Page 6.qxd - La Dépêche de Kabylie

Transcription

Page 6.qxd - La Dépêche de Kabylie
Deux terroristes neutralisés à Azeffoun
QUOTIDIEN D’INFORMATION - VENDREDI 25 - SAMEDI 26 DÉCEMBRE 2015 - N°4146 - ALGÉRIE 10 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com
C
M
J
N
Tizi-Ouzou
Page 6.
Le MO Béjaïa
termine l’année
en beauté
ISSN 1112-3842
Football 15e journée
de la Ligue 1 mobilis
L’Algérie pleure Hocine Aït Ahmed
Page 24.
Alors que le FFS annonce que le défunt sera enterré vendredi
prochain dans son village natal
C
M
J
N
C
M
J
N
Pages 2,3,4 et 5.
2
La mort de Hocine
Aït Ahmed, de
celles qui ne
peuvent laisser
indifférent, a
beaucoup affecté
la population,
particulièrement
celle de la
région de Aïn El
Hammam, où le
héros jouit d’une
estime sans
pareille.
L
a tr iste nouvelle s’est propagée, mercredi soir, comme
une tr ainée de poudre. Ceux
qui n’étaient pas dehor s ont vite
été joints par leur s proches pour la
leur annoncer. Ce vendr edi,
comme la veille d’ailleur s, des
gr oupes de citoyens, venus aux
nouvelles, se rencontrent au niveau
l ’ Év én em en t
Consternation à Aïn El Hammam...
Vendredi 25 - Samedi 26 décembre 2015
L’Algérie pleure Hocine Aït Ahmed
de la place de la ville de Aïn El
Hammam, lieu de rencontre inévitable, lor s de tout événement. Les
habituels sujets de politique ou
autre ont laissé place aux discussions autour du plus vieil opposant
algér ien. Aït Kaci Rabah, le premier responsable de la section FFS
d’Aït Yahia que nous avons joint,
nous a annoncé que les pr épar atifs
vont bon tr ain pour accueillir les
millier s de citoyens qui se rendront
au village Aït Ahmed où ser a
enter r é Da L’Hocine. Il prendr a
soin de pr éciser que Si L’Hocine est
né dans la gr ande commune de
Michelet et qu’Aït Yahia en est
issue suite au découpage administr atif de 1985. Nos sources nous
annoncent que le défunt aur a des
funér ailles pr ésidentielles, à la
dimension de l’homme qu’il fut. De
nombr euses
délégations
étr angèr es, des per sonnalités
nationales et étr angères en plus des
dizaines de millier s de citoyens
anonymes sont attendus, vendredi
prochain, jour pr évu de son enter r ement. Pour cela, des platesfor mes de stationnement sont en
tr ain d’être constr uites sur toute la
route de par t et d’autre du village
sur plus de dix kilomètres. « Pour
atteindre le village, il ser a pr évu
des navettes qui y conduiront « les
pèler ins » qui viendront lui rendre
un der nier hommage. « Nous voulons être à la hauteur de l’événement pour accueillir comme il se
doit tout visiteur de Michelet. Pour
cela, nous lançons un appel aux
comités de villages et aux jeunes de
la r égion pour venir nous assister
pour canaliser la foule. Il y va de
notre honneur. Aït Ahmed le mér ite bien », ajoute notre inter locuteur. Quel que soit leur par ti, les
habitants de Aïn El Hammam, Aït
Yahia ou Ath Bouyoucef qui se rencontrent à l’ex Michelet, sont unanimes à r econnaîtr e le gr and
homme, « une per te pour la démocr atie et l’Algér ie toute entière ».
En ville, nous avons vu des militants du FFS pleurer, en par lant de
cet homme qu’ils appellent affectueusement « Si L’Hocine ». « J e ne
voulais pas y cr oir e au début,
croyant qu’il s’agissait d’une fausse r umeur comme ce fut le cas au
... Tristesse, résignation et deuil à M’Kira
C
’est mercredi soir, aux environs de dix-huit heures, que la
nouvelle de la mor t du gr and r évolutionnaire, Hocine Aït
Ahmed, s’est r épandue dans la localité, alor s que tous les villageois s’appr êtaient à passer une bonne fin de jour née avec
un bon dîner pr épar é spécialement pour la fête de Mawlid
Ennabawi. En effet, la dispar ition de celui qui avait sacr ifié
toute sa vie, pour non seulement la libér ation de son pays du
colonialisme, mais également pour faire asseoir une vr aie
démocr atie au lendemain de l’indépendance, a été annoncée
par de nombreuses chaines de télévision. Apr ès cette nouvelle,
de nombreux citoyens, hommes et femmes, ont eu du mal à
accepter cette mauvaise nouvelle, pour tant attendue, ces der nières années, sur tout apr ès avoir abandonné la pr ésidence du
par ti qu’il avait cr éé au mois de septembre 1963, à savoir le
Front des Forces Socialistes (FFS). « Feu Hocine Aït Ahmed
(Ath yar hem rebbi) est notre père à tous. Il a toujour s été pr ésent par mi nous, comme il fut un guide éclair é par ses visions
pour l’avenir de notre pays, mais il n’a malheureusement pas
pu atteindre son objectif, à cause de l’incompr éhension, sinon
de l’ignor ance, des autres dir igeants », nous confie Aami
Ahmed, un septuagénaire qui avait assisté à son empr isonnement par l’ar mée de Ben Bella, pour son soutien de la r ébellion du FFS. Ainsi, apr ès la conster nation génér ale, les
Imkhir ène doivent se r ésigner à l’appel de Dieu. « Nous
venons de per dre un être cher pour nous tous. Ce n’est pas une
affaire d’appar tenance au par ti du FFS, mais simplement par
le fait que feu Da El Hocine est une par tie intégr ante de toute
la Kabylie et aussi de toute l’Algér ie, tout comme Kr im
Belkacem, Ali Mellah, Abane Ramdane, Mohamed Boudiaf et
beaucoup d’autres, qui sont des exemples à suivre pour les
génér ations futures. Ils resteront toujour s vivants dans nos
cœur s », nous dir a, à son tour, Aami Amar. Au demeur ant,
dur ant ces deux der nières jour nées qui suivirent l’annonce de
la mor t de Dda El Hocine, tout les habitants de M’Kir a affi-
Les élus locaux attristés
M. Ben Belkacem Belkacem, maire d’Assi
Youcef «Les élus locaux attristés»
«Ce n’est pas seulement le FFS, la Kabylie,
l’Algér ie ou l’Afr ique qui vient de per dre un
gr and homme, mais c’est le monde entier qui
per d un homme d’une r are valeur. Comme
Aït Ahmed, il n’y a pas beaucoup, ils se comptent sur les doigts d’une seule main. L’Afr ique
venait de per dre Nelson Mandela au sud, le
nor d per d Aït Ahmed. Des hommes de la
trompe de ses deux gr ands messieur s, à l’image de Mar tin Luther king en Amér ique et de
Gandy en Inde, sont malheureusement ir remplaçables. Nous nous inclinons à la mémoire
de notre père Hocine Aït Ahmed et pr ions
Dieu de l’accueillir dans Son vaste par adis».
M. Mouh Klaleche, vice P/APW de TiziOuzou «Nous poursuivrons son combat»
«Dda El Hocine était et rester a un gr and
homme. Il symbolise la r évolution de
novembre et la lutte pour l’instaur ation de la
démocr atie. Un homme, plutôt un père qui a
consacr é 70 ans de sa vie à lutter, sans jamais
tr ahir. Il a de tout temps était pr ésent quand
le pays a besoin de lui. Nous venons, hélas, de
le per dre et ce n’est malheureusement que
maintenant que les langues commencent à se
délier, reconnaissant la justesse de son combat. Il a tr acé le sillon et nous pour suivrons
son combat».
M. Arab Tebbakh, maire FLN de Mechtras
«Dda El Hocine, un monument
historique»
«Nous avons appr is cette nouvelle avec
conster nation et affliction. Nous nous inclinons devant la mémoire de Dda El Hocine,
qui était un monument de la r évolution algér ienne et qui a lutté pour l’instaur ation d’un
État de droit. Un homme qui a toujour s mis
l’Algér ie au dessus de toutes considér ations. Il
s’est opposé aux hommes mais jamais à son
pays. C’est une gr ande per te pour toute
l’Algér ie».
M. Senaoui Said, maire indépendant de
Tirmitine «Si El Hocine a mis sa vie au
Le FFS en a fait l’annonce hier
M. Belhadj Ahmed, maire de Boghni
«Notre serment, continuer son combat»
«Nous sommes tr ès affectés et tr ès affligés par
la per te de Dda El Hocine que tout le monde
aujour d’hui pleure. Un homme intègre épr is
de liber té et de la démocr atie et nationaliste
jusque dans sa moelle épinière. Le seul hom-
M
J
N
mois de janvier passé. Ce n’est
qu’apr ès avoir allumé ma télé que
j’en ai eu la confir mation »,
indique un militant. « Il ne naîtr a
pas un deuxième Hocine Aït
Ahmed pendant des génér ations. Il
est unique », nous dit un militant
d’un autre par ti qui avoue qu’il ne
« milite pas au FFS, mais que son
chef est au-dessus de tous ».
Répondant à la r umeur qui avait
circulé, jeudi dans la soir ée, quant
au pr obable enter r ement d’Aït
Ahmed à Alger, un citoyen du village Aït Ahmed remet les pendules à
l’heure en disant qu’ « il ne ser a
enter r é nulle par t ailleur s qu’au
cimetière de son village. »
A.O.T.
chent des visages mor nes, emplis de tr istesse. Le deuil est
obser vé dans la globalité des villages, où même les enfants
n’ont pas procédé à allumer leur s pétar ds ou embr aser leur s
feux d’ar tifice qu’ils avaient achetés. « Il y a à peine quelques
mois, lor s de votre visite au village natal de feu «Dda El
Hocine », lequel a été alimenté en gaz naturel par une entrepr ise et des ouvr ier s de M’Kir a, nous vous rendu un petit
hommage au feu « Dda El Hocine », en vous montr ant cer tains
endroits où il avait sans doute posé ses pièges quand il était
enfant, ainsi que le chemin qu’il montait pour rejoindre son
école. Comme nous vous avions déclar é, également, toute
notre peine, sachant sa maladie », nous déclare ce jeune
ouvr ier de l’entrepr ise de gaz et militant de la section du FFS
de la localité, venu à notre rencontre, en ne pouvant retenir ses
lar mes.
service de la nation»
«C’est un homme histor ique qui a par ticipé
activement à la libér ation de notre pays. Il a
continué son combat pour l’instaur ation d’un
pays libre et démocr atique, sans jamais por ter atteinte à l’Algér ie qu’il aime par dessus
tout. Aït Ahmed est passé par toute les étapes,
il était au mouvement national pour recouvr ir
l’indépendance, il a était dans l’opposition
clandestine pour concr étiser les idéaux de
novembre et à l’ouver ture politique, il a joué
son role d’opposant pour défendre justement
son idéal et celui des chouhadas. Un homme
qui a consacr é toute sa vie au ser vice de sa
nation».
C
C
M
J
N
Essaid Mouas
mage qu’il faut lui rendre et sûrement de
continuer son combat, un ser ment que nous
lui avons fait et que nous tiendrons».
M. Meziani Mustapha, commissaire du
Festival de la poterie de Mâatkas
« Aït Ahmed incarnait l’espoir de millions
d’Algériens»
«Fr anchement je suis ému, r ien qu’à entendre
le nom de si El Hocine, j’ai la bouche sèche, la
gor ge nouée et les yeux en pleure. Per dre un
homme de cette dimension n’est pas facile à
avale, mais c’est la loi de la nature. Voire dispar aître un pilier sur lequel l’espoir de millions d’Algér iens est fondu, n’est pas chose
facile. On aur ait aimé voire Dda El Hocine
vivr e aussi longtemps pour assister à la
concr étisation de son r êve, celui d’une Algér ie
libre et démocr atique. Il a rejoint l’au-delà
mais une chose est sûre, nous pour suivrons
son combat et continuerons à empr unter son
chemin».
Propos recueillis par
Hocine Taib.
Hocine Aït Ahmed sera enterré, vendredi prochain, dans son village natal
H
ocine Aït Ahmed ser a enter r é,
vendredi prochain, dans son
village natal, à Aït Ahmed, dans la
commune d’Aït Yahia, à TiziOuzou, indique un communiqué du
Front des Forces Socialistes (FFS),
dans un communiqué rendu public
hier. Le FFS pr écise que le défunt
ser a r apatr ié, la veille, soit jeudi 31
janvier. Une veillée de recueillement est pr évue le même jour au
siège du par ti à Alger, ajoute encore le FFS, indiquant que les funé-
r ailles seront nationales et populaires. Le FFS ajoute dans son communiqué qu’avant le r apatr iement
du cor ps, une cér émonie de
r ecueillement
aur a
lieu
à
Lausanne, mar di 29 décembre, afin
de per mettre à ses amis en Suisse et
ses relations inter nationales de lui
r endr e un der nier hommage.
Enfant du peuple, il est né, vécu et
ser a enter r é comme tel à côté des
siens, dans le village qui l’a vu
naître un cer tain 20 août 1926.
Inutile de r appeler que le défunt a
sacr ifié toute sa vie pour l’Algér ie
et son peuple. Cela étant dit,
Hocine Aït Ahmed aur a droit à des
funér ailles gr andioses, à l’image de
l’homme qu’il fut. Des hautes per sonnalités nationales et des millier s
de citoyens anonymes sont attendus à Aït Ahmed, ce vendredi. Le
village pr end, d’ailleur s, ses
devants, pour être au rendez-vous.
En effet, les pr épar atifs vont,
d’ores et déjà, bon tr ain. Le FFS, la
famille Aït Ahmed et la population
locale mettent les bouchées doubles
pour être à la hauteur des funér ailles dont il aur a dr oit Dda
L’Hocine. C’est la mobilisation
totale et sans faille du côté du village et de toute la r égion qui ser a, à
coup sûr, un lieu de pèler inage
pour des centaines, voire des millier s de per sonnes. La localité
r isque, en tout cas, de s’avérer trop
exigüe pour contenir toute cette
foule qui l’envahir a le jour J . Il
faudr a, en effet, s’attendre à une
affluence r ecor d. C’est toute
l’Algér ie qui le pleure dès l’annonce de sa mor t, mercredi der nier, à
Lausanne, en Suisse. Le décès de
Hocine Aït Ahmed n’a pas laissé
indifférents jeune et moins jeune,
homme et femme politique ou
autr es domaines. Hocine Aït
Ahmed a été toujour s estimé de son
vivant, et il ser a accompagné par
tout un peuple dans sa der nière
demeure.
M.O.B
C
M
J
N
l ’ Év én em en t
Émouvant hommage à Tizi-Ouzou...
Vendredi 25 - Samedi 26 décembre 2015
Il y avait foule à
l’hommage rendu
à feu Hocine Aït
Ahmed, par la
fédération du
Front des Forces
Socialistes (FFS)
de Tizi-Ouzou,
hier, à la Maison
de la culture
Mouloud Mammeri
où émotion et
recueillement se
sont entremêlés à
la mémoire du
grand homme.
L’Algérie pleure Aït Ahmed
E
n effet, ce qui devait être
une rencontre avec les élus,
élar gie aux militants et aux
anciens de 1963 en vue de la pr épar ation des prochaines sénator iales, s’est tr ansfor mé, apr ès le
r appel à Dieu du der nier des histor iques et non moins plus gr and
opposant algér ien, décédé mercredi der nier à Lausanne en Suisse à
l’âge de 89 ans des suites d’une
longue maladie, en une rencontre
dédiée au recueillement et à la
mémoire. Des centaines de militants, des élus locaux et nationaux
du FFS et d’autr es for mations
politiques, des repr ésentants de la
ligue des droits de l’Homme et du
mouvement associatif, ainsi que le
premier responsable de la wilaya,
M. Br ahim Mer ad, venu pr ésenter ses condoléances aux cadres et
militants du par ti d’Aït Ahmed,
étaient pr ésents. C’est dans un
décor funér aire que s’est déroulé
cet hommage. Le dr apeau national en ber ne, le por tr ait de Si
L’Hocine por tant un r uban noir et
des bougies déposées sur la scène
de la salle de spectacles par les
jeunes militants du par ti de Dda
L’Hocine comme ils aiment à l’appeler. Apr ès l’hymne national et
une minute de silence obser vée en
mémoire du défunt, un film documentaire a été projeté retr açant le
parcour s et le combat de cet infatigable militant pour la démocr atie, le responsable de la fédér ation
de Tizi-Ouzou, M. Far id Bouaziz,
fut le premier a inter venir et dire
de Si L’Hocine : « Per sonne n’a
pu le détour ner de son idéal
démocr atique et ce malgr é toutes
les propositions qu’ils a reçues,
notamment celle de pr ésident de
la République algér ienne. Il fut
un homme de r aison et aimait le
peuple algér ien. Et même s’il était
en exil il était avec nous, il souffr ait avec nous, il souffr ait avec
son peuple. Nous devons donc
faire en sor te que ses funér ailles
soient populaires comme il l’au-
... Béjaïa en deuil...
B
éjaïa est en deuil suite à la mor t de
Hocine Aït Ahmed, figure histor ique de la
r évolution. Dès l’annonce de la tr iste nouvelle, mercredi en fin d’apr ès-midi, le ciel de la
basse Kabylie s’est assombr i. Qu’ils soient
vieux ou jeunes, les habitants de la r égion évoquaient l’homme que fut Aït Ahmed. « Toute
l’humanité et toute l’Algér ie pleure Hocine
Aït Ahmed », écr it Khaled Tazaghar t, ancien
fédér al FFS de Béjaïa, dans un post sur sa
page Facebook. « Le deuil est dans les cœur s
des Algér iens et des Algér iennes, ceux qui
savent per tinemment qu'on vient de per dre
l'un de nos valeureux, l'un des meilleur s, l'un
des plus sages r évolutionnaires qu’a enfanté
l’Algér ie », nous déclare Dda L’Hachemi,
ès l’annonce, mercredi der nier,
de la mor t de Hocine Aït
Ahmed, le siège de la fédér ation du
FFS de Bouir a n’a pas désempli. En
effet, militants du par ti, anciens de
63 et des citoyens anonymes s’étaient déplacés au siège pour pr ésenter leur s condoléances et se
recueillir devant la mémoire de l’un
des ar chitectes de la r évolution
algér ienne. Hier, lor s de notre passage sur les lieux, des dizaines de
citoyens continuaient à affluer ver s
le siège de la fédér ation sis à
l’Ecotec. À l’entr ée du siège, une
bander ole est accr ochée sur la
devanture, sur laquelle on pouvait
r ait souhaité… ». S’en suivr a le
témoignage d’un militant, un
ancien de 1963, qui déclarer a à
son tour : « Si L’Hocine était un
nationaliste qui a or ganisé la
r évolution. Il a beaucoup fait pour
l’Algér ie, pour la démocr atie, la
justice sociale et les dr oits de
l’Homme. Nous avons lutté avec
lui, c’est une gr ande per te pas
seulement pour le FFS mais pour
tout le peuple algér ien. « Tahia El
Djazair, Tahia El Djazair ». Le
P/APW, M. Hocine Haroun, dir a
lui : « Même ses adver sair es
r econnaissent la gr andeur de
l’homme. Il fut une école. Venu
des montagnes du Djur djur a il
retour ner a à sa montagne qu’il
affectionnait tant comme il l’a
souhaité. C’est le der nier des histor iques qui vient de par tir mais il
a ouver t les por tes de l’espoir
militant du FFS. Pour sa par t, le mair e
d’Akfadou, affecté par la dispar ition de
Hocine Aït Ahmed, se déclare au même titre
que tous les militants de la section d'Akfadou
et toutes les sections du FFS, à tr aver s le ter r itoire national‚ en deuil ». Plus loin, le jeune
maire FFS d’Akfadou, rend hommage au «
symbole de la lutte, notre emblème de r ésistance, notre guide politique et notre repère
Hocine Ait Ahmed ». Un autre militant du
Front des forces socialistes pr écise : « aujour d’hui plus que jamais, nous Algér iens, nous
admettons que la dispar ition de Hocine Ait
Ahmed constitue une per te tr ès impor tante
pour le combat des causes justes. Nous venons
de per dre un Homme d’une valeur inesti-
... Bouira attristée
D
3
lir e : « Adieu Si L’Hocine Aït
Ahmed ». À l’intér ieur des locaux
du par ti, on pouvait reconnaître des
militants de 63 et des responsables
de la fédér ation dont le fédér al de
Bouir a, Saïd Der r adj. Un registre
de condoléances a été mis à la disposition des visiteur s. Cer tains militants à qui on a tendu le micro ont
tenu à évoquer le parcour s et les
qualités de l’homme que fut Aït
Ahmed. Beaucoup d’anciens de 63,
pr ésents, ont car r ément fondu en
lar mes en évoquant celui qu’ils
appellent affectueusement le Zaim.
