une position confor table. Ce qui passe d’abor d par ter miner cette phase aller en beauté, lor s de ce match face aux Or anais. Il faut le dire, la mission des J aune et Ver t ser a tr ès délicate face au MCO qui reste sur une pr écieuse victoire face au RCA à l’extér ieur, lor s de la pr écédente jour née et qui fer a tout pour battre la J SK pour gagner des places au classement Max : 14 Min : 03 l’avant et de r éaliser un meilleur par cour s que celui de la saison écoulée. Quant aux poulains de Bouzidi, cette défaite est venue au mauvais moment et ter minent l’année 2015 par un r ever s qui pour r a avoir des r éper cussions négatives sur la suite du parcour s de l’équipe sur tout en pr évision du match des 16e de finales de dame coupe face à la J S Saour a. Les Mobistes n’ont pas raté leur dernier match de la phase aller du championnat de Ligue 1 Mobilis, en s’imposant devant la coriace équipe du Nasr Hussein Dey sur le score de 3 à 1. our tant les poulains d’Amr ani étaient menés u score dès la 10’ suite à un but signé par Her ida sur un coup de tête. Mais deux minutes plus tar d, sur un joli coup de ciseaux, Lakhdar i remet les pendules à l’heur e et église au gr and bonheur des Cr abes. Continuant dans leur pressing les camar ades de Zer dab se procurent d’autr es occasions de but et aur aient pu doubler la mise mais en vain. Sur le r ésultat d’un but par tout que s’achève le premier half entre les deux équipes. Apr ès la pause citron, les capés de Amr ani r eviennent sur le ter r ain avec d’autres intentions meilleures et ne tar dent pas à doubler la mise. Et c’est le même joueur Lakhdar i de la tête qui per met au MOB de signer son deuxième but à la 55’. Ce n’est pas fini, et les Mobistes encour agés et soutenus par leur s millier s de Max : 16 Min : 03 génér al. À souligner que lor s de ce match, les Canar is seront pr ivés des ser vices de Malo et Boulaouidet, suspendus, en plus de Rial et Aiboud blessés. Cependant, le coach Bijotat a fait de son mieux pour mettr e ses joueur s dans les meilleures conditions possibles. Il affir me que son équipe jouer a, cet apr ès-midi, avec la fer me intention de r éaliser un bon r ésultat malgr é la difficulté de la mission qui les attend. « Ce match face au MCO est tr ès impor tant pour nous, car nous devons ter miner cette pr emièr e phase du championnat en beauté. On affronter a une bonne équipe du MCO qui pr atique du bon football et j’attends à ce que le match soit tr ès difficile. Cependant, on fer a le maximum pour r éaliser un bon r ésultat et ter miner cette phase sur une bonne note. On doit tout faire pour revenir avec un bon r ésultat et ter miner cette phase en beauté », a déclar é Bijotat, à propos de cette rencontre. Ainsi donc, les Kabyles doivent sor tir le gr and jeu pour espérer revenir avec un bon r ésultat. Ce qui ser a le seul moyen pour la J SK de retrouver la sér énité et d’offr ir le cadeau de fin d’année à ses millier s de suppor ter s. Départ à Oran hier matin Par ailleur s, le club kabyle a r allié la ville d’Or an, hier matin, en pr évision du match de cet apr ès-midi face au MCO. Les Canar is devaient effectuer une légère séance à El Senia à Or an, pour r écupérer de la fatigue du voyage. À signaler que le heureux à la fin du match. Le der nier r ésultat obtenu en coupe d’Algér ie face au MCO a cer tainement eu son effet positif sur les camar ades de Messaoudi qui ont repr is confiance en leur s capacités et en leur s qualités d’aller de pr ésident Hannachi a r éser vé une for te pr ime qui avoisine les 20 millions de centimes pour motiver ses joueur s pour la confrontation de cet apr ès-midi face au MCO. Le chair man kabyle mise sur une victoire aujour d’hui face aux Hamr aouas, ce qui per mettr a à son équipe de pr épar er la seconde manche du championnat avec un bon mor al. Les équipier s du milieu de ter r ain, Malik Raiah, bénéficier ont de quelques jour s de repos à l’issue de ce match face au MCO. Par la suite, ils rentreront en stage, dont le lieu n’est pas encore connu, pour pr éparer la suite de la saison. La direction du club phare de Kabylie doit tr ancher sur le lieu du stage dans les toutes prochaines heures en concer tation avec le staff technique. M. L. L’autre rencontre qui a eu lieu hier au stade de Relizane pour le compte de la 15e jour née du championnat de Ligue 1 Mobilis entre le RCR local et l’USM El Har r ach s’est achevée sur le score de par ité d’un but par tout entre les deux équipes. Les Har r achis étaient les premier s à ouvr ir la mar que à la 4’ par Khelfellah. Mais ces der nier s n’ont pas su comment gar der leur avance, puisque ils étaient rejoints dans la marque à la 22’ sur un but d’égalisation signé par un ex-joueur de l’USMH en l’occur r ence Tiaiba. Sur ce r ésultat que les deux équipes se quittent en première mi-temps. En seconde pér iode malgr é les changements opér és par les deux coachs Benyelles coté RCR et Charef coté USMH, le score est resté entre les deux équipes un but par tout jusqu’au coup de sifflet final de l’ar bitre. Un bon point de pr is pour les Har r achis même si la victoire aur ait était mieux. Et c’est le cas pour les Relizanais qui se contentent d’un match nul devant une cor iace équipe d’El Har r ach qui joue les premier s r ôles en championnat de cette saison footballistique. A.M. Ligues1 et 2 Mobilis Une minute de silence à la mémoire de Hocine Aït Ahmed C ette initiative prise par la Ligue de Football professionnel (LFP) a été appliquée dès jeudi, à l'occasion du match CA Batna-USM Bel Abbès (0-0), qui s’est déroulé au stade Seffouhi de Batna en inauguration de la 15e et dernière journée de la phase aller du championnat de Ligue2. Le reste des rencontres des deux paliers se sont déroulées, hier, vendredi, et se poursuivront aujourd’hui.