La Marche des Enfants
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La Marche des Enfants
LE COLLECTIF DU K PRéSENTE LA MARCHE DES ENFANTS ou comment dans la soupe de l’austère austérité de S enfants o nt appr i s à v i v re p o é t i q u ement «ce soir la scène de bois sera notre terre. La grande ourse, oui! sera notre lustre» TEXTE/MISE EN SCène simon falguières SOMMAIRE LA TROUPE 1 L’équipe Nos partenaires Le collectif du K LA MARCHE DES ENFANTS 5 LE TEXTE INTENTIONS ANNEXES Créations biographies contact 13 LA TROUPE 1 L’équipe Conception et réalisation Le collectif du K Avec Laurent Barbot - Thomas Blumenfeld Juliette Didtsch - Elise Douyère - Pénélope Driant - Thomas Ducasse - Simon Falguières - Alona Zuhravel Texte - Mise en scène - Scénographie Simon Falguières Création lumière Léandre Gans CRéaction son Cédric Carboni Création costumes Clotilde Lerendu Administration - PRODUCTION Juliette Leblanc 2 NOS PARTENAIRES Le texte de La Marche des Enfants a reçu l’aide à l’encouragement à l’écriture du Centre National du Théâtre en 2011. Ce spectacle a bénéficié du fonds mutualisé d’accompagnement artistique de Normandie ainsi que de l’aide à la création de la DRAC Haute-Normandie et du soutien du Département de l’Eure. Création au Théâtre du Château le 20 Mai 2016. Premières dates d’exploitation: Théâtre du Château - Eu - 76 Le Jaardin d’Alice - Paris - 75 Communauté de communes d’Etrepagny - 27 Théâtre Charles Dullin - Grand Quevilly - 76 Scène Nationale Evreux-Louviers - 27 Production: Le Collectif du K. Co-production: Théâtre du Château - Scène Conventionnée d’Eu (76) Résidences de création: Le Théâtre de Verre (Paris) Le Marchal (Paris) Le Shakirail (Paris) Théâtre des Bains Douches (Elbeuf , 27) Fabrique éphéméride (Val de Reuil, 27) Le Moulin (Louviers, 27) L’Etable (Beaumontel, 27) Théâtre du Château (Eu, 27) Présentations d’étapes de travail : La Chapelle Saint-Louis (Rouen, 76), Le Shakirail (Paris) Théâtre des Bains Douches (Elbeuf , 27) Fabrique éphéméride (Val-de-Reuil, 27) Auditorium de Bayeux (14) Le Moulin (27) L’Etable (27) 3 LE COLLECTIF DU K « Le K est un poisson de très grande taille, affreux à voir et extrêmement rare. Selon les mers et les riverains, il est indifféremment appelé kolomber, kahloubrha, kalonga, kalu, balu, chalung-gra. Les naturalistes, fait étrange, l’ignorent. Quelques-uns, même, soutiennent qu’il n’existe pas...» Dino Buzzati Stephano, le meilleur marin du monde, sera poursuivi toute sa vie par ce K. Monstre des mers, vorace et terrifiant. A la fin de son existence, quand la vieillesse à usé tout son corps, Stephano décide d’aller à la rencontre du K pour le tuer. Le K prend la parole et lui dit qu’il le poursuivait non pas pour le dévorer mais pour lui donner la perle du bonheur éternel. Voilà notre mythologie. Si nous prenons la barque pour aller voir nos K, si nous parvenons à les rencontrer puis à les exposer aux lumières du théâtre, peut-être un grand bonheur nous attend-il. La plupart des membres du collectif sont originaires du territoire de l’Eure. C’est en poursuivant leurs études à la capitale et au fil des rencontres que le Collectif du K est né. Le collectif du K est une troupe professionnelle qui s’est développée dans les milieux alternatifs parisiens. Elle en est devenue l’une des troupes importantes, en créant de nombreux spectacles. D’abord un classique, Le songe d’une nuit d’été de Shakespeare ; puis des créations, La Nef des fous, (jouée au festival Premiers Pas du Théâtre du Soleil), Le Songe du réverbère et des dizaines de petites formes (pièces burlesques, poésie orale, théâtre d’objets, créations radiophoniques) Bureau, la dernière pièce burlesque du collectif du K a été jouée plus d’une trentaine de fois à Paris et dans plusieurs Théâtres de Haute Normandie: Salle de spectacles de Conches en Ouche, Théâtre du Château d’Eu, Théâtre Edith