« Nous venons de per dre un des
pilier s de la nation », estiment-ils.
pour la jeunesse algér ienne ». Le
sénateur Moussa Tamadar taza,
dir a quant à lui : « Il était celui
qui disait : vaincr e c’est
convaincre. Et aujour d’hui il a
r éussi à convaincr e même ses
adver saires d’hier par sa déter mination, sa constance et ses idées. Il
fut un vér itable homme de conviction et non un homme de circonstances, au ser vice d’une Algér ie
unie et indivisible ». Mme
Thamila Moussaoui, députée du
FFS, déclarer a, émue aux lar mes :
« C’est vr aiment dur de trouver
les mots pour rendre hommage à
ce gr and homme. J ’ai per du mon
père l’an der nier et avec la mor t
de Si L’Hocine j’ai l’impression
de per dre mon second père… ».
Pour Nour ddine Ber kaine, également député FFS : « La mor t de Si
L’Hocine n’a pas seulement touché nos militants mais tous les
Algér iens, car son combat était
juste. Il a lutté pour la dignité
humaine, les droits de l’Homme,
la justice sociale et la démocr atie… ». M. Br ahim Méziani, sénateur de Béjaïa, dir a : « Il a été
fidèle à ses convictions et a toujour s milité pour l’Algér ie. Il a
lutté pour un Etat démocr atique
et social et il ser a toujour s là. Il
nous a tr acé un chemin et l’hommage que nous devons lui rendre
est de continuer son combat ». M.
Nassim Saddek, député FFS, dir a
à son tour : « Nous connaissons
tous le parcour s et la gr andeur de
l’homme, et le meilleur hommage
que nous puissions lui rendre est
d’avoir la même attitude que lui.
Lor squ’il a lui-même per du ses
compagnons d’ar mes, il a eu de la
sagesse et de la per sévér ance et a
continué le combat. Nous allons
mable, d’une simplicité extr aor dinaire, d’un
engagement, d’une lucidité, d’une sagesse et
sur tout d’un sens de responsabilité exemplaire. Son parcour s, ses enseignements, ses positions et plus par ticulièrement son idéal démocr atique témoigneront de lui, il rester a une
belle bougie qui illuminer a sans aucun doute
les chemins des nouvelles génér ations en
quête de liber té et de démocr atie. Vous n’êtes
pas seulement un symbole, une figure emblématique pour le peuple algér ien, mais vous
êtes un repère pour toute l’humanité. Repose
en paix, Monsieur Hocine Aït Ahmed, Que
Dieu vous accueille dans son vaste par adis et
vous r éser ve une place par mi les pieux, les
mar tyr s et les prophètes. L’Algér ie ne vous
D’autr es compagnons d’ar mes,
maquisar ds de 63, ont pêle-mêle
r appelé à leur souvenance avec une
gr ande émotion Akli Mohand
Oulhadj, Hocine Aït Ahmed et leur
idéal de libérer l’Algér ie, mal par tie, de la dictature. Le souvenir de
ce combat inachevé a laissé tr anspar aître une amer tume dans le propos
de ces quelques maquisar ds de 63
rencontr és, hier, au siège de la fédér ation. La car r ure d’Aït Ahmed va
au-delà de la sphère par tisane et
politique. Des citoyens lambda ne se
reconnaissant dans aucune str ucture ont tenu aussi à rendre un hommage au der nier des 9. Hamid, la
or ganiser des funér ailles à la hauteur de sa gr andeur et elles seront,
pour reprendre les ter mes de son
der nier discour s pour le 5ème
congr ès du FFS, ‘’nationales et
populair es’’ ». M Mohamed
Klaleche,
vice-pr ésident
de
l’APW de Tizi-Ouzou, dir a : «
Nous avons per du un gr and
homme, un symbole de notr e
r évolution, une école politique
pour nous tous. Si L’Hocine est
mor t, comme il a vécu, en homme
propre et libre. C’est une gr ande
per te pour l’Algér ie et son peuple
». Le député du FLN, M. Said
Lakhdar i, pr ésent à cet hommage,
nous déclarer a : « L’Algér ie a
per du non seulement l’un des
pères de sa r évolution mais moi je
le considère comme le père de la
Révolution algér ienne. Son projet
a toujour s été d’instaur er une
vr aie démocr atie en Algér ie.
D’ailleur s, la cr éation du FFS
n’avait pas vocation d’ar r iver au
pouvoir mais d’instaur er une
vr aie démocr atie dans le pays. Le
02 janvier 1991, lor s de la plus
gr ande marche que n’avait jamais
connue l’Algér ie depuis l’indépendance, Si L’Hocine a r éitér é
son attachement à la cr éation
d’un Etat démocr atique et avait
pour slogan (Ni Etat policier ni
Etat intégr iste). Et le meilleur
hommage à lui r endr e aujour d’hui et de combattre pour un
Etat démocr atique en Algér ie ».
Cette jour née de r ecueillement
s’achèver a par des consignes
données par le repr ésentant de la
fédér ation FFS de Tizi-Ouzou en
direction des militants, pour que
les funér ailles de Si L’Hocine se
déroulent dans de bonnes conditions.
Taous.C
oublier a jamais ». Hocine. B ne cache pas
l’immense douleur, qui l’étreint apr ès avoir
appr is le décès de Hocine Aït Ahmed. « L'un
des gr ands dir igeants histor iques de la
Révolution algér ienne qui a consacr é sa vie
pour une Algér ie libre, démocr atique et plur ielle, fer vent défenseur des liber tés, de la
démocr atie et des droits de l’Homme s’est
éteint mer cr edi. La Kabylie, l’Algér ie et
l’Afr ique viennent de per dre un gr and monument de la r évolution et fer vent opposant au
r égime, depuis la cr éation du FFS à ce jour.
Le seul hommage qu’on pour r ait lui rendre
est de continuer son œuvre pour la constr uction d’un état de droit. Paix à ton âme. Ak
yer hem r abbi à Da l'Hocine.»
D. S.
tr entaine, r egr ette le fait que
l’Algér ie n’a pas pu capitaliser la
gr andeur de l’homme de son vivant
et estime que Hocine Aït Ahmed est
de ces r ares algér iens qui font l’unanimité. Cette unanimité autour de
l’histor ique est justifiée par rectitude et sa fidélité à deux cr édos : la
dignité de l’algér ien et la démocr atie. M’hana, jeune fonctionnaire,
r éagir a : « L’Algér ie vient de per dre
un monument de l’histoire contempor aine, une r éférence hélas mar ginalisée, quelquefois tr ainée dans la
boue par le pouvoir politique qui
aujour d’hui le pleure ». Une jeune
enseignante nous dit : « La dispar i-
tion d’Aït Ahmed m’attr iste, mais
ce qui m’attr iste le plus est que des
valeur s dispar aissent avec la dispar ition de ce gr and homme et sa
génér ation ». Amine, un étudiant en
sciences politiques, tr ouve que
l’Algér ie vient de per dre un gr and
homme et il r egr ette : « Da
L’Hocine est, hélas, par ti sans pouvoir mettre en place les idéaux pour
lesquels il s’est battu depuis l’âge de
16 ans ». À souligner que la fédér ation de Bouir a s’attèle à pr éparer le
déplacement des militants et
citoyens ver s la der nière demeure
d’Aït Ahmed à Aït Yahia, dans la
commune de Aïn Hammam.
D. M.
Nat i o n al e
La présence imposante d’un leader
4
L’Algérie pleure Hocine Aït Ahmed
Vendredi 25 - Samedi 26 décembre 2015
«L’Histoire se fait
pendant que nous
apportons notre
modeste contribution
à son déroulement».
Aït Ahmed
U
ne légende s’en va. Légende de son
vivant même. La mor t de Hocine Aït
Ahmed, ce mer cr edi 23 décembr e
2015 a entr aîné l’unanimité dans les hommages qui sont rendus à cette per sonnalité
nationale par excellence. Une unanimité qui
n’a r ien de factice, même si, naturellement,
les circonstances de la mor t ne sont pas l’occasion d’étaler les diver gences politiques.
C’est que la classe politique, l’élite intellectuelle et les simples citoyens vouent un profond r espect à Aït Ahmed, ce fils de la
Toussaint, qui, en 1948, à 22 ans, a produit un
r appor t d’un niveau politique et théor ique
inédit pour le comité centr al du MTLD, r éuni
à Zedine. Dans ce r appor t, il développe la
théor ie et la str atégie r évolutionnaires- qui
n’ont r ien à voir avec les anciens soulèvements des tr ibus du 19e siècle- et la nécessité
d’aller ver s l’action ar mée. Il deviendr a pr ésident de l’Or ganisation Spéciale (O.S.), une
or ganisation par amilitaire char gée de la pr épar ation de l’action ar mée. En mar s 1949, il
or ganisa le br aquage de la poste d’Or an qui
per mit à l’or ganisation d’obtenir l’ar gent
nécessaire à l’achat des ar mes à Ghadamès,
tr anspor tées à dos de chameaux, achetés à
Biskr a. Un des pr emier s diplomates de
l’Algér ie combattante, il repr ésenter a le pays
en guer re dans l’Asie du Sud-est (Bir manie,
Indonésie), et conduit la délégation du FLN à
la r éunion des pays non-alignés de Bandoeng.
Il est l’un des r ares acteur s du mouvement
national et de la guer re de Libér ation à avoir
su lier théor ie et action.
Instantanés :
Lu, vu et entendu
Tout en étant un patr iote et un nationaliste
par mi les premier s qui ont déclenché la r évolution de novembre 1954, Hocine Aït Ahmed
était une légende vivante en Kabylie. Ayant
cr éé en 1963, avec d’autres camar ades à lui,
un par ti d’opposition, le FFS, il deviendr a le
leader de l’opposition au r égime de Ben Bella.
L’opposition évolua en confrontation ar mée,
avec le bilan que l’on connaît : plus de 400
mor ts dans les r angs du FFS, empr isonnement et condamnation à mor t d’Aït Ahmed,
puis évasion de la pr ison. Depuis son installation en Suisse en 1966, Aït Ahmed ver r a son
nom banni. C’est ce dont témoigne le directeur de la publication de La Dépêche de
Kabylie, Idir Benyounès, en écr ivant, dans
l’édition de jeudi der nier : « J eune lycéen à
Alger, votre nom était tabou, et r ien que le fait
de le prononcer pouvait soulever tollé et quolibets de la par t des tenants du par ti unique.
J e ne comprenais pas que le nom d’un héros,
d’une légende, d’un r évolutionnaire pouvait
susciter autant de haine. C’est en lisant que
j’ai su votre combat pour la démocr atie et les
droits de l’Homme et la r aison d’une telle
haine enver s vous ». Étant plus jeune, moi, je
témoigne de ce bannissement par ticulièrement en Kabylie. Ni le nom d’Aït Ahmed ni
celui du FFS ne pouvaient être impunément
pr ononcés, bien que les victimes (veuves,
or phelins, blessés, handicapés suite à des tor tures) de la « 2e guer re » de Kabylie, celle
ayant joué les prolongations de la guer re
contre la Fr ance, soient toujour s là, par millier s. Les anciens militants du FFS étaient,
eux, de vér itables « par ias ». J ’ai, pour la première fois, entendu la voix d’Aït Ahmed, sur
la r adio fr ançaise Europe 1. Ce fut le 1er
novembre 1979. À Alger, la par ade militaireavec Mig et ses troupes- battait son plein, en
pr ésence du nouveau pr ésident, Chadli
Bendjedi, qui a pr is le pouvoir au début de
l’année 1979, apr ès la mor t de Boumediène en
décembre 1978. À la tr ibune, avec Chadli, il y
avait le secr étair e d’Etat amér icain à la
Défense, Zbigniew Br zeziński, un gr and
str atège et un théor icien polémologue. Cela
augur ait d’une amorce de « déboumédianisation » qui allait prendre des propor tions plus
gr andes par la suite. Sur le plateau d’Europe
1, il y avait le génér al Massu, le chanteur
Enr ico Macias et Aït Ahmed. À par tir du
Maroc, il y avait Mohamed Boudiaf, par téléphone. Le génér al Massu commença par
br osser un tableau idyllique de l’Algér ie
fr ançaise, avec, en pr ime, ce qu’il a appelé le
« dialogue des civilisations ». Aït Ahmed
l’ar r êta net, en lui demandant : « Mon génér al, par lez-vous ar abe ? Par lez-vous kabyle ?
Où est alor s votre dialogue des civilisations ?
C’est une supercher ie ! ». Tout le reconnaît à
Aït Ahmed son nationalisme, son amour de
l’Algér ie, y compr is dans les moments où, en
tant qu’opposant farouche au r égime, il était
conduit à pour fendre ses dir igeants et leur s
méthode de gouver nance. Et c’est justement
sur le même plateau r adiophonique qu’il stigmatisa un « gouver nement qui gère à coups de
char tes et à coups de pénur ies ». La première fois où le nom d’Aït Ahmed a été prononcé
dans une chanson, inter dite à la r adio bien
sûr, c’était dans l’album de Fer hat
Imazighène Imula, « Bar ziden ». « Les exilés
peuvent rentrer au pays, sauf Boudiaf et Aït
Ahmed ». Ici, il est fait allusion à la libér ation
de l’ancien pr ésident de la République, Ben
Bella, par Chadli Bendjedid. Il était empr isonné depuis 1965 à M’Sila. Une autre image
m’a fr appé. Celle par laquelle le pouvoir politique des années 1980 a tenu à effacer de la
mémoire des jeunes le nom et le combat de
nos aînés. Il ne lui a pas suffi de déclarer, par
une manifeste hypocr isie, « un seul héros, le
peuple » (pr incipe généreux, mais abusivement utilisé pour neutr aliser les adver saires
politiques en tentant de légitimer la pr ise de
pouvoir ), mais il a tout fait pour que nous
n’ayons pas accès même au maigres ressources bibliogr aphiques ou iconogr aphiques
de la r évolution. En 1984, l’hebdomadaire
Algér ie-Actualités, par aissant le jeudi, avait
annoncé dans un de ses numéros, qu’il allait
consacr er, pour la semaine suivante, un
numéro spécial à l’histoire de l’Or ganisation
Spéciale (O.S.). Le jeudi convenu, je me pr ésente à mon kiosque habituel pour acheter le
jour nal. C’était à Mostaganem où je me trouvais en 4e années d’agronomie. D’Algér ieActualités, aucune tr ace. Ayant inter rogé le
bur aliste sur l’absence du jour nal, il m’apprend qu’Algér ie-Actualités a été ser vi à 7
heures du matin, et que le diffuseur est revenu une heure apr ès pour r amasser tous les
exemplaires qui restaient. Ce n’est qu’en
soir ée que j’ai rencontr é un camar ade de classe qui a acheté le jour nal tôt le matin, parce
qu’il s’est levé pour se rendre à Or an. J e
découvr is dans le jour nal le dossier sur l’O.S.,
et, pour la première fois de ma vie, j’ai vu une
photo d’Aït Ahmed, en tant que chef de cette
or ganisation. Au cour s de la semaine suivante, Aït Ahmed inter vint dans une r adio
fr ançaise pour expliquer ce qui s’est passé.
On a « tolér é », en haut lieu, que le dossier sur
l’O.S. fût produit, à condition que la photo du
premier responsable de l’or ganisation ne soit
pas mise dans le jour nal. On ne sait pas de
quoi a « écopé » le monteur de photos suite à
cette « impudence » ou « témér ité ». Le
hasar d de l’histoire a fait que le premier
homme politique à par ler en kabyle à la télévision publique algér ienne, ce fut Aït Ahmed,
au début de 1990, juste apr ès son retour d’exil
en décembre 1989. Il ter mina par cette mor ale sous for me de poème : « agh imnaâ Rabbi
si ddula its ghullun, its ghur r un, ig teken lhaq
iw maghbun, d yir khanfouch gher lkanun ».
(Que Dieu nous pr éser ve d’un Etat qui
appauvr it ses enfants, qui les trompe, qui
refuse le droit aux démunis, avec, en pr ime,
méchante gueule devant l’âtre du foyer ».
Depuis mercredi, dès l’annonce de sa mor t,
plusieur s émissions sont consacr ées au par cour s du défunt Aït Ahmed par la chaîne
BRTV. Le militant Djamal Zenati n’a pas pu
ter miner son inter vention au téléphone, pr is
par des lar mes. Il en a été de même pour Mme
Mecili, femme d’Ali Mecili, assassiné en avr il
1987 à Par is. Sur le même plateau, le professeur Belaïd Abane dir a que « Aït Ahmed est la
conscience démocr atique de l’Algér ie (…)
Aujour d’hui, nous sommes or phelins ».
Puisse la jeunesse de notre pays s’inspirer de
l’école d’Aït Ahmed, car c’en est une.
Amar Naït Messaoud
Condoléances
Condoléance
Le pr ésident de l’Assemblée
Populaire Communale de
Aïn El Hammam et son
exécutif tiennent à
pr ésenter à la famille
Aït Ahmed, au collectif
militant du FFS et à
l’Algér ie entière leur s
sincères condoléances
suite au décès du
combattant
Hocine Aït Ahmed
Le Fédér al du Mouvement
Populaire Algér ien (MPA),
Monsieur Oueld Taleb Lyazid,
ainsi que toutes les sections de
la wilaya de Tizi-Ouzou tiennent à pr ésenter à la famille
Aït Ahmed, au collectif militant
du FFS et à l’Algér ie entière
leur s sincères condoléances
suite au décès du combattant
Hocine Aït Ahmed. Gloire
à nos mar tyr s
Vive l’Algér ie
Nat i o n al e
L’hommage de Bouteflika
Vendredi 25 - Samedi 26 décembre 2015
L’Algérie pleure Hocine Aït Ahmed
Le président de la
République,
Abdelaziz
Bouteflika, a
qualifié, jeudi
dernier, le défunt
Hocine Aït Ahmed
de " sommité dont
les valeurs
humaines, la finesse et l'intelligence
politique inégalées
avaient éclairé un
pan de l'histoire du
militantisme
algérien et marqué
de leur empreinte
l'histoire de tous
les mouvements
de libération de
par le monde" .
