Newsletter DAAD Paris no. 2 / septembre 2013 534.44 KB

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Newsletter DAAD Paris no. 2 / septembre 2013 534.44 KB
Newsletter DAAD Paris : Nouvelles de l'enseignement supérieur allemand. Numéro 2 / septembre 2013
Alumni du DAAD Paris
Débat sur la transition énergétique
Nous avons le plaisir de vous inviter à une manifestation proposée par le
Alumniportal Deutschland, par l’Ambassade d’Allemagne à Paris et l’Office
franco-allemand pour les énergies renouvelables, avec le soutien du DAAD Paris.
Réservez dès maintenant le 9 octobre à partir de 18h30 !
« Alumniportal Deutschland » est un tout nouveau réseau social qui permet à tous
ceux et toutes celles qui ont fait des études ou ont travaillé en Allemagne d’entrer
et de rester en contact avec d’autres Alumni ainsi qu’avec des institutions et
entreprises en Allemagne. Le but principal est d’échanger des expériences et des
connaissances et de créer des projets communs. Venez découvrir ce nouvel outil et
faites-vous guider sur le site par les actrices du portail en France :
http://www.alumniportal-deutschland.org
La manifestation a un double objectif : présenter le « Alumniportal » et ses atouts,
mais aussi et surtout mettre en réseau les participants. Ce but sera atteint par le
biais d’un débat portant sur un sujet passionnant et de la plus grande actualité en
France et en Allemagne : la transition énergétique. Dans le cadre du 50ème
anniversaire du Traité de l’Elysée, la France et l’Allemagne ont souhaité mettre
l’énergie au premier plan des axes de coopération entre les deux pays, dans la
perspective de faire de l’Europe le continent de la transition énergétique. C’est ainsi
qu’en février 2013, les deux ministres de l’environnement ont fait une déclaration
commune sur la coopération dans le domaine des énergies renouvelables et la
création d’un Office franco-allemand pour les énergies renouvelables.
La manifestation vous présentera les points de vue d’experts des deux pays, acteurs
impliqués dans différents domaines de la politique, la recherche scientifique et le
monde de l’entreprise. Pour gagner la faveur du public, deux équipes se livreront
une compétition féroce sur la question « La transition énergétique sortira l’Europe
de la crise : oui ou non ? ». Ce débat à l’anglo-saxonne vous invitera à réfléchir, à
rire et à participer activement, grâce à vos questions pertinentes et un vote final.
Ensuite, « la clarinette atomique » de Clément Caratini vous emportera pour un
voyage musical inédit, expérience rigoureusement renouvelable. Pour conclure la
soirée, vous serez invités à entrer en contact avec les organisateurs, les
intervenants ainsi qu’avec les autres nouveaux adeptes du « Alumniportal
Deutschland » autour d’un verre et un buffet dînatoire.
Informations pratiques :
Date : 9 octobre à 18h30
Lieu : Ambassade d’Allemagne, 13/15 avenue Franklin D. Roosevelt, 75008 Paris
NB : Venez munis d’une carte d’identité : elle vous sera demandée à l’entrée.
Pour obtenir plus d'informations, adressez un courriel à Lotta Resch :
[email protected].
Édito
Bienvenue à un automne riche en idées et
en initiatives
Chers lectrices, chers lecteurs,
Après un été bien ensoleillé, nous vous souhaitons
une bonne rentrée et nous nous réjouissons à la
perspective de reprendre, avec un élan renouvelé, le
fil de nos activités et de nos projets communs. Au
mois d’octobre, nous avons le plaisir de vous inviter
à deux manifestations organisées
conjointement avec des partenaires :
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le 3 octobre, « Erasmus + » 2014-2020 : Enjeux et opportunités sous un
regard croisé franco-allemand, présentation du nouveau programme européen
à partir de janvier 2014, manifestation commune de l’Agence 2E2F, du PRES
Sorbonne Universités et du DAAD Paris,
le 9 octobre, « La transition énergétique : un nouveau souffle pour le moteur
franco- allemand ? », manifestation de lancement du « Alumniportal
Deutschland » à l’Ambassade d’Allemagne à Paris.