Piaf de Bernay, Le Rayon Vert à Saint Valéry en Caux et le Théâtre Duclair de Rouen. Aujourd’hui, la troupe a installé son siège social dans l’Eure et y développe la plupart de ses activités artistiques et d’actions culturelles (ateliers et spectacles dans les colléges, ateliers de théâtre amateur, créations de spectacles avec des personnes âgées). Au sein de la troupe, un pôle Marionnettes a vu le jour. Mais aussi un pôle Poésie avec la création d’une revue et de fanzines, un pôle Image avec de nombreuses expositions photographiques et des tournages de courts métrages. Le collectif avance dans une logique de recherche permanente et avec la volonté de multiplier les formes. Une seule conviction demande à ne pas être altérée : nous voulons raconter des histoires. 4 LA MARCHE DES ENFANTS 5 LE TEXTE La fable Kago : Paul, prends du Lierre et du Lys Fais-toi une couronne. Mets-la toi sur la tête ! Quand tu verras une fenêtre ouverte Prends tes amis par la main et saute. Dans une ville grise où il pleut sans interruption, les enfants s’ennuient, acceptent les punitions et suivent péniblement les longues heures de l’école. La nuit, dans leur chambre, apparaît un personnage étrange. Il s’appelle Kago, et leur parle de poésie, de couleurs, de théâtre. Il leur montre le chemin de la fuite. Dans la forêt, les enfants découvrent les pantomimes bariolées et rejouent comme des clowns la société des adultes. Il est temps pour eux de se venger, de faire table rase et de partir sur les routes. 2 6 note de l’auteur La Marche des Enfants est un conte, une parabole sur la fin de l’enfance. Une pièce mélancolique sur l’abandon, parfois drôle, parfois violente. On y conte le passage à l’âge d’homme et le refus du monde adulte imposé. Une pièce sur la prise de liberté, la filiation et la complexité des rapports d’amour au sein de la famille. Nous voyons des enfants devenus jeunes adultes, devenus membres dʼune troupe de théâtre. Ils nous racontent lʼécole et les parents. Ils nous montrent les mécanismes du pouvoir. Deleuze dit que le pouvoir est le plus bas degré de la puissance. « La puissance c’est la couleur. La puissance est une flamme, elle est dangereuse. » Le pouvoir, lui, est tout petit. Les enfants veulent vivre hors du pouvoir. Vivre poétiquement ! Ils veulent rencontrer la puissance. Cette puissance est incarnée par un personnage magicien, homme de théâtre polymorphe qui se nomme Kago. Kago dit aux enfants de graver sous les talons de leurs chaussures des étoiles et de se mettre sur la tête des couronnes de branchages puis de prendre le chemin de la forêt à la marge de la ville. C’est parmi les arbres que les enfants découvrent le théâtre, la poésie, la sauvagerie, lʼoisiveté et la foi en lʼart. La foi en lʼhomme, en la parole. Les enfants font table rase du passé. Ils vont symboliquement assassiner leur héritage. Une révolution violente et nécessaire. Une révolution qui leur permettra de rejouer les fantômes du passé “Finissons-en avec tout ça pour pouvoir entreprendre une fuite dans la joie.” Se disent-ils. Dans leur fuite, ils rejoueront ce qui a été. Un jeu avec tous ces personnages de leur enfance, dans la dérision et dans le rire. La Marche des Enfants est un long poème, une suite de collages. Collages de phrases récoltées dans les bouches des parents. Assemblages d’impressions d’enfance. Il s’agit d’une pièce écrite à 20 ans, l’âge où l’on se construit seul. Une pièce sur l’abandon. Une perle noire. Une pièce qui appelle à la vie poétique. 