D
ans
un
message
de
condoléances adr essé à la
famille et proches du défunt,
le Pr ésident Bouteflika a écr it :
" L' un des gr ands hommes de
l'Algér ie, un éminent militant et un
dir igeant histor ique hor s pair, le
moudjahid Hocine Aït Ahmed vient
de nous quitter, puisse Dieu le tout
puissant l'accueillir en Son vaste
Par adis aux côtés de ceux qu'il a
comblés de Ses bienfaits et entour és
de Sa gr âce éter nelle" . " Louanges à
Dieu, à la volonté duquel nous ne
pouvons que nous r ésigner car nul
n' est éter nel. Mais il peine à
l'Algér ie de per dre une sommité de
la trempe de Hocine Aït Ahmed
Le Président
Bouteflika décrète
un deuil national
de huit jours
L
e pr ésident de la République,
Abdelaziz Bouteflika, a décr été,
avant-hier, " un deuil national de
huit (08) jour s sur l'ensemble du
ter r itoire national, à compter de
vendredi 25 décembre 2015, à la
suite du décès du moudjahid
Hocine Ait Ahmed, l'un des dir igeants de la Révolution du 1er
novembre 1954" , indique un communiqué de la Pr ésidence de la
République.
dont les valeur s humaines, la finesse et l' intelligence politique ont
éclair é un pan de l'histoire du militantisme algér ien et marqué de leur
empreinte l'histoire de tous les mouvements de libér ation de par le
monde" , a pour suivi le chef de l'État. " Dir igeant histor ique du mouvement national et de la Révolution
algér ienne, le défunt intègre, à la
fleur de l'âge, le Par ti du peuple
algér ien (PPA) puis le Mouvement
pour le tr iomphe des liber tés démocr atiques (MTLD), où il perce r apidement en faisant pr euve d' une
intelligence vive et prompte et de
beaucoup de bon sens, for çant ainsi
l' admir ation et le respect de ses
compagnons qui se joignent à lui
pour se fr ayer un chemin sur la voie
de la libér ation, par la r éflexion et
la recherche des meilleures voies à
même de lutter contre l'occupant" ,
lit-on dans le message. " Ce même
occupant qui l'a per sécuté, empr isonné et tor tur é sans pour autant
Abdelmalek Sellal
entamer sa déter mination et sa
volonté à défendre sa cause juste. Il
pour suit dans les geôles sa lutte
achar née, mû par une foi inébr anlable en la justesse de sa cause et
par un cour age héroïque, jusqu'à ce
qu'il par vienne mir aculeusement à
s'évader de pr ison" , a encore écr it
le Pr ésident Bouteflika. " J ouissant
de la liber té et d'une volonté plus
for te, il pour suit sa lutte et se rend
au Caire, où il fonde le bureau du
Maghreb aux côtés d'autres leader s,
dont Lahbib Bour ghiba, Allal ElFassi,
Salah
Benyoussef
et
Mohamed Khider, qui ont par la
suite pr is les r ênes de leur s pays
apr ès l'indépendance" , a-t-il r appelé. " J e ne saur ais me consoler de
la dispar ition de cet homme fidèle à
sa patr ie, soucieux de l'unité de sa
Nation, cour ageux dans ses positions, attaché à ses pr incipes,
affable, constr uctif dans ses cr itiques, digne dans son opposition à
l' égar d de cer tains r esponsables
dont il contestait le mode de gouver nance et la méthode de gestion.
Un homme qui se refusait à la sur enchèr e et aux compr omissions
lor squ'il s'agissait de questions cr uciales intéressant sa patr ie" , a écr it
le pr ésident de la République. " J e
n'oublier ai point son cour age, ni sa
br avoure et son char isme qui ont
marqué les différents évènements
liés à l'Histoire de l'Algér ie, depuis
l'Or ganisation spéciale (OS) qu'il a
pr ésidée à une pér iode des plus
sombres, jusqu'à ses positions cour ageuses et ses avis judicieux qui
éclair aient les nombr euses r encontres et conférences inter nationales, en passant par son évasion
des geôles du colonisateur, la fondation du bureau du Maghreb où il
avait gr andement contr ibué à faire
connaître les pays ar abes d'Afr ique
du nor d, le détour nement par
l'ar mée fr ançaise de l'avion qui le
tr anspor tait avec ses compagnons
dans une opér ation de pir ater ie iné-
"Un grand militant historique et un leader national"
L
e Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a souligné
que le défunt moudjahid, Hocine Aït Ahmed,
décédé mercredi à l'âge de 89 ans, est " un gr and militant histor ique et un leader national" . « C'est avec une
gr ande affliction que nous avons appr is le décès du
militant histor ique et leader national, le moudjahid
Hocine Aït Ahmed, puisse Dieu Tout puissant l'ac-
Les chefs des partis politiques unanimes
cueillir en Son vaste par adis », écr it M. Sellal sur sa
page Facebook. « Face à cette épreuve, je pr ie Dieu
d'accor der au défunt Sa sainte misér icor de et de l'accueillir en Son vaste Par adis aux côtés de ceux qu'il a
gr atifiés de Ses bienfaits et entour és de Sa gr âce éter nelle et d'assister ses proches et compagnons de lutte »,
a ajouté M. Sellal.
«L’Algérie perd un symbole de sacrifice»
L
es leader s des par tis politiques
ainsi que les per sonnalités
nationales étaient unanimes à dire
que l’Algér ie a per du un symbole de
sacr ifice pour la patr ie et un militant de la démocr atie des droits de
l’Homme. « L'Algér ie a per du en la
per sonne de Hocine Aït Ahmed une
gr ande figure histor ique nationale
», a affir mé, jeudi à Alger,
Abdelkader Bensalah, le pr ésident
du conseil de la nation, dans un
message de condoléances adressé à
la famille du défunt Hocine Aït
Ahmed. « Hocine Aït Ahmed est
l’un des symbole de l’Algér ie et une
figure de l’histoire du Maghreb et
de toutes les r égions qui ont connu
des r évolutions pour l'indépendance », a affir mé le secr étaire génér al
du par ti du Fr ont de libér ation
nationale (FLN), Ammar Saadani, à
la presse en mar ge de sa pr ésence
au siège du Front des forces socialistes (FFS), où il a pr ésenté ses
condoléances. Le SG du FLN a tenu
à souligner que le défunt Aït Ahmed
a été « lésé dans son passé et doit
êtr e r éhabilité par les Algér iens
libres ». Pour le secr étaire génér al
par intér im du Rassemblement
national démocr atique (RND),
Ahmed Ouyahia, l’ancien leader du
FFS est l’un des dir igeants de la
guer re de libér ation et un militant
hor s pair de la liber té et la démocr atie. « L’Algér ie vient de per dre
l'un des symboles de la r évolution et
le premier responsable politique à
mener, apr ès l' indépendance, un
combat pour la liber té et la démocr atie », a souligné M. Ouyahia au
siège du FFS, où il a pr ésenté ses
condoléances. M. Ouyahia a estimé
que le deuil national de huit jour s
décr été par le pr ésident de la
République, est un deuil digne d'un
chef d' État. « Les obsèques du
moudjahid Hocine Aït Ahmed
seront à la hauteur de sa stature »,
a-t-il indiqué. De son côté, la secr é-
tair e génér ale du par ti des tr availleur s, Louiza Hanoune, a indiqué que le défunt a pour suivi son
combat apr ès l'indépendance pour
par achever les objectifs de la r évolution et consacr er les pr incipes
démocr atiques. « Hocine Aït Ahmed
a marqué amplement son époque en
dépit de l'exil », a-t-elle dit. Le
moudjahid Lakhdar Bour agaa a
souligné que l'Algér ie a appelé les
génér ations montantes à s'attacher
aux valeur s de ceux qui se sont
sacr ifiés pour l' indépendance de
l'Algér ie.
Samira Saidj
5
dite, la menace qui pesait sur les
frontières algér iennes et qu'il a vite
écar tée en les défendant avec tout
son attir ail et ses hommes, son r ôle
dans le Gouver nement provisoire
dont il devient membre alor s qu'il
est incarcér é et dans l'opposition où
il fut une icône incontestée" , a
ajouté le chef de l'État. " Ni moi ni le
peuple algér ien ni l'Histoire n'oublier ons le r egr etté Hocine Aït
Ahmed qui s'était dévoué pour son
pays, qui est r esté fidèle à son
peuple et a honor é le ser ment.
L’Algér ie a per du en la per sonne de
Hocine Aït Ahmed un de ses gr ands
hommes qui a accompli avec abnégation et dévouement son devoir de
militant et de moudjahid" , lit-on
dans le message. " Le souvenir des
hommes de la trempe de Aït Ahmed,
dont les actions et les r éalisations
profitent telles des épis cultivés à
tr aver s le temps, aux génér ations
successives, demeure gr avé dans les
mémoires et leur souvenir vivace
dans les cœur s" , a jouté le Pr ésident
Bouteflika. " J e pr ie Dieu d'entourer le défunt de Sa Sainte misér icor de, de l' accueillir en Son vaste
Par adis aux côtés de ceux qu'il a
gr atifiés de Ses bienfaits et entour és
de Sa gr âce éter nelle. J e pr ie Dieu
également d'assister ses proches et
compagnons de lutte dans leur douleur, de leur accor der sér énité et
quiétude" .
Nabil El Arabi, le
secrétaire général de
la Ligue des Etats
arabes, après le
décès d’Aït Ahmed
"Nous avons
perdu l'un des
grands dirigeants
historiques de
la Révolution
de Novembre"
L
e secr étaire génér al de la Ligue
des Etats ar abes, Nabil El
Ar abi, a estimé que l'Algér ie et la
nation ar abe ont per du en la per sonne du militant Hocine Aït
Ahmed « l'un des gr ands dir igeants histor iques de la Révolution
du 1er novembre ». Dans un message de condoléances, M. El Ar abi
a souligné que « l'Algér ie et la
nation ar abe ont per du en la per sonne du militant Hocine Ait
Ahmed l'un des gr ands dir igeants
histor iques de la Révolution du 1er
novembre qui a mis fin au colonialisme en Algér ie et ser vi d'exemple
aux mouvements de libér ation
dans les pays du tier s monde ».
Pour leur par t, les ministres
ar abes des Affaires étr angères et
les pr ésidents de délégations, r éunis jeudi au Caire, ont expr imé «
leur s sincères condoléances et leur
compassion suite au décès du
moudjahid Aït Ahmed, l'un des
gr ands dir igeants de la r évolution
de novembre », tout en saluant «
son parcour s militant et histor ique
pour l'indépendance, la liber té et
la dignité de l'Algér ie ».
6
Pour ne plus subir la fatalité d'une agriculture pluviale
Bouira Périmètres irrigués
Dans la wilaya de
Bouira, classée
à vocation
céréalière, le blé a
soif à proximité du
barrage de Tilesdit
ayant une capacité
de 164 millions de
M3, dans la daïra
de Bechloul.
D
epuis le début de la campagne labour s-semailles, le
ciel s'est montr é d'une par cimonie exceptionnelle cette année.
L' emblavur e en cér éales pr évue
pour cette campagne est de l'or dre
de 72 000 hectares. En r aison de la
sécheresse qui sévit dans la r égion et
sur l' ensemble du pays, cer tains
agr iculteur s se sont montr és r éticents, par ticulièr ement dans la
r égion sud pr é-steppique, où la pluviométr ie ne dépasse pas, en temps
nor male, une moyenne de 250
mm/an. Sur les 72 000 ha pr évus, 41
400 ha sont consacr és au blé dur, 17
000 ha à l'or ge, 15 000 ha à l'avoine
et 11 572 ha au blé tendre. En
dehor s de la pr oduction de la
pomme de ter re, qui avoisine 2 millions de quintaux en 2015 (saison et
ar r ière-saison) sur une super ficie de
34 285 ha, la tendance génér ale est à
la monoculture des cér éales en sec,
Nat i o n al e
dominée par les ter res relevant du
domaine pr ivé de l'État (EAI et
EAC). Les effor ts de l'investissement dans l'oléiculture y compr is
dans la par tie sud de la wilaya, pour
s'ajouter au patr imoine déjà productif de la vallée de l'Oued Sahel,
au nor d, sont soumis à plusieur s
aléas, dont le premier est l'ir r igation d'appoint, au moins aux premières années de la plantation. Les
r essour ces en eau de la haute
Soummam, au
piémont
du
Djur djur a, étaient laissées à l'abandon jusqu'à la constr uction du bar r age de Tilesdit au milieu des
années 2000. Il en est de même des
eaux de l' Oued Bousellam, un
impor tant affluent de la Soummam,
sur le ver sant nor d des Bibans
Sétifois. Depuis cinq ans, ces eaux
sont emmagasinées dans le nouveau
bar r age de Tichy-Haf (capacité de
120 millions de M3), dans la commune de Bouhamza. Afin de bien
exploiter cette manne hydr ique,
tr ois pér imètr es ir r igués sont
conçus sur la vallée de la haute
Soummam et de la Soummam
moyenne, chevauchant sur les
Hamid Grine l’a indiqué jeudi dernier
wilayas de Bouir a et Béjaïa.
L' impor tance de tels investissements ne par aît au gr and jour que
dans les situations comme celle que
vit actuellement l'Algér ie, avec une
sécheresse aigue, r appelant celle de
2002, qui menace une production
agr icole soumise à la seule gr âce de
la pluie. À la faveur des pér imètres
ir r igués, dont les tr avaux de r éalisation sont achevés, les potentialités
agr icoles de la wilaya de Bouir a,
basées jusqu'ici sur la cér éaliculture et l'oléiculture en sec, la pomme
de ter re et l'élevage, sont appelées à
enregistrer un bond et se diver sifier.
En effet, les pouvoir s publics tiennent à accompagner la politique de
mobilisation de l'eau, accomplie ces
der nièr es années à tr aver s la
constr uction de bar r ages, et lui
donner un prolongement dans le
secteur agr icole par l'installation de
systèmes d'ir r igation qui per mettr a
de diver sifier l'offre en matière de
production agr icole. Pour les objectifs nationaux, ce ser a là également
une contr ibution cer taine à la r éalisation, tant attendue, de la sécur ité
alimentaire du pays. Les deux nou-
Vendredi 25 - Samedi 26 décembre 2015
veaux pér imètr es ir r igués de
Bouir a, en plus de l' ancien
pér imètre des Ar ibs, dans la r égion
de Aïn Bessem, sont situés au nor d
de la wilaya (vallée de l' Oued
D'hous et de l'Oued Sahel, constituant la par tie supér ieur e de la
Soummam).
L' aménagement
hydro-agr icole consistant en la r éalisation d' infr astr uctur es et des
équipements nécessaires à l'installation de r ampes d' ir r igation est
chevé. Reste le r accor dement au
r éseau électr ique, pr évu pour
octobre der nier, mais qui a enregistr é un cer tain retar d suite à des
oppositions enregistr ées sur l'itinér aire de la ligne électr ique. Le premier pér imètre est situé dans la
r égion d'El Esnam, sur une super ficie de 3 395 hectares. Le second
pér imètr e est, lui, positionné au
niveau
de
la
r égion
de
M'Chedallah, sur une super ficie de
1 600 hectares. Ce pér imètre est
essentiellement constitué d' oliver aies, un patr imoine déjà existant
qu'il y a lieu de mieux valor iser. Ce
sont ainsi pr ès de 5 000 hectares de
ter r es fer tiles de la haute
Soummam qui sont appelés à
connaître un autre destin, celui de
la diver sification de la production
(ar bor iculture fr uitière, mar aîchage) et du haut rendement. Pour
faire jonction avec la vallée de la
moyenne Soummam relevant de la
wilaya de Béjaïa, le gouver nement a
aussi décidé de cr éer un autr e
pér imètre agr icole qui prolonge les
deux nouveaux pér imètr es de la
wilaya de Bouir a. Il est délimité
dans le secteur Akbou-AllaghaneTazmalt sur une super ficie de 3 820
hectares, et il ser a alimenté par le
bar r age de Tichy-Haf, qui prend
naissance sur les hauts plateaux de
Sétif et tr aver se le massif des
Bibans,
pour
r ejoindr e
la
Soummam en face de la ville
d'Akbou. L'ensemble de ces trois
pér imètres, totalisant pr ès de 9 000
hectar es, constituer a un couloir
agr icole de haute impor tance
appelé à cr éer, à moyen ter me, des
millier s d'emplois et à changer le
paysage agr icole de la r égion.
Amar Naït Messaoud
Tizi-Ouzou
terroristes
«Les chaînes de télévision non agréées doivent s’abstenir d’émettre» Deux
neutralisés à Azeffoun
«I
l est pr éfér able que les chaînes de télévision
n’ayant pas obtenu un agr ément n’émettent plus », c’est ce qu’a indiqué, avant-hier, le
ministre de la Communication, M. Hamid Gr ine,
qui a effectué une visite de tr avail dans la wilaya
de Biskr a. « J e m’adresse à ces médias non
agr éés pour r appeler que les chaînes ne disposant
pas d’agr ément, doivent pr ésenter un dossier
pour l’obtenir », a pr évenu M. Gr ine qui s’est
expr imé lor s d’une conférence de presse. Il a
affir mé à ce propos, qu’en attendant « ces médias
non-agr ées doivent s’abstenir d’émettre », tout
en soulignant que son dépar tement rejette «
toute logique de fait accompli dans ce domaine ».
le ministre de la Communication estime que «
cette situation est compar able à celle d'une per sonne qui doit, pour entrer dans un pays, obtenir
ONEC de Béjaïa
d’abor d un visa ». Dans le cadre de développement des ser vices média dans cette wilaya, le
ministre a fait savoir que « la diffusion de la télévision numér ique ter r estr e (TNT), qui était
quasi-nulle, couvre désor mais 85 % du ter r itoire
de la wilaya ». Il a, par la suite, abor dé dans le
même sillage, « l’amélior ation de la couver ture
par les progr ammes de la chaîne III de la r adio
nationale, ainsi que le prolongement des heures
de diffusion de la r adio nationale de Biskr a qui
sont passées à 18 heures par jour. Il a aussi r appelé, à ce propos, que les heures de diffusion des
r adios de : Tizi-Ouzou, Tindouf, Tamanr asset,
Illizi, et Constantine ont également été prolongées. Pour ce qui est, en outre, de la loi sur la
publicité, le ministre a tenu à assurer que « ce
texte ne compor ter a r ien d’extr aor dinaire et ser a
La crise du leadership perdure
L
’or ganisation nationale des
enfants de chouhadas (ONEC),
bureau de Béjaïa, est au bor d de
l’explosion. Cela fait maintenant
plusieur s mois que deux tendances
se disputent la pr ésidence de cette
instance, non sans violence ver bale
des plus acer bes. Dans un communiqué rendu public, der nièrement,
le groupe que pr éside R. Bedjaoui a
tir é à boulets rouges sur l’ex S/G de
l’ONEC de Béjaïa, en l’occur rence
Saïd Amrouche, suite à la tenue
d’un conseil de wilaya, où il a été
r éélu au poste de S/G. « Le bureau
de commission de l’ONEC vient
d’apprendre, par le biais de la presse, la tenue d’un conseil de wilaya,
qui s’est déroulé dans l’opacité la
plus totale, avec les amis du pseudo
analogue à ceux en vigueur dans les autres pays
du monde ». À propos de l’octroi aux jour naux
de la publicité par l’ANEP, M. Gr ine a fait
remarqué qu’« il ne s’agit pas d’un point de droit
», avant d’ajouter que « son dépar tement n’inter fère pas sur ce point, mais s’intéresse en pr ior ité à la moder nisation de cette entrepr ise ».