Pour plus d’informations détaillées, nous vous invitons à consulter les articles s’y référant
dans notre newsletter. Vous y trouverez les programmes et les modalités d’inscription
pour y participer. A lire aussi : Un bilan du feu d’artifice d’activités que les lectrices et
lecteurs du DAAD ont allumé dans les universités françaises pour fêter les cinquante ans
du Traité de l’Elysée. Pour finir, nous vous emmenons faire un tour en Allemagne avec
nous : La boursière du DAAD Nathalie Frank vous parlera de ses expériences à Berlin,
l’université de Bonn se présente et notre lexique vous initiera à la vie universitaire en
Allemagne rythmé par la ronde des « Wintersemester » et
« Sommersemester ».
Je vous souhaite une excellente lecture,
Christiane Schmeken
Directrice du DAAD Paris
Le DAAD Paris en direct
« Erasmus + » : Le nouveau programme
européen démarrera dès 2014
Venez découvrir, le 3 octobre, jour de la fête nationale
allemande, ce qu’« Erasmus + » proposera aux étudiants
et aux universitaires européens dans les six années à
venir. Le Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur «
Sorbonne Universités », l’Agence Europe-EducationFormation France (A2e2f)
et l’Office allemand d’échanges universitaires (DAAD) vous invitent à une présentation
prospective et stratégique du programme « Erasmus + » (2014- 2020), dont plus
des deux tiers de l’enveloppe totale de 14 milliards d’euros seront alloués au secteur
de l'éducation et de la formation.
Tout le monde connaît le programme Erasmus, moteur majeur de la mobilité étudiante
en Europe depuis 25 ans, ne serait-ce qu’à travers les images prometteuses évoquées par
le film « L’auberge espagnole ». Vu le succès et la notoriété du programme Erasmus dont
ont bénéficié, depuis 1988, plus de trois millions d’étudiants, la commission européenne
a décidé de renommer, dès l’an prochain, toutes ses activités de soutien dans le domaine
de l’éducation et de la formation des jeunes, que ce soit au niveau scolaire, professionnel
ou universitaire, « Erasmus + ». Y seront inclus également toutes les mesures de
coopération avec des partenaires universitaires non-européens comme les programmes
Erasmus Mundus, Tempus, Edulink etc. De nouveaux programmes seront lancés pour
encourager la création d’alliances stratégiques entre établissements d’enseignement
supérieur en Europe et renforcer notamment la dimension internationale de ces réseaux
européens.
Cette journée sera l’occasion de mettre en lumière les expériences réussies du
programme actuel d’éducation et de formation tout au long de la vie, et d’ouvrir une
réflexion sur les défis et opportunités d’ « Erasmus + ». De nombreux intervenants,
venants de France, d’Allemagne et de Bruxelles, débattront de sujets d’actualité, tels que
l’insertion professionnelle des jeunes diplômés, les stratégies d’internationalisation des
établissements et les pistes nouvelles offertes par « Erasmus + » pour la coopération
stratégique avec des partenaires européens et autres. Les discussions s’appuieront
notamment sur des exemples développés par Sorbonne Universités, par des
établissements allemands et sur des échanges entre organismes allemands et français.
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Date : Jeudi 3 octobre 2013
Lieu : Sorbonne Universités, Campus des Cordeliers, amphithéâtre Pasquier,
15, rue de l’école de médecine, 75006, métro Odéon/RER Saint Michel
Langues de travail : français et anglais
Public : Professionnels du développement international dans les établissements
d’enseignement supérieur
Les universités allemandes se présentent
L'université de Bonn: entre tradition et
modernité
Si vous demandez à un habitant de Bonn « Pourriez- vous
m’indiquer où se trouve l’université, s’il vous plait? », il
vous répondra sûrement « Et bien ça dépend ! ». La
raison à cela ne tient pas à la nonchalance parfois
attribuée aux Rhénans, mais tout simplement au fait que «
l’université » de Bonn en tant
que telle n’existe pas ! L’université est répartie sur 350 bâtiments de part et
d’autre de la ville, parmi lesquels deux châteaux, de nombreux musées, hôpitaux, villas
de luxe de l’ère Wilhelmienne, de nombreux champs, ainsi qu’un magnifique jardin
botanique.