7 8 EXTRAIT Coups de tambour L’Annonciateur : Mesdames et Messieurs, Nous sommes les enfants en marche. Et nous avons dans nos cheveux l’envie de dire comme des fleurs piquées. Ce soir, la scène de bois sera notre vieille terre. Ce ciel étoilé au-dessus de nos têtes sera le dôme poussiéreux de notre théâtre. La Grande Ourse - oui ! - sera notre lustre. Et d’un bout de bois nous ferons une forêt. D’une assiette la cuisine d’une maison. Et quand nous sauterons du banc ce sera du sixième étage de l’école. Vous aurez peur pour nous. Vous ferez bien d’avoir peur pour nous. L’imagination permet ça. L’imagination permet beaucoup ! Notre voix vous l’entendez ! Notre voix est nue dans le vent. Il va falloir pousser ce soir, pour faire péter les cordes. Merci la voix d’être là pour te montrer nue dans l’air. Toute nue la voix est venue. Venue pour dire que nous avons de l’espoir. Venue pour dire qu’il est bon d’avoir de l’espoir. Venue pour dire qu’il est temps d’avoir de l’espoir. Venue pour dire qu’il faut vivre. Qu’il faut vivre Ivre de vivre. Et ce n’est pas moi qui le dit. Je répète ce qu’on a déjà dit. Tout a été déjà. Notre métier cʼest de répéter en marchant d’une autre démarche que les autres. Nous ne sommes pas si jeunes ! Nous faisons du théâtre vieux. Vieux comme le bois qui a fait ces planches. Oui ! Vieux comme les 45 clous qu’on plante dans ces planches et qu’on arrache tous les soirs. Qu’on redresse tous les jours à petit coups de marteau pour replanter le soir venu avec la délicatesse de l’habitude et qu’on se les arrache et que tu me les redresses. Nous ne faisons rien de nouveau. « C’est vieux comme le monde la nouveauté ! » Ouvrez grand vos oreilles pour mieux voir ! Ouvrez grand vos yeux pour mieux entendre ! La Marche des enfants sera le titre du spectacle de ce soir et de tous les spectacles que nous jouerons jusqu’à qu’on soit morts bien morts sans plus pouvoir donner la voix nue au vent. Trois coups Oui ! Nous ici on fait les trois coups. Parce qu’on est bien ringards ! LA MARCHE DES ENFANTS Où comment dans la soupe de l’austère austérité les enfants d’une ville bien grise ont appris à vivre poétiquement. 9 intentionS Baroque, du portuguais «barocco» : terme de joaillerie qui signifie «Perle de forme irrégulière». Mot dérivé du latin «verruca» : Verrue - Défaut - Tâche. Pièce barroque / Pièce excessive / Pièce imparfaite La pièce est un tourbillon. Huit comédiens se pressent, s’agitent pour pouvoir interpréter leurs parents, la maîtresse, le surveillant, la directrice de l’école, le Président de la République, un capitaine et ses soldats. En un souffle, ils font apparaître une forêt, une salle de classe, les maisons de la ville. Un théâtre de parole. Leur marche est aussi un tourbillon de mots ! Car la liberté, les enfants la trouvent dans cette fête de la parole. Dans l’enivrement de la langue. Un théâtre de déclamation, où le verbe est un souffle qui traverse tout le corps de l’acteur. Nous ferons de l’excessivité un acte de foi. L’excessivité permet de se réinventer. La force des dessins d’enfants est dans le geste qui déborde, dans le fait de dépasser. La Marche des enfants demande pour les acteurs un dépassement. Loin du bien fait, du bien dit, du bien pensé. 10 « La Grande Ourse - oui ! - Sera notre lustre. Et d’un bout de bois nous ferons une forêt. D’une assiette la cuisine d’une maison » Je veux travailler sur un théâtre frontal, un théâtre dans la lignée des bateleurs, qui joue sur l’apparition d’un merveilleux sans grande pompe. Le cinéma de Fellini est notre grenier dʼinspiration. Ses mises en scène fantasmées, sa musique enivrante, ses grandes images colorées nous parlent par leur souffle. « Tristesse et joie mêlées ». Nous avons, nous, jeune troupe, un grand besoin de faire du théâtre une fête. Dans Amarcord (Je me souviens), le réalisateur nous montre le regard enfantin, adolescent, amoureux des femmes et terriblement transgressif. Il nous montre comment cet enfant s’extirpe du carcan familial. Les enfants de notre pièce, dans leur art plein d’excès, entreprennent une grande marche joyeuse où les parents et la société arbitraire s’effondrent sous leurs pas. Le metteur en scène est un peintre. Outre le besoin de verbes et de paroles, je