Inter rogé sur « les dépassements » dans l’octroi
de la car te de jour naliste pr ofessionnel, le
ministre a r épondu « n’avoir jamais entendu ni
relevé un cas de cette nature ». Le ministre a
procédé, lor s de cette visite de tr avail, à la mise
en exploitation de la Maison de la presse, apr ès
avoir inspecté le siège de la r adio et pr is par t aux
festivités du Maoussem de Sidi Zar zour et de la
fête des dattes, au chef-lieu de wilaya.
L.O.CH
S/G de wilaya et du SG national
déchu », lit-on dans cette déclar ation par venue à notre r édaction. En
outre, M. Bedjaoui, signataire de ce
document, a dénoncé « les agissements de l’ex S/G de l’ONEC de
Béjaïa et l’ex S/G national, qui ont
toujour s agi dans la division et la
mar ginalisation », ce qui a mené
cette or ganisation, selon lui, « à
l’impasse et à l’anarchie par une
gestion totalitaire ». Par ailleur s, les
r édacteur s de ce document dénient
toute repr ésentativité et légitimité
aux or ganisateur s de ce conseil de
wilaya, qu’ils qualifient à juste titre
« de pseudos fils de Chouhada, dont
le seul souci est la défense de leur s
intér êts per sonnels et matér iels ».
B.S.
Chabet El-Ameur Ils sont mobilisés pour la protection de leur espace vert
D
eux ter ror istes ont été neutr alisés, hier apr ès-midi, par
l'Ar mée nationale populaire (ANP)
pr ès d'Azeffoun, dans la wilaya de
Tizi-Ouzou, indique le ministère
de la Défense nationale dans un
communiqué. " Dans le cadre de la
lutte antiter ror iste et gr âce à l'exploitation efficace des infor mations, un détachement de l'ANP
relevant du secteur opér ationnel
de Tizi-Ouzou (1ère r égion militaire) a neutr alisé, aujour d'hui 25
décembre 2015 à 15h00, lor s d'une
embuscade pr ès de la daïr a
d'Azeffoun, deux (2) dangereux
ter ror istes activant au sein des
groupes ter ror istes depuis 1994" ,
r appor te le communiqué. Selon le
même document, " Il s'agit des
dénommés Z. Rachid et B. Samir
qui ont commis plusieur s actes cr iminels dans la r égion" . Selon des
sources, les deux sanguinaires ont
rejoint le maquis depuis 1994.
L'opér ation a per mis de " r écupérer deux (2) pistolets mitr ailleur s
de type Kalachnikov, une paire de
jumelle, une quantité de munitions, des téléphones por tables et
d'autres objets" , ajoute-t-on.
M.O.B
Attroupements incessants de nombreux habitants devant la mairie
''N
os responsables actuels poussent leur
outr ecuidance jusqu' à r emettr e en
cause la décision d'un wali, pour tant pr ise
pour l'intér êt public''. Cette phr ase est lâchée
avec colère par des repr ésentants du comité
de la cité du 05 juillet de Chabet El-Ameur,
qui s'étaient attroupés encore par deux fois,
au cour s de la semaine der nière, devant la
mair ie, pour protester contre l'accaparement
de leur espace ver t. Ils avaient alor s r éitér é
leur opposition à un promoteur immobilier
ayant entamé la constr uction d'un immeuble
dans une par tie d'un ter r ain, initialement
r éser vée à l'aménagement d'un lieu de détente, sur instr uction de l'ex-wali, Kamel Abbas.
''Non à l'expropr iation de notre espace ver t'',
tempêteront-ils, en notant que la dite assiette
foncièr e, devenue micr o-zone d' investissements, abr ite déjà d'autres infr astr uctures
d'utilité publique, à l'instar d'une huiler ie.
S'appuyant sur tout sur la loi 07-06 du 27 mai
2013, relative à la gestion et à la protection
des espaces ver ts, la masse des habitants de la
cité susmentionnée semble déter minée à obtenir gain de cause. Ces protestataires, ayant
opté tout r écemment pour des sit-in sans blocage des activités de la mair ie, envisagent de
s' en r emettr e successivement aux r esponsables de la daïr a et de la wilaya, si leur
doléance n'a pas de suite au niveau commu-
nal. ''Pour nous concentrer sur cette question
d'or dre écologique, vitale, nous avons mis de
côté la r éclamation de l'amélior ation des commodités de vie'', enchaîneront cer tains délégués du dit quar tier de l'indépendance. Ces
contestataires se joignent à chaque fois, fautil le r appeler, à des centaines d'habitants
d'autres cités, lesquels reviennent sempiter nellement à la char ge pour protester, notamment, contre les coupures de l'AEP, le mauvais état des routes, la faiblesse de l'éclair age
public, l'insuffisance des écoles et des salles de
soins et le manque du tr anspor t public. La
pr éser vation des espaces ver ts, signe de progr ès des citoyens, constitue un souci chez les
habitants d’autres centres ur bains, à l'instar
de ceux de Bor dj Ménaïel, qui ont intégr é une
telle doléance par mi les diver ses revendications mises en avant lor s de leur action de
pr otestation spectaculair e d' il y a deux
semaines. Cette manifestation sur vient deux
mois apr ès une sér ie d'actions enclenchées
par les r ésidents d'un quar tier du chef-lieu de
wilaya, contre un par ticulier ayant enfreint la
disposition jur idique en vigueur, en constr uisant une échoppe commerciale à l'intér ieur
du jar din jouxtant leur s immeubles et ces
habitants attendent jusqu'à l'heure actuelle le
r èglement de ce problème.
Salim Haddou
Boudjellil
L’arboriculture
renaît de ses
cendres !
Enfin l’attribution !
Page 08
Vendr edi 25 - Samedi 26 décembr e 2015
Ighil Ali 60 logements sociaux du quartier Ighil
Le secteur de
l'habitat dans la
commune d'Ighil
Ali connaît des
fortunes diverses.
Néanmoins, la
" bonne" nouvelle
c'est que les 60
logements
sociaux, sis au
quartier Ighil,
demeurés durant
des années sans
être répartis,
seront distribués
incessamment, à
en croire le P/APC
Djamel Djoulaït.
de la wilaya, et l'attr ibution inter viendr a incessamment !" nous
déclare M. Djoulaït. Néanmoins,
l'on regrette la quantité insuffisante de ce quotas de logements,
lequel ne r épond pas à la demande
gr andissante
des
mal-logés.
Cependant, la commune est, à
"L
a liste des bénéficiaires
a été ficelée et se trouve
actuellement au niveau
l'instar de celles situées en zones
montagneuses, confr ontée à la
r areté des assiettes foncières, d'où
le problème de r éaliser d'autres
quotas de logements à même d'absor ber, un tant soit peu, la demande qui va crescendo dans ce secteur névr algique ! Concer nant le
projet de r éalisation de 100 autres
logements sociaux, M. Djoulaït
nous apprendr a, lor s de l'entretien, que le projet en question n'a
pas encore démar r é et que l'étude
a été refaite une seconde fois, et ce,
pour inclure des locaux commer ciaux, lesquels ont été " omis"
Tizi-Ouzou L’association distribue du matériel pour un hiver chaud
dans la première étude effectuée il
y a deux ou
3 années. La
constr uction de ce parc immobilier de 100 unités est pr évue à
Ighil, une colline abr upte située à
la sor tie Nor d du chef-lieu communal d'Ighil Ali, où une assiette a
été déjà dégagée à cet effet ! Pour
ce qui est du pr ogr amme de
r ésor ption de l'habitat pr écaire, le
P/APC regretter a le fait que sa
commune n'a bénéficié que d'un
progr amme de 24 logements RHP,
ce qui est, à ses yeux, " insuffisant" . " Nous avons fait par t de
l' existence de 40 familles qui
vivent dans des conditions lamentables à la Cité, un quar tier qui
date de l'époque coloniale. Alor s
pour remédier à cette situation,
nous avons demandé à la wilaya
40 logements RHP pour le recasement de ces familles, mais à notre
gr and étonnement, nous n'avons
droit qu'à un quota de 24 logements RHP. Alor s nous demandons à ce que le reste des RHP,
c'est à dire les 16 unités manquant, nous soient octroyés dans
les brefs délais par la wilaya !"
demande notre inter locuteur.
Syphax Y.
Béjaïa
Kafil El Yatim enchaîne ses actions de solidarité Accident mortel
C
’est le troisième week-end consécutif que
l’association Kafil El Yatim est sur le ter r ain en vue non seulement de vulgar iser son
action «pour un hiver chaud», mais aussi pour
se r approcher des or phelins, cette fr ange de la
société ô combien vulnér able. Apr ès avoir distr ibué, vendr edi der nier, des appar eils de
chauffage à gaz butane, des couver tures et des
colis alimentaires à M’Kir a, hier, M. Mour ad
Sekhi, pr ésident du bureau de wilaya de TiziOuzou, avec ses membres, ont or ganisé une
action dénommée « repas de l’or phelin ».
Ainsi, la cr èche Abder aouf de Maâtkas a
accueilli, pour cette occasion, cent dix or phelins venus des communes de Tizi N’Tletta,
Dr aâ Ben Khedda, Sidi Naâmane et bien sûr
de Maâtkas. «C’est une action qui ser a or ganisée à tr aver s plusieur s localités», nous r épondr a M. Mour ad Sekhi, joint au téléphone au
moment où les repas bien gar nis étaient ser vis
à ces enfants dans une ambiance festive et
conviviale, d’autant plus que toutes les conditions nécessaires étaient r éunies. «Nous avons
immolé des moutons que des bienfaiteur s ont
mis à notre disposition. Nous remercions tous
les donateur s. D’ailleur s, d’un moment à un
autre, nous recevrons une waâda (offr ande) de
la par t d’un bienfaiteur. Nous tenons aussi à
remercier les maires qui ont affecté des bus
pour le tr anspor t de ces enfants», ajouter a
notr e inter locuteur. Celui-ci nous confier a
qu’avec ce repas, c’est faire d’une pier re deux
coups. «Tout d’abor d, c’est à l’occasion de la
célébr ation du Mawlid Ennabaoui (Naissance
du Prophète Mohamed QSSL) et puis, c’est un
moment convivial que nous avons voulu cr éer
en r assemblant tant d’enfants or phelins»,
pour suivr a-t-il. Pour mener à ter me des
actions enver s ces per sonnes (veuves et or phelins), M. Mour ad Sekhi appeller a d’autres
Feraoun
La moitié
Les habitants
d’Ibehlal dénoncent de la ville sans
la marginalisation électricité
Page 08
sur la RN24
U
n tragique accident de la route
s’est produit dans la matinée
d’hier sur la RN24, reliant Béjaïa à
Tizi-Ouzou, faisant un mort parmi
les passagers d’une voiture de
marque Peugeot 207, selon la
Protection civile. Le conducteur
qui a perdu le contrôle de sa voiture, a fini sa course dans un ravin au
lieu-dit « Aâch El-Baz », sur la
côte Ouest de Béjaïa, ajoute-t-on.
Alertés par les usagers de cette
route, les éléments de la Protection
civile de Béjaïa se sont déplacés
sur les lieux de l’accident pour
transporter la dépouille de la victime à la morgue de l’hôpital Khellil
Amrane.
F.A.B.
Bouira
Aïn El Hammam
un jour
La Kabylie
âmes char itables à r ejoindr e cette chaîne
humaine de bénévoles. Ce pr ésident nous dir a
que sur trente- trois communes, 690 veuves et
1912 or phelins sont recensés en attendant de se
r approcher de celles restantes dans l’autre
moitié des municipalités que compte la wilaya.
En dépit d’un deuil qui vient de fr apper l’administr ation de la CNL, où exerce M. Mour ad
Sekhi, en la dispar ition de leur collègue
Madame Bentifour Fatiha, ce pr ésident de
Kafil El Yatim n’a pas r até ce rendez-vous. «J e
profite de cette occasion afin de pr ésenter mes
sincères condoléances à la famille et sur tout les
filles or phelines de Mme Bentifour Fatiha qui
a rendu l’âme avant-hier. Que Dieu le Tout
Puissant l’accueille dans Son vaste Par adis. À
Dieu nous appar tenons et à Lui nous retour nons», conclur a tr istement M. Mour ad Sekhi.
Amar Ouramdane
De nouveaux feux
tricolores en voie
d’installation
Page 09
Page 10
8
BÉJAIA
06
BÉJAIA
L'arboriculture renaît de ses cendres !
Vendredi 25 - Samedi 26 décembre 2015
Boudjellil Ils sont 240 agriculteurs à demander des plants
Les habitants de la
commune de
Boudjellil, du
moins les
propriétaires de
terres agricoles,
ont-ils compris,
enfin, que
l'agriculture
est un secteur
névralgique sur
lequel il faudra,
désormais,
compter ?
I
l sembler ait que c'est le cas,
puisque beaucoup de citoyens
investissent, de plus en plus,
dans les différentes filières du secteur agr icole, que ce soit dans
l'apiculture, l'aviculture, la cér éaliculture, l'élevage de cheptel, l'ar bor icultur e, etc. Cependant, ce
der nier volet semble " renaître" de
ses cendr es, apr ès une pér iode
d'hiber nation. En effet, l'intér êt
va en gr andissant pour l'ar bor iculture, entre autres, car il faudr a
aux agr iculteur s renouveler d'une
par t, le parc ar bor icole vieillissant, et d' autr e par t r enfor cer
celui existant. En tout cas, c'est
l' option qu' ont pr ise beaucoup
d'agr iculteur s ou de propr iétaires
ter r iens, habitant dans la commune de Boudjellil, lesquels ont
manifesté un intér êt par ticulier à
l'ar bor iculture notamment. À cet
Les habitants d’Ibehlal dénoncent la marginalisation
Feraoun Ils demandent une résiliation collective de leur résidence !
L
’indignation des habitants d’Ibehlal,
relevant de la commune de Fer aoun,
devant leur mar ginalisation par l’exécutif
communal est telle, qu’ils ont introduit une
demande collective aupr ès de leur P/APC
pour exiger la r ésiliation de leur r ésidence
de cette municipalité. « Notre village est
délaissé et oublié par les élus locaux. Nous
sommes laissés en mar ge du développement
local et exclus de tous les projets d’aménagement ur bain lancés dans notre commune.
Voila pourquoi nous avons r éuni nos car tes
d’identité et nous les avons déposées aupr ès
de l’APC pour demander une r ésiliation
collective de notre r ésidence en guise de
protestation contre cette politique de mar ginalisation, menée à l’encontre de notre
localité », tempête B. Djamel Eddine, un
repr ésentant du village protestataire. Cette
étr ange action de protestation a été décidée
au début de la semaine der nière, à l’issue
d’une assemblée génér ale extr aor dinaire
Un foyer de jeunes à l’étude
des citoyens du village Ibehlal. « Nous souffrons de l’indifférence extr ême des autor ités locales quant à nos pr éoccupations qui
sont l’alimentation en eau potable, l’aménagement des routes et le r accor dement en gaz
de ville. Notre village est pr ivé des commodités essentielles pour une vie décente. Cela
fait 12 ans que nous endurons cette situation du mépr is et de mar ginalisation », a-ton dénoncé. Par ailleur s, les habitants
d’Ibehlal s’étonnent de l’inscr iption, enfin,
Adekar Cette infrastructure est envisagée à hauteur du village Kebouche
U
n équipement public de base
dédié à la fr ange juvénile, en
l’occur rence un foyer de jeunes, est
inscr it au profit de la commune
d’Akfadou, avons-nous appr is
d’une sour ce bien infor mée. «
L’implantation de cette infr astr ucture est envisagée à hauteur du village Kebouche, où une localisation
de ter r ain a été opér ée pour rece-
Santé scolaire
voir le projet », nous a fait savoir un
membr e de l’exécutif communal,
ajoutant que les consultations pour
l’étude du sol ont été lancées, ces
der nières semaines. « Nous avons
soumis la première tr anche de ce
projet à des consultations par voie
d’affichage. Une fois l’étude bouclée, s’en suivr a une autre tr anche
qui por ter a sur la r éalisation de ce
foyer de jeunes », dir a en substance,
notre inter locuteur.
Les r éactions recueillies aupr ès de
cer tains villageois par r appor t à ce
projet, sont plutôt jubilatoires. « On
ne peut pas ne pas adhérer à cette
louable initiative, dont notre auguste assemblée communale a l’insigne
honneur de mettre en br anle. En
effet, nul besoin d’êtr e un fin
L
’occur r ence des anomalies or thodontiques en milieu scolaire empr unte une
cour be ascendante dans la wilaya de Bejaïa. «
Plus de la moitié des enfants examinés au
cour s des consultations pér iodiques, pr ésentent des anomalies dentaires et nécessitent
une pr ise en char ge et un suivi or tho-dentofaciale », confesse un chir ur gien dentiste, officiant dans une unité de dépistage et de suivi
(UDS), relevant de l’EPSP de Tazmalt. « Une
fois l’affection mise en évidence par le dépistage, l’enfant est or ienté ver s un spécialiste en
or thodontie pour cor r iger les anomalies dentaires, lesquelles sont, bien souvent, la r ésul-
tante d’un mauvais alignement des dents »,
explique un autre dentiste de la r égion de
Seddouk. Notre inter locuteur note que ces
chevauchements des dents dus à une déviation lor s de la poussée des dents per manentes,
connait une pr évalence de plus en plus mar quée. Que ce soit pour avoir une meilleure
fonctionnalité, ou par souci d’esthétique, la
pr évention et la cor rection des malpositions
dentair es et des défor mations maxillair es
s’imposent. Cependant, tempère le toubib, «
les enfants tr aités pr écocement sont susceptibles d’avoir de meilleur s r ésultats que ceux
pr is en char ge tar divement ». À l’âge adulte,
d’un projet du revêtement du chemin pr incipal donnant accès à leur localité, alor s que
« le r éseau AEP et la conduite du gaz ne
sont pas encore installés ». En outre, ces
citoyens mécontents déplorent les fausses
promesses des responsables locaux « qui
n’ont pas tenu leur engagement d’assurer
un développement local global et équitable
au niveau de tous les villages de la communes ».