Le plus marquant est sans aucun doute le bâtiment principal situé dans le centre qui
servait autrefois de résidence princière et abrite à présent la faculté de philosophie, les
deux facultés de théologie ainsi que l’administration centrale. Avec ses jardins «
Hofgarten », cet emblème de la ville contribue à créer cette atmosphère universitaire
caractéristique.
Des milliers de diplômés et leurs familles peuvent profiter du château et de la pelouse de
ses jardins lorsqu’ils sont au plus beau pour célébrer, chaque année, sur invitation de
l'université de Bonn, la fête annuelle de cette institution de prestige.
La photographie des toques de diplômés volant devant le château est certainement le
cliché de la vie universitaire allemande la plus populaire.
L’université de Bonn bénéficie également du rayonnement de la ville et de la région dans
laquelle elle se trouve. Le nom « Bonn » a une très bonne renommée dans le monde.
Avec près de 2000 ans d’histoire derrière elle, dont il reste encore de nombreuses traces
: le fils prodige de la ville - Ludwig van Beethoven - les magnifiques paysages du Rhin et le
massif montagneux du Siebengebirge, la ville est un lieu d’études, de recherche et de vie
très attrayant. Capitale de la République fédérale d'Allemagne jusqu'en 1990, Bonn
dispose d’une offre culturelle très riche. Près de 200 instituts et organisations
scientifiques internationales se sont installées ces dernières années dans la ville sur le
Rhin. Et l'avenir s'annonce prometteur – tout du moins si l’on en croit les prévisions de la
revue « Capital »": selon le magazine, la prestigieuse ville rhénane serait parmi les villes
ayant les meilleures perspectives économiques d’Allemagne. En outre, il fait bon vivre en
Rhénanie. C’est maintenant « officiel »: le classement international 2011 des villes les
plus agréables qui se base sur l’évaluation des conditions de vie dans 265 villes à travers
le monde, octroie la troisième place du classement fédéral à Bonn. Cette ville étudiante,
terre d’accueil de nombreuses institutions onusiennes s’est également fait une place
dans le top 10 des classements internationaux.
L‘ université rhénane Friedrich-Wilhelm de Bonn est vieille de près de 200 ans. Elle a été
fondée en 1818 par l’empereur prussien Friedrich-Wilhelm III, dont elle porte le nom.
Administrée et financée à la mémoire de Wilhelm von Humboldt, l’université de Bonn
s’est rapidement hissée dans le cercle fermé des universités les plus cotées d’Allemagne
et exerce un grand pouvoir d’attraction aussi bien sur d’éminents scientifiques que sur
les étudiants. La liste des professeurs bonnois de renommée va de l’astronaute Friedrich
Wilhelm Argelander (1799 – 1875), au chimiste August Kekulé von Stradonitz (1829 –
1896) et au macro-économiste Josef Schumpeter (1883 – 1950), en passant par le
philologue Ernst Robert Curtius (1886 – 1956) et le théologien Karl Barth (1886 – 1968),
ou encore Joseph Ratzinger (né en 1927), plus connu sous le nom de Pape Benoit XVI.
Parmi les étudiants les plus connus de l’université de Bonn, l’on compte Heinrich Heine,
Karl Marx, Friedrich Nietzsche et Konrad Adenauer.
Une excellente renommé, environ 32.000 étudiants et une longue tradition: l‘université
rhénane Friedrich-Wilhelm de Bonn compte parmi les universités les plus importantes
d’Allemagne et est considérée comme particulièrement attractive pour les scientifiques
et les étudiants étrangers.