poursuis mon travail de mise en scène sur un théâtre choral, un théâtre de troupe et d’amitié, un théâtre visuel… La Marche des Enfants doit être un coffret à bijou, un écrin d’ombre où chaque image, chaque vignette apparaît pour émerveiller. Simon Falguières Septembre 2015 11 12 ANNEXES 13 CRéATIONS DE TROUPE LA MARCHE DES ENFANTS 2015 - 2016 Texte et mise en scène: Simon Falguières Prix d’encouragement du Centre National du Théâtre Co-production Scène conventionnée d’Eu - Théâtre du Château Résidence au Théâtre de Verre / Paris XVIIIème Résidence au Shakirail / Paris XVIIIème Résidence au Théâtre des Bains Douches / Elbeuf/ 27 Résidence à la Fabrique Ephéméride / Val De Reuil / 27 Résidence au Moulin / Louviers / 27 Résidence à l’Etable / Beaumontel / 27 LE SONGE DU RÉVERBÈRE 2012 – 2014 Texte et mise en scène : Simon Falguières Résidence et Co-production Théâtre de Verre / Paris XVIIIème 10 représentations au Théâtre de Verre / Paris XVIIIème 1 représentation au Théâtre Le Vent se lève / Paris XIXème 2 représentations dans le cadre d’une tournée normande à la salle des fêtes de Beaumont-Le-Roger et à la Maladrerie de Gravigny (Eure) 10 représentations au Shakirail / Paris XVIIIème LA NEF DES FOUS 2010 – 2012 Texte et mise en scène : Simon Falguières Résidence et Co-production avec le Théâtre de Verre / Paris XVIIIème 1 représentation au Festival Contre sens / Université Paris III 10 représentations au Festival Premiers Pas / Cartoucherie - Théâtre du Soleil. 8 représentations au Théâtre de Verre / Paris XVIIIème 2 représentations au Théâtre de Dourdan (Essonne) 1 représentation au Théâtre Edith Piaf à Bernay (Eure) LE SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ 2008 – 2010 Mise en scène : Simon Falguières Travail et collaboration avec les deux traducteurs de la pièce André Markowicz et Françoise Morvan 10 représentations au Studio de l’Ermitage / Paris XXème 5 représentations au Théâtre de Verre / Paris XVIIIème 14 AUTRES CRéATIONS Les Douze et une stations de la vie de Jean / Théâtre Texte et mise en scène de Simon Falguières Avec : Félix Fenwick, Simon Falguières, Adélaïde Prud’homme, Céline Vacher Bureau / Numéro burlesque De et par Thomas Blumenfeld et Simon Falguières Chez soi / Numéro burlesque De et par Simon Falguières Un Dîner anglais / Numéro burlesque collectif Avec : Thomas Blumenfeld, Benjamin Desche, Juliette Didtsch, Élise Douyère, Simon Falguières, Léandre Gans, Coraline Pradeau Cul Boutique / Théâtre, Poésie Texte et mise en scène de Laurent Barbot Avec : Thomas Blumenfeld, Laura Cros, Brice Fontan, Romain Pageard,Coraline Pradeau Musique : Laurent Barbot, Christian Mignée Pétrole ! / Marionnettes De et par Juliette Didtsch et Simon Falguières La traversée dégingandée de miss Constantine / Conte, Marionnettes Texte et mise en scène : Clément Dupeux Manipulation : Juliette Didtsch et Elise Douyère Dernier tour de piste / Marionnettes Conception et manipulation : Thomas Blumenfeld, Laura Cros, Juliette Didtsch Musique : Johan Saint / Lumières : Léandre Gans / Décors : Cédric Carboni / Costumes: Clotilde Lerendu Rob / Clown De et par Simon Falguières MONSIEUR / MARIONNETTE PORTée De et par Juliette Didtsch PETIT THéâtre Tête /performance pour spectateur unique D’Elise Douyère Avec: Laura Cros et Elise Douyère MAISON SUCRée MAISON / THéâtre d’objet De et par Juliette Didtsch CARNé / PERFORMANCE, POésie De et par Laurent Barbot LE PETIT POUCET /THéâtre et marionnettes (actuellement en création) De et par Simon Falguières CHRONIQUES [1934-1938] / THéâtre / SCOLAIRE De et par Louis de Villers, Juliette Didtsch et Maxime Villeléger 15 BIOGRAPHIES Simon Falguières (auteur - metteur en scène - comédien) Né en 1988, il découvre très jeune le théâtre à « l’Ecole de la Forme » de la Scène Nationale Evreux-Louviers. Il entre au lycée Senghor en classe théâtre où il écrit et met en scène