B.S.
connaisseur pour en appr éhender la
por tée et mesur er les r etombées
positives sur notre jeunesse. Une
jeunesse qui se mor fond dans l’oisiveté et qui se laisse par fois tenter
par le vice », souligne un citoyen de
Kebouche. Tout en applaudissant
l’inscr iption de ce projet, un éducateur d’Adekar expr ime un cer tain
bémol : « même si beaucoup reste à
Les anomalies dentaires en nette hausse
souligne-t-il, les per sonnes souffr ant de problèmes or thodontiques sont soignées avec des
appar eillages plus complexes et coûteux.
D’autr e par t, infor me-t-on, la chir ur gie
maxillo-faciale peut être envisagée dans cer tains cas, lor squ’il s’agit d’un pr oblème
osseux. « Rien ne vaut un tr aitement pr éventif par la mise en place d’un appareil amovible », atteste un dentiste d’El Kseur, qui
pr éconise pour cela, « des consultations dentaires r égulières afin de détecter pr écocement
les sujets à r isques ». Sur un autre plan, les
spécialistes mettent en exer gue le coût excessivement élevé du tr aitement or tho-dento-
effet, nous avons appr is aupr ès de
l'APC que pas moins de 240 paysans ont fait des demandes d'acquisition de plants d'amandier s et
d' olivier s à la fer me pilote de
Tazmalt. Ces deux var iétés
d'ar bres r éussissent tr ès bien dans
la r égion, où ils tiennent de bonnes
super ficies, sur tout pour l'olivier,
où la commune de Boudjellil recèle un par c oléicole impr essionnant! Les amandier s ne sont pas
en reste, puisqu'ils sont plantés en
force sur tout dans les villages per chés comme Tigr ine, Hamda, Ath
Wihdane, Ath Hlassa, etc. Avec la
cr ise qui se profile, les citoyens
propr iétaires de lopins de ter res
exploitables ont compr is qu'il leur
faudr ait, dor énavant, pr oduir e
cer taines denr ées par eux-mêmes
pour alléger la facture alimentaire
qui r isque d'être salée avec les
augmentations qui se pr ofilent.
Posséder une chèvre pour le lait,
des poules pour les œufs et
quelques agneaux pour la viande,
ainsi que des potager s qui suffir aient à ces paysans d'atténuer les
dépenses liées à l'alimentation!
Syphax Y.
faire pour satisfaire les besoins les
plus basiques, comme l’eau et l’électr icité, on ne peut pas faire l’impasse sur l’impor tance de ce foyer de
jeunes sur l’épanouissement de nos
enfants, et son r ôle de r empar t
contre les fléaux qui les guettent à
tout bout de champs », affir me-t-il.
N.M.
faciale chez les dentistes pr ivés, et pr éconisent
la pr ise en char ge des soins par la sécur ité
sociale. « Les rembour sements consentis par
la sécur ité sociale sont purement symboliques
et ne repr ésentent qu’une infime propor tion
des sommes débour sées dans le tr aitement »,
fait remarquer un pr aticien de Sidi Aïch. « Il
y a des parents », atteste-t-il, « qui font l’impasse sur cet aspect de la santé de leur s
enfants, pour la simple r aison qu’ils ne peuvent pas suppor ter toutes ces dépenses ».
N. Maouche
TIZI OUZOU
15
9
TIZI OUZOU
Laâziv N'Cheikh au rendez-vous...
Vendredi 25 - Samedi 26 décembre 2015
Célébration du Mawlid Ennabaoui à Aïn Zaouïa
La célébration du
Mawlid Ennabaoui
(Naissance
du Prophète
Mohamed QSSL),
est célébrée
différemment
dans les villages
de la région.
À
Laâziv N'Cheikh, à la pér iphér ie du chef-lieu communal, c' est un r endez-vous
jumelant la tr adition et la religion.
Ainsi, ces der nières années, c'est
plutôt la " Waâda" , " repas collectif" qui a pr is le dessus en plus de la
visite au cimetière. D'ailleur s, à la
veille de cette fête r eligieuse, le
comité de village a immolé un bœuf
usant tout d'abor d de l'ar gent collecté, l'an der nier, à l'occasion du
même événement par le biais des
offr andes de la par t des visiteur s
venus d'ailleur s et du village, et une
somme puisée dans les fonds du
comité. Pour r éussir tel qu'il se doit
cette" Waâda" , tout a été minutieusement pr épar é: ser vice d' or dr e,
cuisinier s, ser veur s... Tout a été
l'œuvre de bénévoles, notamment
les femmes char gées de rouler le
couscous et sa cuisson. Mission que
les hommes ne peuvent accomplir
en cette occasion où plus de trois
milles convives y sont attendus.
C'est aux environs de onze heures
que les premier s véhicules ont commencé à ar r iver à Laâziv N'Cheikh.
D'ailleur s, à l'entr ée du village, les
jeunes char gés d'accueillir les visiteur s, n'ont r ien laissé au hasar d
afin qu'il n'y ait aucun désagr ément
quand l'heure de quitter les lieux
sonner a. À notre ar r ivée tout pr ès
de la stèle Matoub Lounès, une
consigne nous a été donnée de garer
notr e véhicule sur l' accotement
avant qu' une autre ne nous soit
donnée afin de continuer quelques
mètres à pied jusque sur la place du
village grouillante déjà de monde.
Devant la mosquée, les " Taleb" ,
assis sur un tapis, entonnaient des
champs religieux, tout en recevant
les offr andes que faisaient notamment les femmes et les jeunes filles
venues nombreuses pour cette fête
religieuse. Une fois ce geste accompli, elles ar pentent la petite pente
qui mène ver s le cimetière du village afin de visiter les proches et
parents qui y sont inhumés. « Avant,
c'était à Lamqam, petit mausolée,
qui est à l'intér ieur du cimetière que
les " Taleb" r ecevaient ces
offr andes. Cette année, nous avons
décidé de déplacer ce r ituel ver s cet
endroit. C'est plus commode », nous
r épondr a un membre du comité qui
veillait au bon ser vice de l'opér ation. Dans le pr éau, œuvr e du
comité, des tables étaient installées
et tout était pr êt. D'ailleur s, les ser veur s s'empressaient de mettre en
place en un clin d’œil les couver ts,
les par ts de viande et les plats de
couscous. « C'est un couscous succulent. J ' appr écie beaucoup les
repas ser vis dans ces " Waâda" .
C' est plus or iginal et c' est plus
convivial », nous confier a un
sexagénaire qui a fait le déplacement de Boghni. Au moment où les
... Aït Ouatas, à Imsouhal, aussi
C
omme chaque année, les habitants du village Aït Ouatas, dans la commune
d’Imsouhal, 70 km au Sud-est de la wilaya de
Tizi-Ouzou, ont per pétué, mercredi der nier,
une de nos tr aditions ancestr ales en célébr ant
le Mawlid Ennabaoui El Char if. La célébr ation s’est déroulée dans une ambiance festive
où se mêlèrent fer veur religieuse et détonations des feux d’ar tifices et des pétar ds, avec
la lecture de ver sets cor anique diffusés gr âce
à une sono depuis la nouvelle mosquée inaugur ée à cette occasion.
Dès huit heures du matin, les villageois
affluèrent à la djemââ, appor tant des gâteaux,
des beignets et des boissons chaudes et
fr aîches. Il y avait pour tous les goûts. De
temps à autres, la diffusion des ver sets cor aniques cédait la place aux Meddahs, qui
Aïn El Hammam
inondèrent les lieux de leur s « Ichewiken » et
d’une émotion bien palpable qui en étreint
plus d’un. « J e viens chaque année assister à
cette célébr ation d’’’Umacvuh n’Envi’’ ici à
Aït Ouatas, pour prendre un peu de la Bar aka
de Sidi Abdelkr im », nous dir a une octogénaire venue d’Illoula Umalu.
Néanmoins, le moment le plus émouvant de la
jour née fut celui où des religieux tous de
blanc vêtus dir igés par cheikh Nour dine, un
imam d’Adr ar maitr isant par faitement la
langue kabyle, et ayant une voix mystique,
louèr ent et pr ièr ent Dieu en pr êchant la
bonne parole et pr iant les pr ésents à se r appr ocher de l’assemblée (Agr aw). Ceux-ci
r épondirent à l’appel et donnèrent l’aumône,
recevant en contrepar tie la bénédiction de
Sidi Abd Elkr im Al Ouatassi. Ils espér aient
que leur s vœux soient exaucés, qui de guér ir
de sa maladie, qui d’avoir des enfants et qui
de trouver son âme-sœur. Les plus sensibles
n’ar r ivaient pas à retenir leur s lar mes à l’écoute de la voix vibr ante du Cheikh. A 11h,
tout le monde fut convié à un couscous agr émenté de viande. Apr ès la pr ière du Dohr, les
festivités repr irent sur le même r ythme et
dur èrent jusqu’à la clôture de la cér émonie à
15h. Cependant, même au delà de cette
heure, les gens continuèrent d’ar r iver de par tout pour recevoir chacun sa par t de la bar aka. Soulignons toutefois que l’affluence fut
moindre que les années pr écédentes. « Les
gens sont pr éoccupés par la cueillette des
olives, ils veulent la ter miner avant l’ar r ivée
de la neige », nous expliquer a un citoyen du
village. A l’occasion de ce Mawlid, les anciens
La moitié de la ville sans électricité
U
ne coupure de cour ant électr ique qui a dur é plusieur s
heures, a affecté une gr ande par tie
de la ville d’Aïn El Hammam, mer credi der nier. Annoncée, quelques
jour s aupar avant par voie d’affichage, cette inter r uption n’a pas
pr is au dépour vu les habitants et les
commer çants, dont cer tains ont
car r ément baissé r ideau, faute de
lumièr e. Les autr es, plus pr évenants, ont vite sor ti leur groupe
électrogène pour palier cette carence. Il est vr ai qu’avec les coupures
qui sur viennent en temps de neige,
de nombreux citoyens se sont dotés
de génér ateur s leur per mettant de
se dépanner au moment oppor tun.
Si les pr écédentes coupures avaient
pour cause l’entretien du r éseau,
celle de mer cr edi der nier était
dictée par l’impér atif de la déviation d’une ligne de moyenne tension
au centre-ville. Les habitants d’un
immeuble d’habitation, situé au
car refour des hor loges, avaient, en
effet, adressé une requête aux ser vices concer nés leur demandant
d’éloigner de quelques mètres, les
fils électr iques qui fr ôlent les mur s
groupes de convives étaient pr is en
char ge pendant que d'autres attendaient leur tour, devant le café du
village, des discussions tour naient
autour de la dispar ition, annoncée
la veille, du gr and militant, docteur,
homme politique, visionnaire, Da
L'Hocine, l'ex pr ésident du FFS, M.
Hocine Aït Ahmed. En tendant
l'oreille, des mots touchants font
leur écho: d'Ar gaz, c'était un vr ai
homme, il n'a jamais fléchi, dafahli
et bien d'autres qualificatifs revenaient sur les lèvres. On a ressenti
non seulement de la compassion à
l’égar d du vieux routier de la politique, mais aussi, de la tr istesse. «
Le cœur n'y est pas. Il n'a pas
changé d'un iota depuis qu'il avait
seize ans jusqu'à ses 89 ans. Que
Dieu ait son âme et l'accueille dans
son Vaste Par adis. Dda L'Hocine est
par ti sain et c'est à nous de continuer le chemin qu'il a tr acé. Nous
devons r éaliser son r êve: une
Algér ie libre et démocr atique dans
le respect des droits de l'homme »,
suffir a de nous dire un des militants
actifs du FFS à Aïn Zaouia. Même si
l'émotion était dans l'air car les
visages en disaient long, contr airement, aux années pr écédentes
quand la joie se lisait sur les visages,
nous nous sommes r approchés du
pr ésident du comité, M. Alioui Ali
qui nous déclarer a : « cette waâda
n'est pas spéciale pour Le Mouloud.
Mais, c'est sur tout pour la fr ater nité. Nous lançons des invitations
aux nôtres qui habitent ailleur s. Ils
viennent d' Alger, de Boghni, de
Dr aâ El-Mizan et d'ailleur s. C'est
devenu ici une tr adition. C'est une
de leur bâtiment. Une situation qui
ne leur per met pas de procéder,
sans danger, au cr épissage extér ieur
de l’immeuble. Pour ce faire, l’entr epr ise char gée des tr avaux ne
pouvait opérer sans l’installation
d’un pylône supplémentair e, à
l’angle de la r ue. Apr ès plusieur s
heures de tr avaux, le cour ant est
enfin revenu et le danger écar té
pour les habitants de la r ue du premier novembre. Par ailleur s, l’entrepreneur char gé de ces tr avaux,
nous a appr is qu’il n’attend que
l’ODS (or dre de ser vice) pour enta-
fête annuelle. Ainsi, tous les habitants du village se rencontrent et se
revoient apr ès, peut être, une année
sans nouvelles des uns et des autres.
Nous avons même une salle pour
faire ser vir les femmes ». Inter rogé
sur la pr ovenance de l' ar gent
dépensé pour cette occasion, il nous
r épondr a que c'est un fonds de roulement du village pr ovenant des
offr andes. « Notre comité a, à son
actif, des opér ations comme les
caniveaux que nous avons r éalisés
afin de pr otéger le bitume, des
volontar iats et d' autr es actions.
Notre souhait est de devenir le village le plus propre non seulement de
la daïr a de Dr aâ El-Mizan mais
aussi de la wilaya », conclur a M.
Alioui Ali. En tout cas, comme l'a si
bien dit ce pr ésident de comité, ce
rendez-vous annuel est celui de la
fr ater nité et de l'unité du village. De
son côté, le maire de Aïn Zaouia
était par faitement d'accor d sur ce
qui a été dit, parce que cet édile
communal, natif de ce village,
considère que ce que fait le comité
est à inscr ir e dans l' appor t du
citoyen pour la pr éser vation des
str uctures dont il bénéficie d'une
par t, et d'autre par t, être au rendezvous comme ce fut le cas avant-hier,
est une manière de consolider les
liens entr e villageois et entr e
familles car, au bout du compte, le
village est une seule entité et per sonne n'a le droit de tr ansgresser
l'or dre établi avec le concour s des
sages et des membres qui dir igent le
comité, seul or gane fédér ateur de
toutes les tendances.
Amar Ouramdane
du village nous r acontèrent cette histoire : Un
jour au coucher du soleil, une lumière inhabituelle illumina toute la sur face du lieu dit
Tamzguida, une colline dominant tous les villages alentour s. On r aconte, de génér ation en
génér ation que c’est le Prophète Mohammed
(QSLT) qui est appar u à deux ber gèr es.
Depuis ce jour, les villageois ont constr uit à
cet endroit un lieu de culte où ils se rendent le
jour de l’achour a pour pèler inage. Toujour s,
selon les témoignages des anciens, quand un
émigr é tar de à rentrer chez-lui, un mar about
dénommé Mohand Saïd, un homme pieux,
appelait l’émigr é d’une des fenêtres de ce lieu
de culte. Et en moins d’un mois ce der nier
rentr ait chez-lui. C’est là l’une des légendes
que se tr ansmettent les habitants du villages,
d’une génér ation à une autre.
A.M
mer la r éalisation de plusieur s projets d’extension du r éseau d’alimentation en électr icité. À Taskenfout, à
quelques kilomètres du chef-lieu, «
ce sont plus d’une trentaine d’habitations qui sor tiront ainsi du noir ».
Er igées le long de la piste dite «
ceinture du village », allant de la
pompe à essence à la RN712, au
lieu-dit « Ahemlat », ces maisons
dont les habitants attendent l’électr icité, depuis des dizaines
d’années, ne sont éclair ées que par
la gr âce des br anchements volants.
« Pour alimenter tout ce quar tier
pér iphér ique, un poste de tr ansfor mation ser a nécessaire », nous dit
notre inter locuteur. Par ailleur s, sur
le ver sant Sud-ouest de la ville, un
second r éseau d’extension toucher a
les habitations constr uites en
contrebas du CFPA de Tamazir t
(Ouaghzen). Ainsi, les habitants de
cette zone seront enfin débar r assés
des br anchements volants, danger eux et peu efficaces. Quant au
début des tr avaux, notre inter locuteur affir me qu’ « ils débuteront
incessamment.
A.O.T.
10
BOUIRA
10
BOUIRA
De nouveaux feux tricolores en voie d’installation
Vendredi 25 - Samedi 26 décembre 2015
Bouira Entrant dans le cadre du plan de circulation
De nouveaux feux
tricolores sont
sur le point d’être
mis en service
au centre-ville
de Bouira. Cela
pourrait se faire
dans les tous
prochains jours.
L
es emplacements devant
accueillir ces feux sont
d’or es et déjà connus. Il
s’agit du croisement des chemins
du quar tier Far achati et celui de
la cité Ouest. Au niveau de ces
deux croisements de chemins, les
tr avaux vont bon tr ain et se trouvent même à un stade tr ès avancé.
Cer tains éléments du système des
feux, tels que les suppor ts métalliques, ont été d’ores et déjà mis
en place. Il reste seulement les
der nier s détails techniques pour
par achever l’opér ation. Il est utile
de pr éciser que les tr avaux du
Les citoyens ayant la tête ailleurs
projet en question ont été lancés il
y de cela quelques semaines. Ledit
projet entre dans le cadre du nouveau plan de circulation de la ville,
actuellement à sa der nière d’étude. Pour r appel, le nouveau plan
de circulation pr évoit l’installation de plusieur s feux tr icolores au
Le mouloud s’écoule dans l’indifférence
C
’est dans un assez remarquable recul
que la fête religieuse de la naissance du
prophète « le mouloud » a été vécue, cette
année dans toute la r égion. Elle est passée
presque inaper çue, et ce, du fait d’abor d
qu’elle tombe en plein milieu de la saison de
la r écolte d’olives, dont la population s’occupe avec une gr ande effer vescence pour
d’abor d pr ofiter de ces jour nées ensoleillées, sachant que cette activité ancestr ale est d’un appor t considér able sur le volet
économique, notamment pour les familles à
faibles revenus ou sans ressources. Ensuite,
toute activité (l’oléiculture) cesser ait en cas
du retour du mauvais temps et les per tur bations climatiques, ajouté au mythe sacr é
qui l’entoure et qui la fait passer en pr ior ité, en dehor s de toute autre considér ation.