Son profil clair et distinct constitue la clé de sa réussite : l’université de Bonn est une
université de recherche ouverte à l’international et riche en traditions composée de sept
facultés. Elle coopère avec des universités et des instituts de recherche partout à travers
le monde. Elle s’est imposée comme référence mondiale pour certaines thématiques
telles que les mathématiques, dont elle détient le rôle de chef de file en Allemagne. Cette
position a été confirmée par son succès répété lors de l'initiative d'excellence au niveau
du Land, ainsi qu’au niveau fédéral. Lors de cette dernière, les bonnois se sont une
nouvelle fois vus attribuer les financements pour ce que l’on appelle un cluster
d’excellence. Au niveau international, Bonn n'est pas une terre inconnue dans le
domaine des mathématiques: de nombreux scientifiques de renommée mondiale
travaillent à l'université et à l'institut Max Planck de mathématiques (MPI). C’est le cas du
directeur du MPI, Gerd Faltings, seul bénéficiaire allemand de la médaille Fields pour les
mathématiques. Ce prix est considéré comme le « prix Nobel des mathématiques ».
Aux domaines d’excellence de Bonn s’ajoutent l’économie ainsi que l’astrophysique, qui
se sont également imposés lors de l’initiative d’excellence : l’école doctorale en
économie a été soutenue dans le cadre de l’initiative d’excellence de 2006 à 2012, l’école
doctorale en astrophysique s’est quant à elle vu attribuer un financement exceptionnel
pour cinq années supplémentaires. Les doctorants se destinant à la recherche y sont
formés en collaboration avec l'université de Cologne. L’astrophysique et l’économie
connaissent une longue et glorieuse histoire à l’université de Bonn. Ainsi le professeur
Wolfgang Paul a reçu en 1989 le prix Nobel de physique. Son domaine de spécialisation,
en plus de la physique atomique et moléculaire, était l'étude des particules élémentaires.
Aujourd’hui les physiciens ont à disposition l’accélérateur de particules « ELSA », une
grosse installation de recherche en physique nucléaire sans équivalent dans les autres
universités allemandes. Les astronomes de Bonn ont ainsi pu se doter d’une chaire
Alexander von Humboldt occupée par Norbert Langer, l'un des astrophysiciens les plus
réputés au monde.
L’université de Bonn a eu beaucoup de succès lors de la dernière phase de financement
de l’initiative d'excellence avec l’allocation d’une subvention de 28 millions d’euros pour
son Cluster d'excellence en immunologie. Dans le domaine de l'immunologie innée,
l’accroissement des connaissances a énormément élargi notre compréhension des
processus fondamentaux. En outre, le prix Leibniz de la Deutsche
Forschungsgemeinschaft (DFG) doté d’un montant de 2,5 millions d’euros a été décerné
aux professeurs Gunther Hartmann et Christian Kurts pour leurs travaux novateurs en
immunologie. Parmi les économistes bonnois, l’on compte le professeur Armin Falk, un
autre lauréat du prix Leibniz, ainsi que le seul lauréat allemand du prix Nobel en
économie, le professeur Reinhard Selten. Il reçut ce prix en 1994. Ainsi, l'université de
Bonn est la seule université allemande à avoir engendré deux lauréats du prix Nobel ces
25 dernières années. Au niveau régional, l’université rhénane Friedrich-Wilhelm utilise à
bon escient les opportunités qui lui sont offertes par la région « ABC » entre Aachen,
Bonn et Cologne. Les trois universités travaillent ensemble dans de nombreux domaines.
Des instituts de recherche extra-universitaire de grande envergure finissent de compléter
ce paysage scientifique complexe. Il convient de mentionner ici, par exemple, le centre
de recherche de Jülich et le centre de recherche « caesar » de Bonn qui sont tous deux
étroitement liés avec l'université.