trois créations avec des amis lycéens : Tryptique autour de Cocteau (2004), La marche (2006), Lenz de Buchner (2007). Monté à Paris, il entre au Conservatoire du XVIIIe arrondissement et participe à la création du Collectif du K. Il y crée une troupe de théâtre et monte Le songe d’une nuit d’été de William Shakespeare en 2009-2010. Il rencontre et travaille, à cette occasion, avec André Markowicz et Françoise Morvan, traducteurs de la pièce. En février 2010, il écrit et met en scène au Studio de l’Ermitage (XXe arr.), puis au Théâtre de Verre (XVIIIe arr.), Les douze et une stations de la vie de Jean. Inspiré par Tati, Chaplin et Keaton, il monte également Bureau, numéro burlesque muet, avec Thomas Blumenfeld comme partenaire de jeu. Il crée la suite de ce numéro, Chez soi, qu’il interprète seul en scène. Il écrit et met en scène La Nef des fous qui fût présentée au Festival Premiers Pas à la Cartoucherie de Vincennes en mai et juin 2011. Il découvre le travail de marionnettes avec Juliette Didtsch, membre du collectif du K, et participe depuis juin 2010 à la création de Pétrole!. En mai 2011, il reçoit le Prix d’encouragement de l’Aide à la création de textes dramatiques du CNT pour sa pièce La Marche des enfants. En 2012, il entre en résidence d’auteur à la Générale où il écrit une nouvelle pièce Monstres. Il monte une nouvelle création avec l’ensemble de la troupe: Le songe du réverbère, pièce représentée au Théâtre de Verre, en Normandie et en région parisienne. En septembre 2013, il entre à la classe libre du cours Florent pour poursuivre son travail de comédien et lance la création de La Marche des enfants. Léandre Gans (création lumière) Né en 1988, il a fait des études en dramaturgie et iconographie à Paris III. Durant la saison 2011/2012, Léandre est stagiaire au Théâtre de la Bastille où il participe aux montages, aux démontages et à l’exploitation des différents spectacles sous la responsabilité du directeur technique M. Raoul Demans. Il effectue, la saison suivante, un autre stage alliant technique/régie lumière au Théâtre de la Ville sous la direction de Frédérique Duplessier. En 2011, Léandre est régisseur général au Théâtre de Verre. Il se forme de manière autodidacte à la régie lumière, univers qui le passionne depuis longtemps et dispose d’un atelier où il s’exerce aux techniques d’électricien. Ainsi, il accompagne et aiguille plusieurs compagnies sur la création lumière et assure régulièrement la régie lumière de concerts et spectacles présentés au Théâtre de Verre. Il travaille sur Dernier tour de piste en tant que créateur lumière et scénographe, concevant et adaptant chaque éclairage à la taille des marionnettes et du décor. Il est créateur lumière du Songe du Reverbère et de La Marche des enfants. Actuellement, Léandre est employé comme régisseur au Théâtre de la Madeleine à Paris ainsi qu’au Théâtre de la Ville et au Shakirail, où il coordonne les installations techniques pour divers événements. 16 Cédric Carboni (création son) Né en 1985, il intègre l’université de Caen en Art du Spectacle spécialité théâtre. Après, une période en tant qu’étudiant Erasmus en Italie, où il revient diplômé d’une licence en Etude Théâtrale, il décide de se spécialiser sur la présence sonore dans le théâtre de Carmelo Bene. Ce sera son nouvel objet d’étude en Master I. Suite à la validation de ce premier travail, et dans le but de mêler connaissances pratiques et théoriques au sein de son Master II, Cédric intègre l’Université du Sud-Toulon Var en Licence Professionnelle dans les Nouvelles Technologies du Son et effectue son stage de fin d’année au Théâtre de la Colline. Cédric termine et valide son travail au sein de son Master II sur la présence sonore dans le théâtre de Carmelo Bene. Impliqué dans le milieu associatif, il est technicien son sur l’émission Les Maitres Fous (Caen) . Il collabore à des