La r aison suivante à l’or igine de ce net
recul des festivités du mouloud est l’absence, sur les étals, des tr aditionnels pétar ds
qui provoquaient, jadis, plus de désagr éments que de joie, notamment depuis l’avènement du ter ror isme islamiste. Pér iode
dur ant laquelle, la moindre détonation provoque la panique et la psychose par mi les
citoyens qui ont vécu et qui vivent encore
un climat de ter reur enveloppé dans le syndrome des actes ter ror istes. L’inter diction
de l’impor tation des pétar ds semble produire ses fr uits et être appliquée au gr and
bonheur de la population qui a longtemps
vécu dans la ter reur des assassinats quotidiens par balles ou à l’explosif à base de
bombes ar tisanales per pétr és par les
groupes de sanguinaires islamistes ; d’où le
rejet psychologique de tout ce qui a une
relation avec les br uits qui ressemblent aux
détonations. Une psychose qui a laissé des
séquelles à vie sur les paisibles citoyens et
qui a encore de beaux jour s devant elle, du
fait que ces fanatiques cr iminels se manifestent encore ça et là par inter mittence. La
der nière r aison qui explique ce « passage à
vide » dur ant cette fête du mouloud, est
sans conteste la ver tigineuse chute du
niveau de vie de l’écr asante major ité des
ménages qui ne peuvent plus s’offr ir tous
les ingr édients qui accompagnent cet événement, tel que l’achat de vêtements neufs et
de diver s jouets pour les enfants, ajouté à
l’incontour nable repas du soir spécial mouloud qui coûte les yeux de la tête. J usqu’aux
aviculteur s qui ont progr ammé leur s sér ies
niveau de plusieur s croisements
de chemins à tr aver s la ville. Il y a
déjà quelques mois, il a été
procédé à l’installation des premier s feux tr icolores au niveau du
rond-point du quar tier Har kat, à
l’Ouest du centre-ville. Il ser a,
tr ès pr ochainement, pr océdé à
l’installation de deux nouveaux
feux. L’autre étape ser a la génér alisation des feux tr icolor es au
centr e-ville. C’est du moins ce
qu’ont pr éconisé les spécialistes
qui s’étaient penchés sur les problèmes de circulation dans la ville
de Bouir a. Une ville qui fait face,
ces der nières années, à des problèmes de congestion de la circulation automobile. Cette der nière
décennie, la wilaya de Bouir a a vu
son parc automobile augmenter
d’une manièr e significative. Le
chef-lieu de wilaya, lui, voit ar r iver des millier s de véhicules au
quotidien. Face à cette nouvelle
donne, il a fallu revoir le plan de
circulation pour mieux l’adapter
aux nouvelles exigences. À noter,
par ailleur s, que deux par kings à
étages sont actuellement à l’étude
à Bouir a. Ces pr ojets viennent
aussi r épondre à une demande de
stationnement sans cesse gr andissante.
D.M
de volailles pour les écouler dur ant cette
cér émonie, et qui se retrouvent piégés par le
peu de l’habituel engouement des citoyens
autour des étals à volaille. Ceci à cause de
l’inflation tous azimuts, d’où l’offre qu’on
constate nettement supér ieure à la demande, et la chute du pr ix du poulet cédé à 200
Da le kg au lieu des 300 DA, d’il y a une
semaine à peine. Notons le fait que le
moindr e espace à tr aver s toutes les
agglomér ations était envahi au sens lar ge
du ter me par les vendeur s de volaille sur
pied qui se sont retrouvés pr is dans une
concur rence achar née, d’où la chute des
pr ix. Même du coté du mouvement associatif, il a été remarqué l’absence d’activités
pour marquer cet événement.
Oulaid Soualah
M'Chedallah En l'absence de circuits de commercialisation de leurs produits
Les agriculteurs dans le désarroi
L
es agr iculteur s activant au
niveau de la daïr a de
M'Chedallah, comme les mar aîcher s, les oléiculteur s, les aviculteur s, les éleveur s de bétail, les
apiculteur s,... trouvent beaucoup
de difficultés afin de commercialiser leur s produits. Ce problème
per sistant décour age beaucoup
d'entre eux, et les oblige à four guer leur s produits de peur qu'ils
ne se putr éfient. Les circuits de
vente r égulier s étant inexistant, ce
qui fait que ces producteur s se
voient obligés de vendre par-ci
par-là, au marché hebdomadaire
ou sur les accotements des routes,
leur s produits, le plus souvent, à
per te. Comme en témoigne cet éleveur de volailles, qui se voit
contr aint de vendre sur les abor ds
des routes ses poulets. Notre inter locuteur dir a à cet effet: « C'est
vr aiment dure d'exercer ce métier
de volailler.
Des fois ça r appor te gros, d'autres
ça tr availle à per te. Nous n'avons
pas un marché capable d'absor ber
nos produits, r égulièrement. La
demande en poulets est tr ès déséquilibr ée et ir r égulière, ce qui fait
que nous sommes assujettis à des
hauts et des bas! », regrette notre
vis-à-vis. Que produire alor s, et
avec quelles quantités en plus?
C'est ce qui tar aude les producteur s agr icoles dans ces contr ées,
lesquelles n'ont r ien à envier au
reste de la wilaya de Bouir a. Ce
problème d'absence d'une commercialisation efficiente des produits agr icoles per dure chez les
agr iculteur s activant dans toutes
les filièr es, et ce, depuis des
lustres!
Cependant, il y a lieu de relever ce
point amer qui se r appor te au fait
que le secteur agr icole dans le
pays, en génér al, n'est pas pr is en
char ge de manière adéquate, sur tout concer nant les petits paysans,
qui sont laissés à leur tr iste sor t
avec d' innombr ables difficultés
rencontr ées sur le ter r ain. Déjà,
les exploitations agr icoles collectives, avec tous les moyens dont
elles disposent, pataugent dans de
multiples difficultés, alor s qu'en
est-il des fer mier s et autres exploitants individuels? Pour tant, ces
paysans qui se plaignent de
l' " accumulation" de leur s pr oduits et de mévente ont beaucoup
de solutions en main. Par
exemple: la cr éation de coopér atives, où plusieur s agr iculteur s
pour r aient commercialiser, avec
chaque gr oupe dans sa filièr e,
leur s productions et les labellisant
même afin d'avoir des par ts de
marchés r égulières, leur per mettant d' écouler sans coup fér ir
toutes leur s r écoltes! Mais force
est de constater que cette issue est
super bement ignor ée par ces
mêmes " plaignants" . Ont-ils déjà
entendu par ler de coopér atives?
C'est peu probable... Nous avons
bien peur d'affir mer que le malheur de ces paysans ne ser ait dû
qu'au fait qu'ils évoluent en r angs
disper sés, et c'est là où r éside le
noyau du problème.
Y.S
Cu l t u r e
Tristesse et deuil à Michelet
Vendredi 25 - Samedi 26 décembre 2015
Suite au décès de Taleb Rabah
Annoncé par la
presse, le décès du
grand chanteur,
Taleb Rabah, a
affecté la
population d’ Aïn
El Hammam,
une ville qu’il
affectionnait,
particulièrement.
C
omme l’ensemble des habitants
de
la
daïr a
d’Ifer hounene, feu Da
Rabah s’est toujour s considér é
commune citoyen de la commune
de l’ex-Michelet où il a vu le jour,
bien avant que son village ne relève d’Illilten, suite aux différents
découpages administr atifs. C’est
dire que les habitants de toute la
r égion voient en Taleb Rabah
«l’enfant du pays», dont tous fredonnent ses chansons. Sa mor t est
considér ée «comme une per te
pour toute l’Algér ie en génér al et
pour la r égion, en par ticulier ».
Une haie d’honneur improvisée
s’est for mée, dès le début de la
matinée, sur la gr ande r ue de la
ville où la foule attendait le passage du cor tège funèbre qui devait
amener le défunt ver s Illilten. Les
cur ieux qui ne pouvaient suivre la
pr ocession de voitur es jusqu’à
Tizit où devait êtr e enter r é le
défunt, s’étaient massés sur le
trottoir, comme pour un der nier
hommage à celui qui n’a pas manqué de faire l’éloge de sa r égion
avec «A yisem aazizen a Michli ».
Les habitants lui rendent bien son
amour pour «thamour th n
elkhoukh dher aman». Peu de
chanteur s jouissent d’autant d’estime de la population comme
Taleb Rabah, un des leur s, tout
comme «Chér if Khedam», l’autre
icône issue, aussi, de la r égion
d’Aïn El Hammam. Dès l’annon-
ce de l’ar r ivée de la dépouille
mor telle, de nombreux citoyens de
l’ex-Michelet ont conver gé, dans
une longue procession de voitures,
ver s Tizit, son village natal, pour
assister à son enter rement. Nous
avons pu avoir quelques r éactions
de simples citoyens rencontr és à
Aïn El Hammam. «C’est par voie
Ahia.
Ber bère. J ’ai aussi par ticipé, en
2012, au festival de Tlemcen et à
plusieur s semaines cultur elles
inter-wilayas par tout en Algér ie.
Puisque vous en parlez, est-ce facile pour un chanteur actuellement de
vendre ses produits ?
Tous les chanteur s ne sont pas
logés à la même enseigne. Les
anciens comme Aït Menguellat,
Idir et beaucoup d’autres font des
mer veilles ar tistiques, et leur s
produits se vendent déjà difficilement, alor s que pour les nouveaux, comme moi, c’est plus difficile. L’inter net ne facilite pas les
choses, car pourquoi acheter un
CD quand on peut téléchar ger des
centaines de chansons pour 50 DA
? Si ce n’est pas l’amour que j’ai
pour la chanson, j’aur ai abandonné depuis longtemps. Mais,
c’est naturel ! Ce n’est pas donné
à tout le monde de r éussir du premier coup. Ceux qui insisteront,
ar r iver ont
sûr ement.
Les
exemples ne manquent pas.
Chanson Entretien avec Mokrane Ifoula
«Je souhaite que mes albums plaisent»
Le chanteur, Mokrane Ifoula,
a déjà cinq albums sur le
marché. C’est en 2015 qu’il
a sorti son cinquième album
«Thidett», qui est de très
bonne qualité. Nous l’avons
rencontré à Ighil Izegaghen,
son village natal, et il a
bien voulu répondre
à nos questions.
La Dépêche de Kabylie :
Voulez-vous vous présenter à
nos lecteurs ?
Mokrane Ifoula : J e m’appelle
Mokr ane Houassine, je suis natif
d’Ighil Izegaghen, commune
d’Aït-Tizi, daïr a de Bouandas.
Plus communément, je suis de
l’Arch des Aïth-Slimane. J e suis
âgé de 41 ans, et je suis épr is de la
chanson, de l’ar t et de tout ce qui
est beau et bien fait.
Pourquoi avoir choisi Ifoula,
comme nom d’artiste ?
Dans la r égion où j’habite, il n’y a
aucune enceinte capable d’abr iter
des activités cultur elles et
accueillir les jeunes. Quand j’étais
petit, c’était pire ! J e me souviens
que quand je voulais jouer de la
guitare et chanter avec mes amis,
il fallait trouver un refuge loin du
village. Comme c’est une r égion
montagneuse, on s’abr itait dans
des grottes (ifoula en kabyle); par
nostalgie à cette époque, moi et
mes amis, nous avions cr éé le «
Groupe Ifoula » et quand je me
suis mis tout seul, j’ai gar dé ce
sur nom.
Parlons de vos débuts…
Comme pour la major ité des
chanteur s Kabyles, j’ai commencé
à apprendre à jouer de la musique
et à composer des poèmes dans
mon village, avec mes copains
d’enfance. D’abor d, quand j’étais
enfant, j’avais déjà un penchant
pour la chanson, j’aimais écouter
et voir quelqu’un jouer de la guitare. Ce n’est qu’en 1991 que je
me suis procur é, non sans difficultés, ma première guitare. En
1992, j’ai chanté pour la première
fois sur scène à l’occasion d’un
mar iage. D’abor d, j’avais commencé par inter pr éter des chansons d’autres chanteur s. En 1993,
j’ai constitué le « groupe Ifoula »
avec une bande de copains. Ce
n’est qu’en 1996 que le groupe a
enregistr é vér itablement son premier album avec Bazou. Sor ti en
1997, et faute de moyens, cet
album n’a pas r éussi à sur vivre
au-delà de ma r égion. En 1999,
j’ai enr egistr é un autr e album
(toujour s avec le groupe) au studio « Nor koum » avec Didine
À partir de quel moment avezvous commencé à enregistré en
solo ?
En 2003, j’ai par ticipé à « l’année
de l’Algér ie en Fr ance », et j’y suis
resté quinze mois. Pendant tout ce
temps, j’ai eu l’occasion d’animer
des fêtes, car la communauté
Kabyle, comme tout le monde le
sait, est assez impor tante dans ce
pays. Gr ace à des amis que je
remercie beaucoup, j’ai animé un
gala au siège de l’UNESCO à
Par is et j’ai par ticipé à un autre
gala en Belgique. En 2004, j’ai
enr egistr é avec des musiciens
fr ançais et des danseuses japonaises un clip que j’ai mis sur
Youtube. Ce n’est qu’en 2006,
apr ès mon retour en Algér ie, que
j’ai commencé à enregistr é tout
seul.
Parlez nous alors de votre
œuvre ?
En plus des deux albums avec le
groupe, j’ai enregistr é au studio
Seddouk, l’album « A yittij » que
j’ai mis sur le marché en 2007. En
2011, j’ai enregistr é et mis sur le
mar ché mon tr oisième album
«Dayen Dayen». Cette année, j’ai
sor ti mon der nier album qui s’intitule « Thidet » et qui est déjà sur
les étals. J ’ai déjà enregistr é trois
clips, j’ai par ticipé à plusieur s
émissions télévisuelles, sur TV4 et
Ber bère TV. J ’ai eu plusieur s passages dans les r adios, par tout en
Algér ie et en Fr ance, comme r adio
Soummam, el Hidhab, Tiar et,
Tamanr asset, Beur FM et Radio
Que faut-il à votre avis pour un
jeune chanteur pour se faire un
nom et s’imposer sur la scène
artistique ?
Le talent et le tr avail, et sur tout
beaucoup de per sévér ance ! Il y’a
aussi les moyens qui s’avèr ent
d’un appor t impor tant et non
négligeable de nos jour s. Pour
r éussir vr aiment, il faut avoir cer taines qualités et un cer tain géni
ar tistique qui ne se vendent pas
sur le marché. Toujour s est-il que
la per sévér ance et le sér ieux peuvent, à eux seuls, vous hisser tr ès
haut. Les anciens, comme Slimae
11
de presse que nous avons su la
nouvelle, alor s qu’il aur ait fallu
nous en faire par t par voie d’affichage, comme il est de coutume
chez nous pour annoncer le
décès», nous dit un commer çant
pour qui, «la mor t de Da Rabah
est une gr ande per te pour la chanson kabyle». Mohand Akli, un
tr anspor teur de voyageur s, nous
confie : « j’ai eu la chance de le
connaître alor s que j’étais chauffeur de taxi. Les r ares moments où
j’ai eu à le côtoyer m’ont fait
aimer l’homme avant de découvr ir son ar t. Avec ce qu’il a laissé,
il ser a toujour s vivant dans nos
cœur s ». Nous ne pensions pas que
de jeunes adolescents pouvaient,
également, connaître Taleb Rabah
et encore moins ses chansons. De
jeunes étudiants, s’appr êtant à
quitter Aïn El Hammam pour
Tizi-Ouzou, à qui nous avons
demandé s’ils connaissaient l’auteur de « a ttr unt walniw », une
page d’histoire de la r évolution,
nous ont r épondu en chantant «
Ad yili r abi dhemmi», une chanson qui semble avoir du succès
aupr ès de la jeune génér ation.
Tous, jeunes et moins jeunes sont
unanimes à dire que «l’Algér ie
vient de per dre un gr and ar tiste
«allah
ir ahmou».
A.O.T.
Azem, Cheikh El Hasnaoui,
Chér if Khedam et Allaoua
Zer rouki n’avaient pas de moyens
au début de leur s car r ières, mais
leur s chansons demeurent à ce
jour des chefs d’œuvres, car ils ont
mis beaucoup de cœur pour les
composer.
Parlez-nous de vos chansons et
votre musique
Comme tous les chanteur s, je
chante sur les choses de la vie :
l’amour, le social, la misèr e,
l’identité et le spor t (MOB et
J SK). J e var ie les styles pour toucher toutes les fr anges du public :
le folklore, le chaabi, l’or iental….
Un dernier mot ?
Tout d’abor d, j’espère que j’ai
r épondu à toutes vos questions, et
puis je souhaite que mes albums
plaisent à tout le monde et spécialement aux jeunes.
Que chacun puisse se retrouver et
trouver son goût dans ces produits. J e tiens à remercier spécialement
mes
amis,
Belka
Mouloudji, Br aham Kar ja et
Nacer qui m’ont beaucoup aidé.
J e lance un appel aux autor ités
pour s’occuper plus de la fr ange
juvénile, en mettant à leur disposition plus de moyens, notamment
en constr uisant des enceintes cultur elles par tout. Mer ci à votr e
quotidien pour l’intér êt qu’il
accor de aux jeunes chanteur s.
Enfin, je souhaite que l’ar t sous
toutes ses for mes, pr enne plus
d’espace et remplace toute for me
de mépr is qui gangr ène les
sociétés.
Saïd. M
Mag azi n e
12
Riz Jerbi au poulet
8 astuces pour soulager
les yeux gonflés ou fatigués
Vendredi 25 - Samedi 26 décembre 2015
L
es yeux gonflés, fatigués,
cer nés…on connaît toutes et
tous. Une soir ée trop ar rosée, un
manque de sommeil, tr op souvent
devant l’écr an de l’or dinateur, et c’est
la cata. Or ganes fr agiles et sensibles du
cor ps humain, les yeux doivent être
manipulés avec pr écaution. C’est
pourquoi il est pr éfér able de les soigner, et de retrouver un regar d fr ais en
utilisant des méthodes naturelles, non
agressives. De plus, en optant pour des
astuces simples et ver tes, vous ferez des
économies et gagnerez du temps !
Astuces simples et naturelles pour soulager les yeux gonflés !
1. Contre les yeux fatigués,
on sort les légumes !
L’astuce est tr ès connue mais n’en
reste pas moins efficace : les fameuses
tr anches de concombre sur les paupières ! 15 minutes sur les yeux, puis
r incez à l’eau froide.
2. Le coing, alternative
au concombre
lait demi-écr émé pendant 10 mn sur
chaque oeil. Fini les poches, bonjour le
regar d vif !
6. Un coup de frais !
Une astuce toute simple : chaque
matin, pour un regar d fr ais, lavez-vous
le visage à l’eau bien froide !
7. L’eau de bleuet !
pendant 3 ou 4 minutes. Vos cer nes
ainsi que vos poches seront attenuées
significativement.
4. Le Qi-Gong pour les yeux
Il existe une technique d’auto-guér ison
appelée Qi-Gong, qui per met de reposer les yeux fatigués en stimulant entre
Ingrédients
300 g de riz
300 g de blanc de poulet coupé en petits morceaux
300 g d'épinards
100 g de pois chiche trempés la veille et précuits
pendant 15 minutes
150 g de petits pois
2 oignons finement émincés
1/2 botte de coriandre hachée
1/2 botte de persil haché
6 gousses d'ail hachées
10 cl d'huile d'olive
2 CS de tomate concentrée
1 CS de paprika tunisien (piment)
1 feuille de laurier
1 CC de sel
1 CC de curcuma
1 pincée de poivre
réparation
Mettre le r iz dans un saladier et recouvr ir d'eau
tiède. Laisser tremper 15 minutes.
Remplir le bas de votre couscoussier avec 2 litres
d'eau et laisser bouillir pendant 15 minutes.
Pendant ce temps, hacher les épinar ds. Les disposer dans un gr and saladier avec tous les autres
ingr édients, y compr is le r iz que vous aurez
pr éalablement égoutté.
Bien mélanger puis disposer le tout dans le
panier du couscoussier. Laissez cuire pendant
une heure à couver t. Mélangez un peu tous les
quar ts-d'heure.
Après cuisson servir chaud.
Gr âce à ses propr iétés r afr aîchissantes
et apaisantes, l’eau de bleuet est tr ès
souvent utilisée pour le soin des yeux,
notamment en cas d’ir r itation.