Coopération Internationale
Si vous adressez la parole à un étudiant au « Hofgarten », vous avez de bonnes chances
qu’il vienne d’Amérique, d’Asie ou d’Afrique : plus de 3.700 étudiantes et étudiants issus
de 135 nations, allant de l’Australie au Zimbabwe, enrichissent actuellement la vie
académique et sociale de cette ville allemande. Cette orientation vers l’international est
également une tradition : L’université de Bonn entretient des contacts de longue date
avec des universités étrangères. Ainsi il existe des conventions de coopération avec près
de 70 établissements d’enseignement supérieur dans le monde, toutes facultés
confondues, ainsi que des accords Erasmus avec plus de 300 universités européennes
ayant pour objet l’échange d’étudiants. L’internationalisation de l’alma mater se reflète
dans son offre de formation : on compte à ce jour près de 30 cursus internationaux, qui
sont pour la grande majorité entièrement en anglais ou dans une autre langue étrangère
– cette tendance est encore en croissance. Dans le domaine de la recherche, l'université
de Bonn est également un acteur majeur avec plus de 1.500 partenaires à travers le
monde. Pour une université forte d'une longue tradition de recherche, de tels
partenariats sont essentiels : beaucoup de projets ne pourraient être mis en œuvre sans
participation à un groupement de recherche international. Ainsi les étudiants se voient
offrir de nombreuses possibilités de participer à des projets transnationaux et de nouer
ainsi des contacts à l’étranger.
Par ailleurs de nombreux maîtres de conférences et d'éminents chercheurs étrangers se
rendent chaque année au bord du Rhin pour dispenser un enseignement ou effectuer des
recherches. L’université de Bonn est traditionnellement l'une des plus prisées en
Allemagne par les bénéficiaires de bourses de recherche et les lauréats de la prestigieuse
fondation Alexander von Humboldt.
La coopération franco-allemande
A l’université de Bonn, la coopération franco-allemande est gravée en lettre d’or ! La
France est finalement tellement proche : pour se rendre à Paris, l’on a à peine besoin de
4 heures en train, pour aller à Strasbourg il faut exactement 3 heures et 20 minutes. La
plus ancienne convention de partenariat lie l’université de Bonn et l’université de
Toulouse depuis près de 50 ans, elle fut signée en 1977. Aujourd’hui, en plus de
l’échange Erasmus, Bonn et Toulouse travaillent ensemble dans le cadre d’un programme
Erasmus-Mundus en Europhilosophie associant un master et une formation doctorale.
Dans les années 80, Bonn a signé une nouvelle convention de partenariat avec
l’université Paris IV Sorbonne. Quant aux partenariats avec le Collège de France et
l’université de Strasbourg, ils sont encore bien jeunes. Ces partenariats mis à part, un flux
d’échange Erasmus existe avec presque 40 universités françaises, une douzaine de
grandes écoles aussi bien au niveau des instituts que des facultés. En outre plus de 100
étudiants bonnois passent chaque année un semestre ou une année d’études en France
et vice-versa.
C’est dans le cadre de la double licence ou du double master en « Etudes francoallemandes (EFA) / Deutsch-Französische Studien (DFS) » que la majorité des étudiants
part durant un semestre ou une année à la Sorbonne. La conception de ce cursus, qui a
débuté en 2004 / 2005, est le résultat d’une dizaine d’années de coopération scientifique
active entre les deux universités. De plus, il existe avec l’université de la Sorbonne un
collège doctoral trilatéral « Mythes fondateurs de l’Europe dans les arts et la littérature »
auquel l’université de Florence est associée. En 2008, l’université de Bonn a reçu
l’exclusivité parmi les universités allemandes pour la signature d’un accord avec le
Collège de France sur la création d’une chaire « Ernst Robert Curtius » qui est occupée
par d’éminents scientifiques du Collège de France. L’accord avec l'université de
Strasbourg n'a été conclu que l'an dernier mais il s’appuie sur un nombre considérable de
relations déjà existantes dans le domaine de la recherche. La faculté d’histoire de Bonn
dirige entre autres avec l'université de Strasbourg, un collège doctoral sur l’antiquité «
Foule et intégration dans les sociétés antiques » soutenu par l’Université francoallemande. Actuellement, les universités de Strasbourg, Paris Sorbonne, ainsi que deux
importantes universités partenaires polonaises de l'université de Bonn – Varsovie et
Wroclaw – organisent une université d'été commune qui aura lieu en 2014 et sera
soutenue par l’Union européenne en tant que programme intensif Erasmus.