projets de courts métrages où il encadre des jeunes lors d’ateliers. Designer sonore et comédien, il compose et joue dans plusieurs spectacles depuis 2008 avec plusieurs compagnies Caennaises. En 2010, son travail devient exclusivement technique. Il se spécialise sur les nouveaux outils de régies interactives liées au spectacle vivant et réalise des installations en multidiffusion pour différents spectacles : (Parce que Jocaste, mis en scène par Fröde Bjornstad, Le Songe du Réverbère, de Simon Falguières, A l’ouest des Terres sauvages, de Pauline Bayle). Actuellement, il travaille sur la création sonore et la programation numérique de Chroniques [1934-1938], et sur Le Petit Poucet, les deux prochaines créations du Collectif du K. Depuis novembre 2014, Cédric est le régisseur général du Château Ephémère, Fabrique sonore et numérique, à Carrière Sous Poissy. Actuellement, il travaille comme designer sonore et programateur pour la compagnie Gosh. Clotilde Lerendu (création costumes) Née en 1988 et originaire de Normandie, elle étudie au Lycée des métiers d’Arts Jules Verne de Sartrouville, y apprennant à être d’abord habilleuse, puis costumière. En parallèle de ses études, elle est assistante costumes pour le CNAC (Centre National des Arts du Cirque à Chalons en Champagne). Elle travaille aussi avec Cristèle Alves Meira, sur ses mises en scène de Vènus et Splendid’s. Sortie de l’école en 2010, elle devient indépendante en 2011 et travaille à la fois pour la mode, en tant que patronnière/prototypeuse, pour des artistes, travaillant sur des objets textile, et pour le spectacle. Dernièrement, elle a conçu et réalisé les costumes du Triomphe de l’amour de Marivaux, mis en scène par Laurent Le Doyen pour le collectif Platok à Angers. En 2013, elle crée, en collaboration avec quatre autres couturières/costumières/brodeuses l’association Atelier 360, atelier participatif, mettant en place un partage de lieux, de besoins matériaux et de savoirs-faire. Amie de longue date avec Juliette Didtsch, elle collabore une première fois avec le Collectif du K pour la réalisation des costumes des marionnettes de Dernier tour de piste. Elle travaille aujourd’hui avec la troupe à la création de La Marche des enfants. Juliette Lebanc (administration-production) Née en 1988 et originaire de Normandie, elle passe un Bac littéraire option cinéma-audiovisuel, et poursuit son parcours par une licence et un Master de conception et mise en oeuvre de projets culturels à l’université Paris III - Sorbonne Nouvelle. Elle effectue alors un stage au Théâtre National de Chaillot auprès de la Cie Montalvo-Hervieu. Elle a été administratrice pour la compagnie La Magouille (marionnettes). Actuellement, elle est administratrice et chargée de production pour le Collectif du K ainsi que la compagnie La Main d’euvre à Amiens. 17 LES COMéDIENS Laurent Barbot Né en 1987 et originaire de Saint-Pathus, il rejoint le Collectif du K en 2008. Il est auteur, metteur en scène, comédien et musicien; il est par ailleurs à l’origine du pôle Poésie du collectif. En 2009, il obtient une Licence d’études théâtrales à l’université Paris III - Sorbonne Nouvelle, suit des cours de théâtre et participe à une formation d’art thérapie à Paris. Depuis plusieurs années, il travaille avec des associations qui dispensent descours de théâtre pour les jeunes et intervient régulièrement dans des collèges et lycées de la région parisienne et aussi au Bénin autour du travail du masque. Il joue dans la majeure partie des créations du collectif. Thomas Blumenfeld Né en 1988 et originaire de Normandie, il est comédien dans le Collectif du K depuis sa création, et joue dans la plupart des spectacles de la troupe ainsi que dans plusieurs courts-métrages du collectif. Thomas a un parcours complet, entre duos burlesques, marionnettes, écriture de plateau, pièce classique et textes