Imbibez deux cotons d’eau de bleuet
bio, posez les sur vos yeux et allongezvous pendant 15 minutes.
Si vous n’avez pas le temps, vous pouvez aussi appliquer l’eau de bleuet bio
en compresse, sur les paupières pendant 2 à 3 minutes.
Vous pouvez également appliquer des
tr anches de coing sur les paupières,
pour un r ésultat équivalent à l’astuce
utilisant des concombres !
3. Ne jetez pas vos sachets
de thé !
Placez des sachets de thé au congélateur puis appliquez-les le matin sur les
paupières et sur les poches en massant
autres la circulation de l’éner gie et du
sang au niveau des yeux et des or bites,
et gr âce à des exercices de mobilisation
du regar d.
Cette méthode mise au point par un
médecin chinois a même per mis de soigner avec succès plusieur s affections
des yeux comme la catar acte, la myopie
ou encore le str abisme. Pour plus d’infor mations, vous pouvez vous procurer
l’ouvr age de Dominique Fer r aro QiGong pour les yeux.
5. Du lait sur les yeux
Vous ne suppor tez plus vos poches sous
les yeux ? Appliquez une compresse de
8. Les pommes de terre crues,
miam !
Pour soigner les yeux cer nés, appliquez
des rondelles fines de pomme de ter re
cr ue pendant 15 mintutes sur vos yeux.
Elle peint un tableau néoclassique sur un cookie géant
F
air e un cookie géant r epr ésentant son tableau
pr éfér é? Une ar tiste amér icaine l'a fait et a filmé son
incroyable tr avail de minutie en time-lapse, une vidéo
qu'on peut retrouver sur Youtube.
L'Amér icaine Katie Dylewski a eu l'idée de peindre la
" J eune fille Ionienne qui danse" de J ohn William
Godwar d sur un cookie géant. Avec un glaçage au sucre
comme toile, elle a peint le tableau en utilisant du color ant alimentaire en gel. Et elle a aussi utilisé du vin et du
café. L'ar tiste a filmé son tr avail en time-lapse et le
r ésultat est tr ès impressionnant. Son oeuvre a même été
pr ésentée dans le célèbr e talk show amér icain
" Ander son Live."
Le cookie restant comestible, est-ce que quelqu'un oser a
le manger et détr uire cette vér itable oeuvre d'ar t ?
Sp o r t
DC Boghni-E Draâ El-Mizan, l’affiche
Vendredi 25 - Samedi 26 décembre 2015
16es de finale de la Coupe de wilaya Tizi-Ouzou
Les regards seront
braqués sur le
match qui va
opposer les deux
équipes
voisines le DC
Boghni et l’Etoile
Draâ El Mizan,
pour le compte des
16es de finale de la
coupe de wilaya de
Tizi-Ouzou.
L
’affiche de ce tour et les
débats seront chauds entre
les 22 acteur s, vue le
car actère du der by de ce match
entre deux clubs voisins et qui se
connaissent par faitement. Les
Montagnar ds dr ivés par le tr io
M eft a h -Bou d j em a â -C h eb a lla h
tenteront de confir mer leur bonne
santé en championnat, aujour d’hui en coupe, en se qualifiant
aux 8e de finale, mais les Sudistes
de Sahr aoui essayeront, eux aussi,
de r efaire sur face en coupe de
wilaya. Pour dire que la par tie
s’annonce difficile et ça va se jouer
sur de petits détails. Pour les
autres matchs des 16e de finale, il
y aur a ce choc qui va mettre aux
pr ises l’ES Dr aâ El Mizan et le KC
Taguemount Azzouz. Une r encontre qui ser a tr ès disputée et le
billet qualificatif ser a difficile à
ar r acher, mais l’équipe la mieux
pr épar ée aur a le der nier mot. Le
RC Betrouna affronter a le MS Aït
Abdelmoumène, tandis que l’US
Bouhinoun croiser a le fer à l’US
Tigzir t, alor s que la J SC Ouacifs
donner a la r éplique au FC
Yakouren. L’OC Makouda jouer a
face à l’OC Azazga, et le CS
Oumlil aur a à défier la J S
Boukhalfa. C’est le cas du FC
Ouadhias qui affronter a la J SC
Sidi Namane, tandis que l’AT
Mechtr as croiser a le fer à Hendou
Club Azazga. L’US Kemouda
jouer a face au LC Iflissen, lanter ne rouge de la division honneur, et
l’US Djemaâ Sahar idj ser a opposé
à l’ES Tigzir t. Et c’est le cas pour
l’AC Aïn Zaouia qui jouer a un
der by face à l’ES Assi Youcef,
alor s que la for mation de la J SE
Moulediouane
affr onter a
21
l’Olympique Tizi Ghenif qui
retrouve ses sensations. Pour r appel, hier vendredi, trois matchs
étaient au progr amme. Il s’agit de
la J S Tala T’gana-US Allela, NA
Redjaouna-CA Fr éha et O Mkir aJ S Tadmaït.
Massi Boufatis
Programme
RC Betrouna - MS Aït
Abdelmoumène
US Bouhinoun - US Tigzir t
J SC Ouacifs - FC Yakouren
DC Boghni - E Dr aâ El Mizan
OC Makouda - OC Azazga
CS Oumlil - J S Boukhalfa
FC Ouadhias - J SC Sidi Namane
AT Mechtr as - Hendou CA
US Kemouda -LC Iflissen
US Djemaâ Sahar idj - ES Tigzir t
ES Dr aâ El Mizan-KC Taguemount
Azzouz
AC Ain Zaouia-ES Assi Youcef
J SE Moulediouane - O Tizi Gheniff
NA Redjaouna-CA Fr éha (joué
hier )
O M’Kir a-J S Tadmaït (joué hier )
J S Tala T’gana-US Allela (joué
hier )
Pré honneur Tizi-Ouzou Arezki Mohand, président de la section football de Hendou Club Azazga
« Je suis venu pour donner une autre dimension au club »
Rencontré il y a quelques
jours à Tizi-Ouzou, le nouveau président de la section
football de Hendou Club
Azazga, en l’occurrence
Arezki Mohand, a bien voulu
répondre à nos questions,
ayant trait à la situation du
club, à ses objectifs et le
projet sportif qu’il a en tête.
La Dépêche de Kabylie : Voulez-vous
vous présenter aux lecteurs du journal ?
Arezki Mohand : J e suis âgé de 51 ans et
père de famille de trois enfants et je suis un
mor du de la balle ronde. J ’ai joué, par le
passé, au CA Fr éha, à la J S Azazga, à
Aghr ib et l’ES Azeffoun dans les années 90.
J e suis un agent de la Sonelgaz.
Vous venez d’être nommé comme premier responsable de la section football de
Hendou Club Azazga ?
Tout à fait, je viens d’être désigné et nommé
pr ésident de la section football du HCA, et
ce, juste apr ès le match face au CA Fr éha.
J e tiens, d’ailleur s, au passage à remercier
ceux qui m’ont fait confiance, en me
confiant cette lour de r esponsabilité et
j’espère que je ser ai à la hauteur des lar ges
attentes de la gr ande famille spor tive de
Hendou.
Qui vous a proposé cette idée de diriger
la section football du club ?
C’est le désor mais ex-pr ésident Kamel
Selloum qui m’a fait cette proposition, que
je remercie au passage et me voilà son successeur (il r it). J ’espère que je ser ai à la
hauteur de la confiance placée en ma per sonne et je fer ai tout mon possible pour
appor ter ma modeste expér ience à cette
jeunesse qui mér ite tous les sacr ifices des
uns et des autres.
Qu’en est-il de votre projet
sportif pour le HCA ?
Mon projet spor tif constitue à for mer des
athlètes qui seront l’avenir du club et la
cieux, dans des clubs de palier s supér ieur s.
Il n’y a pas uniquement la section football,
il y a d’autres sections. Mon objectif c’est de
donner une bonne assise au club et d’or ganiser le club, pour r éaliser les objectifs l’un
apr ès l’autre.
fier té de la r égion. On a des talents qui peuvent bien exploser et jouer dans le haut
niveau et il suffit juste de les mettre dans de
meilleures conditions et ils sauront comment faire sensation et par tir sous d’autres
Quelles sont les chances de Hendou pour
l’accession en division honneur ?
Rien n’est encore per du et il suffit juste d’y
croire et nos chances restent intactes pour
l’accession en division honneur, et ce même
si le CA Fr éha a pr is une sér ieuse option
pour atteindre cet objectif. Mais le parcour s
est encore long et beaucoup de matchs restent avant le baisser du r ideau de la saison
footballistique. On jouer a match par match
et on ver r a si on pour r a atteindre ce but ou
pas. Dans le cas contr aire, ce ne ser a que
par tie remise et on rebondir a la saison prochaine, pour jouer à fond nos chances pour
l’accession en division honneur. Ce club
doit gr andir et je pense qu’on a les moyens
humains et matér iels et financier s, pour que
Hendou Club Azazga puisse gr avir les échelons et se mesurer à des équipes de palier s
supér ieur s. Le meilleur est à venir pour
Hendou Club Azazga.
On vous laisse le soin de conclure…
J e lance un appel à tout le monde d’adhérer
au club et de soutenir cette équipe de
Hendou, car il s’agit de leur patr imoine.
C’est toute la r égion qui doit se mobiliser
autour de ce club pour le faire gr andir de
plus en plus et le hisser en haut. J e profite
de l’occasion aussi pour lancer un appel en
direction des responsables locaux de venir
en aide à cette classe juvénile et de les soutenir pour qu’ils puissent r éaliser leur s
objectifs collectifs, mais aussi per sonnels.
La r égion d’Azazga a toujour s enfanté de
gr ands joueur s et le village de Hendou en
fer a par tie à l’avenir et des jeunes vont tirer
leur épingle de jeu et se feront remarquer
par les recr uteur s des clubs de divisions
supér ieures. J e tiens à ter miner en remer ciant notre jour nal la Dépêche de Kabylie
pour m’avoir ouver t ses colonnes pour
m’expr imer et je lui souhaite longue vie et
gr ande r éussite. Merci encore une fois.
Entretien réalisé par A. M.
Acherchour fin prêt pour l’évènement
35ème édition du challenge cross de la Soummam
L
e challenge national de crosscountr y de la Soummam se
dérouler a à Acherchour (commune
de Boukhellifa), aujour d’hui à par tir de 9h du matin.
Cette 35ème édition est or ganisée
par la ligue d’athlétisme de Béjaïa,
en collabor ation avec les APC de
Béjaïa et de Boukhellifa, et elle
entre dans le cadre de la 5ème étape
du challenge national de la
Fédér ation algér ienne d'athlétisme
(FAA) pour la saison 2015-2016.
Cette épreuve ver r a une par ticipation impor tante d' athlètes venus
des quatre coins du pays, qui constituer a une étape d'évaluation pour
les clubs et les ligues, sur tout que le
cross de la Soummam coïncide avec
les vacances scolaires d’hiver. Sur le
lieu de la compétition, les or ganisateur s de la ligue d'athlétisme de la
wilaya de Béjaïa ont déployé d’énor mes effor ts pour r éunir les
meilleur es conditions possibles
nécessaires au bon déroulement de
la manifestation. L'étape de Béjaïa
inter vient apr ès celles de cr oss
Abdelmadjid
Oubida
à
Constantine, le cr oss de la
Révolution à Djelfa, le cr oss de
Bor dj Bou Ar r ér idj avec le cross ElMokr ani et le cross des Zibans de
Biskr a. Notons enfin, que les six
premier s au classement individuel,
recevront des pr imes, et les or ganisateur s misent sur un millier de
par ticipants dans les différ entes
catégor ies.
Z H.
Sp o r t
Les Unionistes appelés à confirmer
22
Vendredi 25 - Samedi 26 décembre 2015
Division National Amateur 12e journée SO Amizour - JS Djijel à huis clos
Après avoir
ramené le point
du nul de leur
déplacement chez
le CRBT, un autre
match important, à
huis clos, attend
les Rouge et Noir
de Oued Amizour,
cet après-midi, au
stade Larbi Touati,
face à la JS Djijel,
pour le compte
de la 12e journée
de la DNA, une
rencontre qui
s’annonce difficile
pour les deux
formations.
P
our les locaux, ils totalisent 16
points et devancent d’une
seule marche dans le classement génér al avec un seul point leur
hôte du jour. Cette rencontre constitue un vr ai vir age que l’unique club
de la Kabylie dans cette division
doit négocier de la plus belle manière. Pour ce faire, l’entr aîneur a axé
son tr avail sur le côté psychologique
afin de mettre les joueur s dans de
bonnes conditions mor ales. À cet
effet, les hommes de Omar
Oumbiche seront appelés à sor tir le
gr and jeu, pour venir à bout de la
for mation d’Enamr a et engr anger
les trois points de la victoire qui
per mettront à l’équipe de confir mer leur r éveil et de se recoller au
groupe de tête. En tous les cas, les
poulains de Samy Boussekine n'ont
apparemment qu'une idée en tête :
continuer sur leur lancée et confir mer leur bonne santé. Le staff tech-
nique des Rouge et Noir était satisfais à l'issue du der nier match joué
face au sudistes, même si l'équipe
aur ait pu r evenir avec les tr ois
points de la victoir e. Ainsi, les
camar ades de Lar abi n’ont pas
droit à l’er reur, néanmoins ils doivent s'en méfier face à un adver saire qui ne se pr ésenter a pas en victime expiatoire, parce que l'intention
du club de J ijel doit sans doute
avoir une grosse envie de se ressaisir, eux qui restent sur un nul à
domicile devant le CRB Dar Beida.
Mais à les entendre par ler de ce
match, les camar ades de Bakli sont
décidés à glaner les points de la victoire qui leur per mettront de se r appr ocher davantage du haut du
tableau. «Nous essayer ons de
confir mer nos pr écédents r ésultats
en gagnant ce match sans sous-estimer l'équipe adver se, qui reste tout
de même une équipe redoutable et
impr évisible dont il faut se méfier »,
confie Sofiane Kher r az. «Il faut
absolument décr ocher une autr e
victoire. Mes camar ades commencent à gagner en matur ité et en
confiance, ce qui constitue un atout
majeur pour notre équipe. J e pense
que nous n'avons plus le droit à l’er reur à domicile et de décevoir nos
suppor ter s qui vont nous suivre de
loin, d'où la nécessité de rempor ter
ce match », dir a le meneur de jeu
des unionistes, Demigha. C'est une
rencontre qui s'annonce tr ès disputée entre des adver saires pr atiquant un beau football. Les Rouge
et Noir ont, cer tes, l'avantage de
jouer chez eux, mais en l’absence de
leur public, ce que déplore la major ité des joueur s que nous avons rencontr és, ils sont décidés à engr anger
les trois points du succès. Toutefois,
les camar ades de Slimani sont habitués à être pr ésents lor s des rendezvous impor tants. Une rencontre que
le responsable de la bar re technique
et ses joueur s ont pr is au sér ieux et
pr éparent pour éviter une sur pr ise.
D’ailleur s, les joueur s sont décidés
à abor der cette empoignade avec la
fer me intention d’empocher les
trois points mis en jeu pour améliorer leur capital point. Le fer de
lance unioniste, Aroui, dir a à ce
sujet : «Ce ser a difficile pour les
deux équipes. La victoire est impér ative pour confir mer notre r éveil,
c’est notre pr ior ité absolue quel que
soit l’adver saire». Quoiqu’il en soit,
l’USOA ser a confronté à un adver saire des plus redoutables qui ne se
déplacer a pas à Amizour en victime
expiatoire. C’est dire que les Rouge
et Noir devr aient pr endr e leur
match avec beaucoup d’application
sans rechigner à l’effor t et rester
concentr és dur ant les 90 minutes
avec pour seul mot d’or dre la victoire.
Samy H.
La direction a fait un recours auprès de la LNFA et de la FAF
Programme
L
a rencontre de cet apr ès-midi se jouer a en
l’absence du public, en r aison de la suspension infligée par la commission de discipline de la LNFA au club d’Amizour, suite au
r appor t de l’ar bitre et du délégué de la rencontre face au RCK comptant pour la 10ème
jour née, qui s’est déplacé, comme nous
l’avions signalé, avec une centaines de ses
suppor ter s, où il n’y avait pas eu des jets de
bouteilles. Suite à cela, la commission de dis-
cipline a infligé deux matchs à huis clos. Par
ailleur s, cette décision a provoqué le cour roux
et une grosse déception que ce soit au niveau
de la direction et des joueur s, mais sur tout
chez les suppor ter s qui seront donc contr aints
de suivre la rencontre à par tir des bâtiments
d’à coté. D’ailleur s, ils n’ont pas compr it les
r aisons qui on poussé cet ar bitre et le délégué
du match à faire un r appor t accablant, d’autant plus que la rencontre s’est déroulée dans
Régionale 1 13e journée
un fair-play total et les officiels devr aient bien
regar der de quel coté sont venus ces projectiles. Par cette injustice et sentant la hogr a de
pr iver l’équipe de ses suppor ter s pendant
deux matchs sans r aisons valable, selon nos
sources, le pr ésident du club, Omar Oumbihe,
a adressé un r appor t détaillé à la ligue nationale de football amateur et une copie à la
FAF.
S. H.
USM Cher r aga – NARB Reghaia
CRB Dar Beida – IB KhemisEl Khechna
IB Lakhdar ia – WR M’Sila
RC Boumer dés – J SM Cher r aga
USO Amizour – J S Djidjel (à huis clos)
CR BeniThour – RC Kouba
WA Boufar ik – J S Hey Djabel (à huis clos)
USF Boor dj Bou Ar rer idj – MC M’Khadema
L’ES Azeffoun pour se racheter et l’O Tizi Rached pour la confirmation
L
’ES Azeffoun qui a été éliminée en coupe
d’Algér ie et qui a tr ébuché lor s de son
der nier match en championnat de la r égionale une face à l’E Sour El Ghozlane, tenter a de
rectifier le tir, en allant chercher la victoire au
stade de Timezr it face à la lanter ne rouge, la
J S Akbou. Les poulains de Kar im Kaced et
Ramadane Aït Ramdane feront tout leur possible pour signer leur premier succès à l’extér ieur de leur s bases cette saison et se r acheter
ainsi aux yeux de leur s suppor ter s, qui attendent une r éaction positive de leur par t. Les
camar ades de Lamini sont décidés à ar r acher
les trois points face aux Akbouciens, mais ce
ser a difficile. Les gar s d’Akbou, qui luttent
pour leur maintien dans cette division, tenteront, lor s de ce match de la 13e jour née, de
s’imposer pour souffler un peu. Pour leur
par t, les gar s de Tizi Rached qui commencent
à retrouver leur s marques en championnat de
la r égionale une, se déplaceront chez le NR
Bouchaoui, avec la fer me intention d’ar r acher les trois points et confir mer leur der nier
succès at home. Les Olympiens de Tizi
Rached respirent le chaud et le froid et veulent quitter définitivement la zone rouge, et
cela passe par une victoire face à cette équipe
de Bouchaouia qui est aussi menacée de relégation en r égionale deux. Un match où deux
équipes se battent pour le maintien dans cette
division. Pour les autres matchs de cette 13e
jour née, le CRB Bor dj El Kiffan se mesurer a
au DRB Bar aki qui cr ache le feu et qui est au
sommet de la pyr amide. L’ESM Boudouaou
croiser a le fer à la J S Tichy qui veut ar r acher
un r ésultat positif lor s de ce pér illeux dépla-
cement. L’EC Oued Smar qui a le vent en
poupe apr ès sa, qualification en coupe
d’Algér ie face à la J SM Béjaïa tenter a de rester sur sa lancée lor s de la r éception de l’OC
Beaulieu. L’IR Bir Mour ad Rais défier a la
for mation du NR Dely Ibr ahim dans un choc
de la jour née. L’E Sour El Ghozlane veut
continuer sur sa lancée en tentant de s’imposer face à son homologue de la J S Tixér aine et
enfin, le MB Bouir a jouer a son va tout pour
s’offr ir les trois points qui seront mis en jeu
devant le CB Sidi Moussa, pour gagner
quelques places au classement et se r approcher du haut du tableau.