Sur place, la France est également présente à travers le travail actif de l’Institut français.
Et chaque année, lors de la cérémonie de la rentrée universitaire, le prix de la République
française est décerné à un étudiant de l'université de Bonn pour ses excellents résultats.
Copyright photo : Volker Lannert / Universität Bonn
Le DAAD Paris en direct
De nombreux projets réalisés dans le cadre de
l’anniversaire du traité de l’Elysée
Le cinquantenaire du traité de l’Elysée, signé le 22
janvier 1963 et ouvrant la voie à l’amitié franco- allemande,
a été célébré de diverses manières, faisant de 2013 une
année mémorable de part et d’autre du Rhin.
L’Ambassade d’Allemagne à Paris a saisi cette occasion
pour lancer un appel aux lecteurs et lectrices
du DAAD en France, les invitant à développer et présenter un projet original alliant
la culture allemande et française. Ainsi, grâce à un soutien financier de l’Ambassade,
beaucoup d’idées proposées ont pu être réalisées et contribuer au renforcement des
relations franco-allemandes.
Voici quelques exemples : A Metz et Nancy, les lectrices du DAAD ont organisé une soirée
lecture avec l’auteur Maxim Leo, qui a présenté son nouveau roman "Histoire d'un
allemand de l'Est". A Dijon et à Angers, on a lancé des projets de théâtre franco-allemand,
et à Toulouse, un bal-folk franco-allemand a été organisé. Des projets
cinématographiques ont vu le jour à Caen, Paris et Rouen, sous forme de concours de
court-métrages ou de soirée cinéma allemande. A Lille, le rédacteur du journal berlinois
taz Jan Feddersen a embarqué les auditeurs pour un voyage dans le temps des années 60
aux années 80, durant lesquelles la Pop française a enthousiasmée les Allemands. C'était
pour lui l'occasion d'attirer l'attention du public sur le concert du groupe franco-allemand
‘Stereo Total’, programmé à Lille quelques jours plus tard. En tout, trois concerts de ce
groupe ont été organisés en coopération avec l’Institut Goethe, à Clermont-Ferrand, Lille
et Lyon. Une soirée slam à Nice, une manifestation artistique à Lille, un apéro allemand à
Dijon ainsi que deux débats politiques à Nice et à Cergy-Pontoise viennent compléter cet
éventail d'initiatives.
Tous ces projets ont connu un succès considérable, et les lecteurs du DAAD ont pu laisser
libre cours à leur créativité. Ils ont été récompensés pour leurs efforts par un public
enthousiaste. Les réactions des personnes ayant assisté aux événements ainsi que des
partenaires tels que l’Institut Goethe étaient très positives – à un tel point qu’on demande
une reprise de certains projets.
Grâce à cette initiative de l'Ambassade d'Allemagne, les lectrices et lecteurs du DAAD ont
donc eu l'occasion de mettre pleinement à profit leur potentiel de médiateur culturel et
d'atteindre un public jeune à travers des activités correspondant à leurs attentes. Une
expérience à refaire.
Copyright photo : Tim Krause
Témoignages
Nos boursiers témoignent : Nathalie Frank,
étudiante à Berlin
Tous les ans, ce sont environ 100 boursiers qui sont
sélectionnés par le DAAD Paris pour partir en Allemagne.
Quelles sont leurs impressions ? Que leur a apporté leur
séjour en Allemagne ? Ce sont les questions que nous leur
poserons régulièrement afin de vous présenter la diversité
de leurs profils et de leurs parcours.
