Depuis maintenant 35 ans, le Cercle finance et

Transcription

Depuis maintenant 35 ans, le Cercle finance et
Un cercle
à l’avant-garde
depuis 35 ans
PHOTO : MARTIN BRISSON
Depuis maintenant 35 ans,le Cercle finance et placement du
Québec, une source d’information que plusieurs conseillers
consultent avant de proposer des stratégies de placement à
leurs clients,invite ses membres à rencontrer les dirigeants des
sociétés québécoises.
MARIE-FRANCE CARDINAL
La formule est toujours aussi appréciée
par les membres du Cercle finance et placement du
Québec (CFPQ), qui se réunissaient de nouveau lors d’un
dîner-conférence dans lequel Jacques Gauthier, président
et chef de la direction de Boralex, informait les conseillers
des projets d’avenir de ce producteur d’énergie.
«Nous invitons seulement des gestionnaires de sociétés qui ont leur siège social au Québec. Le but est de permettre aux conseillers en placement, aux gestionnaires de
portefeuille et même aux sociétés de fonds d’en savoir
plus sur ces entreprises québécoises. Les dînersconférences au Cercle représentent pour elles une tribune de choix, qu’elles soient de petite, moyenne ou
grande taille», explique Guy Côté, président du Cercle.
Guy Côté,président du Cercle finance et
placement du Québec
Petit tour de piste
Les participants sur place ont affirmé d’emblée que les
dîners du Cercle sont pour eux une source importante
d’information pour leur pratique. En permettant aux
entreprises de présenter leur vision, leurs pronostics et
OBJECTIF CONSEILLER
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Investir dans l’énergie
Jacques Gauthier, président et chef de la direction de Boralex, a profité de son
leurs projets d’avenir, les conseillers sont mieux en
mesure de juger de leur potentiel de croissance. «Toutefois, il ne faut pas négliger les rapports annuels!»
répliquent plusieurs.
Comme le mentionne d’ailleurs Judith Asselin, coordonnatrice des communications au sein de Boralex, présente à la conférence ce jour-là : «Ce que nous présentons
aux conseillers, c’est un petit survol des activités de la
compagnie. C’est une façon pour eux de se tenir à jour et
d’avoir des réponses à leurs questions.»
35e anniversaire
Le Cercle était, lors de sa fondation, le seul regroupement montréalais à s’adresser à ses membres dans la
langue de Molière. Pierre Pelland, un des fondateurs,
s’en souvient comme si c’était hier. «Nous en avions
assez des conférences unilingues anglaises de la
Montreal Society of Financial Analyst. La base du
Cercle était, et reste aujourd’hui, le caractère francophone de ses activités», raconte M. Pelland, en ajou-
tant que l’association a certainement contribué à l’essor de l’économie québécoise.
Avec les années, le Cercle s’est élargi, et maintenant
les membres y voient un moyen de garder le contact avec
leurs confrères de travail, même si dans une certaine
mesure ils sont concurrents. «Les temps sont durs pour
tout le secteur, fait remarquer le président. La communauté financière reste un petit milieu au Québec, et c’est
en se regroupant que nos membres se font des contacts et
peuvent passer à travers les périodes difficiles.» On comprendra pourquoi le Cercle favorise le maillage.
Selon M. Côté, l’année 2003 en sera une de resserrement du sentiment d’appartenance. «Nous voulons faire un
Cercle fort et diversifié en activités», affirme-t-il. En plus
des 10 dîners-conférences annuels, les membres se rassembleront trois fois l’an pour différentes activités comme
des 5 à 7, une sortie au musée ou une journée familiale.
Il est possible de connaître les prochains thèmes des
dîners-conférences en jetant un coup d’œil au site Web de
l’association à l’adresse www.cfpq.com.
JUIN 2003
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PHOTO : MARTIN BRISSON
passage au Cercle pour parler de l’importance d’investir dans l’énergie. «Avec les nouvelles normes de protection de l’environnement, la production d’énergie verte (à partir de sources renouvelables) sera à l’avant-plan.»
Selon lui, même l’idée des petites centrales pourrait refaire surface. «Il faut à tout
prix minimiser la production d’énergie à partir des combustibles fossiles, et ces petites
centrales pourraient avoir un effet positif», dit-il, en s’empressant d’ajouter que le tout
doit se faire en harmonie avec les communautés et l’environnement affectés par l’implantation de ces ouvrages.
Boralex a été de 1989 à 1995 une filiale de Cascades Inc., qui s’occupait du secteur de production d’énergie pour alimenter l’entreprise de producteur de papiers.
Aujourd’hui, Boralex est une société publique détenue à 40 % par Cascades Inc. Elle se spécialise dans quatre secteurs de la
production d’énergie : hydroélectricité, résidu de bois, gaz naturel et éolienne. Ses 12 usines, qui ont une capacité de
228,6 MW, sont situées à 88,8 % aux États-Unis, 10,1 % en France et 1,1 % au Canada.
C’est au printemps 1997 que la société a eu recours à un premier appel public à l’épargne. Depuis, d’après les dirigeants,
ses activités sont florissantes et, pour poursuivre sur cette lancée, elle a créé en 2002 le Fonds de revenu Boralex énergie,
dont elle est le gestionnaire et détient 34 % des parts.
Ce fonds regroupe huit centrales énergétiques produisant 131 MW d’électricité dans les quatre secteurs de production
d’énergie au Québec.Pour avoir plus de renseignements, les intéressés peuvent visiter le site Web de Boralex :www.boralex.com.