Massi Boufatis
Le programme
NR Bouchaoui
CRB Bor dj El Kiffan ESM Boudouaou
EC Oued Smar
IR Bir Mour ad Rais J S Akbou
E Sour El Ghozlane MB Bouir a
-
O Tizi Rached
DRB Bar aki
J S Tichy
OC Beaulieu
NR Dely Ibr ahim
ES Azeffoun
J S Tixér aine
CB Sidi Moussa
M
N
M
N
Sp o r t
Faux-pas interdit pour les Béjaouis
Vendredi 25 - Samedi 26 décembre 2015
Ligue 2 (15e journée) JSM Béjaïa - US Chaouia, cet après-midi à 15h
Après avoir fait
leurs adieux à
Dame coupe, les
Vert et Rouge de
Yemma Gouraya
(3es, 23 points)
n’auront d’yeux
désormais
que pour le
championnat.
Ils vont
recevoir cet
après-midi l’US
Chaouia (10e, 16
points) pour le
compte de la
quinzième et
dernière journée
de la phase aller.
L
’enjeu pour les Béjaouis lor s
de ce rendez-vous est tellement capital qu’un moindre
faux-pas sur leur ter re pour r ait leur
coûter car r ément leur place sur le
podium, cela d’autant que toutes les
équipes luttant pour une place au
Par adis se tiennent dans un mouchoir de poche. Mais à voir la déter mination qui anime les camar ades
de Yacine Djabaret à fr anchir avec
succès l’écueil des J aune et Noir de
l’USC, tout plaide, en effet, pour un
apr ès-midi plutôt « de fête » chez les
inconditionnels du club qui promettent, eux aussi, de se rendre en
masse au stade de l’UMA pour soutenir leur s protégés afin de les pousser ver s le succès contr e des
Chaouias s’expr imant plutôt beaucoup mieux hor s de leur s bases. Et
ce ser a aussi le meilleur cadeau de
fin d’année à offr ir à ces mêmes
suppor ter s qui sont en droit d’attendr e un r etour d’ascenseur de
Zeghli et consor ts, qui, malgr é leur
Équipe type-2015 des Africains d'Europe
élimination sans gloir e en coupe
d’Algér ie contr e un inconnu au
bataillon, ont échappé quand même
à leur s cr itiques. C’est que l’espoir
de ces mêmes socios du club demeure toujour s intact en leur s protégés,
pour pr éser ver leur belle dynamique de victoires en championnat.
En d’autres ter mes, l’attente est tellement impor tante chez les fans de
Ghoulam, Mahrez et Slimani plébiscités
T
rois inter nationaux algér iens, Faouzi
Ghoulam, Riyad Mahr ez et Islam
Slimani figurent dans l' équipe type des
Afr icains d' Eur ope des douze der nier s
mois, dévoilé, jeudi, par le magazine Fr ance
football. Les trois joueur s algér iens sont en
tr ain de r éussir un excellent début de saison
2015-2016 avec leur s clubs respectifs et en
sélection nationale d' Algér ie. Ghoulam,
défenseur de Naples, est devenu un élément
impor tant pour son club comme en sélection d'Algér ie. Il est l'un des meilleur s latér aux gauches au monde, estime la publica-
tion. " Endur ant, il est capable de distiller
des caviar s avec son pied gauche ou d'envoyer des mines sur coup-fr anc. L' exStéphanois a démontr é qu'il était désor mais
un joueur pour un top club" , souligne
Fr ance football. Outre Ghoulam, la défense
de l'équipe type des Afr icains 2015 comprend également Ser ge Aur ier (PSG/CIV),
Er ic Bailly (Villar r eal/CIV) et Aymen
Abdenour (Valence/TUN). En milieu de ter r ain, l'Algér ien Mahrez est incontestablement le joueur afr icain le plus en for me
évoluant en Europe. " 13 buts inscr its et 7
Stade OPOW Rabah Bitat de Bouira
passes décisives en Premier League d'août à
décembre, que dire de plus de l'inter national algér ien" , écr it Fr ance football. " Déjà
en jambes, en début d'année, Mahrez s'éclate en Angleter re, où avec son compère
Var dy (A eux deux) ils per mettent à
Leicester d'être en haut de l'affiche" , note
le magazine. Aux côtés de Mahrez, le milieu
de ter r ain est composé de Cheikhou
Kouyaté (West Ham/SEN), Yaya Tour e
(Manchester City/CIV) et Yannick Bolaisie
(Cr ystal Palace/RDC). Enfin, l'attaque de
l'équipe type des Afr icains est conduite par
Réouverture la saison prochaine
L
es tr avaux de pose de la toiture
de la tr ibune officielle du stade
OPOW Rabah Bitat de Bouir a vont
bon tr ain, l’opér ation qui a coûté la
bagatelle de 110 millions de dinar s,
touche à sa fin. En effet, selon le
DJ S de Bouir a, M. Djamel Djender,
les tr avaux sont pr atiquement ter minés et il ne reste que les der nier s
ser r ages et les br acons. En
revanche, « même l’opér ation d’extension des tr ibunes par la r éalisation de 5000 places supplémentaires sont achevés », a tenu de pr éciser le DJ S. Désor mais, le stade
Rabah Bitat compte 15 000 places
en attendant le lancement de la r éalisation de la tr ibune sud d’une
même capacité d’accueil, soit 5000
places pour atteindre les 20 000
places. Au sujet, le DJ S dir a que le
MJ S a été saisi à cet effet, et il
attend seulement leur aval pour
lancer l’opér ation et ce au gr and
bonheur non seulement des clubs
de la wilaya, mais aussi des autres
équipes à l’échelle nationale qui se
feront un plaisir de fouler la belle
pelouse du stade en gazon naturel.
D’ailleur s, ajouter a notre inter locuteur, « une commission du MJ S
ser a bientôt à Bouir a ». Autres tr avaux dont avait bénéficié le stade,
c’est la r éhabilitation des vestiaires.
Le stade compte, désor mais, quatre
vestiaires tr ès bien dotés et équipés
DIRECTEUR DE LA
QUOTIDIEN D’INFORMATION
PUBLICATION
édité par SARL
La Dépêche de Kabylie
IDIR
BENYOUNES
au capital de 300.000 DA
Siège social :
DIRECTEUR DE
Rue Abane Ramdane cité 60
LA REDACTION
Lgts Bt A. TIZI-OUZOU
CB BNA ROUIBA
MOHAND OUAMAR
N° 641-0300-300-149-11
BEN MOKHTAR
23
la J SMB qu’ils continuent à croire
en un avenir en rose de leur équipe
favor ite et ses capacités à r éaliser
cet objectif d’accession qui commence à prendre « sér ieusement »
for me depuis son der nier coup d’éclat en ter re Batnéenne face à l’exleader, le CAB (1-0). Sur ce, le
défenseur Lemaissi qui a été, à l’instar de ses camar ades, tr ès touché
par ce geste spor tif de leur s suppor ter s à l’issue du der nier match de
coupe, a déclar é en substance : «
Nos suppor ter s sont for midables et
mér itent tout simplement qu’on
leur pr ocur e constamment de la
joie. C’est ce à quoi on doit s’atteler
dès cet apr ès-midi, apr ès avoir pr is
le soin de bien pr éparer ce rendezvous contr e l’USC qu’on devr a
absolument bien négocier. Ceci dit,
maintenant qu’on se trouve sur le
podium, on ne compte pas lâcher du
lest de sitôt et cela passe obligatoirement par une victoir e contr e
l’USC». Il est à signaler, enfin, que
les camar ades du r evenant Atek
bénéficieront de trois jour s de repos
juste apr ès le match de cet apr èsmidi, pour ne reprendre le chemin
du tr avail que mercredi en soir ée au
stade de l’UMA, pour entamer la
pr épar ation de la phase retour du
championnat qui ser a ponctuée par
un stage de huit jour s, du 1er au 8
janvier 2016, dont le lieu n’est pas
encore déter miné
B. Ouari
le duo de fer Islam Slimani (Spor ting
Lisbonne) et Pier re-Emer ick Aubameyang
(Dor tmund/GAB). L'attaquant algér ien est
une machine à marquer au Por tugal. Avec
la sélection algér ienne, il se r approche du
r ecor d de Tasfaout (36 buts). L' exBelouizdadi est désor mais le cinquième
buteur de l' histoire des Ver ts avec une
moyenne d'un but tous les deux matchs (20
buts en 41 sélections). Les Algér iens Yacine
Br ahimi (Por to) et Sofiane Feghouli
(Valence) sont sur le banc des remplaçants,
à l'instar de 21 autres joueur s afr icains.
qui pour ront accueillir n’impor te
qu’elle équipe. Inter rogé sur la date
de l’ouver tur e du stade, notr e
inter locuteur dir a qu’il est un peu
top tôt pour se prononcer. « Il faudr ait d’abor d l’avis de la commission d’homologation des stades. Il
se peut qu’il soit fin pr êt pour la
prochaine saison spor tive », dir a-til. Pour r appel, le stade qui avait
abr ité plusieur s rencontres de la
coupe d’Algér ie, des stages de pr épar ation des clubs, notamment de
l’équipe nationale féminine est
fer mé depuis 2010.
A. M’hena
RÉDACTION-ADMINISTRATION
DE LA PRESSE TAHARDJAOUT
01, RUE B ACHIR ATTAR - A LGER
E-MAIL :
MAISON
[email protected]
Tél. : 021 66.38.05
Fax : 021 66.37.87
PUBLICITÉ
Tél : 021 66.38.02
BUREAU DE TIZI OUZOU
Rue Abane Ramdane
cité 60 Lgts Bt A
Rédaction :
Tél : (026). 12. 26. 77
Fax : (026). 12. 26. 48
PUBLICITÉ :
Tél- Fax- (026). 12. 26. 70
BUREAU DE
B GAYET
Route des Aurès,
bt A
Tél. : 034 16.10.45
Fax : 034 16.10. 46
B OUi RA
Gare routière de
Bouira
Lot n°1 - 2e étage
BUREAU DE
IMPRESSION
SIMPRAL
DISTRIBUTION
D.D.K.
PUBLICITÉ ANEP
Tel. : 026 94. 39. 06
L A DÉPÊCHE
Fax : 026 94. 39. 11
DE K ABYLIE
LES DOCUMENTS,
MANUSCRITS OU
AUTRES ET LES
LETTRES QUI
PARVIENNENT AU
JOURNAL NE PEUVENT
FAIRE L’OBJET D’UNE
QUELCONQUE
RÉCLAMATION
La Météo du Jour
Alger
RTS
Tizi-Ouzou
Bouira
Béjaïa
Les Crabes terminent l’année en beauté
SP
QUOTIDIEN D’INFORMATION
VENDREDI 25 - SAMEDI 26 DÉCEMBRE 2015 N°4146
Ligue 1 mobilis 15e journée MOB 3- NAHD 1
Max: 17
Min : 03
Max : 18
Min : 05
L’USM El Harrach
tient en échec
le RC Relizane
P
Cr abes se r uent en attaque et leur s
effor ts ont été r écompensés par un
troisième but sur penalty obtenu
par l’homme de match Lakhdar i.
Ndoye se char ge de la sentence et
tr iple la mise à la 70’. Les Nahdistes
ont essayé de revenir dans le match,
MCO-JSK, aujourd’hui à 16h
et r éduire la marque, mais toutes les
tentatives des Ouhadd, Gasmi et
Ghazi n’ont r ien changé au score
qui est resté de 3 à 1 en faveur des
Mobistes qui ter minent la phase
aller par une victoire au gr and bonheur des Cr abes qui étaient tout
Mission difficile pour les Canaris
L
e MCO accueiller a les Canar is,
cet apr ès-midi à 16h, au stade
Ahmed Zabana pour le compte de
la 15ème et der nière jour née de la
phase aller du championnat. Un
match ô combien impor tant pour
les Kabyles pour la suite du par cour s. Éliminés en coupe face au
RCR le week-end passé, les Canar is
mettront tout leur poids en championnat pour tenter de ter miner la
saison dans une position confor table. Ce qui passe d’abor d par ter miner cette phase aller en beauté,
lor s de ce match face aux Or anais.
Il faut le dire, la mission des J aune
et Ver t ser a tr ès délicate face au
MCO qui reste sur une pr écieuse
victoire face au RCA à l’extér ieur,
lor s de la pr écédente jour née et qui
fer a tout pour battre la J SK pour
gagner des places au classement
Max : 14
Min : 03
l’avant et de r éaliser un meilleur
par cour s que celui de la saison
écoulée. Quant aux poulains de
Bouzidi, cette défaite est venue au
mauvais moment et ter minent
l’année 2015 par un r ever s qui
pour r a avoir des r éper cussions
négatives sur la suite du parcour s
de l’équipe sur tout en pr évision du
match des 16e de finales de dame
coupe face à la J S Saour a.
Les Mobistes n’ont
pas raté leur
dernier match de la
phase aller du
championnat de
Ligue 1 Mobilis,
en s’imposant
devant la coriace
équipe du Nasr
Hussein Dey sur
le score de 3 à 1.
our tant les poulains d’Amr ani
étaient menés u score dès la
10’ suite à un but signé par
Her ida sur un coup de tête. Mais
deux minutes plus tar d, sur un joli
coup de ciseaux, Lakhdar i remet les
pendules à l’heur e et église au
gr and bonheur des Cr abes.
Continuant dans leur pressing les
camar ades de Zer dab se procurent
d’autr es occasions de but et
aur aient pu doubler la mise mais en
vain. Sur le r ésultat d’un but par tout que s’achève le premier half
entre les deux équipes. Apr ès la
pause citron, les capés de Amr ani
r eviennent sur le ter r ain avec
d’autres intentions meilleures et ne
tar dent pas à doubler la mise. Et
c’est le même joueur Lakhdar i de la
tête qui per met au MOB de signer
son deuxième but à la 55’. Ce n’est
pas fini, et les Mobistes encour agés
et soutenus par leur s millier s de
Max : 16
Min : 03
génér al. À souligner que lor s de ce
match, les Canar is seront pr ivés des
ser vices de Malo et Boulaouidet,
suspendus, en plus de Rial et
Aiboud blessés. Cependant, le coach
Bijotat a fait de son mieux pour
mettr e ses joueur s dans les
meilleures conditions possibles. Il
affir me que son équipe jouer a, cet
apr ès-midi, avec la fer me intention
de r éaliser un bon r ésultat malgr é
la difficulté de la mission qui les
attend. « Ce match face au MCO est
tr ès impor tant pour nous, car nous
devons ter miner cette pr emièr e
phase du championnat en beauté.
On affronter a une bonne équipe du
MCO qui pr atique du bon football
et j’attends à ce que le match soit
tr ès difficile. Cependant, on fer a le
maximum pour r éaliser un bon
r ésultat et ter miner cette phase sur
une bonne note. On doit tout faire
pour revenir avec un bon r ésultat et
ter miner cette phase en beauté », a
déclar é Bijotat, à propos de cette
rencontre. Ainsi donc, les Kabyles
doivent sor tir le gr and jeu pour
espérer revenir avec un bon r ésultat. Ce qui ser a le seul moyen pour
la J SK de retrouver la sér énité et
d’offr ir le cadeau de fin d’année à
ses millier s de suppor ter s.
Départ
à Oran hier matin
Par ailleur s, le club kabyle a r allié
la ville d’Or an, hier matin, en pr évision du match de cet apr ès-midi
face au MCO. Les Canar is devaient
effectuer une légère séance à El
Senia à Or an, pour r écupérer de la
fatigue du voyage. À signaler que le
heureux à la fin du match. Le der nier r ésultat obtenu en coupe
d’Algér ie face au MCO a cer tainement eu son effet positif sur les
camar ades de Messaoudi qui ont
repr is confiance en leur s capacités
et en leur s qualités d’aller de
pr ésident Hannachi a r éser vé une
for te pr ime qui avoisine les 20 millions de centimes pour motiver ses
joueur s pour la confrontation de cet
apr ès-midi face au MCO. Le chair man kabyle mise sur une victoire
aujour d’hui face aux Hamr aouas,
ce qui per mettr a à son équipe de
pr épar er la seconde manche du
championnat avec un bon mor al.
Les équipier s du milieu de ter r ain,
Malik Raiah, bénéficier ont de
quelques jour s de repos à l’issue de
ce match face au MCO. Par la suite,
ils rentreront en stage, dont le lieu
n’est pas encore connu, pour pr éparer la suite de la saison. La direction
du club phare de Kabylie doit tr ancher sur le lieu du stage dans les
toutes prochaines heures en concer tation avec le staff technique.
M. L.
L’autre rencontre qui a eu lieu hier
au stade de Relizane pour le compte
de la 15e jour née du championnat
de Ligue 1 Mobilis entre le RCR
local et l’USM El Har r ach s’est
achevée sur le score de par ité d’un
but par tout entre les deux équipes.
Les Har r achis étaient les premier s à
ouvr ir la mar que à la 4’ par
Khelfellah. Mais ces der nier s n’ont
pas su comment gar der leur avance,
puisque ils étaient rejoints dans la
marque à la 22’ sur un but d’égalisation signé par un ex-joueur de
l’USMH en l’occur r ence Tiaiba.
Sur ce r ésultat que les deux équipes
se quittent en première mi-temps.
En seconde pér iode malgr é les
changements opér és par les deux
coachs Benyelles coté RCR et
Charef coté USMH, le score est
resté entre les deux équipes un but
par tout jusqu’au coup de sifflet
final de l’ar bitre. Un bon point de
pr is pour les Har r achis même si la
victoire aur ait était mieux. Et c’est
le cas pour les Relizanais qui se
contentent d’un match nul devant
une cor iace équipe d’El Har r ach
qui joue les premier s r ôles en championnat de cette saison footballistique.
A.M.
Ligues1 et 2 Mobilis
Une minute
de silence à la
mémoire de
Hocine Aït Ahmed
C
ette initiative prise par la
Ligue de Football professionnel (LFP) a été appliquée dès
jeudi, à l'occasion du match CA
Batna-USM Bel Abbès (0-0), qui
s’est déroulé au stade Seffouhi de
Batna en inauguration de la 15e
et dernière journée de la phase
aller du championnat de Ligue2.
Le reste des rencontres des deux
paliers se sont déroulées, hier,
vendredi, et se poursuivront
aujourd’hui.

Documents pareils