Aujourd'hui : Nathalie Frank, étudiante en master "Kulturjournalismus", Universität der
Künste Berlin
1. Ce qui m'a particulièrement plu en Allemagne :
Je trouve l'histoire et la situation de l'Allemagne particulièrement fascinantes : un grand
pays au centre de l'Europe, entre l'Est et l'Ouest. La perspective y est très différente de la
perspective française, particulièrement envers les pays de l'Est, dont on est ici plus
proches, aussi bien géographiquement que mentalement. Et bien sûr, Berlin, la ville que
j'ai choisie en particulier pour cette raison, ne m'a pas déçue : c'est une ville
incroyablement agréable à vivre et intriguante à explorer. Après deux ans, j'en suis
toujours aussi contente et curieuse.
2. Ce à quoi je ne m'attendais pas :
Je ne m'attendais pas à ressentir, par moments, des petits chocs culturels! Pour une
raison qui m'échappe encore, je crois que j'ai forcé malgré moi le trait de “la Française
qui arrive en retard” et ai provoqué parfois pour cette raison des regards
désapprobateurs de mes professeurs. Ceci dit, en deux ans, j'ai fait beaucoup de progrès
dans la gestion du temps – sans vouloir donner dans le cliché, j'ai fini par voir dans une
gestion du temps plus précise et efficace des aspects positifs qui m'ont notamment fait
gagner en sérénité.
3. Une scène typique de mon séjour en Allemagne :
Je suis venue à Berlin faire des études de critique d'art et donc la scène la plus “typique”
que je retiens de ce séjour, c'est de prendre le métro pour aller au théâtre – le plus
souvent la ligne U7, sur laquelle j'habite (à Neukölln), et qui est aussi la ligne qui dessert
mes deux théâtres préférés, la Schaubühne et le Hebbel am Ufer, vivement
recommandés. Ces théâtres sont fréquentables même quand on a une compréhension
limitée de l'allemand : la Schaubühne programme souvent des spectacles surtitrés en
anglais ou en français, et au Hebbel am Ufer se produisent beaucoup d'artistes dont les
spectacles sont muets ou en anglais.
Lexique de la vie universitaire
Les mots à connaître : Wintersemester /
Sommersemester
Mensen, BIBO, AstA… Les étudiants allemands possèdent
leur propre jargon qui ne s’apprend dans aucun manuel.
Pour venir en aide aux étudiants français fraîchement
débarqués en Allemagne, le DAAD Paris a regroupé toutes
ces expressions dans un petit lexique franco-allemand
que nous vous
dévoilerons au fil des éditions de notre Newsletter ! Aujourd'hui : "Wintersemester /
Sommersemester:
En France, la rentrée de septembre est une institution. Elle s’applique à tous les domaines,
entre autres à celui de l’enseignement supérieur. Ce n’est pas le cas en Allemagne où il y a «
deux » rentrées universitaires. En effet, l’année est divisée en deux semestres : le semestre
d’hiver (Wintersemester ou WiSe) qui débute… en automne, généralement au mois
d’octobre ; le semestre d’été (Sommersemester ou SoSe) qui débute… au printemps, au mois
d’avril. Chaque semestre s’achève par une série d’examens. Il est possible de commencer ses
études à l’une ou l’autre de ces échéances, à l’exception de quelques cursus qui imposent un
démarrage au semestre d’hiver. A chaque nouveau semestre, il est nécessaire de se
réinscrire à de nouveaux enseignements semestriels, chaque étudiant reçoit une nouvelle
carte d’étudiant et une nouvelle carte de transport (Semesterticket) ou est obligé d’aller la
réactualiser. Si un étudiant n’apporte pas les justificatifs demandés par l’administration de
son établissement lors de chaque changement de semestre, il est radié des effectifs.
mentions légales
Deutscher Akademischer Austauschdienst e.V. (DAAD)
Kennedyallee 50
D-53175 Bonn
Tel.: 0049 228 882-0
Fax: 0049 228 882-444
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Prof. Dr. rer. nat. Margret Wintermantel
Tribunal de registre Bonn
numéro de registre VR 2107
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directrice éditoriale:
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