contemporains. En parallèle, il a suivi la formation du Conservatoire du XVIIIème arrondissement de Paris jusqu’en 2010. Juliette Didtsch Née en 1988 et originaire de Normandie, elle travaille actuellement sur de nombreux projets du Collectif du K. Elle y est par ailleurs responsable du pôle Marionnettes et s’occupe de la diffusion des spectacles. Elle a suivi les cours du Conservatoire du XVIIIème arrondissement de Paris et intègre en 2012 le CRR d’Amiens en classe marionnettes dirigée par Sylvie Baillon et Eric Goulouzelle, du Tas de Sable Ches Panses Vertes. Elle travaille la marionnette, mais est également comédienne et metteur en scène. Elle est membre de la Compagnie Interlude qui joue des spectacles dans les collèges de Normandie depuis 2009. Actuellement, elle travaille en tant que comédienne-marionnettiste et construit des marionnettes pour plusieures compagnies. Juliette anime également des ateliers théâtre et marionnettes pour differents publics scolaires. Elise Douyère Née en 1988 et originaire de Normandie, elle est formée au Conservatoire de Région de Nantes. Elle suit ensuite une formation à l’encadrement d’ateliers en milieu scolaire, puis une formation en art thérapie. Elle a depuis multiplié les expériences d’ateliers avec des enfants en primaire et au collège. Au sein du collectif du K, elle intervient comme comédienne dans plusieurs spectacles, mais aussi comme plasticienne, photographe, costumière et marionnettiste. Elle monte Le Petit Théâtre Tête, performance pour spectateur unique et est en train d’achever l’écriture de Bao bras, un conte pour marionnettes d’ombres. 18 Pénélope Driant Originaire de Paris, elle a suivi les cours du Conservatoire du XVIIIème arrondissement de Paris. C’est là qu’elle rencontre puis rejoint le Collectif du K. S’intéressant à de multiples formes d’arts scéniques (ateliers de marionnettes, stages de clown…), elle a développé une grande passion pour l’art du mime : parallèlement à une thèse d’école des chartes consacrée à un mime du début du XXème siècle, elle s’est formée auprès d’Ivan Bacciocchi à l’Ecole internationale de mime corporel dramatique. Depuis juillet 2013, elle se lance aussi dans la mise en scène aux côtés de Gwendoline Soublin, membre du collectif M’as-tu vu ?. Thomas Ducasse Né en 1990 et originaire de Paris, il découvre le théâtre en classe Hypokhâgne et Khâgne au lycée Molière. Il intègre le conservatoire du XVIIIème arrondissement de Paris. Il intègre les compagnies ArchiThéâtre et Voulez-Vous? avec lesquelles il joue dans Remulus, écrit et mis en scène par Camille Pawlotsky et présenté à Paris ainsi qu’au Piccolo Teatro de Milan. Il intègre le Colectif du K en 2012 et joue dans Le Songe du réverbère. Il joue dans le court-métrage d’Aurélien Peilloux, Les Chercheurs, qui a été présenté au Festival de Cannes en 2015. Alona Zhuravel Originaire d’Ukraine, elle suit les cours du Conservatoire Nationnal d’Art Dramatique de Kiev avant de poursuivre ses études unniversitaires en France à l’université Paris III - Sorbonne Nouvelle. Elle rencontre le Collectif du K en 2010 et est comédienne dans La Nef des Fous et dans Le Songe du réverbère. Elle est également photographe au sein du collectif et participe à de nombreux courtsmétrages en tant qu’actrice. Elle travaille comme modèle pour des projets d’expositions de photographies à Paris. 19 CONTACTS www.collectifduk.fr [email protected] DIRECTION ARTISTIQUE Simon Falguières 06 71 98 23 98 [email protected] MARIONNETTES /ATELIERS Juliette Didtsch 06 82 77 17 22 [email protected] POéSIE Laurent Barbot 06 09 61 02 35 [email protected] ADMINISTRATION PRODUCTION Juliette Leblanc 06 87 94 75 20 [email protected] Adresse de correspondance : Chez Juliette Leblanc, 6 rue Oscar Legras, 27000, Evreux Siège social : 5 rue taillefer 27300 Bernay SIRET :518 910 286 000 39- APE : 9001Z - Licence n°2 - 1075109 20